Trouver de la nourriture devient quelque chose de difficile dans ce monde post-apocalyptique. Ca fait trois heures qu'ils sont partis à la recherche de ce Saint-Graal. Par chance, ils viennent de trouver une maison dans laquelle une vieille femme habitait et on connaît tous cette mamie qui a des réserves pour des années. Si si, on en a tous une dans son entourage, faites pas semblant. Ils entrent et bien entendu, elle débarque pour essayer les bouffer. Un petit coup de couteau dans le crâne et s'en est fini d'elle. Le petit groupe prend tout ce qu'ils trouvent. Conserves, pâtes, riz et surprise totale de la viande bien conservée au congélateur. Le tout fourgués dans leur sac, ils peuvent rentrer serein au campement non sans dégommer quelques zombies au passage. Malheureusement, un d'eux trois se fait avoir comme un bleu avant de pouvoir monter dans la voiture. C'est cruel mais Dylane en profite pour aller chopper le sac de nourriture pendant que les zombies en font leur repas. Tout le monde doit manger après tout. De retour, ils font part aux autres de leurs découvertes ce qui ravit la plupart des gens. Dylane s'en va dans le garde manger ranger le tout. C'est là qu'elle remarque Auden avec l'eau à la bouche. Elle hausse un sourcil en le regardant et tourne son regard vers ce qui l'obsède à ce point. La viande. " T'as vu c'est une aubaine d'en avoir trouvé! Il y a quelques steak, un rôti, un poulet, et bien 5 kilos d'haché! Je sens qu'on va se régaler!" Bien entendu tout est cru et va falloir faire cuire le tout ... Mais pas sur qu'Auden soit du même avis en le voyant approcher comme s'il venait de voir Dieu en personne.

Je sais qu’on est supposé être un groupe et que dans un groupe ce qui appartient à un appartient aussi à tous mais le fait est que j’ai fait. C’est la fin du monde, ça me fait, et y’a absolument rien à manger qui soit consistant si ce ne sont des conserves de haricot voire même de petits pois et carottes. Je rêve de viande, moi. Un bon gros morceau de viande, assaisonné à la perfection avec toutes ces épices qu’on retrouve si facilement en Italie. “T'as vu c'est une aubaine d'en avoir trouvé! Il y a quelques steak, un rôti, un poulet, et bien 5 kilos d'haché! Je sens qu'on va se régaler!" Je hoche de la tête sans réellement l’écouter parce que justement, de tous mes sens je me concentre seulement sur la vue.

La chair est rouge sang, on en voit le gras et on en devine les tendons, tout semble bien gras et surtout parfaitement conservé alors que la glace se dérobe peu à peu des morceaux de viande parfaitement conservés. Je salive déjà à l’idée de manger le tout et de pouvoir croquer entre mes molaires quelque chose qui me résistera enfin, quelque chose que je serai heureux de manger. La viande me redonnera de la force en plus que du courage et nul besoin de perdre de temps à la cuire pendant de longues minutes, vous savez. On peut en faire un tartare ou on peut s’inventer le nom dans notre esprit quand, finalement, plus rien n’a d’importance : si la viande m’est apportée crue alors c’est crue que je désire la manger, que ce soit du boeuf ou de l’agneau ou même la cuisse de Joseph qu’on a pas vu depuis quelques jours déjà. Les temps sont durs et personne ne m’en voudra, surtout pas mon ventre qui crie famine et les étoiles qu’on devine en train de briller au fond de mes iris sombres. Qu’à cela ne tienne, je m’empare d’un morceau de viande qu’elle était en train de ranger et le mord à pleine dents, laissant mes gencives se colorer de sang animal. Croyez moi, c’est bien moins beau à voir que les vampires dans The Vampire Diaries.

“T’en veux ?”

Fière de sa découvert dans la maison de cette petite vieille, Dylane ne peut qu'en parler à Auden. Elle lui liste les conserves mais ça l'intéresse pas, les pâtes ... Bah non plus. Les fruits ... Sans plus ... Légumes pareil ... Par contre quand elle parle de viande fraîche, son regard étincelle. Un peu comme Gollum devant l'anneau. Elle le regarde avancer comme hypnotisé par la viande qu'elle est occupée de ranger. «  Auden ? » Dit-elle en essayant de capter son regard mais rien à faire. Il est vraiment ailleurs. Elle hausse les épaules et continue de ranger. Un bruit de papier se fait entendre. Sa tête se tourne, un morceau de viande a disparu de son emballage. «  Mais qu'est ce que ... » Arrêt sur image ! Elle se frotte les yeux mais non, c'est bien réel. Une main vient se plaquer son visage en mode facepalm. Auden est occupé de manger ce morceau de viande comme s'il mangeait une pomme. Son visage est recouvert de sang. La vue est complètement dégoûtante et le pire il a l'air d'adorer ça. Il relève son regard vers Dylane et lui demande si elle en veut. Au début, elle prend un air dégoûté. Mais le voyant dévorer ça avec appétit, elle hésite d'un coup. Son regard se porte sur le morceau délaissé dans le paquet déjà ouvert. Sa main vient le chopper et doucement elle le porte à sa bouche. Elle souffle un bon coup et croque à plein dent dedans. «  Ho putain mais c'est vachement bon » Mais pourquoi, ils se sont casés la tête à cuire la viande pendant toutes ces années. Ils sont beaux à voir tout les deux. Un membre du groupe intrigué par le temps que ça mets pour ranger, viens voir ce qu'il se passe. Ils vont passer un sale quart d'heure tout les deux mais au moins ils auront le ventre plein. « Putain mais vous foutez quoi là ? » Il appelle du renfort pour les stopper mais pas moyen de leur arracher leur morceau de viande, ils grogneraient presque. Après tout l'humain est un animal non ?!

Elle n’hésite pas bien longtemps à me suivre dans mon aventure de dégustation de chair fraiche et franchement c’est sûrement la meilleure décision de sa vie. La viande est encore bien conservée et juteuse, je n’en avais pas goûté de semblables depuis de longues semaines et déjà je sens la force revenir dans mes muscles et chaque fibre de mon corps. Une langue inquisitrice passe sur mes lèvres, tant pour en chasser le sang que pour ne rien gâcher et, grand chevalier que je suis, je propose à Dylane de tenter à son tour l’aventure. Sa réponse, après quelques bouchées, me tire un sourire satisfait. « Ho putain mais c'est vachement bon » Ca elle peut le dire ! J’en viens me demander pourquoi pendant toutes ces années on a épuisé tant de temps et d’énergie à vouloir cuire la viande alors qu’elle peut parfaitement être consommée tel quel ! La vie aurait été bien plus facile avec cette information ci entre les mains, je peux vous le garantir.

« Putain mais vous foutez quoi là ? »

Le sang coule entre mes doigts alors que je suis encore loin d’être venu à bout de mon morceau de viande mais je devine dans le regard de l’inconnu qu’il ne me laissera pas faire une telle chose. C’est donc sans crier garde que j’attrape une poignée de ses cheveux sur le côté de son crâne pour mieux venir fracasser ce dernier contre la porte renforcée de l’abri sous terrain. Il n’a pas eu le temps de crier ni d’appeler qui que ce soit et si on se débrouille bien, on pourrait même le tuer pour s’assurer qu’il ne dise plus jamais et peut être pour … “Ca se mange ça aussi, tu crois ?” D’un coup de tête je désigne le corps de l’homme, simplement inconscient encore, allongé sur le sol. Après tout, c’est déjà la fin du monde.

Manger de la viande crue, ça ne lui serait pas venue à l'idée, elle qui à l'époque aimait tant les barbecues et les morceaux de lards grillés sans oublier les merguez. Et pourtant, elle se laisse tenter. C'est bon cette saloperie. Si bon qu'elle veut pas lâcher son morceau. Avec Auden, ils ressemblent à deux morfales. Ils feraient presque pitié à voir. Mais ils s'en foutent. Leur estomac se remplit. La viande sera pour eux, juste pour eux .. Seulement un mec arrive et ne le voit pas de cette façon. Il ne suffit au brun que d'un petit geste pour étaler le mec à terre. Voilà qu'il se demande si un humain ça se mange. Le regard de Dylane saute d'un à l'autre comme si elle cherchait la réponse. Elle se lèche les lèvres alors qu'un sourire quasi psychopathe prend place sur son visage. «  On va vite le savoir » Attrapant son couteau, elle s'approche du mec assommé. Le bras, non il n'y a pas assez de chair. La cuisse sera parfaite. Elle déchire le pantalon du gars qui bouge un peu. D'un coup vif, elle plante son couteau dans sa chair et en coupe un morceau. Il hurle le mec ce qui la soupirer. «  Fais le taire stp » Le morceau arraché, elle le regarde un moment et finit par le porter à ses lèvres. Son regard pétille. «  C'est encore meilleur » Dit-elle en lui tendant le morceau. C'est là qu'elle se dit que depuis tout ce temps Hannibal Lecter avait raison. Le cannibalisme, c'est pas si terrible après tout. Les animaux se bouffent entre eux de puis la nuit des temps donc pourquoi pas les humains. Et sans oublier Tokyo Ghoul. Peut-être qu'ils sont des goules eux aussi sans l'avoir jamais su ... «  T'imagines que la haut, on a une tonne de bouffe sur pattes en fait ? » Parlant des autres survivants.

T’étais supposé le tuer avant ! Je m’indigne alors que son couteau se plante à même la chair de l’inconnu et qu’elle la découpe comme s’il n’y avait finalement rien de plus normal en ce monde. Elle aurait dû le lui planter dans la trachée avant toute chose et le problème aurait été réglé - ou même dans le crâne au travers d’un oeil, j’imagine que ça fonctionne tout autant. « Fais le taire stp » Je souffle et lève les yeux au ciel en venant m’accroupir à sa hauteur pour briser la nuque de l’inconnu. Le bruit est sourd, la mort rapide. Il n’y a rien à ajouter, il n’y a pas d’effusion de sang supplémentaire et cette partie là de l’opération est propre. Contrairement au travail de Dylane. Puisqu’il n’était pas encore mort au moment où elle a attaqué la chair, le sang coule à flot et l’odeur est puissante. Nul doute que cela a déjà dû attirer tous les zombies des environs, grillant totalement notre couverture. Pourtant, malgré tout, ce n’est toujours pas ma priorité alors que je cherche à savoir si la chair est aussi bonne que celle de l’animal que je viens de déguster (boeuf, agneau, lapin, peu importe).

« C'est encore meilleur » Laisse moi goûter Je m’enquiers déjà, impatient. Il n’y a pas de raison pour qu’elle soit la seule à en profiter après tout.

« T'imagines que la haut, on a une tonne de bouffe sur pattes en fait ? » L’idée est aléchante, au moins autant que l’est la viande et je m’arrête en pleine dégustation pour la regarder droit dans les yeux. A vrai dire, l’idée est lumineuse. On n’aurait plus de problème de nourriture, on ne serait jamais en manque et si on se débrouille bien ; personne ne remarquerait la supercherie. “Tu sais comment le découper ? On doit faire vite pour découper la chair sinon d’autres vont arriver.” Ca doit être comme un cheval, après tout. Ou un boeuf. Un petit boeuf. J’y connais rien, moi, je suis peintre, pas Hannibal Lecter. “Et pour les autres … On verra en temps voulu, okay ?” On le découpe, et on en reparle.

«  Oui bon bah, j'étais pressée de goûter moi » Elle hausse les épaules et attend qu'Auden le fasse taire à jamais. Le crac est propre et net. Il n'a pas du souffrir enfin si juste un peu avant ... Tant pis. S'il s'était fait bouffer par les zombies, il aurait réellement souffert. C'est qu'ils ont de l'appétit ces bêtes là. La chair humaine, un délice vraiment. Le brun goûte à son tour et a l'air d'être de cet avis. Ce qui veut dire qu'au dessus d'eux se trouvent une belle réserve de nourriture. Elle lui en fait part d'ailleurs. Voilà qu'il lui demande comment découper cet homme. «  J'ai une tête à être bouchère sérieusement ? » Un soupir sort d'entre ses lèvres alors qu'elle regarde le corps de long en large. Non elle voit pas comment faire. «  Et puis on a pas de scie pour les os » Et merde, ils se sont foutus dans une sacrée panade les deux-là. Manquerait plus que quelqu'un d'autre vienne voir. Quoique ce serait un autre stock en soi. Son regard se porte sur la pièce et remarque une hâche. «  Tu crois que ça peut fonctionner ? » Des cris se font entendre à l'extérieur mais elle s'en fout la brune bien trop occupée à réfléchir comment découper et ensuite stocker ce nouveau genre de nourriture. « Rhooo ils savent pas se faire bouffer en silence la-haut, ça me déconcentre » grogne-t-elle tout en essuyant ses mains plein de sang que ce soit animal ou humain sur son jeans. C'est pas propre de se lécher les doigts que sa mère lui a toujours dit. Un peu de bonne manière tout de même. Ils vont surtout être les prochains à se faire bouffer. Serait-ce là une punition ultime pour avoir goûter un de leur congénère ?! Quoiqu'il en soit, s'ils doivent périr en ce jour, ce sera le ventre plein.

La chair croque sous la dents, les tissus sont difficiles à séparer et rapidement je ne distingue pas mon propre sang du sien alors que je ne cesse de me mordre langue et joues. Tout est nouveau, tout est bizarre, et pourtant rien ne me semble volé ni même immoral. Après tout, c’est simple : toutes les règles ont disparues lorsqu’il en a été de même du monde qu’on connaît. Personne ne l’a dit explicitement, bien sûr, mais entre nous on le savait pertinemment et personne n’a jamais cherché à négocier une telle règle tacite. On s’est simplement dit qu’on ne devait pas se tuer entre nous mais j’imagine qu’un seul manquement ne peut pas réellement être puni, hein ? Quand on en aura commis quarante autres, de toute façon, il n’y aura plus personne pour nous punir et la vie sera belle, le monde à nous. « J'ai une tête à être bouchère sérieusement ? » Peut être pas mais t’as un couteau entre les mains. L’argument me semble imparable. Après tout elle est la première à avoir découpé l’inconnu alors j’osais au moins espérer qu’elle savait à peu près ce qu’elle faisait et qu’elle ne découpait pas des lambeaux de peau au hasard dans le but d’en faire des abats-jour.

Elle marque un point avec sa putain de scie à os et moi je rage déjà que personne n’ait pensé à nous donner le nécessaire de cannibalisme, sérieusement. « Tu crois que ça peut fonctionner ? » Ca va tâcher. Reste ma seule remarque parce que oui, au fond, bien sûr que ça va marcher. Mais elle va devoir s’y reprendre à plusieurs reprises et ce sera sûrement un vrai carnage - sans doute pas autant que celui qui ocurre en haut, ceci dit, et la raison pour laquelle mon souffle s’interrompt un instant alors que je m’assure d’en cible la source : ouais, sans aucun doute, ils sont tous en train de se faire attaquer. “Coupe sa tête en premier, comme ça je peux refermer la porte de la chambre froide.” Il est au milieu, le con, et nous on doit s’enfermer pour devenir inatteignables et ainsi garder avec nous la nourriture le temps qu’ils repartent.

L'argument du couteau entre ses mains est valable en soi. Bien que quand, elle l'a sorti et coupé dans la cuisse, elle n'a pas réfléchit voulant juste goûter sur le moment, rien de plus. Donc non, elle ne sait pas comment découper cet homme. Et bien qu'elle ait regardé Top Chef à l'époque, cela ne l'aide en aucun cas. Dommage, l'émission était chouette. Et maintenant, il en étaient là à chercher un moyen de découper ce corps inerte. Seulement, c'est la pagaille la-haut et ils doivent se dépêcher avant que la horde arrive jusqu'à eux. L'odeur du sang les attirant sûrement. La brune trouve une hache et se demande si ça peut fonctionner. De toute façon, ils n'ont rien d'autres sous la main. Seul argument d'Auden est que ça tâche. Sérieusement ils sont plus à ça prêt. Il veut viser la tête, il est marrant lui. A l'époque de Games of Throne, c'était presque un rituel mais, elle, elle a jamais fait ça ! Elle se tourne et tente un coup mais elle n'y pas mis assez de force donc ça a à peine fait une petite entaille. Et puis faut dire que ladite hache est bien rouillée et du coup beaucoup moins tranchante. Dylane met trop de temps, les bruits se rapprochent de plus en plus. Faut qu'ils puissent se barricader au plus vite. Alors qu'elle allait prendre son élan, elle se stoppe. « Auden derrière toi » Un zombie ou plutôt une dizaine de zombies sont derrière lui prêt à le bouffer tout cru. Ce ne serait en soi qu'un juste retour des choses. La brune aimerait l'aider mais le corps de ce mec bloque le passage ! Bordel, ils vont pas crever comme ça quand même. Tout ça pour avoir été trop gourmand. Un des sept pêchés capitaux va leur être fatal ... Triste fin pour ces deux là.

La dernière chose que je sens, c’est une vive douleur dans l’épaule. J’avais pour habitude de me plaindre des piqûres de moustiques mais là, croyez moi, la sensation est bien différente et ce à mon plus grand désespoir. La douleur est lancinante, persistante, elle s’étend aux extrémités de mon corps et ne semble pas vouloir se dérober de mon corps. Je voudrais hurler mais mon corps m’en empêche, tout reste coincé dans le fond de ma gorge alors que mes yeux figés se posent sur Dylane qui a tenté de m’avertir ; trop tard. Elle tient encore la hache entre les mains et j’en viens à espérer qu’elle trouve le moyen de m’achever avant que ce ne soit le zombie qui le fasse.

Je n’ai pas besoin de le voir de mes propres yeux pour savoir que l’attaque vient de l’un d’eux et que c’est donc finalement ce qu’on ressent, quelques secondes à peine avant de mourir. Je sais qu’ils vont vouloir me dévorer, je sais que les morsures vont se multiplier et je sais aussi que si je ne finis pas en tant que banquet vivant alors je les rejoindrai sur la table des convives. A vrai dire, je ne sais même plus quelle mort je préfère alors que la douleur n’existe finalement plus au bout de quelques secondes. Je butte contre le corps de l’inconnu qu’on vient ironiquement de tuer et dévorer, sans doute que c’est ici le moyen qu’a trouvé le destin pour se venger de nos mauvaises actions et de nos mœurs tout aussi légères. “Tue moi.” Est ma dernière demande, celle que je lui fais en la regardant de mes pupilles dilatées, suppliantes, agonisantes. De mes bras je tente de retenir les autres zombies de s’infiltrer dans l’abri, le temps pour elle de refermer la porte et d’enfin peut être avoir une chance de s’en sortir. Pour moi il est déjà trop tard.

Non ! Il a réagit trop tard. Elle s'en veut Dylane, elle aurait du voir venir le danger avant. La première morsure a lieu sur son épaule. Elle panique et pourtant elle a cet hache entre les mains mais si elle tente quelque chose, elle risque de le blesser lui et non une de ces saloperies ambulantes. Son tour viendra, elle le sait ... Ils sont punis pour ce qu'ils ont fait. Manger de la chaire humaine. Quelle connerie ! S'ils s'étaient contentés de la viande crue, ils n'en seraient pas là. Est cer que c'est la folie qui leur a fait ça ? Possible. Mais comment ne pas devenir dingue dans ce monde de fou. Il y a qu'à voir Neegan et sa batte de baseball. Car oui ce qu'ils vivent là, c'est vraiement The Walkind dead dans tout les sens du terme. Les gens se font bouffer, s'entre tuent, mangent les autres ... A croire qu'ils ont reproduit la série à la lettre. Le regard suppliant Auden lui demander de l'achever. Prenant son courage à deux mains, elle attrape le fusil à pompe. «  Je te rejoins » Dit-elle avant de tirer un coup sec dans sa crâne. Rapide et efficace. Les zombies s'approchent d'elle mais elle ne leur laissera pas le temps d'approcher. L'arme pointée sur sa tempe, elle prend une grande inspiration et tire ... Son corps s'échoue sur le sol à côté de celui d'Auden. Roméo et Juliette peuvent aller se rhabiller à côté ! Oui bon ils s'aimaient pas mais vous avez compris le truc quoi. Comment ça faut pas comparer Shakespeare à ça ?! Bon peut-être bien ... Mais être ou ne pas être restera toujours la question. Eux, leur choix est fait ... Bien qu'ils vont peut-être se retrouver dans la dimension fantôme. Rien n'est impossible.