Just because you’re leaving, doesn’t mean I’m letting you go
Cecilia Barker
la sans-un-sou
ÂGE : 35 ans (24.05.89) SURNOM : CeCe, plus ususel que Cecilia - Javotte lui sied plutôt bien STATUT : Célibataire. It's not about the money, money, money...mais si en fait. MÉTIER : Serveuse au rabais au DBD LOGEMENT : #406 montague road - west end. Glow up : le nouvel appart. Glow down : Finnley en colocataire. POSTS : 1155 POINTS : 100
TW IN RP : age gap, chantage ORIENTATION : J'aime tout le monde. RPs EN COURS : Danaë - Chris - Raelyn #2 - Finnley #3
Just because you’re leaving, doesn’t mean I’m letting you go
You're never going to get over it, but you'll get used to it. Just let yourself feel what you need to feel, even if it hurts.
«Ma proposition tiendra toujours dans le temps», «Promets-moi quelque chose. Ne t'enfonces pas dans tes secrets, d'accord ?» Voilà deux phrases que Maze n’avait eu de cesse de tourner en boucle dans sa tête depuis sa dernière rencontre avec Evelyn. Cette dernière ne lui avait pas seulement proposé un poste que beaucoup auraient envié, elle lui avait également rappelé qu’elle était là pour elle si elle ressentait le besoin de parler. Parler, la britannique en avait sûrement besoin. Mais le courage de le faire lui faisait encore défaut à l’époque. Elle savait pertinemment que ça n’était pas en restant renfermée sur elle-même qu’elle parviendrait à avancer et à se relever des épreuves qu’elle avait dû affronter, mais elle n’avait pas envie d’impliquer plus de personnes que nécessaires dans cette spirale infernale dans laquelle elle se sentait piégée. Pourtant, quelques semaines à ressasser les paroles bienveillantes d’Evelyn avaient fini par avoir raison de sa volonté. Sans trop savoir quelle mouche l’avait piquée ce jour-là, Maze avait fini par se saisir du combiné de téléphone pour appeler cette femme qu’elle considérait depuis bien longtemps comme une grande sœur. N’était-ce pas justement cette grande sœur qu’on appelait à l’aide quand les choses n’allaient plus ? Quand notre cœur renfermait tellement de secrets qu’il menaçait à chaque seconde d’imploser ? Expliquer de visu la situation dans laquelle elle s’était retrouvée quelques mois auparavant était encore au-dessus de ses forces. Maze savait qu’elle aurait probablement fini en larmes, décomposée et certainement quelque peu honteuse de ce spectacle qu’elle donnait à voir. Le téléphone lui avait semblé une solution préférable, bien que son discours ait été confus, interrompu par de longs moments de silence quand elle cherchait des mots à mettre sur la douleur qu’elle avait ressentie ou quand elle se demandait soudainement si tout raconter à Evelyn était une bonne idée. Mais il était temps qu’elle cesse de reculer de trois pas en arrière pour chaque pas en avant qu’elle parvenait à faire ; aussi avait-elle tenu jusqu’au bout. Elle avait volontairement omis les détails sordides, mais il n’était pas difficile de raccrocher les wagons entre eux. Savoir qu’Evelyn était maintenant au courant de toute l’histoire la soulageait et la tracassait en même temps. C’était une chose de moins à cacher, un pas de plus vers la Maze qu’elle était avant, mais elle savait aussi que cela ne manquerait pas de tracasser la jeune femme et la dernière chose qu’elle souhaitait était qu’elle s’inquiète davantage encore pour elle. Mais Maze n’avait pas fini d’avancer. Elle ne pouvait pas s’arrêter sur sa lancée, pas alors que son cœur recommençait enfin à battre à l’unisson avec son cerveau et que tous deux lui dictaient enfin ce qu’elle voulait réellement au fond d’elle. Elle avait passé des mois à tourner en rond et aujourd’hui, pour la première fois, elle avait été capable de prendre une décision. Et elle savait avec certitude qu’elle ne la regretterait pas. Une décision qu’elle avait probablement avouée sans le vouloir à demi-mot à Evelyn au téléphone, et dont elle était venue lui faire part clairement cette fois-ci. C’est avec conviction qu’elle passa la porte de l’agence et qu’elle se dirigea vers la porte du bureau de l’entrepreneuse. Le poing levé, prête à toquer, elle arrêta son geste en plein vol en se demandant si elle n’allait pas la déranger. Peut-être aurait-elle dû prendre le temps de se renseigner sur son emploi du temps au préalable. Mais il était un peu tard pour s’en occuper à présent, n’est-ce pas ? Perdue dans ses considérations, Maze fit un pas en arrière en voyant la porte s’ouvrir vivement devant elle, se retrouvant soudain nez à nez avec Evelyn. « Heu… » Les yeux écarquillés et la bouche bêtement ouverte sans qu’aucun son ne s’en échappe, Maze mit quelques secondes pour reprendre contenance, puis baisser son poing toujours en l’air, et enfin réussir à afficher un sourire amusé avant de lancer : « Je venais vérifier que ta proposition tenait toujours. » Elle n’avait pas préparé de discours mais elle ne s’attendait définitivement pas à annoncer la nouvelle de cette façon pour autant. La surprise de se retrouver ainsi face à Evelyn avait eu raison des formes qu’elle aurait pu réussir à mettre autour de cette information dans d’autres conditions. « Et hum…bonjour aussi ! » Elle aurait peut-être pu commencer par là, en effet.
look damn good in the dress zipping up the mess, dancing with your best foot forward. Did you want the crown or does it weigh you down ? Nobody's feeling sorry for you.
Alma Barton
le bonheur illusoire
ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10434 POINTS : 660
TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déniDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)
≈ ≈ ≈ {Just because you’re leaving, doesn’t mean I’m letting you go} crédits gif & code fiche/ (tumblr & malibu) ✰ w/ @Maze Crawley
Avancer avec la tête pleine, et pas seulement de matière grise, c’était le lot quotidien d’Evelyn depuis quelques temps maintenant ; la faute aux incessants coups de fil de sa mère qu’elle ignorait sans demander son reste, prétextant tant bien que mal avoir un planning beaucoup trop chargé pour daigner participer aux activités de La Fondation. Elle le sentait dans ses os que quelque chose se tramait de ce côté-là, Celie n’en finissant plus de vouloir à tout prix la prendre entre quatre yeux pour déblatérer sur elle ne savait quoi qui méritait qu’elle s’échine à lui casser continuellement les pieds. Ces temps-ci, perdue entre les différents contrats qu’elle honorait en compagnie de Lucia, elle avait la nette impression d’avoir fait un bond en arrière de plus de quinze ans. Encore heureux qu’elle avait désormais la force de caractère nécessaire pour repousser les initiatives de la matriarche à la faire participer à un cirque dans lequel elle avait été poussé de force, funambule mal préparée et obligée d’évoluer aux côtés d’une brochette de charlatans surentraînés ; elle n’avait plus la patience cependant, d’accepter qu’on la harcèle de cette façon et si d’habitude, faire le tri dans ses émotions, les remiser dans un coin reculé de sa psyché qu’elle s’interdisait de consulter durant la journée était un don qu’elle avait pour elle, elle sentait s’effriter les barricades pourtant robustes qu’elle avait dressées autour d’elle pour ne pas se laisser atteindre par la puissante influence du clan duquel elle venait. Elle avait trop conscience qu’à les rendre accessibles à l’appréciation de tous et de toutes, ses émotions, elles pourraient être retournées contre elle ; un peu comme toutes ces fois où contrer l’autorité de Celie avait fini à la une des journaux à scandales, entraînant des paris sur son espérance de vie qui avaient tous finis caducs, une victoire fièrement remportée tant elle ne supportait pas qu’on lui prête des desseins dans lesquels elle n’avait pas son mot à dire. Depuis longtemps maintenant, elle préférait s’en remettre à son bon instinct plutôt que de laisser une fragilité quelconque lui montrer le droit chemin. Les émotions, c’était beaucoup trop aléatoire en plus d’être imprévisible, et ça ne rentrait pas dans la rigidité de la charte qu’elle s’était toujours promise de suivre pour mener à bien ses projets et tant pis si parfois, focalisée sur ses objectifs professionnels, sa vie privée ne méritant pas qu’elle s’y attarde, elle donnait l’impression d’agir comme une machine. Seulement, comme tout, les machines n’étaient pas infaillibles ; elle l’avait naïvement cru, néanmoins elle devait admettre qu’il y avait des fois où elle sentait son système si bien huiler lui faire défaut. Comme ces derniers temps. Alors la fois où elle avait eu Maze au téléphone, elle avait définitivement senti quelque chose se fissurer en elle, testant dangereusement les rustines solides qui lui avaient permis d’avancer et de mettre de côté toutes les difficultés qu’elle avait rencontrées au cours de sa vie. Sa proposition de lui venir en aide était sincère, mais sans doute avait-elle mal estimé les difficultés de la brunette qui lui avait révélé la source de ses malheurs avec une honnêteté à laquelle elle ne s’était pas préparée ; et qui l’avait intimement bouleversée. Elle avait été impressionné par la force de caractère de cette jeune femme qui avait dû être tant de fois sous estimée au cours de sa jeune vie qu’elle avait ressenti pour elle une admiration qu’elle réservait bien souvent qu’à des femmes bien plus âgées ; à cette vague d’admiration se joignit alors la crainte profonde de ne pas être taillée pour accompagner Bambi dans sa guérison. Evelyn avait été contrainte d’emmagasiner une somme monumentale d’informations, encore qu’elle avait eu le sentiment que sur certains points, l’anglaise avait préféré se montrer moins expansive dans son récit ; une attention qui l’avait touchée tandis qu’elle se demandait comment ceux qui avaient connus le pire pouvaient encore trouver la force de se montrer aussi bienveillant. C’était à son tour de l’être, c’était à son tour de lui démontrer qu’elle avait tout intérêt à se reposer sur elle pour mieux envisager l’avenir merveilleux qui s’offrait à elle. Mais franchement, entre vous et moi, était-elle vraiment armée pour accompagner son ancienne stagiaire sur ce chemin sinueux ?
A en juger par l’état émotionnel qu’elle dissimulait pour sauver les apparences, elle s’était mise à en douter rien qu’un peu. "OK." Comme souvent avec Evie, l’heure n’était pas à l’atermoiement. Lunettes de travail sur le nez, elle se hâta de ranger son nécessaire de calligraphie, un oeil posé sur le cadran de sa montre qu’elle finit par replacer en se levant, prise d’une urgence qui signifiait qu’un rendez-vous l’attendait. Et c’était le cas ; une dégustation de wedding cakes avec un couple de clients qu’elle devait rejoindre sur place. Elle s’était laissée happer par son travail de calligraphie qui l’apaisait toujours, elle avait encore de la marge pour arriver à l’heure au point de rendez-vous. Pour ça, elle remit un ordre relatif sur son bureau, et empoigna ses téléphones, son sac et son manteau, organisant ses mouvements simultanément pour ne rien laisser derrière elle, et réussit à avoir les mains libres à la seconde où elle arriva devant la porte qu’elle ouvrit à la volée. "Mon dieu !" Quelque part non loin de Brisbane, son blasphème devait avoir fait tinter les oreilles du père Baxton - peu importe. L’exclamation qu’elle laissa échapper fût accompagnée d’un grossissement notoire de ses yeux bruns derrière le verre de ses lunettes et d’une main posée sur le haut de sa poitrine lorsque que, confrontée à Maze qui attendait devant sa porte, elle se rendit compte qu’elle était à deux doigts de lui rentrer dedans "Tu m’as fait peur, bonjour." l’informa-t-elle en fermant très brièvement les yeux, un soupir de soulagement hachurant son débit de paroles quand enfin, agacée par sa propre frayeur, elle laissa un léger rire lui échapper. Son coeur avait fait une embardée trop rapide, pulsant à un rythme inhabituel qui ne fit que s’accélérer davantage lorsqu’enfin, elle prit note des raisons de la présence de Bambi entre les murs de son agence. Posant enfin ses yeux sur elle, Evie se demanda un instant si elle devait s’adresser à elle différemment en sachant ce qu’elle avait vécu… et puis elle se souvint que, bien que leurs drames personnels étaient bien différents, elle, elle n’appréciait pas quand son interlocuteur laissait entrevoir un semblant de pitié pour la pauvre petite orpheline qu’elle restait, et qu’elle resterait ; alors elle décida qu’elle ne changerait pas sa manière d’interagir avec elle, en revanche… "Est-ce que tu as besoin d’un câlin ?" lui demanda-t-elle avant toute chose, la tête penchée sur le côté. Comme à chaque fois, pour Maze, elle était prête à se plier à l’échange traditionnel d’accolades, et tandis que les mots de la brunette firent enfin sens, elle lui accorda une réponse sous le sourire qu’elle laissa poindre sans délai "Qu’est-ce que tu dirais d’une dégustation de wedding cake pour ton premier jour ? Elle ne laissa pas une seconde passer, elle leva les mains devant elle comme pour se protéger d’un reproche imminent "Je prends la responsabilité du chiffre qui s’inscrira sur ta balance ces prochains jours, mais quelque chose me dit que c’est pour la bonne cause." Tout était dit ; oui, oui, oui, sa proposition tenait toujours.
they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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Cecilia Barker
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Just because you’re leaving, doesn’t mean I’m letting you go
You're never going to get over it, but you'll get used to it. Just let yourself feel what you need to feel, even if it hurts.
La britannique se sentait soudain très désarmée. Ce sentiment, elle l’avait déjà connu, mais jamais dans un tel contexte. Elle avait pour habitude de rattacher cela à une sensation plutôt négative, bien qu’elle se soit déjà retrouvée désarmée des suites de l’annonce d’une bonne nouvelle. Présentement, elle avait l’impression d’être dans une sorte d’entre deux. Bien que stressée, elle se sentait heureuse d’avoir enfin pris une décision et d’avoir trouvé le courage nécessaire pour venir l’annoncer à Evelyn. Mais d’un autre côté, elle ne pouvait s’empêcher de redouter un peu ce moment, comme si son cerveau torturé se sentait obligé de sous-entendre qu’il y avait une infime possibilité pour que cette rencontre ne se passe pas comme prévu et pour que son ancienne mentor ait finalement changé d’avis. Peut-être s’était-elle rendue compte, après que Maze lui ait enfin raconté tout ce qui lui était arrivé ces derniers mois, que la jeune femme était effectivement brisée, irrémédiablement cassée. Elle n’avait pas besoin d’une pièce non fonctionnelle dans son entreprise si bien huilée. Les craintes de Maze s’exprimaient brutalement et étaient exacerbées par cet état d’esprit plutôt défaitiste qui la suivait depuis son enlèvement. Elle ne pouvait pas s’en empêcher. Pourtant, quelque part au fond d’elle, elle sentait aussi qu’elle était en train de faire ce qu’il fallait pour commencer à aller mieux. Une autre partie de son cerveau, et aussi de son cœur, bien plus sensée, lui soufflait également que jamais Evelyn n’agirait de la sorte. Elle lui avait renouvelé à plusieurs reprises son soutien comme son affection et elle savait pertinemment qu’elle pouvait compter sur elle comme sur une grande sœur, voire parfois comme une mère, de substitution. Si elle ne saisissait pas cette opportunité, elle s’en mordrait les doigts. Le fait qu’Evelyn ait finalement ouvert la porte avant qu’elle n’ait le temps de frapper avait stoppé son flot incessant de pensées, et ça n’était pas plus mal. Cela l’avait forcée à avouer de but en blanc la raison de sa visite sans qu’elle n’ait le temps de remettre plus longtemps en question sa décision ou la manière dont elle allait l’annoncer. Pour les confettis, le champagne et le discours enflammé et en fanfare, elle repasserait. Mais les mots s’étaient échappés très simplement de sa bouche et l’annonce était à présent faite. Plus moyen de reculer, plus moyen de se torturer en se posant mille et une questions, elle ne pouvait qu’attendre la réaction d’Evelyn à présent. Elle ne savait pas si cela était dû à leur rencontre quelque peu brutale ou bien à ce qu’elle venait d’énoncer plus ou moins clairement, mais elle sentait son cœur battre à tout rompre dans sa poitrine. Comme lors d’un tout premier entretien pour un job qui lui tenait à cœur, ou bien lors de la découverte de sentiment naissant et d’un attachement sincère envers quelqu’un. Et à vrai dire, Evelyn représentait un peu les deux à la fois. Maze parvint tout de même à esquisser un sourire, amusée par cette situation et par leurs réactions mutuelles. Sans réfléchir, elle acquiesça vivement à la proposition d’Evelyn. Oui, elle avait définitivement besoin d’un câlin pour se remettre de ses émotions. D’autant plus qu’elle s’était permise d’interpréter cela comme un bon début : elle n’imaginait pas Evelyn lui proposer de l’enlacer avant de la renvoyer chez elle parce que sa proposition ne tenait plus. Les mots qu’elle vint ensuite prononcer lui confirmèrent cette théorie et Maze ne put retenir plus longtemps un soupir de soulagement, mélangé à une sorte de rire incrédule. Si elle ne lui avait pas déjà proposé de lui faire un câlin, il ne faisait aucun doute que la britannique aurait d’elle même bondit dans ses bras pour la remercier. Elle avait beau avoir l’impression de ne pas bien réaliser ce qui était en train de se passer, elle se sentait soudain revigorée, comme traversée par une violente mais agréable décharge d’électricité. Il ne fallait pas qu’elle laisse à son cerveau le temps d’assimiler toutes les informations qui se cachaient derrière cette simple mention de son "premier jour" sous peine de se transformer immédiatement en torrent de larmes. Qu’elle soit envahie par des sentiments négatifs ou positifs, elle était toujours autant à fleur de peau. Mais aujourd’hui plus que jamais, elle voulait faire bonne figure et faire en sorte qu’Evelyn soit fière, qu’elle ne regrette pas la confiance qu’elle venait de lui renouveler. « C’est la meilleure des causes. Et de toutes façons mon régime alimentaire n’était pas fameux ces derniers temps…alors quelques parts de gâteaux en plus…Je suis prête à risquer les kilos, le jeu en vaut largement la chandelle ! » Le ton de sa voix -posé pour la première fois depuis longtemps- et son expression laissaient transparaître toute la sincérité de ses propos. Evelyn aurait présentement pu lui demander de commencer une aventure type Super Size Me qu’elle se serait lancée corps et âme dedans si cela signifiait qu’elle allait pouvoir retravailler avec elle. Mais si elle se sentait soudain à la fois excitée et galvanisée par ce qui était en train de se passer, elle ne parvenait tout de même pas à se débarrasser de ses dernières angoisses. « J’ai peur de ne plus savoir me comporter en société ». Les sourcils froncés, résolument inquiète, les mots s’étaient spontanément échappés de sa bouche, ses craintes s’exprimant toutes seules. Cela faisait si longtemps qu’elle n’avait pas passé un moment à l’extérieur avec un groupe de personnes ; et ne parlons même pas du fait qu’elle n’avait pas travaillé depuis plusieurs mois. Alors rencontrer des gens dans un contexte professionnel l’inquiétait quelque peu. Elle avait déjà peur de faire capoter un contrat avant même de s’être remise dans le bain. Excitée mais angoissée. Impatiente mais pleine de doutes. Le tourbillon de sentiments contradictoires qu’elle ressentait risquait de la tirailler encore un moment. « Mais un merci ne suffirait vraiment pas à exprimer toute ma reconnaissance envers toi et envers tout ce que tu fais pour moi. Tout ce que tu as toujours fait pour moi. Alors laisse-moi te dire que je vais tout donner. » Elle se sentait prête. Elle était prête. Aux côtés d’Evelyn, elle se sentait soudain pousser des ailes, comme retrouvant enfin une partie de la Maze d’avant et de tout ce qui la motivait à se lever chaque jour pour aller exercer un métier qui lui plaisait et retrouver une équipe à laquelle elle tenait comme à sa propre famille. Un bon dans le passé qui lui faisait un bien fou et lui procurait une bouffée d’oxygène qui lui avait cruellement fait défaut jusqu’à présent. « Let's get the shit kicked out of us by love ! » Elle n’était pas certaine que cette réplique de Love Actually ferait mouche mais elle n’avait pas pu s’empêcher de l’exclamer avec enthousiasme, prête à partir. Une preuve supplémentaire que l’ancienne Maze refaisait surface.
code by EXORDIUM.
Hey homecoming queen
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Alma Barton
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ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10434 POINTS : 660
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≈ ≈ ≈ {Just because you’re leaving, doesn’t mean I’m letting you go} crédits gif & code fiche/ (tumblr & malibu) ✰ w/ @Maze Crawley
Ce n’était pas difficile pour Evelyn de se concentrer sur autrui. Même si clairement, la réaction qu’elle avait eu en se retrouvant nez-à-nez avec Maze indiquait qu’elle n’avait pas la conscience tranquille, elle donna le change en reprenant sur elle derechef, puis en faisant dévier son attention sur le visage de sa nouvelle collaboratrice. Lui proposer un câlin ne rentrait pas dans ses habitudes, les contacts physiques représentant le genre de limite qu’elle ne dépassait que très rarement, mais dans les circonstances actuelles, après que Bambi lui eut révélé les raisons de son changements de comportement, mais aussi celles de son absence, elle pouvait bien faire l’effort. Comme avec Lucia, elle prenait à coeur de jouer les grandes soeurs, comblant un manque inconscient que l’indifférence des siennes rendait nettement compréhensible, mais pas pour elle qui s’évertuait à ne pas s’arrêter sur l’idée qu’elle en avait souffert - plutôt mourir que de l’admettre, à vrai dire. Aussi quand elle lui donna l’autorisation pour une accolade, c’est le coeur battant elle aussi qu’elle la pressa contre elle, au moins le temps de quelques secondes. Elle n’aimait pas les câlins, c’était un fait qu’elle n’essayait pas de dissimuler, seulement il y avait des moments où il fallait avouer qu’une étreinte représentait à peu près la seule chose assez puissante pour se sentir réconforté ; ça valait pour Maze qui avait connu une épreuve qu’elle n’aurait jamais été en mesure de se représenter malgré l’étendu impressionnante de son imagination, mais ça valait aussi pour elle, puisqu’elle se surprit à apprécier de sentir la chaleur de la jeune femme l’envelopper de part et d’autre. C’était tout simplement agréable de recevoir en retour l’affection réciproque que l’on portait à quelqu’un, sans avoir besoin de le verbaliser avec de grandes déclarations dont seuls ses clients avaient le secret, en couples enamourés qu’ils étaient, juste en posant un menton sur une épaule, une joue, une main ou un front contre un autre pour aspirer la détresse de celui qui en avait le plus besoin. Et dans cette conjecture, même si elle aussi cachait d’intimes secrets, il y avait fort à parier que c’était Bambi qui le méritait. Elle ne perdait jamais sa bonhommie, c’était impressionnant. C’est ce que se dit Evelyn quand elle se redressa, rompant leur étreinte, pour rapidement, du bout des doigts, chasser une longue mèche de cheveux brun du visage de la jeune femme qu’elle voyait déjà reprendre sur elle tandis qu’elle, elle lui confirmait, là encore sans grandes effusions qu’effectivement, sa proposition tenait toujours. Depuis qu’elle lui avait soufflé de rejoindre l’agence le temps de reprendre ses marques en ville, Evie espérait secrètement qu’elle l’accepte. Maze faisait partie d’une période de sa vie qu’elle chérissait particulièrement et que parfois, se languissant de la proximité avec son ancien assistant, elle regrettait amèrement. C’était probablement un peu égoïste de sa part d’attendre qu’avec Bambi à proximité, elle retrouverait un peu de la saveur britannique de son parcours. Mais pour une fois, et pour une fois seulement, elle était prête à s’autoriser le droit de se raccrocher à ce qui lui faisait du bien en ce moment… et la présence de Maze en faisait partie. Alors, elle ne l’exprimerait pas de cette manière, trop pudique sur ses émotions pour ne serait-ce que faire savoir à la jeune femme qu’à un tout autre niveau, elle non plus n’était pas dans une période facile, mais elle entendait bien que son ralliement à la cause de l’agence Pearson lui permette de sortir la tête de la marée de soucis qui, en vérité, n’avait même pas encore déferlé sur le quotidien si serein qu’elle avait cherché à se créer.
Qu’importe tout ça. La lueur de joie, couplée à celle de reconnaissance qu’elle reconnu sitôt que ses prunelles rencontrèrent les siennes, et qu’elle décela pour de bon dans les yeux de la jeune femme, suffisait à lui faire entendre que ce n’était pas important. Ce qui l’était vraiment, c’était que ce petit bout de femme qu’elle avait en face d’elle reprenne définitivement goût à explorer le monde qui l’entourait sans craindre quoi que ce soit d’autre que de ne pas en découvrir assez. Si elle pouvait lui servir de guide, Evelyn le ferait, et c’était avec cette idée sous-jacente qu’elle lui harponna la main pour l’emmener s’asseoir sur la causeuse installée dans le petit salon où les futurs clients de l’agence étaient reçus. "Viens t’asseoir quelques secondes, on peut se permettre d’arriver un peu en retard pour une fois." lui dit-elle en la conduisant. Evie s’installa après avoir posé ses petites affaires sur la table-basse impeccable, potassant intérieurement les doutes exprimés par la jolie anglaise qui avait accepté son offre de l’accompagner tester des dizaines de wedding cake pour son premier jour, mais qui suintait d’une hésitation compréhensible à propos de sa capacité à savoir toujours s’y prendre en société. Remontant ses lunettes sur son nez, elle lui accorda un regard au travers. Evelyn, elle, elle n’avait aucun doute, et c’est toujours une main dans la sienne qu’elle vint définitivement encerclé avec l’autre, la posant dessus, qu’elle le lui fit savoir "Tu as peur tout court, et c’est normal. Mais je vais te dire quelque chose… tu en feras ce que tu voudras, je ne prétends pas avoir l’influence nécessaire pour te convaincre de quoi que ce soit mais", elle marqua une très courte pause, le bout de ses doigts soignés tapotant le dos de la main de Bambi qu’elle regarda dans les yeux cette fois, l’un des siens plissés pour mieux marquer son point "tu es là aujourd’hui. Maze, tu représentes une catégorie de personnes qui ne se rendent pas compte de la force qu’ils ont en eux, et pourtant tu as vécu quelque chose de terrible." Elle lâcha la main de la jeune femme pour la lever devant son propre nez, comme pour se stopper elle-même dans son discours, ses paupières se fermant l’espace d’un instant "On n’y reviendra plus jamais, je sais que c’est difficile pour toi d’en parler." Et en effet, ce serait l’unique et dernière fois qu’elle le mentionnerait d’elle-même sans que Bambi ne le fasse en premier. Elle rouvrit les yeux pour les poser sur elle, déterminée à venir au bout de sa pensée "Je veux juste que tu comprennes que, même si tu auras certainement des absences à certains moments, même si tu auras la sensation de ne plus être capable de rien suivre sans faire un effort incommensurable pour te concentrer sur les autres, tu as vécu bien pire, et que tu t’en es sortie, non ? Alors donnez ton avis entre le glaçage à la violette et celui à la bergamote ?" Elle en serait capable, elle s’en donnerait les moyens - comme elle le lui confirma au travers de remerciements qui allèrent droit au coeur de la jeune femme qui n’hésita pas à lui répondre, doucement "Je le sais. J’ai confiance en toi, Maze." Un sourire remonta l’une de ses pommettes quand elle ajouta, les yeux papillonnant sous le verre de ses lunettes "Et tu sais ce qu’il te reste si tu te sens soudainement submergée par tes émotions ?" lui demanda-t-elle, la tête penchée, sa main tenant toujours la tienne, et l’oeil frisant par anticipation, soucieuse de détendre un peu l’atmosphère "Masturbating monkeys !" scanda-t-elle dans un léger rire. Evelyn savait que l’habitude de Neal d’accorder des noms de code aux situations sans issues faisait partie des petites choses qui avaient plu à Maze lors de son stage londonien ; ça lui rendrait le sourire, autant que la propre manie de la brunette à se reposer sur des références à la culture populaire comme ce fût le cas à cet instant-là. C’eut le don de faire flotter un sourire sur le visage de la fille Pearson qui lui lâcha la main après une dernière pression, lui chuchotant tout à la fois "Tout va très bien se passer."
they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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Cecilia Barker
la sans-un-sou
ÂGE : 35 ans (24.05.89) SURNOM : CeCe, plus ususel que Cecilia - Javotte lui sied plutôt bien STATUT : Célibataire. It's not about the money, money, money...mais si en fait. MÉTIER : Serveuse au rabais au DBD LOGEMENT : #406 montague road - west end. Glow up : le nouvel appart. Glow down : Finnley en colocataire. POSTS : 1155 POINTS : 100
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Just because you’re leaving, doesn’t mean I’m letting you go
You're never going to get over it, but you'll get used to it. Just let yourself feel what you need to feel, even if it hurts.
Cette étreinte fit émerger tout un tas de sentiments et de souvenir chez la britannique. Quelque peu chamboulée, elle se sentait à la fois repartir à l’époque de son stage quelques années auparavant, mais elle ressentait également et surtout un profond sentiment de sécurité. Evelyn s’apprêtait à redevenir sa patronne, mais à ce moment précis Maze savait aussi qu’elle était avant tout sa famille. Elle s’étonnait encore quelque fois de constater que leur ancienne relation professionnelle mais aussi la distance et le temps qui les avaient séparées durant un long moment n’avaient en rien altéré cette affection qu’elles ressentaient l’une pour l’autre. Avec leurs caractères respectifs, on n’aurait facilement pu penser que ces différents éléments auraient eu raison ne serait-ce que de leur relation. Il n’était pas rare que l’on perde à jamais de vue des connaissances autrefois très proches. Les gens -et Maze la première- ne faisaient pas nécessairement d’efforts pour rester en contact avec leurs amis passés. Mais non. Malgré tout, leur lien était parvenu à grandir contre vents et marées, jusqu’à devenir indéfectible. Elles n’en avaient jamais parlé à voix haute, ou tout du moins jamais explicitement. Mais les paroles qu’elles échangeaient et les attentions qu’elles avaient toujours eu l’une envers l’autre ne laissaient planer aucun doute. Cette conviction profonde dessina un sourire sur le visage de la brune, certaine que ce dernier ne la quitterait à présent plus de la journée malgré ses doutes et ses inquiétudes persistantes. Elle ne put s’empêcher d’hausser toutefois les sourcils, légèrement surprise par la proposition d’Evelyn. Arriver en retard à un rendez-vous client ? Cela ne lui ressemblait pas mais prouvait une fois de plus qu’elle était prête à un certain nombre de sacrifices pour Maze, renforçant par la même occasion sa certitude qu’elle avait pris la bonne décision en choisissant d’accepter son offre. Evelyn était professionnelle, une acharnée du travail bien fait, attentive au moindre détail, et c’était ainsi qu’elle était parvenue à faire fleurir son entreprise. Mais ça ne faisait pas tout. Ses clients ne s’en rendaient peut-être pas compte au premier abord mais elle était aussi toujours à l’écoute de leurs besoins, et surtout profondément humaine. Deux autres qualités qui avaient contribué à son succès mais aussi à faire d’elle la personne exceptionnelle que Maze connaissait. Contrairement au reste de la population, peut-être parvenait-elle à mieux cacher ses sentiments, ses craintes, ses excès d’enthousiasme, mais elle les ressentait avec tout autant d’intensité. Un jour peut-être parviendrait-elle à en faire autant que sa mentor, mais pour l’instant elle était simplement heureuse et soulagée d’avoir une épaule solide sur laquelle s’appuyer en cas de besoin. Installée à ses côtés, Maze avait quitté le temps de quelques minutes son sourire pour se concentrer sur ce qu’Evelyn souhaitait lui dire. Sans même s’en rendre compte, elle hochait doucement la tête, buvant chacun de ses mots avec la plus grande attention. Ses épaules s’affaissèrent quelque peu, non pas par défaitisme mais parce qu’elle ne s’attendait simplement pas à ce discours qui la touchait tout particulièrement. Elle sentit une boule se former au creux de son ventre lorsqu’Evelyn mentionna l’épreuve qu’elle avait eu à affronter quelque mois auparavant. Mais cette boule n’avait rien à voir avec l’angoisse permanente qu’elle avait ressentie des jours, des semaines durant. Cette angoisse ne l’avait pas complètement quittée, mais elle s’était très largement estompée et elle s’en rendait compte à présent. Peut-être Evelyn avait-elle raison au sujet de la force qu’elle cachait en elle. Elle qui s’était sentie si impuissante jusqu’à présent semblait enfin réussir à trouver le courage nécessaire pour commencer à remonter la pente. Et le fait qu’Evelyn formule tout cela de manière sensée à voix haute avait son importance. L’entendre lui dire qu’elle croyait en elle et en ses capacités était ce dont elle avait besoin pour parvenir à s’en convaincre elle-même. « Je te remercie. Ça me fait vraiment du bien d’entendre tout ça. » Sa voix était un peu moins assurée, laissant transparaître le fait qu’elle était sincèrement touchée par ses paroles d’encouragement. Etant donné la tournure que prenait cette journée, Maze allait probablement la passer à remercier Evelyn toutes les deux minutes. Mais cette reconnaissance était amplement méritée. La brune se racla la gorge et se redressa quelque peu pour reprendre contenance, affichant un air faussement sérieux avant d’ajouter : « Mais je crois que tu me surestimes un peu…je trouve ça particulièrement difficile de choisir entre le glaçage à la violette ou celui à la bergamote ! » Son sourire refit enfin surface alors qu’Evelyn lui délivrait une dernière astuce en cas de panique soudaine. Elle ne put s’empêcher d’éclater de rire en entendant ces deux mots qui la ramenèrent des années en arrière. « Masturbating monkeys…Neal s’est vraiment surpassé sur ce coup là. Ça restera à jamais mon nom de code préféré. » Cette mention du nom de Neal fit passer un léger voile de nostalgie sur son visage, mais celui-ci s’effaça bien vite alors qu’elle prenait enfin conscience du fait qu’elle allait avoir l’occasion de retravailler avec Evelyn. C’était à la fois complètement inespéré mais aussi une véritable opportunité en or. « Je te remercie sincèrement… » pour la cinquième fois en quelques minutes environ. Enthousiaste, heureuse, et un sourire résolument accroché à ses lèvres, Maze se leva avec entrain avant de répliquer : « Bon ! On a de la violette et de la bergamote à mettre en concurrence si j’ai bien compris ? » Elle allait enfin se remettre en selle, et maintenant qu’Evelyn était parvenue à dissiper ses doutes, elle ressentait une certaine impatience à rencontrer leurs clients. Elle allait se lancer corps et âme dans cette première mission. « Mais avec tout ça, je me rends compte que je n’ai même pas pris le temps de te demander comment tu allais toi ? » Maze avait vécu beaucoup de choses traumatisantes en un minimum de temps, lui faisant presque oublier qu’elle n’était pas la seule à devoir traverser des jours plus durs que d’autres. « J’espère que tu sais aussi que je serai toujours disponible pour toi. » A l’écoute de ses tracas, prête à lui remonter le moral au besoin. Leur lien n’était pas à sens unique et Maze comptait bien lui rappeler aussi souvent que nécessaire qu’elle était là pour elle. S’il était facile de lire en elle ces derniers temps avec son attitude ouvertement morose, il n’en était pas de même pour Evelyn et la britannique tenait à rester attentive pour pouvoir détecter ou anticiper de potentielles baisses de moral. Il était temps qu’elle réapprenne à faire attention aux gens qui lui étaient chers.
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Hey homecoming queen
look damn good in the dress zipping up the mess, dancing with your best foot forward. Did you want the crown or does it weigh you down ? Nobody's feeling sorry for you.
Alma Barton
le bonheur illusoire
ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10434 POINTS : 660
TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déniDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)
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"D’après la rumeur, je suis une pro des pep talk." Un clin d’oeil, légèrement exagéré, lui échappa sous le verre de ses lunettes de travail. D’après la rumeur, elle était la pro de beaucoup trop de choses à vrai dire et soudain, elle se remémora le titre de la manchette que Lara lui avait mise entre les mains l’autre jour. Son coeur se serra, sans crier gare. Seulement, Evelyn se reprit immédiatement, se concentrant sur le visage de Bambi à qui elle sourit graduellement. Au moins ce dernier domaine d’expertise était plus flatteur que tous les autres, et c’est de cette manière qu’elle se rasséréna, bien décidée à ne pas se laisser atteindre par ses propres songes. Et puis franchement, c’était tellement naturel de réconforter la jeune femme, de lui faire comprendre pour de bon que, malgré les épreuves impitoyables qu’elle avait vécue, elle était bien ici : à faire un pied de nez au Destin qui l’avait malmenée sans vergogne, testant des limites qu’elle avait su repousser pour reprendre pieds et revenir en force. Oui, ça lui prendrait du temps d’assimiler sa capacité à tout surmonter, mais Evie avec une conviction profonde, et elle n’en démordrait jamais ; elle savait qu’elle y arriverait. Elle connaissait ce que ça faisait de devoir batailler avec certaines choses dans l’intimité de ses pensées, et c’était probablement pour cette raison qu’elle avait les bons mots pour encourager sa nouvelle recrue. Tant que cette dernière aurait besoin d’entendre qu’elle méritait de s’en sortir, et que des jours plus heureux l’attendaient sans aucun doute possible, elle ne bouderait pas son plaisir en le lui répétant inlassablement, de ce ton bienveillant qui était le sien. Dans un sens, ça la rassurait de l’avoir à ses côtés désormais, et de pouvoir garder un oeil sur son évolution qu’elle reprenait en mains petit à petit, avec une volonté qu’elle voyait briller dans ses grands yeux qui lui avait valu son surnom à l’époque, et ce plus fort que lorsqu’elles s’étaient revues dans ce café. Maintenant qu’elle était au courant de par quoi elle était passée, maintenant qu’elle avait une idée, même si un peu trop floue sur certains aspects, de l’enfer d’où elle s’était courageusement extirpée, sa mission principale serait de prendre soin d’elle avec toute la pudeur qui la caractérisait. A ça, Evelyn s’y tiendrait.
"Attends d’avoir à choisir entre la fleur d’oranger et le thé matcha." rétorqua-t-elle en lâchant la main de la brunette, amorçant une levée de son siège en grossissant son regard sous le verre de ses lunettes, un doigt pointé devant elle pour mettre l’emphase sur la mise en garde gentillette qui suivit "Ce sera ça le véritable test… et si je dois être totalement honnête avec toi, même après des centaines de dégustations à mon palmarès, je suis incapable d’être objective quand on me demande de donner mon avis entre ces deux-là." Elles se ressemblaient au fond, Evie et Maze, à toujours chercher à atténuer leur affect pour ne pas trop en montrer en passant du coq à l’âne, ne cachant pas leur volonté de préserver leurs secrets. L’une était plus froide que l’autre, mais restait qu’elles partageaient sans doute des blessures qui les rendaient si peu averties dans le don de ce qui turbinait sans cesse dans leur brillant petit cerveau. Est-ce que c’était gênant pour elles, pour leur relation ? Evelyn ne le pensait pas, en fait ça ne faisait qu’affirmer qu’elles s’étaient plutôt bien trouvées, et qu’elles avaient la capacité commune de se comprendre sans étaler leurs émotions. Et c’était tant mieux finalement, de l’avis d’Evie au moins qui en vérité, était la moins aguerrie sur ce terrain "Je l’ai toujours soupçonné de garder un calepin avec ses meilleures trouvailles. Il a toujours eu conscience de son génie en la matière, et c’est pour ça qu’il t’apprécie autant : tu as encore plus boosté sa confiance en lui en riant à tous ses traits d’esprit." Le tableau aurait été parfait si Neal avait été là, à apporter un peu de grotesque à l’ensemble, la pique prononcée de son accent à couper au couteau dégainée comme une arme inoffensive, se dit-elle en se laissant distraire par les souvenirs qu’elle partageait avec la jeune femme. Mais encore une fois, elle évita de s’y attarder parce qu’elle avait conscience que s’arrêter sur l’espoir que Neal change un jour d’avis, c’était nourrir quelque chose sur quoi elle n’avait pas envie de s’appesantir tant elle se sentait à fleur de peau à ce propos ; à propos d’un trop gros nombre de choses en vérité, mais il ne s’agissait pas de faire tourner la conversation autour de ses déboires personnels, ou de ses autres péripéties par très catholiques - pun intended "Arrête un peu de me remercier, et rassemble tes affaires. Je peux supporter une dizaine de minutes de retard, mais une vingtaine ? Non." la pressa-t-elle pour de faux, enfilant elle-même son manteau qu’elle avait posé sur la table basse. Tout en retirant de son col ses longs cheveux bruns, elle sentit un enthousiasme progressif l’envahir à l’idée de retrouver un fragment de sa vie londonienne. Ce n’était pas seulement l’accent de la jeune femme qui lui donnait le sentiment d’un bond dans le passé, mais tout un tas de petites choses qui si elle s’y arrêtait plus d’une seconde, aurait pu la bouleverser assez pour que ses yeux se remplissent de larmes. Evidemment, ça ne fût pas le cas, pas tout de suite en tout cas, puisque déjà elle reprenait le sens de la conversation en riant très légèrement à la remarque de Bambi "Est-ce que tu t’inquiètes pour moi, collègue ?" fit-elle, faussement énigmatique, un oeil rétrécit par sa boutade tandis que dans le fond d’elle-même, elle s’en voulait un peu d’avoir involontairement provoqué l’interrogation de son binôme. Evie se départit de ses lunettes qu’elle rangea dans la poche de son manteau, le temps de retrouver une contenance, le sourire toujours accroché aux lèvres quand, moins habile qu’elle ne le pensait, elle détourna tout bonnement la trajectoire de la discussion "Oh, il faudra que tu rencontres Lucia. Je l’ai déjà prévenue qu’il y a des chances que tu nous rejoignes prochainement. Tu verras, elle est… exceptionnelle." annonça-t-elle sans se démonter face à sa fuite éhontée, peu encline à admettre qu’elle n’était pas dans sa meilleure forme - ce qui était insoupçonnable soit dit en passant, si on considérait l’éclat du sourire qu’elle adressa à Maze quand elle ajouta "Elle n’est pas aussi douée que Neal pour les noms de codes je le crains, mais elle sait gérer les imprévus comme personne - on peut y aller, tu es prête ?" finit-elle par lui demander comme si de rien n’était.
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Cecilia Barker
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ÂGE : 35 ans (24.05.89) SURNOM : CeCe, plus ususel que Cecilia - Javotte lui sied plutôt bien STATUT : Célibataire. It's not about the money, money, money...mais si en fait. MÉTIER : Serveuse au rabais au DBD LOGEMENT : #406 montague road - west end. Glow up : le nouvel appart. Glow down : Finnley en colocataire. POSTS : 1155 POINTS : 100
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« La pro des pep talk, la pro de l’organisation, la pro du sel control…la liste est longue ! » Elle était faite pour son métier. Faite pour gérer les imprévus, pour rassurer les couples angoissés, pour rester mesurée face à des clients ostensiblement imbuvables, pour encourager ses équipes en toute circonstance. Maze soupçonnait qu’Evie puisse aussi être une véritable tempête d’émotions dans certaines situations. Et si tel était le cas, elle devait avouer qu’elle avait toujours su parfaitement donner le change et cacher tout ce qu’elle pouvait ressentir au fond d’elle. A plusieurs reprises ce jour-là, la britannique cru discerner de micro-expressions sur son visage, des sentiments fugaces dont Evelyn s’empressait d’effacer toute trace. Le problème était qu’elle n’en était malheureusement pas certaine, qu’elle doutait encore de ses capacités à se réhabiliter au sein de la population et qu’elle ne pensait pas être encore capable d’interpréter correctement certaines réactions. Aussi choisit-elle de ne faire aucune remarque pour l’instant, doutant de ce qu’elle pensait avoir vu et ne souhaitant pas être à l’origine d’une situation potentiellement gênante entre elles. Et puis le sourire d’Evelyne était revenu s’afficher fièrement sur son visage à présent ; qui aurait pu camoufler quoique ce soit de manière aussi convaincante ? Ce sourire était même dangereusement communicatif, étirant le coin des lèvres de Maze alors que sa toute nouvelle supérieure hiérarchique s’inquiétait à juste titre d’un choix qui méritait une savante réflexion. « Et pourquoi pas thé matcha avec une pointe de fleur d’oranger ? Ou bien…. » Elle fit mine de réfléchir avant d’hausser les épaules, l’air faussement peu concernée : « Chocolat. On peut toujours les ramener vers le chocolat. C’est une valeur sûre. » Elle parvint à garder son sérieux quelques secondes avant que son sourire ne fasse une réapparition. Evidemment que leurs clients étaient bien trop pointilleux et sophistiqués pour se contenter d’une simple saveur chocolat. Tout comme ils n’auraient certainement jamais accepté un mélange aussi criminel que celui du thé matcha avec la fleur d’oranger. Chaque chose à sa place. Au fond d’elle, Maze restait toutefois secrètement convaincue que le goût chocolat serait éternellement celui qui plairait au plus grand nombre lors d’une réception. Mais il n’était malheureusement pas assez clinquant pour des mariages qui se voulaient toujours plus originaux. Elle devait toutefois avouer que si la simplicité avait parfois du bon, elle appréciait aussi les défis que l’organisation de ces exigeants mariages demandaient. « Tu vas pas déjà me virer, dis ? » Une grimace amusée avait pris la place de son sourire. Promis, elle ne mentionnerait plus le chocolat. En considérant les plaisanteries qu’elle se permettait déjà de faire alors qu’elle venait à peine d’être réambauchée, il valait peut-être mieux pour Evelyn qu’elle ne soit pas réunie avec Neal présentement. Si tel avait été le cas, il ne faisait aucun doute que cette discussion aurait déjà dérapé depuis de longues minutes et qu’elle menacerait de tomber dans le graveleux sans que personne n’ait réellement compris comment ils en étaient arrivés là. « Si ce calepin existe, je t’avoue que je rêverais de mettre la main dessus…ça doit être quelque chose…d’exceptionnel. » Elle n’était pas certaine qu’exceptionnel soit le bon terme, mais cet hypothétique calepin devait résolument être mémorable. « Quant au fait de booster sa confiance en lui…j’ai toujours été très bon public, je ne sais donc pas s’il a beaucoup de mérite. » Mais quiconque ayant déjà côtoyé Neal plus de quelques minutes devait lui reconnaître une incroyable créativité et un excellent sens de la répartie. Suivant le mouvement et sachant qu’il n’était clairement pas dans les habitudes de la maison d’arriver en retard, Maze se prépara à son tour à se mettre en route. Cela lui faisait bizarre de se dire qu’elle était venue ici pour une grande annonce et qu’elle partait maintenant pour commencer sa première journée de travail. Mais c’était un bizarre agréable, un bizarre qui lui donnait résolument le sourire. Elle était fin prête. Enfin, peut-être pas…mais elle avait hâte malgré tout, et c’était ça le plus important. Elle ne savait pas ce à quoi elle allait ressembler sur le terrain, mais elle donnerait son maximum coûte que coûte. Parce que c’était Evelyn, parce qu’elle était toujours là pour elle, parce qu’elle lui offrait une nouvelle chance de reprendre là où elle avait laissé sa vie quelques mois auparavant et de retrouver un semblant de normalité dans un univers professionnel qu’elle avait quitté après son stage mais qu’elle n’avait jamais cessé d’apprécier. Elle aurait voulu pouvoir lui rendre la pareille mais elle ne savait pas comment. Pour l’instant, tout ce qu’elle était en mesure de faire était de se montrer à la hauteur de l’agence d’Evelyn et de la personne formidable qu’elle était. Formidable avec une pointe de mystère qui subsistait toujours d’une manière ou d’une autre. Est-ce que Maze s’inquiétait pour elle ? Elle n’était pas parvenue à se décider jusqu’à présent mais le fait qu’elle évite habilement de répondre à sa question vint renforcer ses soupçons. Si la britannique avait quelque peu perdu ses capacités à se comporter correctement en société, elle pouvait en revanche toujours compter sur son instinct. Et, sans pouvoir se l’expliquer, elle avait l’intime conviction que quelque chose clochait chez Evie. Difficile d’évoquer le sujet présentement. Il était malvenu et souvent impossible de forcer une personne qui n’était pas encore prêter à parler de quelque chose ; elle était bien placée pour le savoir. Aussi répondit-elle simplement et sans davantage insister : « Oui je m’inquiète un peu. », atténuant ces propos qui pouvaient sonner un peu durs en affichant en même temps un doux sourire. Un sourire qui tentait de lui dire d’une manière ou d’une autre que si elle avait un jour besoin de se confier, Maze serait présente. Si Evelyn était son ange gardien, la réciproque était vraie. « Lucia ? » A défaut d’avoir Neal dans l’équipe, peut-être parviendraient-elles malgré tout à se constituer un nouveau trio détonant et efficace ? « C’est pas un problème pour les noms de codes. Je suis sûre que c’est une qualité qui peut s’apprendre avec le temps. » A force d’entendre Maze débiter des âneries à longueur de journée, Lucia finirait certainement par en faire de même une fois de temps en temps. C’était le genre de choses qui pouvaient être très contagieuses. « J’ai hâte de la rencontrer en tout cas ! » Elle était prête à se lancer à corps perdu dans cette nouvelle aventure professionnelle. Maze acquiesça vivement avant de lancer d’un ton qui avait rarement été aussi enjoué : « Fin prête ! Un topo sur le couple qu’on s’apprête à rencontrer pour la dégustation ? » S’il s’agissait de clients un peu particuliers, difficiles voire légèrement agaçants, mieux valait qu’elle le sache tout de suite pour se préparer psychologiquement.
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Hey homecoming queen
look damn good in the dress zipping up the mess, dancing with your best foot forward. Did you want the crown or does it weigh you down ? Nobody's feeling sorry for you.