| Hope and expectations (Auden n°1) |
| | (#)Jeu 13 Aoû - 9:55 | |
| Juillet 2005
Elizabeth se réveilla, le cœur serré, et elle observa sa chambre. C’était peut-être l’un des derniers moments ici. Depuis le début de ses études, Elizabeth avait intégré une sororité. Elle n’avait pas vraiment eu le choix puisque sa mère avait fréquenté celle-ci. En tant qu’héritière, elle se devait d’y rentrer. Sa mère en avait été remplie de joie d’ailleurs. Elizabeth avait vécu ici des épisodes marrants, fêtards, surprenants et parfois tristes. Elle y avait rencontré de belles personnes avec un grand cœur. C’était une aventure qu’elle ne regrettait pas au final, même si elle était mieux à progresser seule de son côté, telle une louve solitaire.
La décision de partir n’avait pas été simple à prendre. Mais Elizabeth s’était lancée dans un double cursus avec une masse de travail conséquente et la dernière année qui arrivait s’annonçait beaucoup plus chargée que les autres. La sororité était respectueuse de la situation de chacune mais les filles ne pouvaient rien faire aux bruits incessants de déplacement, de cris et de rires dans les journées. Bien sûr, Elizabeth pouvait se rendre à la bibliothèque, ce qu’elle avait fait ces dernières années, mais maintenant qu’elle prenait de l’âge, elle avait besoin de pouvoir se poser le soir et de ne pas traverser une fête d’étudiants. D’ailleurs, cette année, elle n’aurait probablement pas l’occasion d’en faire beaucoup de fêtes…
Il lui fallait donc une nouvelle résidence pour la rentrée et Elizabeth était déterminée à trouver ça illico presto. Elle n’était pas du genre à faire trainer ce qui doit être fait. Et la chambre devait être libérée en septembre pour les nouvelles arrivées au sein de la sororité. Elle s’était donc armée d’un bon cappuccino au stand près du centre du campus et avait été directement vers les petites annonces sur ce vieux poteau, peut-être même ici depuis plus longtemps que le campus…On y trouvait de tout dessus mais Elizabeth savait très bien que les bons plans se dénichaient, ils ne se trouvaient pas facilement. Il fallait absolument qu’elle trouve un espace dans lequel elle pourrait s’épanouir et travailler en toute tranquillité
Elle prit le temps de regarder l’intégralité du poteau. Pas de chance, rien de concluant. Mais soudain, ses yeux rencontrèrent un vieux papier blanc avec écrit à l’arrache dessus un message. L’annonce semblait dater de plusieurs mois, la personne ne devait pas être très organisée mais qu’importe, il fallait absolument à Elizabeth un nouveau logement. Et la promesse d’une belle maison était plus qu’alléchante. Le prix était raisonnable et de toute façon Elizabeth savait qu’elle avait l’appui financier de ses parents. Elle leur avait très bien vendu le besoin de calme, même si sa mère avait eu un pincement au cœur. Elizabeth resterait tout de même une sœur mais elle ne vivrait juste plus avec ses camarades.
Elizabeth s’empressa de composer le numéro de téléphone. C’était une voix d’homme qui répondit. Encore mieux. Elizabeth avait toujours eu une préférence du contact masculin, beaucoup plus simple à analyser. Les hommes offraient moins de drama et plus de clarté dans leurs liens. Et puis, franchement, il fallait admettre qu’Elizabeth développait déjà à l’époque certains traits masculins qui seraient exacerbés plus tard dans son travail au sein de la ABC. Mais n’allons pas trop vite, revenons-en en 2005.
L’homme au téléphone semblait étonné, peut-être ne s’attendait-il plus à avoir des appels pour cette annonce datant déjà d'il y a un moment. Elizabeth ne s’était pas demandée pourquoi il n’avait pas trouvé chaussure à son pied. A ce moment-là, elle savait juste qu’il lui fallait un endroit pour vivre. Elle avait proposé de venir rencontrer le jeune homme mais il avait décidé de partir en vacances. Elle s’était donc retrouvée à devoir prendre une décision rapidement. Elizabeth n’était pas du genre impulsive mais la fin justifie les moyens et l’occasion semblait trop belle pour passer à côté. L’inconnu était aussi décidé, apparemment cela l’arrangeait beaucoup d’avoir quelqu’un pour cette année même si le fait était une surprise. Ils s’arrangèrent donc à distance. Le contrat de sous-location fut envoyée au domicile des parents d’Elizabeth ainsi qu’une copie des clés afin qu’elle y emménage pendant le séjour du jeune homme. Il lui avait bien entendu laissé les instructions pour le choix de sa chambre et sur le fonctionnement de la maison.
Elizabeth avait pu profiter de son hiver dans cette très belle maison. Elle était ravie de son choix. Du concentré de confort à l'état pur. Clairement, la maison devait soit être un bien hérité, soit le jeune homme provenait d’une famille aisée. Dans les deux cas, cela convenait parfaitement à Elizabeth qui avait eu l’habitude d’évoluer au milieu de populations riches. L’été avait été parfait, Elizabeth se sentait rechargée pour sa rentrée. Cette année, ça allait dépoter !
Aujourd’hui, c’était le retour de vacances de son colocataire. Nous étions déjà proche de la fin de août 2005. Elizabeth avait tellement hâte de le rencontrer. A quoi ressemblait-il ? Etait-ce un bel homme ? Elle espérait que non car elle n’avait pas beaucoup de self control lorsqu’il s’agissait d’hommes qu’elle trouvait charmants. Et puis, avec tout le stress qu’elle accumulait, elle aimait clairement s’envoyer en l’air de temps en temps. Etait-il bavard ? Non, espérons que là aussi ça soit une impasse…Elizabeth n’était pas du genre loquace. Etait-il bon cuisiner ? Là, oui, clairement, espérons que ça faisait parti des options de location…Elle savait juste qu’il faisait des études d’art. Espérons qu’il ne soit pas trop marginal…Elizabeth fut interrompue dans ses pensées par le bruit de la porte. Cela ne pouvait être que lui.
Dernière édition par Elizabeth Warren le Jeu 20 Aoû - 16:29, édité 1 fois |
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Jeu 20 Aoû - 5:42 | |
| Notoriété n’étant pas encore synonyme de mon prénom, j’ai dû me contenter de vacances en Nouvelle-Zélande. A vrai dire, c’était ma première fois dans ce pays et de ce fait je n’ai pas trop à m’en plaindre puisque j’ai pu prendre les photographies que je voulais et m’inspirer autant que possible pour mes futures peintures avec. Finalement, le voyage ne s’est pas avoué si ennuyant que j’aurais pu le croire et j’étais au contraire bien heureux d’avoir une fois de plus pris une décision à la dernière minute. Maintenant pourtant, la rentrée approche à l’Académie, cela signifie donc que je me dois aussi de retourner dans cette ville rapidement devenue mienne. Je ne serais sans doute jamais resté si je ne m’étais pas entiché de programme d’art délivré à l’université mais je dois avouer qu’il n’est pas si horrible que ça alors autant en profiter quelques années de plus encore, jusqu’à ce que j’en ai marre. Cet argument vaut aussi pour la colocataire arrivée au beau milieu de l’hiver australien.
“Bonjour. Bienvenue. Oui mes vacances étaient bien. Fais comme chez toi. On ne fume pas à l’intérieur. On se parle pas tant que y’a rien d’intéressant à dire.” J’annonce en même temps que j’ouvre la porte d’entrée, tirant ma valise de plusieurs dizaines de kilos et mon sac à dos avec. Encore une fois, j’ai ramené trop de matériel d’art pour que ce soit raisonnable. Heureusement qu’ici au moins j’ai plus de place pour les ranger et m’en servir au moment voulu ; la douane, elle, ne semblait pas tant convaincue que ça par l’intérêt des pinceaux en poils d’animaux divers et autres excentricités. Je préfère pourtant mettre les choses au clair avec l’inconnu aussitôt que possible et surtout ne plus jamais avoir à lui en reparler. Ou lui reparler tout court, d’ailleurs, parce que je loue bien plus pour l’aspect financier que la chose plutôt que l’humain. A vrai dire, tous ceux qui me connaissent un minimum ont pitié de toutes les personnes qui osent mettre un pied dans ma maison - ceux là même qui finissent par tourner les talons aussitôt pour ne surtout jamais revenir.
Les roulettes son cassées et je me bats avec. Je me moque où elle est et ne veux pas le savoir puisque, de toute façon, le seul trajet que je compte faire sera de filer tout droit jusqu’à ma chambre, y abandonner ma valise pendant plusieurs jours et l’oublier. Au moins je n’ai encore rien prévu pour m’amuser avec (contre) elle et faire de sa vie un enfer donc elle devrait profiter des quelques jours de sursit que je lui offre, en plus de toutes ces semaines qu’elle a eu rien que pour elle pendant l’hiver. Elle ne sait pas quelle chance elle a mais finira sans doute par s’en rendre compte assez rapidement dès que les présentations officielles auront été faites. “Et oui, si jamais tu te poses la question, je suis comme ça tout le temps : magnifique, con et insupportable.” Au moins, maintenant, elle sait tout ce qu’il y a à savoir. |
| | | | (#)Jeu 20 Aoû - 21:50 | |
| Elizabeth se précipita vers l’entrée. Elle était pressée de découvrir son nouveau partenaire de vie pour l’année. Parce que bon, ils allaient tout de même devoir cohabiter tous les jours…Il passa la porte d'entrée. Il était grand, brun, mal rasé. Les traits de son visage étaient fins, il dégageait quelque chose de fort. Il avait une bonne posture, il se tenait très droit et en même temps il semblait y avoir une pointe de prétention dans sa démarche. Elizabeth n’eut pas le temps de se présenter qu’il entama la conversation. “Bonjour. Bienvenue. Oui mes vacances étaient bien. Fais comme chez toi. On ne fume pas à l’intérieur. On se parle pas tant que y’a rien d’intéressant à dire.”Elizabeth fut décontenancée par sa réplique. Elle n’avait rien contre le court et précis étant elle-même une femme d’actions plus que de mots mais tout de même, cet accueil était plutôt déstabilisant et froid. Il semblait se moquer éperdument de qui elle était. Etait-il inconscient ? Et si Elizabeth était mal intentionnée ? Ou si elle était une droguée ? Il était important selon elle d’apprendre à se découvrir un minimum pour savoir à qui on avait à faire. Elle ne demandait pas à ce qu’ils deviennent meilleurs amis mais tout de même. Elizabeth reprit le dessus face à la surprise qui l’avait frappée de plein visage et ouvrit enfin sa bouche pour parler. Elle n’était pas du genre à ne pas donner son avis… « Je ne fume pas. Et personnellement je trouve ça assez intéressant d’en savoir un peu plus sur la personne avec laquelle on va vivre pendant un an. »N’avait-il donc réellement pas envie d’en savoir plus sur elle ? Etait-il si sûr qu’elle n’avait rien à proposer qui pouvait le satisfaire au moins le temps d’une conversation ? Après tout, elle ne dégageait pas une apparence d’écervelée, non ? On ne pouvait nier que l’attitude d’Auden venait froisser l’ego de la belle… “Et oui, si jamais tu te poses la question, je suis comme ça tout le temps : magnifique, con et insupportable.”Il est certain qu’on ne pouvait nier qu’il avait du charme mais pour le reste il n’y avait pas grand-chose de positif qui ressortait pour l’instant… « On se donne l’image qu’on veut se donner. Et ce n’est pas parce que tu as un caractère particulier qu’on ne peut pas trouver un moyen de faire marcher cette colocation entre nous cette année. Après tout, le contrat est signé, ça serait dommage de ne pas essayer de se faciliter la vie l’un l’autre non ? »Elizabeth espérait que le trajet avait fatigué Auden et qu’il était bougon d’un long voyage. Parce que s’il était réellement comme ça toute l’année, ça promettait des étincelles entre eux car Elizabeth n’était certainement pas du genre à se laisser faire... @Auden Williams |
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Sam 22 Aoû - 8:05 | |
| L’entrée en matière aujourd’hui proposée ne semble pas plaire à ma nouvelle colocataire et, autant le dire : je n’en ai absolument rien à faire. Qu’elle m’aime ou non, tant qu’elle paye un loyer, c’est finalement tout ce qui m’intéresse. Elle va simplement comprendre de manière expéditive pourquoi cette chambre si peu chère et si près de l’océan était encore et toujours vacante, des mois après avoir posté l’annonce : ils ont tous fini par repartir plus ou moins rapidement (bien souvent plus que moins, d’ailleurs). Elle ouvre et ferme la bouche comme un poisson rouge tant est si bien que j’ai bien d’autres choses à faire plutôt que de la regarder évoluer hors de son milieu naturel. « Je ne fume pas. Et personnellement je trouve ça assez intéressant d’en savoir un peu plus sur la personne avec laquelle on va vivre pendant un an. » “Et personnellement moi pas. Débat très intéressant mais dommage, il est clos.” Je ne trouve pas la chose intéressante puisque j’anticipe déjà que peu importe ce qu’elle aura à me dire, je n’en aurai rien à faire. Si elle ne me dit pas être la petite fille de Picasso ou avoir de l’or au bout des doigts, autant dire que je ne risque pas de m'intéresser à elle. Puisqu’elle est inscrite à l’université dans un domaine à l’opposé de tout ceci, cela m’a donc déjà l’air bien mal parti. Pour autant, galant, je prends garde à ne pas bousculer son épaule lorsque je passe devant elle et à mes yeux c’est déjà un effort considérable.
N’en reste pas moins que je viens apparemment de me payer les frais d’un moulin à paroles, à mon plus grand désarroi. J’aurais dû lui demander à propos de ça quand je l’avais encore au téléphone. nb : y penser pour le prochain. « On se donne l’image qu’on veut se donner. Et ce n’est pas parce que tu as un caractère particulier qu’on ne peut pas trouver un moyen de faire marcher cette colocation entre nous cette année. Après tout, le contrat est signé, ça serait dommage de ne pas essayer de se faciliter la vie l’un l’autre non ? » J’ai un rire franc, à ce moment précis. Elle semble doté de toutes les bonnes intentions du monde et cela pourrait réellement attendrir toute la population terrestre au même titre que les vidéos de chat. Les gens sont faibles face à d’autres personnes qui démontrant un semblant d’humanité là où moi, je ne cesse d’y voir que de la faiblesse et des failles possibles où attaquer. “Ecoute … Lisa ? Je ne suis pas là pour me faire des amis et je sais que tu vas me détester de toute façon. Tu payes le loyer, tu restes dans ton coin de la maison et tu ne fumes pas. C’est tout ce que je te demande et la belle vue sur l’océan est à toi. Rien de bien compliqué, tu vois, y’a pas à se parler pendant mille ans et faire semblant de s’intéresser l’un à l’autre. Tu vois, par exemple : j’ai très bien retenu que tu étudies les sciences politiques et, allons droit au but : je m’en fous et je trouve ça chiant.” Next. Qu’elle se donne l’image qu’elle veut, cela ne m’intéresse pas. |
| | | | (#)Lun 31 Aoû - 0:11 | |
| “Et personnellement moi pas. Débat très intéressant mais dommage, il est clos.”Au moins, ça avait le mérite d’être clair. Elizabeth n’avait pas en tête de devenir amie avec son colocataire mais elle espérait tout de même avoir des échanges civils…Et là voilà qu'elle se retrouvait face à cet énergumène sans gêne. Ca promettait une belle année d’échanges stimulants… “Ecoute … Lisa ? Je ne suis pas là pour me faire des amis et je sais que tu vas me détester de toute façon. Tu payes le loyer, tu restes dans ton coin de la maison et tu ne fumes pas. C’est tout ce que je te demande et la belle vue sur l’océan est à toi. Rien de bien compliqué, tu vois, y’a pas à se parler pendant mille ans et faire semblant de s’intéresser l’un à l’autre. Tu vois, par exemple : j’ai très bien retenu que tu étudies les sciences politiques et, allons droit au but : je m’en fous et je trouve ça chiant.”Il n’avait même pas retenu son prénom, se moquait-il d’elle ? C’était certain qu’il n’était pas là pour se faire des amis…Mais il n’avait aucun droit d’être aussi malpoli. En tous cas, elle n’allait pas le laisser lui manquer de respect sans avoir son mot à dire. « Alors premièrement, c’est Elizabeth mon prénom, pas Lisa. Je pense que je mérite un minimum de considération en tant qu’être humain. Ensuite, deuxièmement, je te signale que je suis en commerce et marketing, et pas en sciences politiques, monsieur l’artiste. »Elizabeth ne comptait pas se laisser marcher sur les pieds. Il voulait de la condescendance ? Elle pouvait lui en offrir aussi...Et s’il voulait qu’ils fassent chacun leur vie de leur côté, c’était sa décision. Elle n’allait pas courir après lui tant qu’il la laissait étudier tranquillement. Auden lui avait précisé au téléphone qu’il était dans la section Art. Elle émit un léger rire en faisant le lien entre sa filière et son comportement « Tu corresponds bien au cliché de ta filière, complètement à l’ouest et marginal. Tu veux faire ta vie de ton côté ? Très bien, tant que tu ne fais pas de bruit, ça me convient. J’ai besoin de calme pour travailler. Parce que tu sais, ici y’en a qui veulent travailler » dit-elle en baissant son regard sur sa valise. Encore un artiste enfermé dans son monde, incapable de rester concentré sur le présent, trop occupé à vagabonder dans des époques et/ou mondes différents dans sa tête. C’était typiquement le genre d’individu avec lequel elle avait du mal à interagir. Elizabeth était terre à terre, rigoureuse et sérieuse. Elle avait besoin d’un cadre dans lequel évoluer. Et de toute façon, les étudiants en art étaient bien connus pour être des feignants. « Auden c’est ça ? Oui, parce que moi je connais accessoirement ton prénom. », elle le regarda intensément « On vit ici à deux maintenant je te signale, va falloir t’y faire. Alors ça serait bien qu'on fixe quelques règles et après on n'aura plus à s'adresser la parole »Il ne pouvait pas ignorer sa présence, que ce soit dans les tours de salle de bain, car même si elle était extrêmement grande, il n’y en avait qu’une seule, ou bien dans le contenu du frigo, car il fallait bien qu’il se nourrisse après ses délires artistiques. @Auden Williams |
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
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cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Mer 2 Sep - 0:55 | |
| Elle prend le temps de me reprendre sur chaque point comme si elle pensait réellement que j’allais écouter moindrement ou prendre en note mes erreurs. « Alors premièrement, c’est Elizabeth mon prénom, pas Lisa. Je pense que je mérite un minimum de considération en tant qu’être humain. Ensuite, deuxièmement, je te signale que je suis en commerce et marketing, et pas en sciences politiques, monsieur l’artiste. » Une parodie de sa voix de crécelle résonne dans mon esprit alors que je lève les yeux au ciel, dos à elle alors que je peine à me faire une place dans ma propre maison. Qu’elle se nomme Elizabeth ou Hitler j’en ai rien à faire ; qu’elle étudie le marketing ou l’esoterisme je m’en balance comme de l’an quarante. Sa vie ne m’intéresse pas le moins du monde et je pensais pourtant avoir été clair à ce sujet. Apparemment, j’aurais dû prendre encore moins de pincettes. Ce n’est pas quelque chose qui sera compliqué pour moi, ça le sera cependant bien plus pour elle. Qu’elle n’ose pas venir se plaindre si jamais elle fond en larmes : cela ne l’empêchera pas de payer le loyer.
Le pire étant que j’ai beau lever les yeux au ciel et souffler aussi fort que je le veux, ce ne semble pas être une raison suffisante pour elle pour enfin la fermer et me laisser rentrer dans ma maison. « Tu corresponds bien au cliché de ta filière, complètement à l’ouest et marginal. Tu veux faire ta vie de ton côté ? Très bien, tant que tu ne fais pas de bruit, ça me convient. J’ai besoin de calme pour travailler. Parce que tu sais, ici y’en a qui veulent travailler » Je pousse la valise du bout du pied pour qu’elle roule jusqu’à ma chambre alors que je relève finalement les yeux vers elle dans le plus grand, le plus immense et le plus fier des sourires que j’ai en stock. Elle ne comprend absolument pas que je vais faire tout l’opposé et qu’en me désignant de la sorte elle n’a fait que booster mon ego un peu plus encore. Être un artiste c’est tout ce que je souhaite ; tout ce qu’il y à côté ne m’importe absolument pas. “Pour ta gouverne, c’est ma maison. Pas la tienne. Qu’elle comprenne donc qu’il n’y en a qu’un seul qui peut donner les règles, ici, et que ça ne sera sûrement pas elle. Mon doigt accusateur virevolte dans les airs à défaut que ma voix ne s’élève.
La petite voix fluette reprend, ma patience s’envole avec. « Auden c’est ça ? Oui, parce que moi je connais accessoirement ton prénom. » Grand bien lui fasse, elle pourra se vanter de connaître le nom d’un grand peintre quand moi je pourrais peut être me souvenir d’une des lettres composant son prénom, si jamais elle a de la chance. Elle ne sera de toute façon jamais connue et c’est la raison pour laquelle me souvenir de son nom ne me sera jamais d’aucune utilité. « On vit ici à deux maintenant je te signale, va falloir t’y faire. Alors ça serait bien qu'on fixe quelques règles et après on n'aura plus à s'adresser la parole » “Ma belle …” Le ton est condescendant et l’ironie sous jacente. Je gomme la distance entre nous pour venir nouer mon index autour de ses boucles et de m’en amuser pendant quelques secondes avant de rapidement m’en lasser et reposer mon regard sur elle. “T’es pas en position de négocier quoi que ce soit. Si t’essayes de me donner des ordres, je ne ferai que l’inverse.” Je lui donne même les trucs et astuces pour lui prouver que je ne suis pas un horrible colocataire, quand même. Si elle m’écoute, elle comprendra rapidement qu’il ne vaut mieux pas tenter de m’avoir par la force puisque cela ne fonctionnera tout simplement jamais. “Et c’est moi qui cuisine à partir de maintenant. Allergies ? Je ne veux pas être accusé de meurtre, par contre sache que je me moque de ce que t’aimes ou pas.” Je m’occupe de la cuisine uniquement parce que je ne veux pas la voir brûler la maison et/ou les ustensiles, qu’on soit clairs. Rien d’autre. Ça permet aussi de changer de sujet avant qu’elle vienne totalement à bout de ma patience. |
| | | | (#)Dim 6 Sep - 20:11 | |
| “Ma belle …T’es pas en position de négocier quoi que ce soit. Si t’essayes de me donner des ordres, je ne ferai que l’inverse. ”Pour qui se prenait-il ? Il était peut-être l’heureux propriétaire de cette superbe maison par héritage ou parce que papa et maman voulaient gâter leur futur fils chômeur, et accessoirement être sûrs qu’il avait un toit, mais ça n’excusait en rien le manque de respect. La couleur était annoncée et elle ne plaisait pas du tout à Elizabeth, qui passait d'excitation à déception. Merci l'ascenseur émotionnel...Elle s'en serait bien passé. « Je n’essaye pas de te donner des ordres mais de trouver une façon d’arriver à vivre tous les deux ensemble. Je me doute que dans l’art vous ne connaissez pas vraiment la notion de rigueur mais elle n’a rien à voir avec celle d’autorité »Et puis de toute façon, n’était-ce pas utopique de croire qu’une bestiole comme celle-là était contrôlable ? Auden avait l’air de tout sauf de docile… “Et c’est moi qui cuisine à partir de maintenant. Allergies ? Je ne veux pas être accusé de meurtre, par contre sache que je me moque de ce que t’aimes ou pas.”Elizabeth envisagea une seconde la proposition, après tout pourquoi pas ? Un chef particulier ça ne serait pas de trop pour se faciliter la vie. Mais elle observa Auden, son allure et surtout son caractère acerbe et piquant et décida que c’était prendre bien trop de risques que de laisser un inconnu téméraire et marginal s’occuper de son alimentation. Sans compter le fait qu’elle essayait de faire très attention à ce qu’elle mangeait. Le stress de sa dernière année était bel et bien présent et elle tentait de contrôler un maximum ses prises alimentaires pour éviter de prendre du poids. Elizabeth accordait beaucoup d’importance à la forme physique, pilier essentiel du bien-être. « Je t’avoue que je ne suis pas vraiment partante à l’idée que tu cuisines pour moi. Je pense que j’aurais trop peur que tu m’empoisonnes volontairement vu ta envie marquée de tranquillité. Et la maison serait assez grande pour dissimuler un cadavre. Je préfère donc me préparer mes propres plats mais merci de la proposition »Elle essayait de rester polie mais de marquer sa prise de position d’une main de fer. Elle tentait également de rester patiente et d’adoucir son ton. Auden semblait clairement être le genre à ne pas avoir peur à rentrer dans le combat et elle préférait personnellement s’économiser, que de se lancer dans un affrontement sans fin avec une personne peut-être même plus têtue qu’elle… « Concernant la salle de bain, étant donné que tu ne m’as pas l’air du genre très lève-tôt, je propose de prendre le premier tour. Ca te laisse tout le temps que tu veux après. Et en plus je suis du genre assez rapide »L’efficacité ça connaissait très bien Elizabeth Warren...Il fallait toujours qu’elle cherche à rentabiliser son temps. L’organisation était la clé de la réussite pour elle et elle ne laissait pas beaucoup de place à l’improvisation. @Auden Williams |
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Jeu 10 Sep - 22:56 | |
| Elle est mignonne, la petite brune. Elle me donne des ordres et essaye de contourner les miens, elle se pense plus intelligente parce qu’elle a de la patience et un self control que je ne me connais pas. Que je ressemble à un animal sauvage m’importe peu, qu’elle pense ce qu’elle veut de moi, tant qu’elle obéit c’est tout ce qui m’importe et à ce qu’il paraît, les gens obéissent quand ils ont peur. Elizabeth peut me donner toutes les étiquettes qu’elle veut, ce ne sera jamais un problème pour moi. Je me moque bien de ce que le monde peut penser de l’artiste en devenir que je suis, surtout une femme insignifiante en son genre.
« Je n’essaye pas de te donner des ordres mais de trouver une façon d’arriver à vivre tous les deux ensemble. Je me doute que dans l’art vous ne connaissez pas vraiment la notion de rigueur mais elle n’a rien à voir avec celle d’autorité. » Le dans l’art m’arrache un sourire tellement il ne signifie rien et si j’en avais réellement quelque à faire de savoir ce qu’elle pense alors je lui aurais demandé ce qu’elle sous entend par là. Autant dire sur Terre, vous voyez, ça aurait été plus clair : l’art est partout, même chez des personnes comme elle qui ne laisseront jamais naître aucun talent au bout de leurs mains. “Ma notion de rigueur est à des milliers de kilomètres de te plaire.” Parce qu’elle ne s’applique que pour l’art et que c’est ce pourquoi je vis, raison pour laquelle elle va aussi vivre à ce rythme là son tour. La peinture jonche le sol quand ce ne sont pas les toiles, les photographies sont étalées sur la table pour que je choisisse celles que je préfère, les carnets s’entassent parce que aucun ne compte jamais assez de pages pour moi. La rigueur, dans mon monde, c’est ne jamais s’arrêter de créer. J’imagine qu’elle ne voyait pas les choses de la même manière.
Tout comme apparemment elle ne souhaite pas que je cuisine pour elle, ce qui là aussi me semble assez drôle à écouter, finalement. “C’était pas un point négociable. Ma maison, mes règles. Je cuisine.” Elle râle parce qu’elle n’a pas goûté mes plats, voilà tout. La peinture et la cuisine sont deux arts que je maîtrise à la perfection, elle s’en rendra compte bien assez rapidement quand elle aura arrêté de jouer à celle qui a un balais de le cul - même si, au final, je doute qu’elle soit en train de jouer ce rôle là. « Concernant la salle de bain, étant donné que tu ne m’as pas l’air du genre très lève-tôt, je propose de prendre le premier tour. Ça te laisse tout le temps que tu veux après. Et en plus je suis du genre assez rapide. » Un rire s’ensuit, un haussement d’épaules juste après. “A ta guise.” S’il y a bien un point sur lequel je n’en ai rien à faire, c’est celui-ci. Qu’elle fasse ce qu’elle veut dans la salle de bain, tant qu’elle ramasse ses cheveux qui traînent de partout c’est tout ce qui m’importe. “Je ramène du monde. Souvent. Ma chambre est interdite d’accès.” Je ne force pas les sous entendus parce que j’imagine qu’elle l’aura compris d’elle même. Il se passe à vrai dire que très peu de nuits durant lesquels je dors seul et j’espère que justement, à son tour, elle ne tient pas forcément à son sommeil - ou qu’elle a prévu de quoi gagner un peu de silence. "Tant que tu payes le loyer et que tu sais te faire discrète, t'as le droit de rester. Pour ma part, je sais être silencieux entre trois et cinq heures du matin. Des questions ?" Deux heures de silence, c'est déjà un bon début. C'est mieux que rien quand même, elle devrait être heureuse. |
| | | | (#)Ven 18 Sep - 16:10 | |
| “Ma notion de rigueur est à des milliers de kilomètres de te plaire.”Elizabeth n’avait aucune difficulté à le croire sur ce point-là. Mais elle espérait juste que ce manque de rigueur ne vienne pas empiéter sur son quotidien. Il n'y avait rien de plus désagréable que de vivre avec une personne qui vit à des horaires différents, laisse trainer ses affaires, ne respecte pas les tours de machine ou de vaisselle, etc...Et le petit doigt d'Elizabeth lui soufflait qu'Auden avait certaines de ces caractéristiques embêtantes du mauvais colocataire. Elle espérait juste qu'ils ne les aient pas toutes... “C’était pas un point négociable. Ma maison, mes règles. Je cuisine.”Auden avait l’air déterminé et cela n’arrangeait pas du tout Elizabeth. Mais il fallait bien faire quelques concessions. Elle espérait cependant tout de même arriver à gratter un peu. « Et si tu n’es pas là, j’ai le droit de cuisiner ou je meurs dans la maison affamée ? »Cela dit, ça l'arrangerait sans doute...Il accepta ensuite qu’elle prenne le premier tour de salle de bain. C’était déjà une victoire, une maigre victoire mais tout de même. Et ainsi, elle savait qu’elle n’aurait jamais à attendre que monsieur la diva termine son rituel du matin, peu importe de quoi il était composé. Il ne fallait pas chercher à les comprendre ces artistes... “Je ramène du monde. Souvent. Ma chambre est interdite d’accès.”Comme si l’idée d’entrer dans la grotte de la bête allait effleurer la belle. Elizabeth déplorait toujours les héroïnes peu futées des films d’horreur qui faisait quelque chose qu’on leur avait déconseillé. Non, elle était plus intelligente que ça et qui plus est, elle trouvait très important de respecter l’intimité de l’autre. Et puis elle n’avait aucun problème avec les règles tant que tout le monde les respectait. Auden aborda la question des visites. Ce n’était pas le point le plus important pour Elizabeth étant donné qu’elle était très concentrée sur sa dernière année mais elle recevrait sans doute une fille de sa sororité ou Samuel. « C’est quoi ce que tu appelles du monde ? Une personne ? Plus ? »
Elle avait dit personne car ça pourrait être aussi bien un homme qu’une femme. Elle se doutait bien que dans le milieu de l’art, ils avaient un côté libertin et qu’ils aimaient expérimenter en plus de cela. Tant qu’il ne faisait pas d’orgie ou de fête étudiante, tout irait bien de ce côté-là. Il pouvait tout à fait recevoir un petit comité. En plus, il avait sans doute besoin de voir ses groupes de travail car ils devaient probablement en avoir en art aussi. « Je ne pense pas que je serai amenée à recevoir plus d’une seule personne en même temps si cela te convient »Certes, il existait bien des groupes de travail dans son domaine à elle mais Elizabeth ne travaillait bien que toute seule. Les négociations s’apaisaient et Elizabeth commençait à se dire que ça allait peut-être être gérable après tout. Mais Auden toucha à un élément très précieux aux yeux de la belle et cela l’inquiéta immédiatement… "Tant que tu payes le loyer et que tu sais te faire discrète, t'as le droit de rester. Pour ma part, je sais être silencieux entre trois et cinq heures du matin. Des questions ?"Mon Dieu, était-il le genre d’artiste à se réveiller la nuit si l’inspiration le percutait ? Et ça serait encore pire s’il aimait mettre de la musique pour peindre...Elizabeth avait rencontré une fois dans une exposition à laquelle elle s’était rendue avec Marius un artiste qui mettait du métal à fond pour laisser parler ses pinceaux…Elle croisait les doigts très fort pour que ça ne soit pas le cas d’Auden. « Comment ça silencieux entre trois et cinq heures du matin ? Tu ne dors pas la nuit ? »La panique devait probablement légèrement se lire dans son regard même si elle tentait de rester la plus impartiale possible. @Auden Williams |
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Sam 19 Sep - 19:11 | |
| Je réduis son quota de questions au maximum pusique j’estime qu’elle a déjà assez volé de mon précieux temps comme ça, il ne faut pas abuser de ma gentillesse légendaire (ou ma non-gentillesse, plutôt, mais là n’est pas la question j’imagine). « Et si tu n’es pas là, j’ai le droit de cuisiner ou je meurs dans la maison affamée ? » A cela les gens normaux auraient éprouvé de la pitié, j’imagine, mais c’est pourtant loin d’être mon cas. “Si tu peux mourir dans le jardin ça m’arrange, t’as pas idée de l’horreur que c’est à nettoyer un corps en décomposition. Et je te parle même pas de l’odeur.” Un jour j’apprendrai à avoir de la compassion, je le jure, mais ce n’est pas pour tout de suite encore, pas alors que je ne fais que hausser mes épaules, encore et toujours.
J’ai la gentillesse de la préparer à voir des personnes défiler dans ma chambre et la voilà qui n’est toujours pas contente et trouve encore et toujours à redire. Les filles, vraiment, je pense que je ne m’y ferai jamais tellement elles sont un labyrinthe de pensées impossible à suivre. « C’est quoi ce que tu appelles du monde ? Une personne ? Plus ? » Je lui fais grâce de ma réponse puisque cette dernière ne lui plaira pas et au lieu de ça je décide plutôt de m’amuser avec elle. “Pardon, t’es ma mère ?” Et même mama sait qu’elle ne doit pas s’oser à ce genre de questions, elle a compris depuis bien longtemps que mes réponses dépassaient ses capacités et qu’elle devait économiser son temps et son énergie pour ses autres enfants - ceux qui sont bien éduqués, pas les ratés comme moi. « Je ne pense pas que je serai amenée à recevoir plus d’une seule personne en même temps si cela te convient » Et puisque cela me convient autant que je n’en ai absolument rien à faire, c’est sur un air distrait que je lui réponds simplement “Hm hm, ouais, okay.” Le pape peut bien se pointer ici que cela me fera ni chaud ni froid, pour être honnête. Son style de vie m’importe peu tant qu’il ne dérange pas le mien.
Elle m’amuse avec ses airs de grande dame et toute sa gesture allant avec, elle que je crains presque d’effrayer en fermant trop fort la porte de ma chambre. Pour le moment c’est la discussion en elle même qui m’ennuie plus qu’autre chose alors que discuter conditions et termes de contrat n’a jamais été ma priorité - ni mon envie, ni un besoin, ni quoi que ce soit d’autre. « Comment ça silencieux entre trois et cinq heures du matin ? Tu ne dors pas la nuit ? » Si mon sourire devait être comparé à quoi que ce soit, ce serait à celui du Cheschire cat. Elle apprendra bien vite que dormir est un concept abstrait que je ne maîtrise pas totalement (pour dire que, en réalité, je ne le maîtrise pas le moins du monde) et que ce ne sont pas mes visiteurs à la pelle qui pourront m’aider à changer ce rythme de vie. “Il faut laisser un peu de mystère entre nous voyons Lisa, ce n’est que le début.” Même si j’estime qu’elle ne fera pas long feu, comme tous les autres colocataires avec elle, et que c’est pour cette raison bien particulière que je ne prends même pas la peine de tenter de me présenter correctement. C’est cependant exactement la raison pour laquelle j’en viens à claquer la porte de ma chambre, sonnant la fin de la discussion et le début, pour moi, d’une interminable nuit de peinture.
- Spoiler:
On peut archiver là si tu veux ou continuer, c'est comme tu le sens
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| | | | | | | | Hope and expectations (Auden n°1) |
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