| | | (#)Mar 11 Aoû - 0:02 | |
| Allongée dans mon lit, alors que mon regard se perdait sur le plafond de ma chambre, remarquant des traces noires, je me demandais comment elles étaient arrivées là. Et la peinture qui commence à cailler dans l’coin à droite… je souffle, pas envie de me demander si l’immeuble allait finir par me tomber sur la tête et j’me dis qu’au pire, on est au dernier étage, si la chutte peut faire mal, au moins j’serai pas celle qui se prend tout l’poids sur la gueule, j’peux être celle qui s’en sort le mieux. Je tends le bras et choppe mon téléphone et allume Lesber, cette application fake dérivée de Tinder, qui contrairement à cette dernière, donnait la possibilité à des nanas de se rencontrer. Tinder avait encore du chemin à faire en terme d’inclusion et d’ouverture mais heureusement que des frustrées comme moi avaient multiplier les applications LGBT. Le soucis, c’est qu’avec Tinder, on avait un large choix, appli numéro 1, le panel qu’on pouvait voir sous nos yeux était assez éclectique et on finissait par trouver le mec qui nous plaisait. Pour Lesber c’était plus compliqué, on y avait moins de choix et franchement, des fois, ça m’donnait juste envie d’arrêter et d’retourner voir du côté des mecs. Mon index allait trop souvent vers la gauche et ca devenait presque un automatisme à présent, ca matchait pas, ca matchera jamais j’ai l’impression. Et là, j’suis sur le point d’aller encore à gauche et avant qu’il ne soit trop tard, je fais revenir cette photo au centre de mon écran. Elle est blonde, elle a des yeux de fou, elle a l’air assez dérangée et si non elle aurait pas choisi cette photo où elle a une pomme sur la tête et cette flèche qui lui arrive tout droit dessus. J’espère que rien ne lui est arrivée depuis. Si ca s’trouve le compte est inactif ou alors, elle a un œil en moins. Mais puisque son regard me percute, j’ai plus qu’à aller vérifier par moi-même, si jamais, elle match aussi. Y m’faut moins de trois minutes pour que mon téléphone notifie d’un signal sonore que j’ai des news. J’me dis que c’est surement un message ou facebook qui me rappelle l’anniversaire de ma grande tante que j’ai pas vu depuis cinq ans. Mais c’est l’icone LB que j’vois en haut et ca, ca veut dire deux choses : soit j’ai reçu un message, soit j’ai un match. J’vais voir et c’est un match ! Ouh. Ca m’offre le droit d’ouvrir la conversation, d’lui parler. J’attends un peu ou j’lui saute dessus ? J’vois des points qui s’affiche, elle parle, elle écrit, mais y s’passe rien, j’ai rien. Bon, on doit être deux débiles devant nos téléphone à s’poser la même question, sauf que j’t’ai grillé… et que bon, j’vais te sauver la mise. « Salut, chouette photo, j’espère que t’es pas éborgnée depuis. J’ai bien cru que j’allais désinstaller l’appli, jusqu’à c’que j’tombe sur toi, alors pitié, fais pas la con. » et j’attends juste de voir si elle allait répondre ou pas. J’suis persuadée que ce soir, ca allait matcher encore plus, et pas derrière un écran.
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| | | | (#)Ven 14 Aoû - 20:07 | |
| Elle s’ennuie et elle divague, Charlie. La colocation à Bayside l’ennuie, Eleonora est on ne sait où encore. Il n’y a rien à faire, le temps est gris et les secondes passent horriblement doucement dans ce monde qui tourne au ralenti. Ses doigts glissent sur son téléphone, divaguant d’une application à une autre en quête d’un but quelconque. Elle passe d’un site de rencontre à un autre, se souvient des histoires d’un soir ou de deux, exceptionnellement, sans pourtant y porter un grand enthousiasme. Même Léo n’est pas disponible alors elle a besoin de se changer drastiquement les idées, jetant finalement son dévolu sur une application de rencontres entre femmes et l’une d’elles en particulier.
La tête à l’enfer sur son lit, ses cheveux blonds balayant les poils du chien d’Eleonora, elle se loupe presque entre sa droite et la gauche au moment de passer sur le profil de Noa. Ses doigts s’occupent de zoomer la photo à la recherche d’un photoshopage dans les règles de l’art mais, ne trouvant rien de tel, elle se permet de sourire pour elle même devant les cheveux sombres et les yeux verts de cette beauté qui pourrait être son parfait opposé. Elle se dit même que c’est con qu’aucune d’elles ne soient un homme parce qu’un mélange entre des yeux bleus et verts et des cheveux blonds et noirs aurait donné une belle progéniture. Tant pis, cela ne l’empêche pas de matcher avec elle et de quasi aussitôt se rendre dans ses messages pour tenter une approche.
Pour cela elle en vient même à se redresser sur son lit, sérieuse au possible, réfléchissant à la stratégie à adopter. Finalement, c’est Noa qui fait le premier pas et ça intrigue encore un peu plus la blonde, habituée à toujours être la moins timide du groupe et ce peu importe les circonstances - et surtout pour des rencontres en lignes, en fait, ouais. « Salut, chouette photo, j’espère que t’es pas éborgnée depuis. J’ai bien cru que j’allais désinstaller l’appli, jusqu’à c’que j’tombe sur toi, alors pitié, fais pas la con. » Passant ses doigts entre ses dents par simple habitude, elle sourit bêtement face au message amusant de l’inconnue. Il n’y a aucun doute : la Villanelle est heureuse d’avoir matchée du bon côté de son écran. “Promis je fais pas la con. Je pourrais te dire ‘croix de bois croix de fer si je mens je vais en enfer’ mais je crois que je vais aller en enfer de toute façon ahaha.” Non, ce n’est en effet pas ce qu’il y a de plus drôle et surtout pas pour une première approche mais elle tente pourtant de toutes ses forces de trouver quelque chose d’intéressant à dire. Elle est trop rouillée dans ce domaine là, c’est sa faute. Pourtant Charlie redouble d’efforts pour ne pas faire fuir l’inconnue puisque ce serait un gâchis sans nom. “T’as quelque chose de prévu ce soir ? Je peux te montrer comment apprendre à gérer un arc après avoir bu des shots d’un alcool dont on connaît même pas le nom.” L’humour, c’est avec ça qu’elle essaye de faire avancer les choses. |
| | | | (#)Dim 23 Aoû - 14:12 | |
| Les secondes m’ont l’air assez longues. J’appréhende toujours un peu les premières paroles de quelqu’un que je ne connais pas et sur qui je mise un peu trop en fonction de son physique. Parce qu’on peut dire ce qu’on veut, ces applications ne sont basées que sur une seule chose : ta belle gueule. Ce qui faisait que je me retrouvais souvent sous une tonne de notification, une tonne de messages à trier en fonction du type d’approche, une tonne de dick pic aussi et ça c’était assez relou. J’appréhendais pour deux choses, j’étais assez exigente sur la façon dont l’autre s’exprime à l’écrit, faire de vraies phrases, pour moi, c’est important, savoir aligner trois mots sans avoir une faute à chaque mot, c’est important, être capable de s’exprimer sans aborder le cul directement, c’est aussi important. La seconde chose, c’était que même si j’étais pas au top de ma forme niveau phrase d’accroche, qu’on me réponde par autre chose qu’un simple : salut, ca va ? Parce que je savais déjà que c’était foutu d’avance, qu’il n’y aurait rien de plus intéressant ensuite. Je voyais ces trois points clignoter en bas de l’écran, ce qui me disait qu’elle était entrain de répondre. Ca avait l’air long… et moi je priais pour qu’elle soit aussi intéressante que belle. « “Promis je fais pas la con. Je pourrais te dire ‘croix de bois croix de fer si je mens je vais en enfer’ mais je crois que je vais aller en enfer de toute façon ahaha » yes. Pas d’faute, amusante, elle répond à ma remarque qui pourtant, n’était pas des plus drôle. Alors que j’allais répondre, j’attendais en voyant qu’elle n’avait pas fini. “T’as quelque chose de prévu ce soir ? Je peux te montrer comment apprendre à gérer un arc après avoir bu des shots d’un alcool dont on connaît même pas le nom.” « Tu connais le Canva ? » autrement dit, je suis à toi, on fera absolument tout c’que tu veux. Et de mon côté, j’envoyais un sms à Swann pour annuler notre soirée. Un screen de la conversation et une photo de l’intéressée lui suffirait pour comprendre que je l’aimais plus que tout mais que ce soir, j’avais d’autres choix que de mater un film qu’on avait déjà vu dix fois quand on sortait ensemble. Il comprenait toujours. J’attendais au Canva, habillée de mon top le plus décolletée que j’avais pu avoir dans mon dressing – c’était pas forcément fait exprès mais la coïncidence était pas si pire. J’avais les yeux rivés sur la porte du bar, à l’affut du moindre mouvement, dès que la porte s’ouvrait, mes sens étaient aux aguets. Des brunes, des blonds, des roux, pas de blondes pour le moment. Je jetais quelques coups d’œil à mon téléphone, me demandant si elle m’avait pas envoyé un message pour me dire que finalement, c’était plus possible. Et quand je relevais les yeux, merde, elle était juste devant moi. J’avais loupé son entrée mais elle, avait pas manqué de voir où j’attendais. Ses yeux me transpercent, son air angélique et à la fois espiègle me trouble. Et avant qu’elle n’ouvre la bouche, je plongeai ma main dans mon sac pour en sortir un pomme rouge, sourire aux lèvres, je la déposais sur le comptoir du bar. « J’vois pas ton arc. J’avais pourtant tout prévu.» Elle a l’air jeune quand même, j’sais pas quel âge elle a, c’est pas noté dans son profil, mais elle est majeur, elle est pas non plus si jeune que ça… hm. Je choppe la carte des shooter, parce qu’un projet ne pouvait pas être dévié de son objectif si facilement. « Celui-ci, me semble suffisamment imprononçable pour oublier son nom dans quelques minutes ! » je pointe du doigt le premier shooter qui allait lancer notre soirée.
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| | | | (#)Mar 25 Aoû - 17:11 | |
| Il n’y a rien de plus naturel pour Charlie que de se créer des plans au dernier moment, prendre ses affaires et voguer dans un bar ou un autre de la ville. Cette fois ci elle a d’autant plus une bonne raison de le faire qu’elle s’y rend pour rencontrer une autre jeune femme qui semble tout aussi ravissante que charmante et pour ces deux raison seulement, elle a hâte d’arriver le plus tôt possible. Ses cheveux blonds virevoltent au vent, sa démarche est assurée et chacun de ses gestes le son tout autant du haut de sa petite vingtaine. Son sourire est présent peu importe les circonstances et après avoir dit bonjour à ses quelques amis qu’elle reconnaît dans le bar, c’est la chevelure noir de jais de l’inconnue qu’elle se met en quête de cherche - et trouve tout aussi rapidement, d’ailleurs, non loin du bar. L’emplacement est une raison de plus pour la blonde d’avoir un sourire un peu plus grand encore alors qu’elle allonge ses pas jusqu’à aller voir Noa. « J’vois pas ton arc. J’avais pourtant tout prévu.» Elle n’a pas eu le temps de dire quoi que ce soit qu’elle se voit déjà reprochée l’absence d’un arc alors qu’une pomme rouge trône désormais sur le bar. La scène la fait rire tellement elle fait finalement peu de sens. “Je ne le montre qu’aux personnes qui s’en montrent dignes. Ca sera ta quête.” La pomme maintenant dans ses mains, elle la frotte un instant avant de croquer dedans à pleines dents. C’est comme si elle connaissait Noa depuis toujours, elle n’a même pas le temps d’être timide ou de ne pas savoir quoi dire.
Ses yeux quittent avec peine le visage de la jeune femme face à elle pour se concentrer sur la carte une seconde à peine. Elle n’arrive pas à garder son attention sur le noms des shooters et encore moins sur ce qui les compose parce que déjà elle s’imagine poser des milliers de questions à Noa et danser avec elle jusqu’à ne plus sentir ses pieds. « Celui-ci, me semble suffisamment imprononçable pour oublier son nom dans quelques minutes ! » Charlie se dit qu’elle serait capable d’oublier tous les noms du monde avec la bonne dose d’alcool associée mais soit, si elle désire celui-ci alors elle prendront celui ci. En quatre exemplaires. Par personne. “T’es ici depuis longtemps ? Tu viens souvent dans ce bar ? Et pourquoi je t’avais pas vu sur ce site avant, hm ?” Les questions arrivent le temps que les verres soient prêts et une fois qu’ils sont posés sans délicatesse face à elles, Charlie ne lui laisse pas le temps de répondre avant d’entre-choquer le premier avec le sien pour ensuite le boire cul sec. Et là, juste là, la soirée commence réellement. |
| | | | (#)Mer 2 Sep - 10:53 | |
| “Je ne le montre qu’aux personnes qui s’en montrent dignes. Ca sera ta quête.” Le cadre était posé, elle croque à pleine dents dans ma pomme, et moi je ne la quitte pas des yeux. Tant d’aplomb dans ce petit bout de femme, franchement, y a rien qui m’fait plus craquer. Les nanas sûres d’elles et espiègles. Elle a l’air joueuse, on allait jouer. Challenge accepted. Je voulais voir absolument tous ses talents. Les shooters sont commandés, ils sont devant nous. Quatre chacun, ca commence fort mais j’allais suivre. J’espère juste qu’elle allait pas être obligée d’aller me coucher alors qu’elle serait encore en pleine forme. Elle est encore jeune et quoi qu’on dise, ça joue pas mal. Moi, j’avais plus qu’à croiser les doigts pour pas me ridiculiser devant elle. “T’es ici depuis longtemps ? Tu viens souvent dans ce bar ? Et pourquoi je t’avais pas vu sur ce site avant, hm ?” Ok, doucement. Trois questions, une réponse par shooter avalés. J’commence, je prends l’premiers et sent la chaleur glisser dans ma gorge, je grimace un peu, c’était le premier, fallait s’y faire ! « Où ici ? » ouais, d’ailleurs, ici dans ce bar, ici à Brisbane ? Deuxième shoot. « J’ai pas de bar de prédilection, mais ca m’arrive pas mal de passer au Canva. Et dernièrement, j’vais un peu plus souvent au DBD pour ma coloc qui a un crush sur le gérant. » ce que j’ai vraiment du mal à comprendre. Troisième shot. « J’ai mes phases ! Mon compte dort pas mal en ce moment, ca faisait plusieurs semaines que j’avais pas lancé l’application. » il me restait encore un shot devant les yeux et même si j’avais plus de question à laquelle répondre, il allait rejoindre les autres rapidement. Mais vraiment, si je poursuivais à ce rythme- là, ça allait être très compliqué pour moi. « Parce que t’es du genre à aller voir c’qu’il s’y passe plusieurs fois par jour ? » fallait bien que je sache où je mette les pieds. « J’ai fais un tour sur tinder, mais y avait rien d’intéressant. J’me suis dis que ce serait ma dernière chance, j’étais pas convaincu et t’es apparu comme une divinité. » charmée et amusée , j’essayais toutefois de pas être lourde. « Par contre ! » je lève un doigt, comme un avertissement et ça c’était déjà un premier signe que l’alcool agissait rapidement sur moi. Je baissais mon doigt aussitôt, tentant de contrôler la situation. « Moi, j’vais déjà faire une pause ! et y a rien de mieux que de danser, pour faire une pause non ? » je regarde la piste, quasiment vide d’ailleurs, mais peut être que si on y allait, on allait motiver d’autres personnes à nous y rejoindre.
Dernière édition par Noa Jacobs le Mar 6 Oct - 23:27, édité 1 fois |
| | | | (#)Ven 18 Sep - 23:30 | |
| Charlie écoute les réponses de la jolie brune avec attention pour savoir où est ce qu’elle met les pieds. Elle est belle et intéressante, c’est certain, et ce ne sont en réalité que quelques questions de routine pour être certaine qu’elle n’est pas en train de foncer dans la gueule du loup - comme elle en a pourtant la fâcheuse habitude. Entre Canvas et DBD, pourtant, la rousse ne peut pas s’empêcher de croire qu’elle a en face quelqu’un de parfaitement normal et si jamais vous vous posez la question alors oui : elle se base uniquement sur les bars qu’elle a pour habitude de fréquenter. Au delà de ça elle semble plutôt bien supporter les shots alors elle n’a même rien à lui reprocher. Décidément, cette Noa semble plein de ressources et Charlie affiche un sourire conquis, lequel l’est encore plus alors qu’elle s’élève le temps d’une phrase au rang de divinité. Comptez sur elle pour le rappeler autant de fois que possible et nécessaire - et même quand, justement, cela ne sera ni possible ni nécessaire.
« Parce que t’es du genre à aller voir c’qu’il s’y passe plusieurs fois par jour ? » La question s’en vient comme un cheveux sur la soupe et la jeune femme ne voit absolument pas le problème, aussi elle y répond avec franchise après avoir simplement haussé les épaules comme si de rien n’était. “Seulement quand je m’ennuie, en fait.” Loin de chercher de relation sérieuses - ew - elle se contente simplement de trouver des amis sur ce genre d’applications. Amis qu’elle ne voit que pour coucher avec, qu’on soit clairs. C’est un accord de deux partis qui fonctionne merveilleusement bien et suffit à la rendre heureuse dans ce rythme de vie.
Et juste quand son doigts se lève, la rousse panique l’instant d’un demi de quart de centième de seconde. « Par contre ! » Ses yeux bleus se relèvent du verre mais s’abaissent ensuite pour arriver à croiser le regard de l’inconnue. Son verre entre les doigts, elle prend néanmoins le temps de le finir puisqu’il y a toujours des priorités dans la vie. « Moi, j’vais déjà faire une pause ! et y a rien de mieux que de danser, pour faire une pause non ? » A cela elle ne peut que se réjouir, ce qui est une raison suffisante pour elle pour prendre son second shot avec de nouer ses doigts à ceux de Noa et déjà s’éloigner du bar pour rejoindre la piste de danse. Et oui, okay, elle s’éloigne avec le troisième shot en main, parce qu’elle a du retard à rattraper. Le monde perd tout sens et le haut devient le bas, la droite la gauche et Noa a le droit à un “C’EST MA CHANSON !” crié à quelques centimètres de ses oreilles toutes les trois minutes, c’est à dire à chaque changement de musique. Autant dire que la rousse n’a pas besoin d’alcool pour agir de la sorte mais lorsqu’on en ajoute à son organisme, ce n’est que pire encore. Ses doigts se mêlent aux cheveux de la Jacobs, elle s’en amuse et elle en rigole, il lui suffit d’un rien puisque la soirée se suffit déjà à elle même. Son souffle se mêle aux siens, les pas de danse n’ont rien à voir avec le tempo et sont complètement désorganisés et pourtant, elle ne voudrait rien y changer pour rien au monde. Je peux t’embrasser ou faut attendre minuit pour ça ?” Elle confie, espiègle, ses bras autour des épaules de la jolie inconnue. |
| | | | (#)Mar 6 Oct - 23:19 | |
| Y a un truc qui m’a dit de venir ici sans même réfléchir, ce même truc qui m’avait dit de faire glisser la photo de Charlie vers la droite de l’écran, ce même truc encore qui m’avait fait lui écrire plus rapidement qu’à n’importe qui, sans être capable de patienter, telle une gamine capricieuse qui voulait tout et tout de suite. Quand je la vois face à moi, je suis certaine que je n’allais pas le regretter. Plus jeune que moi, c’est clair mais franchement, elle a pas l’air non plus d’aller encore au collège et c’est tout ce que je demande : d’être dans la légalité et d’être à l’aise avec ça surtout ! J’avais une femme en face de moi, c’est ce qui m’importait et je sentais qu’elle avait plus d’un tour dans son sac pour me prouver qu’elle serait à la hauteur de mes exigences – si peu que j’en avais. Et vu la quantité d’alcool que la jeune rousse avait planifié de me faire boire ce soir, je pense que mes exigences allaient être revu à la baisse au fur et à mesure de la soirée, mais que pour autant, Charlie allait garder un niveau de qualité ! Freinant la cadence, ma proposition de danser semblait l’emballer et à en voir les petites étoiles dans ses yeux, elle devait avoir le rythme dans la peau et aimer ça et j’étais bien emballée à l’idée de la voir se déhancher également. Elle ne se fait pas prier et c’est en glissant ses doigts entre les miens qu’elle m’attire sur la piste. Elle me replonge facilement quelques années en arrière où je passais mes vendredis et samedi à venir picoler et danser dans les clubs de la ville sans jamais se soucier de ce qu’il pouvait se passer le lendemain. Mes années d’études dans le tourisme, les pires et les meilleures sans doute. J’oublie un instant, je crois, qui j’étais là. Au bout de la quatrième chanson, qui semblait être sa chanson, c’est Beyonce qui enflamme le dancefloor et cette fois, je peux affirmer en même temps qu’elle qu’il s’agit là bien de MA chanson aussi. La single lady et sa chorégraphie que je connais sur le bout des doigts, je pourrais faire le show à moi toute seule mais je préfère quand même partager ce moment avec la jeune femme qui connait quelques brides célèbres de la fameuse choré mondialement reconnue !! « Je peux t’embrasser ou faut attendre minuit pour ça ? » Avait-elle lu quelques part dans mon profil que j’avais ne serait-ce qu’un air de famille avec Cendrillon ? Ses bras autour de mes épaules, sans lui donner mon autorisation, je m’approchais bien plus d’elle pour glisser ma poitrine contre la sienne et venir mordiller le bout de ses lèvres avant de fourrer – parce que désolée, la y a pas d’autre mot – ma langue dans sa bouche et de plus être trop capable de m’arrêter. J’crois qu’il aura fallu qu’on m’touche le cul pour me faire réagir et me décoller d’elle. J’étais pourtant persuadée que ses mains à elle, elles étaient pas posées sur mes fesses. J’ai une seconde où j’sais plus trop où je suis, j’comprends pas c’qu’il vient de se passer là mais j’hausse les épaules parce que le mec ou la nana qui s’était permis de me toucher avait eu le temps de se barrer depuis longtemps ! « J’vais me resservir, viens. » direction à nouveau le bar, cette fois, c’est moi qui y traine Charlie, je prends trois nouveaux shots chacune. « Tu sais que mon neveux kiff jouer aux indiens et aux cowboys et que j’ai son arc dans mon salon ! » et j’me rends compte que l’idée même d’utiliser les jouets de mon neveu, c’était dégueulasse quand même ! « Bon, oubli ! » J’prends un shot pour arrêter d’avoir des idées si farfelues. « Mais quand même, si jamais t’es curieuse… » j’hausse les épaules, Putain mais faut que j’arrête, j’vais pas m’amuser à jouer à lui mettre une pomme sur la tête et tirer avec un arc de gamin de 5 ans et une fléchette en plastique – on pourrait quand même compter les points. Si j’arrive à toucher ses seins, ça peut compter double ? Et j’gagne quoi ? Wow, nan, franchement Noa, c’est à LIAM ! « J’habite pas si loin ! » Quelle idiote ! Aller, un autre shot pour moi et j'prends le troisième et dernier que je viens lever juste au dessus de ses lèvres. « Ouvre la bouche!» |
| | | | (#)Jeu 15 Oct - 0:35 | |
| Apparemment, non, alors, il n’y a pas besoin d’attendre minuit pour embrasser l’inconnue et c’est une annonce qui plaît énormément à Charlie, elle qui ne se fait pas prier avant de rendre ce même baiser avec autant d’insistance. Elle ne connaît rien de l’inconnue si ce n’est qu’elle lui plaît. Noa n’en a rien à faire de rien, elle vit la vie qu’elle a envie d’expérimenter et c’est finalement tout ce qui importe - et tant mieux. « J’vais me resservir, viens. » C’est sans doute la première fois de sa vie où elle est déçue de retourner vers le bar puisque cela signifie surtout se dégager de Noa. La blonde sait bien que désormais elle peut l’embrasser dès que bon lui semble mais, tout de même, elle aurait préféré que le moment se diffuse un peu plus dans le temps encore. Pour autant, elle ne refuse pas une seule seconde les verres de shot proposé - on lui a toujours dit que l’alcool et les sentiments faisaient bon ménage (comment ça non ?). « Tu sais que mon neveux kiff jouer aux indiens et aux cowboys et que j’ai son arc dans mon salon ! » La remarque fait sourire la blonde qui manque même se d’étouffer avec son verre. Y’a pas idée, aussi, d’annoncer de telles choses alors qu’elle est en train de boire, encore plus alors que cela semble tant sorti de son contexte. “Si un jour j’aurais cru être impatiente à l’idée d’entendre ça.” Le sourire de la plus jeune ne se fait que plus grand encore, là où à ‘impatiente’ elle aurait pu le remplacer par ‘excitée’ - mais ça aussi, ça ne se fait pas de le dire alors qu’on connaît à peine une personne.
« Bon, oubli ! » - « Mais quand même, si jamais t’es curieuse… » Ce qui rassure le plus la Villanelle dans toute cette histoire, c’est surtout qu’elle vient enfin de trouver quelqu’un qui semble tout autant indécise qu’elle - et ça, vraiment, c’est rare. Elle note aussi le coup de la drague à base de cowboy et d’indien, une première. Elle ne peut pas reprocher à Noa son manque d’originalité tout comme, en réalité, elle n’arrive pas à lui reprocher quoi que ce soit alors qu’elle enchaîne les verres comme s’ils étaient réellement remplis d’eau. Charlie connaît déjà la réponse à tout ceci mais la voir se perdre dans ses mots et ses explications a tout de même quelque chose d’amusant, raison pour laquelle elle la laisse parler et se brouiller dans ses propres paroles. « J’habite pas si loin ! » sonne comme l’argument ultime, celui dont la blonde n’avait absolument pas besoin pour savoir quoi répondre à tout cet interminable et alcoolisé plaidoyer. « Ouvre la bouche!» L’alcool arrive jusqu’à ses lèvres comme par magie ou presque alors qu’elle se fait docile le temps d’un instant. Sans grâce aucune, elle essuie la commissure de ses lèvres du bout de son bras. Ne manquerait plus qu’elle en profite pour roter et le tableau serait complet. “J’espère qu’il faut toujours aller tout droit jusque chez toi, parce que je garantis pas de savoir reconnaître la droite de la gauche encore.” Bien sûr qu’elle allait accepter d’aller chez elle. On parle de Charlie après tout, si elle se méfiait un tant soit peu des inconnus rencontrés au détour d’un chemin, ça se saurait. Si elle avait la moindre once d’instinct de survie ou même de préservation, ça aussi ça se saurait. Au delà de ça, elle ne sait que s’amuser. “Moi aussi j’adore jouer aux cowboys et aux indiens.” Qu’elle susurre à l’oreille de Noa comme s’il s’agissait là d’un secret. Elle a l’alcool qui lui monte à la tête, elle a un sourire qui n’en finit pas et surtout, surtout, elle a hâte de quitter cet endroit pour avoir des conversations qui n’ont ni queue ni tête avec l’inconnue. "Ou à ce que tu veux." Parce qu'après tout, elle n'a rien de son neveu - simplement l'âge mental. |
| | | | (#)Sam 21 Nov - 1:24 | |
| Je lui verse le shooter dans la bouche et y a forcément des dommages, ca coule un peu partout, ca m’fait rire, elle s’essuie avec une délicatesse de princesse en plus de ça. Hm. “J’espère qu’il faut toujours aller tout droit jusque chez toi, parce que je garantis pas de savoir reconnaître la droite de la gauche encore.” Plus ou moins toujours tout droit. « J’te tiendrai par la main, t’en fais pas. » un petit virage à droite en fait, puis un autre à gauche et de nouveau à gauche et puis c’était bon. “Moi aussi j’adore jouer aux cowboys et aux indiens.” Qu’elle me glisse dans l’oreille et franchement, là, comme ça, il en fallait pas moins pour me donner envie de rentrer tout d’suite. J’avais bien envie de voir en action (Char)Lili la tigresse. "Ou à ce que tu veux." J’hoche la tête, sans trop rien dire, juste avec mon regard vitreux qui se perdait dans la foule avec ce « ou à ce que tu veux » que je me répète dans la tête. Donc, on en était là : proposer à Charlie, que je connais depuis juste aujourd’hui, y a quelques dizaines de minutes, de venir jouer aux cowboys et aux indiens chez moi avec les jouets de mon neveux. Tout va bien. Surtout, ne rien dire à Arrow. Je crois que si vraiment, on utilisait cet arc, peu importe la façon, j’allais devoir aller lui racheter un jeu de remplacement parce que à chaque fois qu’il jouerait avec, je verrai Charlie et ça, c’est pas possible. D’ailleurs, avoir une sœur qui s’appelle Arrow et son fils qui aime jouer avec un arc et des flèches, ca prenait maintenant tout son sens et là, j’avais comme une illumination. « Bon, on y va. » et avant de quitter l’endroit, je me permets quand même de gouter à nouveau à ses lèvres, encore imbibée d’alcool, ça goute le rhum et c’est pas désagréable. « Tiens moi la main. » parce que j’ai pas oublié qu’elle allait peut être se perdre si c’était pas tout à fait droit pour aller chez moi. On sort du bar et dehors, il commence à faire un peu frais. J’ai pas de veste, mais l’alcool fait son taf, quelques pas et j’devrais me réchauffer rapidement. Charlie suit le rythme, bien que j’la sens partir de temps en temps vers la droite, j’la redresse en tirant un peu sur son bras et elle est de nouveau dans l’droit chemin. Comme prévu, on arrivait quand même rapidement chez moi. « attends. » je voulais quand même m’assurer d’un truc : « JANE ?! » je m’élance dans tout l’appartement pour être sûre que mon amie et coloc ne soit pas là. « C’est ma coloc, elle vient de s’installer, on sait jamais. » elle venait d’arriver dans l’appartement, étant en galère avec sa pêche qui marche de moins en moins, elle avait du mal à gérer ses factures. « Bon, elle est pas là. » alors maintenant, il est où ce fichu arc ? Je balaie l’appart des yeux et voit cet amas de jouet dans un coin. « Là ! » j’attrape l’arc et sa fleche et la pointe vers Charlie. « Tu vois ! » Mais il manque un truc… je regarde vers la cuisine et comme par miracle, là, sur le plan de travail, une pomme posée ! « C’est ça qu’il faut ! » pour faire comme sur sa photo. J’vais prendre la pomme et j’la pause sur sa tête. « Si j’arrive à toucher, il se passe quoi ? » que je questionne, curieuse et joueuse tout en faisant quelques pas en arrière, pour prendre un peu de recul. Heureusement, j’avais pas de risque de lui crever un œil avec ce jouet en mousse. |
| | | | (#)Sam 21 Nov - 19:18 | |
| Quand Noa lui dit qu’elles s’en vont, elle ne sait pas exactement ce qui précède quoi, mais au final elle en vient à sourire et à l’embrasser et c’est tout ce qui compte : elle aime réellement la manière dont se passe toute cette soirée. « Tiens moi la main. » En sa qualité d’enfant têtue, Charlie aurait en règle générale toujours refusé de tenir la moins de qui que ce soit (déjà à l’école, elle était toujours la dernière à se plier à cet ordre pourtant si simple). Ses doigts trouvent refuge au creux des siens et elle la regarde de ses yeux brillants toutes les dix secondes, simplement heureuse - et bien trop imbibée d’alcool, déjà.
Les mots de Noa résonnent douloureusement dans son esprit lorsque cette dernière se met à crier un nom à tue tête et déjà Charlie se dit que c’est bien sa veine de ne choisir que des personnes totalement folles avec qui passer ses soirées. Elle dit que c’est le nom de sa colocataire et pourtant la blonde ne la croit pas : elle a vu bien assez de films d’horreur comme ça et d’ici le lendemain elle apprendra que sa colocataire s’est pendue dans le salon il y a deux ans de cela. Quoi qu’il en soit, s’il n’y a personne alors ce n’est pas une mauvaise chose - quand bien même la plus jeune n’aurait pas vu le mal à dire bonjour à d’autres êtres humains au passage, elle n’est pas antisociale et bien loin de là.
Sa main relâche celle de la jolie brune qui se met à courir d’un bout à l’autre de la pièce, ajoutant à chacun de ses passages quelque chose entre ses mains. Un arc, une pomme - et de l’alcool, non ? Une bouteille, juste une. Ou même un verre, ça serait pas si mal déjà, un verre. Non ? Bon. « Tu vois ! » Quoi ? « C’est ça qu’il faut ! » Oh. Les yeux de la blonde cherchent à voir la pomme désormais posée sur sa tête : sans succès. Pourtant, elle essaye de toutes ses forces. « Si j’arrive à toucher, il se passe quoi ? » De là elle rigole sincèrement, reposant automatiquement ses yeux sur la jeune femme qui semble presque menaçante avec son arc au creux des mains. “Tu ressembles à Cupidon, il te manque que les ailes.” Est la première chose qui lui vient à l’esprit et par conséquent elle se voit obligée de lui dire de vive voix, comme s’il en allait de l’avenir du Monde et rien de moins.
Théâtralement, elle vient finalement se poser contre le mur, droite comme un i telle une parfaite assistante de magicien. WIN : Noa vise en plein dans le mille (c’est un miracle, elles devraient commencer à croire en Dieu à partir de ce moment là) et Charlie observe la pomme tomber au sol, un sourire au coin des lèvres. Tout s’est passé rapidement, elle n’a même pas eu le temps de répondre à sa question, tant et si bien qu’elle s’approche lascivement de Noa et passe ses mains autour de ses épaules avant de l’embrasser à nouveau. “J’ai pas eu le droit au tour du propriétaire. C’est où, ta chambre ?” Oh la subtilité vous savez, elle en fait son goûter. SO CLOSE : Charlie n’a apparemment pas compris toutes les règles du jeu et enlève la pomme de son crâne avant de croquer dedans, tout en l’observant comme la Septième Merveille du monde - pas moins. Ses gestes ne font pas réellement de sens mais elle se rapproche de Noa pour poser la pomme sur sa tête ensuite, s’écarter d’un pas pour finalement la faire tomber en la poussant de la paume de ses mains. “Ok, j’ai gagné. Mon prix, c’est toi.” Non, elle ne s’encombre pas des règles du jeu, c’est pour les vieux. Ses lèvres retrouvent les siennes, ses pas emmènent peu à peu Noa vers ce qui semble être une chambre. LOSE : Noa rate, Charlie est prise d’un fou rire moqueur et décide finalement de manger la pomme, à défaut qu’elle soit une cible assez grande. (cf. so close pour la suite hihi)
Dernière édition par Charlie Villanelle le Sam 21 Nov - 19:20, édité 1 fois |
| | | ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31459 POINTS : 350 TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris. AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014 | (#)Sam 21 Nov - 19:18 | |
| Le membre ' Charlie Villanelle' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'dé action' : |
| | | | (#)Sam 5 Déc - 1:22 | |
| Cupidon ca m’plait, sauf que Cupidon il est là pour faire tomber les gens amoureux les uns des autres, il est pas censé s’occuper de son propre cas. J’veux pas qu’elle m’aime Charlie, j’veux juste lui plaire ce soir. J’crois que c’est pas mal partie et bon, si non, on aurait pas matché, elle m’aurait pas rejoins dans le bar et elle m’aurait pas suivi ici non plus. Je pointe l’arc vers elle, j’espère que j’vais toucher cette pomme parce que si non, j’vais être très déçue. J’me concentre, j’ferme un œil mais j’crois que c’est pas une bonne idée. « Bouge pas ! » que je lui ordonne alors que peut être c’est moi qui tremble. Hop, je relâche, la flèche retombe quasiment devant mes pieds, c’est un gros fail. Charlie, ca l’a fait rire, moi j’suis un peu déçue mais j’avoue c’est drôle. La pomme posée sur mon crâne, que j’tente de garder en équilibre pour pas la faire tomber, elle est joueuse, j’lui tends naïvement l’arc quand elle décide de faire tomber la pomme autrement. “Ok, j’ai gagné. Mon prix, c’est toi.” J’ai aucun soucis avec le fait que ce soit pas du tout fairplay. J’ai aucun soucis d’m’avouer vaincue là, j’admettre qu’elle a gagné alors qu’elle a triché ouvertement, mais le prix, il me plait aussi. J’lâche l’arc -sans même me soucier de pouvoir le casser au passage – et j’fais un pas vers ma blonde. « J’m’avoue vaincue. » sans rechigner. Je glisse mes mains sur ses hanches avant de retrouver à nouveau ses lèvres. Charlie me donne faim, elle est sucrée et j’suis vraiment trop gourmande. Trop jouer, ça creuse. C’est Charlie qui m’guide, elle fait comme si elle savait où elle allait, sauf qu’elle m’emmène tout droit dans la chambre de Jane. Et c’est pas parce qu’elle est pas là qu’on peut faire n’importe quoi, un mot d’ordre : pas dans le lit de sa coloc. « Viens. » ouais, faut pas déconner, j’reprends l’contrôle, l’emmène à l’étage et là, tout est permis. Vraiment tout. |
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