| i should be dreaming (eznny #23) |
| | (#)Sam 22 Aoû 2020 - 14:08 | |
| L'avantage d'avoir transformé la lune de miel en roadtrip sur la côte australienne comportait principalement à dénicher à chaque jour une nouvelle destination et à chaque moment une nouvelle activité. On n'arrivait pas à choisir ce qui nous convenait entre quitter le pays ou juste en faire le nôtre de tous les coins possibles et inimaginables, la suite n'avait été que logique. Ian et Jenna s'étaient surpassés en nous dénichant un vieux van à un prix ridicule sur les petites annonces, Ezra l'avait retapé avec son frère pendant de longues soirées en prévision de nos aventures de nouveaux mariés. Si mon mari (j'ai encore du mal à le réaliser tant je souris niaisement lorsque je m'entends le dire) s'était mis en tête de m'apprendre à le conduire sur les premiers kilomètres, le van avait finalement retombé entre ses mains et ses mains seules. De toute façon, les miennes étaient occupées à choisir la musique, à pointer les endroits où la vue sur l'océan était la plus belle, à dénicher des petites perles inconnues sur la carte pour qu'on s'y arrête au passage.
La fête foraine dans une campagne perdue à quelques kilomètres de Melbourne en faisait partie. Mes doigts collaient de barbe à papa et de pomme d'amour bien avant d'en avoir mangé une seule bouchée, et les bras d'Ezra débordaient des peluches de toutes les tailles qu'il avait gagnées et sur lesquelles je faisais valoir mon droit de femme mariée en les ayant toutes nommées selon les pires noms de l'univers. Le voilà qui paniquait définitivement pour le prénom que j'accepterai de donner à notre enfant.
C'est devant une immense tente de gipsy que mes pas finissent par ralentir. Il sait bien avant que j'articule le moindre mot que je vais user de tous les arguments du monde pour le traîner à l'intérieur, que je vais dégainer toutes mes moues les plus piteuses pour qu'il cède. C'est probablement pour cela qu'Ezra finit par accepter entre un rire et un soupir. Son bras autour de mes épaules reste en place même quand la voyante nous fait signe de prendre place dans les coussins éparpillés au sol. L'encens qui brûle en permanence me gratte le nez et les chandelles en quantité industrielle me piquent les yeux.
La séance de spiritisme commence avec la planche de Ouija qu'elle dispose sur la table, en nous invitant à nous adresser à une personne décédée à qui on souhaite passer un message. Mes mots d'artiste maudite filent vers Van Gogh à qui je pose des tas de questions au sujet de ses oeuvres, de ses techniques, de sa façon de penser avant et pendant la création d'une toile. Oui, je les sens, les regards amusés d'Ezra et dépassés de la voyante pendant mon monologue à sens unique. Quand les rideaux s'agitent derrière son étalage de boules de cristal de toutes les couleurs et de toutes les formes, je suis persuadée que c'est même son esprit, à Van Gogh, qui vient me répondre envers et contre tout. Mais à en juger par le roulement d'yeux de la voyante, et le pendule qu'elle sort ensuite, on est loin d'une communication parfaite avec l'au-delà. Elle tente d'agiter le bijou au-dessus de mon ventre pour prévoir à l'avance le sexe du bébé, finit par nous dire avec le plus grand des sourires que ce sera une fille et qu'elle sera une petite douceur de calme et de plénitude. J'ai un léger doute sur ce qu'elle avance, mais en attendant les véritables tests à l'hôpital, autant mieux la croire elle à défaut d'avoir quoi que ce soit à quoi se rattacher. Finalement, elle dégaine la partie la plus intéressante, les cartes de tarot qu'elle aligne par trois fois sous nos yeux.
« Alors, alors. » sa voix est mystérieuse, beaucoup trop pour qu'elle ne force pas des notes caverneuses. « Les Amoureux, le Monde, et le Jugement. » mon rire est sec, nerveux aussi, quand la lecture en elle-même me semble être tombée pile sur le meilleur des synopsis nous concernant. « Oh, mais c'est une bonne chose. On peut lire la dualité d'un amour bien lancé sur les rails d'une vie qui se construira autour d'accomplissements et de découvertes. La carte du Jugement est à l'envers, ce qui souligne un déni d'avancer de parts et d'autres, mais que la force des deux autres cartes à l'endroit vous permettra de réussir à surpasser. » |
| | | ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120 TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017). CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time. - surprise:
RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
- and now the chapter is closed and done:
chronologie des sujets pas du tout à jour dans ma fiche de liens.
- et là, un petit géranium:
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015 | (#)Dim 23 Aoû 2020 - 10:55 | |
| Il avait déjà compris dans quel traquenard il se trouvait bien des heures avant, alors que ses bras se remplissaient de toutes les plus grosses peluches que la fête foraine avait à offrir. Mais lorsqu’elle vint lui faire ces yeux là, Ginny, il savait qu’il se faisait toujours plus avoir - mais il savait aussi qu’il dirait oui sans la moindre hésitation.
Cela devait faire seulement quelques jours qu’ils avaient quitté Brisbane pour partir en lune de miel et déjà, la joie et la bonne humeur étaient les deux traits qui soulignaient le mieux l’ambiance qui régnait. Le van qu’Ezra avait retapé avec ses frères pendant les semaines avant leur départ filait à travers le vent australien sans soucis.
Mais a vouloir aller voir une diseuse de bonne aventure comme ça, Ginny allait leur attirer les foudres c’était sur. Mais il ne sût pas dire non à ces yeux là alors ils vinrent passer l’ouverture de la tente du stand de la fête foraine. L’odeur de l’encens prit le Beauregard à la gorge à peine furent-ils installés sur les coussins en face d’une vieille dame, et si ça n’avait pas été pour sa femme - in petit sourire idiot se dessina sur ses lèvres -, il serait déjà parti en courant.
« Oh, mais c'est une bonne chose. On peut lire la dualité d'un amour bien lancé sur les rails d'une vie qui se construira autour d'accomplissements et de découvertes. La carte du Jugement est à l'envers, ce qui souligne un déni d'avancer de parts et d'autres, mais que la force des deux autres cartes à l'endroit vous permettra de réussir à surpasser. » Il ne comprenait pas grand chose au charabia qu’elle venait de leur servir, la vieille, si ce n’était que tous ces mots à la suite lui donner envie de rire plutôt des fois qu’une. « Réussir à surpasser quoi ? Dites nous tout ! » Il mordait sa joue pour ne pas se mettre à rire, mais abusait clairement de la patience et des compétences de la voyante. Bientôt, il allait se faire tuer du regard par Ginny si ça continuait.
- Spoiler:
win: elle comprend qu’il se fout d’elle, range ses cartes et leur redonne leur monnaie pour qu’ils partent au plus vite - elle ne prend que les gens sérieux so close: elle leur fait une dernière prédiction rapide avant de les laisser partir, mais sans leur rendre de monnaie fail: ils sont bloqués encore une heure avec toutes les prédictions de la terre leur tombant dessus, leur futur enfant se retrouvant avec douze têtes mais pas de pieds
|
| | | ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31457 POINTS : 350 TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris. AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014 | (#)Dim 23 Aoû 2020 - 10:55 | |
| Le membre ' Ezra Beauregard' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'dé action' : |
| | | | (#)Dim 30 Aoû 2020 - 1:33 | |
| « Réussir à surpasser quoi ? Dites nous tout ! » oh qu'il se moque le fourbe. Et c'est moi, la pire de tous, qui serre les lèvres si fort que j'en viens à avoir un goût de fer sur la langue tant je tente de retenir un rire de monter et un autre. La voyante est complètement ridicule, entourée de ses boules de cristal et de ses lectures divinatoires auxquelles je ne crois déjà plus. On a passé ma vie en entier à tenter autant de mouler mon présent que de prévoir mon avenir, l'idée de garder le plus d'inconnu possible à mon quotidien me semble être désormais mon unique et véritable envie. Les seules bases solides, les seules variables qui ne changeront jamais seront que j'aimerai Ezra toute ma vie et notre enfant aussi. Le reste me semble superflu.
Elle inspire pourtant, Madame Irma du rayon à rabais, quand elle ferme ses paupières bien trop maquillées et qu'elle plaque avec sérieux et drame l'une de ses paumes poisseuses sur la mienne et l'autre sur celle du Beauregard. Ses yeux clos sont le signal pour que je détourne la tête vers mon mari, lui tirant la langue et faisant toutes les pires grimaces qui me viennent à l'esprit rien que pour le déconcentrer et le pousser à se moquer lui aussi.
« Votre fille sera aussi irrespectueuse que vous. » oh merde, elle a vu mes derniers yeux croches et nez froncé, dès lors que je tourne le menton vers elle et la vois en train de nous fixer. La monnaie reste pitoyablement sur le table devant elle, et c'est d'un bond un seul que j'attrape le pan du t-shirt d'Ez pour l'entraîner avec moi hors de cette tente qui sent l'encens au point où j'en éternue encore de longues minutes plus tard.
Un rire, un atchoum, un baiser et une bouchée de barbe à papa s'alternent dans un sens comme dans l'autre, et je finis par souffler, défaite. « Promets-moi de ne plus jamais laisser qui que ce soit d'autre qu'Akinator nous prédire notre avenir. » |
| | | ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120 TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017). CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time. - surprise:
RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
- and now the chapter is closed and done:
chronologie des sujets pas du tout à jour dans ma fiche de liens.
- et là, un petit géranium:
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015 | (#)Dim 1 Nov 2020 - 0:22 | |
| Il avait les joues qui commençaient déjà à lui faire mal, Ezra, à force de se retenir de rire. Et il savait que ce n’était pas bien, de se moquer de la sorte, mais il ne saurait s’en empêcher - la voyante devant lui lui tendait si bien sur un plateau les éléments idéals pour se moquer, il fallait avouer. Tout dans le comportement de la femme en face d’eux pouvait se prêter à moquerie, tant bien sa façon de parler que les prédictions idiotes qu’elle leur faisait. Et s’il réussissait presque à ne pas être transparent quand à ses intentions de ne pas être sérieux un seul instant, il eut beaucoup plus de mal à faire semblant quand Ginny vint se moquer avec lui, vint lui faire les pires grimaces de la terre, vint être la pire des enfants à ses côtés. Il vint pouffer quelque peu, avant se s’apercevoir que madame Irma les avait repéré et que c’était elle qui, finalement, le regardait avec un regard noir comme les ténèbres. « Votre fille sera aussi irrespectueuse que vous. » Cette fois-ci, Ezra ne sut retenir son rire assez longtemps pour qu’il ne se fasse pas entendre à travers toute la toile de tente, alors que Ginny le tirait déjà par le tee-shirt pour l’emmener loin de tout ce charabia.
La foule et la nuit tombante les accueillirent, eux, sans broncher, alors que leurs rires se faisaient encore entendre pendant de longues minutes. La barbe à papa à la suite ne fit pas long feu et Ezra ne pouvait s’empêcher de venir embrasser Ginny dans le cou à chaque détour de manège. Ils étaient comparables à deux gamins, mais c’était comme ça qu’il était le plus heureux à ses côtés. « Promets-moi de ne plus jamais laisser qui que ce soit d'autre qu'Akinator nous prédire notre avenir. » Il vint rire une fois de plus, lever les yeux au ciel pour la forme plus que pour autre chose, avant de venir attraper une nouvelle bouchée sur la barbe à papa de Ginny - elle lui avait dévoré toute la sienne la minute d’avant. « Même lui j’aurai plus confiance maintenant. » La moquerie jamais très loin, la taquinerie toujours de mise. Cependant, il y avait quelque-chose sur laquelle Ezra ne saurait détourner ses pensées, et qui le taraudait depuis qu’ils avaient quitté la petite tente. « T’as entendu ce qu’elle a dit, quand même, la vieille ? » Parce-que le fait qu’elle ait dit qu’ils attendaient une petite fille n’était pas tombé dans l’oreille d’un sourd. Même s'il n’avait cru en rien à toutes ses paroles, même s’il savait que ce n’était que du charabia établi pour piller les plus crédules, une partie de ses pensées n’avait su se détacher de cette phrase là. Alors, il vint tourner son regard dans celui de Ginny, ses pas s’étant depuis les dernières secondes arrêté d’avancer pour se stopper complètement à la suite. « Tu penses qu’elle a raison ? » Il vint pas préciser sur quoi, il savait que la demoiselle comprendrait sans précision de quoi il voulait parler. |
| | | | (#)Jeu 26 Nov 2020 - 18:20 | |
| Akinator n’a rien à envier à la diseuse de bonne aventure dont le parfum encensé reste encore ancré à ma peau même si on a quitté sa tente depuis de nombreux pas déjà. « Même lui j’aurai plus confiance maintenant. » ma main, la suffocante, a eu le temps de quitter les doigts d’Ezra rien que pour remonter et faire la course contre son avant-bras, jouant désormais des plis de sa veste que je piquerai dans deux secondes et autant de frissons plus tard. « T’as entendu ce qu’elle a dit, quand même, la vieille ? » tout, absolument tout. J’ai mémorisé autant que je me suis trouvée idiote de le faire. Dans un mode où chaque jour semble un peu plus inconnu que le précédent, c’est bien naïvement que je prends toutes informations qu’on me renvoie rien que pour me retrouver à avoir au moins quelque chose à manipuler, à concrétiser. On ne sait rien, de ce qui arrivera ensuite. On sait qu’on s’aime, on sait qu’on s’est tellement aimé d’ailleurs qu’on a créé la vie. Mais on ignore de quoi notre vie sera faite, au fil du chemin parcouru. Autant cette liberté-là est grisante qu’autant elle me tétanise.
« Tu penses qu’elle a raison ? » je pense que je l’aime, d’abord et avant tout, Ezra. Et pour l’heure, c’est suffisant. « Faut le prendre de qui ça vient. » et en l’occurrence, le tout vient d’une dame qui est payée pour dire des textes et pour inventer des scénarios selon ce qu’elle lira des gens qui entreront dans sa cabane de draps et de bibelots mystiques. J’aimerais tout croire et je pense qu’une part de moi a encore en tête la magie derrière les aléas illuminés qu’on peut bien voir dans les films. Mais la réalité est douce-amère de nos jours, et j’ai appris à relativiser. Ou du moins pour le moment, c’est ce qui me semble le mieux à faire. « J’aime bien l’idée d’avoir une fille. » Ez sait aussi bien que moi que le sexe importe peu au final, et que de simplement avoir un enfant en santé suffira à tout le reste. Par contre, ce serait mentir de dire que je n’imagine pas une petite poupée lovée contre mes bras ayant les mêmes yeux que son père, les mêmes pommettes avec. Plutôt, autant au sujet de ses mèches désordonnées à lui et des miennes, la pauvre se retrouvera avec la pire crinière à gérer de l’histoire de l’univers.
Devant nous se dresse la parc d’attractions dans son ensemble, mais surtout l’immense grande roue prête à laisser embarquer encore quelques couples avant de repartir pour un tour. De son bras, ma main retrouve à nouveau ses doigts, nos alliances tintant l’une avec l’autre dans une énième sourire que je lui dédie, plus amoureuse que jamais. « Viens. » l’impulsion est complètement rassurée, quand je presse le pas jusqu’à l’amener à courir avec moi. Autant vers le manège que vers la suite en général, je sais que jamais Ezra ne partira, je sais qu’il sera toujours là. Et moi aussi. Quand j’encourage son bras à se caler autour de mes épaules et que la nacelle prend en altitude, c’est un soupir de plus que calque le mouvement. Peu importe ce que la diseuse de bonne aventure a à dire d’ailleurs, ce que je retiens moi, c’est qu’on sera parents, qu’on s’aime aussi imparfaitement que tout est parfait, pour moi. |
| | | ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120 TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017). CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time. - surprise:
RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
- and now the chapter is closed and done:
chronologie des sujets pas du tout à jour dans ma fiche de liens.
- et là, un petit géranium:
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015 | (#)Sam 28 Nov 2020 - 11:20 | |
| Bien sûr que la seule question qu’il vint poser à la jeune femme fut celle-ci. Il aurait pu relever mille et un détail sur le comportement de la diseuse de bonne aventure, mais c’était sur ce sujet là qu’il avait envie de venir en rajouter une couche et de débattre. « Faut le prendre de qui ça vient. » Un léger sourire à la fois amusé et quelque peu attristé vint s’étirer sur les lèvres d’Ezra. « T’as raison, laisse tomber, c’est idiot. » De penser qu’elle pouvait avoir raison, d’imaginer que leur avenir venait de s’étaler sous les leurs yeux pour qu’ils puissent le contempler. C’était idiot de s’accrocher à une idée qui avait toutes les chances d’être fausse mais pourtant, dans l’esprit du Beauregard, il s’imaginait déjà papa d’une petite princesse. « J’aime bien l’idée d’avoir une fille. » Les yeux du jeune homme vinrent se relever pour venir se lover dans ceux de la demoiselle, alors qu’il ne put s’empêcher de sourire bêtement. L’idée d’avoir une fille lui plaisait autant à elle qu’à lui, et même s’il savait qu’en rien ils ne pourraient choisir, l’idée d’être sur la même longueur d’onde un instant et une fois de plus rajoutait du baume au coeur. Alors, il vint déposer un baiser sur la tempe de la demoiselle. Tout ce dont il avait besoin pour être heureux se trouvait là, et s’il n’en avait jamais douté un seul instant, cela venait lui prouver une fois de plus que le loisir d’aller vers cette idée là n’avait pas sa place.
« Viens. » La barbapapa avait été rapidement engloutie par les deux gourmands depuis au moins une poignée de minutes lorsque Ginny vint glisser sa main au creux de celle d’Ezra. La meilleure sensation du monde, selon son avis très objectif. Les pas d’Ezra vinrent imiter les mouvements de ceux de la jeune femme lorsqu’elle accéléra jusqu’à courir à travers les passants et les artisans, les manèges et les stands de la fête foraine. La grande roue était la prochaine destination, alors qu’elle semblait comme les attendre pour repartir pour un tour complet. Pour une fois que quelque-chose semblait attendre après eux et que ce n’était pas eux qui attendaient après des choses et des gens - souvent beaucoup de déception en suivant, d’ailleurs -, le Destin leur envoyait des signes qu’ils étaient dans la bonne direction. Ils s’installèrent confortablement dans la nacelle, à mesure que celle-ci commençait à prendre de l’altitude. Ginny vint attraper le bras du blond pour venir le passer par-dessus ses épaules à elle, et déjà Ezra resserrait son étreinte de façon amoureuse. « Je t’aime. » Qu'il lui glissa à l’oreille, alors que la ville s’étendait à leurs pieds et que le ciel leur paraissait plus bleu vu d’en haut. L’avenir les attendait, leur tendait les bras, et dans des instants comme cela là, Ezra était le plus heureux des hommes.
Dernière édition par Ezra Beauregard le Dim 29 Nov 2020 - 0:50, édité 1 fois |
| | | | (#)Sam 28 Nov 2020 - 20:34 | |
| » Je t’aime. » et juste comme ça, c’est tout ce dont j’ai besoin. C’est doux et c’est beau, en trame de fond avec la ville qui s’étend à nos pieds. C’est simple et c’est un sans-faute, même si on a rien de parfait. Quand ma tête se creuse une place entre la nuque et l’épaule d’Ezra, c’est un soupir soulagé qui suit de plus belle. D’ici quelques jours, les choses seront différentes et on devra revenir à la maison ou ce qui s’en rapproche le plus dans les circonstances actuelles. Tout est incertain, tout est impossible à prévoir, tout est difficile à mettre en place et surtout, je ne m’attarderais jamais à telle épreuve sans lui à mes côtés.
« Est-ce que tu m’aimeras encore quand je pleurerai pour rien à cause des hormones de grossesse? » et les voilà, les questions stupides articulées avec un sourire de gamine aux lèvres Les petits caractères au contrat s'alignent, mes doigts font pareil lorsqu'ils jouent tantôt avec les siens, tantôt avec le replis des manches de sa veste. « Ou quand je voudrai des glaces à saveur de l’enfer disponibles juste à l’autre bout de la ville? » ce sont mes baisers aussi qui s’y mettent, quand la nacelle atteint les dernières hauteurs et que mes lèvres s’égarent sur sa joue, sa mâchoire, remontent vers son oreille. « Et est-ce que tu m’aimeras encore avec mes cernes d’un kilomètre sous les yeux si elle ne fait pas bien ses nuits? » j’ai dit elle, et voilà que la diseuse de bonne aventure reste, ambiante, un peu par ici, et puis un peu par là-bas.
Quand on s’immobilise de nouveau pour le dernier tour et qu’au loin on perd l’horizon à travers la ligne du ciel, les blagues ont fini par être mises de côté, entièrement oubliées. Mes prunelles elles, remontent vers celles d’Ezra, prennent le temps qu’il faudra pour le scruter une nouvelle fois même si je connais chaque couleur et chaque miette de son regard comme de lui au complet. Je le connais par cœur, et c’est bien pour ça que la suite est aussi vraie. « Moi en tout cas, je t’aimerai toute ma vie. Promis juré. » |
| | | ÂGE : trente-neuf étés colorés, né une certaine fête nationale australienne de quatre-vingt cinq. STATUT : le second mariage en grandes pompes est tombé à l'eau, et certains s'amuseront surement à lui dire 'on t'avait prévenu' en apprenant le comportement qu'a eu sa future-ex-femme dans son dos. MÉTIER : il n'est plus question de travailler aux côtés et/ou pour lily, donc machine arrière: il faut de nouveau qu'il se pose pour savoir que faire de toutes ces entreprises qui portent son nom sur le bail. LOGEMENT : #159 third street (logan city), où il a mis les affaires de lily sur le pas de la porte et a fait changer les serrures de la maison. tous les enfants vivent avec lui, dans un capharnaüm sans temps-mort. POSTS : 52573 POINTS : 120 TW IN RP : deuil, fausse-couche, maladie infantile (rémission), tromperie. ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : la famille avant tout › n'était pas donneur compatible de rein, don qui avait pour but de sauver son fils › cora coverdale est la plus belle, et bee scott beauregard › a rencontré son fils (2017); coup de foudre au premier regard, comme on dit › après une longue lutte pour le petit, pour Ginny, et finalement pour lui, Noah est enfin tiré d'affaire de cette maladie qui a failli lui coûter la vie grâce à une greffe de rein (octobre 2017). CODE COULEUR : cornflowerblue. RPs EN COURS :
EZRAUDEN › My loneliness is killing me, and I must confess I still believe. When I'm not with you I lose my mind. Give me a sign. Hit me, baby, one more time. - surprise:
RPs EN ATTENTE : charlie #2 › ginny #26 RPs TERMINÉS :
- and now the chapter is closed and done:
chronologie des sujets pas du tout à jour dans ma fiche de liens.
- et là, un petit géranium:
AVATAR : sam claflin. CRÉDITS : fassylover (avatar) › nobodys (profil gif) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (le petit géranium+userbars) › harley (crackships ezrauden). DC : damon williams, la lueur de l'ombre (ft. rudy pankow) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 07/04/2015 | (#)Dim 29 Nov 2020 - 1:03 | |
| C’était peut-être l’effet grand-roue qui le rendait de la sorte, ou tout simplement les paroles de la vieille sorcière sous sa toile de tente qui restaient planer au dessus de leurs têtes, mais le sourire qu’il affichait en venant lui dire une fois de plus qu’il l’aimait. Son bras par dessus ses épaules, et presque machinalement la tête de Ginny qui vint trouver refuge dans le creux de son cou. Ils étaient parfaits comme ça, tableau tout droit sorti de la meilleure comédie romantique. Si on regardait uniquement l’image qu’ils projetaient en cet instant, il n’y avait aucun défaut. Si la réalité pouvait être aussi simple cependant, ils auraient reçu bien plus tôt le mémo. En attendant, ils avaient décidé d’avancer main dans la main, en ne comptant que l’un sur l’autre - et c’était tout aussi bien.
« Est-ce que tu m’aimeras encore quand je pleurerai pour rien à cause des hormones de grossesse? » Un petit rire vint se faufiler entre les lèvres du jeune homme, lors qu’il déposait au passage un baiser sur le dessus du crâne de Ginny. « Ou quand je voudrai des glaces à saveur de l’enfer disponibles juste à l’autre bout de la ville? » « Seulement si je peux en prendre une pour moi aussi, et avec un parfum normal. » Hors de question qu’il soit de son côté privé de glace, mais hors de question de venir gouter les parfums dont la demoiselle aura envie d’ici à quelques semaines. « Et est-ce que tu m’aimeras encore avec mes cernes d’un kilomètre sous les yeux si elle ne fait pas bien ses nuits? » Instinctivement, le sourire d’Ezra vint se figer un instant dans le temps et dans l’espace en entendant sa belle venir prononcer un elle, presque instinctivement. Ce n’était qu’une intuition basée sur une prophétie idiote, mais il commençait à apprécier vraiment cette idée, Ezra.
« Moi en tout cas, je t’aimerai toute ma vie. Promis juré. » Les nouvelles paroles de sa femme vinrent le tirer de ses pensées, tout autant de les millions de baisers qu’elle s’était mise à déposer sur chaque parcelle de peau entre son cou et sa joue de disponible. Déjà, Ezra resserrait si c’était encore possible son étreinte autour d’elle, ne voulant pour aucun prétexte la lâcher - plus jamais, jamais. « Je t’aimerai même quand mon coeur voudra plus battre. » Parce-qu’elle était désormais et depuis bien des mois déjà sa raison d’exister. Après elle, le monde pourrait tomber en ruines qu’il n’y porterait pas la oindre espace d’attention. C’était elle, et personne d’autre - et à l’avoir tout contre lui, alors que la grande roue terminait son dernier tour et qu’ils se devaient de retourner dans la foule et la réalité, il n’y avait aucune logique qui lui semblait acceptable. Sa main venant se glisser dans celle de la jeune femme, son alliance à elle qu’il sentait du bout des doits, alors que leurs pas les glissaient de nouveau dans l’agitation de la fête foraine. |
| | | | | | | | i should be dreaming (eznny #23) |
|
| |