| deathbed confessions & heartfelt apologies (bailinny #20) |
| | (#)Sam 15 Aoû 2020 - 16:11 | |
| C'était censé n'être qu'une nuit et c'était surtout ne jamais sembler être devenu toute ma vie. Les heures en suspens de la veille s'additionnent à celles du jour d'avant, à celles qui viendront ensuite, évidemment. À travers les rues de Brisbane, le taxi que j'ai pris à l'aube se faufile entre les embouteillages, laissant derrière lui l'atelier pour lequel je n'ai même pas un regard de plus, ni par-dessus mon épaule, ni à travers le rétroviseur. Ma silhouette s'est depuis longtemps recroquevillée au fond de mon siège, ma tête s'appuyant sur la fenêtre glacée d'où mes doigts ont décidé de tracer des lignes inventées.
Ce ne sont pas des cheveux en bataille ni des vêtements tachés de peinture qui dicteront vraiment où j'étais hier, qui donneront la réponse à une multitude d'infinité de questions. Questions que je ne me pose plus depuis qu'il pose ses lèvres sur les miennes dans l'obscurité d'une galerie qu'on a investie comme si elle était la nôtre depuis le premier jour. Elle l'est, le soir venu. Elle l'est encore plus quand ce sont des codes comme insomnie, encore? je pourrais te dire la même chose. qui suffisent à ce qu'on ne se sépare plus jusqu'à qu'on n'ait pas le choix de le faire.
La maison à Logan City est vide, Noah est avec Ezra. Quand je tourne la poignée pour y entrer, pas une seule fois je remarque la porte déverrouillée elle qui l'est en permanence de toute façon depuis que j'ai emménagé ici. Mes clés obsolètes tintent sur la table basse, mes Converse que je laisse lâchement de côté, et mes cheveux que je tente de remonter en un chignon qui n'en a que le nom. Sur ma peau se mélangent toutes les couleurs de la toile qu'on a peinte cette nuit, ses baisers tatouant bien plus mon épiderme que tout le reste. On a arrêté de jouer avec le feu au moment où on s'est laissés simplement consumer avec, la flamme brûlante bien pire encore qu'on ne se l'avouera jamais. On sait presqu'autant qu'on tente de toutes nos forces d'ignorer, et de base on devait n'être que tous les deux, à savoir.
Jusqu'à ce que je sente les prunelles de Bailey se visser sur les miennes, lui qui est posé à la cuisine, tasse de café fumante au creux des paumes et visage de marbre braqué sur moi. Il m'a vue ainsi des dizaines de fois, à Londres. Il sait.
#ambiancezen @bailey fitzgerald |
| | | ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7494 POINTS : 870 TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences. CODE COULEUR : #0C4857 RPs EN COURS : (06) greta #16 › swann #17 › ken #3 › ottie › lena › murphy
(ua) bailinny
moventry #9 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1 › #2 › #3 › #4 › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12 › #13 › #14 › #15 › #16
swann #17 › well, well, you better run from me. you better hit the road, you better up and leave. don't get too close, 'cause i'm a rolling stone and i keep rolling on. you better run from me before i take your soul. even if your heart can't take i'll light you up in flames.
RPs TERMINÉS : (2024) swann #15 › greta #13 › greta #14 › ken #1 › swann #16 › greta #15 › kendall #2
(2023) greta #2 › swann #6 › swann #7 › eleonora #3 › mariage rowann › greta #3 › swann #9 › greta #4 (2016) › greta #5 › greta #6 › swann #10 › corey #3 › noor › swann #13 (2011) › greta #9 › malone #2 › london gang › emery #1 › mickey
(2022) rory #1 › murphy #2 › seth #3 › swann #3 › vivian › eleonora #2 › swann #4 › greta #1 (2013) › channing › malone #1 › swann #5
(2021) swann #1 › murphy #1 › maisie › martin › seth #2 › eleonora #1 › swann #2
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(ua gothique) greta #7 › swann #11 › ruben #1 › itziar › ruben #3 › corey #1 › greta #8 › ezra #1 › ezra #2 › ruben #4 › cesar #1 › tessa › ruben #6 › corey #2 › cesar › ruben #7 › itziar #2 › abe › corey #4
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(ua zombie) ruben #8 › tessa › ruben #9 AVATAR : françois civil. CRÉDITS : brenda-panicstation (avatar), harley (gif profil&signa), harley (gif greta), harley (gif swann), endlesslove (code signa), loonywaltz (ub) DC : atlas siede (ft. sebastian stan) › shiloh atkins (ft. haley lu richardson) › nina sterling (ft. suki waterhouse) › ollie gallagher (ft. paul mescal) PSEUDO : paindep. INSCRIT LE : 19/11/2018 | (#)Dim 16 Aoû 2020 - 14:38 | |
| Ce n’était qu’une suspicion. Un soir, alors que Noah avait insisté pour que je reste encore un peu. C’est là que j’avais vu, les petits détails qui veulent tout et rien dire. Les milliers de taches de couleurs qui restaient tatouer sur sa peau. Si anodine, mais qui en réalité sont ancré bien trop haute sur ses bras, ses épaules et sa nuque pour que l’œuvre soit d’elle. Le petit sourire en coin qui se dessine sur ses lèvres lorsqu’elle croit que personne ne regarde. Son regard brillant qui me rappelle une époque révolue et que jamais son conjoint actuel n’a su ramener dans ses prunelles. Les petits détails qui brusquent tant ils sont flagrants en s’additionnant les uns aux autres. Ce n’était qu’un petit rien. Juste une fois, un soir. Un tour de mon esprit qui n’a cessé de me sauter aux yeux, au fil des jours. Dès que mon regard se posait sur elle, je me retrouvais comme projeter à Londres. Les semaines où son regard reprenait cette flamme vive, suivi par celle où toute la lumière avait disparue pour laisser place à la noirceur. En rien, Isaac ne pouvait être responsable de cela. Cela ne pouvait être que lui. Auden.
J’ai laissé couler. Après tout, pas mes histoires, pas mon problème. Pourtant, ils se sont accumulé les uns après les autres les indices. Juste sous mon nez. J’ai connu les enflammés avants de connaître les rechutes. À l’époque, ce n’était que moi qui l’attendais à la maison. Tout était okay, tant je faisais pire dans mon coin. Tout a changé désormais et j’ai la sensation de ne plus tant la reconnaître. Je crains surtout la suite. Le moment où elle se sera trop brûlé les ailes pour tout réparer.
La maison est vide lorsque j’arrive, cette foutue porte toujours déverrouillée malgré l’absence de la propriétaire. J’aurai dû partir, revenir plus tard. C’est dans la cuisine que je m’installe, que je me fais couler une tasse de café. Dans le silence, je tente de me répéter un discours que j’élabore depuis ce qui me semble être des jours. En rien, je ne cherche à la juger, cela n’a jamais fonctionné de cette manière entre nous. Je m’inquiète pour elle. La première fois depuis notre divorce. Je la vois emprunter une route qui me paraît sinueuse, bien trop dangereuse. Je cherche les mots les plus diplomate qui soient. Le bruit des clés me sort de ma rêverie, ses converses qu’elle jette dans un coin, sa silhouette qui débarque dans l’embrasure de la porte. Les taches de couleurs qui sont toujours plus présente, ultime trace de l’adultère. Et mon envie de pacifisme qui vole en éclats à l’instant où nos prunelles se croisent. « A quoi tu joues ? » |
| | | | (#)Dim 16 Aoû 2020 - 16:09 | |
| « A quoi tu joues ? » mon rire est sec, bref, las. J'ai l'air de jouer, n'est-ce pas? À sa tasse de café fumante s'ajoute celle que je me sers aussi. J'oublie le trait de miel puisque de toute façon le pot a déménagé à l'atelier comme ma silhouette l'a fait ankylosée ces derniers temps. Il sait et au final, ce n'est pas étonnant. Combien de fois est-ce qu'on a emprunté les mêmes rôles, là-bas? Les personnages sont presqu'identiques, pourtant la scène a tout de différent. À l'époque, les cafés étaient pris ailleurs qu'à la maison. On s'interceptait l'un l'autre dans l'entrée d'un loft anglais qui n'avait rien qui nous ressemblait, on posait Noah dans sa poussette et on filait au coffee shop du coin pour voir le plus de visages inconnus possibles. Pour se rincer les yeux et le coeur dans une masse loin d'un chez nous qui n'en avait que le nom.
Aujourd'hui, le silence pèse quand bien même il n'est pas empli de reproches. Il l'est d'inquiétude ; et à mes yeux, c'est pire. Il sait et il ne jugera pas, mais il sait et il a peur de moi. Petite poupée cassée qui encore une fois effraie tout le monde tant personne n'arrive à la protéger d'elle-même. « Depuis quand est-ce que tu sais? » s'il a remarqué depuis longtemps, Isaac a probablement remarqué des détails lui aussi. Si Bailey a vu au point où il se tient dans ma cuisine aujourd'hui, au point où il me regarde ainsi, ce serait mentir de dire que je ne suis pas terrifiée qu'il bafoue toutes nos promesses voilées pour me demander de tout avouer. Je sais qu'il ne le fera jamais, ou du moins, je l'espère de toutes mes forces ; mais s'il est au courant, d'autres le sont sûrement. C'est ça, qui agite ma jambe sous la table, c'est ça qui me motive à m'installer en tailleur sur la chaise de bois qui craque sous l'effort. C'est ça que incite ma main à passer un immense plaid de laine autour de mes épaules pour en cacher les vestiges de noir, de gris, de corail et d'or. Et c'est aussi ça qui me fait ravaler durement, mes doigts triturant l'anse de ma tasse à défaut de pouvoir le faire entre eux. S'ils savent tous, c'est fini, le délai est atteint. La date d'échéance est toute trouvée.
Ce qu'il sait lui par contre, c'est différent, si différent de ce qui caractérise la situation actuelle. À quoi tu joues? « C'est pas comme c'était à Londres. » parce que c'est bien pire. Ma voix est enrouée pour n'avoir adressé la parole à personne depuis Auden, depuis l'atelier. Et encore, on ne parle que peu, à peine. On échange quelques bribes de mots, les seuls qu'on s'autorise, un univers en entier qui n'a plus lieu d'être parce que les paroles interdites doivent aller à quelqu'un d'autre. Les règles se font et s'additionnent, on a jamais autant désobéi à tous nos principes mais on tient ironiquement au peu d'ordre dans le chaos qu'on s'est fait nous-même. Un carnage créé de nos propres mains tremblantes et hésitantes alors que nous, on n'hésite plus du tout. |
| | | ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7494 POINTS : 870 TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences. CODE COULEUR : #0C4857 RPs EN COURS : (06) greta #16 › swann #17 › ken #3 › ottie › lena › murphy
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moventry #9 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1 › #2 › #3 › #4 › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12 › #13 › #14 › #15 › #16
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| Prise la main dans le sac.
Le silence s’étire alors qu’elle se prépare une tasse de café. J’observe chacun de ses gestes tant je les ai appris par cœur. Jamais de sucre, une cuillère de miel. Le plaid qui vient enrouler ses épaules telle une protection tant elle sait que la conversation ne sera pas aisée. Sa jambe, qui s’agite sous la table, signe démonstratif que tout l’inquiète de me trouver là au milieu de la nuit. Elle tarde à venir sa réponse. Les minutes s’égrènent, elle cherche à gagner du temps. Comme avant. Quand je devais la laisser venir vers moi avant qu’elle ne craque. Comme a chacun de ses départs, à lui. On c’était juré de renoncer tous les deux. Elle avait pris un nouveau départ avec Isaac quand j’avais replongé tel un drogué en manque au premier signe de vie donner par Jill. « Depuis quand est-ce que tu sais? » « Quelques jours. » Cela n’a pas son importance. Je sais déjà ce qui se trame dans un coin de sa tête. Elle n’a pas besoin de m’entendre dire que cela restera entre nous, ça a toujours été le cas. En rien, je ne vendrais la mèche tant elle a passé notre mariage à cacher mes escapades avec sa sœur. « C’est dans les petits détails. » Ceux qui je suis encore le seul à pouvoir déceler. Force d’habitude malgré la séparation, malgré nos vies désormais si différentes.
Tout dans son attitude me démontre qu’elle a conscience que cela n’est en rien quelque chose qui pourra durer dans le temps. Il a toujours été son échappatoire autant que sa prison dorée. Il a fait tant de mal par le passé. « C'est pas comme c'était à Londres. » « C’est forcément pire. » Cette fois, il y a un autre homme en jeu. Pas un mari d’apparat. Un homme qui l’aime, avec qui elle construit une histoire. C’est ça qui m’a motivé à venir ici pour la confronter. Jamais je ne jugerais, mais je suis incapable de la laisser sombrer tête baissée pour celui qui aura toujours fait miroiter des merveilles sans jamais le lui offrir. « Qu’est-ce que tu feras quand il partira de nouveau ? » Il l’a toujours fait en brisant tout sur son passage, en ne laissant que des miettes que je m’efforçais de réparer sans jamais réellement y parvenir. Le regard qu’elle me lance à cet instant me paraît si inconnu que je le crains. « Ça te ressemble pas Gin. » |
| | | | (#)Lun 17 Aoû 2020 - 19:32 | |
| « Quelques jours. C’est dans les petits détails. »
Ma tête hoche de la positive, lentement, alors que je ne sais même plus momentanément à quoi et à qui j'ai le droit de dire oui quand au final la réponse finit toujours par être non. Il sait et il ne parlera pas, il pointe des détails que je ne remarquais pas : jusqu'à ce que mes prunelles dérivent des siennes pour se caler sur mes mains, mes poignets, mes avant-bras. Une seconde de plus et la couverture-barricade se charge de les cacher, même si ça ne sert désormais à rien. Il a vu, j'ai vu aussi.
Ce n'est pas comme c'était à Londres, parce qu'on ne se promet plus un avenir, aussi lointain et inaccessible pouvait-il être. Ce n'est pas comme Londres parce que les trois mots interdits sont proscrits. Ce n'est pas comme Londres mais au moins ce n'est pas Londres, et c'en est presqu'une victoire. « C’est forcément pire. » « C’est différent. » j'ignore pourquoi je défends ce qu'on a, ce qu'on n'a pas, plutôt. J'ignore pourquoi mes doigts se referment plus fort sur l'anse de ma tasse ou pourquoi ma voix répond au taquet quand je sais que je n'ai pas besoin de mentir à Bailey. Il est probablement le seul à qui la vérité ferait bien moins de mal qu'à quiconque d'autre. « Qu’est-ce que tu feras quand il partira de nouveau ? » il n'a pas besoin d'avoir le droit d'aller là qu'il y va tout de même et je sais, je sais avec pertinence qu'il le fait parce qu'il s'inquiète. Qu'il le fait parce qu'il se base sur les apparences aussi, qu'il le fait en connaissance de cause tant il n'a vu que ça, à l'époque. Et c'est aussi pourquoi j'ignore à quel point je reste sur la défensive, encore et toujours un peu plus agressive. « Il a le droit de partir quand il veut. C'est moi qui est partie la première. » il ne veut pas faire de mal Bailey, il veut simplement protéger. Pourtant il touche à des cicatrices qui ne seront jamais guéries, il pointe des torts qu'il attribue à un seul de nous deux alors que j'ai bien plus ma place sur le podium qu'Auden. Tout est ma faute, elle l'était aujourd'hui et elle l'était hier, elle l'était quand on a tenté de se donner une chance et que j'ai été trop vite pour lui, elle l'était quand je suis partie. Ce serait mentir de dire qu'une seule fois j'ai un jour attribué une seule faute au Williams, ce serait également mentir de dire que je laisserai qui que ce soit le faire à ma place. Peu importe les bonnes intentions de Bailey : en l'état, c'est moi qui est autant la cause maintenant que je l'ai été à toutes les autres fois. Le blâme me revient et rien qu'à moi.
« Ça te ressemble pas Gin. » « Et si c'était vraiment moi, justement? »
Ils ont retrouvés les siens, mes iris. Ma voix s'est calmée aussi, plus posée. Et si pour l'une des premières fois de ma vie, on ne me forçait pas à porter le moindre masque? Et si j'avais appris à joué tant de rôles avec tout le monde qu'à un moment, j'avais simplement dû tout laisser craquer? Auden a tout vu, a tout vécu à mes côtés - c'est à lui apparemment que j'impose la vraie version, celle qui fait peur à Bailey, celle qui fera mal au reste du monde entier. Celle qu'on me laisse moi-même contrôler, sans couverture-barricade pour la contenir. Celle que j'assume pendant des fractions de secondes pour m'en repentir les journées qui suivent? « J'arrive pas à arrêter. » ou alors, peut-être que j'ai jamais voulu arrêter. « À chaque fois c'est censé être la dernière. Ça l'est jamais. » |
| | | ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7494 POINTS : 870 TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences. CODE COULEUR : #0C4857 RPs EN COURS : (06) greta #16 › swann #17 › ken #3 › ottie › lena › murphy
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| « C’est différent. » « Alors c’est pire. »
Elle pensait que personne ne remarquerait rien quand en réalité, j’avais tant connu des coulisses de cette relation qui ne cessait de s’étaler dans le temps. Jamais elle n’avait tant voulu se cacher derrière sa couverture, sa tasse de café et des excuses. C’est forcément pire que Londres quand il y a quelqu’un de légitime dans sa vie. Un homme qui devrait avoir la première place, mais qui ne pourra jamais l’atteindre tant le trône est réservé à un autre. C’est ce qui m’inquiète peut-être le plus, qu’elle se perde dans cette dualité que j’avais autre fois essayer. Une telle histoire ne peut se vivre cachée. Avec moi, elle n’avait pas tant besoin de dissimuler. Je faisais pire, je le faisais depuis le premier jour. Tout dans cette discussion me rappelle des jours sombres quand elle rentrait le cœur brisé, les larmes aux yeux. Quand elle s’enfermait pendant des jours dans sa pièce sans jamais toucher à un seul pinceau. Elle devenait l’ombre d’elle-même et tant de fois, j’ai cru la perdre. « Il a le droit de partir quand il veut. C'est moi qui est partie la première. » Tout n’est qu’écho à mon histoire. Drôle de miroir que l’on se renvoie sans cesse. Je les ai déjà prononcés ces mots, pour quelqu’un d’autre. Alors je sais, que la spirale entraîne sans que l’on se rende compte. On se pense invincible enfermer dans notre bulle. Jamais on n’a eu autant tort.
« Et si c'était vraiment moi, justement? » Je refuse de croire qu’elle sera à jamais cette fille qui joue un rôle. Celle qui prétend par devant, pour se détruire par derrière. On le lui a imposé tant de fois, qu’elle le prend pour sa réalité. La fille aux mille visages. Quand en réalité, il n’en reste qu’un, celui que jamais elle ne pourra moduler. Celui que peu de gens ont eu le droit de voir. Il ne reste jamais bien longtemps. Toujours furtif, jamais constant. Puis il y a les barricades, celle que j’ai appris à aimer avant de les détester avec force. Celle qu’elle s’impose à nouveau dans cette dynamique qui nous ramène des années en arrière, coincé dans une relation, à vivre cacher.
« J'arrive pas à arrêter. » « Je sais. » « À chaque fois c'est censé être la dernière. Ça l'est jamais. » « Alors arrête de prétendre que ça l’est. » que ma voix gronde.
Le silence s’abat dans la pièce alors que mes iris s’accrochent aux siennes. On arrête les enfantillages, les faux-semblants. Tout chez elle la ramènera à lui. C’est indéniable. La sentence est irrévocable. « On c’était juré que l’on arrêtait de jouer un rôle. » C’était le deal dans notre divorce, signé ce bout de papier, c’était la promesse d’un avenir sans détour et supercherie. Il sera toujours là dans sa vie. Quoiqu’il advienne. Comme elle sera toujours là dans la mienne. Ça ne se contrôle pas. « Arrête de te faire du mal aux bénéfices des autres. » Il est bien sous tout rapport Isaac, mais il ne sera jamais Auden à ses yeux et rien qu’en cela, il aura tous les défauts du monde. « Arrête de prétendre. »
|
| | | | (#)Lun 17 Aoû 2020 - 21:38 | |
| C'est différent et c'est pire. Je ne suis plus comme avant et je suis moi-même et c'est pire, ça aussi. J'ai même pas touché à mon café, il n'a pas plus touché au sien. Cette scène-là a eu lieu des milliers de fois, dans ma tête, parce que je savais au fond de moi qu'il l'apprendrait, qu'il en aurait conscience, qu'il serait au courant d'une manière ou d'une autre. N'en reste que tout ce qu'il peut dire fait l'effet d'une claque du revers, d'un coup de poignard de plus.
Tout va trop vite, trop fort, trop mal. Tout fait trop mal également, il le sait aussi bien que moi. J'ignore si les matins sont pires que les soirs, j'ignore si les baisers sont pires lorsqu'ils commencent que lorsqu'ils se terminent. J'ignore si arrêter un jour est une option, j'ignore si même elle l'a déjà été. J'ignore tout le plus volontairement du monde, je l'ai fait pendant des mois déjà. C'était stupide de croire que je pourrais continuer ainsi encore longtemps.
« Alors arrête de prétendre que ça l’est. » prétendre que c'est la dernière fois. Que demain existe vraiment, qu'il n'est pas qu'une fabulation de plus que toutes celles que je me fais moi-même miroiter quand le monde arrête de tourner une fois que j'ai passé la porte de l'atelier. Arrêter de me dire que ce n'est qu'une extension d'une histoire qui est terminée, alors qu'elle ne fait qu'éternellement recommencer. « On c’était juré que l’on arrêtait de jouer un rôle. » les papiers signés et on l'avait ravalée, la promesse d'être d'autres pour enfin être nous-mêmes. À quel moment est-ce que j'avais sombré au point de nier le comprendre? « Arrête de te faire du mal aux bénéfices des autres. » c'est mon modus operandi, c'est la façon dont j'ai tout appris. C'est ainsi que j'ai été élevée et c'est ainsi que je suis faite. J'en ai assez, de passer le rôle de victime d'un côté et de l'autre, j'en ai assez de récolter les morceaux de tout le monde quand le seul qui m'aide véritablement à les ramasser est aussi celui qu'on m'a toujours refusé. « Arrête de prétendre. » c'est la seule chose que je connais, la seule chose que je sais faire. C'est la seule chose que je contrôle, quand bien même moi, je ne me contrôle plus. Isaac est bon et Isaac m'aime et j'aurais dû l'aimer autant, moi aussi. Jamais je ne l'aurais mérité, jamais je n'aurais même cru pouvoir le mériter.
« Je suis terrifiée, tu sais. » terrorisée, entièrement. Ce n'est pas parce que ma silhouette se cache sous une couverture et que mes doigts se resserrent sur ma tasse brûlante que tout va bien, que tout est synonyme de réconfort. Je n'ai jamais été aussi effrayée de toute ma vie. « Ça a jamais marché avant. » peu importe le sens qu'on a voulu prendre, peu importe la façon dont on a voulu le faire. Peu importe les promesses qu'on a prises et celles qu'on a cassées. J'ai peur qu'il ne nous reste plus rien, après qu'on ait tout touché. « Alors si c'est que ça qu'il nous reste, alors c'est que ça que je prendrai. » autant avoir mal à deux, qu'avoir mal séparés. |
| | | ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7494 POINTS : 870 TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences. CODE COULEUR : #0C4857 RPs EN COURS : (06) greta #16 › swann #17 › ken #3 › ottie › lena › murphy
(ua) bailinny
moventry #9 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1 › #2 › #3 › #4 › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12 › #13 › #14 › #15 › #16
swann #17 › well, well, you better run from me. you better hit the road, you better up and leave. don't get too close, 'cause i'm a rolling stone and i keep rolling on. you better run from me before i take your soul. even if your heart can't take i'll light you up in flames.
RPs TERMINÉS : (2024) swann #15 › greta #13 › greta #14 › ken #1 › swann #16 › greta #15 › kendall #2
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(ua zombie) ruben #8 › tessa › ruben #9 AVATAR : françois civil. CRÉDITS : brenda-panicstation (avatar), harley (gif profil&signa), harley (gif greta), harley (gif swann), endlesslove (code signa), loonywaltz (ub) DC : atlas siede (ft. sebastian stan) › shiloh atkins (ft. haley lu richardson) › nina sterling (ft. suki waterhouse) › ollie gallagher (ft. paul mescal) PSEUDO : paindep. INSCRIT LE : 19/11/2018 | (#)Sam 22 Aoû 2020 - 6:16 | |
| C’est différent et c’est pire. C’est une toute autre Ginny qui doucement se dessine sous mes yeux. Celle que j’aurais probablement dû rencontrer depuis le premier jour, mais qui pendant des années, c’est retrouver reléguer au dernier plan. Quand il fallait faire semblant de tout nous n’étions jamais réellement nous-même. On a joué ce rôle pendant si longtemps, que parfois, je me demande si on se connaît réellement bien tous les deux. Il avait fallu du temps, pour que les barrières s’abaissent en privé. Et puis pour la première fois, elle était rentrée brisée, j’avais suivi de peu de temps après et on a essayé de se sauver. Au loin dans une maison qui n’appartenait qu’à nous. Dans le noir, parfois, pour vider notre sac sans jamais croiser le regard de l’autre. Cela devait appartenir au passé et pourtant, je suis là ce soir, à tenter de démêler tous les indices qu’elle n’a cessé de semer sous mes yeux ébahis. En rien, je ne juge quand tout ce que je souhaite, c’est que pour une fois dans sa vie, elle se sente capable d’être elle-même. Surtout qu’elle arrête de prétendre que pour vivre heureux, il faut vivre caché. C’est ce qui ne cesse de nous détruire depuis des années et il faut que cela cesse.
« Je suis terrifiée, tu sais. » Sa brutale honnêteté me déstabilise un instant, avant que ma main vienne chercher la sienne au-dessus de sa tasse fumante. Nos doigts qui se lient sans que vraiment nos regards se trouvent. Qu’elle déverse tout sans jamais croiser mes iris même si jamais elle n’y trouvera de jugement tant nos situations se reflètent tels de miroirs. « Ça a jamais marché avant. » Ils ont tant essayé pourtant. « Alors si c'est que ça qu'il nous reste, alors c'est que ça que je prendrai. » Mon cœur se serre autant que mes doigts le font autour des siens. « Est-ce que tu t’es déjà demandé... Pourquoi ça n’avait jamais marché. » Je sais qu’elle va m’en vouloir de poser la question. Je sais que je nous mène tout droit vers une conversation douloureuse. Mais on n’a jamais pris de pincettes ensemble et parfois, il faut l’aide de quelqu’un pour creuser et mieux comprendre. « Pourquoi vous vous refuseriez ce bonheur-là alors que plus rien ne te retient toi. » Le mariage est terminé. Sa relation avec Isaac peut prendre fin demain matin. Alors qu’est-ce qui la retient encore de ne pas essayer pleinement avec lui. « Tu t’es jamais dit que c’est de vous cacher qui ne cesse de vous détruire et vous éloigner ? » Excuse moi Gin, pour insister autant, mais c’est important. |
| | | | (#)Dim 30 Aoû 2020 - 1:32 | |
| « Est-ce que tu t’es déjà demandé... Pourquoi ça n’avait jamais marché. » parce qu'on n'a jamais réussi à faire simple. Parce que chaque mot était compliqué, bien plus que la vie à laquelle on était exposés. Parce qu'on avait autant peur de se laisser une chance que de se retrouver face à un résultat bafoué. Parce qu'on a peur de perdre, peur de se perdre, parce qu'on aura toujours peur que l'autre parte presqu'autant qu'on a peur d'entendre les raisons pour lesquelles il reste.
« Pourquoi vous vous refuseriez ce bonheur-là alors que plus rien ne te retient toi. » je l'aime, je l'aime tellement que j'en crève à petit feu. Si j'étais le moindrement honnête avec moi, bien plus que je n'aspire à penser au moins l'être avec le reste du monde, j'oserais l'affirmer haut et fort : Auden est la personne que j'ai le plus aimée de toute ma vie, sans jamais voir mes sentiments pour lui diminuer. Mais ce n'est pas suffisant. Ça ne l'était pas à l'Académie, ça ne l'était pas à Londres. Ça n'a pas été assez quand je suis revenue et ça ne l'est certainement pas aujourd'hui.
« Tu t’es jamais dit que c’est de vous cacher qui ne cesse de vous détruire et vous éloigner ? » sûrement que ça n'a pas aidé. Sûrement que ça a tout empiré, que ça a toujours été ce qui nous a maudits, ce qui nous a habitués à fonctionner avec des stigmates de plus, des épées de Damocles par milliers.
Les mots de Bailey marinent quand les miens restent en suspens. il sait que je réfléchis autant que je sais qu'il s'en veut d'insister à ce point. Mais s'il ne pose pas ces questions, jamais je n'aurai la force de m'y confronter. Une inspiration suit, une autre, quand bien même j'arrive à redresser la tête pour ancrer mes prunelles dans les siennes une ultime fois. « Peut-être que toi et moi, on est maudits tu sais. Peut-être qu'on est incapables d'aimer quand c'est pas compliqué. » si seulement. |
| | | ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7494 POINTS : 870 TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences. CODE COULEUR : #0C4857 RPs EN COURS : (06) greta #16 › swann #17 › ken #3 › ottie › lena › murphy
(ua) bailinny
moventry #9 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1 › #2 › #3 › #4 › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12 › #13 › #14 › #15 › #16
swann #17 › well, well, you better run from me. you better hit the road, you better up and leave. don't get too close, 'cause i'm a rolling stone and i keep rolling on. you better run from me before i take your soul. even if your heart can't take i'll light you up in flames.
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(ua zombie) ruben #8 › tessa › ruben #9 AVATAR : françois civil. CRÉDITS : brenda-panicstation (avatar), harley (gif profil&signa), harley (gif greta), harley (gif swann), endlesslove (code signa), loonywaltz (ub) DC : atlas siede (ft. sebastian stan) › shiloh atkins (ft. haley lu richardson) › nina sterling (ft. suki waterhouse) › ollie gallagher (ft. paul mescal) PSEUDO : paindep. INSCRIT LE : 19/11/2018 | (#)Lun 14 Sep 2020 - 21:41 | |
| Dès l’instant où mes doigts retrouvent les siens autour de cette tasse fumante, on est comme projeter à des années-lumières d’ici. Dans une maison que l’on avait achetée pour se cacher, là où les faux-semblants ne prenait plus et les barrières tombaient une à une. Il n’existe rien d’autre que nous dans cette cuisine au milieu de la nuit. La bulle dans laquelle on s’enferme est solide. Elle est nécessaire surtout dès l’instant où je commence à gratter le vernis craqueler. Il m’aura fallu du temps pour l’apprivoiser cette première couche, pour la voir, la comprendre et finalement en vouloir plus. C’est la peinture qu’elle sert aux autres. Ce n’est pas ce que je cherche ce soir au fur et à mesure que mes mots vont plus loin, tape plus fort, résonne dans la pénombre de la pièce. L’exercice est périlleux tant à tout moment, elle pourrait pointer du doigt mes failles. Les mêmes que les siennes, faisant alors perdre toutes crédibilités à mes propos. Elle ne le fera pas. On sombre dans deux bateaux bien différents malgré les similarités, malgré tout ce qu’on a jamais réellement pu s’avouer.
À chaque mot, je vois son regard flancher, son cœur se chercher toutes les excuses de la terre. Je pourrais les énoncer à sa place, mais ce soir, c’est Ginny qui doit parler. Trop longtemps, je l’ai vu ronger son frein. Trop souvent, elle a été malheureuse quand nous étions encore que deux gamins effrayer. C’est du passé désormais. Plus rien ne justifie de se cacher dans l’ombre à prétendre qu’un jour tout ira bien alors que le chaos règne. Elle a toutes les cartes en main, il suffit de les distribuer. Je m’en veux d’insister autant, d’aller chercher là où ça fait mal, dans les moindres retranchements. Je n’insiste pas tant, lui laisse le temps d’entendre, de prendre en compte. Mon pouce dessine des arabesques sur le dos de sa paume. Le café refroidi à mesure que ses pensées envahissent la pièce.
« Peut-être que toi et moi, on est maudits, tu sais. Peut-être qu'on est incapables d'aimer quand c'est pas compliqué. » Peut-être. Pourtant, je refuse d’y croire. « C’était avant ça, Ginny. » Elle rester coincée à cette période d’avant. L’officiel pour être socialement acceptable, le gars bien sous tout rapport. Et puis Auden, dans l’ombre. Ce gars qui m’insupporte autant qu’il doit en souffrir d’être le choix de l’ombre dans son cœur. « Tu as le droit de les aimer tous les deux. » Je la vois déjà secouer la tête avant même qu’elle ne bouge, mes doigts qui se renferment sur sa peau. Elle a tous les droits depuis ce jour où l’on a décidé de se débarrasser de la menace parentale. « Tu as le droit de ne pas savoir, tu as tous les droits de te sentir perdue. » Personne ne lui a jamais dit ça à Ginny, qu’elle pouvait ressentir sans aucune honte. A toujours lui imposer un choix ferme, celui qui sera acceptable aux yeux de tous elle a perdu de vue le seul choix qui devrait être acceptable pour elle. « Comme tu as le droit d’aller mal et de vouloir être seule. » Un léger sourire se dessine sur mes lèvres alors que je cherche son regard derrière ses mèches folles. « Oublie les autres. » Sa famille, la pression sociale, les diktats. « Qu’est-ce que tu veux réellement, toi ? » Elle achève cette question-là quand on ose enfin y penser. Elle arrache tout sur son passage, elle remet tout en question. Mais je serais là pour la rattraper au vol. |
| | | | (#)Dim 27 Sep 2020 - 22:13 | |
| « Tu as le droit de les aimer tous les deux. » « Tu as le droit de ne pas savoir, tu as tous les droits de te sentir perdue. » « Comme tu as le droit d’aller mal et de vouloir être seule. » « Oublie les autres. »
« Qu’est-ce que tu veux réellement, toi ? » Auden. « Je veux aller dormir. »
J'ai le droit, je le prends depuis des semaines déjà. J'ai le droit de quitter la maison pour me faufiler, ingrate, dans l'atelier. J'ai le droit d'espérer le rejoindre à l'appartement, j'ai le droit de mentir à qui que ce soit me demande d'où j'arrive, et où je vais. J'ai le droit de briser le coeur de quiconque me fait confiance dans cette histoire, à commencer par celui que je dois retrouver plus tard cet après-midi. Celui qui m'a invitée à passer à l'hôpital que fois son quart de travail terminé pour aller prendre un café et une bouchée avec sa soeur. J'ai le droit d'être horrible et odieuse et égoïste, j'ai le droit d'espérer sans que jamais rien n'aboutisse. J'ai le droit de continuer même si je sais que c'est la fin un peu plus chaque jour, le droit d'y croire même si la finalité est bien plus claire que l'est tout le reste.
C'est lui que je veux, mais il ne me veut pas, lui. Il l'a dit, il le répèterait, il ne clamerait que ça encore et encore, et ça il en a tout à fait le droit. Bailey fait tout ce qu'il peut et Bailey sait très bien dans quoi il a mis les pieds à la seconde où il s'est posé dans ma cuisine en ayant en tête l'idée d'aborder le sujet qui fâche. C'est la même histoire qui tourne et tourne encore depuis des années sans jamais se terminer.
Lorsque je me lève de ma chaise, lâchant la main du Fitzgerald strictement pour embrasser son front, c'est un peu d'abandon, c'est un peu de lâcher prise qui se joint à mon soupir se cassant sur sa peau. C'est que je veux et ce que je peux avoir sont deux choses. Ce dont j'ai le droit en est une troisième et si pour une fois dans ma vie le timing est bon pour moi, si je l'ai réalisé et si je le sais bien plus que jamais ; il ne l'est pas, pour lui. Probablement qu'il ne le sera même plus jamais. La seconde d'après, mes pas quittent la cuisine pour monter à ma chambre, à l'étage. Je dois être à St. Vincent dans quatre heures. |
| | | | | | | | deathbed confessions & heartfelt apologies (bailinny #20) |
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