Jill est seule en bas, Bailey est en train de dormir à l’étage et elle le laisse. Elle sait qu’il a besoin de guérir et de se reposer. Alors elle essaie de se débrouiller toute seule. Elle a dû appeler Dorian et Ginny une bonne centaine de fois pour demander de l’aide et des conseils sur ce qu’elle doit faire et ne pas faire. Bowie ne s’arrête pas de babiller et Jill hoche la tête comme si elle comprenait ce que le bébé pouvait dire. Tracy joue avec un hochet et Jill est assise. Elle peut enfin profiter de son café. Le calme se fait dans la pièce, elle respire un peu en surveillant l’heure. Elle a un bon moment de répis avant qu’ils ne demandent à manger. Elle est épuisée la McGrath, et elle aussi elle aurait bien besoin de faire une nuit complète.

Elle s’ennuie, et, au moment où elle se dit ça elle entend quelqu’un sonner à la porte. Elle déteste cette sonnette parce qu’elle fait peur aux bébés. Et voilà que Tracy se met à chouiner parce qu’elle n’a pas l’air d’aimer le bruit. Elle grogne Jill, et risque d’être vraiment désagréable avec la personne qui se trouve derrière la porte. Elle se lève et part ouvrir la porte. Ciara. Elle n’avait vraiment pas envie de la voir celle la. “Bailey dort.” Elle ne l’apprécie pas vraiment. Cette femme est bien trop proche de Bailey pour que ça lui plaise. Elle n’aime pas l’idée qu’il puisse avoir une meilleure amie. “T’es venue pour quoi ?” Elle aurait pu être plus accueillante mais l’arrivée de Ciara a énervé Tracy alors elle mettra les pleurs sur le dos de Ciara. Elle laisse la porte ouverte et retourne vers les berceaux, elle aussi elle doit avoir 1000 choses à reprocher à Jill, mais on ne peut pas dire qu’elle soit d’humeur à supporter de nouveaux assauts.


@Ciara Hogan

Ca fait un petit moment qu’elle doit passer chez Bailey et Jill. Elle a toujours un peu retardé l’échéance, la raison première dûe à son emploi du temps bien chargé et la seconde raison étant l’appréhension de croiser la femme de son ami. L’entente est loin d’être cordiale et c’est même toujours un peu électrique. Ciara a bien essayé de faire des efforts à plusieurs reprises, mais jusqu’ici les choses ne se sont pas réellement passées comme prévu. Pourtant, avec l’arrivée des jumeaux et l’accident récent, il va bien falloir prendre le taureau par les cornes et faire face à tout ça. Faire face à Jill. La voiture garée devant leur appartement, elle reste derrière son volant encore quelques instants. Les lèvres pincées, elle considère encore l’idée de s’aventurer là. Fatiguée des conflits inutiles et sans fins, elle n’est clairement pas d’humeur à chercher querelle avec la McGrath. Mais si elle est aussi agréable que d’habitude, Ciara sait d’avance où ça les mènera. Peut-être vaut-il mieux qu’elle repasse un jour où Bailey sera seul… ? Non. Non, ça suffit de se dégonfler pour si peu. Elle secoue doucement la tête et soupire en sortant finalement de sa voiture.

A l’instant où elle sonne, elle se maudit de son manque de jugeote. Les petits, c’est vrai. Intérieurement, elle prie pour que ça ne les réveille pas. Elle patiente quelques instant et à l’instant où elle voit l’air renfrogné de Jill qui lui ouvre la porte, elle sait. « Bailey dort » ah oui. Bonjour. Il ne viendra pas à sa rescousse, pas cette fois. « T’es venue pour quoi ? » elle se retourne, la laissant là dans l’encadrure de la porte. Ciara inspire et expire, ce n’est vraiment pas le moment de faire une scène. « Je venais un peu aux nouvelles. » dit-elle simplement en entrant et refermant derrière elle, suivant ensuite Jill qui se dirige vers les berceaux. Elle s’arrête à quelques pas, gardant un petit mètre de distance. « Et voir comment vous alliez... » elle inclut bien évidemment Jill dans l’équation. Elle a beau lui hérisser le poil avec son attitude habituelle, Ciara sait à quel point Bailey l’aime et tient à elle. Des efforts. Son regard se pose sur les berceaux, et soudainement, ça la ramène des années en arrière. Un bref sourire se dessine sur ses lèvres et elle reporte son attention vers Jill. « Comment tu te sens ? » la question reste en suspend quelques secondes, et elle appréhende déjà sa réaction.

Bailey est dans la chambre, celle qu’ils ne partagent plus depuis plusieurs semaines. Elle secoue la tête Jill, essaie d’endormir les jumeaux qui ont apparemment décidé que faire une sieste c’était trop pour eux. Ils ne pleurent pas, alors elle se contente déjà de ça. Ils commencent à fermer les yeux et elle soupire déjà de soulagement la jeune femme. Elle va pouvoir se reposer elle aussi, profiter de quelques heures de calme où elle n’aura pas besoin de réfléchir à ce qu’elle peut ou ne peut pas faire ou dire. C’était sans compter sur Ciara qui a décidé de venir faire une visite. Elle sonne et Tracy ouvre de nouveau grand les yeux, à deux doigts de pleurer et Jill a réellement envie de tuer celle qui vient les déranger.

Elle va ouvrir, aussi froide que l’iceberg qui a fait couler le titanic. Elle serre les dents, elles ne sont pas amies les deux jeunes femmes. Jill n’apprécie pas celles qui trainent autour de Bailey, elle déteste qu’il puisse avoir une meilleure amie, une femme à qui il peut se confier. Elle ne compte pas lui faire la conversation  « Je venais un peu aux nouvelles. » “T’as pas le numéro de Bailey ?” Elle sait qu’ils se parlent, qu’ils ont même dû se voir quand elle n’était pas là et ça ça la fait encore plus rager. Cette après-midi sera peut-être moins bien que ce qu’elle avait pu prévoir. « Et voir comment vous alliez... » Elle inclut Jill dans le vous, le hic, c’est que Jill n’a aucune envie de parler de ses états d’âme et de ses problèmes de famille avec elle. “Ils sont là.” Elle est là, alors autant qu’elle s’approche des jumeaux et qu’elle puisse gérer Tracy si jamais le bébé se met à pleurer. “Bailey a mal au poignet et aux côtes mais ça commence à s’arranger.” Même si elle doit presque lui hurler dessus pour lui interdire d’utiliser sa main blessée.

L’appréhension est toujours un peu là, croiser Jill n’est que rarement plaisant pour bien des raisons. Se prendre un seau de glace serait sans doute plus agréable que d’avoir à affronter ses humeurs. Il faut faire des efforts. C’est ce qu’elle se répète en boucle, pour faire passer la pilule, pour Bailey. Tant qu’elles n’en viennent pas aux mains, tout va bien, hein ? Sourire forcé et crispé placardé au visage, elle encaisse un peu la première vague qui ne tarde pas à arriver. Elle prend une inspiration, juste histoire de ne pas lâcher quoi que ce soit qui dépasse sa pensée. Après tout, si Hogan est ici, ce n’est pas pour lancer les hostilités. Des adultes ne sont pas supposées se comporter comme des ado en pleine crise.

Alors elle lui fait face, à Jill. Ambiance glaciale qui lui collerait presque la chair de poule. « T’as pas le numéro de Bailey ? » elle tique un peu, se retenant à grand peine de ne pas rouler des yeux. Elle se contente d’un bref soupir en haussant les épaules. La policière ne prend même pas la peine de répondre, à quoi bon, ce n’est pas une vraie question. Jill semble errer vers les jumeaux, l’air lasse, fatiguée. Les premières semaines de maternité ne sont pas les plus simples, ça joue beaucoup. Ciara essaie d’engager un semblant de conversation, de s’intéresser. Elle suit, légèrement méfiante et pose quelques questions, des banalités. « Ils sont là. » La femme de son ami l’ignore presque, clairement dérangée par sa présence. Pour changer. Le regard d’Hogan se pose sur les jumeaux et elle sourit brièvement, comme attendrie. « Bailey a mal au poignet et aux côtes mais ça commence à s’arranger. » cette fois elle grimace légèrement. Le connaissant, il va n’en faire qu’à sa tête et quand même essayer de bosser un minimum au lieu de simplement rester tranquille à se reposer. « Et il arrive à rester tranquille ? » le ton employé est à la fois sérieux et presque moqueur. Simple constatation. Ciara secoue doucement la tête en reportant son attention sur Jill. Elle semble hésiter quelques secondes, n’ayant pas envie de dire un mot de travers et de malencontreusement lâcher le kraken. « Et toi ? » elle marque une légère pause, considérant ses prochains mots avec précaution. « Je sais que je suis probablement la dernière personne à qui tu as envie d’avoir à faire mais... Si jamais vous avez besoin de quoi que ce soit...  » elle laisse en suspens, la suite allant plutôt de soit.

Jill n’aime pas Ciara. Ce n’est pas une nouveauté. Elles le savent toutes les deux et Bailey le sait aussi. Elle tente de l’ignorer pendant les premières minutes mais elle finit par parler de Bailey. La McGrath déteste que d’autres femmes puissent être proche de l’homme qu’elle aime. Elle l’a déjà bien trop partagé pendant des années à son goût. C’est une femme jalouse Jill, et elle ne changera jamais sur ce point. Bailey l’accepte comme ça, donc elle ne changera pas son attitude vis à vis des femmes qui traînent un peu trop près de lui.

Elle ne croise pas son regard, ne lui dit même pas bonjour. Elle lui montre les jumeaux et lui donne quelques nouvelles de Bailey qui dort à l’étage. Il doit se reposer, et peut-être que Ciara est venue pour rien finalement. Peut-être qu’elle ne verra même pas son ami. « Et il arrive à rester tranquille ? » C’est la première fois qu’elle tourne les yeux vers la rousse. “Bien sûr que non.” Elle hausse les épaules, si la jeune femme le connaissait vraiment elle n’aurait même pas eu besoin de poser la question. Jill soupire bruyamment en laissant son doigt glisser contre la joue de Bowie qui dort paisiblement. Ils sont calmes, et elle espère que l’arrivée de Ciara ne va pas les énerver. Tracy a ses yeux grands ouverts alors qu’elle était sur le point de s’endormir quand la rousse a frappé à la porte. Rien que pour ça, elle la déteste encore un peu plus. « Et toi ?  Je sais que je suis probablement la dernière personne à qui tu as envie d’avoir à faire mais... Si jamais vous avez besoin de quoi que ce soit...» Jill fronce les sourcils. Effectivement, elle n’a pas envie de discuter avec elle, elle n’a pas non plus envie que qui que ce soit lui raconte leurs problèmes de famille. Et pourtant, elle sait que c’est ce que Bailey fait de temps en temps. “On est pas amie, et tu serais certainement pas la première personne que j’appelerais si j’avais un problème.” Jill croise ses bras sur sa poitrine. “Il va falloir te faire à l’idée que ce n’est pas parce que tu comptes pour Bailey que je vais être agréable avec toi.” Elle a toujours été clair à ce sujet.

Elle prie intérieurement pour que Bailey pointe le bout de son nez, qu’il mette un terme à cette agonisante tentative de faire bonne figure face à Jill. Ciara ne sait pas vraiment comment ça a commencé, cette aversion envers la femme de son ami. Mais ça a été plutôt rapide à se mettre en place et ça ne s’est pas estompé depuis, bien au contraire. Il y a toujours cette appréhension latente, une tension étouffante et presque palpable lorsqu’elles sont dans la même pièce. Et ce n’est agréable pour personne, il faut être honnête. Pour aujourd’hui, il va falloir se rendre à l’évidence et accepter le fait qu’elle ne verra pas Bailey. Elle va devoir se contenter d’affronter la McGrath et ça lui déplaît grandement. Hogan a bien assez de soucis comme ça avec ses propres enfants sans avoir besoin d’en rajouter une couche avec quelqu’un comme Jill. Naturellement, elle s’inquiète. Elle pose des questions évidentes, juste histoire d’avoir quelque chose à dire et de ne pas réellement s’adresser à son interlocutrice. La situation dans laquelle elles se trouvent est pesante mais elle fait en sorte de ne pas être celle qui mettra le feu aux poudres. Pour Bailey. Pour les petits. « Bien sûr que non. » Ciara soupire doucement et secoue la tête. Bien évidemment. La réponse, elle la connaissait déjà, du Bailey tout craché. Son regard croise un instant celui de Jill et elle ne sait pas vraiment quoi penser. Elle masque au mieux son hostilité. Encore une fois, elle essaie d’engager le dialogue et de proposer son aide (chose qu’elle aurait fait de toute manière, mais ça aurait été vu avec Bailey), ne serait-ce que pour rester dans sa ligne directrice de faire des efforts vis à vis de son hôte. Quelle erreur. « On est pas amie, et tu serais certainement pas la première personne que j’appelerais si j’avais un problème. » la rouquine roule des yeux, visiblement agacée par la situation et très irritée par le comportement infantile de Jill. « Il va falloir te faire à l’idée que ce n’est pas parce que tu comptes pour Bailey que je vais être agréable avec toi. » Ciara souffle du nez, piquée  au vif. C’en est trop. Elle fronce les sourcils et lance un bref regard vers les enfants qui sont des plus calmes avant de reporter son attention sur Jill. « Et il va falloir te faire à l’idée que je serai là de toute façon, que ça te plaise ou non. » elle ne hausse pas la voix, ne souhaitant pas déranger les bébés qui n’ont rien demandé. Le ton qu’elle emploie en revanche, est des plus tranchants. Elle s’apprête à ajouter quelque chose, mais se ravise finalement, lâchant un énième soupir las. « Je demande pas à ce qu’on soit amies, Jill. Mais on peut au moins se comporter comme des adultes. » les querelles d’adolescents, elle a de quoi faire à la maison ou même au bureau, elle a pas envie de ça ailleurs. Elle est fatiguée de tout ça, des conflits qui n’en finissent plus qui semblent la suivre partout où elle va. « On peut rendre les choses plus faciles pour tout le monde, tu crois pas ? » pour Bailey, pour les enfants. Pour elles, aussi. Elles ont pas forcément besoin de s’entendre à merveille, juste… Tout mais pas ça quoi.  

Elle n’est pas dans un bon jour Jill, elle est épuisée et ça fait plusieurs mois qu’elle n’est pas au top de sa forme. Elle ne peut pas s’énerver, elle ne peut pas hurler parce que les jumeaux sont là et que Bailey dort un peu plus haut. Mais elle ne supporte pas Ciara, elle ne supporte aucune femme qui décide d’être un peu trop proche de Bailey. Elle ne sait pas ce qu’ils sont, s’ils sont ensemble ou séparés, mais elle ne pourra jamais s’empêcher d’être jalouse. Elle est comme ça la McGrath, et elle n’a pas décidé de changer. Elle est énervée par le comportement de la rousse même si elle n’a rien fait pour ça.  « Et il va falloir te faire à l’idée que je serai là de toute façon, que ça te plaise ou non. » Elle soupire fortement, elle aimerait qu’elle puisse disparaître du jour au lendemain. “Malheureusement j’avais deviné.” Elle serre les dents, n’a pas envie d’être gentille avec elle. On pourrait dire que Ciara est au mauvais endroit au mauvais moment.

« Je demande pas à ce qu’on soit amies, Jill. Mais on peut au moins se comporter comme des adultes. » “Je me comporte comme une adulte.” Absolument pas. Elle réagit comme une enfant et elle en est consciente. Elle n’échange pas de regards avec la rousse, elle ne fait que lui jeter toute la frustration qu’elle a accumulée.« On peut rendre les choses plus faciles pour tout le monde, tu crois pas ? » Son ton moralisateur l’exaspère. Comme si elle connaissait tout mieux que tout le monde. Jill en a marre et elle lève enfin les yeux vers la jeune femme. “C’est facile pour tout le monde.” Jill ne trouve pas ça compliqué, elle a toujours eu l’habitude d’avoir des ennemies et elle n’a pas pour projet d’apprécier la rousse. “J’ai pas envie de faire semblant de t’apprécier ou de faire semblant d’être heureuse que tu débarques ici sans prévenir personne.” Est ce qu’elle vient quand Jill n’est pas là ?

Quiconque avec un minimum de bon sens et assistant à la scène resterait loin. A tout instant, ça a l’air de pouvoir exploser et mieux vaut ne pas se trouver à côté si c’est le cas. « “Malheureusement j’avais deviné. » Bien. Au moins elle était un minimum lucide sur la situation dans laquelle elles se trouvaient coincées. Ciara ne comptait aller nulle part, Jill non plus. Et ça n’amusait clairement aucune des deux. Bien au contraire, d’ailleurs. Du coup elles se retrouvaient coincées dans une boucle infernale avec ce pauvre Bailey pris au milieu. Bien entendu, Ciara ne se faisait pas d’illusion, si un jour il était amené à devoir choisir un camp pour une raison ou une autre, elle ne le blâmerait pas de prendre le parti de Jill. Elle espérait juste qu’ils n’auraient pas à en arriver à de telles extrémités. « Je me comporte comme une adulte. » elle ne peut s’empêcher de souffler du nez en retenant un rire sec, Ciara. Jill peut bien s’être auto-persuadée de ça, mais la policière était loin d’être convaincue par sa prestation. Ce qu’elle voyait, c’était la jalousie personnifiée. Peut-être qu’elle avait des raisons d’être méfiante comme ça, après tout, Hogan ne connaissait pas grand chose de son passé. Peut-être qu’elle l’était avec tout le monde. Peut-être que c’était juste Ciara qui ne lui revenait pas. Dans tous les cas, ça n’avait rien d’adulte comme comportement. Des gamines dans la cour de récréation se crêpent moins le chignon. « C’est facile pour tout le monde. » elle raille en secouant la tête. Visiblement, faire des efforts n’est pas suffisant. Une grimace se dessine sur son visage et elle soupire. « Si tu le dis. » à quoi bon continuer de lutter si elle est la seule à faire des efforts. Parler à une porte de prison est bien plus agréable qu’essayer d’avoir une conversation avec Jill. (Et elle parle en connaissance de cause.) « J’ai pas envie de faire semblant de t’apprécier ou de faire semblant d’être heureuse que tu débarques ici sans prévenir personne. » de plus en plus agacée par la situation, Ciara ferme les yeux quelques instants et hoche la tête d’un air là, faisant vraiment de son mieux pour ne pas laisser transparaître sa frustration. « Ce n’est pas ce que j’ai demandé mais d’accord. » elle souffle légèrement du nez. « Tu te doutes bien que lorsque je viens ici, ce n’est pas pour te croiser, manque de bol pour cette fois-ci. » elle hausse les épaules en énonçant l’évidence même. Elle la toise un instant, songeant à tout ce qu’elle pourrait dire. Mais l’endroit et le moment ne sont clairement pas les mieux choisis pour mettre les choses à plat avec Jill. D’ordinaire c’était déjà compliqué, mais là elle avait l’air particulièrement fatiguée et ça risque clairement de ne rien arranger. Elle jette un oeil aux bébés puis fait un pas vers la porte. « Je repasserai à un autre moment. » ce n’est pas une question ou une proposition, mais une affirmation. Profites-en pour te reposer. a-t-elle envie d’ajouter. Elle ne le fait pas.