Tell me he didn't betray me.
→ ft. @Joseph Keegan  
L'enfer. C'est là qu'il ta laissée en claquant la porte sans aucune explication. Cet homme a toujours été une véritable énigme pour toi bien qu'il te montrait bien plus qu'aux autres mais il y a toujours eu ce mystère autour de lui, ce truc que tu n'as jamais su mettre la main sur lui même après quinze ans à ses côtés. Tu as fini par apprendre à vivre avec ça et tu lui avais assurée maintes et maintes fois que tu traverserais cet enfer à ses côtés, que tu le suivrais jusqu'au bout du monde après qu'il t'avait émit l'idée de partir très loin après la naissance de Brianna. Tu n'avais pas posé de questions, tu avais appris à ne jamais poser de questions avec lui mais tu t'en foutais, tu voulais juste être avec lui. Alors, non, tu comprends pas ce qu'il lui a pris, ce soir. Il a juste fait ses bagages sans un regard vers toi ou votre fille et à claqué la porte avec seulement comme excuse: c'est pour vous protéger, tu t'en sortiras mieux sans moi. Tu l'avais suppliée de rester, de ne pas partir, de ne pas t’abandonné mais il a rien voulu savoir et a passé le seille de la porte de votre appartement. Quelques instants plus tard, entre deux crises de larmes, tu attrapes ton téléphone et tu envois un texto à Joseph, son meilleur ami. Il sait forcement quelques chose, c'est pas possible autrement. C'est de ta faute ? Tu as fait quelque chose ou dit quelques chose qui ne fallait pas ? T'en sais rien, Icha ne t'a rien dit, il est juste parti comme ça, sans un mot. Tu as donc donné rendez-vous à son ami sur le port, loin des regards. T'aimes pas taper scandale devant tout le monde, tu as toujours été assez discrète sur ta vie. Enfin avec Ichabod, tu as pas eu le choix non plus puisque votre relation était secrète depuis le début et mis à part quelques personnes, personne ne savait. Tu as besoin de réponses, tu as besoin de savoir si tu avais fait quelque chose. Une heure plus tard, te voilà arrivée au port entre deux appels laissés dans le vide par Icha. Tu vois Joseph, au loin. Tu souffles, tu pensais qu'il n'allait jamais venir. Tu finis par sortir de la voiture pour te diriger vers lui et vous éloigner un peu plus sur le port. Suspect mais tu t'en fous. « Je pensais que tu ne viendrais pas, merci. » Lui dis-tu, les yeux rouges vifs, brûlés par tes larmes. Tu es nerveuse, tu tiens pas en place. Tu gigotes tout le temps, tu vas finir par lui donner la nausée. « Il est parti, Joseph. J'ai pas su le retenir. Je pensais qu'il nous aimait. » Tu mets ta main sur ta bouche pour retenir un sanglot. « Dis-moi que tu sais quelques chose, Jo. » Tu es prête à tout pour avoir des réponses. Tu es en colère et blessée, tu serais capable du pire en ce moment même.

Bouteille d’alcool à la main, Joseph contemple ses pensées en s’abreuvant sans compter. Le salon est vide, tous les autres garçons sont occupés à faire on ne sait quoi dans le quartier général parce que les opérations n’ont pas été arrêtées malgré la mort récente du plus vieux des Bates. Ichabod a pris son trône, comme c’était prévu. C’était sa malédiction, le fardeau à porter lorsque son père périrait : c’était inévitable depuis qu’il a poussé un premier cri dans son berceau. Il a disparu du champ de vision de Joseph, depuis. Il s’enferme dans son bureau et refuse de regarder son ancien ami probablement parce qu’il sait que les silences diront plus que les mots. Il doit couper les ponts avec lui parce qu’il n’est plus comme les autres manthas, maintenant. Il est celui devant lequel on doit s’incliner. Et Joseph ne fait pas exception à la règle. Soupirant doucement, il porte sa clope à ses lèvres pour en tirer une latte longue et savoureuse, ses paupières se fermant en tremblements au fur et à mesure que le tabac se colle à son palet. Au moment où il pose ses pieds sur la table basse devant lui, son portable vibre dans sa poche. Il s’attend à recevoir un ordre ou à voir le numéro d’un de ses clients camés mais c’est le prénom de Rhea qui s’affiche sur son appareil. Ses yeux tracent les courbes des lettres parce qu’il hésite. Une seconde, cinq secondes. Une minute, cinq minutes. Et il finit par souffler un juron en éteignant le reste de son mégot sur la table. Il sait ce que la jeune femme veut. Ichabod n’a pas seulement fermé la porte à ses amis : il a aussi rayé Rhea parce qu’elle ne pouvait pas savoir. Elle en connaissait déjà trop et Joseph l’avertissait à chaque fois qu’il revenait d’une trop longue soirée à ses côtés : parce qu’il a toujours été un meilleur mantha que son propre chef en devenir.  

Il fait nuit à Brisbane et les ombres sont imperceptibles sur les quais. Le garçon observe les vagues calmes s’affaisser sur la berge, gardant un œil attentif à son téléphone qui n’a plus vibré depuis qu’il a accepté de rencontrer Rhea au port. Il sait déjà qu’il va regretter mais il sait aussi que la jeune femme n’abandonnera pas sa recherche de réponse s’il ne fait rien. Ichabod ne fera plus jamais partie de sa vie et c’est ainsi. Comme Joseph a renoncé à sa sœur et à son meilleur ami, elle devra fermer les yeux et ne plus penser à lui – même si c’est impossible. « Je pensais que tu ne viendrais pas, merci. » Que dit Rhea après s’être dévoilée à travers la nuit. Lèvres pincées, le jeune homme se contente d’hocher légèrement la tête en croisant les bras sur sa poitrine, appréhendant la suite. Heureusement, il a appris à mentir dès son plus jeune âge. « Il est parti, Joseph. J'ai pas su le retenir. Je pensais qu'il nous aimait. » Il n’y a qu’une seule solution. Elle doit le détester, Ichabod. Elle doit maudire son nom pour ne plus jamais avoir l’idée de le retrouver. Devant les larmes abondantes de son interlocutrice, il se sent légèrement déstabilisé : mais il retrouve rapidement son assurance au moment où il doit lui briser le cœur, comme s’il ne létait pas déjà : « Évidemment, c’est un de mes meilleurs amis. » Oui, il sait quelque chose. Il sait surtout qu’Ichabod est maintenant la prochaine cible d’un sniper mais ce n’est pas l’information qu’il a le droit de donner. « Ça fait quelques jours qu’il me parle de quelqu’un. Quelqu’une, plutôt. » L’air sérieux, il détourne le regard, faussement dégoûté. « Loin de moi l’envie de le trahir, j’pense pas que j’peux t’en dire plus que ça. »

Tell me he didn't betray me.
→ ft. @Joseph Keegan  
Il est bien la dernière personne sur laquelle tu peux compter, Joseph, mais tu ne pouvais faire autrement. On ne peut pas dire que tu le connaisses vraiment, vous vous êtes juste croisé quelque fois avec Ichabod mais vous ne vous êtes jamais détesté malgré cette distance entre vous. Du coup, tu peux pas dire que c'est un ami où même un pote mais plutôt une connaissance, le meilleur ami d'Icha. C'est pour ça que tu voulais le voir ce soir, tu sais qu'il a des réponses à tes questions mais ce qu'il t'avoue est loin d'être ce que tu espères. Tu recules d’abord légèrement, essuyant tes larmes d'un revers de la main, tu déglutis. Tu reprends doucement tes esprits, tu es plus forte que ça, Rhea. Tu finis par te rapprocher de lui pensant qu'il reculerait mais il ne fit rien. C'est vrai, tu ne peux que penser vis à vis de lui car tu ne le connais que très peu voir pas du tout, tu connais pas ses réactions et encore moins sa façon de penser. Tu es le genre de femme à savoir cerner rapidement les personnes qui t’entourent mais au même titre qu'Ichabod, tu n'a jamais cerné Joseph. Deux hommes aussi mystérieux l'un que l'autre, ce n'est pas étonnant qu'ils soient proches. « Tu mens. » Lui réponds-tu en le fixant dans les yeux. Bien sûr qu'il ment et tu le sais car même si Ichabod a de lourds secrets, celui-là n'en fera jamais partie et tu en mettrais ta main au feu. « Que tu ne puisses me dire pourquoi il est parti, c'est une chose. Mais ne me mens pas à ce sujet. Ichabod est bien des choses, il a bien des défauts mais celui d'être infidèle n'en fait pas parti. » C'est pas comme-ci tu n'avais passé quinze longues années à ses côtés et de plus, même si cela été vrai, il n'aurait jamais laissé Brianna juste pour une "autre". « Si je crois celle-là, tu m'en inventes une autre ? Il n'aurait jamais laissé tomber Brianna sous prétexte qu'il voit quelqu'un d'autre, Joseph. C'est plus que ça. » Sur ce coup là, tu es sûre de toi et tu peux. Tu ne sauras jamais pourquoi il est parti mais si il a dû vous laisser toi et votre fille, c'est que c'est, définitivement, plus complexe que ce que Jo veut te faire croire. On ne te manipule pas aussi facilement, Rhea. « Je peux encaisser, tu sais. Je suis pas en sucre. » Et il serait plus facile pour toi de tourner la page si tu sais tout. Enfin, tu l'espères. Tu commences à fouiller dans ton sac et tu y trouves un paquet de cigarettes enfuit, tu en prends une mais le briquet a décidé de ce faire la mal. Tiens, encore un. penses-tu. Tu lèves le regard vers Joseph qui allume le sien et tu en profites pour y glisser le bout de la cigarette qui laisse apparaitre un rouge éclatant dans la nuit noire de Brisbane. Tu inspires une bonne bouffée de nicotine avant de la rejeter. Tu avais arrêté de fumer quand tu avait appris pour ta grossesse et tu n'avais plus repris depuis mais ce dernier événement a fait en sorte que tu craques et que tu finisses par reprendre. Tu te places à son côté gauche, plaçant tes bras sur la rambarde du port. Même de nuit, la vue est magnifique. Tu n'as jamais su quitter cette ville qui a entendu tes premiers cris à plein poumon mais aussi ceux de Brianna. Tu fermes les yeux tout en tirant une deuxième fois sur ta cigarette. Tu inspires profondément et tu tournes la tête vers Joseph. Tu arrives à te calmer, pleurer pendant des heures ne le fera pas revenir car quand Ichabod prend des décisions, il ne revient jamais dessus et c'est jamais pris à la légère. « Il est en danger, c'est ça ? » En fait, c'est plus toi qui l'est mais ça, encore une fois et en plus des autres choses, tu ne le sauras jamais. Tu regardes toujours Joseph, tu ne l'avais jamais vu d'aussi prêt à tel point que tu peux remarquer le teint de sa peau qui est éclairé par les lumières du port. Tu n'y avais jamais prêté attention, de toute façon. Et à ce moment précis, une idée te traverse l'esprit. Peu importe pourquoi il est parti, tu voulais te venger et prouver au monde entier que tu n'as pas besoin de lui alors, sous la colère, Tu décides de tout faire pour avoir des explications quitte à passer une nuit pleine d’erreurs aux côtés de son ami, Joseph. Mais ça, ce dernier ne le sait pas encore. Tu sais pas de quoi il est capable à vrai dire. Est-ce qu'il repoussera tes avances, au début ? Puis finira t'il par y céder ? En tout cas, tu vas tout faire pour le savoir. Passer la nuit avec le meilleur ami d'Ichabod serait une belle claque pour celui-ci comme la claque que tu t'es prise quand il a refermé la porte.

Il avait été chamboulé par trop d’émotions dans les derniers jours, il aurait dû refuser de rencontrer Rhea ce soir. Il est légèrement instable, un peu bourré après avoir vidé deux bouteilles de bière sans compagnie et la fatigue du changement commence à peser sur ses paupières. Changer de chef, ça ne s’était pas fait en un claquement de doigt. Joseph savait que ce ne sera plus jamais pareil chez les manthas maintenant qu’il n’a plus à accompagner celui qui craignait de suivre la voie de son père sans en avoir le choix. Et Ichabod savait aussi qu’il devait tourner la page de son roman parce qu’il avait jeté sa compagne sans lui donner d’explications, parce qu’il ne pouvait pas lui en donner : et le plus jeune non plus. « Tu mens. » Cette histoire de tromperie n’aura donc pas fonctionné une seule seconde. Certes, Joseph est réputé pour être un excellent menteur mais il ne connait pas la profondeur de la relation que son ami et la jeune femme entreprenaient. Il connaissait simplement leur secret. Témoin d’un amour qui n’aurait jamais dû expliquer. Et, l’amour, Joseph ne sait pas vraiment ce que ça fait dans le corps. Son cœur n’a jamais battu plus rapidement, ses poils ne se sont jamais hérissés sur ses bras en croisant le regard d’une compagne d’une nuit, un sourire niais n’a jamais soulevé ses lèvres quand il embrassait la prostituée qu’il avait choisie pour la soirée. « Que tu ne puisses me dire pourquoi il est parti, c'est une chose. Mais ne me mens pas à ce sujet. Ichabod est bien des choses, il a bien des défauts mais celui d'être infidèle n'en fait pas parti. » Sourcils froncés, il garde son regard rivé dans le sien pour lui faire comprendre qu’il l’entend, qu’il a compris qu’il ne devait pas la prendre pour une débile. Elle connait probablement bien plus de choses sur Ichabod. Lui, il connait simplement ce qu’il ne doit pas répéter à voix haute. Deux garçons d’un gang, ça ne parle pas de chagrin d’amour et d’épisodes romantiques. Ça trinque une bière et sa raconte la mauvaise journée passée – ou le mauvais mois. « Si je crois celle-là, tu m'en inventes une autre ? Il n'aurait jamais laissé tomber Brianna sous prétexte qu'il voit quelqu'un d'autre, Joseph. C'est plus que ça. » Il aurait définitivement dû ignorer ses messages. La supprimer de ses contacts aussi. Il ne peut lui être d’aucune utilité et, s’il est désolé, il ne peut pas lui faire part de son empathie. « Si tu le dis. » Il répond sur un ton clair, sans artifice, le visage aussi neutre que la pierre. « Je peux encaisser, tu sais. Je suis pas en sucre. » Il ricane mollement en passant sa main dans sa barbe. Elle part à la recherche d’une flemme pour allumer sa cigarette et il lui en offre une, faisant craquer son briquet sous son bâtonnet blanc. Il peut au moins lui rendre ce service, à défaut de ne rien pouvoir faire de plus pour elle. « Peut-être que tu pourrais encaisser, oui. Seulement, et j’pense que tu l’as compris avec le temps, j’ai pas le droit de t’en dire plus. » Il hausse les épaules, interdit. « Il est en danger, c'est ça ? » Oui, terriblement. Il l’est depuis qu’il est né dans sa famille. Condamné à garder un œil ouvert la nuit et à se refuser de rêver. « Je suis désolé, Rhea. » Il finit par souffler, son regard en disant long. Il n’est pas celui qui pourra l’aider, il est bien trop loyal envers sa famille reconstruite. Ses lèvres ont été soudées par le fer. « C’est tout ce que tu voulais de moi ? M’utiliser pour récolter des informations qu’il ne pouvait pas te donner ? » Il l’interroge finalement en glissant ses mains dans ses poches, prêt à tourner les talons pour ne plus jamais supporter une situation aussi étouffante.

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→ ft. @Joseph Keegan  
Tu souffles en laissant échapper un rire. Cette situation est vraiment... bizarre. Tu ne sais même pas ce que tu fous ici. Enfin si, tu sais mais tu ne sais pas ce qui a bien pu te traverser par la tête pour que tu veuilles à tout prix rencontrer Joseph, ce soir. Ce soir, mais c'est extrêmement dangereux et tu le sais, Rhea. T'es pas en état, t'es pas en état d'avoir un réel contrôle sur tes gestes et tes paroles. Personne ne peut t'en vouloir pour ça, tu leur fermerais le clapet en moins d'une minute si quelqu'un osait. Tu as bien compris qu'il te dirait rien au sujet d'Ichabod, ils ont du passer un pacte ou quelque chose comme ça et en ce moment, franchement, tu t'en contre fous. Il a pas le droit de dire plus. Il va falloir que tu t'en contentes. « Soit. » Dis-tu sur un ton calme mais non sans dégout. Et il est désolé ? Tu finis par lâcher un nouveau rire nerveux. Si seulement il savait qu'il pouvait se le garder son "désolé" et qui n'est vraiment pas sincère pour couronner le tout. « Pourquoi ? Tu as prévu de te bourrer la gueule pour oublier le fait que tu as vu la femme de ton meilleur ami et tout ça, en cachette... loin des regards ? » Tu le provoques, tu le défies. C'est ta marque de fabrique ça, Rhea. D'habitude c'est avec Ichabod mais puisqu'il est parti, ce soir, c'est Joseph qui va en faire les frais. Tu te tournes, toujours appuyée sur la rambarde et tu te retrouves face à lui et à quelques centimètres de son visage. Tu as cette idée derrière la tête, cette vengeance que tu tiens tellement à accomplir, qui te ronge de minutes en minutes. Pas de bol pour Joseph, c'est le candidat idéal. Il veut pas te donner de réponse ? Très bien. Mais il va finir par le trahir autrement. « Il n'y a pas que pour ça... » Lui avoues-tu, pénétrant ton regard un peu plus dans le sien. Il est prêt à partir et une part de toi te dit de le laisser faire, que cela mettrait fin à cette situation délicate mais ta rancœur est bien trop présente. Tu le stop dans son élan en déposant ta main sur son bras ce qui a pour effet de le faire basculer vers toi, vous rapprochant encore plus. Si tu savais à quel point tu tentes le démon, Rhea. Mais encore une fois, cela n'est pas ta préoccupation première. « Reste... » Lui demandes-tu, sincère. Oui, tu veux l'utiliser pour blesser Ichabod mais d'un autre côté, tu ne veux pas rester seule ce soir. Surement plus tard mais pas en ce moment. Tu finis par déposer tes lèvres, doucement, sur les siennes. Un geste rempli de douleurs. Tu te recules directement, consciente de ton erreur et à cet instant, tu n'es pus trop sûre de toi. « Je suis désolée, j'aurais pas dû. » T'excuses-tu en passant tes doigts sur tes lèvres. Tu prends une grandes inspiration, t'attendant à recevoir les foudres de Joseph et il aurait raison.

Il est presque rassuré lorsque Rhea semble ranger ses crocs et ses griffes. Il aurait pensé qu’elle se serait plus longtemps attaqué à lui même si jamais il n’aurait craqué, même si jamais il n’aurait fait preuve de déloyauté envers celui à qui il a fait une promesse. Les manthas ont signé un contrat de vie et de mort en arrivant dans les rangs : Joseph n’a pas été épargné. Les traîtres se retrouvent rapidement avec une balle entre les deux yeux. « Pourquoi ? Tu as prévu de te bourrer la gueule pour oublier le fait que tu as vu la femme de ton meilleur ami et tout ça, en cachette... loin des regards ? » Vaguement, il secoue la tête de droite à gauche en esquissant un sourire. L’alcool joue encore dans son corps et fait valser son sang dans ses veines. « Non, je m’étais déjà bourré avant, ne t’inquiète pas pour ça. » Il préfère faire usage de l’humour pour se sortir de cette situation. Il a été toujours comme ça. Les mots avant les poings, les mots avant la fuite. « Il n'y a pas que pour ça... » Elle souffle, sur le point d’avouer ce qui se trame entre ses deux oreilles. Il tente de se reculer de quelques centimètres, elle qui semble établir une distance presque nulle entre eux. Il est légèrement mal à l’aise : il ne sait pas où se placer sur la clôture. Avalant sa salive, il détourne les yeux, incapable de regarder plus longtemps les iris humides de Rhea et il fronce les sourcils. « Quoi ? » Il marmonne, déconcerté, se retrouvant pour la première fois de sa vie dans une situation qu’il ne comprend absolument pas. Elle semble vouloir le charmer, souffler près de ses lèvres, il peut humer son parfum. Elle sent la fleur, il ne saurait dire laquelle exactement. Il ne remarque même pas que son propre regard se perd quelques secondes sur la courbes de ses lèvres, sur leur couleur rosée. « Reste... » Son cœur bat la chamade dans sa poitrine. Il a oublié Ichabod, le gang, la ville illuminée mais endormie qui les entoure et le crépitement des vaguelettes qui se déposent contre les rochers grugés par la marée haute. Il n’y a plus qu’elle, lui, et un bourdonnement qui alourdi ses pensées. Il ne peut plus réfléchir. Puis il goûte la saveur de ses lèvres, ferme les paupières, emporté par ce moment que seules des prostituées lui ont appris. Il répond au baiser malgré lui, détendant les muscles de ses épaules, ses mains se reposant doucement contre ses propres hanches. Lorsque la jeune femme se décolle, il garde les yeux fermés plusieurs secondes en respirant doucement avant de rattacher son regard au sien.

Elle n’aurait pas dû le choisir, lui. Il ne sait pas distinguer le bien du mal lorsqu’il s’agit de relations amoureuses. Il n’a aucune expérience, n’a jamais été amoureux et n’a jamais été aimé. Comme un adolescent qui a l’impression d’inventer le monde, il ne peut pas refuser de saisir la nouveauté.

C’est triste à dire, mais il n’aura pas besoin de payer cette fois.

Elle s’excuse mais il refuse de laisser les remords la submergées. Il laisse son désir parler pour lui, perdant la moindre trace d’empathie qui le différencie de tous les criminels. « Non, non. Si tu l’as fait, c’est parce que t’en as envie. » Il n’est pas futé, le petit. Il ne connait ni la rage de perdre sa moitié, ni la tristesse nostalgique qui la suit de près. Il se recolle à elle, observe ses pupilles une à une et approche son visage du sien une deuxième fois, coinçant sa lèvre inférieure entre les siennes. Sa main se glisse à la hauteur de sa hanche pour mieux la serrer contre lui. « Et j’en ai envie aussi. » Il souffle finalement contre son oreille en glissant ses doigts dans son cou pour finalement dessiner la ligne de sa mâchoire.    

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→ ft. @Joseph Keegan  
Il est hévident que tu ne t'attendais pas à ce genre réaction en retour de sa part. Tu t'attendais à recevoir des remarques désobligeantes comme quoi tu devrais avoir honte, que tu ne sais pas ce que tu fais... ou quelque chose dans ce goût là. Car après tout, c'est censé être son meilleur ami, non ? Ils ont pas de code d'honneur entre eux ? Du style; "Tu ne coucheras point avec la femme qu'aime ton pote". Visiblement non puisque Joseph se rapproche dangereusement à son tour pour y déposer ses lèvres sur les tiennes en précisant bien que si tu avais fait ce geste la première c'est que tu le voulais. Certes, il a pas totalement tord mais tu es persuadée que c'est pas la meilleure chose à faire pour te venger. Enfin, tu ne le penses plus. Pourtant, le contact de ses lèvres et son emprise sur tes hanches te provoquent un électrochoc. Et si c'est réellement ce que tu voulais ? Si ce n'est que la seule solution pour lui faire du mal ? Ton cœur se serre en pensant à toutes ces choses, ce n'est vraiment pas ton genre, ce n'est pas toi et tu ne te reconnais à peine mais tu as tellement de rancœur envers celui que tu as autorisé à t'approcher d'assez près pour te faire souffrir. Jamais tu n'aurais pensé ressentir ça un jour, comme ci le sol se dérobe sous tes pieds et que le monde s'écroule autour de toi. Joseph t'avoue son envie au creux de ton oreille, dans un souffle brulant et tu fermes les yeux essayant de le chasser de ton esprit. C'est lui qu'il l'a voulu, après tout, tu n'as rien demandé, Rhea. Tu lèves les yeux vers Jo quand il se met à dessiner le contour de ta mâchoire, doucement. Tu frissonnes, vas-tu réellement laisser faire ça ? Tu déglutis. Tu n'as jamais connu un autre homme qu'Ichabod puisque ce dernier est ton premier en tout. C'est avec lui que tu as perdu ta virginité alors le fait de te retrouver là, avec un autre en sachant pertinemment ce qu'il va se passer te stresse légèrement, comme une ado à son premier date. Ce pendant, tu te laisses aller au rythme de ses caresses et tu lèves la main droite, tes doigts entrelacent ses cheveux et tu l'embrasses à nouveau, plus intensément cette fois-ci. Tu t'appuies en te calant sur la rambarde, pas sûr que cela soit très confortable mais tu te vois mal le ramener à ton appartement ou faire ça dans les toilettes publiques. Ici, au mins, personnes ne peut vous voir ni vous entendre. Ta langue se met à caresser la sienne et tu ne penses plus à rien. Tu te retire légèrement. « T'es sûr ? » Non parce que c'est votre dernière chance de faire machine arrière et de ne pas faire cette connerie monumentale que vous allez regretter par la suite. Surtout toi, Rhea, car malgré tout, tu va avoir l'impression d'avoir trahie Ichabod. En tout cas, tu ne l'es toujours pas, sûre je veux dire, Rhea mais cela ne t'empêche pas de glisser ta main gauche le long de sa jambe pour arriver à la braguette de son pantalon et finalement, la dézipper.

Le cerveau de Joseph ne fonctionne pas comme le cerveau d’un garçon « normal ». Il n’a pas vécu les mêmes expériences, ne s’est pas fait de potes d’une vie à l’école, n’a jamais trouvé de véritable boulot, n’a jamais été amoureux, n’a jamais compris ce que ça faisait d’avoir le cœur d’une femme entre les mains. Il a côtoyé des prostituées plusieurs soirs par semaine, s’est habitué à recevoir des femmes sans rien donner en retour. Il n’a jamais voulu être irrespectueux envers elles mais, dans un gang, on refuse difficilement une offre qui nous permettrait d’être « comme les autres ». Si ses amis payaient ces dames, il allait le faire lui aussi.

Alors, quand les lèvres de Rhea se posent une première fois sur les siennes, son manque de jugement et l’alcool dans son sang l’accueillent sans peser le pour et le contre. Il reconnait les frissons qui annoncent le plaisir à venir et on ne lui a jamais appris à ne pas se laisser charmer. Même s’il s’agit de celle qui fait battre le cœur d’Ichabod, il ne peut pas y penser une seule seconde quand il prend son visage entre ses mains pour lui dérober un deuxième baiser plus passionné – parce que, cette fois, il n’est plus surpris. « T'es sûr ? » Rhea demande en se retirant quelques secondes pour mieux souffler contre ses lèvres. Comme seule réponse, il jette un coup d’œil autour d’eux pour s’assurer qu’il n’y a ni oreilles ni yeux indiscrets et il la déplace de quelques centimètres là où l’ombre du quai les surplombe.

Il ne pense pas à Ichabod quand son regard croise celui de la jeune femme alors qu’elle glisse sur ses épaules son haut légèrement fripé pour mieux couvrir sa peau. Il observe ses cheveux ondulés encadrer son visage légèrement illuminé par les reflets de la lune contre l’eau. Il reste silencieux assez longtemps pour complètement se rhabiller sans prononcer un mot – il ne sait pas réellement dans quelle position il se trouve, si ce n’est qu’il a trouvé repos sur un gros rocher entouré de sable humide. Son t-shirt est posé en boule sur ses genoux quand il allume la clope coincée entre ses lèvres. « T’as besoin que j’te reconduise chez toi ou t’es venue avec ta bagnole ? » Il demande en rebouclant sa ceinture, les yeux rivés vers l’horizon encore sombre. Il n’a pas du tout l’intention de parler de ce qu’ils viennent de faire. Si c’était une erreur, ce n’était que la sienne. Ichabod ne saura jamais rien, de toute façon, et ce ne serait pas dans l’intérêt de Rhea de le dénoncer parce qu’elle souffrirait bien plus que lui. « Ça serait mon moyen d’te payer. Enfin, pas d’te payer, mais… D’te remercier, plutôt. » Il rectifie rapidement en se rendant compte qu’il ne devrait pas balancer de tels propos à une femme qui ne travaille pas à la rue. Mais, encore une fois : il n’a pas le même cerveau que tous ces garçons bien éduqués.    

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→ ft. @Joseph Keegan  
Cela s'est passé tellement vite, comme un tourbillon dans ta tête. Tu remontes ton gilet en cachemire sur tes épaules pour le boutonner avant de remettre ta robe correctement, assise sur ce cailloux qui vous a servi d'appui. Pas le plus confortable, tu dois bien l'avouer mais tu as eu ce que tu voulais et pourtant, tu ne te sens pas fière pour autant. Loin de toi l'idée d'aller le crier sur tous les toits ou de t'en venter. Ce qui est fait, est fait peu importe si tu commences à le regretter ou non. Tu lui piques son briquet pour la deuxième fois, allumant ainsi ta cigarette tout en t'asseyant près de lui. Tu pensais sincèrement qu'en faisant cela, tu allais l'oublier l'espace d'un instant mais ce fut une tout autre vérité. Il ne s'est pas passé une seule seconde pendant l'acte sans que tu ne vois le visage d'Ichabod et pas celui de Joseph. Ce qui te fait regretter ce geste dès à présent. Trop tard, tu l'as fait. Tu souffles. « Il faut jamais qu'il ne l'apprenne. » Pas pour le moment en tout cas mais il finira bien par le savoir et par l'unique billet de Joseph bien que ce ne serait pas dans son intérêt également car si tu en souffrirais plus, lui y risque sa vie. Toi, impossible que tu ouvres la bouche à ce sujet, tu ressens déjà bien trop de remords et tu sais pertinemment que cela va empirer au fil des jours jusqu'à éviter Joseph, sans le moindre doute. « De me payer ? Tu m'as prises pour une de tes putes, Joseph ? J'ai fait ça uniquement pour la vengeance et jamais ça ne se reproduira. » Cela n'aurait jamais du arriver de toute façon mais tu es bien trop aveuglée par la colère et la rancœur et cela se ressent même dans tes propos. « Gardes tes sous pour elles. Je ne voudrais pas te priver d'une autre partie de jambes en l'air. » Dis-tu sur un ton glacial à en couper le souffle. Si c'est comme ça qu'il te voit, très bien. Tu en as que faire de ce qu'ils peuvent bien penser, tu as d'autres chats à fouetter et ils peuvent bien tous aller se faire voir. « T'en fais pas pour moi, je me débrouillerais. » C'est vrai que tu es venue sans voiture, tu voulais marcher jusqu'ici car tu n'étais pas en état de prendre le volant il ça ne valait pas le coup de risquer ta vie. A vrai dire, tu n'as peut-être pas d'autre choix que de le laisser te ramener, même si tu aimes pas trop cette idée. Tu te lèves, tournant les talons, prête à partir pour ne plus jamais le revoir et prendre le risque de repenser à cette soirée mais d'un côté, tu espères qu'il prendra la décision de ne pas te laisser retourner seule, dans la nuit. Une nuit qui peut s'avérée être dangereuse pour une belle femme comme toi et tu ne serais surement pas en mesure de te défendre. Pas ce soir. « Sauf si tu veux m'offrir un verre à la place de me payer. » Lui dis-tu en te retournant vers lui, incapable de te dire que quand tu vas rentrer, il ne sera pas là. Il ne sera plus jamais là et en cela, tu l'avais bien compris.

Il ne l’aurait pas fait s’il possédait les mêmes neurones qu’un garçon qui a de l’expérience dans le domaine de l’amour. Pourtant, Ichabod lui a souvent expliqué ce qu’il ressentait pour elle – sans jamais trop entrer dans les détails parce qu’ils sont deux garçons qui ne doivent pas parler de leurs émotions. Malgré tout, ça ne l’a pas empêché d’ignorer la frontière qui sépare l’acceptable de l’inacceptable. Il a sauté à pieds joints dans l’aventure parce qu’il en avait envie et voilà l’instinct primaire d’un homme qui a passé sa vie à éviter d’avoir des responsabilités et un poids sur les épaules. Il ne comprendra peut-être jamais qu’il vient de commettre un acte trop souvent puni dans les films et les séries télévisées. À ses yeux, ce n’était qu’une parenthèse de plaisir qui s’est déjà refermée : parce que les choses doivent rapidement redevenir normales. C’est pour cette raison qu’il propose déjà à Rhea de la conduire chez elle si jamais elle n’a pas de véhicule à quatre roues. Leurs vêtements couvrent à nouveau leur peau et rien ne s’est passé. « Il faut jamais qu'il ne l'apprenne. » Il secoue la tête de droite à gauche, pensant déjà que c’était un fait et non une question. Il n’est pas du genre à décrire ses activités sous les draps, de toute façon. Il préfère rigoler en écoutant ses amis raconter les leurs. « De me payer ? Tu m'as prises pour une de tes putes, Joseph ? J'ai fait ça uniquement pour la vengeance et jamais ça ne se reproduira. » Il sait qu’il a merdé en la traitant de prostitué mais ses yeux se plissent tout de même alors qu’elle explique la raison de ses actes. C’est bien la première fois qu’il sert de vengeance. « Je vois. » Il répond simplement sur un ton sec en se redressant, étirant ses muscles endoloris. Il ne va pas en faire tout un plat : il n’a pas réfléchi avant de recoller ses lèvres sur celle de la jeune femme. Évidemment que quelque chose de plus sombre se cachait derrière ses charmes. « Gardes tes sous pour elles. Je ne voudrais pas te priver d'une autre partie de jambes en l'air. » Dents serrées, il souffle : « J’avais pas l’intention de t’proposer des sous, t’en fais un drame pour rien. » Sa voix est légèrement agacé et son regard se met à observer les alentours parce qu’il cherche le meilleur moyen pour fuir. À vrai dire, maintenant qu’il comprend un peu mieux le merdier dans lequel il s’est mis, il a soudainement envie de disparaître et d’oublier. Il pourra boire comme il l’a fait pour effacer les images sordides de leur ancien chef posé au sol dans une flaque de sang. « T'en fais pas pour moi, je me débrouillerais. » Satisfait, il hoche la tête et tapote ses poches afin de s’assurer qu’il n’a pas perdu ses clefs, son portable et son portefeuille. Il écrase sa cigarette à moitié entamée sous sa semelle. « Sauf si tu veux m'offrir un verre à la place de me payer. » Il ne peut retenir un gloussement de surprise et il la dévisage quelque seconde pour finalement réaliser qu’elle ne plaisante. Non, il n’a pas envie de passer plus de temps avec elle. Il a l’impression qu’il a déjà fait assez de conneries ce soir. « T’es marrante, toi. » Il marmonne sur un ton faussement amusé. Il grimpe sur un rocher, puis un autre, afin d’escalader le long du quai pour se retrouver là où il a rencontré Rhea au début de la soirée. « Tu devrais rentrer chez toi avant de faire d’autres trucs que tu regretterais. » Il ajoute en la couvrant d’un dernier regard presque protecteur. « Salut, Rhea. J’espère que tu trouveras un moyen de le pardonner. » Ses mots ressemblent à un adieu camouflé et c’est exactement ce qu’ils composent : il n’y a pas qu’Ichabod qui doit mettre son passé derrière lui. Joseph aussi doit le faire pour protéger sa  famille.  

Tell me he didn't betray me.
→ ft. @Joseph Keegan  
Au fond de toi, tu sais que Joseph a raison. Il est temps que tu rentres et même si tu dois le faire à contre cœur. Ce ne sera pas facile tous les jours, tu auras des hauts et des bats mais tu as ta famille et tes amis qui sont là. Certes, il va falloir du temps pour t'en remettre et cette connerie, tu vas la regretter amèrement mais tu as eu ta vengeance et tu sais pertinemment que le jour où il l'apprendra, cela le blessera. Tu détestes te faire avoir, qu'on te prenne pour une conne et encore moins qu'on joue avec tes sentiments. En plus d'avoir la rage contre lui, tu lui en veux car toi, passons, tu arriveras à gérer mais certainement pas Ilaria. Elle n'a rien demandé, elle a pas demandé à ce que son père monte sur le trônes des Manthas, elle a pas demandé à avoir un père dans un cartel de la drogue et du crime et encore moins à devoir vivre et grandir sans son roi. Quand tu y réfléchis bien, c'est plus pour ça que tu es en colère contre lui. Tu as pu faire tes choix, Rhea, même s'il ont l'air de ne pas être les meilleurs en cet instant présent mais Ilaria, non. Ichabod lui impose ses mensonges et ses décisions en pleine face et pour cela, tu ne lui pardonneras jamais. Tu regardes à peine Joseph quand il te dit aurevoir. Pourquoi faire, de toute façon ? C'est plutôt un adieu car vous savez très bien que vous ne vous verrez plus à par pour vous croisez un tant soit peu. Tu souris à sa dernière phrase, un sourire presque je m'en foutsime. « T’es marrant, toi. » Reprends-tu ses mots en haussant les épaules. Il aurait pu tourner sept fois sa langue dans sa bouche avant de te sortir cela. Tu grimpes, à ton tour, sur les rochers afin d’escalader le long du quai en le suivant de près. Tu sors ton téléphone de ta poche et tu tapotes un texto à Lana avant de lui envoyer, lui demandant de venir te chercher au port. Tu sais que tu auras droit à interrogatoire et que tu lui avoueras tout, comme toujours. Le départ et la trahison d'Ichabod en passant par ces minutes de pure folie avec Joseph aveuglée par la colère. Tu te retournes une dernière fois face à Joseph. « Prends soin de toi. » et cela sonne vraiment come un adieu mais énoncé sincèrement.