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 (pearson²) I know my enemy prey on me, so pray for me

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Message(#)(pearson²) I know my enemy prey on me, so pray for me  EmptyLun 31 Aoû 2020 - 16:15


≈ ≈ ≈
{I know my enemy prey on me, so pray for me }
crédit/ (rostovarps/tumblr) ✰ w/ @Evelyn Pearson

"Juste… oubliez les pas, on n'oublie tout ça ! Il nous reste dix minutes, on va reprendre depuis le début okay ?" Ta voix s’élève, bien plus forte que la musique et bien assez pour que tous les danseurs présents t’entendent et tu leur adresses un sourire, avant de jeter un bref regard à ton reflet dans le miroir. Puis sur la vingtaine d’élèves présents. On te renvoie des sourires et des mines fatiguées mais tu ne vois rien d’autre qu’un semblant de motivation et une certaine résolution pour maitriser la chorégraphie du jour. Tu ne plaisantais pas quand tu leur as annoncé que tu allais légèrement augmenter le rythme aujourd’hui et même s’ils n’ont pas l’air de le voir, toi, en tant que professeur, tu es fière du résultat. Tu aimes voir la chorégraphie que tu as élaboré il y a quelques jours de cela seulement dans ta chambre et devant ton miroir, prendre forme au milieu du studio de danse et voir que n’importe qui peut se l’approprier. Car cela est bien le but final pour toi, pas que tous soient capable de copier tes mouvements sans vraiment réfléchir et sans y mettre du l’heure, non, c’est bien tout le contraire, il s’agit avant tout de booster leur ego et de leur permette de se trouver dans la chorégraphie, les mouvements, la musique, les claquements des talons… c’est un tout.
Tu adresses un sourire général à tes élèves et ton regard se porte sur l’horloge qui se trouve juste au-dessus de la porte du studio et tu fronces les sourcils avant de le réaliser, quand tes yeux se posent sur une silhouette plus que familière. Qu’est-ce que Rubén Estrada peut bien fabriquer ici ? Lui, ses boucles brunes et son regard plus qu’inquisiteur et surtout, son statut de laquais des Pearson. Car il n’y a pas d’autres moyens d’expliquer ce qu’il est pour toi. Tu sais déjà qu’une conversation plus qu’irritante t’attend à la fin du cours. Mais pas maintenant, il te reste encore… sept minutes maintenant. Tu oublies l’homme, le ranges dans un coin de ton esprit et tu t’élances à travers le studio de danse facilement, pour relancer la musique, et pour tout aussi rapidement te replacer devant les miroirs au centre de la salle et devant les danseurs. "Cinq minutes, dansez comme si vous n’avait rien à perdre okay ? 5, 6, 7, 8…" Et cette règle, tu l’appliques également, tu n’as absolument rien à perdre et plus rien à prouver et les cinq minutes restantes du cours sont pour toi. Les mouvements sont rapides et précis, tu n’es pas dérangée par la hauteur de tes talons ou par tes mèches blondes qui viennent se loger contre ta joue alors que tu pivotes sur toi-même avec le reste des élèves. Non, le rythme est entrainant et sur les planches, le grand écart que tu fais est facile, adressant un sourire à la danseuse à ta droite. Vous enchainez les mouvements ensemble et tu n’es guère surprise quand les applaudissements arrivent quelques secondes plus tard, quand le temps est écoulé.
Tu te relèves avec une profonde inspiration, pour annoncer la fin du cours et tu es encore en train de reprendre ta respiration, serviette sur les épaules quand Rubén semble comprendre que tu es disponible pour parler. "Lara ? Lara, comment est-ce que tu vas ?" Un léger silence suit sa question, assez de temps pour que le dernier élève s’éclipse avec un dernier aurevoir, et tu en profites pour lui lancer un signe de la main avant de faire face à Rubén, la dernière personne qui aurait dû mettre les pieds ici. "Bonjour ? Désolée si je ne suis pas super excitée de te voir mais si tu es là c’est que tu as un message à me faire passer je suppose. Tu peux dire à Trevante que je ne réponds pas à ses appels pour une raison." Tu devrais sans doute lui accorder le bénéfice du doute, mais ta journée a été longue et la dernière chose que tu veux c’est qu’on te fasse te sentir coupable. Ou qu’on t’accuse encore de ne pas accomplir ton devoir ou d’être dramatique. Tu as assez donné et même lui devrait le savoir. Il a un rire, un rire que beaucoup doivent trouver charmant, tu en es certain et il réplique tout aussi rapidement :  "Hmm non, je ne suis pas là pour ça. Et crois-le ou non, mais j’ai conseillé à ton père de te laisser vivre ta vie, du moment que tu es en bonne santé, il n’y a aucune raison de s’inquiéter pas vrai ?" Tu as vraiment dû mal à imaginer Rubén jouer les médiateurs mais pourquoi pas après tout, les seules fois où tu as dû lui parler, c’était surtout pour de l’administratif ou pour confirmer ta présence à telle ou telle soirée.
Il n’a rien demandé, il se contente juste de faire son boulot. Tu pousses donc un soupir, croisant les bras sur ta poitrine, ton expression et ton ton un peu plus mesuré la seconde suivante. "Je suppose… mais ce n’est pas une visite de courtoisie, pas vrai ?" Car c’est son métier justement et il doit être là pour te parler de la fondation et pas autre chose. Son sourire faiblit et Rubén hoche la tête la seconde suivante, avant de t’expliquer la raison de sa venue. "Non, du tout, j’ai essayé de contacter Evie, mais elle doit être encore plus occupée que toi, et pour être complètement franc. Je m’inquiète un peu." Tu hausses un sourcils à ces mots-là, lui faisant signe d’un simple geste de la main, pour qu’il continue. "Comme tu le sais, j’ai des contacts un peu partout et certains journalistes font assez bien leur boulot pour me contacter et confirmer leurs sources avant de trainer le nom des Pearsons dans la boue, et j’ai pu intercepter un article avant sa publication mais…" Il te tend enfin ce qu’il avait sous le bras et tu t’attendais à un document plus qu’officiel à signer et tu es plus que perplexe quand tu vois qu’il te tend une photo. Il s’agit d’une couverture de magazine, ou au moins le prototype d’une couverture d’un certain type de magazine. Le genre de torchons qui expose la vie de pseudo-célébrités et la vie de ta cousine visiblement, car c’est bien Evie qu’on peut voir, juste là sur le coin droit, la brune regardant par-dessus son épaule tandis qu’elle sort d’un immeuble. Le tout accompagné d’un texte en jaune, proclamant qu’il faut se rendre à la page 29 pour tout savoir de la vie scandaleuse de Evelyn Pearson et de son aventure avec un prêtre.

Tu fronces les sourcils, les mains se serrant autour du document, tandis que quelque chose de primaire semble prendre naissance dans ta poitrine, ça et l’envie folle d’aller enfoncer ton poing droit dans la figure du photographe en question. "C’est ce qui aurait dû être publié, mais j’ai encore quelques bons contacts mais… Ça ne peut pas être vrai, n’est-ce pas ?" La voix de Rubén te rappelle à l’ordre et tu réalises soudainement qu’il est en train de te fixer avec un peu trop d’intensité. Pour avoir une réaction, que tu lui confirmes ce tas de mensonges ?  Oh hell no, penses-tu aussitôt, tu plies la photo que tu gardes toujours dans ta main, avant de retrouver ta voix. "Je… Rubén, qu’est-ce que tu attends de moi au juste ? Que je confirme ou non qu’Evie est une grande fille et qu’il se trouve que, comme toutes les femmes de son âge, elle a une vie qui inclus des hommes ou non ? Si c’est de ça que sont faites tes journées, toi aussi tu devrais prendre du recul." Et tu dis cela avec tout le sarcasme et le mépris que tu possèdes, tu ne lui dois pas d’explication, ni Evie d’ailleurs et son opinion importe peu. Celle de la famille et du monde non plus d’ailleurs. Tout ce qui compte dans la présente est de prévenir Evelyn, histoire qu’elle ne se retrouve pas la cible de toute cette attention sans pouvoir se défendre. C’est bien pour ça que tu ignores complètement Rubén l’instant d’après, décidant déjà que l’autre homme ne mérite pas ton attention, non, tu vas récupérer ton sac à dos, que tu balances sur son épaule.
Tu es plus que prête à rentrer chez toi et à avoir une longue conversation avec Evelyn, ton regard croise de nouveau celui de Rubén et tu lui adresses un sourire hypocrite à souhait, ponctué d’un : "Always a pleasure." avant que tu ne quittes le studio de danse. Le chemin jusqu’à ton appartement est court, trop court à ton goût tu n’as pas le temps de mettre de l’ordre dans tes pensées, que déjà tu pousses la porte de ton chez-toi et déjà, tu fais face à Evie, dans votre salon. Tu bloques pendant quelques secondes, dans l’embrasure de la porte, car tu ne sais pas vraiment comment démarrer cette conversation. Sa vie sentimentale et privée la regardent complètement, tu ne la jugeras jamais, mais une partie s’apprête à être exposée, il faut bien quelqu’un pour couvrir ses arrières. "Bonsoir… est-ce que tu es sur le départ ? Si c’est non, je crois qu’il faut qu’on parle." Tu fermes enfin la porte derrière toi, abandonnant ton sac dans l’entrée, te dirigeant déjà vers l’autre Pearson, de manière un peu moins enjouée que d’ordinaire.
"Avant que j’entre dans le vif du sujet, je tiens à dire que la nouvelle vient d’un certain Estrada, et que si j’ai tout bien compris, il essaye plus ou moins d’éloigner les paparazzis de cette histoire-là mais…" Mais autant le lui montrer, la photo, un peu froissée, est dépliée et déposée devant Evie et tu as un mouvement de recul, la laissant observer tout cela par elle-même.  "Tu veux en parler ?"
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Alma Barton
Alma Barton
le bonheur illusoire
le bonheur illusoire
  
(pearson²) I know my enemy prey on me, so pray for me  FQgUS3L Présent
ÂGE : 35 ans (03.09.1989)
SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes
STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore
MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède
LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut
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POSTS : 10419 POINTS : 620

TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas.
PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : #7AA1D2
RPs EN COURS :
(pearson²) I know my enemy prey on me, so pray for me  A002ab6516daf195ce508d492d2cca1e262aa4cc
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
(pearson²) I know my enemy prey on me, so pray for me  C0debd23c7170bdcb67e7b7a37f145c127290602
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly

lewis#2micah#1natalia#1 (fb 2020)mabel#1atlas#2malone#1

RPs EN ATTENTE :
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JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)

RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens
AVATAR : ana de armas
CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code)
DC : jo carter & mavis barnes
PSEUDO : ssoveia
Femme (elle)
INSCRIT LE : 12/02/2018
https://www.30yearsstillyoung.com/t55943-i-struck-a-match-and-blew-your-mind-alma
https://www.30yearsstillyoung.com/t56062-throwing-my-life-to-the-wolves-or-the-ocean-rocks-alma

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Message(#)(pearson²) I know my enemy prey on me, so pray for me  EmptySam 5 Sep 2020 - 13:56


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{I know my enemy prey on me, so pray for me }
crédit/ (serpentiinequeen) ✰ w/ @Lara Pearson

Evie n’aimait pas les clichés, elle avait longtemps bataillé pour ne pas en devenir un, se remontant les manches jusqu’aux coudes pour sortir des sentiers battus, et travailler sur sa réputation pour la rendre plus prestigieuse, moins prévisible. Cependant, elle savait que si ici, elle prenait un peu de hauteur pour examiner la scène dans laquelle elle s’était insérée de bonne volonté, elle se jugerait ; car il n’y avait pas plus cliché qu’une femme de son âge, un verre de vin rouge posé non loin d’elle qui, lunettes de vue sur le nez, vaquait à ses occupations à la lueur d’une bougie délicatement parfumée, toute retirée dans un recoin du chez elle qu’elle occupait depuis quelques mois maintenant. S’occuper l’esprit après le travail restait une discipline dans laquelle elle faillissait la plupart du temps, souvent trop impliquée dans ses taches quotidiennes pour les laisser de côté une fois rentrée à la maison. Et encore une fois, elle avait emmené de quoi faire, et ce alors qu’elle avait quitté l’agence depuis une bonne heure désormais, et que rien ne l’y obligeait ; elle s’évertuait toutefois à terminer les modèles d’invitations que lui avaient commandé un couple de clients avec qui elle avait signé au cours de la semaine passée.
Le tracé de sa plume sur le papier de bonne facture lui permettait de mettre de l’ordre dans sa tête. La calligraphie avait cet effet sur elle, aussi relaxant qu’elle était, la concentration qu’elle devait démontrer pour ne pas faiblir dans la bonne tenue de sa plume lui permettait de condenser les dizaines et dizaines de pensées diffuses qui lui traversaient la tête. D’une main aérienne, elle termina la couronne de fleurs qui représentait le motif central de son travail, son poignet flottant dans l’air quand enfin, elle relâcha la douce pression permettant à l’encre d’imbiber suffisamment le papier pour ne pas faire de bavure. Elle savait y faire, elle avait étudié pour. C’était son domaine d’expertise, et l’effort n’était pas considérable tant il lui paraissait naturel et d’ailleurs, la simplicité de l’action de créer des faire-parts et des invitations lui manquait parfois. Dans le fond, elle n’ignorait pas que c’était avant tout le dessin qu’elle regrettait de ne plus pratiquer ; et peut-être que ce soir plus que les autres soirs, elle avait eu besoin d’y revenir pour renouer avec celle qu’elle avait été autrefois.
Un soupir s’échappa de ses lèvres nues quand elle se mit à contempler son travail, délaissant sa plume pour poser son regard sur ce qu’elle venait de réaliser. Elle prit le petit carton entre ses mains, un oeil plissé au travers des verres de ses lunettes qu’elle replaça correctement sur son nez, et le leva pour mieux se rendre compte des potentiels défauts du dessin qu’elle venait de créer. Mais tout était parfait, autant de part la symétrie des petites feuilles qu’elle avait dessinées, que de la diffusion de l’encre de couleur qu’elle avait fait en sorte de dégradé et qui révélait les deux prénoms des futurs mariés. Satisfaite, un sourire fendit son visage, sa main libre se perdant du côté de son verre à pied qu’elle porta à ses lèvres alors qu’un bruit caractéristique du côté de la porte de l’appartement lui indiqua que quelqu’un était entré.

Ça ne pouvait être que Lara qu’elle rejoignit après s’être levée de la table basse qu’elle avait investi, assise en tailleur sur le beau tapis. Délaissant tout son bazar derrière elle, mais emportant son verre de vin, elle l’accueillit avec un sourire un peu fatigué, mais sincère "Tu rentres tôt." remarqua-t-elle en se positionnant près de l’arche qui délimitait le salon du vestibule et sur laquelle elle finit par s’accoter pour mieux lui répondre "Non, j’ai terminé ma journée. Qu’est-ce qui se passe ?" enchaîna-t-elle avec les sourcils légèrement froncés et dans la foulée, elle remonta ses lunettes sur le haut de son crâne, reprenant une gorgée de vin qu’elle fit durer dans sa bouche. Son amertume se déposa sur ses papilles qu’elle sentit s’endolorir un instant avant d’avaler doucement pour reprendre le fil de la conversation sérieusement - trop - tenue par Lara "Tu peux l’appeler Rubén tu sais." Elle connaissait plus ou moins l’opinion de sa cousine à propos de Rubén Estrada et c’était peut-être le seul sujet sur lequel elles n’étaient pas d’accords ; Lara ne l’aimait pas, Evelyn l’adorait. De ce fait, ça la faisait toujours sourire à moitié d’entendre la jeune femme parler de lui comme d’un nuisible parce qu’aux yeux d’Evie, il avait cessé de l’être à la seconde où il avait su répondre à ses piques acérées, et se caler sur le sarcasme qu’ils avaient en commun.
Sur le moment, le froncement de sourcils de la jeune femme s’accentua, et elle fit comprendre à Lara qu’elle ne comprenait pas où elle venait en venir "Mais de quoi tu pa…" Et puis ce qu’elle lui tendit la fit légèrement s’incliner en avant pour que ses grands yeux bruns puissent traiter l’information abstraite que venait de partager Lara avec elle. Elle refusa de prendre ce qu’elle lui tendait, même si elle dut réprimer le geste qu’elle avait commencé à opérer pour s’en saisir de la main qui ne tenait pas son verre, pas certaine de saisir toutes les subtilités de la photo qu’elle avait sous les yeux, encore moins de l’accroche qui l’accompagnait. Elle avait fait les choux gras de ce genre de presse à une époque, et chaque fois elle avait été très admirative de l’imagination qu’ils avaient en réserve pour rajouter au tableau peu reluisant de la réputation qu’elle avait traînée avec elle comme un boulet durant des décennies. Ainsi, on lui avait inventé des tares, des vices, des aventures… et ça lui avait plu qu’on lui prête mains fortes pour agacer Celie et finalement, elle ne s’en était jamais vraiment retournée, se servant de ces mensonges pour se forger ; la seule fois où elle avait été blessée, c’était quand un compteur avait été lancé pour déterminer l’instant où elle finirait comme Amy ou Britney. Là, elle était partie pour leur prouver combien elle savait ce qu’elle faisait, et que plus jamais elle ne leur laisserait le loisir de penser le contraire.
Dans le cas présent, tandis qu’elle se remémorait exactement l’instant où cette photo avait été prise, la vérité était aussi brillante que ses yeux qu’elle défit de la Une que lui tendait Lara. Elle la regarda, affrontant son regard sans donner l’impression d’être perturbée, alors que son esprit s’était mit à s’emballer, tout comme son coeur qu’elle craignait de voir s’échapper de sa poitrine ; au moins Owen avait quitté la ville, c’était une bonne chose.
Elle s’y était attendue à vrai dire, elle l’avait pressenti ; c’était bien pour cette raison qu’elle avait tant évité Celie ces derniers temps, humant les relents de la colère de sa mère qui devait se frotter les mains d’un retournement de situation pareil alors qu’on ingrate de fille s’était tant échinée à lui prouver qu’elle valait mieux que les scandales. La preuve que non, et plus que tout le reste finalement, c’était cette conclusion qui l’ennuyait le plus.
Le reste, elle saurait gérer, comme toujours "Parler de quoi ?" répondit-elle à la jeune femme, un léger sourire de façade se dessina aux coins de ses lèvres. Soudain, elle se détourna de l’arche, elle se détourna de Lara, retournant dans le salon en passant très rapidement une main sur son front "La Une est prête, ça veut dire que l’article l'est aussi." Fataliste, Evie posa son verre sur la table. Elle se rendit compte que ses doigts tremblaient quand, se baissant pour rassembler son matériel et ses invitations, elle vit le papier vaciller entre ses doigts "Une chose que j’ai apprise au cours de ma jeunesse, c’est qu’à moins de signer des chèques pour stopper nette une parution, il n’y a aucun autre moyen... et je ne compte pas débourser un centime dans cette histoire." Elle n’affirmait ni n’infirmait rien, mais ce qu’elle chuchota, davantage pour elle-même que pour Lara d’ailleurs, la tête baissée sur ce qu’elle ramassait de façon plus désordonnée qu’à l’accoutumée, laissait présager que cette fois, ils avaient déniché une information fiable "J’ai assez donné."


    they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.



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Message(#)(pearson²) I know my enemy prey on me, so pray for me  EmptyMer 9 Sep 2020 - 20:28


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crédit/ (rostovarps/tumblr) ✰ w/ @Evelyn Pearson

Dans ce cas précis, tu es plus que contente d’être celle qui annonce la nouvelle à Evelyn. Elle s’entend peut-être très bien avec Rubén, et il aurait sans doute usé d’un certain tact pour lui montrer la fameuse photo et lui expliquer les circonstances de toute cette petite affaire. Et l’article qui devait très probablement arriver avec, d’après ce que tu as compris. Mais tu n’y peux rien, il y a quelque chose que tu ne peux pas véritablement expliquer à chaque fois que ton regard se pose sur l’autre homme et sa carrure assez imposante maintenant que tu y penses. Est-ce sa place au sein de la fondation et dans le fond la famille qui te met particulièrement mal à l’aise ? Le fait que son métier soit celui d’un toutou très bien dressé et tout aussi bien payé ou parce qu’il a accès à des informations particulièrement sensibles et qu’il en sait beaucoup trop sur toi et les membres de ta famille ? Il s’agit sans doute de tout cela à la fois...  Mais il faut bien avouer que depuis que tu vis avec Evelyn, depuis vous vous découvrez des points communs et qu’elle te donne de plus en plus de raisons de lui faire confiance et de baisser ta garde naturelle en sa présence… eh bien tu n’as tout simplement pas envie qu’on vienne la déranger avec des bêtises pareilles ou que l’on ruine sa journée.
Oui, c’est ta façon bien à toi de t’inquiéter et de protéger d’une certaine manière ceux que tu considères proches, et non, tu ne vois pas Evelyn comme faible, loin de là, elle est ton exemple à suivre sur bien des points. Il n’en reste que tu n’as pas envie de voire les sourires sur son visage faiblir ou qu’on lui cause du souci, c’est tout. Aussi, tu ne la quittes pas des yeux, observant toutes ses réactions et le léger mouvement de recul au moment où tu lui montres la photo et à l’instant où tout semble s’aligner. Ton regard rencontre celui d’Evelyn, comme si c’était juste une soirée normale et que vous étiez en train de décider où commander à manger ce soir, et très franchement, tu aurais préféré une telle conversation. Que ta cousine t’explique que non, manger ton poids en pizza n’est décidément pas une façon de vivre et qu’elle essaye, encore une fois, de te convaincre de changer tes habitudes alimentaires. Tu pourrais essayer, tu es prête à tout essayer dans l’immédiat (et même manger un légume, c’est pour dire), juste pour que vous retrouviez un semblant de normalité. Elle recule vers le salon, vers le canapé, et tu la suis sans vraiment y penser, ne sachant pas quoi faire à part prononcer son prénom : "Evie…" Vous vous retrouvez dans le salon et tu la regardes poser son verre et tenter de rassembler son matériel de calligraphie… sans succès, tu fais le tour du canapé, sans y penser, de l’autre côté, venant lui prêter mains fortes, elle et ses mains tremblantes.
"Okay, laisse-moi t’aider." Ta voix est un peu plus résolue que la sienne et tu l’aides à tout remettre sur la table rapidement, vérifiant que chacune des feuilles de papier soit toujours dans un état plus qu’impeccable. Penchée de cette manière, tu te finis par t’asseoir sur le canapé, considérant les derniers mots d’Evelyn. "Je te fais confiance, je n’ai pas beaucoup d’expérience dans le domaine, on a beau avoir le même nom de famille, je ne suis que très rarement prise pour cible donc… pas assez proche de la famille ou de la fondation je suppose." Tu hausses les épaules la seconde d’après, avant de repousser quelques mèches blondes de ton front, de ton visage, citant une évidence. Vous avez eu des vies différentes, ta vie aurait pu rester loin de tout ça, de la fondation, de l’ancienne gloire de son père à elle, si Trevante n’avait pas décidé de se rapprocher de tout ça. S’il ne vous avait pas fait déménager, traversant un bout du pays pour venir réconforter Célie pendant son deuil. Ça et pour s’assurer qu’elle serait prompte à signer de nombreux chèques.
La cupidité de tes parents est un débat pour un autre fois, tout ce qui importe c’est Evie, et le fait qu’une partie de sa vie va être exposée au reste du monde, par des parfaits inconnus. Tu ne comprends vraiment pas ce qu’il y a d’attirant à en savoir autant sur la vie des autres, c’est … morbide, il n’y a pas d’autres mots en fait, il est déjà assez difficile de mener sa vie seul, assez difficile de se tenir droit, pas besoin de rajouter une telle pression ou les regards et remarques des autres. Personne ne peut vivre comme ça, et si Evie a dû y faire face par le passé, tu ne peux que l’admirer davantage. "D’après ce que Es… Rubén m’a dit, il a réussi à étouffer l’affaire et cet article-là mais je ne sais pas s’il y en aura d’autres ou s’il va continuer de … payer ce qu’il faut je suppose." Tu admets cela en toute honnêteté, tu n’as pas cherché à lui poser plus de questions ou à en savoir plus. C’est lui qui avait des questions pour toi, pour Evie, lui qui est arrivé avec son nuage de mauvaises nouvelles. "Il a le bras long, mais à ce point-là ? ... Je ne pense pas." Tu laisses ton dos s’appuyer contre le canapé en affirmant cela, avant de bouger tes jambes la seconde suivante, trouvant une position un peu plus confortable pour toi. "Et je ne t’ai pas dit ça pour que tu sortes ton chéquier Evie, pas du tout. Ou pour que tu te justifies ou que tu me donnes des explications, tu sais très bien que tu n’as pas besoin de le faire ça, jamais d’ailleurs." Parce que tu te moques totalement de savoir si le titre de l’article est vrai ou faux, ce n’est vraiment pas cela qui compte à tes yeux et tu ne feras pas l’affront, contrairement à certains, de demander à Evelyn de confirmer tout cela ou non. C’est sa vie, elle n’a pas à rendre des comptes à qui que ce soit, ça tu en es persuadée et tu la défendras toujours sur ce point.
"C’était surtout pour que tu vois venir et tu te prépares. Autant mentalement que… je n’en sais rien, physiquement ? Je suppose que l’avertissement de Rubén c’était un petit orage. La tempête ça sera… probablement plus de journalistes et tante Célie qui vient nous rendre visite." Tu marques une légère pause, ton regard se promenant sur votre salon la seconde suivante, essayant d’imaginer ta tante ici. Si elle venait avec des bonnes nouvelles et une invitation, cela serait une autre conversation, mais ce n’est pas cela qui se profile, malheureusement. "Quoi qu’il arrive je serais là, et s’il faut aider, que ce soit avec ta propre mère ou les photographes indésirables, je suis là." Tu reportes ton attention sur Evie en disant cela, citant une évidence, qui mérite d’être dite néanmoins. Elle a été là quand tu as dû faire face à tes propres parents, apportant son soutient et ses conseils, sans jamais être autre chose qu’elle-même et pour ça, tu ne pourras jamais la remercier suffisamment. S’il faut retourner la pareille tu le feras, sans hésitation. "Je donne un très bon crochet du droit quand je veux." Un maigre sourire trouve ton visage, tu fais une mauvaise blague pour détendre l’atmosphère, tendue depuis ton retour à la maison. Vous n’avez pas emménagé ensemble pour ça maintenant que tu y songes, pas pour gérer les crises de famille et les drames médiatiques ; au contraire, pour prouver autre chose, à tout le monde que vous n'êtes pas juste votre nom de famille… ou alors juste parce que le courant est tout simplement bien passé entre vous deux. Tu te rapproches d’Evelyn, légèrement, l’une comme l’autre, vous n’êtes pas des fans des contacts physiques, pas du tout, mais c’est plus fort que toi, une de tes mains se pose déjà sur celles d’Evelyn. "Mais encore une fois, et je suis sincère... Ne te sens pas obligée de me donner des explications Evelyn, okay ? Juste dis-moi quoi faire, comment je peux t’aider à gérer tout ça… et je le ferais. Sans poser de questions et tout ce qu’il faut."  
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Alma Barton
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ÂGE : 35 ans (03.09.1989)
SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes
STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore
MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède
LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut
(pearson²) I know my enemy prey on me, so pray for me  9ce8e01d2efeb9f84da406f201bc29d9c925cbaa
POSTS : 10419 POINTS : 620

TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas.
PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : #7AA1D2
RPs EN COURS :
(pearson²) I know my enemy prey on me, so pray for me  A002ab6516daf195ce508d492d2cca1e262aa4cc
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
(pearson²) I know my enemy prey on me, so pray for me  C0debd23c7170bdcb67e7b7a37f145c127290602
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly

lewis#2micah#1natalia#1 (fb 2020)mabel#1atlas#2malone#1

RPs EN ATTENTE :
(pearson²) I know my enemy prey on me, so pray for me  Tumblr_inline_pdyrgdMvRV1uyanoc_250
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)

RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens
AVATAR : ana de armas
CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code)
DC : jo carter & mavis barnes
PSEUDO : ssoveia
Femme (elle)
INSCRIT LE : 12/02/2018
https://www.30yearsstillyoung.com/t55943-i-struck-a-match-and-blew-your-mind-alma
https://www.30yearsstillyoung.com/t56062-throwing-my-life-to-the-wolves-or-the-ocean-rocks-alma

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Message(#)(pearson²) I know my enemy prey on me, so pray for me  EmptyJeu 17 Sep 2020 - 14:49


≈ ≈ ≈
{I know my enemy prey on me, so pray for me }
crédit/ (serpentiinequeen) ✰ w/ @Lara Pearson

Revenir à Brisbane après quinze ans de douce normalité avait été le chose la plus difficile qu’Evelyn n’avait jamais faite. En partir avait été tellement facile en comparaison, et ce uniquement parce qu’elle en avait toujours eu envie, couvant des rêves d’ailleurs depuis toute jeune, bien avant de faire son entrée dans la période ingrate de l’adolescence. Mais renouer, une fois adulte et bien construite, avec des habitudes laissées de côté, s’en remettre à des souvenirs sur lesquels elle s’était toujours évertuée à ne pas s’appesantir, et prendre à nouveau conscience qu’elle était une cible privilégiée ? Ça n’avait pas été évident et encore aujourd’hui, même si elle avait réussi à se bâtir une jolie vie dans la ville de son enfance, sans pour autant succomber à l’appel de sa mère et de La Fondation, ne pouvant compter que sur elle-même pour s’en sortir et bien le faire, elle se demandait parfois pourquoi, alors qu’elle était si heureuse, si accomplie, à Londres, elle avait déposé à nouveau ses valises ici en songeant que c’était une sacrée bonne idée.
Ça ne l’était pas, ça ne l’avait jamais été. Mais elle avait été assez naïve pour le croire, un peu comme on croit aux contes de fées, se rengorgeant de son évolution positive sous sa seule coupe, devenue une femme qui n’avait pas de raison de jalouser l’empire que sa mère avait crée - une chose qui ne l’avait même jamais effleurée, trop consciente du poids qui pesait sur les épaules de ses soeurs. Puis finalement, on l’avait laissée tranquille au cours des presque trois dernières années, sans doute parce qu’il y avait plus intéressant ailleurs que la réussite d’une enfant terrible, et qu’étant devenue une bien meilleure version de celle qu’elle avait été, le scandale n’avait pas lieu d’être.
Sauf qu’elle avait toujours caché ses secrets les moins glorieux, ceux qui véritablement mettraient l’écume à la bouche de ceux qui n’attendaient qu’une chose : prouver au monde qu’elle n’était pas aussi bien sous tous rapports qu’elle tentait de le faire gober aux autres qui étaient arrivés en cours de route, et qui étaient tombés sous le charme de l’aura charismatique qui lui avait permis de se relever de tant d’épreuves, tellement qu’elle en devenait intimidante. Et les médias, eux aussi, avaient été impressionnés, c’était un fait… mais c’était terminé. Evelyn Frances Pearson n’était pas mieux que ces starlettes qui usent de manoeuvres véreuses pour parvenir à leurs fins et épouser le bon parti dans l’espoir d’enfin faire décoller une carrière au point mort, elle n’était pas mieux que celles qui savaient jouer de leur image factice pour s’attirer l’attention, et la cultiver pour qu’elle ne s’efface jamais. Evie, elle avait toujours su ce qu’on pensait d’elle, et le fait qu’encore aujourd’hui, elle puisse pâtir d’une mauvaise presse, ce n’était pas ce qui la mettait le plus en colère. Par contre, qu’elle fût assez stupide pour se croire à l’abri d’une campagne dégoûtante dans le but de l’humilier publiquement, c’était ça qui lui donnait envie de hurler.
Elle ne le ferait pas cependant, elle ne pouvait s’en prendre qu’à elle-même ; ça aussi, elle le savait "Laisse, ça va aller. J’ai besoin de ça, merci." fit-elle à Lara quand elle se proposa de l’aider à rassembler son travail alors que ses doigts frémissaient sous la tension soudaine qu’elle ressentait, tenace, dans chaque parcelle de son corps qui s’agitait sous ses mouvements désordonnés.

Elle prit ses faire-parts des mains de Lara et alla les poser sur le comptoir du petit-déjeuner. Sur le court chemin qu’elle emprunta, traversant l’appartement à pieds nus, elle regretta amèrement le verre de vin qu’elle avait dévalé par petites gorgées. Avoir les idées claires dans ce genre de circonstances, ça lui aurait permis de ne pas considérer les paroles de sa cousine comme étant inutiles, tant elle lui donnait brusquement l’impression de faire pire que mieux. Elle savait tout ce qu’elle était en train de lui dire par souci de la réconforter, elle savait que cette Une n’était que les prémices d’un acharnement qui s’étendrait sur plusieurs mois. Que pouvait-elle y faire, si ce n’était l’accepter avec déférence, et passer son chemin sans s’arrêter sur la pulsation de son coeur, frénétique, sous son chemisier qui lui laissait entendre que ça lui faisait mal de songer à l’histoire qui se cachait derrière cette Une ?
Elle n’avait pas besoin de se justifier, et elle ne se sentait pas capable de le faire pour le moment… mais il ne s’agissait pas que d’une amourette avec le premier qui passe assez près pour qu’elle y mette le grappin d’un battement de cils. Owen était prêtre, et tout le monde savait combien les Pearson accordaient une importance singulière à la foi. Elle les voyait déjà, les prochains titres des segments lancés tambours battants dans les matinales du pays : une divine affaire, des rendez-vous pas très catholiques, scandale à confesse…
Elle secoua la tête, vite, fort, pour faire le point. Entrant dans la cuisine ouverte, Evelyn s’appuya  soudain contre le bord de l’évier. Les bras tendus, raides, le buste légèrement incliné, ses paumes s’imprimèrent dans le bois du meuble auquel elle se raccrocha pour ne pas vaciller. Elle retint sa respiration en se sommant de trouver une perspective acceptable au pétrin dans lequel elle s’était fourré de bon grès, laissant la voix de Lara emplir sa tête en même temps que toutes ses pensées. Et le temps d’un instant, elle caressa l’idée stupide de prévenir Owen.
Non. Hors de question "Arrête, Lara." dit-elle, mais pas assez fort, pendant que sa cousine revenait sur l’évidence, sur le fait que tout ça n’était que le démarrage du rouleau compresseur qui menaçait, déjà, de tout anéantir sur son passage ; et en premier, l’image qu’elle s’évertuait tant à refléter. Et elle la sentit, la montée d’angoisse, mêlée à une colère dirigée contre elle-même, vouloir échapper au contrôle que là encore, elle mettait tellement d’énergie à maintenir, quoi qu’il lui arrivait.
Ses mains se refermèrent encore plus sur le bord de l’évier, ses mâchoires se carrèrent, et puis… "ARRETE, LARA!" dit-elle plus fort, beaucoup plus fort, au point de sentir sa gorge lui picoter sous son accès de désespoir. Les larmes lui montèrent aux yeux quand elle s’aperçut que sous l’émotion, elle s’était retournée brusquement pour apposer, nettement, agressivement, sa volonté à la jeune femme sur qui elle posa un regard au loin - le regret perça immédiatement, évidemment "S’il te plaît. Pardon d’avoir crié." ajouta-t-elle d’une petite voix, se trouvant ridicule de céder ainsi à une pression qui la fit prendre une inspiration profonde, tellement qu’elle en devint douloureuse.
D’un coup, elle passa les deux mains dans ses cheveux dans l’idée de se recentrer pour de bon, hochant la tête seulement lorsque Lara lui assura qu’elle serait là. En vérité, elle n’avait pas à l’être, parce que finalement c’était bien sa faute, et celle de personne d’autre "Je ne me sens pas obligée de te donner des explications. A toi, à personne…" commença-t-elle, même si elle sentit sa gorge se serrer. Elle s’arrêta de parler juste pour sortir de la cuisine, et se diriger vers le canapé sur lequel elle s’installa, elle aussi. A côté de Lara, la main qu’elle posa sur la sienne, elle ne la repoussa pas ; elle l’a pris en revanche comme un encouragement à poursuivre, aussi difficile l’effort lui parut car dans le fond, un sentiment de honte extrême lui vrilla les entrailles "Mais autant j’ai pu démentir des choses dans le passé sans avoir besoin de dire des mensonges, ce ne sera pas le cas ici." Un aveu qu’elle ne devait à personne, mais qui lui permettrait de sentir mieux, rien qu’un peu en tout cas "Je savais qu’il était prêtre. Ce n’est pas grave au fond, l’époque change… mais on sait toi et moi que c’est ce qui fera le plus parler, et j’ai peu d’arguments pour justifier l’idée que j’ai accepté cette relation en sachant que si ça finissait par se savoir, j’allais définitivement finir brûlée sur la place publique." Elle marqua un temps, le temps qu’un sourire chargé d’amertume fasse se tordre un coin de son visage "Et je les entends déjà ceux qui diront que je l’ai fait exprès, que c’est bien fait pour moi. Je suis plutôt d’accord avec ça, d’ailleurs." Ses yeux se remplirent de larmes pour de bon, elle le sentit aussi sûrement que la soif empli sa bouche ; sa bouche qu’elle arrondit pour prendre une longue respiration "Je ne veux pas pleurer pour tout ça, c’est ridicule." affirma-t-elle pour contrer la honte et retrouver un peu le contrôle de sa propre personne tandis que de son côté du canapé, elle s’évertuait à ne pas poser son regard sur Lara à qui, pourtant, elle serra très fort la main.


    they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.



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Message(#)(pearson²) I know my enemy prey on me, so pray for me  EmptyDim 27 Sep 2020 - 16:48


≈ ≈ ≈
{I know my enemy prey on me, so pray for me }
crédit/ (rostovarps/tumblr) ✰ w/ @Evelyn Pearson

Tu es en territoire complètement inconnu. Qu’il s’agisse d’annoncer les mauvaises nouvelles ou de réconforter quelqu’un, l’un comme l’autre, tu ne possèdes aucun de ces talents-là et c’est la première fois que tu le regrettes. Parce qu’il aurait certainement fallu quelqu’un avec beaucoup de tact et de diplomatie pour annoncer tout ceci à Evie, et quelqu’un d’encore plus doué pour trouver les bons mots, le bon discours, histoire de lui apporter un semblant de réconfort et … les bons outils pour gérer toute cette situation-là. Non, à la place, ta cousine est coincée avec toi et tu t’en veux presque, c’est un sentiment complètement stupide, tu en as parfaitement conscience, et pourtant, c’est la seule manière que tu as pour qualifier le nœud que tu peux sentir prendre naissance dans ton estomac. Il faut dire que tu manques clairement de pratique, chez toi, on se souciait du paraitre et rien d’autre, on t’a appris à travailler les sourires, les expressions pleines de bon sentiment pour exprimer ta gratitude et c’est tout. Auprès de Cassandre et de Trevante, tu as appris à tout cacher, tout repousser bien loin et à ne pas laisser les larmes franchir ton visage, car cela aurait été un signe de faiblesse flagrant, ou alors une preuve que tout finit bien t’atteindre et ce même quand tu prétends le contraire.
Tu es douée pour prétendre, pour faire croire que tu es légère, superficielle et que tu peux passer d’une chose à une autre, sans aucune conséquence. La vérité est bien loin de toute cette image-là, tu le sais, certains le savent, et pourtant, tu ne baisses ta garde qu’en de très rares occasions. Tu l’as déjà fait devant Evelyn, sans aucune hésitation et maintenant, les rôles sont inversés, sauf que tu manque de tout, et que tes mots semblent être désormais de trop, car tu es la première surprise quand Evelyn, te somme, te conjure d’arrêter. Et tu ne sais pas si c’est le volume de sa voix, l’expression sur son visage mais tu finis bien par te taire, un certain silence planant entre vous deux la seconde d’après, alors qu’arrive aussitôt les excuses de ta cousine. Assise sur le canapé, tu n’as pas bougé d’un seul millimètre, ramenée bien malgré toi il y a des années en arrière, quand tu tentais encore de faire entendre ton avis devant tes parents et que toutes tes actions étaient condamnables. Mais ce n’est pas le cas avec Evie, la preuve elle s’est déjà excusée et tu prends une profonde inspiration la seconde suivante, hochant lentement la tête, tentant de trouver un semblant de logique dans cette discussion complètement surréaliste et chaotique.
"Okay… Okay… déso… Okay." Tu murmures les mots suivant, observant Evie du coin de l’œil, tandis que cette dernière retrouve sa place sur le canapé, juste à côté de toi. Tu trouves le discours d’Evelyn décousu au possible et tu le remarques aussitôt, car cela ne lui ressemble pas, pas du tout. Elle a l’habitude d’être en contrôle, de tout, de tous les aspects de sa vie, parce qu’elle a travaillé dur pour se bâtir un nid douillet et une certaine réputation, chose que personne ne peut lui enlever. Et c’est quelque chose que tu as toujours admiré chez elle, et cela ne risque pas de changer maintenant. Pas parce que tu viens d’apprendre qu’elle a eu une aventure avec un prêtre… C’est toujours Evie, et cela ne changera pas, malgré les on-dit et le jugement. Tu te moques de sa vie sentimentale, avec qui elle partage son lit ou pas, ce sont ses choix à elle et c’est tout. Quand elle resserre sa main dans la tienne, tu reviens un peu à la réalité, prenant une autre inspiration, tout aussi lourde que la précédente. Tu ne sais pas quoi dire ou quoi suggérer et tu es très loin de ta zone de confort, mais tu refuses catégoriquement de la laisser toute seule, surtout maintenant. Oui, si quelqu’un d’autre était en détresse de cette façon-là, tu aurais tourné les talons depuis longtemps, littéralement, proclamant que les sentiments ce n’est pas glamour du tout, du tout. Mais cela prouve uniquement qu’Evie est humaine, rien d’autre.
"Evelyn… je crois que tu es beaucoup trop dure avec toi-même. Et oui, c’est moi qui dis ça." Que tu commences lentement, gardant le ton de ta voix mesurée au possible. "Donc déjà tu vas prendre une grande inspiration, et ne pas t’excuser pour quoi que ce soit, okay ? Si tu veux pleurer, okay, fais-le, qui je suis pour te juger ? La semaine dernière j’ai senti les larmes monter quand j’ai réalisé que j’avais mangé toutes les chips qu’on a dans l’appartement donc…" Donc, blague à part, tu accepteras tout comportement de sa part, Evie a le droit de vouloir lâcher du lest, surtout quand sa vie personnelle s’apprête à être exposée. Tu regrettes de ne pas avoir posé plus de question à l’autre, te disant maintenant que Rubén devait en savoir beaucoup plus au final. Et qu’il risque de fondre sur Evie dès qu’il en aura l’occasion. Non seulement lui, mais ta tante, tu te doutes qu’elle n’appréciera pas vraiment que ce genre de presse soit associée à votre nom de famille, et blablablaThis isn’t about them, que tu penses férocement la seconde suivante, reportant toute ton attention sur Evie. "Ce que je veux dire c’est que… tu gères ça comme tu veux. Tu veux pleurer ? Okay. Tu as besoin que je te laisse toute seule pour gérer tout ça ? Okay. Tu veux taper dans un mur, te faire une virée shopping et dépenser toutes tes sous ou manger ton poids en … je ne sais pas marshmallow ou te taper la cuite du siècle ? Okay, fais-le…" Tu ponctues ta phrase par un haussement d’épaules, parce qu’Evie est libre de faire ce qu’elle veut quand elle le veut, avec qui elle veut et cela ne va pas soudainement changer. Du moins, toi tu en es persuadée, et cela ne risque pas d'entâcher ’opinion que tu as d’elle, tu le sais déjà, avec une certitude assurée.
"Parce qu’on ne va pas prétendre que c’est une situation ordinaire et que ça arrive à tout le monde. Ce n’est pas le cas, et oui, les choses seront d’autant plus tendues, parce que tu es une femme, et que visiblement, tout le féminisme du monde n’empêchera pas des inconnus de te trainer dans la boue." Aujourd’hui, cela tombe sur Evie, et dans quelques jours, quelques semaines, probablement sur quelqu’un d’autre, sur autre femme. Et non, ce n’est pas juste et oui, garder la tête haute dans un moment tel que celui-ci n’est pas une chose facile à faire, du tout. Tu n’as pas vraiment de point de comparaison, à part ton expérience de strip-teaseuse, car le jugement des autres arrive toujours quand tu annonces ta profession avec fierté. Et au fil de l’année passée, tu as appris à mettre tout ça en arrière-plan et à faire ce qui te plait, ni plus, ni moins. "Mais tu n’as pas à répondre, ou payer qui que ce soit, ou même te justifier, vous étiez deux adultes consentants et c’est tout." Et est-ce que beaucoup peuvent en dire autant ? Là encore une fois, tu connais déjà la réponse à la question et tu fais de ton mieux pour offrir un maigre sourire à Evelyn. La blessure est fraîche, tu le sais et gérer tout ceci ne sera pas facile, sauf qu’elle n’est pas obligée de tout décider dans la seconde, elle peut se laisser le temps de voir venir. "Ce qu’en pense les autres ? Honnêtement ? Que les autres aillent se faire foutre…" Et là, il s’agit d’un adage que tu appliques quotidiennement et tu sais que c’est une technique qui a déjà fait ses preuves. "Et s’ils veulent en savoir plus sur les Pearson, tu les envoyer dans ma direction et je me chargerais de les envoyer sur les roses. Ce sera fait avec joie, vraiment."
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Alma Barton
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le bonheur illusoire
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Message(#)(pearson²) I know my enemy prey on me, so pray for me  EmptyMar 6 Oct 2020 - 15:03


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crédit/ (serpentiinequeen) ✰ w/ @Lara Pearson

Suivre le conseil de Lara, prendre sa respiration pour se calmer le temps d’un instant au moins, ce n’était pas aussi facile que ça semblait l’être. Lorsqu’elle s’y plia, gardant la main de la jeune femme dans la sienne, elle sentit la douleur lancinante de son coeur prendre de l’ampleur dans toute sa cage thoracique, l’informant que l’angoisse qu’elle avait tut tout au long des derniers mois se sentait d’attaque pour la faire perdre pied précisément à ce moment-là. Et c’était le cas, dans une certaine mesure seulement, c’est-à-dire à l’intérieur d’elle-même et uniquement là, tout au fond puisque beaucoup trop portée sur le contrôle pour totalement se laisser submerger par les larmes qu’elle se força à retenir, elle ferma brièvement les yeux pour mieux y parvenir.
Evelyn s’en voulait sincèrement de surréagir de cette façon alors qu’elle avait toujours su que tout ça, tout ce qui ne s’était pas encore passé pourtant, allait néanmoins finir par arriver. Son instinct avait toujours été bon pour ces choses-là, mais sa bêtise avait été de croire qu’elle aurait le temps de mieux superviser sa chute et de la préparer pour qu’elle soit moins douloureuse. Un très court instant, elle s’arrêta sur ses propres pensées, reléguant la voix de sa cousine au second plan pour faire le point et réfléchir à ses options. Elle ne comprenait pas que Rubén, qui jouait le rôle de l’émissaire dans cette histoire, se soit sentit obligé de venir vers elle aussi tard alors qu’elle le connaissait assez pour deviner qu’il devait avoir un oeil sur tout ça depuis des semaines, voire même des mois. D’ailleurs, quand elle y pensait : ne s’était-il pas amusé de la proximité de la jeune femme avec le prêtre lors du dernier tournoi de rugby organisé en l’honneur de Kai par La Fondation ? Peut-être qu’elle avait été trop sotte pour ne pas comprendre le sous-entendu, ne s’imaginant pas une seule seconde veuille en réalité la prévenir subtilement que quelque chose se tramait déjà à ce moment-là ?
Soudain, et ce à une vitesse ahurissante, elle repassa mentalement en revue les fois où elle s’était retrouvée seule avec l’ancien rugbyman comme pour se rassurer qu’elle n’était, effectivement, pas aussi idiote pour ne pas avoir saisi les alertes qu’il aurait potentiellement lancé dans sa direction ; il lui semblait que rien ne lui avait échappé cependant, pas même une bribe d’informations. Rubén avait toujours été cash avec elle, il avait toujours pris soin de l’être, lui faisant plusieurs fois savoir que dans le lot des filles Pearson, celle qui méritait de s’en sortir le mieux finalement, c’était elle et personne d’autre. En le sachant, en connaissant les rapports qu’ils entretenaient, pourquoi n’aurait-il pas joué franc-jeu avec elle à ce sujet-ci également ?
Stop. Elle ne devait pas lui en vouloir, personne n’était responsable de cette situation à l’exception d’elle-même et aussi rapidement, rouvrant les yeux dans la foulée, elle cessa d’y songer.

C’était pour cette raison, à cause de son implication directe dans toute cette histoire, qu’elle avait été celle à mettre les pieds dans le plat et à faire entendre à Owen qu’interrompre leur aventure ? Le plus tôt serait le mieux. Ce n’était même pas par peur de pâtir du scandale qu’elle avait consenti à tenir le mauvais rôle dans l’histoire, ça avait surtout été pour préserver la reconversion de son ancienne flamme qui avait travaillé dur pour retrouver le coeur à l’ouvrage, le décès de son père l’ayant autant accablé que le sien à l’époque. Elle pouvait comprendre la position dans laquelle il s’était retrouvé en perdant ce repère, elle n’avait pas voulu qu’il abandonne la soutane pour ses beaux yeux alors que durant tout ce temps, bien avant qu’elle refasse son apparition dans sa vie, sa prêtrise avait été la seule chose assez importante pour qu’il accepte de continuer à avancer.
Non, ça n’avait pas été facile, la rupture ; les reproches avaient fusé et la rancoeur avait fini par définitivement enterrer le lien qui les liait au point de faire quitter la ville au jeune homme. Et pourquoi, puisque dans quelques jours peut-être, le pot-aux-roses serait découvert. Evie pourrait difficilement éviter les répercussions qu’engendrerait ce gros titre - ce n’était même pas une question de scandale au sein de sa propre famille, de ça elle en avait l’habitude. Mais elle avait un business à faire tourner, une image de marque à préserver, et de ça aussi elle s’en voulu, de tenir tellement à son entreprise, plus qu’au reste, que sa première pensée quand Lara l’encouragea à craquer, ce fût de lui répondre :
"Je ne peux pas me le permettre, j’ai des clients qui attendent que j’organise leur mariage. Je ne peux pas tout abandonner pour m’occuper de ça." Redressant la tête, elle balaya son visage d’un long rideau de cheveux qui termina entre ses omoplates tandis qu’elle lâchait la main de la jeune femme. Son ton, elle le trouva robotique, et pour ça elle se détesta atrocement. Si elle avait eu l’habitude de gérer les coups bas à son intention, y mettre de l’émotion n’avait jamais été son fort contrairement à ses soeurs qui savaient user la corde sensible pour faire ouvrir le porte-monnaie aux bienfaiteurs. Evelyn, elle avait dû se forger une armure pour ne pas s’effondrer sur la place publique, cible privilégiée des rumeurs en tout genre. Elle pensait avoir dépassé tout ça, elle pensait être capable de mettre un peu d’affect quand elle se sentait directement prise à partie, mais en définitive, chassez le naturel, et ils revient au galop ; son premier vrai réflexe, c’était de se blinder pour ne pas donner l’impression que ça la touchait profondément alors que c’était le cas, c’était évident.
Elle se leva du canapé. Elle lâcha la main de Lara pour tirer sur le bas de son chemisier , droite comme un piquet "J’ai une entreprise à maintenir à flots, je n’ai pas le temps de pleurer sur mon sort à cause d’une coucherie." Une coucherie qui viendrait sûrement entamée sa réputation néanmoins, et c’était sans doute parce qu’elle était assez clairvoyante pour le deviner qu’elle estimait que le plus urgent dans tout ça, ce n’était pas de pleurer, mais d’éponger les dégâts avant qu’ils ne s’infiltrent partout et ruinent toutes les belles choses qu’elle avait construites de ses propres mains. Une bonne partie en tout cas, l’autre partie revenant à Neal à qui elle pensa subrepticement et dont elle aurait eu besoin plus que n’importe qui pour lui rappeler qu’elle était Evelyn Pearson et qu’elle avait connu bien, bien pire "Qu’est-ce que Rubén t’a dit exactement ?" voulut-elle savoir finalement, se dirigeant vers le côté opposé au canapé pour se poster devant la baie vitrée de l’appartement à travers laquelle elle jeta un oeil durant quelques secondes, espérant que se concentrer sur les lumières de la ville lui permettrait de mieux faire le point sur la situation. En vain.
Elle entendait la volonté de sa cousine à en découdre avec ceux qui viendraient creuser trop près de ses secrets et ça lui faisait chaud au coeur de s’apercevoir que ce qu’elle était prête à faire pour elle valait aussi dans l’autre sens. Mais elle ne tenait pas non plus à inutilement la pousser dans l’oeil du cyclone. Lara avait aussi des problèmes à gérer et sa grande cousine connaissait la presse un peu mieux qu’elle. Si elle se montrait trop agressive pour la défendre publiquement, ça se retournerait forcément contre elle et ça, Evie ne le permettrait jamais "Lara, je refuse que tu te sentes obligée de venir à ma rescousse. Je connais ces gens, je sais comment ils fonctionnent, et puis je ne veux pas que Trevante et Cassandra profitent de cette occasion pour te nuire en s’apercevant que tu prends la défense du vilain petit canard de la portée de Celie." finit-elle par dire en sortant de sa réflexion, se décalant de la baie vitrée pour s’y adosser et poser son regard sur la jeune femme à qui elle continua de parler "Je ne suis pas très famille, je sais que toi non plus… mais je m’en voudrais de t’imposer tout ça en sachant qu’il y des chances que tout, et tous, se retournent contre toi. Ce n’est pas ton rôle, c’est moi qui dois gérer toute cette histoire." explicita-t-elle, puis elle se mordit les lèvres une nanoseconde, avant de laisser un sourire un peu douloureux lui échapper quand enfin elle ajouta, ses sourcils se fronçant brièvement, et ses épaules se haussant, pour apposer un point qu’elle exprima tout de suite après "Ça va aller, c’est déjà arrivé." Qu’elle se retrouve ainsi exposée à la Une des journaux ? Plus d’une fois en effet "J’ai juste perdue l’habitude de me retrouver au centre de l’attention. Et tu sais dans le fond, j’ai déjà fait bien pire que d’avoir une relation avec un homme d’église." Qui était plus qu’un homme d’église en vérité ; qui représentait la somme totale de toutes ses premières fois en matière de relations amoureuses et qu’elle avait suffisamment aimé pour tenter de le préserver de la tempête médiatique dans laquelle elle, elle allait imminemment être propulsée.


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Message(#)(pearson²) I know my enemy prey on me, so pray for me  EmptyLun 12 Oct 2020 - 11:43


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{I know my enemy prey on me, so pray for me }
crédit/ (rostovarps/tumblr) ✰ w/ @Evelyn Pearson

Tu ne sais honnêtement pas comment tu réagirais et si les rôles étaient inversés, si soudainement, tu te retrouvais dans les chaussures d’Evelyn et que tu devais faire face à tout ceci. Tu aurais très probablement la désagréable sensation d’étouffer, il n’y a aucun doute là-dessus, ou alors tu aurais déjà attrapé ton téléphone portable pour appeler Rubén et l’envoyer sur la touche. D’une manière probablement très expéditive et pas du tout charmante. Tu n’as pas le tact ni même la patience de ta cousine, c’est certain et même en faisant de ton mieux, il s’agit probablement de qualités que tu ne possèderas jamais. Mais tout de même… Evie a le droit de ressentir quelque chose, de laisser transparaitre des émotions et montrer que tout ceci la dérange un minimum, c’est son droit le plus essentiel, tu en es plus que persuadée. Aussi tu ne comprends pas vraiment sa réponse et au moment où elle te lâche la main, tu fronces légèrement les sourcils, considérant ce qu’elle vient de te dire. Oui, son travail est important, surtout qu’elle est son propre patron et qu’elle doit gérer un millier de détails, pour les autres en l’occurrence.
"… Okay ?" Tu laisses échapper le murmure, pas du tout convaincue par le timbre de ta voix ni même par les propos d’Evelyn. Elle fait preuve d’une logique complètement implacable mais que tu trouves un peu déconcertante. Va-t-elle vraiment ignorer tout ceci et même sa détresse d’il y a quelques minutes et enfouir tout ça le plus loin possible ? Tu n’as pas encore la réponse à cette question, ou alors si, et cela te dérange un peu, tu ne sais pas vraiment pourquoi, ce n’est pas dans ton genre de dicter leur conduite aux autres ou même de s’immiscer dans leur vie. Pourtant, le tableau n’est pas parfait, pourtant, quelque chose manque, dans son regard, dans sa voix… tu serais bien incapable de mettre le doigt dessus et pourtant, le sentiment est là et il est toujours présent quand le sujet de Rubén revient sur le tapis. Tu pousses un soupir, clairement irritée qu’il se retrouve au centre de votre conversation, et tu finis par hausser les épaules, passant en revue ta conversation avec l’autre homme. "Pas grand-chose au final, qu’il a réussi à plus ou moins acheter le silence de quelques journalistes mais… il cherchait plus à savoir si c’était la vérité ou pas. Pourquoi ? Je n’en sais absolument rien mais… Ouais, il était plus préoccupé par les détails que ton propre sort. Enfin, c’est mon ressenti." Que tu précises, car c’est bien ça que voulait savoir Rubén, c’est bien cela que tu as lu sur son visage, il attendait le moment précis où tu lui confirmerais que oui, Evie mérite tous ces surnoms-là et parce qu’elle a trouvé sa propre méthode de vénérer le seigneur…
Quel crétin vraiment, que tu penses la seconde suivante, faisant de ton mieux pour rester polie et te surprenant toi-même. Mais la surprise redouble face aux mots d’Evelyn, qui t’assure que tout va bien et que non vraiment elle n’a pas besoin d’aide. Tu fronces de nouveau les sourcils et tu la fixes pendant un moment, avant de pousser un long soupir, te redressant sur le canapé. Tu finis par te lever la seconde suivante, ne supportant pas vraiment d’être assise, de ne rien faire avec ce trop plein d’énergie et tout ce que tu ressens. Surtout pas quand elle vient de mentionner tes parents et que tu n’as vraiment pas envie de penser à Trevante ou à Cassandra dans un moment pareil, pas du tout d’ailleurs, et une partie de toi en veut légèrement à Evelyn de te rappeler que non, les choses ne sont pas non plus toute lisse avec tes propres parents. Tu finis par bouger, décidant d’emprunter le chemin de la cuisine toi aussi, et ouvrant le frigo, tu hésites légèrement entre une bouteille d’eau et la bouteille de soda, la tienne, qui te fait de l’œil, tu décides de laisser le sucre t’empoisonner les veines comme à ton habitude. Tu refermes le frigo, certainement un peu trop fortement et tu bois une longue gorgée, très certainement pour calmer tes nerfs et parce que le goût du sucre chimique à souhait fini toujours par te rassurer. C’est familier et c’est assez pour te ramener à la réalité et pour te rappeler qui tu es et où tu es.
Et en l’occurrence, tu es légèrement énervée, contre Evie, c’est totalement stupide et totalement injustifié, tu en as plus que conscience, mais ton aînée est en train de prendre les mauvaises décisions et de foncer, sciemment en plus, dans un mur. Tu le sais, tu le vois venir à des kilomètres et tu as envie d’appuyer sur la pédale de frein pour Evelyn, mais tu réalises bien que tu ne peux pas le faire à sa place. Elle ne te laissera pas le faire. Tu reposes la bouteille, réalisant après coup que tu viens de t’enfiler plus de la moitié, et tu la reposes sur le comptoir de la cuisine, haussant les épaules, dans un geste qui se veut presque dramatique. Presque. "M’imposer tout ça ? Tu ne m’imposes rien du tout Evie, je suis censée faire quoi ? Restez les bras croisés en regardant tout ça t’arriver ?" Parce que si tu lis entre les lignes, c’est clairement ce qu’Evelyn est en train de te demander de faire, et ce n’est vraiment pas ton genre de faire ça. Tu te fiche de votre nom de famille similaire dans la présente, ce n’est pas juste ça, tu te soucies de son sort, tout autant qu’elle se soucie du tient, qu’elle l’a toujours fait et cela veut dire que tu ne peux pas juste regarder tout ceci lui arriver sans rien faire. "Ne réponds pas à cette question." Tu ajoutes ceci rapidement, faisant le tour du comptoir, pour faire face à Evie et pour y reposer ton dos, croisant les bras sur ta poitrine dans un geste clairement défensif.
Ton regard croise celui d’Evie la seconde suivante et tu t’en veux presque pour ton propre écart, de te sentir aussi inutile et juste… juste d’être de trop. Dans sa vie là tout de suite, dans ce scénario-là, la sensation n’est pas du tout plaisante et ne fait qu’alourdir le nœud que tu avais déjà dans la poitrine. "Je n’ai vraiment pas envie qu’on se prenne la tête, pour … ça. C’est ta vie, tu fais ce que tu veux, si tu veux te concentrer sur ton travail, je te laisse gérer tu as plus d’expérience que moi en la matière et ce n’est pas comme si tu m’avais demandé mon avis." Ce qu’encore une fois, tu t’efforces de dire sur le ton le plus neutre possible, bien convaincue de ne pas y arriver. Maitriser tes émotions n’est pas ton fort et tu ressens en général tout trop fort et c’est toujours quelque chose de vif et énergétique qui te motive, toi, tes mots, chacune de tes actions, chacune de tes pensées et chacune de tes paroles pour le coup. "Je t’ai prévenue et c’est tout. Je sais que tu vas devoir avoir des discussions gênantes avec tante Célie, et probablement tes sœurs et Rubén au passage… peut-être qu’il vaut mieux faire face à tout ça de front et ne pas attendre que tout ça s’empire." Et par s’empirer tu veux dire les journalistes qui se mettent à la traquer, à suivre chacun de ses mouvements, et qui finissent même par camper devant votre immeuble ou même devant votre appartement. C’est une possibilité malheureusement et connaissant Evelyn, elle serait tout à fait capable de proposer un déménagement soudain, pour alléger ton quotidien à toi. Tu pousses un profond soupir, n’aimant pas vraiment l’image qui s’impose dans ton esprit l'instant suivant et tu finis par te décoller du comptoir, pour ramasser ton sac abandonné sur le sol un peu plus tôt. Avec tout ça, tu en as oublié ta propre journée, longue au possible, tes propres responsabilités et… est-ce que tu n’as pas des contrats prévus pour la nuit ? Bonne question, Rubén, son ombre et ses mauvaises nouvelles ont absolument tout chamboulé, lui qui est censé être au service de la Fondation.
Sans y penser, tu amorces un mouvement vers ta chambre, et c’est en pensant soudainement à la Fondation que tu finis par faire volte-face, une autre idée en tête. "Et maintenant que j’y pense tu as une grande sœur qui est habituée à gérer ce genre de crises non ? Je sais qu’on n’est pas très portées famille, mais cela vaut peut-être le coup de … je n’en sais rien moi, établir une stratégie ?" Tu finis par hausser les épaules encore une fois, proposant une solution que personne ne t’a demandé… encore une fois. Mais impossible pour toi de te taire ce soir, ou de ne pas offrir tes propres commentaires, tu ne le fais vraiment pas de gaieté de cœur et tu n’aimes vraiment pas l’ambiance qui se dessine peu à peu dans votre salon ou dans votre demeure en règle générale.
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Alma Barton
Alma Barton
le bonheur illusoire
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(pearson²) I know my enemy prey on me, so pray for me  FQgUS3L Présent
ÂGE : 35 ans (03.09.1989)
SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes
STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore
MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède
LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut
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TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas.
PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : #7AA1D2
RPs EN COURS :
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GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
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MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly

lewis#2micah#1natalia#1 (fb 2020)mabel#1atlas#2malone#1

RPs EN ATTENTE :
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JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)

RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens
AVATAR : ana de armas
CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code)
DC : jo carter & mavis barnes
PSEUDO : ssoveia
Femme (elle)
INSCRIT LE : 12/02/2018
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Message(#)(pearson²) I know my enemy prey on me, so pray for me  EmptyDim 25 Oct 2020 - 13:17


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crédit/ (serpentiinequeen) ✰ w/ @Lara Pearson

"Il faut que je passe le voir." Rubén, celui par qui arrivait le malheur, et qui serait le plus à même de l’éclairer sur la source de cette fuite d’informations. Lara lui disait qu’il avait sous-entendu avoir réussi à acheter le silence de ceux qui comptaient exploiter le semblant d’investigation menée par elle ne savait qui, pour elle ne savait quoi. Et il lui restait au moins ça à ce moment-là, la certitude que quelqu’un autour d’elle, quelqu’un qui avait été proche d’elle plus de quinze ans en arrière, avait essayé de la protéger pour qu’elle ne revive pas tout ça. Evelyn n’avait pas des idées aussi arrêtées que sa cousine sur le jeune homme qui avait toujours été bon avec elle, alors déjà elle se disait qu’elle devait le remercier pour avoir, pour un temps au moins, étouffé le feu incandescent d’un scandale dont elle était certaine que sa mère avait déjà été tenue au courant.
Comment pouvait-elle en être aussi certaine ? Ses coups de fils incessants, la manière dont elle insistait grossièrement, plus que d’habitude, pour la faire participer au cirque de La Fondation, et la condescendance avec laquelle elle lui laissait constamment des messages sur son répondeur téléphonique, utilisant la carte neveux et nièces pour la pousser à accepter les déjeuners de famille, et les grandes sauteries estampillées du sceau bien utile galas humanitaires. C’était la méthode de Celie, de s’essayer à la douceur maternelle pour amadouer celle qu’elle n’avait jamais réussi à tromper avec ses grandes promesses et ses cadeaux sortis de nulle part. Effectivement, elle n’était pas dupe Evie, elle savait qu’après la bienveillance venait la punition sévère, et peut-être même qu’elle était un peu méritée dans ce cas précis. Ça faisait d’elle une lâche sans aucun doute, de chercher à minimiser le scandale en tenant tant à le gérer dans ses propres termes… mais non, elle n’avait pas besoin qu’on la caresse dans le sens du poil un jour, pour lui asséner des coups le jour suivant. Si elle s’en remettait à sa famille ? C’était ce qui allait lui arriver, et elle en était consciente parce que dans le passé, c’était de cette manière que tout s’était déroulé. Evelyn ne s’était pas reconstruite pour voir tous ses efforts détruits par la volonté de son clan de reprendre possession de son identité, et de la manier pour qu’elle colle à celle que tous avaient tant voulu qu’elle endosse. Ce serait difficile, autant que de s’apercevoir en regardant Lara prendre trop à coeur toute cette histoire que dans ses grands yeux bruns, elle était en colère de la voir si peu combative ; mais elle saurait passer au travers de cette épreuve qui l’attendait en restant droite, calme et surtout, en restant digne, toujours.

"Je n’ai pas l’intention de me prendre la tête avec toi ni avec personne, qu’est-ce que tu racontes." lui dit-elle alors gardant la même attitude stoïque, ses sourcils se fronçant cependant en s’apercevant qu’effectivement, la jeune femme semblait soudain se sentir investie d’une mission qui était noble au demeurant, mais qui ne nécessitait pas qu’elle réagisse comme elle était en train de faire. Oui, c’était rageant, oui c’était horrible de voir sa vie étaler de la sorte… est-ce qu’il y avait mort d’hommes cependant ? Evie ne le croyait pas. Peut-être parce qu’elle était plus âgée, peut-être parce que comme elle le lui avait dit, elle avait déjà connu ce genre de mésaventures… dans tous les cas, elle n’appréciait définitivement pas ce qu’elle lisait dans son attitude qu’elle trouva grossière tandis qu’elle, elle tachait de garder son calme et de gérer ses émotions pour ne pas en faire tout un plat.
Elle rentra le menton, lui expliquant alors en s’approchant de l’endroit où elle était désormais, entre le salon et la cuisine ouverte que la jeune femme avait rejointe pour étancher sa soif à grand coup de soda trop sucré, son préféré "La meilleure défense, ça n’a jamais été l’attaque, Lara." recommença-t-elle, ne se plaçant pas en moralisatrice, juste en se basant sur sa propre expérience et fatalement, ses sourcils se froncèrent davantage malgré le calme olympien qu’elle gardait, bien trop consciente que s’agacer maintenant n’apporterait rien de bon à la situation "La meilleure défense, c’est de prendre le situation calmement et de mettre le doigt sur la meilleure option à envisager pour que ça ne s’empire pas justement. Enchaîner les coups en espérant porter celui qui fera le plus mal, j’ai déjà essayé… c’est stupide et puéril, j’ai passé l’âge de me lancer dans ce genre de batailles." En parlant, elle s’aperçut que tout de même, le déterminisme de sa cousine à monter sur ses grands chevaux était quelque chose qui l’ennuyait profondément. Evie avait dû rater le moment où il avait été question d’elle dans toute cette histoire.
Quand elle reprit la parole, une pointe de crispation fit permuter son ton si fluide et doux, pour faire ressortir la nuance australienne de son accent hybride d’ordinaire - dans un même temps, elle croisa les bras sur sa poitrine, illustration parfaite de la façon dont elle commençait à se fermer complètement "Je ne suis pas impulsive comme tu l’es, et je n’ai pas besoin de m’agacer pour me donner le sentiment d’agir correctement." fit-elle aussi déterminée que sa cousine à marquer son point. Et là, la phrase de trop sans aucun doute, celle qu’elle regretterait peut-être plus tard, quand elle reviendrait sur l’idée que Lara était trop impulsive justement, et qu’elle n’avait pas toujours les bons mots pour faire-valoir ses opinions au point d’appuyer très fort sur le noeud du problème "J’ai mes méthodes, que tu les juges bonnes ou non, la vérité c’est qu’en effet, je ne t’ai rien demandé." Et elle s’en rendit compte Evelyn qu’elle s’était emportée, mais de la manière usuelle ; plus assassine encore, car elle restait aussi sereine que lui permettait sa fâcheuse manie de tout garder sous contrôle.
Elle secoua la tête, reprenant aussi vite, ses mains se levant devant elle pour retenir elle ne savait pas quoi exactement, mais la volonté qu’elle mit à crisper ses doigts signifier que c’était quelque chose de si palpable, qu’elle sentit les petits cheveux sur sa nuque se dresser "Il faut que je passe le voir." répéta-t-elle, s’agitant enfin pour toupiller sur elle-même, et partir en quête de ses chaussures qu’elle enfila rapidement pendant que Lara, elle, prenait la tangente en s’avançant vers sa chambre. Ayant gagnée quelques centimètres, elle ne se sentit pas plus grande pour autant surtout que revenant à la charge, Lara lui asséna un coup qui la fit intérieurement se ratatiner sur elle-même. Penchant la tête sur le côté, la fixant à distance, elle lui répondit "Pour qu’on me fasse remarquer que c’est encore moi qui gâche le tableau, ou que je ne réagis pas assez pour quelqu’un qui risque aussi gros ? Non merci, j’ai eu ma dose pour ce soir." Ça avait le mérite d’être clair.
Sentant une boule se former dans sa gorge, elle se somma de continuer toutefois, se détournant de sa cousine pour aller décrocher son manteau et son sac à main de la patère de l’entrée "C’est mon problème, pas le tien, et encore moins celui de ma mère ou de mes soeurs. J’ai reçu suffisamment de leçons de morale pour décider qu’elles ne sont pas bonnes pour moi." ponctua-t-elle en enfilant son manteau, et en serrant si fort la ceinture à sa taille qu’elle sentit son coeur pulser là, dans son ventre, qui se souleva en s’apercevant que pour la première fois qu’elles vivaient ensemble, pour la première fois tout court, elles étaient en vérité en train de se disputer. Elle décoinça ses longs cheveux qui était restés logés dans son col, un léger sourire sans joie fendant son visage qu’encore une fois, elle détourna pour cette fois, se concentrer sur l’idée de rassembler son téléphone et ses clefs d’appartement "Tu vois ce que ça amène de s’emballer sur ce genre de sujet, rien que du mauvais." lui fit-elle remarquer après un moment à déambuler dans la pièce, le bruit de ses talons marquant la cadence, pour rassembler ce dont elle avait besoin. Elle finit par s’arrêter devant elle, mais à distance encore une fois. Enfilant la bretelle de son sac sur son épaule, elle ajouta "Tu m’as fait entendre que tu savais gérer ta vie professionnelle et ses inconvénients, non ?" lui rappela-t-elle, yeux dans les yeux "Alors entends que je sais gérer ma vie personnelle et les siens, s’il te plaît."


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Message(#)(pearson²) I know my enemy prey on me, so pray for me  EmptyJeu 29 Oct 2020 - 20:32


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crédit/ (rostovarps/tumblr) ✰ w/ @Evelyn Pearson

Tu prends la fuite, véritablement, il n’y absolument aucun autre moyen de décrire ce que tu es en train de faire. Tu en as parfaitement conscience et pour autant, tu t’en fiches. Mais tout est trop lourd, l’air, ton sac sur tes épaules, le regard qu’Evelyn t’adresse la seconde suivante alors que tu mets de la distance, littéralement, entre vous deux. Tu voudrais que cette conversation se termine, tout simplement, car tes mots ont très certainement dépassé ta pensée, parce que tu es clairement plus irritée qu’elle, mais tu ne te comptes pas t’excuser pour cela, pas pour ce que tu ressens et ce même si cela ne semble pas trouver sa place dans le parfait tableau qu’elle essaye de peindre. Une jolie illusion qui ne va pas prendre, qui ne prendra jamais, parce que faire semblant, tu n’as pas eu à le faire depuis des années, tu es complètement rouillée, tu ne sais plus comment faire et tu n’as pas envie de le faire justement, face à Evie. Ses mots sont un peu trop glacés à ton goût, trop logiques et trop raisonnés et tu te cripses, vraiment, physiquement, ta main se resserant sur la anse de ton propre sac quand elle utilise ton prénom. Le ton qu’elle emploie et son discours ne font pas de sens comme si... comme si elle essayait de t’expliquer que tu as complètement tort dans cette situation et que c’est elle qui a raison et personne d’autre.
Les mots stupide et puérile font mouche, encore plus quand c’est pour te caractériser toi et ton attitude et encore plus quand Evie enchaine, se dit être bien différente de toi, pas aussi impulsive, pas aussi émotionnelle. "Pardon ?" Tu murmures le mot suivant, bien certaine qu’Evelyn ne t’a pas attendue, comment est-ce qu’elle pourrait vu la distance qu’il y a entre vous deux et ce n’est pas juste les meubles qui vous séparent, c’est cet immense fossé qui se creuse et qui se creuse davantage à chacun des mots de ton aîné. Tu prends une profonde inspiration, difficilement, soudainement renvoyée des années en arrière, soudainement, comme si tu étais de nouveau face à Cassandra, seulement âgée de quinze ou seize ans, cela ne fait pas vraiment de différence... et le discours tenu n’est pas vraiment différent, c’est toi le problème, c’est toi qui fait du bruit pour rien, c’est toi qui est une grande source de gêne et c’est encore toi qui ne devrait pas faire entendre ton avis, surtout quand on ne te l’a pas demandé et surtout face à quelqu’un d’autre de la famille. La sensation est particulièrement déplaisante, tellement, et comme à chaque fois, que ce soit face à ta génitrice ou même face à Evelyn, là tout de suite, tu gardes le silence et internalises ce qui vient de t’être dit, accusant le fait que c’est toi le problème et qu’il y a définitivement quelque chose qui cloche chez toi.
Tu le savais déjà, bien entendu que tu le savais déjà, et s’il t’a fallu des années pour que les mots et les reproches de Cassandra ne t’atteignent plus, pour que ses discours ne te brisent pas et fassent de toi la parfaite fille, complètement silencieuse ou celle qui est prête à dire oui à tout, tu as presque l’impression d’être revenue à la case départ. Comme ça, d’un simple claquement de doigts, tellement que tu manques de sursauter quand Evelyn bouge et attrape son manteau, son sac, pour aller voir Rubén et ... gérer sa vie. Et tu n’es plus vraiment là, définitivement ailleurs quand Evelyn surenchérit, comme pour prouver son propos, car s’emballer sur ce genre de sujet, ça finit toujours mal. Oui, quelque chose comme ça, tu hoches la tête, la tête un peu trop lourde et le coeur définitivement trop plein et pourtant, ce n’est pas ce qu’on te demande de faire, pas du tout. Tu connais la marche à suivre, tu ne sais même pas comment tu as fait pour oublier... ou alors, tu prétendais avoir oublié seulement, Lara Pearson, celle que Cassandra préfère voir est toujours là, toujours quelque part et collant un sourire automatique sur ton visage, tu finis par hocher la tête. "Tu as raison... c’est ton problème, pas le mien, ni celui de tante Célie ou de qui que ce soit d’autre... c’est ta vie et c’est toi qui gère. Tu ne m’as rien demandé, en effet. Tu as totalement raison sur ce point-là." Sourire, acquieser, ne pas apparaitre avec une jupe trop courte, ou des collants troués ou encore pire des vêtements froissés... c’est tout ce que tu as à faire pour terminer cette conversation et lui prouver que tout n’est pas perdu et qu’il reste tout de même quelque chose à sauver. Tu peux jouer le jeu, tu peux avoir une conversation normale et faire comme elle, faire comme les autres.
"Je n’ai fait que relayer l’information, Rubén en saura certainement plus, beaucoup plus que moi." Tu hoches de nouveau la tête et cela te coûte beaucoup de garder le timbre de ta voix mesuré, ou même de parler, ton sourire finit par disparaitre, il n’est plus aussi poli qu’avant, tu manques clairement de pratique, mais tu essayes au moins. Tu ne lui fais pas remarquer que Rubén aurait pu rentrer en contact avec elle directement, plutôt que de te transformer en messager d’infortune, non, il est venu te voir pour une raison, il espérait probablement te prendre par surprise et t’arracher quelques informations à propos d’Evelyn, ou quelque chose comme ça. Tu n’ajoutes pas non plus que dans le cadre de ton boulot, vous avez su avoir une véritable conversation et que tu as toujours été transparente avec Evelyn, dès votre première rencontre et ce parce que tu lui as rapidement fait confiance. Et plus important, elle a gagné ta confiance en étant elle, tout simplement et que pour toi, cela veut dire beaucoup. Enfin, tu ne lui dis surtout pas que, malgré ton nom de famille semblable au sien, tu pensais au moins que vivre avec elle était tout aussi important à ses yeux, que vous pouviez tenir les autres Pearson à distance et au moins vous serrer les coudes, au moins voir les problèmes arriver... ensemble. Visiblement pas, surtout pas si elle te range dans la même catégorie que sa propre mère ou encore ses soeurs, tu pensais que ce n'était le cas, comme quoi, tu avais tort. Maintenant, tu sais à quoi t'en tenir.
"Tu viens de le dire toi-même, cela ne me regarde pas." C’est tout ce que tu diras, confirmant ses dires à elle, lui donnant raison encore une fois, car c’est la seule chose à faire pour maintenir le caractère plaisant de la conversation. "Sur ce, je te laisse, j’ai eu une très longue journée après tout." Tu utilises ta fatigue comme une excuse, qui sera sûrement valable dans un tel contexte et qui servira très probablement à justifier ton écart précédent. Ou au moins, c’est ce que vous pourrez prétendre, et c’est tout ce qui compte, pas vrai?   "Passe une bonne soirée, Evelyn." Une intonation polie, car c’est de bonne mesure et que tout simplement partir n’est pas excusable, c’est fait, penses-tu amérement et après un autre hochement de tête, tu fais volte-face, bien décidée à mettre de la distance entre vous. Et là encore, terminant cette soirée d’une manière trop familière pour ne pas être remarquée, dans ta chambre, là où tu as encore le pouvoir de dire et de faire ce que tu veux. Enfin... en théorie.
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