| here comes the fall (jailinny) |
| ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7494 POINTS : 870 TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences. CODE COULEUR : #0C4857 RPs EN COURS : (06) greta #16 › swann #17 › ken #3 › ottie › lena › murphy
(ua) bailinny
moventry #9 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1 › #2 › #3 › #4 › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12 › #13 › #14 › #15 › #16
swann #17 › well, well, you better run from me. you better hit the road, you better up and leave. don't get too close, 'cause i'm a rolling stone and i keep rolling on. you better run from me before i take your soul. even if your heart can't take i'll light you up in flames.
RPs TERMINÉS : (2024) swann #15 › greta #13 › greta #14 › ken #1 › swann #16 › greta #15 › kendall #2
(2023) greta #2 › swann #6 › swann #7 › eleonora #3 › mariage rowann › greta #3 › swann #9 › greta #4 (2016) › greta #5 › greta #6 › swann #10 › corey #3 › noor › swann #13 (2011) › greta #9 › malone #2 › london gang › emery #1 › mickey
(2022) rory #1 › murphy #2 › seth #3 › swann #3 › vivian › eleonora #2 › swann #4 › greta #1 (2013) › channing › malone #1 › swann #5
(2021) swann #1 › murphy #1 › maisie › martin › seth #2 › eleonora #1 › swann #2
(flashback) greta #12 (fb)
(ua gothique) greta #7 › swann #11 › ruben #1 › itziar › ruben #3 › corey #1 › greta #8 › ezra #1 › ezra #2 › ruben #4 › cesar #1 › tessa › ruben #6 › corey #2 › cesar › ruben #7 › itziar #2 › abe › corey #4
(ua space) swann #12 › ruben #2 › ruben #5 (ua space)
(ua zombie) ruben #8 › tessa › ruben #9 AVATAR : françois civil. CRÉDITS : brenda-panicstation (avatar), harley (gif profil&signa), harley (gif greta), harley (gif swann), endlesslove (code signa), loonywaltz (ub) DC : atlas siede (ft. sebastian stan) › shiloh atkins (ft. haley lu richardson) › nina sterling (ft. suki waterhouse) › ollie gallagher (ft. paul mescal) PSEUDO : paindep. INSCRIT LE : 19/11/2018 | (#)Mer 19 Aoû 2020 - 1:07 | |
| « Tu es ici chez toi. Les jumeaux aussi. »
L'écho de sa promesse me donne le courage de frapper à sa porte. Encore une fois. Tout va trop vite, trop fort, trop mal. Je ne tiendrais pas le coup plus longtemps. J'ignore ce dont je serais capable tant le moindre geste est devenu douloureux, la moindre respiration laborieuse et si difficile à prendre. Cette sensation de vide qui s'amplifie, d'être anesthésié de toutes émotions tant le moindre ressenti pourrait me briser en deux. C'est un soulagement lorsqu'elle vient ouvrir la porte. « J'ai besoin d'une pause. » Chacun de mes mots tressautent tant je refuse de laisser transparaître l’évidence qu'elle saisit en un regard. On s’est détruit. La rancœur a tout emporter sur son passage. J'ai ce besoin viscéral de protéger mes enfants, de les confier, avant de sombrer au plus profond quand déjà je flotte au-dessus du vide. La chute libre est déjà engagée sans parachute pour me rattraper. Ginny est la seule en qui j'ai pleinement confiance pour veiller sur eux, le temps qu'il faudra. Son regard se veut bienveillant alors que, plus honteux que jamais, je dépose les sièges auto et des affaires dans son salon. Ils dorment les terreurs et c'est probablement mieux ainsi. « Papa vous aimes plus que tout. » que je viens murmurer près de leurs petites joues potelées. Tout n'est que conflit dans un coin de mon esprit. Cette sensation de les abandonner pour mieux me laisser bouffer par tout ce qui m'a toujours détruit. Je l’ai laissé partir, je l’ai poussé vers la sortie. Je la déteste de m’avoir pris pour acquis toute ces années. Je l’aime tellement que je voudrais en crever. Je sens la main de Ginny glisser sur mon épaule, ses doigts qui sert un peu plus fort. Les mots se font futile quand par ce geste elle m'assure que je fais bien. Mâchoire serrée, corps tendu, je me relève prêt à fuir à mon tour. J'ai besoin de n’être qu’un mari brisé. Juste pour quelques heures.
*** De tous les bars de la ville, j’ai choisi celui de Matt comme refuge. Jamais il ne juge lorsqu’il vient remplir mon verre à nouveau. Son regard se fais insistant, il a probablement prévenu Ginny, mais il garde ses questions pour lui. Je me force à rester dans son champ de vision cela garde les idées les plus noires dans un coin. Un verre après l’autre, je ressasse. Le moment où je l’ai perdu. L’instant où nos vies semblent s’être séparé sans que l’on en prenne pleinement conscience. Aveugler par l’arrivée imminente des jumeaux, je n’ai pas su voir, qu’elle ne supportait plus. Sans cesse je me rejette la faute de son départ avant de réaliser que c’est tout ce qu’elle voulait, que la décision venait d’elle. Cercle vicieux qui me ramène à cette haine qui ronge chaque centimètre carré de mon âme. Elle ne voulait plus se forcer, avec moi, avec eux. En un claquement de doigt elle a abandonné son traitement, plaquette de pilule que j’ai retrouvé planquer dans la salle de bain. Egoïstement elle a trouvé l’excuse pour retrouver sa vie d’avant, celle qui lui manquait tant. Sous couvert de tout, elle préfère abandonner ses enfants pour redevenir cette gamine inconsciente qui bois, se drogue et prétends aller mieux dans les bras d’un autre. Cette seule pensée me submerge telle une lame de fond. Malgré la colère je l’aime, mon alliance a retrouvé sa place, mais je refuse de l’admettre et hurle encore plus de rage. Je n’ai plus d’emprise sur rien tant elle me manque, j’ai lâcher le rebord il y a si longtemps, incapable de nager à contrecourant sans elle à mes côtés. Une gorgée supplémentaire, pour anesthésier, pour faire taire la tempête. Elle est sournoise la douleur quand elle me persuade que notre mariage ne représentait rien à ses yeux, si ce n’est une prison dorée, l’arrivée des enfants synonymes de la goutte de trop dans ce faux semblant qu’elle se refusait de jouer. Il brille de mille feux, mon manque de confiance en moi, lorsque je prends le blâme en pleine nuit, incapable de calmer mes sanglots, prêt à lui demander de revenir. Mais la colère gagne encore la bataille, elle aveugle et rejette la faute sur l’autre. Coupler à l’alcool, l’animosité fait rage, elle devient ma pire ennemie.
Les verres s’enchaînent, ma vision deviens flou. L’animosité gagne du terrain. Le monde entier devient responsable de nos maux. « Je la déteste. » Mensonge éhonté qui écorche mon cœur, trace une cicatrice supplémentaire sur ma peau et fait tressaillir Matt. « Tu devrais rentrer te reposer Bailey. » « Je t’ai rien demandé. » Il me rend mauvais l’alcool tant je suis triste, démolie, à bout de souffle. Mon téléphone sonne sur le comptoir. Trois vibrations. Trois messages. Tous de Ginny. Jill est avec elle. Alors, elle est encore là. Et de trois verres supplémentaires j’aurais besoin.
*** Matt m’a poussé dans un taxi. Tout est flou, j’ai mal à la tête, mal au cœur, mal de partout. Je pousse la porte jamais verrouillée et manque de tomber dans l’entrée. Il faut que je la voie de mes propres yeux c’est décidé. Je me traîne jusqu’au salon. Elle est là, dans le canapé avec sa sœur. J’en oublie l’armure de circonstances et laisse mes états d’âmes s’étaler sur le tapis beige. Mon esprit alcoolisé ne voit qu’elle alors que sous ses yeux s’étalent toutes mes fractures.
Et lorsque nos regards se croisent, mes doigts reviennent pincés ma peau.
@ginny mcgrath-williams @jill mcgrath-fitzgerald |
| | | | (#)Mer 19 Aoû 2020 - 13:15 | |
| Il fait un vacarme de fou, en pénétrant dans la maison. La porte claque dans son sillage, le meuble dans le hall d'entrée traîne sur le sol au fur et à mesure de quelques uns de ses pas. Par automatisme, mes mains se sont resserrées autour des oreilles de Bowie, lui qui grimpe dans ma nuque pour y loger son nez comme s'il s'agissait d'un cocon déjà acté. Le coup d'oeil que je partage avec Jill est bref, entendu, mais j'imagine qu'elle sait bien avant moi qu'il s'agit de Bailey qui vient d'arriver et non juste Pizza qui a décidé de courir après sa queue pour une durée indéterminée. J'ignore pourquoi j'ai été naïve au point de croire que c'était tout sauf lui, que c'était tout sauf ça. Pourtant lorsque sa silhouette ankylosée et déséquilibrée apparaît dans l'embrasure du salon, c'est un violent retour en arrière qui me fait déglutir au passage. Il est exactement comme il était à Londres.
Tracy a enfin réussi à s'endormir, elle somnole à l'étage. Il n'y a que son frère qui apparemment refusait de quitter la pièce, lui qui il y a une poignée de secondes à peine encore fixait sa mère avec ses grands yeux brillants comme si elle avait réponse à tout, comme si elle était la plus belle poupée de porcelaine du monde. C'est lui qui me semble être une petite poupée fragile désormais, blotti entre mes bras. Je sens ses petits doigts potelés se refermer sur le col de mon t-shirt taché de peinture au même moment où son père s'étale de tout son long au sol.
Bailey pue la clope et le whisky, la bière et les ennuis. J'ignore où il était, j'ignore ce qu'il a fait, même si sur toute sa silhouette s'étalent ses dizaines de milliers de mauvais choix que jamais je ne serai ingrate au point de les juger à haute voix. Sa vie, ses affaires, ses décisions ; je ne suis là que pour m'assurer qu'il sache qu'il aura toujours une oreille pour l'écouter et une main pour le soutenir quoi qu'il advienne. Par contre, je ne cautionne absolument pas qu'il apparaisse dans cet état devant son fils. Il ne se pardonnerait jamais de lui laisser tel souvenir, et même si cela me semble complètement impossible que Bowie se rappelle de cet instant, c'est la plus instinctive des impulsions qui me redresse du sol, qui presse mes pas hors de la pièce. « Il est fatigué, je vais le coucher. » Auden est au premier et Auden s'assurera que tout se passe bien autant pour mon filleul que pour ma nièce. C'est sans un regard par-dessus mon épaule que j'emprunte les escaliers, me promettant de redescendre aussi vite pour m'assurer de tempérer leurs discussions qui à mes yeux promettent d'être aussi difficiles que glacées. |
| | | | (#)Mer 19 Aoû 2020 - 15:10 | |
| Jill est avec ses bébés ce soir. Elle est allée chez sa sœur après ne pas lui avoir donné de nouvelles pendant une semaine. Personne n'a eu de nouvelle pendant cette semaine de fuite, et Ginny n'a pas fait exception. Mais ce soir elle est à Brisbane, et elle est revenue voir ses bébés alors qu'elle s'est engueulée avec Bailey la nuit d'avant. Ils sont séparés. Il a quitté son alliance, et elle n'est pas sûre de pouvoir lui pardonner ca un jour. Il a abandonné, il l'a abandonné elle quand elle a cherché à prendre du temps pour elle. Il a pas voulu lui laisser de temps, lui permettre de prendre l'espace dont elle avait besoin.
Ce soir elle n'y pense pas tant qu'il n'est pas là, elle observe sa sœur faire encore et encore. Elle essaie vraiment de comprendre et de faire au mieux. Les cris sont encore trop durs à supporter, et elle a beaucoup de mal à se sentir proche de sa petite fille. Les yeux de Bowie sont braqués sur elle a chaque fois qu'il le dort pas et qu'elle est dans les parages. Elle commence à s'y habituer, elle arrive à lui sourire et à ne plus se sentir mal à l'aise à chaque fois qu'elle croise ses petits yeux remplis d'admiration et d'amour.
Bowie est dans les bras de Ginny quand Bailey fait du bruit dans l'entrée. Elle sait que c'est lui, parce qu'elle sait qu'il est au courant de sa présence auprès de ses enfants. Elle soupire, tout est encore bien trop tendu entre les deux et elle n'a pas envie de lui parler pour que tout fasse encore plus mal que le jour d'avant. Elle se tourne vers le bruit et leurs regards se croisent alors que Bailey s'étale au sol. Ginny part avec Bowie à l'étage et ils se retrouvent seul alors que Bailey est bourré et qu'il ne se souviendra probablement plus de la soirée le lendemain. Elle le regarde de loin pendant de longues secondes. Elle n'a rien à lui dire, même pas de leçon de morale à faire parce qu'elle a hésité à aller se changer les idées de la même manière. Elle se rapproche de lui pour l'aider à se lever, elle met la rancœur de côté quand l'inquiétude prend le dessus.
Elle a remarqué ce tique qu'il a. Il se pince le bras à cause d'elle et de son départ. Il se blesse et Jill l'a vu à l'instant où elle est venue les retrouver. "Arrete ca." Elle passe son pouce sur la zone bleu avant de le lâcher et de l'éloigner de nouveau. "Tu devrais aller dormir, le réveil risque d'être dur." Il n'y a pas de jugement dans sa voix, juste la réalité. Tout devient de plus en plus compliqué alors que, depuis 1 mois, leur vie devrait être belle. Ils devraient etre ensemble pour élever leurs enfants. Mais, ils ne font jamais comme tout le monde tous les deux.
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| | | ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7494 POINTS : 870 TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences. CODE COULEUR : #0C4857 RPs EN COURS : (06) greta #16 › swann #17 › ken #3 › ottie › lena › murphy
(ua) bailinny
moventry #9 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1 › #2 › #3 › #4 › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12 › #13 › #14 › #15 › #16
swann #17 › well, well, you better run from me. you better hit the road, you better up and leave. don't get too close, 'cause i'm a rolling stone and i keep rolling on. you better run from me before i take your soul. even if your heart can't take i'll light you up in flames.
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(2023) greta #2 › swann #6 › swann #7 › eleonora #3 › mariage rowann › greta #3 › swann #9 › greta #4 (2016) › greta #5 › greta #6 › swann #10 › corey #3 › noor › swann #13 (2011) › greta #9 › malone #2 › london gang › emery #1 › mickey
(2022) rory #1 › murphy #2 › seth #3 › swann #3 › vivian › eleonora #2 › swann #4 › greta #1 (2013) › channing › malone #1 › swann #5
(2021) swann #1 › murphy #1 › maisie › martin › seth #2 › eleonora #1 › swann #2
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(ua gothique) greta #7 › swann #11 › ruben #1 › itziar › ruben #3 › corey #1 › greta #8 › ezra #1 › ezra #2 › ruben #4 › cesar #1 › tessa › ruben #6 › corey #2 › cesar › ruben #7 › itziar #2 › abe › corey #4
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(ua zombie) ruben #8 › tessa › ruben #9 AVATAR : françois civil. CRÉDITS : brenda-panicstation (avatar), harley (gif profil&signa), harley (gif greta), harley (gif swann), endlesslove (code signa), loonywaltz (ub) DC : atlas siede (ft. sebastian stan) › shiloh atkins (ft. haley lu richardson) › nina sterling (ft. suki waterhouse) › ollie gallagher (ft. paul mescal) PSEUDO : paindep. INSCRIT LE : 19/11/2018 | (#)Jeu 20 Aoû 2020 - 14:20 | |
| La maison tangue sévèrement lorsque je passe la porte d’entrée. Le crâne coincé dans un étau, je tente de me concentrer pour aligner un pas devant l’autre. Jill est là, je le sais. Les enfants sont là également et en rien mon esprit embrumé réalise que rentrer dans cet état s’apparente à la pire des idées. Je ne réfléchis plus tant je me laisse guider par mon mal être. Aveugler par la présence de celle qui aura toujours mon attention, je ne remarque pas l’angle du tapis légèrement relevé. M’affaler sur le sol semble être la dernière de mes préoccupations tant il me faudra plusieurs secondes pour réaliser avant d’éclater de rire. « Oopsie. » Je ricane tel l’ivrogne que je représente ce soir. Rien ne m’importe tant, les effluves de l’alcool m’embarquent dans un filtre édulcoré où la douleur semble atténuée. Coucher sur le dos, je fixe le plafond, incapable de me relever. « Il est fatigué, je vais le coucher. » La silhouette de Ginny, Bowie, blotti dans ses bras, s’arrache à mon champ de vision. Je grogne, non pas parce qu’elle éloigne mon fils, mais plutôt parce qu’elle ose me laisser seule avec sa sœur. La maison tourne et je commence à avoir la nausée, mais au moins la vision de Jill semble bien moins douloureuse. En rien, je ne réalise que mes doigts continuent à pincer ma peau, que mon esprit joue contre moi, pour continuer à me faire du mal. Encore et toujours. Tout ce qui importe soudainement, c’est le visage de Jill qui apparaît devant moi rêvant toute une série d’émotions bien trop contradictoire quelque part entre la joie et la colère. « Arrête ça. » qu’elle demande en poussant mes doigts. « Laisse-moi. » que je réplique froidement, refusant que sa peau entre en contact avec mienne. Il est trop tard tant chacun de mes mouvements semble aller au ralenti. Son regard croise le mien et alors je me souviens pourquoi je suis allé boire, pourquoi tout me semble insurmontable ce soir. « Tu devrais aller dormir, le réveil risque d'être dur. » Un rire nerveux m’échappe, empli d’un sarcasme que je ne me connaissais plus. « Pour que tu puisses t’en aller comme si de rien était ?! » Assis en tailleur sur le tapis beige, mon regard noir se pose contre ses prunelles. Le reproche tourne en boucle tant, il a blessé au plus profond de mon être. « C’est ta spécialité ça hein Jillian ? » Je vais le regretter. « Partir sans te soucier de ceux qui t’aiment. Toujours penser à ta petite personne. » Tout ce que je veux, c’est qu’elle entende, à quel point j’ai mal. Après tout, je devrais pas être le seul à souffrir. Il est con et égoïste le Bailey qui a bu. |
| | | | (#)Jeu 20 Aoû 2020 - 16:05 | |
| Elle déteste être là finalement. Bailey n’aurait pas dû rentrer si tôt, il n’aurait pas non plus rentrer dans un tel état. Elle souffle fort quand elle voit que Ginny s’en va avec Bowie. Elle ne sait pas si c’est juste pour le bébé, ou si c’est une tentative vaine pour les rapprocher tous les deux. Même si Jill n’est pas hostile, Bailey est toujours aussi enragé. Il ne se calme pas et elle ne comprend pas pourquoi cette fois il décide d’être aussi long à lui adresser la parole gentiment de nouveau. Il est tenace mais elle l'est aussi. Ils devraient se poser pour discuter, mais c'est bien trop tôt. Elle ne veut pas crier Jill, pas ce soir alors qu'elle est épuisée et qu'il est complètement bourré. C'est compliqué quand ils sont ensemble, encore plus quand ils sont séparés.
Sans réfléchir elle se rapproche de lui et tente de l'aider à se lever. Elle voit son bras bleu, elle l'avait déjà vu le jour d'avant. Elle n'aime pas quand il est dans cet état là, quand il se fait du mal pour oublier ce qu'il se passe dans sa tête. Son pouce passe sur son bras mais il lui dit de le laisser. Elle fronce les sourcils, elle va vraiment essayer de ne pas s'énerver. "Arrete." Il donne des ordres et elle en donne aussi. C'est pour son bien, il ne peut pas prendre cette habitude là.
Il devrait aller dormir, il ne devrait pas lui faire de reproches. Ce n'est que la même conversation qu'ils peuvent avoir encore et encore. Ils se font du mal et elle est fatiguée Jill, elle n'est pas venue là pour ça. "C'est pas le moment." Pas alors qu'il ne se souviendra de rien le lendemain matin. Elle croise son regard et ne le lache pas pendant de longues minutes. Il l'appelle Jillian, et il sait qu'il ne faut pas faire ça. Elle fronce les sourcils et se recule un peu plus. Elle ne le touche plus là, elle n'a même pas vraiment envie de l'aider. Elle serre les dents, parce que la seule chose qu'elle a envie de faire c'est hurler. "Tu m'as viré de la maison hier, je suis revenue Bailey. Je ne suis pas partie des mois, seulement quelques jours." Il a supporté bien pire que ça pendant les années qui les ont précédé. "Tu crois vraiment que c'est le moment d'avoir cette discussion là ? Alors que c'est la nuit, qu'on est chez Ginny et que t'es complètement bourré ?"
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| | | ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7494 POINTS : 870 TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences. CODE COULEUR : #0C4857 RPs EN COURS : (06) greta #16 › swann #17 › ken #3 › ottie › lena › murphy
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moventry #9 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1 › #2 › #3 › #4 › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12 › #13 › #14 › #15 › #16
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(2023) greta #2 › swann #6 › swann #7 › eleonora #3 › mariage rowann › greta #3 › swann #9 › greta #4 (2016) › greta #5 › greta #6 › swann #10 › corey #3 › noor › swann #13 (2011) › greta #9 › malone #2 › london gang › emery #1 › mickey
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(ua zombie) ruben #8 › tessa › ruben #9 AVATAR : françois civil. CRÉDITS : brenda-panicstation (avatar), harley (gif profil&signa), harley (gif greta), harley (gif swann), endlesslove (code signa), loonywaltz (ub) DC : atlas siede (ft. sebastian stan) › shiloh atkins (ft. haley lu richardson) › nina sterling (ft. suki waterhouse) › ollie gallagher (ft. paul mescal) PSEUDO : paindep. INSCRIT LE : 19/11/2018 | (#)Ven 21 Aoû 2020 - 12:13 | |
| Le conflit intérieur est perpétuel tant, mon cœur balance entre la joie de la voir encore dans les parages et cette colère sourde du conflit qui nous dévore. Ce sont les embruns d’alcool qui prenne le contrôle de mes émotions. Elle s’inquiète Jill, je le vois dans son regard, mais c’est trop tard. Il fallait qu’elle prenne conscience de tout cela avant. « Arrête. » Jamais elle ne supporte que je lui tienne tête, toujours, elle attend que je finisse par céder. Ce fut le cas pendant des années. On se prenait la tête et je finissais toujours par faire le premier pas dans sa direction. J’étais toujours celui qui abaissait un peu la barrière, qui calmait le jeu. Cette fois, tout est bel et bien différent. Je ne céderai pas quand tout est douloureux, quand son absence à tant peser, tant la fatigue est partout. Je suis fatigué de ne pas dormir, de ne pas savoir quoi faire pour nos enfants parfois. Fatigué de vivre aussi bien plus de fois que je ne voudrais réellement l’admettre tant les jumeaux passerons avant ma propre santé désormais. « C'est pas le moment. » « C’est jamais le moment avec toi. » Toujours, je me dois d’entendre ce qu’elle a à me dire. Toujours, je me dois de comprendre son point de vue quand le mien ne compte jamais réellement dans la balance. Il sera toujours là Bailey, pourquoi s’en soucier ? Un rire nerveux m’échappe alors que je laisse mon dos tomber contre le fauteuil. « Tu m'as viré de la maison hier, je suis revenue Bailey. Je ne suis pas partie des mois, seulement quelques jours. » Toujours minimiser quand il est vrai qu’elle a fait bien pire durant les années. Elle est trop habituée à ce que je lui pardonne dans un claquement de doigt et c’est probablement ce qui me déchire le plus. Tout est acquis dans la tête de Jill quand en réalité elle me perd un peu plus à chaque seconde qu’elle insiste sur ce fait. « Qu’est-ce que ça peut bien faire que tu sois parti une journée, une semaine ou des mois quant à la fin la seule chose qui compte, c’est que tu sois partie. » que j’assène sèchement. « Tu as claqué la porte tête haute, tu es parti une semaine, t’as quitté le pays Jill. » Je cri sans réellement m’en rendre compte. C’était la faute de trop qu’elle s’en aille si loin. « J’aurais été à ta place, tu aurais refusé de m’adresser la parole, tu m’aurais foutu à la porte. » J’en suis persuadé et elle ne pourra pas le nier. « Mais parce que c’est toi, je devrais pardonner ? Alors que tu as hurlé ne plus nous supporter ? Alors que personne ne savait où tu étais ? C’est trop facile ça Jill, ça fonctionne pas comme ça. » Ça ne fonctionne plus comme ça en tout cas. « Pas quand on a des enfants. » Pas quand elle a tiré sur la corde pendant dix ans. Cette dernière est en train de lâcher fils par fils, mais elle me tient tête Jill. « Tu crois vraiment que c'est le moment d'avoir cette discussion-là ? Alors que c'est la nuit, qu'on est chez Ginny et que t'es complètement bourré ? » « Arrête de te chercher des excuses. » Je ne supporte plus qu’elle se cache derrière cela. Une nouvelle fois, je me sens fatigué alors que mon mal de crâne ne cesse de s’intensifier. Je suis incapable de me lever, peut-être que je regretterais mes paroles demain, mais ce soir, j’ai besoin de finir cette discussion qui n’a jamais été achevée. |
| | | | (#)Ven 21 Aoû 2020 - 14:51 | |
| Il a envie de discuter, il a peut-être même envie de hurler à ce stade là. Mais il a surtout envie de reprocher tous les malheurs du monde à Jill une nouvelle fois. Ils ont toujours la même discussion depuis qu’elle est revenue. Il la déteste et elle l’a bien compris, elle l’acceptera peut-être un jour. Ou peut-être pas. Elle souffle en s’éloignant de lui, c’est ce qu’il veut apparemment. Elle serre les dents à chaque reproche, mais elle ne se laisse pas faire. Ce n’est pas parce qu’il est ivre qu’il a tous les droits. Elle lève les yeux au ciel, soupire bruyamment et regarde dans les escaliers pour essayer de croiser le regard de sa soeur, mais elle ne redescend pas Ginny.
Elle est partie, et c’est ce qui n’a pas l’air de passer cette fois. Pourquoi il lui en veut autant ? Plus les minutes passent et plus elle sent qu’elle le part et qu’il s’éloigne toujours un peu plus d’elle. Il ne s’en rend peut-être pas compte encore, mais Jill oui. Chaque reproche, chaque mot les éloigne un peu plus. Mais elle tient le fil, elle n’a jamais voulu le perdre définitivement. Ses sourcils se froncent et elle se retient de lui dire de se taire quand il se met à hurler encore une fois. Il s’étale sur un fauteuil et Jill garde encore cette distance de sécurité qu’elle a instauré depuis l’accouchement. Ils s’étaient rapprochés, et c’est comme si toute cette soirée n’avait jamais existé. “J’en avais besoin.” Elle ne crie toujours pas. Il le sait tout ça, alors pourquoi il ne l’accepte pas ? Pourquoi il faut que chaque soir elle se justifie ? Elle l’attrape par le bras sans trop lui laisser le choix pour l’emmener dans le jardin. Ils ne doivent pas réveiller les petits alors que Ginny a mis des heures à les endormir. “T’es pas comme moi.” Et c’est bien pour ça qu’ils sont si bien ensemble. Qu’ils étaient si bien tous les deux.
Elle pince les lèvres, elle le déteste de lui dire qu’il ne lui pardonnera pas. Pourquoi pas cette fois alors qu’il la fait toutes les autres ? A cause des enfants. Et encore une fois elle sent qu’elle passera toujours après et ça lui brise le coeur. “Très bien, vas y, crie ! Dis moi à quel point tu me déteste et à quel point je suis la pire personne de l’univers tu t’en souviendras plus demain de toute façon.”
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| | | ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7494 POINTS : 870 TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences. CODE COULEUR : #0C4857 RPs EN COURS : (06) greta #16 › swann #17 › ken #3 › ottie › lena › murphy
(ua) bailinny
moventry #9 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1 › #2 › #3 › #4 › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12 › #13 › #14 › #15 › #16
swann #17 › well, well, you better run from me. you better hit the road, you better up and leave. don't get too close, 'cause i'm a rolling stone and i keep rolling on. you better run from me before i take your soul. even if your heart can't take i'll light you up in flames.
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(2023) greta #2 › swann #6 › swann #7 › eleonora #3 › mariage rowann › greta #3 › swann #9 › greta #4 (2016) › greta #5 › greta #6 › swann #10 › corey #3 › noor › swann #13 (2011) › greta #9 › malone #2 › london gang › emery #1 › mickey
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| « J’en avais besoin. » Nouveau rire sarcastique. Si seulement elle savait ce dont j’ai besoin actuellement. J’aurais beau lui hurler au visage qu’elle ne s’en rendrait à peine compte. Tout ce qui compte, ce sont ses propres besoins. Ceux de fuir loin de nous comme si nous n’étions que des nuisances dans cette vie dont elle n’a jamais voulu. Il en loupe quelques battements mon cœur lorsqu’il ne réalise qu’en rien, elle ne changera, bien trop déterminée à poursuivre cette vie de célibataire qu’elle chéri tant. La fatigue reprend le dessus, je voudrais aller me rouler en boule dans un coin, prétendre que plus rien n’existe. Faire semblant encore quelques heures seulement et revêtir le masque du père dès le réveil. Elle se résume à cela ma vie. Enchaîner les rôles et les masques sans jamais trouver celui qui corresponds, celui qui révélera le véritable moi. Pantin disloqué qui peine à se relever.
Avec force elle m’entraîne dans le jardin. Le monde tourne un peu trop vite et je fais l’erreur de fermer les yeux pour tenter de calmer la nausée qui m’envahit. Ce n’est pas le moment de rendre le contenu de mon estomac à ses pieds tant elle semble énerver après moi. C’est tout ce qui nous résume ces derniers jours : colère et incompréhension. Chacun y va de sa version, de son ressentit, trop blesser dans son ego pour prendre en compte le reste. Dix années qui volent en éclats tant l’un se cantonne à ses habitudes et l’autre ne les supporte plus. « Très bien, vas y, crie ! Dis-moi à quel point tu me détestes et à quel point je suis la pire personne de l’univers tu t’en souviendras plus demain de toute façon. » Une nouvelle fois, je pouffe d’un rire triste. Mes jambes vacillent, je trouve refuse sur le coin de la table, mon regard incapable de croiser le sien, refusant de la laisser entrer par ce biais-là. Avant, on se comprenait en un regard, aujourd’hui tout tourne en boucle. « Est-ce que toi, tu t’en souviendras ? » Ce serait trop facile de lui hurler dessus, d’acter qu’en réalité à cet instant précis, oui, je la déteste. Ce serait lui donner toutes les cartes en main pour fuir encore plus loin alors que tout ce que je veux, ce serait qu’elle m’entende. « Il a fallu que je te vire de la maison pour que tu t’accroches… » Il est là, le triste constat. « Il faut que je hurle, que je sois méchant pour que tu veuilles rester ? » Je ne la comprends plus. « J’ai pas envie de hurler Jill, je suis fatigué. » Physiquement, moralement. Je suis à bout. Au point où parfois certaines de mes pensées m’effrayent avant que l’image des enfants ne me revienne en tête. « Mais t’arrive même pas à l’entendre… Tout ce qui compte, c’est que je t’attende, hein ? » Je secoue la tête, relever mes prunelles vers les siennes. Tout s’écroule autour de nous et si j’ai toujours été celui qui récupérait les pots cassés, ce soir, je n’en trouve pas le courage. « J’ai plus la force d’attendre que tu veuilles bien de moi. » Et d’eux, surtout. |
| | | | (#)Lun 24 Aoû 2020 - 14:40 | |
| Elle aurait dû rester chez elle, ne pas envoyer de message à Ginny pour lui demander de les voir elle et les bébés. Elle ne savait pas où il était parti, et elle n’a pas demandé cette fois. Elle n’a pas envoyé de message, elle ne l’a pas cherché à travers la ville, parce qu’elle sait qu’il a besoin d’espace. Ils en ont tous les deux besoin. Et ils ne sont plus ensemble, donc elle n’aurait plus rien à lui dire. Même si Jill ne pourra jamais s’empêcher de le surveiller et garder un oeil sur sa vie. On ne peut pas tirer un trait sur un amour de plusieurs années aussi facilement. Bailey est et restera toujours une des personne les plus importante de la vie de Jill, et elle sait qu’un jour ça ira mieux. Elle finira par tout faire pour un jour. Mais ce soir, il n’a pas l’air de vouloir que ça s’arrange Bailey. Il est bourré et il n’a plus aucun filtre. Il lui avait déjà reproché beaucoup de choses durant leur dernière conversation, et il continue encore et encore de lui dire que tout est de sa faute et qu’elle a tout gâché. Ils ont des torts tous les deux, mais ça, il n’est visiblement pas encore en capacité de l’accepter. Elle le fait sortir pour pas qu’il ne réveille les jumeaux et se retrouve une nouvelle fois face à lui, alors qu’ils sont encore incapable de discuter.
“Il vaudrait peut-être mieux que je ne sois pas en capacité de me souvenir de tout ce que tu risque de dire ce soir.” Il a déjà commencé à lui parler de tout ce qu’il a sur le coeur, et elle ne sait pas si elle tiendra jusqu’à la fin. Elle pince les lèvres, parce qu’au fond elle sait qu’il a raison. Elle ne l’admet pas encore mais ça la perturbe de voir que cette fois il lui résiste. “Alors arrête de hurler, et arrête d’être comme ça.” De l’éloigner d’eux de cette manière. Elle l’a demandé, elle l’a fait toute seule. Mais le fait que ce soit lui qui veuille décider de si elle a le droit de les voir ou non ça la rend folle. “Et pourtant t’es encore là à vouloir me hurler dessus parce que tu m’en veux.” Il ne peut pas l’oublier aussi facilement, il ne peut pas ne rien ressentir pour elle après une erreur, il n’a pas le droit de faire ça. Elle soupire et elle ne hurlera pas. “C’est toi qui t’éloignes depuis que je suis revenue.” Et elle a l’impression que plus les jours passent et plus il se crée sa bulle et sa famille sans elle. Il crée sa vie sans qu’elle ne soit avec eux, et ça commence à l’atteindre bien plus que ce qu’elle ne peut l’avouer.
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| | | ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7494 POINTS : 870 TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences. CODE COULEUR : #0C4857 RPs EN COURS : (06) greta #16 › swann #17 › ken #3 › ottie › lena › murphy
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moventry #9 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1 › #2 › #3 › #4 › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12 › #13 › #14 › #15 › #16
swann #17 › well, well, you better run from me. you better hit the road, you better up and leave. don't get too close, 'cause i'm a rolling stone and i keep rolling on. you better run from me before i take your soul. even if your heart can't take i'll light you up in flames.
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(2023) greta #2 › swann #6 › swann #7 › eleonora #3 › mariage rowann › greta #3 › swann #9 › greta #4 (2016) › greta #5 › greta #6 › swann #10 › corey #3 › noor › swann #13 (2011) › greta #9 › malone #2 › london gang › emery #1 › mickey
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(ua zombie) ruben #8 › tessa › ruben #9 AVATAR : françois civil. CRÉDITS : brenda-panicstation (avatar), harley (gif profil&signa), harley (gif greta), harley (gif swann), endlesslove (code signa), loonywaltz (ub) DC : atlas siede (ft. sebastian stan) › shiloh atkins (ft. haley lu richardson) › nina sterling (ft. suki waterhouse) › ollie gallagher (ft. paul mescal) PSEUDO : paindep. INSCRIT LE : 19/11/2018 | (#)Dim 30 Aoû 2020 - 7:56 | |
| On se retrouve seuls dans ce jardin. Loin des oreilles de Ginny et d’Auden. Loin de nos enfants, aussi. Seuls avec notre chagrin et notre rancœur. Bercer par les larmes, la douleur et cet alcool que j’ai ingéré en bien trop grande quantité pour être encore en capacité de pleinement filtrer mes paroles. « Il vaudrait peut-être mieux que je ne sois pas en capacité de me souvenir de tout ce que tu risques de dire ce soir. » Elle se cherche des excuses, encore, quand je sais que demain, je n’aurais absolument rien oublié de tout ce qui est en train de se jouer entre nous. Cette conversation semble si nécessaire tout autant qu’elle sera destructrice. Je le vois dans le regard de ma femme, tant elle cherche l’affront pour ne jamais admettre pleinement que peut-être, pour une fois, la faute viendrait d’elle et non pas des autres. « Alors arrête de hurler, et arrête d’être comme ça. » Je lève les mains au ciel avant de venir les croiser sur mon torse. Il a fallu que je hurle pour qu’elle commence à m’entendre. Il va, peut-être, falloir que je crie encore plus pour qu’elle prenne conscience que cette fois elle n’obtiendra pas mon pardon avec aisance. « Et pourtant t’es encore là à vouloir me hurler dessus parce que tu m’en veux. » « Non, pour espérer que tu comprennes, juste un peu. » Je voudrais qu’elle se mette à ma place un instant. Celui qui a toujours attendu dans l’ombre son accord. Celui qui l’aime tellement qu’il en a été aveuglé. Celui qui aujourd’hui est fatigué de tout et surtout de ne pas se faire comprendre. « C’est toi qui t’éloignes depuis que je suis revenue. » Elle n’a pas tort sur ce point et c’est peut-être ce qui finira par lui faire peur. Je n’en sais trop rien. « Je me protège. » Pour une fois, dans ma vie, je pense à moi avant de penser aux autres. Pour une fois, je me mets en avant. Elle n’a pas l’habitude de cela, Jill. Personne réellement ne m’a connu comme cela tant j’ai toujours tout cédé aux autres. À mon père d’abord, en acceptant ce mariage, à mon frère ensuite en le laissant me rabaisser et à Jill, pour finir, en lui donnant mon cœur pour qu’elle saute à pieds joints dessus à de nombreuses reprises. « Je t’aime, Jill. » Plus que tout au monde, c’est comme cela, c’est un fait immuable. « Mais il est temps que je pense à moi quand tu n’as toujours fait que ça, penser à toi. » Et ça fait incroyablement mal d’en arriver là. Tant que je sens que tout se resserre autour de moi. |
| | | | (#)Ven 18 Sep 2020 - 10:02 | |
| Il est énervé et complètement bourré. Elle ne sait pas quoi faire mais elle n’a pas envie de lui hurler dessus. Elle est épuisée de toutes ces engueulades, ils ne se comprennent plus et elle se demande si ils arriveront de nouveau à discuter normalement un jour. Elle ne crie pas elle, les petits sont en haut avec Ginny et Auden et elle n’a aucune envie d’afficher leurs problèmes devant le monde entier. Elle tente de rester calme et de profiter le la fraicheur extérieur. Elle ne se rapproche pas de Bailey, elle ne le calmera pas en le prenant dans ses bras ou en l’embrassant cette fois. Elle doit le laisser s’exprimer et encaisser les coups qu’elle peut prendre. Elle avait besoin de s’enfuir, et il est incapable de le comprendre. Comment ils pourraient bien arranger les choses si ni l’un ni l’autre ne fait un pas en avant ? “Je devrais comprendre alors que toi tu comprends pas ?” Ils ne vivent pas toute cette situation de la même manière, et c’est peut-être quelque chose qui les mènera à leur perte.
Il se protège, il aurait dû faire ça depuis le début de leur relation. Il savait à quoi s’attendre pourtant, il savait que Jill était imprévisible et que cette relation n’était pas faite pour durer. Elle est énervée Jill, et elle rage mais elle garde tout pour elle. Son je t’aime sonne comme un adieu, elle frissonne Jill et se renferme encore un peu plus sur elle même. Elle déglutit et hoche la tête. “Personne ne t’a jamais empêché de penser à toi.” Au contraire, elle aimerait qu’il pense plus à lui de temps en temps et qu’il s’affirme pour lui dire quand elle va trop loin. Elle a besoin de ça Jill, de sentir qu’elle peut le perdre avant de se rendre compte à quel point il est important pour elle.
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| | | ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7494 POINTS : 870 TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences. CODE COULEUR : #0C4857 RPs EN COURS : (06) greta #16 › swann #17 › ken #3 › ottie › lena › murphy
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| « Je devrais comprendre alors que toi tu comprends pas ? » Que reste-t-il à comprendre si ce n’est qu’une fois encore, elle a préféré penser à elle plutôt qu’aux autres ? Je ne vois pas autre chose. C’est tout ce qui transparaît dans ses actions et son abandon. L’alcool qui coule dans mes veines me fait refuser une quelconque différenciation. Je ne suis pas en état de parlementer quand la seule chose que je souhaite, c’est hurler jusqu’à ne plus avoir d’air dans les poumons. Lui hurler à quel point j’ai mal tout autant qu’elle me manque. Ne plus faire la différence entre ce qui semble réel et c’est qui est en train de se détruire entre nous. Je n’ai plus la force de tout cela, ce soir, je baisse complètement les bras. Seul face à nos échecs.
« Personne ne t’a jamais empêché de penser à toi. » Un rire sarcastique m’échappe alors que je lève les yeux au ciel. « Non personne à part mon père, mon frère. » Dès mon plus jeune âge, ils ont forcé leur choix sur ma personne, je n’avais aucun contrôle sur tout ce qui pouvais bien se passer, je me devais d’obéir. Puis Jill est entrée dans ma vie et m’a forcé à penser différemment. Toujours peser mes mots, veiller à ne pas la vexer de peur de la perdre. « Puis toi, aussi. » Pas de la même manière certes, mais elle a bloqué tout un tas de choses. Vivre dans le doute ce n’est pas vivre pleinement. « Je devais toujours t’attendre, c’était pensé à toi ça. Tout le temps. Ne pas dire le mot de travers, ne pas faire la connerie qui ferait que tu allais te barrer. J’ai pensé qu’à toi, tout le temps. » Et tu n’as jamais pensé à moi. « Trop bon, trop con, hein. » Un long soupire et je finis par me lever un brin chancelant.
Nos regards se croisent, là au milieu de ce jardin qui renferme les derniers morceaux qui viennent d’exploser. Tout est parti en éclat et je ne veux plus rester ici. Je suis fatigué. « Dis à ta sœur que je viendrais chercher les petits demain. » Quand j’aurais décuvé, quand elle sera probablement plus là aussi. Et sans me retourner, je retourner dans la maison, traverse le salon sans jamais croiser le regard de Ginny pour finir par sortir d’ici. |
| | | | | | | | here comes the fall (jailinny) |
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