| And we're becomin' somethin' else - Jailey#35 |
| | (#)Sam 15 Aoû 2020 - 7:46 | |
| Elle a revu Dorian, et elle a discuté avec Ezra pendant un long moment. Elle n’a pas pu squatter chez lui, et elle sait qu’elle doit rentrer chez elle au moins pour qu’il voit qu’elle est à Brisbane. Elle ne sait pas comment elle va être accueillie, elle appréhende Jill. Elle a toujours le même sac rempli des mêmes affaires qu’il y a quelques jours. Elle ne sait pas vraiment depuis quand elle est partie, elle sait juste que ça a duré plusieurs jours et qu’elle n’a donné de nouvelles à personne. Elle n’a pas reçu de message non plus, il l’avait prévenu. Ca a l’air d’être terminé entre eux après leur dernière discussion. Et pourtant, la voilà qui attend devant la porte en pleine nuit, alors que rien n’est allumé dans la maison. Peut-être qu’ils dorment, ou qu’ils sont partis eux aussi ?
Elle pousse la porte le plus discrètement possible, Logan dévale les marches et se retrouve entre ses pieds. Elle prend quelque temps pour le caresser en posant son sac dans l’entrée. Elle ne respire pas fort, elle monte les escaliers à la recherche de Bailey et des bébés. Ils ne sont pas dans leur berceau et elle fronce les sourcils. Peut-être qu’ils sont vraiment partis eux aussi. Elle va dans sa chambre avant de penser à sortir son téléphone pour demander à Bailey où il est passé, et elle les voit juste là, tous les 3 en train de dormir dans le grand lit qu’elle partageait avec son mari il y a encore quelques jours. Son doigt glisse sur l’alliance qui trône toujours autour de son annuaire quand Bowie tourne sa petite tête vers Jill. Comme s’il avait senti qu’elle était là à la seconde où elle est entrée dans la pièce. Il commence à bouger et à faire quelques petits bruits. Elle se rapproche du nourrisson pour le prendre dans ses bras et l’emmener vers la chambre d’enfant. Bailey a certainement besoin de dormir, et elle n’a pas vraiment envie qu’il la voit déjà dans la maison. Elle ne sait pas comment ça va se passer, alors elle profite du calme ambiant avant qu’il ne se rende compte que Bowie n’est pas à côté de lui. En attendant elle observe le petit garçon, qui n’a toujours pas posé son regard ailleurs que sur Jill.
@Bailey Fitzgerald |
| | | ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7494 POINTS : 870 TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences. CODE COULEUR : #0C4857 RPs EN COURS : (06) greta #16 › swann #17 › ken #3 › ottie › lena › murphy
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moventry #9 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1 › #2 › #3 › #4 › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12 › #13 › #14 › #15 › #16
swann #17 › well, well, you better run from me. you better hit the road, you better up and leave. don't get too close, 'cause i'm a rolling stone and i keep rolling on. you better run from me before i take your soul. even if your heart can't take i'll light you up in flames.
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| There's a starman waiting in the sky He'd like to come and meet us But he thinks he'd blow our minds.
Ma voix se fait de plus en plus calme au fur et à mesure que les paupières des jumeaux se font lourdes. Tracy a décidé qu’elle ne voulait dormir que contre le torse de papa alors on est venu s’allonger dans mon lit. C’est devenu un rituel depuis le départ de Jill. Ils ne dorment dans leur berceau que la journée. La nuit, c’est avec papa, entourer par tous les coussins, plaids et peluches que Ginny nous a ramener par cargaison. Bowie est calé contre l’éléphant que sa marraine avait choisi pour lui, tandis que Tracy est tout contre moi. Je chantonne de moins en moins fort tant mes paupières lutte également contre le sommeil.
There's a starman waiting in the sky He's told us not to blow it Cause he knows it's all worthwhile
Lorsque j’ouvre les yeux à nouveau, Tracy est en train de s’agiter contre moi. « Ssssh ma puce. » Je viens caresser sa petite joue. Il me faudra quelques secondes pour prendre conscience que Bowie n’est plus allongé près de sa sœur. Soudainement, mon cœur s’emballe. « BOWIE ! » Je me précipite en dehors du lit. Il n’est pas tombé, les coussins n’ont pas bougé. Il n’est pas là. Je me suis endormi et il a disparu. J’entends mon cœur battre dans mes oreilles alors que je jette le traversin en travers pour que Tracy soit en sécurité. Je me précipite dans le couloir et aperçois la petite lumière qui s’échappe de la nurserie. Je pensais trouver Ginny, prête à me dire qu’elle avait pas pu résister. C’est Jill qui est assise dans le fauteuil à bascule, notre fils dans les bras. Sans réfléchir, je me précipite sur eux, pour vérifier que Bowie va bien. « J’ai eu la peur de ma vie. » Et il faudra quelques secondes supplémentaires à mon esprit encore endormi pour réagir pleinement. Jill est dans la maison, en pleine nuit. « Qu’est-ce que tu fais là ?! » que je lui demande alors froidement me retenant de lui prendre Bowie des bras.
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| | | | (#)Dim 16 Aoû 2020 - 8:20 | |
| Elle a mis du temps à entrer dans la maison. Elle est restée un long moment devant la porte, elle n'aurait peut-être pas dû rentrer. Et pourtant elle a poussé la porte et elle a posé ses affaires. Son sac ne restera peut-être pas trop longtemps ici, mais elle est là. Elle reste quelques secondes en bas avant de monter à l'étage pour voir si ses enfants et Bailey sont dans la maison ou s'ils ont disparu tous les 3.
Elle passe quelques minutes à les regarder allongé les uns contre les autres. Ils sont beaux tous les 3, tout proche. Elle ne fait pas partie du tableau, ca devrait lui briser le cœur mais elle a l'impression d'avoir pris la bonne décision. Alors pourquoi elle reste là ? Pourquoi elle ne part pas de la maison sans se retourner une nouvelle fois ? Elle reste dans l'embrasure de la porte et elle observe Bowie qui tourne la tête vers elle avant de commencer à chouiner. Bailey est encore endormi et c'est mieux comme ça, il ne voudrait peut-être pas qu'elle s'éloigne dans la chambre d'enfant avec son fils.
Elle reste assise un long moment sur la chaise à bascule, son fils entre ses bras. Elle se balance et Bowie ne ferme pas les yeux une seule seconde. Elle devrait se rendre compte que ses bébés ont besoin d'elle, et qu'ils ont fait vivre un enfer à Bailey parce qu'elle était loin. Elle entend Bailey qui se réveille et elle ferme les yeux une seconde. Il cherche Bowie, et elle sent à son ton qu'il est furieux. "Il était réveillé et il commençait à chouiner." Elle ne le regarde pas, elle garde ses yeux ancrés dans ceux du petit garçon. "Je sais pas." Elle ne sait pas ce qu'elle fait là et pourquoi elle n'a pas fait demi-tour. "Il veut pas se rendormir." Si elle parle des bébés peut-être qu'ils éviteront la conversation qu'elle ne veut pas avoir.
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| « Il était réveillé et il commençait à chouiner. » Son ton paraît tellement doux. Ses gestes tant assurés alors que Bowie est sagement installé dans ses bras. Instinctivement, ma main droite vient trouver le creux de mon bras, déjà ravager par un bleu aux multiples couleurs. Mes ongles viennent pincer la peau endolorie. Je retiens un léger cri de douleur. Tout cela est bel et bien réel. En rien, je n’étais en train de rêver. Jill est là, au beau milieu de la nuit. Après sept jours de silence radio. Je devrais être rassuré. En réalité, je bouillonne de l’intérieur. Ce n’est pas qu’avec moi qu’elle a coupé contact, mais avec tout le monde. Dorian a passé des heures à lui envoyer des messages sans réponse. Ginny n’a jamais rien dit, mais je sais qu’elle n’a pas eu de nouvelles non plus, je pouvais le voir dans son regard. Tout le monde s’inquiétait et voilà qu’elle revient comme si de rien était. « Je sais pas. » Un rire nerveux m’échappe. Bien sûr qu’elle ne sait pas. Elle ne sait jamais rien lorsqu’on la met devant ses actes. C’est toujours pareil avec Jill. Elle trouvera forcément le moyen de rejeter sa fuite sur mes épaules. Comme avant. Quand son jeu favori était de prendre la fuite en me laissant sur le carreau. À l’époque j’acceptais tout. J’étais le seul a enduré ses départs, le seul à avoir le cœur brisé. Tout a changé. « Il veut pas se rendormir » Mon regard se pose sur Bowie qui ne cesse de couvrir sa mère d’un regard attendris. Il est apaisé notre petit garçon, pour la première fois depuis sept longs jours. Mon cœur se serre face à cette image qui se devrait être attendrissante. Qui pourtant réveille une rage que je ne me connaissais pas. « Il saurait s’il savait qui tu es. » Elle n’a pratiquement jamais porté Bowie contre elle de cette manière. Les jumeaux ne connaissaient pas leur mère, ils ne savent rien de son odeur, de ses gestes. « Tu peux pas venir ici au milieu de la nuit et tenter de jouer un instant à la mère parfaite. » |
| | | | (#)Dim 16 Aoû 2020 - 14:11 | |
| Elle reste assise sans lâcher Bowie. Elle ne lève pas les yeux vers Bailey, ce serait bien trop compliqué à gérer. Elle n'a pas besoin de le regarder pour sentir sa rage. Elle comprend qu'il la déteste, ça a toujours été comme ça entre eux. Mais cette fois c'est différent. Cette fois, elle n'a pas l'impression qu'il le laissera revenir vers lui, vers eux, sans opposer de résistance. Elle n'aura pas le même pouvoir qu'elle a toujours eu sur lui, parce que maintenant il y a les deux enfants entre-eux. Il va vouloir les protéger, et ça devrait être la première préoccupation de Jill aussi. Il y a beaucoup de choses qu'elle devrait ressentir et qu'elle ne ressent pas.
Les yeux de Bowie sont toujours rivés sur Jill alors que son père fait du bruit en se rapprochant d'eux. Elle ne s'attendait pas à ce qu'il soit si dur. Mais son ton et ses mots atteignent Jill un minimum. "Il sait qui je suis" c'est naturel non ? Les bébés reconnaissent automatiquement l'odeur et la voix de leur mère. Les médecins lui ont dit des centaines de fois quand elle était encore à l'hôpital. Elle a l'impression que c'était il y a une éternité. Elle a aussi l'impression que le petit garçon a grandit depuis qu'elle est partie. Mais elle se tait. Elle reste calme parce que Bowie commence lentement à fermer les yeux pour s'endormir mais cette fois son regard monte jusqu'à retrouver celui de Bailey. "Parce que tu penses vraiment que c'est de ma faute ?" Bien sûr que oui c'est de sa faute, la faute d'une partie d'elle qu'elle ne contrôle pas et qu'elle ne contrôlera jamais. "T'aurais préféré que je reste, que je continue de faire comme si de rien était et que je finisse par faire du mal à quelqu'un ?" C'est ce qu'il se serait passé et il le sait très bien. Ce n'est peut-être pas la meilleur façon d'avoir essayé de les protéger, mais c'est ce qu'elle cherchait en partie. "Je saurais pas jouer à la mère parfaite. Je sais meme pas si je serai capable d'être une mère un jour." Elle finira sûrement par être comme la mère de Dorian, il a dit que c'est ce qu'il se passerait si elle continuait comme ça.
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| | | ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7494 POINTS : 870 TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences. CODE COULEUR : #0C4857 RPs EN COURS : (06) greta #16 › swann #17 › ken #3 › ottie › lena › murphy
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| « Il sait qui je suis. » Non, il ne sait pas quand sa mère n’a fait que le fuir depuis sa naissance. Pourtant, il lui offre le plus beau regard du monde notre fils. Jamais il ne cligne des yeux tant, il semble subjugué par sa maman. Elle est tout son monde, il doit probablement reconnaître son odeur malgré tout, celle qu’ils ont partagée durant neuf mois. Il semble si paisible notre petit garçon, sa petite main qui bouge doucement en rythme avec sa respiration. Même Tracy ne fait plus un bruit dans la chambre d’à côté, comme si elle savait qu’il allait falloir se faire discrète pour profiter du moment. Et tout dans cette réalisation me brise le cœur. Cette sensation que déjà, on abîme nos enfants quand ils n’ont même pas encore un mois de vie. Alors que je m’étais juré de leur offrir la meilleure des vies. « Parce que tu penses vraiment que c'est de ma faute ? » « C’est toi qui as pris la fuite. » C’est elle qui m’a fait comprendre qu’elle ne voulait plus faire semblant. C’est elle qui a jeté l’éponge en franchissant la porte de la maison ce soir-là. J’aurais voulu avoir la force de tout entendre, j’en ai tout simplement été incapable tant la fatigue et la peur avait pris le dessus. Elle avait choisi la facilité Jill. Elle le fait encore une fois ce soir. « T'aurais préféré que je reste, que je continue de faire comme si de rien était et que je finisse par faire du mal à quelqu'un ? » Elle cherche à me faire culpabiliser, elle joue sur la corde sensible et je la déteste pour cela. Pendant des années, cela a fonctionné quand aujourd’hui ce ne sera plus suffisant. Jamais je ne dénigrerais sa maladie, mais je n’ai plus la force d’y prendre en considération tant tout ce qu’elle décide dernièrement me détruit à petit feu. « J’aurais préféré que tu demandes de l’aide, que tu dises que c’était compliqué sans claquer la porte. » J’aurais préféré qu’elle reste dans le coin. J’aurais préféré tout un tas de choses sauf l’option qui lui a sembler être la plus juste. Mais c’est si difficile de se comprendre quand chacun est aveuglé par sa propre douleur. « Je saurais pas jouer à la mère parfaite. Je sais même pas si je serai capable d'être une mère un jour. » Énième coup de poignard de sa part. Ma respiration qui se coupe un instant, alors que ses mots ricochent dans un coin de ma tête. « Alors ne fais pas d’aller-retour dans leur vie. Prends une décision Jill et tiens-toi y. » Je ne supporterais pas que mes enfants aient une mère absente, du genre à venir quand elle le décide, mais à ne jamais être présente quand eux auront besoin d’elle. Ils ne méritent pas cela, Tracy et Bowie. Je ne parle même pas de notre avenir à nous, je n’arrive même plus à y croire tant elle se cherche toutes les excuses du monde. |
| | | | (#)Dim 16 Aoû 2020 - 16:15 | |
| C’est pas le moment de s’engueuler, pas le moment de hurler et de se reprocher des choses. Pourtant ils en auraient des choses à se dire tous les deux. Ils devraient avoir la discussion qu’elle veut éviter à tout prix. Elle garde Bowie dans ses bras, mais n’arrive pas encore à le couvrir d’un regard rempli d’amour. Le regard qui devrait venir naturellement, le même regard que son fils pose sur elle à chaque fois qu’elle est dans les parages. Elle serre les dents, elle a pris la fuite, et ce n’est pas la première fois. Elle aurait dû s’attendre à ce qu’il lui reproche ses actes, c’est normal. Elle aurait fait pire si elle avait été à sa place. Alors elle se tait et elle regarde uniquement le bébé qui commence à fermer les yeux un peu plus souvent. Elle ne sait pas depuis combien de temps elle le garde dans ses bras, et elle n’a pas envie de bouger pour le moment.
“Je pouvais pas faire ça.” Dire que c’était compliqué et chercher de l’aide. Elle ne fonctionne pas comme ça la brune, et pourtant c’est sûrement ce qu’elle devrait prendre le temps de faire. “Je suis revenue.” Elle ne sait pas si c’est définitif, et elle a l’impression que Bailey se fiche complètement de cette information. Elle pense même que finalement il aurait préféré qu’elle ne revienne plus. Elle lève les yeux vers lui et ne le quitte plus pendant de longues minutes. Il est furieux, mais ça va bien plus loin que d’habitude. Elle sent qu’il est fermé, et qu’il ne veut plus d’elle. C’était ce qu’elle cherchait depuis toujours non ? Il semblerait qu’elle l’a trouvé la limite après dix ans à la chercher.
Sa dernière remarque lui coupe le souffle. Elle fronce les sourcils, elle lui a dit qu’elle avait besoin de temps. Il l’avait deviné avant même que Jill ne le formule à voix haute. “C’est un ultimatum ?” Elle déteste ça Jill, elle ne veut pas se retrouver coincé au milieu de cette décision alors qu’elle ne sait toujours pas qui faire. Elle est revenue, ça ne lui suffit pas ? “Soit je sors de leurs vies soit je deviens la mère que t’attends en une seule soirée ?” Elle ne hausse toujours pas le ton, ne voulant pas s’engueuler avec Bailey alors que les jumeaux ont l’air bien calme.
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| | | ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7494 POINTS : 870 TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences. CODE COULEUR : #0C4857 RPs EN COURS : (06) greta #16 › swann #17 › ken #3 › ottie › lena › murphy
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(ua gothique) greta #7 › swann #11 › ruben #1 › itziar › ruben #3 › corey #1 › greta #8 › ezra #1 › ezra #2 › ruben #4 › cesar #1 › tessa › ruben #6 › corey #2 › cesar › ruben #7 › itziar #2 › abe › corey #4
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(ua zombie) ruben #8 › tessa › ruben #9 AVATAR : françois civil. CRÉDITS : brenda-panicstation (avatar), harley (gif profil&signa), harley (gif greta), harley (gif swann), endlesslove (code signa), loonywaltz (ub) DC : atlas siede (ft. sebastian stan) › shiloh atkins (ft. haley lu richardson) › nina sterling (ft. suki waterhouse) › ollie gallagher (ft. paul mescal) PSEUDO : paindep. INSCRIT LE : 19/11/2018 | (#)Dim 16 Aoû 2020 - 16:45 | |
| « Je pouvais pas faire ça. » Je viens me mordre les lèvres retenant une réplique bien trop sanguine qui finirait de tout ruiner. Le murmure de nos voix jure avec la tempête qui se joue entre nous. On tente de garder notre calme alors que Bowie s’endort lentement dans les bras de sa mère. Je ne sais depuis combien de temps ils sont là tous les deux, mais j’ose espérer qu’elle lui aura donné un peu de tendresse. « Je suis revenue. » Je pouffe du nez, un sourire sarcastique se dessinant sur mes lèvres. « En pleine nuit sans prévenir personne. » Je me retiens de l’applaudir tant la colère prends le dessus sur tout le reste. « Tu comptes rester combien de temps ? » Là est la véritable question. Elle le sait aussi bien que moi lorsque son regard finis par croiser le mien pour la toute première fois. C’est à celui qui jettera le regard le plus noir. Pour une fois, il me semble que je serais le vainqueur tant ma rancœur semble se déverser contre elle. Une semaine à me démolir pour qu’elle revienne comme si de rien était. Je ne peux pas l’accepter. Je n’ai plus la force de le faire. Tout me semble insurmontable alors que la pièce ne cesse de s’emplir d’une haine que l’on ne connaissait plus entre nous.
Je ne voulais pas en arriver là. Lui demander de faire un choix. Je ne me pose même plus dans l’équation tant elle semble ne plus se soucier de notre couple. Tout ce qui m’importe, ce sont les enfants. Ils n’ont pas demandé à venir au monde encore moins d’être rejeté par leur mère. J’ai entendu les médecins, j’ai compris la dépression post-partum et tout ce qui lui semble insurmontable. Je voulais lui donner du temps, pour qu’elle se fasse aider, pour qu’on lui tende la main. Elle a préféré prendre cela comme une invitation à partir je ne sais où avec je ne sais qui. Avant elle partait à l’autre bout du monde, me trompant avec la terre entière. Est-ce qu’elle a tant voulu retrouver sa vie d’avant à ce point-là ? L’idée même me fait frissonner de rage. Je voudrais hurler, mais je me contiens, pour les enfants. « C’est un ultimatum ? » La question fait sens. En rien, je ne voulais le présenter comme cela. « Sois-je sors de leurs vies soit je deviens la mère que t’attends en une seule soirée ? » Mes doigts s’agrippent aux barreaux du berceau pour les serrer avec force tant les émotions me consument. « Ne déforme pas ce que je viens de dire. » que je grogne, le regard noir. Il faut toujours que cela tourne à son avantage. Il faut qu’elle puisse blâmer la personne en face, s’en sortir comme une victime a qui on a tout imposer. Je ne supporte plus tout cela. Je suis fatigué, démoli, lassé de tout. Le cœur à l’amende, je ne veux plus céder pour sombrer encore plus profondément. Je dois me protéger, protéger ma famille comme elle me l’a si bien dit elle-même. « Je ne te demande pas de devenir la mère parfaite en une soirée, ni en une semaine. » Je sais encore à quel point cela sera compliqué pour elle. Je le prends en considération malgré la colère et la douleur qui irradie intensément. « Soit tu décide que tu veux donner une chance à notre famille qu’importe le temps que cela prendra. Soit tu t’en vas encore une fois et je veux plus jamais te revoir. » |
| | | | (#)Dim 16 Aoû 2020 - 17:03 | |
| Quand elle est là ça ne va pas, quand elle s’en va ça ne va pas non plus, et quand elle revient au beau milieu de la nuit ça ne va pas non plus apparemment. Elle secoue la tête, retient un rire rempli de rage elle aussi. Elle souffle et les petits yeux de Bowie se ferment enfin. Elle le garde encore un peu dans les bras. “Tu comptes poser combien de questions ?” Pourquoi il lui pose des questions auxquelles elle ne peut pas répondre ? Il le sait pourtant qu’elle ne pourra jamais lui donner de date de ce genre. C’est comme si en une seule dispute, il avait tout oublié. Comme si les enfants avaient effacé la moitié de sa mémoire. Il la connait pourtant, depuis des années déjà. Il pensait vraiment qu’elle pourrait changer en un claquement de doigt ? En une grossesse et quelques mois ? Il a été aveugle pendant cette grossesse, tout comme Jill. Ils ont refusé de voir l’évidence, et ils le paient maintenant.
Il lui lance un ultimatum, c’est exactement comme ça qu’elle le ressent. Et elle se sent piégée, elle panique automatiquement. Son souffle est court et son fils dort depuis de longues minutes maintenant. Elle garde son regard dans celui de Bailey, se demandant s’il est sérieux ou si elle est en train de rêver. Il va revenir sur ce qu’il dit, il ne peut pas lui dire des choses pareilles sans s’en vouloir. Il n’est pas comme ça Bailey. Mais plus les minutes passent plus elle voit le changement, elle voit la haine. Et elle n’a pas le souvenir de l’avoir déjà vu aussi énervé contre elle. “Je déforme rien.” Elle parle sur le même ton, elle siffle entre ses dents avant de poser à nouveau son regard sur le bébé entre ses bras. Elle le laisse parler et ses mots sont comme une gifle, violente et douloureuse. Elle n’a plus envie de regarder cet homme qui se tient en face d’elle. Elle se lève et se dirige vers leur chambre pour allonger Bowie juste à côté de Tracy, elle sait qu’ils ne dormiront pas longtemps s’ils ne sont pas à côté l’un de l’autre. Elle se tait et passe juste à côté de Bailey sans lui accorder un seul regard. “Ca ressemble beaucoup à un ultimatum.” Elle descend les escaliers et se pose dans leur jardin pour fumer une cigarette qui trainait dans sa poche. Elle regarde l’horizon et écoute le bruit des vagues. Ce même bruit qu’ils écoutaient quand ils étaient tous les deux dans un coin de ce jardin et que tout allait bien. Elle l’entend arriver dans son dos. “Tu savais à quoi t’attendre. Tu me connais depuis 10 ans.” Elle parle un peu plus fort, mais reste calme pour ne pas réveiller les deux enfants. “Si t’as pensé que j’allais changer en quelques mois tu t’es juste voilé la face.” Et elle l’a fait aussi. Elle est là leur erreur depuis le début.
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| | | ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7494 POINTS : 870 TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences. CODE COULEUR : #0C4857 RPs EN COURS : (06) greta #16 › swann #17 › ken #3 › ottie › lena › murphy
(ua) bailinny
moventry #9 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1 › #2 › #3 › #4 › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12 › #13 › #14 › #15 › #16
swann #17 › well, well, you better run from me. you better hit the road, you better up and leave. don't get too close, 'cause i'm a rolling stone and i keep rolling on. you better run from me before i take your soul. even if your heart can't take i'll light you up in flames.
RPs TERMINÉS : (2024) swann #15 › greta #13 › greta #14 › ken #1 › swann #16 › greta #15 › kendall #2
(2023) greta #2 › swann #6 › swann #7 › eleonora #3 › mariage rowann › greta #3 › swann #9 › greta #4 (2016) › greta #5 › greta #6 › swann #10 › corey #3 › noor › swann #13 (2011) › greta #9 › malone #2 › london gang › emery #1 › mickey
(2022) rory #1 › murphy #2 › seth #3 › swann #3 › vivian › eleonora #2 › swann #4 › greta #1 (2013) › channing › malone #1 › swann #5
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| Je voudrais lui laisser le temps de bercer son fils, le temps de comprendre tout ce qu’elle est en train de rater en fuyant leur présence. J’aurais aimé que le moment soit anodin et non pas une visite furtive de sa part au beau milieu de la nuit. J’aspirais à autre chose que des retrouvailles non élaborées, pris sur le fait, encore empiéter dans ma fatigue et ma rage à son égard. « Tu comptes poser combien de questions ? » Autant qu’il le faudra pour qu’elle y amène des réponses. Je préfère me mordre la lèvre, ravaler les mots durs, tenter de garder un ton calme tant notre fils s’endort au milieu de tout cela. Inconscient de la tension qui s’intensifie entre ses parents, il sombre dans les bras de Morphée. C’est tout ce qui devrait importer, elle a réussi à le rendormir. Point.
Tout s’envenime alors qu’aucun de nous ne semble s’entendre ou se comprendre. Il est trop tard pour prendre du recul tant son départ précipité est venu mettre un coup de pied à l’édifice déjà si fragile. C’est comme ça que je me retrouve en face d’elle incapable d’être heureux de la voir tant la colère s’impose. Je ne vois que son départ, son abandon et la continuité de celui-ci. Le manège infernal dans lequel on va s’enfermer à nouveau si je n’impose pas mes limites quand elle a déjà donné les siennes depuis si longtemps. « Ça ressemble beaucoup à un ultimatum. » « Peut-être que ça en est un. » Finalement. C’est un choix de vie que je lui demande quand jamais auparavant, je n’avais osé le formuler ainsi. Elle prend tout pour acquis Jill quand elle se lève, fuyant la conversation sous prétexte de remettre notre fils au lit. Elle attend que je la suive lorsqu’elle retourne au salon. Elle gagnera encore une fois tant, je refuse que la conversation s’arrête ainsi. C’était le coup de grâce que de revenir en pleine nuit, voler un câlin pour mieux disparaître à nouveau dès le lendemain. J’aperçois ses bagages à l’entrée et l’étiquette d’avion qui les entourent. Elle est partie, elle a quitté le pays sans jamais se soucier de nous. Elle devient sourde la rage qui gronde au plus profond. « Tu savais à quoi t’attendre. Tu me connais depuis 10 ans. » Jamais elle ne changera. « Si t’as pensé que j’allais changer en quelques mois tu t’es juste voilé la face. » Tout est violence lorsqu’elle me crache ces quelques mots au visage. Elle me jette à la figure une réalité dont je ne veux plus. J’ai toujours été la valeur sûre dans sa vie, celui qui ne partira pas, celui qui obéira. Trop longtemps, j’ai été le petit Bailey docile. Celui qui accepte les tromperies, les absences illimitées et les disputes toujours plus violentes. Celui qui refusait de la vexer, qui acceptait les pires crasses tant que cela la faisait revenir. Aujourd’hui, je ne sais plus si j’ai envie de la voir revenir. « Si tu penses que je vais passer ma vie à t’attendre, c’est toi qui te voiles la face Jill. » En rien ma voix ne tremble, tant je n’hésite plus. Elle a longtemps joué avec les limites, elle vient de trouver celle que jamais elle n’aurait dû franchir. « Tu n’as pas à décider des moments où tu voudras bien être à mes côtés, me laissant attendre comme un chien le reste du temps. » que je grogne, le regard noir. Elle a ouvert les vannes. Les barrières tombent une à une alors que mes doigts se mettent à jouer nerveusement avec mon alliance. « Dix ans ne justifie pas le fait que tu me prennes pour acquis. » Je secoue la tête, mâchoire serrée. « Peut-être que je me voile la face depuis le début. » Et mes doigts viennent retirer mon alliance. L’anneau tombe dans le creux de ma main avant d’atterrir sur la table. « Tu n’as jamais pensé à moi quand tu partais comme ça. Et tu ne penseras jamais à eux quand tu le fera encore demain. » L’important maintenant est de tenir encore debout alors qu’à l’intérieur tout vole avec éclats. |
| | | | (#)Lun 17 Aoû 2020 - 15:02 | |
| Elle reste debout, elle attend en bas après avoir déposé Bowie dans le lit. Il dort, Tracy aussi est calme et ça c’est étonnant. Elle se mettra sûrement à pleurer dans quelques minutes. Ils n’ont jamais de longs moments de répit. Et elle aurait préféré que les jumeaux soient intenables, et qu’ils pleurent tellement qu’ils n’auraient pas pu s’adresser un mot. Quand elle pense qu’elle ne peut pas tout détruire encore plus, Bailey lui prouve qu’elle a tort. Elle soupire et elle l’entend arriver dans son dos. Il n’y a plus personne au milieu maintenant, il y a juste eux et les restes fragiles d’une relation qui a l’air de dater d’il y a une éternité. Elle sait qu’elle a bien fait de partir, c’était la meilleure décision à prendre. Il devrait le comprendre Bailey, mais son regard est encore empli de rage. Une rage qu’elle essayait d’ignorer quand Bowie était encore dans ses bras, rage qu’elle voit trop maintenant qu’ils sont face à face dans cette maison qu’elle a quitté il y a une semaine.
Elle parle, elle ne ment pas. C’est ce qu’ils doivent faire non ? Ne pas se mentir. C’est ce qu’elle fait. Ils se sont voilés la face autant l’un que l’autre pendant cette grossesse, et elle le regrette aujourd’hui Jill. La voix de Bailey est bien plus assurée que d’habitude. Il ne tremble pas, les larmes ne sont pas au coin de ses yeux. A cet instant, elle ne le reconnait plus. Il ne les laissera plus passer au premier plan, il n’y en aura que pour les bébés. Et cette fois son coeur se brise, quand elle imagine tout ce qu’ils ont loupé. Ils n’ont pas fait le tour des plus belles plages du monde, ils ne se sont pas mariés sur chacune d’entre elles, ils n’ont pas quitté le pays sur un coup de tête pour voyager à l’autre bout du monde. Et ça n’arrivera plus jamais. Ils se sont loupés, ils sont allés trop vite, et ça restera sûrement la plus grosse erreur que Jill n’ait jamais faite.
Elle ravale sa rancoeur, elle non plus ne pleure pas. Elle l’écoute et il casse tout Bailey. Il brise tout ce qui pouvait rester entre eux. La relation leur glisse entre les doigts, la famille qu’ils ont tant imaginé aussi. Tout va être différent cette fois, tout sera bien plus compliqué parce qu’il a décidé qu’il ne la voulait plus près d’elle. Pourquoi il veut changer leur mode de fonctionnement ? Pourquoi elle a l’impression d’avoir toute la pression du monde sur les épaules ? Elle le déteste. Elle pince les lèvres, et elle regarde les morceaux d’eux qui sont brisés au sol et qui sont irréparables. Elle ne dit rien pendant un temps, elle ne relève pas les yeux vers lui. Elle ne veut pas le blesser plus qu’il ne l’est déjà, mais il n’a pas l’air de se poser les même questions qu’elle.
Il a retiré son alliance, cette bague qu’elle garde parce qu’elle n’a pas la force de la retirer. C’est lui qui la quitte officiellement, et elle n’est pas sûre de pouvoir lui pardonner ça un jour. Elle se lève pour se poster devant lui, yeux dans les yeux, brisure contre brisure. Ils ont tout cassé en seulement quelques mots, quelques jours. Et personne ne sait s’ils seront capable de tout reconstruire un jour. “Souviens toi juste que je suis revenue, et que tu as retiré ton alliance.” Elle passe un doigt sur la sienne mais la garde autour de son doigt. Peut-être qu’elle l'enlèvera un jour elle aussi. “Je vais déménager.” C’est sa maison, et elle n’a toujours été que la squatteuse parce qu’il ne voulait pas acheter de nouvelle maison avec elle. “Mais tu pourras pas m’empêcher de les voir quand j’en ai envie.” Parce que pour les enfants, elle a autant de droits que lui.
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| | | ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7494 POINTS : 870 TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences. CODE COULEUR : #0C4857 RPs EN COURS : (06) greta #16 › swann #17 › ken #3 › ottie › lena › murphy
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| Il est assourdissant le bruit de mon alliance qui tombe sur la table. Elle semble rebondir au rythme de notre relation qui vole en éclats. Plus rien ne subsiste tant tout nous aveugle. Jamais elle ne m’avait autant énervé. Si auparavant, je pouvais lui trouver toutes les excuses du monde quand en réalité aucune ne pouvait justifier son comportement, ce soir tout me semble impardonnable. La fuite, les mots qu’elle emploient, les accusations qu’elle dégaine à tout-va. Il n’y aura toujours qu’un seul coupable dans le monde de Jill et ce ne sera jamais elle. Qu’importe que tout semble s’effondrer autour de nous. Jamais elle ne verra que je suis à bout de souffle, qu’elle a tant jouer avec mon cœur et mes émotions que je ne suis plus en capacité de lui donner encore raison. Elle à tout pris sans jamais rien concéder en retour. Démoli et épuisé, j’en ai marre de jouer. Pour la première fois en dix ans, je baisse les bras. Et Jill ne l’entend pas de cette façon. « Souviens toi juste que je suis revenue, et que tu as retiré ton alliance. » Un rire nerveux m’échappe. « Tu te souciais de rien quand tu es partie. » Ce sera toujours sa plus grande erreur à mes yeux : nous avoir tourné le dos. Elle le payera pour des jours encore tant elle avait tout piétiné à pieds joints. « Tu ne me feras pas culpabiliser. » Pas cette fois. Pas devant elle en tout cas. Les émotions sont enfermées à double tour dans une cage de pierre. La tempête a pris le dessus, elle gronde et rage. Les regrets viendront bien plus tard. « Je vais déménager. » Je ne lui laisserai rien voir pas même mon cœur qui loupe un battement à cet instant. Elle a fini par la trouver son excuse. Elle ne reviendra pas. Je me fais une raison. Je tente de le croire en tout cas. Plus rien ne fait sens. Ma tête tourne, je ferme les yeux instants alors que je la sens qui se rapproche. Ne pas croiser son regard. Ne pas céder aux pulsions qui nous on toujours définis. Un baiser n’arrangera rien. « Mais tu pourras pas m’empêcher de les voir quand j’en ai envie. » Encore une fois, elle cherche à retourner la situation. Encore une fois, elle me fait bouillir. « Arrête ça Jill. » Ce jeu perfide à assez durer. « Tu pourras venir les voir, en frappant à la porte comme tout le monde. » Mes doigts viennent se renfermer sur l’alliance qui traînait encore sur la table. Elle s’imprime dans ma paume tant, mes poings se serrent.
Il me faudra rassembler mes dernières forces pour prononcer ces quelques mots. « Maintenant, je voudrais que tu t’en ailles. » Avant que l’on ne se fasse plus de mal encore. |
| | | | (#)Lun 17 Aoû 2020 - 16:15 | |
| Ils sont face à face, mais leurs regards sont vides. Celui de Jill l’était déjà bien avant de revenir ici, mais Bailey la vide de tout ce qui lui restait en quittant cette alliance. C’était la seule chose qu’il restait entre eux. Un dernier lien qui aurait pu les maintenir en vie et il l’a brisé. Il a tout gâché autant qu’elle l’a fait. Ils se rejettent la faute l’un sur l’autre quand c’est un tout qui a fait que leurs coeurs sont piétinés et sans vie au beau milieu de tout ce désastre. Ils avaient promis que ça irait entre eux, que ça ne pourrait jamais être pire qu’à Londres. Pourtant, depuis le début de cette grossesse, tout est pire qu’à Londres. Jill ne s’attendait pas à ça, à le voir dans cet état de rage. Il veut la faire sortir de sa vie maintenant que c’est impossible qu’ils puissent rompre le contact. Maintenant qu’elle sait qu’elle ne peut plus partir sans jamais revenir. Elle ne pourra jamais se résoudre à laisser Bowie et Tracy, comme s’ils n’avaient jamais existé, quoi qu’elle puisse en dire. Elle a peut-être arrêté de respirer depuis de longues minutes, des jours même. Tout était trop compliqué depuis le début, et cette vie qu’ils ont imaginé était bien trop belle pour pouvoir être vraie. C’est à ce moment là normalement, qu’ils craquent. Que Jill fait une crise, ou que Bailey angoisse et que tout s’arrange. Mais là, le seul bruit qui résonne c’est celui de l’alliance qui roule sur la table. Ce bruit qui a fini de les casser. Il n’y a plus de fondation, il n’y a plus rien. Comme si leur nous n’avait jamais été important pour Bailey. Parce qu’après la première difficulté il décide d’abandonner.
“Toi non plus.” Il ne la fera pas culpabiliser d’être partie, d’avoir voulu prendre la bonne décision pour elle et pour leur bien être. Pourquoi il ne comprend pas ? Pourquoi il ne comprend plus rien ? Elle a presque l’impression que c’est ce qu’il a toujours voulu. Être seul avec ses deux enfants et pouvoir les élever et les laisser grandir sans partager son amour avec qui que ce soit. C’est donc ça créer une famille ? Donner la vie pour briser un couple qui avait attendu aussi longtemps avant de se former. Jill est partie, et Bailey est en train de l’abandonner par un geste bien plus symbolique qu’un simple voyage en Nouvelle Zélande. Il n’avait pas le droit, il avait dit qu’il ne le ferait jamais. Il avait dit ça avant que les jumeaux ouvrent leurs yeux sur le monde. Et tout est différent maintenant, plus personne ne la comprend, et plus personne ne cherche à le faire.
Elle continue de respirer calmement pour ne pas craquer. S’il sait se contrôler, elle aussi elle sait le faire. Elle craquera plus tard, quand elle se rendra compte qu’elle n’a nul part où dormir. Quand elle verra qu’elle n’a donné de nouvelle à personne et qu’ils pourraient tous la détester bien plus que de raison. Ils pourraient tous vouloir l’éloigner de cette famille, cette routine qu’ils avaient mis en place pendant son absence. Et ils auraient raison au fond. Elle est allée trop loin, tout comme Bailey, mais ils ne s’en rendront pas compte tout de suite.
Il la fait bouillir en parlant d’elle comme si elle était une simple connaissance de la famille qui ramenerait une pochette cadeau pour la naissance. Elle reste sans voix pendant une seconde avant de parler avec un ton bien plus enragé que quelques secondes auparavant. “Je ne suis pas tout le monde.” Et elle ne frappera peut-être pas, elle ne lui annoncera pas sa venue, elle prendra ses enfants dans ses bras si elle le décide parce qu’il n’a absolument rien à dire. Elle les a porté pendant 9 mois, et toute sa vie s’est brisé en mille morceaux pour que ces enfants voient le jour et vivent la vie que tous les bébés devraient avoir. Elle a mal commencé, elle fera encore toutes les erreurs possibles et imaginables mais Bailey n’a pas le droit de la brider comme il essaie de le faire. Elle ne sera pas mauvaise, elle n’est pas la femme qui va parler d’avocat et de garde parce qu’ils n’en sont pas à ce point là dans la rupture. Elle l’espère en tout cas. Mais ses sourcils se froncent quand son regard croise celui de l’homme qui se tient devant elle, son mari il y a encore quelques minutes. “Tu n’as pas le droit de vouloir diriger ce que je fais.” Et elle ne s’excusera pas pour ses mots parce que c’est la stricte vérité. Elle a autant de droit sur les jumeaux que lui. Ils sont à égalité sur ce point là qu’il le veuille ou non. “T’es pas obligé de me parler, tu peux même faire comme si j’avais jamais existé, mais ne crois pas que je ferai comme tout le monde.”
Il lui demande de partir et il finit de briser son coeur. Elle ne montre rien Jill, elle avait arrêté de ressentir une quelconque émotion depuis l’accouchement. Sauf avec Bailey, quand il se retrouvaient seuls tous les deux. Elle tient le coup Jill, elle lâche son regard de temps en temps pour regarder dans le vide, et laisser ses yeux dériver sur sa valise qui va finalement rester peu de temps dans la maison qu’ils ont partagé. Elle croise les bras sur sa poitrine en regardant la main gauche de Bailey qui parait bien vide maintenant qu’il a pris sa décision. Elle le contourne pour s’approcher de la porte. Cette porte qu’elle a bien moins envie de pousser aujourd’hui que c’est lui qui lui demande de quitter la maison. Elle ne sait pas où elle va aller après avoir détruit une grande partie des relations qui lui tenaient à coeur. Elle regarde son sac et le laisse où il est avant d’ouvrir la porte. “Y’a une carte postale que j’ai pas envoyé, je pense que tu peux la jeter si jamais tu ouvres le sac.” Il ne le fera certainement pas, et elle retrouvera tout ce qu’elle a laissé au même endroit, quand elle reviendra. “Je reviendrai chercher mes affaires quand j’aurai trouver un appartement.” Ces mots lui arrachent un soupir blessé. Retour à la case départ. Retour à il y a des années en arrière quand ils étaient déjà incapable d’être ensemble. Et elle sort, retourne à sa voiture, sans savoir où elle va bien pouvoir aller.
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| | | ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7494 POINTS : 870 TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences. CODE COULEUR : #0C4857 RPs EN COURS : (06) greta #16 › swann #17 › ken #3 › ottie › lena › murphy
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moventry #9 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1 › #2 › #3 › #4 › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12 › #13 › #14 › #15 › #16
swann #17 › well, well, you better run from me. you better hit the road, you better up and leave. don't get too close, 'cause i'm a rolling stone and i keep rolling on. you better run from me before i take your soul. even if your heart can't take i'll light you up in flames.
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| Pendant des heures, j’ai attendu son retour. Les heures s’allongeant, j’ai fini par me convaincre que probablement, Jill ne reviendrait pas. Son silence a nourri mon chagrin, l’a transformé en déception avant d’abreuver vers une colère sourde et inexplicable. En rien, je ne veux lui pardonner tant son départ fut le synonyme de la dernière des trahisons. Ses mots se jouent en boucle dans un coin de mon esprit. Elle qui pensait que j’allais encore l’attendre. Pendant des années, j’ai attendu en arrière-plan, j’ai souffert en silence. Je l’ai laissé m’abîmer, me marquer par son absence, par les mots qu’elle ne voulait jamais dire, l’engagement qu’elle ne voulait jamais prendre. Jeu dangereux dont elle était la reine, me relayant au statut du pantin qui par amour acceptait tout. La jalousie, les absences, les mots durs, les tromperies. C’est idiot combien j’avais cru trouver un équilibre le jour où l’on s’est dit oui. Cette alliance qui flanche sur la table, ultime symbole de notre union qui s’échappe. Tout fait mal quand respirer est une torture tant je refuse de laisser entrevoir le ravage qui prends place à l’intérieur. Son départ à balayer les murs, son retour viens de faire tomber les fondations. Las de tout, fatigué de vivre, je laisse la colère m’aveugler. C’est elle qui a retiré mon alliance. C’est elle qui aboie sur Jill. Marionnette de mes propres émotions, je laisse la tempête tirer les fils. Plus rien ne m’importe tant on se déchire. Et pour la première fois, je baisse les bras. Fatigué de me battre quand elle semble préférée vivre sans moi, sans nous. Plus rien ne la forcera à rester tant j’ai envie d’abandonner. Plus rien ne compte, si ce n’est les deux bébés qui dorment au-dessus de nos têtes.
« Je ne suis pas tout le monde. » Elle est bien plus que cela. Elle est mon monde, mais la colère refusera de lui faire savoir. Tout n’est que noirceur, l’amour ne gagne pas dans ses moments-là. C’est l’exténuation qui prend le dessus, la rage aux commandes, l’ordre de se faire du mal. Entre nous et contre moi. Instinctivement, mes doigts qui viennent chercher la peau du creux de mon coude déjà noircie par un bleu douloureux. Elle ravive cette douleur quand du bout des ongles, je viens pincer la peau avec force. Ultime décharge qui me garde en vie quand tout autour de moi, mon monde s’écroule. Se concentrer sur la douleur physique pour en oublier la douleur psychique. « T’es pas obligé de me parler, tu peux même faire comme si je n’avais jamais existé, mais ne crois pas que je ferai comme tout le monde. » Faire comme si elle n’avait jamais existé. J’ai tant essayé par le passer. Échec qui se solde par un autre tant il semble absurde d’un jour avoir un monde où Jill ne rime pas avec Bailey. Ce soir, pourtant, tout est possible. Elle ronge les fondations les plus concrètes, la colère. Laisse la place à la douleur celle qui abat, qui aveugle, qui enrage. Mon cœur se serre et je pince ma peau. Nos regards se croisent et je pince ma peau. Ne pas oublier, jamais, qu’elle est partie la première. Lui faire payer coûte que coûte après des années de silence.
« Je reviendrai chercher mes affaires quand j’aurai trouvé un appartement. » Hochement de tête anesthésié. Incapable de prendre pleinement conscience de ce qui se déroule sous mes yeux. La colère n’analysera que son départ, rien d’autre ne fait sens. Je lui ai demandé de partir, en rien, elle n’insiste quant à sa place, j’aurais supplié. Elle fuit encore Jill. Et elle amène des conclusions amères la colère ; jamais elle ne m’a aimé comme moi, je l’aime.
Tout n’est que noirceur tant je n’ai plus la force de me battre contre la tempête. Tant je n’ai plus la force de l’attendre. |
| | | | | | | | And we're becomin' somethin' else - Jailey#35 |
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