| | | (#)Sam 8 Aoû 2020 - 23:31 | |
| maze & anwar better daysI need some place simple where we could live, and something only you can give, and that's faith and trust and peace while we're alive. And the one poor child who saved this world, and there's ten million more who probably could if we all just stopped and said a prayer for them. ☆☆☆ Il y avait toujours une certaine légèreté dans sa démarche, cette éternelle impression que Tarek flottait à la surface du sol plutôt que de le fouler réellement, et le port de tête élégant que contrebalançait cet air d’être toujours pressé, toujours entre deux portes, toujours attendu ici ou là. On l’avait à peine vu passer lorsqu’il s’était engouffré dans le hall de l’immeuble de Beachcrest Road où il avait vécu un temps, il filait tel un courant d’air, et si sa clef n’avait pas accroché dans la serrure de la porte – satané double – on l’aurait à peine entendu pénétrer dans l’appartement. Ni pleurs ni babillages ne l’avaient accueilli à son arrivée, aussi le jeune homme en avait-il conclu que sa toute petite sœur n’était pas là … Le bruit d’eau émanant de la salle de bain en revanche laissait à penser que son père était sous la douche. « Oh mon pauvre vieux, papa t’a oublié. » Depuis sa cage dans un coin du salon, Ibis avait fait remarquer sa présence en faisant claquer son bec contre le métal, et ayant obtenu gain de cause il s’était exclamé « Ectoplasme ! Ectoplasme ! » avec ce qui ressemblait à de l’enthousiasme. Par précaution, d’autant plus depuis la naissance d’Alma, l’oiseau n’était laissé hors de sa cage que dès lors qu’Anwar était présent pour garder un œil sur lui. Mais puisque Tarek était habitué à l’animal il l’avait sorti la seconde suivante, le bout des doigts venant caresser le crâne du volatile avec un brin de tendresse « Attends, on va te trouver un truc à grignoter. » Faisant comme chez lui – et comme son père le lui avait répété à peu près un demi-million de fois son fils était serait ici chez lui – le jeune homme avait fureté dans les placards à la recherche des fruits secs que son père gardait toujours sous le coude en guise de friandises pour le perroquet, et après avoir déployé ses ailes comme pour les étirer ce dernier avait volé jusqu’au plan de travail de la cuisine, jaugeant son second maître avec impatience et curiosité. ***La pluie glissait contre le pare-brise de la voiture, et la radio crachotait une soupe musicale se révélant être la moins pire de tout ce qui était remonté aux oreilles d’Anwar lorsqu’il avait parcouru les stations de radio au dernier feu rouge. Sur la banquette arrière, Alma gazouillait et semblait avoir développé une fascination certaine pour ses propres orteils, qu’elle faisait bouger en haussant les sourcils en rythme au gré de sa surprise. Mais l’humeur des nourrissons changeant plus vite que le vent, elle ponctuait parfois le tout de couinements désespérés, ceux indiquant que si elle n’obtenait pas un biberon, une couche propre ou un peu plus d’attention dans les minutes à venir, il faudrait bientôt compter sur une crise de larmes. « Oui mon cœur moi aussi j’ai faim, on est bientôt arrivés. » Parce qu’Alma s’était réveillée de sa sieste peu avant qu’Anwar ne passe la récupérer, Lene n’avait pas eu le temps de lui donner un biberon et tous ne s’étaient pas attardés – la jeune femme avait repris le chemin de la caserne de pompiers depuis peu et arriver en retard pour un début de shift n’était pas une option. « Qu’est-ce qu’on va manger ce soir ? » avait repris le brun, quand bien même la question ne se posait que pour Maze et lui, les repas d’Alma se résumant encore à de sempiternels biberons. « Tu sais ce dont rêve papa, là tout de suite ? Un épi de maïs grillé. Bien doré sur le dessus, croustillant mais pas trop, avec un filet d’huile et un peu de paprika. Ta mère essayera de te convaincre que c’est mauvais, c’est un légume duh, mais elle ne sait pas ce qu’elle rate, c’est autre chose que le poulet grillé crois-moi. Yaya nous en mettait toujours de côté pour quand on allait camper ta tante Lili et moi, à faire griller au-dessus du feu de camp … c’est un peu comme une madeleine de Proust, tu vois ? » Non, elle ne voyait pas … d’ailleurs, elle s’était endormie. « Je vois. Merci de ton attention. Faites des enfants, qu’ils disent. » Mais le feu repassait au vert, et Bayside n’était plus très loin. ***Ibis nettoyait ses plumes près de la fenêtre – fermée – de la cuisine, et Tarek était retourné attraper son sac abandonné près de l’entrée. Même en tentant de réserver à l’avance, obtenir un studio dans les locaux du QBA était un enfer, et plutôt que de se battre le jeune homme préférait profiter du privilège que lui octroyait le duplex de son paternel, dont l’étage du dessus avait été réaménagé justement à cet effet. La salle de bain toujours occupée bien que l'eau ait cessé de couler, il avait entrepris de se changer dans le salon, retirant ses chaussures, son tee-shirt, et s’apprêtant à déboutonner son jean lorsque le souvenir d’une paire de demi-pointes oubliées dans son ancienne chambre l’interrompit et le persuada de se lever pour aller les récupérer – au risque de les oublier à nouveau. Ce qui avait un temps été sa chambre n’était aujourd’hui plus qu’un méli-mélo d’affaires, entre celles d'Alma que son père n’avait pas encore déballées, celles que lui-même avait laissé ici faute de place dans son petit studio de Toowong, et même celles de la colocataire qu’il n’avait pas encore eu l’occasion de rencontrer. Du moins jusqu’à ce que la porte de la chambre ne s’ouvre à la volée et que la concernée ne fasse irruption, encore enroulée dans une serviette de bain et les cheveux humides, et que l’un et l’autre ne se regardent en chien de faïence quelques secondes avant que Tarek ne bondisse avec maladresse « Ohlala pardon pardooon, je savais pas qu’il y avait quelqu’un d’autre je pensais que c’était papa sous la douche ! » Tournant sur lui-même, ne sachant plus où regarder, il avait fini par tourner le dos à Maze en oubliant presque que lui-même était à moitié nu et que la situation était doublement cocasse. « Je suis Tarek, au fait. Je suis pas un intrus, hein, j’ai les clefs. » À défaut d’avoir l’air malin.
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| | | ÂGE : 35 ans (24.05.89) SURNOM : CeCe, plus ususel que Cecilia - Javotte lui sied plutôt bien STATUT : Célibataire. It's not about the money, money, money...mais si en fait. MÉTIER : Serveuse au rabais au DBD LOGEMENT : #406 montague road - west end. Glow up : le nouvel appart. Glow down : Finnley en colocataire. POSTS : 1155 POINTS : 100 TW IN RP : age gap, chantage ORIENTATION : J'aime tout le monde. RPs EN COURS : Danaë - Chris - Raelyn #2 - Finnley #3
RPs TERMINÉS : Celyn #1 - Diego #1 - Heath #1 - Javotte&Anastasie #1 - Finn #1 - Millie #1 - Heath #2 - Finn #2 - Raelyn - Millie #2 - Kieran - Mateo - Diego #2 - Sergio
UA :
Ninaze - Greta
AVATAR : Brianne Howey CRÉDITS : wild heart (avatar), endlesslove (sign) goatsandgangsters (gifs) DC : Natalia Jarecki INSCRIT LE : 07/04/2020 | (#)Mer 12 Aoû 2020 - 23:28 | |
| Une énième journée à tourner en rond à se demander ce qu’elle pourrait bien faire pour se remettre sur pieds professionnellement parlant. Réussir à se ressaisir sur le plan personnel serait une bonne chose également mais pour l’instant Maze était surtout préoccupée par le fait qu’elle n’avait pas de revenus et que, bien que la proposition soit venue de lui, elle occupait actuellement l’appartement d’Anwar à titre gracieux. Elle ne pouvait que lui être infiniment reconnaissante pour tout ce qu’il avait fait pour elle et pour tout ce qu’il continuait de faire au quotidien. Elle ne savait pas exactement où elle en serait aujourd’hui s’il n’avait pas été là pour elle. Et la moindre des choses étaient de lui montrer qu’elle ne se contentait pas de rester la loque qu’elle avait été des mois durant, mais qu’elle essayait bel et bien de se ressaisir pour se reconstruire. L’idée de reprendre son ancien boulot n’était toujours pas envisageable pour la britannique. Se reconvertir ? Elle n’en savait trop rien. Elle n’était pas certaine d’être capable de faire quoique ce soit d’autre que de l’organisation événementielle. Elle n’avait jamais fait que cela dans sa vie et tenter de se diriger vers une autre voie lui semblait être inconcevable et impossible. Son état d’esprit actuel aux tendances défaitiste et sombre ne l’aidait évidemment pas. En désespoir de cause, elle avait parcouru les petites annonces en espérant trouver un job provisoire qui lui permettrait d’avoir un salaire à défaut d’avoir un métier qui lui convenait et auquel elle convenait également. Rien de bien probant. Elle ne s’imaginait pas dans un rôle de caissière ou de serveuse. Son mauvais caractère et le sourire qui lui faisait cruellement défaut ces derniers temps aurait raison d’elle. Soupirant, exaspérée, désabusée, elle s’était finalement dirigée vers la salle de bain en espérant qu’une douche chaude lui changerait les idées. La tête basculée en arrière, les yeux fermés, laissant l’eau couler paresseusement sur son visage, elle avait froncé les sourcils au moment où un bruit parvint à ses oreilles. Anwar était déjà de retour ? Elle avait redressé la tête et ouvert les yeux, comme si cela lui permettait d’une quelconque manière de mieux discerner les bruits alentours. « Anwar ? » Compliqué de se faire entendre avec l’eau qui coulait encore abondamment. Et puis, même si elle avait effectivement entendu quelque chose, qui d’autre cela aurait pu-t-il être ? Son généreux tenancier était sûrement rentré avec Alma et vivait sa vie dans l’appartement qui était après tout le sien. Haussant les épaules, Maze finit de se rincer les cheveux et coupa l’eau avant de sortir de la douche. Enroulée dans une serviette de bain, elle sortit de la salle de bain pour se diriger vers la chambre qu’elle occupait. Elle entendit à nouveau des bruits lui signalant définitivement la présence de quelqu’un dans l’appartement. Elle allait se dépêcher de s’habiller pour saluer Anwar et Alma. Elle n’aurait jamais mis sa main à couper là-dessus, mais elle avait découvert que le simple fait d’observer un nouveau né avait le don de l’apaiser. Le fait qu’Alma soit aussi mignonne jouait probablement beaucoup aussi. Pas sûr qu’un bébé moche et bruyant en permanence ne produise le même effet. La porte de la chambre passée, Maze se rendit compte qu’elle avait laissé les habits qu’elle comptait mettre dans la salle de bain. Déprimée et sans emploi, peut-être, mais toujours aussi tête en l’air que par le passé. Certaines habitudes avaient la vie dure. La brune fit donc un nouvel aller-retour en direction de la salle de bain, non sans soupirer pour le principe, attrapa ses vêtements et ressortit de la salle de bain pour se retrouver soudainement avec une personne qui n’était définitivement pas Anwar, et qui par dessus le marché semblait avoir perdu son T-shirt. A moins que celui-ci ne soit enfin parvenu à perdre les quelques années et les pattes d’oie qui permettait à Maze de se moquer si souvent de lui. Pattes d’oie qu’elle trouvait néanmoins charmantes, mais c’était un fait qu’elle s’était bien gardée de lui partager. Des secondes qui lui parurent interminables s’écoulèrent avant que l’un d’eux ne réagisse. « Ohlala pardon pardooon, je savais pas qu’il y avait quelqu’un d’autre je pensais que c’était papa sous la douche ! » Au moment où le jeune homme effectua un demi-tour sur lui-même, les vêtements de Maze lui échappèrent des mains, ce qui lui permit de resserrer un peu plus sa prise autour de sa serviette de bain. Papa ? Oui, elle aurait pu s’en douter. La ressemblance était tout de même assez frappante et c’était peut-être ça qui lui avait permis, inconsciemment, de ne pas réagir telle une furie et de, au choix : 1. Partir en courant. 2. Se jeter sur l’inconnu pour tenter de l’immobiliser, ce qui aurait sûrement été peine perdue mais restait néanmoins une hypothèse possible dans le cerveau torturé de la britannique. « Je suis Tarek, au fait. Je suis pas un intrus, hein, j’ai les clefs. » A nouveau de longues secondes de silence. Puis, finalement, Maze finit par exploser de rire. La situation était beaucoup trop improbable et elle semblait enfin avoir réalisé tout ce qui était en train de se passer. Anwar ne devait pas être rentré et elle avait fait connaissance avec son fils de la plus improbable des manières. Peut-être feraient-ils d’ailleurs mieux tous deux de garder cette histoire de leur rencontre pour eux. Elle n’était pas certaine que l’inspecteur trouverait la situation aussi hilarante qu’elle. « Heu…enchantée Tarek. Je suis Maze. La parfaite inconnue qui occupe….ta chambre du coup j’imagine ? » Elle ne savait pas exactement réagir face à tout cela. Attraper ses vêtements et s’éclipser de manière impolie pour aller s’habiller ? Continuer cette discussion originale en faisant abstraction du fait qu’elle était enroulée dans une serviette de bain et qu’il manquait un T-shirt à Tarek ? Alors que son cerveau examinait les différentes options qui s’offraient à eux, un nouvel élément vint chambouler encore un peu plus toute cette histoire. Ibis venait de faire irruption dans le couloir de manière vive en frôlant les cheveux de la britannique pour une entrée doublement réussie. Un cri de surprise lui échappa alors qu’elle se baissait légèrement, toujours fermement accrochée à sa serviette de bain, comme si sa vie en dépendait. « Ibis ?! » Sa surprise était réelle. Elle n’avait pas pour habitude de le faire sortir de sa cage quand elle était seule et ne s’attendait absolument pas à le voir débarquer de cette manière là. La brune et le volatile ne s’entendaient pas si mal mais Maze n’avait toutefois pas suffisamment confiance en lui, ni en elle d’ailleurs, pour s’autoriser à le laisser voler en liberté et en toute impunité dans l’appartement. « Rassure-moi, c’est toi qui l’as laissé sortir de sa cage ? » Sa question s’adressait évidemment à Tarek, mais son regard était toujours nerveusement braqué sur le volatile. Elle espérait sincèrement que la réponse à cette question serait positive, sous peine de se barricader dans la chambre les prochains jours si elle venait à réaliser que l’animal était capable de sortir seul de sa cage. Hey homecoming queen look damn good in the dress zipping up the mess, dancing with your best foot forward. Did you want the crown or does it weigh you down ? Nobody's feeling sorry for you. |
| | | | (#)Sam 17 Oct 2020 - 20:44 | |
| Peut-être n’y avait-il pas vécu suffisamment longtemps pour s’acclimater, pour se défaire des réflexes d’une vie passée presque intégralement dans les rues de Toowong et ses environs … Reste que Bayside ne provoquait pas chez Tarek ce sentiment d’habitude et de familiarité que son père avait probablement fini par y développer – et puis, l’immeuble n’était pas trop éloigné de la Marina, où Anwar passait déjà une grande partie de son temps-libre dès que la saison le permettait. Pour autant le jeune danseur était toujours enjoué lorsqu’il rendait visite à son père, et quand bien même il avait ce jour-là fait le trajet depuis Toowong pour utiliser le studio à l’étage il n’excluait pas totalement l’idée de s’attarder un peu ensuite. D’autant plus qu’hormis son père apparemment sous la douche, l’appartement semblait être vide de tout autre occupant … Le jeune homme en était d’ailleurs vaguement déçu, malgré qu’il ait encore un peu de mal à réaliser le lien de sang qui le reliait à Alma, il était déjà très attaché au bébé. Et bien qu’il soit parfaitement au courant du fait que son père avait provisoirement laissé l’une de ses amies élire domicile à l’appartement, l’idée qu’elle puisse être l’actuelle occupante de la salle de bain ne lui avait pas effleuré l’esprit un instant. Difficile donc de dire qui de Maze ou de lui avait été le plus surpris par le fait de tomber nez-à-nez avec l’autre dans l’ancienne chambre du danseur, et si le premier réflexe de ce dernier avait été de faire volte-face pour tourner le dos et de rougir jusqu’aux oreilles en s’excusant de son intrusion, la jeune femme était de son côté partie dans un grand éclat de rire sous lequel transparaissait un léger voile de nervosité. Fort heureusement pour lui, son père avait eu la présence d’esprit de lui parler de Maze en amont et il n’avait donc pas mis longtemps à relier les points entre eux … Encore que dans le cas contraire il aurait probablement pris la brune pour un plan cul de son paternel plutôt que pour une cambrioleuse – les cambrioleurs prenaient rarement des douches sur le lieu de leur délit. « Heu … enchantée Tarek. Je suis Maze. La parfaite inconnue qui occupe … ta chambre du coup j’imagine ? » Se raclant la gorge en fouillant dans le tiroir de sa commode pour en extirper la paire de demi-pointes qu’il était initialement venu récupérer, Tarek s’était fendu d’un « Hmhm. » maladroit, et ne jetant qu’une œillade gênée vers la silhouette à demi-dénudée de l’occupante de la chambre en croisant lui-même les bras pour tenter de compenser l’absence de son tee-shirt. « J’veux dire oui. Enfin non, mais je … J’étais juste venu récupérer ça. » avait-il finalement ajouté en désignant les chaussons dans sa main. « Mais c’est ta chambre, hein, y’a pas de souci, crois pas que je … » Qu’il était en train de marquer son territoire, c’était plus ou moins ce qu’il avait prévu d’ajouter avant qu’un croassement dans le couloir et un bruissement d’ailes ne l’interrompe ; Ibis venait de faire une entrée remarquée dans la pièce, frôlant au passage le crâne de Maze avant de venir se poser sur le sol. « Ibis ?! » Se dandinant sur le parquet sans se donner l’air de débarquer tel un cheveu sur la soupe, l’oiseau avait entrepris de se nettoyer les ailes en ignorant l’assemblée, laissant le champ libre à la jeune femme pour questionner « Rassure-moi, c’est toi qui l’as laissé sortir de sa cage ? » d’un ton incertain. Le moment n’était peut-être pas des mieux choisi, mais l’occasion était bien trop belle pour passer à côté et offrant son meilleur regard surpris Tarek s’était exclamée « Bah, non … puis c’est pas comme s’il avait besoin de quelqu’un pour sortir de sa cage. » en haussant les épaules comme si cela tombait sous le sens. « Mais t’inquiètes, si Papa n’a pas oublié de le nourrir ce matin ça devrait aller, il n’attaque que quand il a l’estomac vide … » Prenant un air grave, il avait laissé sa phrase en suspens quelques secondes puis finalement éclaté de rire à son tour, sa propre blague suffisant à le détendre. « Ça va, je plaisante … tu devrais voir ta tête. C’est moi qui lui ai ouvert. » La conversation aurait pu se poursuivre encore quelques instants, peut-être même Ibis s’y serait-il mêlé d’une manière ou d’une autre, mais un nouveau cliquetis dans la serrure de la porte d’entrée, le gazouillement d’un bébé et le « Tarek ? » lancé à la volée sans doute à la seconde où Anwar avait remarqué le sac de sport de son fils près du canapé les avaient interrompus. « Moulinsart ! Moulinsart ! » Premier à réagir, le perroquet s’était envolé à nouveau pour s’engouffrer dans le couloir, planant jusqu’au plan de travail de la cuisine en même temps que le propriétaire des lieux faisait quelques pas dans l’appartement et posait son regard sur Maze, et à l’instant même où Tarek passait une tête dans l’encablure de la porte de la chambre pour notifier sa présence. Maze à demi-nue au milieu du couloir, son fils pas beaucoup plus habillé qu’elle, et bébé dans les bras Anwar qui arquait un sourcil en fixant cette situation pour le moins cocasse ... et pour laquelle il comptait bien obtenir un semblant d’explication. « Je dérange, peut-être ? »
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AVATAR : Brianne Howey CRÉDITS : wild heart (avatar), endlesslove (sign) goatsandgangsters (gifs) DC : Natalia Jarecki INSCRIT LE : 07/04/2020 | (#)Lun 9 Nov 2020 - 18:47 | |
| Toute cette situation était parfaitement grotesque et le pire dans l’histoire était que le cerveau de Maze ne s’était toujours pas décidé sur l’attitude à adopter. Courir vers la salle de bain pour s’habiller aurait par exemple pu être une idée des plus saines, une idée à considérer et à appliquer rapidement. Mais la brune semblait irrémédiablement bloquée sur l’absurdité de la scène, déterminée à ne pas bouger d’un pouce, craignant au fond d’elle-même que le moindre geste qu’elle puisse esquisser lui fasse lâcher sa serviette de bain. Le drame complet. Entre deux rires gênés de part et d’autre, Tarek trouva nécessaire de justifier sa présence dans cette chambre qui était avant tout la sienne. Maze ne put retenir un sourire amusé, prête à répliquer que la personne qui s’incrustait honteusement ici, c’était elle. « Mais c’est ta chambre, hein, y’a pas de souci, crois pas que je … » Évidemment que le volatil se devait de faire une entrée spectaculaire et remarquée. Comment aurait-il pu en être autrement. Elle se demandait parfois si Ibis ne prenait pas secrètement un malin plaisir à l’effrayer d’une manière ou d’une autre. En arrivant chez Anwar, elle avait eu la mauvaise idée de ne le considérer que comme un vulgaire oiseau qu’il ne fallait pas oublier de nourrir de temps en temps. Il ne lui avait pas fallu beaucoup de temps pour réaliser que ledit oiseau était une des créatures les plus maléfiques qu’il lui avait été donné de rencontrer. Maze ne le détestait pas…mais elle ne lui faisait définitivement pas confiance. Elle se surprenait parfois à lui faire part à voix haute des suspicions qu’elle avait envers lui, ce qui l’avait conduit à se demander à plusieurs reprises si elle ne ferait pas mieux de consulter un psy. Et voilà que le perroquet semblait une fois de plus confirmer ses soupçons en débarquant avec la ferme intention de planter ses griffes acérées dans son crâne (oui, elle en faisait parfois des tonnes). Comment était-il sorti de sa cage exactement ? Possédait-il des dons qu’elle ignorait encore ? « Bah, non … puis c’est pas comme s’il avait besoin de quelqu’un pour sortir de sa cage. » Son regard n’était pas apeuré mais l’expression qui venait de se dessiner sur son visage n’était résolument pas rassurée non plus. « Mais t’inquiètes, si Papa n’a pas oublié de le nourrir ce matin ça devrait aller, il n’attaque que quand il a l’estomac vide … » Elle observait l’oiseau d’un œil suspicieux, prête à lui bondir dessus pour le réduire en mini poulet rôti, et sur le qui-vive pour l’éviter au moindre battement d’aile. La britannique finit par lever un regard honnêtement surpris vers Tarek en l’entendant éclater de rire. « Ça va, je plaisante … tu devrais voir ta tête. C’est moi qui lui ai ouvert. » Elle était déjà prête à rétorquer pour sa défense que tout ce qu’il venait de dire était parfaitement crédible quand on connaissait un minimum Ibis, mais elle opta finalement pour un sobre mais véridique : « T’es bien le fils de ton père Tarek. » Anwar se serait probablement pris une remarque bien plus cinglante en retour mais étant donné qu’ils se rencontraient pour la première fois, elle avait choisi de l’épargner pour l’instant. Il serait toujours temps de songer à une future vengeance plus tard. « Tarek ? » Le cerveau de Maze se mit à carburer une nouvelle fois en entendant la voix d’Anwar, laissant petit à petit place à la panique, réagissant bien moins vite qu’Ibis qui s’était déjà envolé vers son maître. « Je dérange, peut-être ? » Trop tard pour se cacher. L’espace d’une demi-seconde, Maze fut tentée de répondre à cette question par une blague vaseuse. Puis elle se rappela qu’il y avait tout de même des limites à ne pas dépasser et que s’attaquer au fils d’Anwar en était certainement une si elle ne voulait pas se retrouver illico presto au poste pour détournement de…non-mineur. Anwar trouverait certainement un quelconque autre prétexte pour la coffrer. Pour toute réaction, elle pointa son index en direction de l’inspecteur, lui demandant ainsi de patienter quelques secondes alors qu’elle se dirigeait vers la salle de bain, ses vêtements dans une main, l’autre toujours fermement accrochée à sa serviette de bain comme si sa vie en dépendait. Elle claqua la porte derrière elle et ne mit pas longtemps à ressortir, habillée cette fois-ci. « Alors…c’est pas ce que tu crois. » Elle ne savait même pas comment expliquer la situation. « Sauf si tu crois qu’Ibis est un perroquet sanguinaire et sans pitié, et que ton fils a un humour aussi douteux que le tien. Alors oui dans ce cas-là d’accord, c’est exactement ce que tu crois. » Elle plaisantait mais son visage restait encore assez sérieux alors qu’elle cherchait toujours désespérément une manière d’expliquer la scène dont il venait d’être témoin. « Tarek et moi on a fait connaissance. » Elle n’arrangeait pas son cas avec ce genre d’explications extrêmement vagues. Sa bouche s’ouvrit, comme si elle s’apprêtait à expliquer la suite de l’histoire, mais aucun son n’en sortit. Elle finit par secouer la tête, dépitée, sa main s’élevant dans les airs comme pour tenter une dernière tentative d’explication mais elle vint finalement rejoindre son front. Un pincement de lèvres défaitiste et un haussement d’épaules vaincu annoncèrent son abandon : encore surprise de l’apparition soudaine de Tarek, puis d’Anwar, elle n’arrivait définitivement pas à mettre des mots censés sur ce qui venait de se passer. Hey homecoming queen look damn good in the dress zipping up the mess, dancing with your best foot forward. Did you want the crown or does it weigh you down ? Nobody's feeling sorry for you. |
| | | | (#)Sam 5 Déc 2020 - 8:13 | |
| La légende familiale voulait qu'Ibis soit très probablement plus proche de l’âge d'Anwar que de celui de Tarek. Récupéré d’un voisin parti en maison de retraite par l’oncle et la tante du policier, l’espiègle et caractériel volatile s’était rapidement montré plus enthousiaste au contact d'Anwar que de celui de n’importe quel autre occupant de la maison, à tel point qu’une fois établie la certitude qu’il ne représentait pas un danger pour le bébé qu’était Tarek à l’époque c’est bien chez eux que l’animal avait trouvé son nouveau foyer. Riley avait bien fait état de sa désapprobation, mais le peu de temps qu’elle passait dans leur appartement durant ses permissions avaient eu vite fait de reléguer son opinion au rang de broutille aux yeux d’Anwar … et au bout du compte, peut-être y’avait-il là l’explication au fait que le volatile n’avait jamais eu l’air d’apprécier la blonde en retour, plus grincheux avec elle qu’avec n’importe qui d’autre. Quant à savoir l’âge véritable du perroquet, cela restait un mystère, et les vétérinaires n’avaient jamais pu faire mieux que de donner une estimation plus ou moins précise et plus ou moins inspirée à ce sujet. La seule chose dont ils soient certains était que Tarek le côtoyait depuis sa naissance, le savait inoffensif, mais s’amusait bien trop de l’idée qu’il puisse effrayer ceux qui n’y étaient pas habitués pour ne pas en profiter. Lorsque la colocataire de son père lui avait fait remarquer « T’es bien le fils de ton père Tarek. » il avait donc répondu par une pirouette gracieuse et un sourire espiègle, et puisqu’ils parlaient du loup Anwar avait justement fait irruption dans l’appartement la seconde suivante, bébé dans les bras et expression circonspecte sur le visage en découvrant les deux jeunes gens en tenue (plus que) légère au milieu du couloir. « Alors … » Interrompant tant la question du père que la tentative de réponse du fils d’un index pointé à la volée, la britannique avait fait volte-face sans un mot de plus et disparu dans la salle de bain ses vêtements à la main - ceux-là même qu’elle aurait enfilé bien avant si Tarek, si Ibis, si le ridicule de la situation. « Non mais, je venais juste récupérer ça… » À nouveau il brandissait la paire de demi-pointes déjà utilisée comme justification un peu plus tôt, et croisait les bras comme pour compenser le tee-shirt qu’il ne portait pas. « Je pensais que t’étais sous la douche, et puis j’ai pas … breeeef, je vais monter ? » L'affirmation avait le goût d’une question, et tâchant de se faire plus léger encore qu’à son habitude le jeune homme avait rebroussé chemin jusqu’au salon et enfilé à la va-vite le bout de tissu qui lui manquait jusque-là. « Alors … c’est pas ce que tu crois. » Faisant à son tour irruption dans une tenue décente, Maze avait pris le relais tandis qu'Anwar, bien trop heureux de les voir pédaler dans la semoule, se contentait d’un silence que seuls troublaient les babillements impatients d'Alma – elle n’avait que faire de ces histoires d’adultes et prévoyait de se mettre à pleurer si l’on ne lui apportait pas son royal biberon d’ici peu. « Sauf si tu crois qu’Ibis est un perroquet sanguinaire et sans pitié, et que ton fils a un humour aussi douteux que le tien. Alors oui dans ce cas-là d’accord, c’est exactement ce que tu crois. » Affichant une grimace offusquée, Tarek s’était exclamé « Quoi douteux ? » en plissant les yeux devant une telle trahison. « Tarek et moi on a fait connaissance. » Oh, de mieux en mieux, et voilà maintenant le brun qui la fusillait – faussement – du regard l’air de demander si elle en avait d’autres, des punchlines aussi mal choisies. « Vous ne tiendriez pas deux minutes dans une salle d’interrogatoire, c’est à la fois mignon et un peu triste. » Tandis que d'impassible le visage d'Anwar se muait en un sourire narquois, celui de son fils se changeait en un rictus boudeur, et en même temps un peu incertain … était-ce un compliment ? Ou pas du tout ? Avant qu’il n'ait pu trancher son père avait finalement levé les yeux au ciel et ponctué le tout d’un soupir appuyé « Bien, du coup je suppose que je n’ai plus besoin de faire les présentations ? » Pure rhétorique, et déjà Alma couinait pour manifester son impatience. « Oui, oui, deux minutes, ventre sur pattes. » Espérant probablement s’en tirer à bon compte, Tarek avait sauté sur ses deux pieds et claironné « Bon, je monte ! » avant que son père ne l’intercepte à nouveau. « Hey, hey, hey … t’oublie pas quelque chose ? » Faisant mine de réfléchir, il avait feint l’illumination la seconde suivante et traversé la pièce en quelques enjambées pour déposer un énorme baiser sur les deux joues de sa petite sœur … et repartir en papillonnant des yeux sans offrir le même privilège à son père. « Finalement Maze a raison, t’as un humour douteux. » Se tournant vers cette dernière il avait tout de même cru bon de préciser « Il tient carrément ça de sa mère. » et lancé à la cantonade en entendant déjà les pas de Tarek dans l’escalier menant au studio de l’étage supérieur « Je te sors une assiette pour dîner ? » - « Nonmercij’aipasleteeeeemps ! » Faites des enfants. Et définitivement lassée d’attendre son dîner, voilà qu’Alma s’était mise à pleurer pour obtenir enfin l’attention qu’elle estimait mériter. Nice. « Tu peux me la prendre le temps que je prépare son biberon ? » Tendant déjà le bébé à Maze, il avait ajouté d’un ton narquois « A moins que tu ne préfères que je lâche mon perroquet sanguinaire et sans pitié à tes trousses ? » et pour lui donner raison le perroquet avait bruyamment secoué ses ailes depuis le coin de plan de travail où il était allé s’installer.
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| | | ÂGE : 35 ans (24.05.89) SURNOM : CeCe, plus ususel que Cecilia - Javotte lui sied plutôt bien STATUT : Célibataire. It's not about the money, money, money...mais si en fait. MÉTIER : Serveuse au rabais au DBD LOGEMENT : #406 montague road - west end. Glow up : le nouvel appart. Glow down : Finnley en colocataire. POSTS : 1155 POINTS : 100 TW IN RP : age gap, chantage ORIENTATION : J'aime tout le monde. RPs EN COURS : Danaë - Chris - Raelyn #2 - Finnley #3
RPs TERMINÉS : Celyn #1 - Diego #1 - Heath #1 - Javotte&Anastasie #1 - Finn #1 - Millie #1 - Heath #2 - Finn #2 - Raelyn - Millie #2 - Kieran - Mateo - Diego #2 - Sergio
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AVATAR : Brianne Howey CRÉDITS : wild heart (avatar), endlesslove (sign) goatsandgangsters (gifs) DC : Natalia Jarecki INSCRIT LE : 07/04/2020 | (#)Ven 8 Jan 2021 - 0:33 | |
| Si Maze avait eu le pouvoir de se liquéfier telle Alex Mack, elle l’aurait probablement fait immédiatement plutôt que de se retrouver dans cette situation gênante. Pester contre Anwar, lui lancer des piques, faire preuve de mauvaise foi, menacer de lui envoyer ses baguettes à la figure, insulter de temps en temps Ibis : c’était des choses qui étaient dans ses cordes et qui étaient presque devenues habituelles aujourd’hui. Devoir se justifier parce qu’il venait de la surprendre en grande discussion avec son fils torse nu alors qu’elle n’était elle-même qu’enroulée dans une serviette de bain ? Mh. Là, elle n’était définitivement pas à l’aise. « Quoi douteux ? » Elle lança un regard entendu à Tarek, lui signifiant clairement qu’elle maintenait ses propos. Les deux hommes de la famille avaient un don pour la faire tourner en bourrique et ils n’avaient vraisemblablement pas l’intention de se priver de l’utiliser. Un Zehri, elle pouvait gérer. Deux Zehri, ça devenait compliqué. Deux Zehri et un perroquet psychopathe, elle lâchait l’affaire. « Vous ne tiendriez pas deux minutes dans une salle d’interrogatoire, c’est à la fois mignon et un peu triste. » Maze n’était pas la dernière des menteuses, surtout quand il s’agissait d’obtenir une faveur de ses parents à l’époque où elle était adolescente et qu’elle vivait encore chez eux. Mentir n’était pas une seconde nature, mais ça n’était pas non plus quelque chose dont elle était complètement incapable. En revanche, de là à tenir le choc dans une salle d’interrogatoire, il était cévident qu’elle ne tarderait pas à se transformer en véritable boule de nerfs avant un meltdown inévitable. Mais ça n’était pas parce qu’Anwar avait raison cette fois-ci qu’elle allait l’admettre pour autant. Evidemment. « Excuse-nous d’être honnêtes, NOUS. » Cette répartie était plutôt lamentable et presque hors-sujet étant donné qu’il s’agissait surtout de ne pas savoir gérer la pression, mais c’est tout ce qu’elle avait trouvé pour l’instant. Elle se rattraperait plus tard. « Bien, du coup je suppose que je n’ai plus besoin de faire les présentations ? » La britannique leva ostensiblement les yeux au ciel ; il avait l’art et la manière de la rendre folle. Alors que son cerveau cherchait déjà un quelconque moyen de lui rendre la pareille, son attention fut détournée vers Alma qui avait apparemment besoin qu’on s’occupe d’elle et de son repas, préoccupation ô combien importante et que Maze respectait tout à fait. Cette distraction eut raison de sa soif de vengeance. Pour l’instant. «Finalement Maze a raison, t’as un humour douteux. » Elle avait observé la scène entre le père et son fils comme on regardait un bon moment de télévision, son sourire s’étirant de plus en plus sur ses lèvres. « Il tient carrément ça de sa mère. » Sans se départir de son sourire, elle ajouta spontanément : « Mais oui bien sûr. Je crois que ce que je vois et pour l’instant j’ai vraiment l’impression d’avoir une version miniature de toi devant les yeux. » Elle toisa Anwar de haut en bas avant de jeter un dernière coup d’œil à Tarek qui s’éclipsait de la scène de crime. « Enfin "miniature"…on s’entend…Sa taille il la tient de sa mère aussi ? » Bon, il était vrai qu’elle ferait toujours deux têtes de moins que lui de toutes façons…mais là n’était pas la question. « Tu peux me la prendre le temps que je prépare son biberon ? » Elle observa un peu bêtement ses bras tendus avec Alma au bout. Elle ne s’était jamais sentie particulièrement à l’aise avec les bébés. Non pas parce qu’elle ne les aimait pas ; elle les préférait chez les autres mais n’avait rien contre eux. Mais tout simplement parce qu’elle ne se sentait jamais aussi gauche qu’avec un bébé qu’on lui avait mis dans les bras. Peur de le faire tomber, de ne pas savoir comment réagir s’il se mettait soudainement à pleurer, de paniquer s’il lui faisait l’affront de lui vomir dessus…Peut-être cela changeait-il quand on devenait parent, mais pour l’instant elle restait persuadée de ne posséder aucun instinct maternel. Et puis était-ce vraiment une bonne idée d’avoir des enfants quand on considérait qu’on en était encore une soi-même ? Probablement pas. A moins que tu ne préfères que je lâche mon perroquet sanguinaire et sans pitié à tes trousses ? » Cette remarque et le bruissement d’ailes qui avait suivi eurent le mérite de la faire sortir brutalement de ses pensées et de lui faire attraper Alma sans réfléchir davantage. Elle jeta un coup d’œil meurtrier à Ibis avant de reporter ce même regard sur Anwar. « C’est vraiment lâche de te servir du volatile comme ça. Je reste persuadée que tu saisis pas bien son potentiel degré de dangerosité. » Avec les inconnus tout du moins. Il était vrai qu’il semblait se comporter correctement avec Tarek, Anwar et Alma. « Tu sais, j’ai entendu dire que le perroquet c’était très bon…et je parle évidemment pas du cocktail. » Elle avait fixé Ibis du regard, comme si celui-ci pouvait saisir la menace. Si tel était le cas, devait-elle vraiment s’étonner qu’il ne semble guère l’apprécier ? Alma attira une nouvelle fois son attention en émettant un gazouillement plutôt mignon. Elle ne put s’empêcher de se montrer attendrie, tout en se félicitant mentalement de ne pas l’avoir encore lâchée. « C’est fou, j’ai l’impression de savoir plutôt bien me comporter en société…enfin… » enfin sauf ces derniers mois où elle avait davantage vécu en ermite qu’en société…Elle lança un regard furtif à Anwar avant de reporter son attention sur le bébé. « Sans commentaire. Merci. » Si elle tendait le bâton pour se faire battre, elle n’allait pas s’en sortir. « Mais je n’ai absolument aucune idée de comment me comporter avec un bébé. Je suis pas certaine que ce soit la meilleure idée que t’aies eu de me la confier, même le temps de quelques secondes. » Beaucoup de choses pouvaient arriver en quelques secondes. Surtout avec un perroquet incontrôlable dans la pièce. Hey homecoming queen look damn good in the dress zipping up the mess, dancing with your best foot forward. Did you want the crown or does it weigh you down ? Nobody's feeling sorry for you. |
| | | | (#)Mer 17 Fév 2021 - 20:46 | |
| Tarek tenait objectivement bien plus de son père que de sa mère sur bien des points, à commencer par le physique mais également par sa façon d’être. Et s’il arrivait à Anwar de s’en enorgueillir de temps à autres – et plus souvent qu’il n’était prêt à l’admettre – la chose était en réalité purement mathématique : depuis sa naissance Tarek avait bien plus souvent vécu en tête-à-tête avec son père qu'entouré de ses deux parents, un déséquilibre suffisant pour qu'Anwar lui ait insufflé une plus grande partie de l’adulte qu’il était en train de devenir. Bien que ce n’en ait sans doute pas été l’intention, la remarque de Maze « Mais oui bien sûr. Je crois que ce que je vois et pour l’instant j’ai vraiment l’impression d’avoir une version miniature de toi devant les yeux. » avait donc aussitôt fait gonfler le torse du policier, fier comme un paon et comme tout bon père intimement persuadé qu’il ne pouvait s’agir que d’un compliment … Mais ça bien sûr c’était avant que la britannique n’ajoute « Enfin "miniature" … on s’entend … Sa taille il la tient de sa mère aussi ? » d’un ton narquois, changeant l’expression de son visage en une moue boudeuse. « Ah. Ah. » Qu’elle était mauvaise langue … Un comble, vu sa propre taille de demi-portion. « Même pas tu vois, ça il le tient ni d’elle ni de moi … Je suppose que ça a dû sauter une génération. » La vérité c’est que Tarek tenait probablement sa taille de l’un de ses deux grands-pères … Et bien que l‘entente entre Anwar et le père de son épouse ne soit pas exceptionnelle le brun préférait encore se dire que son fils tenait cela de lui, plutôt que de son père à lui. Alma quant à elle commençait à s’impatienter de ces adultes qui déblatéraient alors que son petit estomac criait famine, et le couinement qu’elle avait laissé échapper pour attirer l’attention avait presque quelque chose d'outré. N'ayant que deux bras à sa disposition, regrettant comme tout jeune parent de ne pas pouvoir se dédoubler, Anwar avait profité du moment de flottement dans la conversation pour quémander l'aide momentanée de Maze et utilisé Ibis comme levier pour la faire flancher. « C’est vraiment lâche de te servir du volatile comme ça. Je reste persuadée que tu saisis pas bien son potentiel degré de dangerosité. » Ricanant tant la méfiance de la jeune femme à l’égard du perroquet le divertissait plus qu’elle ne l’inquiétait, il ne s’était pas laissé attendrir et lui avait collé Alma dans les bras avec un grand sourire. « Tu sais, j’ai entendu dire que le perroquet c’était très bon … et je parle évidemment pas du cocktail. » Oh, vraiment ? « Et moi j’ai entendu dire que les flics de la criminelle étaient les plus susceptibles de savoir se débarrasser d’un corps sans jamais être inquiétés … Et je parle évidemment de ce qui risque de t’arriver si tu touches à une seule de ses plumes. Il est plus vieux que toi je te rappelle. » Qu’on se le dise, au lieu de se méfier du perroquet elle aurait tout intérêt à se méfier un peu plus de son propriétaire … Mais pour l’heure elle était sauve, et si l’on demandait à Anwar cela ne tenait bien entendu qu'au fait qu'elle tenait sa progéniture dans ses bras. « C’est fou, j’ai l’impression de savoir plutôt bien me comporter en société … enfin … » Captant directement l’œillade du brun dans sa direction et la remarque qui risquait de suivre, elle lui avait coupé l’heure sous le pied d’un « Sans commentaire. Merci. » et faisant mine de ne pas du tout voir de quoi elle parlait il avait levé les mains et adopté la posture typique du coupable qui voulait se faire passer pour un innocent, avant de retourner à la préparation du biberon et de mettre de l’eau à chauffer au micro-ondes. À combien de cuillères de lait en poudre en était-il, déjà ? « Mais je n’ai absolument aucune idée de comment me comporter avec un bébé. Je suis pas certaine que ce soit la meilleure idée que t’aies eu de me la confier, même le temps de quelques secondes. » Leur ayant tourné le dos un court instant, Anwar avait reporté son regard et son intention sur Maze et sur Alma, cette dernière gazouillant comme pour lui donner tort et le père soudainement incapable de retenir le sourire attendri que lui provoquait la scène. Attendri et légèrement amusé, certes, tant la jeune femme portait le bébé à bouts de bras comme si elle craignait que plus de proximité ne l'expose à Dieu savait quel danger. « Elle ne va pas exploser, tu sais. » N’avait-il alors pas résisté à faire remarquer d’un ton amusé, avant de reprendre avec un peu plus de sérieux « Mais elle ne pleure toujours pas et tu ne l’as pas encore faite tomber, alors considère que tu ne t’en sors pas si mal. » Il plaisantait mais en même temps pas tant que ça … Reste que ne souhaitant pas profiter plus que de raison du malaise de la jeune femme, il avait tendu les bras pour récupérer Alma aussitôt après avoir refermé et secoué le biberon plein du mélange lait en poudre + eau. Se tortillant avec impatience, voilà le bébé qui faisait trembler son menton, laissant au père environ douze secondes avant que la crise de larmes ne mette les tympans de tout le monde à rude épreuve. S’installant dans un coin du canapé, la petite calée sur l’un de ses bras et la main libre tenant son biberon, le brun s’était quelques instants laissé gagner par le nuage de plénitude qui s’emparait sournoisement de lui chaque fois qu’il contemplait sa merveille … Et ça, même d’avoir Maze comme témoin susceptible de s’en moquer ne parvenait pas à le canaliser. « J’avais jamais approché un bébé de près avant la naissance de Tarek. » avait-il finalement admis, lorsqu’enfin il avait détaché les yeux de sa fille pour les relever vers la jeune femme. « Et contrairement à la légende, c’est absolument pas inné … C’est juste que tu as pas le choix d’apprendre. Il était là, c’était notre responsabilité à sa mère et à moi, on n’avait pas le droit à l’erreur. » Et il en parlait peut-être d’un ton détaché aujourd’hui parce qu’il avait le recul suffisant, mais à l’époque c’était sans conteste le saut dans le vide le plus terrifiant de toute sa vie. Bref, tout cela pour dire que si elle n’était pas à l’aise avec le fait d’avoir un bébé dans les bras ce n’était probablement pas une question de capacité mais une question d’habitude. « Ça a été, ta journée ? » Avait-il enfin questionné d’un ton tranquille, interrompant de temps à autres la gloutonnerie d'Alma de façon machinale.
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| La fierté qui se lisait sur le visage d’Anwar quand ils parlaient de Tarek était vraiment touchante à observer. Mais ce qui était encore plus précieux, c’était de voir cette expression se transformer du tout au tout et se faire résolument vexée suite à son sous-entendu sur la taille de l’inspecteur. Elle était évidemment très mal placée pour faire ce genre de blagues mais ça ne l’avait jamais arrêtée. « Même pas tu vois, ça il le tient ni d’elle ni de moi … Je suppose que ça a dû sauter une génération. » Elle se pinça les lèvres tout en hochant la tête d’un air faussement concernée, trop fière de sa plaisanterie pour accepter le fait que cette hypothèse puisse en effet être une excuse acceptable. La fierté la quitta bien vite quand elle se retrouva très soudainement et sans se l’expliquer avec Alma dans les bras. Elle se sentait complètement empotée mais la déconcentrer très ouvertement avec des menaces ne semblait pas faire craindre à Anwar qu’elle ne lâche sa fille par terre. En même temps, si cela devait se produire, il ne faisait absolument aucun doute qu’il mettrait lesdites menaces à exécution. « Et moi j’ai entendu dire que les flics de la criminelle étaient les plus susceptibles de savoir se débarrasser d’un corps sans jamais être inquiétés … Et je parle évidemment de ce qui risque de t’arriver si tu touches à une seule de ses plumes. Il est plus vieux que toi je te rappelle. » Ses yeux firent des allers-retours entre Anwar et Alma. Elle tentait tant bien que mal de lui lancer un regard assassin, mais elle avait vraiment peur de quitter Alma une seule seconde des yeux, comme si le simple fait de regarder ailleurs pouvait la faire glisser d’entre ses bras. « Depuis quand être plus vieux que moi est un critère pour ne pas finir en délicieux repas ? » Elle avait choisi de passer ostensiblement sur cette histoire de cacher des corps. Mais elle notait malgré tout l’information dans un coin de sa tête ; peut-être que cela lui servirait plus tard, elle avait une liste longue comme le bras de personnes à éliminer. Peut-être pourrait-elle demander à Anwar de lui rendre quelques menus services par la suite, si on faisait abstraction du fait que présentement c’était apparemment son nom à elle qui se trouvait en haut de la liste de l’inspecteur. Un détail. Elle regretta vraiment de tenir sa progéniture dans ses bras en remarquant qu’Anwar avait effectivement réagi lorsqu’elle avait mentionné le fait de ne plus savoir se comporter en société. Si elle se rapprochait un peu, ses jambes devaient être assez longues pour parvenir à lui botter les fesses, non ? Bon, ceci étant dit, elle, son sens de l’équilibre douteux et ses propres fesses risquaient de finir par terre si elle s’y essayait. Mieux valait ne pas tenter le diable, elle trouverait bien un autre moyen de se venger une fois qu’elle aurait les mains à nouveau libres. « Elle ne va pas exploser, tu sais. » Elle prit le risque de reporter son regard sur lui le temps de quelques secondes et de lancer d’un air dubitatif : « En est-on sûrs ? » Quelqu’un avait-il déjà vérifié ? Existait-il des preuves tangibles de ce qu’il avançait ? Ou bien les affaires de bébés explosés avaient-elles étaient étouffées dans l’œuf pour ne pas inquiéter tous les futurs parents ? La question méritait d’être posée. « Mais elle ne pleure toujours pas et tu ne l’as pas encore faite tomber, alors considère que tu ne t’en sors pas si mal. » C’était toujours ça de pris. A peine avait-elle rendu Alma à Anwar qu’elle leva ses bras en l’air, dans un signe victorieux et très peu modeste. « Super, on va y aller petit à petit. La prochaine fois j’essayerai de la garder dans mes bras au moins…10 minutes. » Moins crispée, plus détendue, un sourire amusé était apparu sur son visage avant de se transformer en expression attendrie en observant Anwar. Elle ne put s’empêcher de se demander un instant qui il choisirait de sauver s’il devait faire un choix entre sa fille et Ibis, mais elle jugea que ce n’était peut-être pas le genre de question à poser à voix haute -bien que la réponse ne lui paraisse pas si évidente que cela-. « J’avais jamais approché un bébé de près avant la naissance de Tarek. » Elle vint s’installer à côté de lui sur le canapé, ayant du mal à l’imaginer être aussi perdu qu’elle quelques minutes auparavant tellement sa façon d’être et de faire avec sa fille semblait naturelle. « Et contrairement à la légende, c’est absolument pas inné … C’est juste que tu as pas le choix d’apprendre. Il était là, c’était notre responsabilité à sa mère et à moi, on n’avait pas le droit à l’erreur. » Elle hocha la tête avant de demander mi-sérieuse, mi-amusée : « Et t’as jamais manqué de le faire tomber ? De lui cogner la tête par inadvertance ? Ou volontairement d’ailleurs… » Elle ne doutait pas du fait que ça ne lui était jamais arrivé…mais ça ne signifiait pas que ça ne lui avait jamais traversé l’esprit pour autant. Elle n’était pas mère, mais elle pouvait facilement s’imaginer que des pleures désespérées de bébés puissent finir d’achever la patience de quelqu’un après une journée difficile. Si elle devait être honnête, il lui arrivait d’ailleurs régulièrement d’avoir ce genre de pensées avec ses anciens patrons à l’époque, alors pourquoi pas avec des bébés ? « C’est quand je m’entends poser ce genre de questions que je me dis que c’est mieux que je n’ai pas d’enfants… » A défaut de savoir pour l’instant s’y prendre avec les bébés, elle était au moins réaliste. « Ça a été, ta journée ? » Heu…joker ? Elle n’avait justement pas fait grand-chose de sa journée et elle n’avait pas particulièrement envie de l’admettre, et ce pour plusieurs raisons. Tout d’abord parce qu’elle se décevait elle-même à avoir des journées aussi peu productives, mais aussi et surtout parce qu’elle ne souhaitait pas inquiéter Anwar sur son état. Elle allait évidemment mieux que quelques mois auparavant, c’était indéniable, mais elle ne ressemblait en rien à ce qu’elle était avant toute cette histoire d’enlèvement. Toutefois elle avait l’impression de retrouver un semblant de normalité aux côtés d’Anwar et elle lui en serait toujours infiniment reconnaissante. « Mh…j’ai feuilleté les petites annonces mais mes recherches n’ont pas été particulièrement probantes aujourd’hui. » L’art de donner des informations pour répondre à la question tout en restant suffisamment floue sur son état d’esprit du jour. « Et la tienne ? T’as pas eu à te débarrasser de trop de corps sans être inquiété, ça va ? » Ce n’était pas parce qu’elle n’avait pas rebondi sur cette remarque tout à l’heure qu’elle ne l’avait pas retenue pour autant.
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| | | | (#)Sam 24 Avr 2021 - 20:48 | |
| De façon un peu ironique, la manière dont le perroquet d’Anwar s’était retrouvé sous sa garde ressemblait un peu à celle dont le bonzaï de Frank s’était retrouvé près de la fenêtre sur le plan de travail de la cuisine. Le brun avait d’abord passé des années à le railler d’un ton moqueur, végétarien mais paradoxalement pas plus intéressé que cela par l’idée d’avoir la responsabilité d’un être vivant qui ne soit pas sa chair et son sang, et finalement lorsqu’il s’était retrouvé sans propriétaire … Anwar avait eu pitié. Un animal aussi intelligent (et aussi vieux) ne méritait assurément pas de terminer sa vie dans un refuge où, n’étant ni un chien ni un chat, il avait peu de chance d’être à nouveau adopté, et lorsque les affaires de l’ami de son oncle et sa tante avaient été dispersées il s’était porté volontaire pour récupérer le volatile. Riley n’était pas enchantée, mais Riley n’avait pas eu son mot à dire et à la lueur de ce qu’était désormais leur parodie de mariage le brun était bien content de ne pas avoir pris en considération l’avis de la militaire. Bien qu’il ne doute pas un instant qu’il s’agissait avant tout d’un jeu de taquinerie, le brun n’entendait donc pas donner à Maze la moindre chance de croire qu’elle était de taille à lutter … Le vieux perroquet aurait toujours gain de cause. « Depuis quand être plus vieux que moi est un critère pour ne pas finir en délicieux repas ? » Roulant ostensiblement des yeux en guise de répartie, le brun avait secoué la tête et prétendu d’un ton faussement las « Je savais bien que les britanniques étaient des sauvages. » N’avaient-ils pas colonisé son pays de natal ET son pays d’adoption, après tout ? Histoire de lui couper le sifflet une bonne fois pour toutes – et parce qu’il n’avait à son grand désarroi qu’une seule paire de bras lui-même – le policier avait fini par coller Alma dans les bras de Maze, une partie de lui jubilant peut-être un peu trop de la voir si peu à l’aise avec le bébé dans les bras. « En est-on sûrs ? » lui avait-elle d’ailleurs demandé d’un ton suspicieux lorsqu’il avait pointé du doigt le fait qu’il ne s’agissait pas d’une bombe à retardement, et tout bien réfléchi il ne pouvait pas nier que lorsque sa petite tête blonde (brune) décidait de salir sa couche l’odeur pouvait parfois faire presque autant de dégâts qu’une conserve de gaz moutarde. Mais les plaisanteries les plus courtes étaient les meilleurs, parait-il, et estimant s’être suffisamment délecté du malaise de sa colocataire Anwar avait récupéré son bébé une fois le biberon prêt et était allé s’installer sur le canapé non sans souligner que Maze ne s’en était pas si mal sortie puisqu’Alma n’avait pas versé une larme ou témoigné la moindre protestation. « Super, on va y aller petit à petit. La prochaine fois j’essayerai de la garder dans mes bras au moins … 10 minutes. » Croyait-elle vraiment qu’il n’allait pas la prendre au mot ? « T’entends ça mon amour ? Maze et toi vous allez devenir super copines. » Pour l’heure, e bébé n’avait cependant que faire des taquineries de son père et tendait les bras pour l’inciter à se montrer un peu plus vif concernant cette histoire de biberon – à croire qu’elle avait un train à prendre. L’aisance qu’il possédait – ou faisait mine de posséder – avec sa fille Anwar ne l’avait pourtant pas toujours eu, bien que persuadé que personne ne naissait avec le mode d’emploi. « Et t’as jamais manqué de le faire tomber ? De lui cogner la tête par inadvertance ? Ou volontairement d’ailleurs … » Plissant les yeux d’un air sévère, il avait rétorqué « Oh, donc en plus d’être des sauvages les britanniques sont aussi des bourreaux d’enfants, de mieux en mieux. » d’un ton faussement grave, puis après une seconde ou deux de réflexion il avait néanmoins admis « Je ne nie pas m’être déjà fait une ou deux frayeurs … Mais bon, tu l’as vu, il est en un seul morceau et il a l’air d’aller bien. » Et comme ce qu’elle ne savait pas ne pouvait pas lui faire de mal, même Riley n’avait jamais rien su de cette fois où, en son absence, Tarek avait malencontreusement chuté de sa table à langer et valu à son père l’une des plus grosses peurs de sa vie. « C’est quand je m’entends poser ce genre de questions que je me dis que c’est mieux que je n’ai pas d’enfants … » avait en tout cas conclu Maze d’un ton songeur, et sourire narquois à l’appui le brun n’avait pas su s’empêcher de faire remarquer « Bizarrement t’as pas autant de scrupules quand il s’agit d’un pauvre perroquet sans défense … » Veillant à retirer de temps à l’autre la tétine du biberon de la bouche d’Alma pour limiter sa gloutonnerie et éviter que son estomac ne leur fasse payer à tous les deux plus tard, le brun avait retrouvé un peu de sérieux et questionné sa colocataire sur la manière dont elle avait occupé sa journée. Il n’avait pas envie de la brusquer, de la forcer à mettre le nez dehors si elle ne s’en sentait pas capable, et malgré tout il avait la certitude que voir un peu de monde et se donner de nouveaux objectifs ne pourrait que lui être bénéfique. « Mh … j’ai feuilleté les petites annonces mais mes recherches n’ont pas été particulièrement probantes aujourd’hui. » lui avait-elle alors confié d’un ton dubitatif. « La pêche sera peut-être meilleure demain. » Rien ne pressait, et lui surtout mettait un point d’honneur à ce qu’elle se sente la bienvenue ici aussi longtemps qu’elle le souhaiterait. De vivre à nouveau avec quelqu’un lui avait fait prendre conscience du sentiment de vide installé dans l’appartement depuis le déménagement de Tarek. « Et la tienne ? T’as pas eu à te débarrasser de trop de corps sans être inquiété, ça va ? » Ah, ah. Plissant le nez et les yeux comme pour lui demander silencieusement si elle était fière de sa bêtise (il était sûr que oui), il avait fini par hausser les épaules et déclamer d’un ton théâtral « Je pourrais te le dire, mais ensuite je devrais te tuer … » Belle revanche pour Ibis, à n’en pas douter, mais enfin. « Mais disons que c’est assez calme en ce moment. J’voudrais pas me jinxer, mais si ça pouvait rester comme ça au moins jusqu’à ce que mademoiselle fasse ses nuits … » Le brun limitait certes un peu les dégâts en ayant pris la décision de, pour l’instant, garder le lit du bébé dans sa chambre pour n’avoir qu’à tendre le bras et la bercer un peu lorsqu’elle commençait à chouiner, mais le sommeil entrecoupé n’était pas le plus réparateur. « Ça te dit une balade en bateau dimanche ? Ils prévoient du beau temps, je me dis que ça nous ferait prendre un peu l’air. » S’il s’incluait dans la tentative pour lui faire mettre le nez dehors, avait-il plus de chance de la faire flancher ?
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Ninaze - Greta
AVATAR : Brianne Howey CRÉDITS : wild heart (avatar), endlesslove (sign) goatsandgangsters (gifs) DC : Natalia Jarecki INSCRIT LE : 07/04/2020 | (#)Lun 14 Juin 2021 - 21:11 | |
| Le moral de Maze n’était pas au beau fixe et il ne le serait probablement plus jamais, elle ne se faisait pas beaucoup d’illusions de ce point de vue-là. Malgré tout, le fait d’habiter avec l’inspecteur lui procurait un certain sentiment de sécurité et sa présence lui apportait une sérénité et une bulle d’oxygène dont elle avait cruellement besoin. « Je savais bien que les britanniques étaient des sauvages. » Et il avait beau lui envoyer des piques à longueur de temps -à juste titre puisqu’elle ne se gênait pas pour en faire de même après tout-, elle lui était infiniment reconnaissante d’être là pour elle. Elle n’était pas la plus démonstrative des personnes mais elle espérait au fond d’elle qu’Anwar était en mesure de détecter sa gratitude entre deux remarques provocatrices. « Et t’as encore rien vu. » Cette dynamique s’était installée rapidement entre eux lorsqu’ils s’étaient rencontrés, et elle ne les avait plus quittés depuis. Le fait que cette habitude de se charrier en permanence perdure malgré tout ce qu’elle avait traversé la rassurait et lui apportait un semblant de normalité au milieu d’une vie dont elle tentait de chasser le chaos qui s’y était installé et avait tendance à un peu trop prendre ses aises. « T’entends ça mon amour ? Maze et toi vous allez devenir super copines. » Bien sûr, elle ne serait jamais la meilleure ni la plus volontaire pour changer des couches et calmer des bébés en train de pleurer. Notamment parce qu’elle n’avait pas le mode d’emploi et qu’elle avait peur de vouloir donner à manger à un bébé qui n’avait pas faim ou de parvenir l’exploit de lui enfiler sa couche à l’envers. Evidemment, c’était en faisant des erreurs qu’on apprenait. Mais Maze se sentait un peu trop démunie ces derniers temps pour parvenir à penser de cette façon. Elle était bien consciente de la fragilité d’un bébé, du fait qu’il dépendant entièrement des adultes autour de lui pour vivre, et elle avait tout simplement peur de ne pas être à la hauteur si Anwar se risquait à lui accorder sa confiance en la laissant s’occuper d’Alma. Cela ne signifiait en revanche pas qu’elle n’était pas effectivement prête à devenir sa meilleure amie et à s’allier très rapidement avec elle contre son père. « Si ça se trouve on est déjà meilleures amies et on cache juste super bien notre jeu. On profite des moments où tu dors pour échafauder des plans machiavéliques. » A bien y réfléchir, cet argument était presque crédible. Ou tout du moins il l’était juste suffisamment pour que Maze garde son sérieux tout en jetant un regard en biais à l’attention d’Anwar ; elle parviendrait peut-être à le faire douter sur un malentendu. L’aisance avec laquelle il s’occupait de sa fille laissait presque à penser que l’instinct paternel était inné chez lui, aussi s’était-elle sentie obligée de se renseigner pour vérifier qu’il avait déjà eu les mêmes peurs et les mêmes pensées qu’un parent normalement constitué. « Oh, donc en plus d’être des sauvages les britanniques sont aussi des bourreaux d’enfants, de mieux en mieux. » Il est vrai que sa façon de formuler sa question pouvait potentiellement compromettre ses futurs élans de confiance envers la britannique pour lui confier sa fille. Cela n’empêcha toutefois pas Maze d’afficher un sourire en coin avant d’hausser simplement les épaules en guise de réponse. « Je ne nie pas m’être déjà fait une ou deux frayeurs … Mais bon, tu l’as vu, il est en un seul morceau et il a l’air d’aller bien. » Tout allait bien, Anwar était donc finalement lui aussi un parent normalement constitué, avec ses craintes et ses faiblesses. Et il fallait effectivement lui reconnaître que Tarek avait l’air tout ce qu’il y avait de plus réussi, normal, et bien élevé en bonus. Quand il ne décidait pas de lui faire des blagues dignes de son père tout du moins. « Une ou deux frayeurs ?…ça sent l’histoire croustillante ça. T’es conscient que je ne te lâcherai plus tant que tu ne m’en auras pas dit plus ? » Elle aimait à croire que le fait de vivre avec un inspecteur lui avait peut-être permis de développer quelques compétences cachées pour faire avouer plus facilement des non-dits aux personnes qu’elle côtoyait. C’était beau de rêver…la réalité était qu’elle n’avait jusqu’à présent réussi à obtenir aucune confession digne de ce nom de la part de quiconque. « Bizarrement t’as pas autant de scrupules quand il s’agit d’un pauvre perroquet sans défense … » Elle allait manquer de s’étouffer. « Un perroquet sans défense ? Je crois que ta langue a fourché…tu voulais sûrement dire, le mal incarné non ? » Elle exagérait à peine. Elle restait persuadée que ce perroquet était habité par l’âme et l’esprit tordu d’un ancien criminel. Il fallait au moins ça pour parvenir à expliquer son comportement.
Anwar la fit sortir de ses considérations paranormales avec une question bien plus terre à terre sur sa journée. « La pêche sera peut-être meilleure demain. » Elle haussa les épaules, l’air pensive. Elle l’espérait. La motivation n’était pas vraiment au rendez-vous mais elle espérait quand même qu’elle ne se mentait pas à elle-même quand elle parvenait à se convaincre qu’elle cherchait malgré tout à reprendre un quelconque contrôle sur sa vie. Et cela commençait effectivement par chercher un boulot qui lui permettrait d’occuper ses journées et son esprit. Ce qui était certain en tout cas, c’était que la journée d’Anwar semblait avoir été bien plus palpitante que la sienne. « Je pourrais te le dire, mais ensuite je devrais te tuer … » Elle haussa les sourcils avant de répondre du tac au tac : « Qui est-ce que tu traitais de sauvage déjà, rappelle-moi ? » Au moins elle ne passait pas son temps à le menacer de l’éliminer, elle. Oh wait. Peut-être bien que cela lui arrivait occasionnellement…« Mais disons que c’est assez calme en ce moment. J’voudrais pas me jinxer, mais si ça pouvait rester comme ça au moins jusqu’à ce que mademoiselle fasse ses nuits … » Réussir à gérer son métier et un nouveau-né relevait de l’exploit aux yeux de Maze. C’est peut-être ce qui expliquait qu’elle songeait pour une fois à se montrer serviable plutôt que de lui lancer une énième réplique piquante. Elle prit une profonde inspiration, comme si elle s’apprêtait à faire une déclaration de la plus haute importance. « Tu sais…peut-être que si tu demandes gentiment…vraiment gentiment…et que tu me soudoies avec un verre de vin par exemple…ou plutôt une bouteille…ou deux… » Elle faisait durer le suspense. Elle marquait tant d’arrêts dans sa phrase qu’on se demandait sincèrement où elle voulait en venir. « …Peut-être que je daignerai me lever à ta place de temps en temps. » Elle ne travaillait pas de toutes façons, elle n’avait donc pas d’impératifs particuliers le lendemain matin et pouvait se permettre d’avoir des nuits entrecoupées par quelques réveils intempestifs. Anwar aurait simplement à supporter sa potentielle mauvaise humeur le lendemain matin ; un détail dont il se doutait probablement déjà. La balle était dans son camp : ne pas dormir, ou bien supporter une britannique acariâtre. « Ça te dit une balade en bateau dimanche ? Ils prévoient du beau temps, je me dis que ça nous ferait prendre un peu l’air. » Son regard jusque là posé sur Alma vint observer les traits du visage de l’inspecteur. Était-ce là une tentative de distraction pour qu’elle ne reste pas enfermée à broyer du noir ? Peut-être, peut-être pas. Un sourire se dessina sur ses lèvres ; elle appréciait la proposition dans tous les cas. « Ça t’a pas suffi de boire la tasse la dernière fois qu’on était sur ton bateau ? » Il allait en entendre parler très longtemps de cette histoire, ça ne faisait aucun doute. « Avec plaisir. » Son sourire était sincère. Elle était touchée par sa proposition. Mais cela ne l’empêcha pas pour autant d’en rajouter une légère couche : « Oublie juste pas ton gilet de sauvetage, on sait jamais. »
Hey homecoming queen look damn good in the dress zipping up the mess, dancing with your best foot forward. Did you want the crown or does it weigh you down ? Nobody's feeling sorry for you. |
| | | | (#)Mer 7 Juil 2021 - 18:00 | |
| Lorsque l’on ne connaissait pas bien Anwar on avait tendance à s’imaginer à tort qu’il ne prenait jamais rien au sérieux. Son humour était pince sans rire et il maniait le sarcasme avec un peu trop d’aisance au goût de certains, il est vrai, et il avait cette tendance à dédramatiser pour deux lorsqu’autour de lui il sentait que d’autres ne parvenaient pas à garder la tête froide … Mais il y avait bien un sujet que l’inspecteur ne prenait pas à la légère, et il s’agissait de ses enfants. Par désir de faire ses preuves et de ne pas de recevoir une salve de « je te l’avais dit » tout d’abord, il avait pris très au sérieux son rôle de père et ce dès la naissance de Tarek, avec sur les épaules le supplément de l’absence de Riley, l’obligeant à ne pouvoir compter que sur lui-même et à ne pas avoir le droit à l’erreur. Cela ne signifiait pas qu’il n’en avait pas fait, bien sûr, mais à quelques rares exceptions personne n’en avait jamais rien su et il avait toujours fait en sorte de de débrouiller seul. Pour Alma les choses n’étaient donc pas bien différentes, l’inspecteur était peut-être un peu moins stressé sur certains aspects, mais n’approchait pas son bébé qui voulait et qu’il la laisse aux bras de Maze, même pour quelques instants afin de ne pas les brusquer l’une et l’autre, signifiait qu’il avait toute confiance en la britannique … Quand bien même son humour, teinté de sarcasme comme souvent, affirmait l’inverse. « Si ça se trouve on est déjà meilleures amies et on cache juste super bien notre jeu. On profite des moments où tu dors pour échafauder des plans machiavéliques. » avait alors aussitôt répliqué l’intéressée sur le ton de la conspiration, et décalant biberon dans une main et bébé de l’autre côté le policiers s’était installé dans le canapé en répondant « Oh, moi tu sais, du moment que ça me permet de profiter de mon sommeil, vous pouvez bien conspirer pour la domination du monde si ça vous fait plaisir … Je vous offrirai des ronds de serviette « minus et cortex » à Noël prochain. » Dieu merci, Tarek lui était quant à lui bien trop vieux pour que Maze ne puisse espérer en faire un disciple satanique voué à faire régner la terreur, sinon sur le monde, au moins sur les dimanches matins de grasse matinée de cet appartement … Il ne s’en était pas trop mal tiré, Tarek, Anwar pouvait au moins se vanter d’avoir réussi son éducation. « Une ou deux frayeurs ? … ça sent l’histoire croustillante ça. T’es conscient que je ne te lâcherai plus tant que tu ne m’en auras pas dit plus ? » Un sourire narquois s’état étiré sur les lèvres du brun « C’est moi le pro des interrogatoires, je te rappelle. Je préfère te laisser cogiter … le temps qu’il faudra. » C’était comme ça qu’il aimait les suspects après tout … à point. Ou peut-être son boulot déteignait-il simplement un peu (beaucoup) trop sur le reste. Ne manquant – évidemment – pas une nouvelle occasion de faire d’Ibis son bouc émissaire, lequel était trop occupé à faire son énième toilette de la journée pour se venger lui-même, Maze avait cependant retrouvé cet air soucieux et le ton qui allait avec lorsque le brun l’avait questionnée sur sa journée. Regrettant d’avoir commis un impair, il n’avait pas osé creuser plus loin et rebondi avec une plaisanterie pour détendre l’atmosphère lorsqu’elle lui avait retourné la question. « Qui est-ce que tu traitais de sauvage déjà, rappelle-moi ? » Uhoh. « Tu sais … peut-être que si tu demandes gentiment … vraiment gentiment … et que tu me soudoies avec un verre de vin par exemple … ou plutôt une bouteille … ou deux … Peut-être que je daignerai me lever à ta place de temps en temps. » La fin de la phrase l’avait surpris, et suffisamment pris au dépourvu pour qu’il laisse filer une seconde ou deux avant de retrouver sa verve naturelle : « DEUX bouteilles, Mademoiselle est dure en affaires. » Pour un peu, il aurait presque rajouté « alcoolique » à la liste des tares britanniques, mais compte tenu de la propre facilité des australiens à lever le coude à la moindre occasion il n’allait pas tendre le bâton pour se faire battre. « Plus sérieusement, c’est gentil mais je peux pas te demander ça … Et puis j’ai signé pour le manque de sommeil en connaissance de cause. » Alors que Maze, elle, n’avait jamais demandé à subir les chouinements d’un alien à la couche pleine carburant au lait infantile et aux bisous sur les pieds … Et le brun ne souhaitait pas donner à la jeune femme une raison supplémentaire de vouloir se chercher une nouvelle adresse dans un futur proche. Il s’y était fait en réalité, à ne plus trouver son appartement désespérément vide lorsqu’il rentrait le soir, à reprendre le temps de cuisiner parce qu’il n’était pas seul à table, et s’il ne comptait pas dissuader Maze de retrouver sa tranquillité le jour où elle se sentirait prête il n’était pas (du tout) impatient de voir ce jour arriver. Pour l’heure, il était en tout cas encore en position de prendre le taureau par les cornes pour insuffler un peu de soleil et de légèreté dans le temps libre de la britannique, et tandis qu’Alma engloutissait les dernières gouttes de son biberon l’inspecteur avait remis sa casquette – métaphorique, celle-ci – de marin et proposé une sortie en mer le week-end suivant. La météo était pour le moment de son côté, et si elle décidait de le rester prendre un peu le large leur ferait sans doute un peu de bien à l’un comme à l’autre. « Ça t’a pas suffi de boire la tasse la dernière fois qu’on était sur ton bateau ? » s’était pourtant gentiment moqué Maze, rappelant à son souvenir l’attaque odieuse dont elle l’avait rendu victime quelques mois en arrière. « Tu seras bien trop occupée à récurer le pont, matelot. » avait-il alors répondu du même ton, et savoir s’il bluffait ou non dépendait entièrement d’elle et de savoir si elle bluffait … Dans les deux cas, la britannique s’était fendue d’un « Avec plaisir. » sans résister à l’envie d’en remettre une couche malgré tout : « Oublie juste pas ton gilet de sauvetage, on sait jamais. » Avait-elle réellement envie de prendre le risque qu’il l’affuble d’un des gilets qu’il réservait habituellement aux touristes, en guise de représailles ? « Et toi ton meilleur chiffon, je veux que ça brille Crawley, comme le crâne chauve d’un prof de chimie. » Et un grand pardon à tous les professeurs de chimie, dont cette humiliation gratuite avait été ponctuée d’un rôt magistral de la part du bébé en guise de participation à la conversation. « Je vais la mettre au lit, tu peux mettre le four à préchauffer et sortir les épis de maïs du frigo pendant ce temps ? » S’il ne tardait pas à coucher Alma il avait encore espoir que le début de la digestion la fasse s’endormir vite, et Maze et lui mangeraient à une heure décente. Une des innombrables petites victoires de la vie de jeune parent.
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