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 guilty party (strangrel #2)

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Message(#)guilty party (strangrel #2) EmptyMer 19 Aoû 2020 - 20:41



@ALICE TIREL & ALEC STRANGE
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« Je te connais pas apparement. » Les mots raisonnent, tournent en boucle dans son esprit. Il hésite, adossé au mur en face de son immeuble. Il regarde la fenêtre, en fumant sa clope. Il n’arrive pas à la sortir de son esprit. N’arrive pas à oublier les larmes, la déception et la trahison dans son regard. Sa mâchoire se serre. Le visage d’Alice est ancré au fer rouge, et il est rongé par la culpabilité et la colère. Colère contre son frère et son besoin de vengeance. Culpabilité de ne pas avoir été là. De ne pas avoir pu empêcher le meurtre. De l’avoir laissée, de l’avoir abandonnée comme il abandonnait tous les gens dont il devenait proche. « Je serais là pour vous regarder recevoir ce que vous méritez. » Trois jours qu’il n’arrive pas à dormir, que les mots le torturent un peu plus. Mais plus les heures passent plus la culpabilité se transforme en colère. Alice Tirel a rejoint les rangs de Lou Aberline. Il le sait. Il le sent. Il n’a rien dit à son frère sur sa relation avec la jeune femme. S’est contenté de serrer les dents, d’enfermer encore et encore. Mitchell et lui avaient déjà eu l’occasion de s’engueuler sur ce sujet et Alec avait le sentiment qu’aujourd’hui ils étaient à des kilomètres l’un de l’autre. Chaque erreur ne faisait qu’aggraver la situation et le cadet prenait sur lui chaque jour un peu plus, de peur de déverser tout ce qu’il lui reprochait.

Il choisit la colère pour oublier la culpabilité, la tristesse qui lui serre le cœur quand il revoit son regard où se reflétait l’amitié brisée. C’était plus facile ainsi. Alec écrase sa clope, entre dans le bâtiment monte l’escalier jusque son appartement et enfin, sonne à la porte, les pieds ancrés dans le sol. Elle ouvre à peine la porte qu’il n’attend pas qu’elle le lui claque au nez. Déjà la main bloque la porte, son pied entrave la fermeture. « Alice. » Le ton est froid, rempli d’une colère sourde. Il force l’entrée, elle n’a pas assez de force pour lui résister déjà il est dans son entrée. « On avait pas fini notre conversation. » Il ne sait pas vraiment pourquoi il est là, quand il ne pourra rien dire pour se faire pardonner. Quand il n’y a rien à dire pour réparer ce qui a été brisé. Il se concentre sur la colère, sur sa volonté de la protéger. De lui, du Club, de la Ruche, de Lou, de tout.  « Lou Aberline qu’est ce qu’elle t’a proposé ? » La voix est froide la colère contenue, il se force à ne pas penser à la culpabilité qui le ronge, au sentiment terrible de vouloir la serrer dans ses bras et de la supplier de le pardonner.  Il n’y pense pas. Ce n’est pas qui il est.  Elle avait raison. Elle ne connaissait rien de lui. Il entre dans le vif du sujet de pourquoi il est là face à elle. Cela ne servait à rien de le cacher, de s’embarrasser de paroles qui n’auraient servi à rien quand ils n’avaient plus rien à se dire.

« Qu’est ce qu’elle t’a dit comme conneries pour que tu penses que ce soit une bonne idée de rejoindre les rangs de la Ruche ? » Il prononce le dernier mot avec dégoût et haine viscérale. Le prix d’une loyauté brisée, le prix que ce que la gamine Aberline avait payé et payait toujours. Le prix de la vengeance qu’elle voulait exerçait aujourd’hui contre sa famille.


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Dernière édition par Alec Strange le Jeu 20 Aoû 2020 - 20:48, édité 1 fois
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Message(#)guilty party (strangrel #2) EmptyMer 19 Aoû 2020 - 22:32

Elle s'est forcé à ne plus y penser, à oublier tout ça. Et elle y arrive. Pour la première fois, elle arrive réellement à effacer quelqu'un de sa vie. Et pas n'importe qui. Un ancien ami. Un fugitif. Désormais, un ennemi ? Quelqu'un qu'elle ne veut plus jamais voir. Et elle va s'y tenir. Plus jamais elle ne croisera la route d'Alec Strange, plus jamais elle ne posera ses yeux sur lui. Elle veut le voir, lui et son frère , tombés, raison pour laquelle elle a revu Lou entre temps, raison pour laquelle elle a accepté de rejoindre la Ruche, officiellement. Mais c'est tout de même avec le cœur lourd qu'elle enfile des vêtements confortable après être rentrée de l’hôpital : short de pyjama gris et débardeur blanc. Elle ne compte pas bougé ce soir, ni sortir. Elle ne compte même pas cuisiner, elle se contera des restes du dîner d'hier soir qui l'attendent tranquillement dans le réfrigérateur. Elle se laisse tombé sur son canapé en lâchant un soupire et allume la télévision avant d'être rapidement rejoint par Sumo qui, comme à son habitude, s'étale a moitié sur elle en quête de caresses. Soirée type chez elle, une bon feuilleton et un chat sur les jambes.  Mais elle frisonne rapidement et attrape alors une petit gilet noir traînant à l'autre bout du canapé. A peine l'enfile-t-elle que quelqu'un sonne à la porte. Elle soupire et jette un coup d’œil à son portable au cas où elle manqué un message d'un de ses amis prévenant de leur venu. Mais non, rien. C'était Ezra, probablement.

Posant Sumo sur le canapé, elle se redresse et vient se gratter la nuque en rejoignant la porte d'entrée. La main sur la poignet, elle ouvre la porte pour finalement essayer de la refermer le plus rapidement possible. Et elle aurait pu le faire si il n'avait pas mit son pied en travers et pousser la porte avec sa main. « Alice. » Non. Elle veut plus le voir. Mais il force l'entrée, pousse la porte. Et elle n'a pas le choix et recule de quelques mains en ôtant sa main de la poignet. "Putain de merde!" jure-t-elle en français. « On avait pas fini notre conversation. » Elle pose son regard sur lui, les yeux noirs en le voyant ici, chez elle, après qu'il ait forcé le passage. "Tu te fous de moi ? Putain, dégage de chez moi." Mais il ne l'écoute pas. Non. Et en se basant sur son regard, il est en colère. « Lou Aberline qu’est ce qu’elle t’a proposé ? » Elle hausse les sourcils en fermant la porte puis, laisse un ricanement nerveux sortir de sa bouche alors qu'elle fuit vers le salon en venant se frotter le front en espérant que tout ça ne soit qu'un cauchemar.

« Qu’est ce qu’elle t’a dit comme conneries pour que tu penses que ce soit une bonne idée de rejoindre les rangs de la Ruche ? » Elle se retourne vers lui, remarque le dégoût sur son visage et dans le ton de sa voix lorsqu'il prononce le nom du nouveau groupe de Lou. Elle le regarde, les sourcils froncés cette fois. "Dégage." Elle ne lui répond pas. Elle n'a pas à lui répondre à lui, il est bien la dernière personne à qui elle devrait justifier sa décision. "Dégage ou j'appelle la police." menace-t-elle en attrapant son portable. Elle le fixe, le défie du regard. Elle n'a qu'à appuyer sur une seule touche pour contacter les autorités. Et vu le stade de leur relation devenue on ne peut plus compliqué, elle n'hésitera même pas une seconde, parce qu'il n'a rien à faire là, parce qu'il a forcé le passage pour entrer alors qu'elle ne veut pas de lui ici.

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Message(#)guilty party (strangrel #2) EmptyVen 21 Aoû 2020 - 14:46



@ALICE TIREL & ALEC STRANGE
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Elle tente de bloquer la porte mais c’est un échec, son bras la bloque avec facilité. noirs en le voyant ici, chez elle, après qu'il ait forcé le passage. « Putain de merde » Les mots raisonnent en français et il comprend très bien l’insulte. Il est chez elle il n’a rien à faire là, elle ne l’a pas invité, lui a bien fait comprendre qu’elle ne voulait plus jamais le voir. Pourtant il est là, incapable de la lâcher des yeux. Il est en colère parce qu’elle est partie, parce qu’elle est loin, parce que les masques sont tombés et qu’il est terrifié à l’idée de l’avoir perdue. Il est en colère parce que l’idée qu’elle soit devenue son ennemie du jour au lendemain lui parait absurde, impensable. noirs en le voyant ici, chez elle, après qu'il ait forcé le passage. "Tu te fous de moi ? Putain, dégage de chez moi." Le regard qu’elle lui lance, il n’arrive pas à s’y habituer. Il ne le supporte pas, veut revenir quelques années en arrière, à cette amitié qui s’était développée entre eux avant qu’il ne disparaisse. Il veut retrouver les sourires, les échanges de pâtisseries. Il veut oublier la trahison dans son regard, les larmes dont il est responsable. Mais surtout il veut la faire fuir de ce monde dans lequel elle n’a pas sa place. Il cherche à savoir ce qu’elle lui a dit, ce qu’elle lui a promis, la Lou Aberline. Alec ne supporte pas l’idée que Alice soit associée à cette femme, l’idée que Mitchelle puisse un jour lui faire du mal pour cette simple raison. Elle ne répond pas à ses questions. noirs en le voyant ici, chez elle, après qu'il ait forcé le passage. « Dégage. Dégage ou j’appelle la police »

Les mots blessent mais attisent la colère. Il ne la comprend pas. Il met de côté sa culpabilité, se concentre sur la colère créée par la peur, la peur de la perdre définitivement. En un instant il arrive près d’elle, attrape le téléphone des mains, le balance au sol sans réfléchir. Elan de violence, où il ne réfléchit plus, où il laisse coure à finalement la personne qu’il ne lui cache plus, le Alec qui se cachait derrière les sourires et la fausse sincérité. Il avait leur amitié à lui mentir et pourtant c’était parce qu’il avait été trop lui-même qu’il avait coupé les ponts. « T’appelles rien du tout. Et je dégage pas. » Le ton est monté d’un cran. Il serre les poings, mais se force à reculer, se force à se calmer au moins un peu. Il respire lentement. Compte jusqu’à cinq, reprend le contrôle. Les poings se desserrent, le ton se veut plus calme, la colère en partie maîtrisée. « Répond moi Alice. Répond à ma putain de question. » Il a envie de la secouer, de lui faire comprendre qu’elle est train d’emprunter le mauvais chemin dont il a cherché à l’éloigner.

Elle ne se rend pas compte. Elle est minuscule. Elle est innocente. Elle n’a rien à faire dans le monde dans lequel il est. Alice Tirel aurait dû être en train de bosser à l’hôpital, de faire des pâtisseries. Alice Tirel n’était pas faite pour la Ruche, pour le Club, pour la violence, pour le monde qu’il avait tout fait pour lui cacher. C’était la raison pour laquelle il était parti, pour ne pas qu’elle voit cette partie de lui, parce qu’il tenait à leur amitié et n’avait pas voulu lui mentir plus longtemps. Il ne peut s’empêcher de se dire que s’il était resté, ça ne serait pas arrivé. Rien de tout ça ne serait arrivé. Il la regarde de haut en bas, avec son pyjama gris et débardeur blanc. Elle ne survivrait pas à ce monde-là. Pas si elle décidait de suivre Lou Aberline. Il n’arrive pas à être doux, rongé par la culpabilité et l’inquiétude. « Qu’est ce que t’es en train de foutre ? » Les prunelles sont glaciales. Ils sont deux inconnus. Ils ne se connaissaient plus.



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Message(#)guilty party (strangrel #2) EmptyVen 4 Sep 2020 - 13:43

Elle pourrait paniquer, ne pas savoir quoi faire. Mais c'est la colère qui prend le dessus, la colère qui l'a fait se tenir droite face à cette montagne de muscles, la colère qui veut qu'il parte, qui veut qu'elle appelle la police. Mais elle n'en a de toute façon pas le temps. Sans qu'elle ne puisse réagit, l'américain s'approche et lui arrache son téléphone des mains pour venir le lancer violemment sur le sol. Elle lâche un petit cri de surprise et voit son téléphone complètement exploser au sol, l'écran fissuré de partout, la coque du téléphone a sauté, la batterie n'est plus à l'intérieur mais quelques centimètres à côté de l'appareil. « T’appelles rien du tout. Et je dégage pas. » Son ton est froid, stricte. Sa manière de parler donnerait la chair de poule à n'importe qui. « Répond moi Alice. Répond à ma putain de question. » Sa respiration à elle se fait un peu plus forte, elle le fixe d'un regard noir et vient ensuite croiser les bras. « Qu’est ce que t’es en train de foutre ? » Elle fronce légèrement des sourcils et le sang qui bouillonne en elle n'arrange rien. Elle aussi elle est en colère, et lorsqu'elle est en colère, elle aussi fait des choses qu'elle ne ferait jamais en temps normal. "Mais qu'est-ce que ça peut bien te foutre Alec !" Alors que lui ait calmé son ton, le siens se hausse. "Tu sais quoi ? Puisque tu y tiens autant, j'vais te répondre." Elle décroise alors ses bras et avance vers lui, les joues rougies par la colère, la veine de son front légèrement apparente. "J'aide la seule et unique personne qui peut vous faire tomber, toi et ton frère." Ce n'est plus ses joues qui sont rouges, mais son visage tout entier. "J'aide la seule personne qui peut venger ma sœur. Tu sais ? Celle que vous avez faite tuer sans remords." La voilà qui lui fais désormais face, tout comme elle l'avait fait la dernière fois, au restaurant. "J'ai décidé d'être enfin utile au lieu de ne rien faire et d'attendre une justice qui n'arrivera jamais." Parce que plus le temps passe, plus ça la dévore de l'intérieur de voir que justice peine à arriver. Et elle le sait, que justice n'arrivera jamais, que la seule manière qu'elle n'atteigne le Club, c'est par Lou.

"Deux ans, ça va faire deux ans et je n'ai toujours pas fais mon deuil. J'arrive pas à le faire parce que le responsable, les responsables n'ont jamais été attrapés." Elle insiste sur le pluriel, parce que pour elle, lui aussi est responsable, il l'est devenu dès le moment où elle a su qui il était réellement. "Je met juste mes aptitudes médicales à son service et à ceux qui en auront besoin, c'est tout." Sa voix se calme et ses yeux viennent alors le scruter, elle observe les traits de son visage, la couleur de ses yeux, la manière dont sa mâchoire se contracte et ses lèvres se pincent sous la colère. Peut-être qu'il ne va pas la croire, peut-être qu'il va penser qu'elle cache encore des choses. Ou alors peut-être que si, peut-être qu'il la croira et qui lui dira Ô combien elle n'appartient pas à ce monde, qu'elle se met en danger, qu'elle devrait rester tranquille. Il va lui dire toutes les choses qu'elle s'est dit à elle-même avant d'accepter la proposition de la Reine des abeilles. Elle avait compté les pour et les contres, et bien évidemment, il y avait une majorité de contres mais elle a quand même accepté. Elle le sait qu'elle n'a rien à faire dans le monde de la pègre, elle sait qu'il y a des risques mais qu'a-t-elle vraiment à perdre ? Enfin, son regard plonge dans celui de l'américain, son regard qui était glacial il y a quelques secondes s'adoucie un peu, parce qu'elle voit tout de même en lui cet ancien ami, cette personne qu'elle a porté dans son cœur, cette personne a qui elle tenait, cette personne qui n'était en faite qu'une illusion, une tromperie.

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Message(#)guilty party (strangrel #2) EmptyDim 6 Sep 2020 - 22:37



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"Mais qu'est-ce que ça peut bien te foutre Alec ! Tu sais quoi ? Puisque tu y tiens autant, j'vais te répondre."

Qu’est ce que ça peut lui foutre ? Il a envie de lui rappeler qu’un jour il a été son ami, qu’il a été là, que même s’il avait fini par disparaître, conscient de ne plus pouvoir être sincère avec elle, conscient qu’il était à un pas de tout lui révéler. Mais il ne dit rien. Il n’est plus son ami. Il est un des responsables de la mort de sa sœur. Il est un inconnu.

"J'aide la seule et unique personne qui peut vous faire tomber, toi et ton frère. J'aide la seule personne qui peut venger ma sœur. Tu sais ? Celle que vous avez faite tuer sans remords. J'ai décidé d'être enfin utile au lieu de ne rien faire et d'attendre une justice qui n'arrivera jamais."

Le « vous » est un coup de poignard dans son torse. Il n’avait jamais voulu que ça arrive. Ne l’avait appris que plus tard par Lou Aberline. Et pourtant automatiquement son nom avait été associé à celui de son frère, sa culpabilité était la sienne. A croire que toute sa vie on lui reprocherait de ne pas avoir su halter sa main, de ne pas avoir su empêcher la violence et le danger, comme si parce que le même sang coulait dans ses veines, ils seraient toujours liés par les mêmes crimes, peu importe leur volonté. Mais Alec ne pouvait pas le nier, c’était lui qui avait choisi ce rôle. Lui qui ressentait cette culpabilité dévorante quand il avait appris qu’une innocente s’était faite tuée et qu’en plus c’était la sœur d’Alice.  Il était donc logique que la femme en face de lui les associe, les deux Strange, car le sang sur les mains de l’un serait toujours effacé par les mains de l’autre. C’était sa loyauté qui lui collait à la peau, encore et toujours.

"Deux ans, ça va faire deux ans et je n'ai toujours pas fais mon deuil. J'arrive pas à le faire parce que le responsable, les responsables n'ont jamais été attrapés. Je mets juste mes aptitudes médicales à son service et à ceux qui en auront besoin, c'est tout."

Elle se tient devant lui, la voix calme, le regard furieux, toujours pleine d’aplomb devant lui. Lui qui ne se cache plus, qui en quelques minutes vient de dévoiler la personnalité violente et colérique qu’il avait cherché à lui cacher. Il devrait s’apaiser, devrait essayer de comprendre. Mais l’inquiétude pour elle domine tout et cette peur se transforme en colère avec facilité, l’empêchant de retrouver son calme. Il se force à reculer. Un pas. Une respiration. Contrôle-toi.

« La seule qui peut nous faire tomber ? Redescend sur terre Alice.  Lou Aberline est une petite emmerdeuse, mais pourra rien faire contre Mitchell, contre le Club. Tout ce qu’elle va réussir à faire c’est à se prendre une balle dans la tête le jour où mon frère en aura assez de jouer au jeu du chat et de la souris avec elle. » Il est froid, faussement indifférent, les mots sont francs. Les deux personnes à l’opposé de celles qui parlaient de pâtisseries et de voyages.   « Et toi,  tout ce que tu vas réussir à faire c’est te mettre sur leur chemin, à te mettre en danger Alice, tu comprends ça ? » Il s’est approché de nouveau, ses mains attrapant ses bras, la secouant légèrement, peut-être un peu trop violement, le ton montant. « Tu sais pas dans quel jeu tu joues Alice putain. C’est pas une vie pour toi. » La colère augmente à chaque mot. « Elle se sert de toi, de ta naïveté, elle pense et pensera toujours qu’à elle putain, tu crois qu’elle veut t’aider ? Tu crois qu’elle en a quelque chose à foutre de toi ? » Ca le met en rage. Son pied frappe violement la chaise à côté de lui. « PUTAIN mais réfléchis Alice, t’es en train de foutre ta vie en l’air, tu t’en rends compte de ça ? »


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Message(#)guilty party (strangrel #2) EmptyMar 8 Sep 2020 - 22:53

Elle pensait qu'il allait comprendre, elle pensait qu'après ça, il tournerait les talons et s'en irait. C'est raté. Elle le voit dans son regard, dans sa manière de se tenir, qu'il bouillonne, qu'elle a en face de lui un volcan au bord de l'éruption. Et il fait un pas en arrière, sans la quitter du regard. « La seule qui peut nous faire tomber ? Redescend sur terre Alice.  Lou Aberline est une petite emmerdeuse, mais pourra rien faire contre Mitchell, contre le Club. Tout ce qu’elle va réussir à faire c’est à se prendre une balle dans la tête le jour où mon frère en aura assez de jouer au jeu du chat et de la souris avec elle. » Ses mots sont crus, violent. Mais au fond, elle a l'impression qu'il la sous-estime Lou, parce qu'elle revient de loin, et que ce jeu du chat et de la souris n'en est pas ça, parce que ça dure, depuis des années apparemment. Au vu de la facilité dont le Club s'était débarrassé de Blanche, elle ne comprend pas pourquoi Lou était encore en vie si le fameux Mitchell tenait tant à sa mort.   « Et toi,  tout ce que tu vas réussir à faire c’est te mettre sur leur chemin, à te mettre en danger Alice, tu comprends ça ? » Il se rapproche et pour la première fois, elle a peur, peur de lui. Et alors qu'il avance vers elle, elle se recule. "Alec..." Elle n'a pas le temps d'ajouter quoi que ce soit d'autres, les grandes mains de l'américain viennent saisir ses bras et elle lâche un léger cris de surprise. Elle le regarde, les yeux écarquillés, pendant qu'il la secoue d'une manière aussi violente que ses paroles. « Tu sais pas dans quel jeu tu joues Alice putain. C’est pas une vie pour toi. Elle se sert de toi, de ta naïveté, elle pense et pensera toujours qu’à elle putain, tu crois qu’elle veut t’aider ? Tu crois qu’elle en a quelque chose à foutre de toi ? » Son ton monte, son emprise sur elle laissera sûrement des marques. Elle ne fait que le fixer avec des yeux apeurés, incapable d'aligner un seul mot.

Le voilà.
Le vrai Alec.

Elle sursaute alors qu'il envoi une chaise valsée d'un violent coup de pied, chaise dont le dos de bois se brise à l'impacte contre le mur. Elle ne le reconnait plus. Il a arrêté de jouer son rôle, celui qu'il jouait lorsqu'ils se connaissaient. Il lui montre son vrai visage, celui qu'il avait caché. « PUTAIN mais réfléchis Alice, t’es en train de foutre ta vie en l’air, tu t’en rends compte de ça ? » Enfin, il arrête de la secouer. Elle ne sait pas quoi dire, elle reste bouche bée, pratiquement paralysée par la peur. Elle le regarde, les yeux humides, avant que ses cils ne papillonnent le temps qu'elle enregistre ce qu'il vient de se passer. "Tu me fais mal..." vient-elle murmurer d'une voix tremblante alors que ses yeux ne quittent pas le visage du brun. Elle en profite, qu'il ne la secoue plus, pour délicatement s'extirper de ses mains et faire quelques pas en arrière, pour s'éloigner de lui. Elle s'enlace alors elle-même, comme pour essayer de se rassurer alors que la peur, la peur est toujours présente. Elle ne sait même pas quoi lui dire par peur qu'il ne recommence, ou qu'il fasse pire. Elle le regarde, se demandant bien comment se faisait-il qu'Alec renferme en lui autant de colère, de rage. Elle le regarde en se demandant si il serait vraiment capable de lui faire du mal, si sous la colère, il oserait s'en prendre à elle, la faire disparaître.

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Message(#)guilty party (strangrel #2) EmptyMar 8 Sep 2020 - 23:42



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« Alec.. » Il déverse sa colère, incapable de voir sa peur, incapable de comprendre le cri de surprise et de détresse lorsque ses mains saisissent ses bras. Il ne contrôle plus rien, il a peur pour elle, il est en colère contre les deux gangs qui les ont mis dans cette situation.  Il la secoue comme une poupée de chiffon, a perdu tout contrôle de ses émotions.  La chaise valse sans qu’il ne s’en rende compte, il se laisse entièrement contrôlé par cette rage qui le dévore, par la peur qui le taraude. Parce qu’il a peur pour elle, il est terrifié de la voir s’engager sur une voie où elle risque d’être blessée. Mais surtout il a peur qu’elle se trouve sur le chemin de son frère, peur que ce dernier se débarrasse avec facilité de ce qu’il considérera d’un simple petit obstacle sur sa route. Il aurait voulu qu’elle fasse son deuil, qu’elle reste dans son hôpital, avec ses pâtisseries, qu’elle reste de loin. Car maintenant elle est trop proche, trop proche de lui maintenant qu’il serre avec force ses bras comme s’il voulait désespérément lui faire comprendre qu’elle faisait une erreur.

« Tu me fais mal.. » Les mots lui font l’effet d’un choc électrique.  Ses grands yeux pleins de larmes ne quittent pas son visage, le maintiennent sur place.  

Elle est terrifiée. Il la sent glisser hors de sa prise. Il ne cherche pas à la rattraper, ses muscles se détendent, ses doigts relâchent ses bras. Elle recule et soudain son visage lui renvoie celui de sa mère,  un portrait de tristesse et de peur. Elle s’encercle de ses bras comme pour se protéger et il ne pense qu’aux cris de sa mère sous les coups de son père. Elle tremble et son regard lui renvoie celui qu’il avait gamin quand son père entrait dans une pièce. Il se souvient de la peur qui déchire les entrailles, de ces bleus sur sa peau, des marques de cigarettes laissées sur ses bras. Il se souvient de la violence et de la colère. Plus que tout il se revoit violemment pousser Nick Strange dans un élan de haine et son regard sans vie qui hante encore ses rêves. Il recule brutalement, comme si elle l’avait frappée, l’air hébété un court instant, perdu.  Elle lui renvoie tout ce qu’il s’était promis de ne jamais être. Alec n’avait jamais levé la main sur une femme et pourtant aujourd’hui ses doigts avaient laissé des traces sur la peau d’Alice, il ne pouvait s’empêcher de les fixer, les marques de sa poigne qui étaient à l’image de son pire cauchemar.

« Alice je… » Il s’approche de nouveau, tend une main vers elle hésitante. La main reste quelques secondes dans les airs entre eux et lentement retombe le long de son corps. Son visage n’est plus que tristesse. Son regard lui hurle de lui pardonner. « Je suis désolé… » Un pas de plus en avant. « Je suis désolé Alice. Pardonne-moi. » Le ton est suppliant, le géant semble réduit en poussières car la peur dans les yeux de cette femme est son pire cauchemar, la confirmation qu’il ne vaut pas mieux que son paternel, qu’il ne sera au fond que ça, un homme violent, incapable de se contrôler. « Je te ferais jamais de mal Alice, jamais. » Mais c’est trop tard pour cette promesse il le sait. Le mal a déjà été fait. Il a été fait dès le moment où il est parti hors de sa vie. Il a été fait dès le moment où sa sœur est morte assassinée. Il a été fait dès le moment où ses mains ont laissé des traces rouges qui vireront violacées sur la peau de ses bras. C’est trop tard, bien trop tard.  


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Message(#)guilty party (strangrel #2) EmptyDim 13 Sep 2020 - 20:24

Elle ne s'y attendait pas, à cette colère, cette rage. Elle ne s'attendait pas qu'il la saisisse, qu'il la secoue en lui hurlant presque dessus. Et une fois hors de portée, elle ne peut s'empêcher de le regarder, de restée loin. Toute débraillée, son gilet ne recouvrant que ses avants-bras, elle le fixe, apeurée, sous le choc. Il recule, comme si il venait de reprendre le contrôle sur lui-même, comme si il venait tout juste de comprendre ce qu'il venait de faire. Et plus rien. Plus d'éclats de voix. Plus un mot. Le silence. Et elle les retient Alice, les larmes qui menacent de couler et qui brouillent sa vision. Elle le regarde lui, lui qui semble tout aussi choqué qu'elle, lui dont le regard se pose sur la peau des bras de la française désormais marquées par ce moment. Les marques rouges qui se transformeront en bleus seront, le temps de leur présence, le souvenir de cet homme qu'elle ne reconnait plus, de cette homme qu'elle craint pour la première fois depuis qu'ils se connaissent. « Alice je… » C'est là. Là, lorsqu'elle entend le son de sa voix, son ton abattu, lorsqu'elle entend son prénom sortir de sa bouche que ses larmes décident de couler. Il fait un pas vers elle, tend sa main et elle, elle se recule sans le quitter du regard. Elle le regarde dans les yeux quelques secondes avant que son regard ne se fasse fuyard. « Je suis désolé… » Il fait un autre pas vers elle mais cette fois-ci, elle ne bouge pas. Elle baisse la tête, les yeux rougis, les joues humides.

« Je suis désolé Alice. Pardonne-moi. » Sa tête se redresse et elle se force à la regarder. Et c'est qu'il lui ferait presque mal au cœur. Parce que lui aussi, semble être en détresse depuis qu'il s'est rendu compte de ce qu'il faisait. Ils sont aussi misérables l'un que l'autre, dans un état second. « Je te ferais jamais de mal Alice, jamais. » Aussi sincère qu'il peut être, elle a du mal à le croire. Parce que c'est ce qu'il venait de lui faire, du mal. Maintenant qu'il l'a déjà fait une fois, sous la colère, serait-il capable de se contrôler ? De se retenir ? Elle n'en sait rien et ne veut certainement pas le savoir. Elle garde les bras croisés contre elle, immobile avant qu'enfin, elle ne vienne lever sa main gauche pour essuyer ses joues et ses yeux. Elle renifle et regarde ensuite le sol en s'approchant timidement de lui. Un pas, deux pas, trois pas... Et elle lui fait de nouveau face. Doucement, elle relève la tête vers lui et le regarde dans le blanc des yeux. Elle est proche, proche sans vouloir l'être. C'est le miaulement de son chat grimpant sur un meuble qui brise le silence. Elle, elle le fixe de longues secondes. "J'aimerais que tout.... tout ça soit différend. Sa voix est petite, légèrement tremblante. J'aimerais que rien de ça ne soit arrivé. J'aimerais qu'on soit comme avant. Elle renifle une seconde fois. "Tu devrais partir." annonce-t-elle, sa main venant une nouvelle fois essuyer ses yeux larmoyants. "Pars." dit-elle alors que sa voix se brise rien qu'en prononçant ce petit mot. Et elle le regarde dans les yeux en prononçant ce simple mot, cette simple requête. Ils ne sont plus en état de dire quoi que ce soit, plus en étant de parler. Elle n'est plus en état de le supporter, de le voir ici, chez elle. Elle ne veut plus le voir. Plus du tout...

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Message(#)guilty party (strangrel #2) EmptyMar 15 Sep 2020 - 0:31



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Le regard reste fixé sur ses avants bras, incapable de s’en détacher. Colosse qui s’est pris une claque, il ne bouge plus,  horrifié par la peur qu’il voit dans ses yeux, par l’image qu’elle lui renvoie.  Il détestait la colère qui le prenait, qui lui faisait perdre tout contrôle comme là avec elle. Cette colère qui lui rappelait qu’il était le digne fils de son père, que s’il l’avait tué il n’avait jamais valu mieux que lui. Qu’entre les deux frères, il était peut-être celui qui ressemblait le plus à Nick Strange et cela le terrifiait et continuait de le hanter parfois, comme là aujourd’hui face à cette femme qui venait de le mettre à terre par quelques mots.

Elle ne le croit pas, il le voit dans son regard. Dans ses grands yeux qu’il avait toujours adoré, ces yeux qui pétillaient, son rire qui réchauffait une pièce. Elle était belle Alice, mais c’était sa joie de vivre, sa personnalité qui lui avait toujours donné chaud au cœur. Innocente, pleine de vie. Elle avait toujours vu le monde sous un filtre positif. Du moins jusqu’à ce que les Strange décide de détruire sa vie. Il aurait voulu effacer la tristesse de ses traits, les larmes sur son visage. Il donnerait tout pour lui faire oublier, pour lui rendre son sourire. Il ne bouge pas lorsqu’elle s’approche. Pas un pas, de peur de la faire fuir. Pourtant il se bat contre son envie de la serrer dans ses bras, d’effacer les larmes de ses doigts, de déposer un baiser sur son front, de lui promettre que tout irait bien. Il n’en avait pas le droit. Il avait perdu ce droit depuis longtemps.  « J'aimerais que tout.... tout ça soit différend. »  Son cœur se serre. Lui aussi il aimerait. Il y a tant de choses qu’il regrette. Mais encore plus de choses qui la concernent. Il aimerait retourner au moment où ils faisaient des pâtisseries dans cette cuisine, retrouver cette complicité qu’ils avaient partagé par le passé. Aujourd’hui un monde semble le séparer de ses souvenirs. "Tu devrais partir."   Il hoche doucement la tête toujours réduite au silence. Il aimerait trouver les bons mots, s’expliquer, retrouver leur complicité. « Pars. »  Sa voix se brise quand l’ordre résonne dans la pièce. Il déglutit et doucement il recule, son visage reflétant une tristesse aussi violente que la sienne. Lorsqu’il ouvre la porte, il se tourne une dernière fois vers elle. « Fait attention à toi Alice. S’il te plait. » Le ton est suppliant, trahit une réelle inquiétude derrière la colère qu’il a démontré plus tôt. La porte se ferme et il la laisse derrière lui une fois encore. Alice Tirel était son amie, elle est aujourd’hui son ennemie par des règles dont il ne comprend plus le sens. Il ne peut s’empêcher de se dire que Lou Aberline avait été bien plus maligne qu’elle ne le pensait sans doute. Car elle venait de trouver une faille de taille dans sa loyauté pour l’aîné des Strange.


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