| (Amelyn #28) ► Looking through |
| | (#)Sam 12 Sep 2020 - 22:46 | |
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LOOKING THROUGH
C’est un choix calculé de préférer l’adverbe souvent au toujours, c’est presque un sacrifice d’après mon ego et il s’insurge quand elle pointe du doigt qu’il m’est arrivé de perdre également. En ce qui concerne nos marivaudages, le lot de consolation était à la hauteur du gain du gagnant. Qu’importe qui remportait la manche, l’échec prenait des allures de statu quo : le match était nul parce que non avenu entre nous. Pourtant, elle a raison : j’ai perdu. Pas “souvent” comme elle le prétend. Ce n’est pas histoire de quantité, mais de valeur. Je n’ai pas réussi à nous sauver. C’est le trésor qu’était notre couple qui a été englouti quand le navire a prit l’eau. « Autant que toi.» ai-je donc rétorqué le timbre morne et sans sous-entendu. Je ne la pense pas soulagée par notre rupture. Je crois au contraire qu’elle en souffre, tout comme moi, parce que c’est le message que m’adresse son comportement d’aujourd’hui. Mais, je ne me jetterais pas au feu pour prouver qu’elle regrette son choix de mettre un terme à notre histoire. Le risque de brûler vif est trop important. Se pose-t-elle seulement la question d’ailleurs ? Est-ce qu’elle avait envie d’entendre quand elle a renversé la vapeur de notre échange ? Quand c’est moi qui l’ai regardée comme un lapin au milieu d’une chaussée pris dans les phares d’une voiture ? Quand j’ai décidé d’éluder pour maintenir mon coeur à l’épreuve d’un éclat de rire moqueur ou d’un rejet franc et massif ? Le cas échéant, je ne l’abandonnerais pas à son sort pour autant, mais je ne suis pas certain que je ne m’arrangerais pas pour retarder l’heure des adieux. J’aimerais autant nous préserver de mon manque d’objectivité et je me gifle mentalement pour ne pas la poser cette question lorsqu’elle a déposé sa pelle, refusant de creuser davantage et de déterrer des vérités qui, selon le cas, font mal au coeur à l’ego. Je me suis frappé de toute mes forces, mais elle fut plus rapide que la raison. Quant à Raelyn, elle change de sport : elle entame un partie de ping pong et, à son image, je lui renvoie la balle. « A toi ! Je ne fixe pas toutes les règles. » ai-je certifié à la lumière du souvenir de l’épisode du taxi. C’est elle qui m’a chassé de sa vie. C’est elle qui m’a également privé de l’espoir que nous étions réparables. C’est elle qui, sur l’instant, se détourne de moi pour s’attarder sur les bijoux étalés sur l’étale d’un artisan. Dans ces conditions, difficile de la satisfaire en terminant de parfaire mes aveux embryonnaires. D’après moi, elle fuit la discussion de peur de me froisser… Et qu’importe, finalement. Je me suis juré que je n’attendrais rien. Quel genre d’hommes serais-je si je renonçais à mes prescrits aussi prestement qu’un vent d’hiver ? Un qui ne supporterait plus son reflet dans un miroir. Alors, je me tais. Je la suis. Je la presse de se mettre d’accord sur un enjeu ou sur un argumentaire, à demi-vexé de lui inspirer peu de curiosité. Je détaille l’objet de sa convoitise également. Il me permet de me concentrer sur autre chose que sur ma frustration et ça me convient de la défier sur son terrain. C’était quasi-parfait jusqu’à ce qu’elle me relance comme on jette des dés sur la table d’un Yatzhee. « Je pourrais. Mais seulement si tu me réponds : il n’y a plus rien à en dire ? » Ce n’est une mise, c’est un fait. Elle sait qu’elle gagnera. J’en suis moi-même conscient. Ce qu’il y gagnera, c’est sa photo-dossier. Mais, tout sacrifice ne mérite-t-il pas compensation ?
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34340 POINTS : 3350 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Sam 12 Sep 2020 - 23:27 | |
| « Autant que toi. » Je ne comprends pas tout de suite l’étendue de ses sous entendus justement, je ne vois que nos jeux, rarements sages, que nos badinages amoureux - c’est de ça qu’il était question et pas uniquement de désir et d’attraction sexuelle - et nos paris idiots avec lesquels nous nous torturions. Quelle idée de tenter de tenir le plus longtemps sans toucher le corps de l’autre et vouloir le faire nôtre : nous en avions tous les deux envie. Quelle idiotie de nous lancer des défis plus coquins les uns que les autres quand nous n’avions pas besoin de ça pour garder la flamme. Je crois son regard, il s’est assombri et je réalise qu’au delà de ces jeux nous avons perdu bien plus. Alors je me tais, je ne relance pas la provocation et, au contraire, je hoche la tête gravement.
C’est lui qui s’est dérobé et, pourtant, il semble ne pas vouloir me laisser tranquille avant d’avoir eu une réponse à sa question ”y a-t-il encore quelque chose à dire ?” ou encore ”qu’est ce que tu veux que je te dise ?” Je ne veux m’engager dans aucune de ces deux discussions, persuadée que ses confessions mes feraient plus de mal que de bien : j’aurais dû le laisser changer de sujet. « A toi ! Je ne fixe pas toutes les règles. » Je l’observe un instant et je fuis. Je ne suis pas lâche pourtant, pas habituellement, mais le moment est trop léger pour que j’ai envie d’être ramenée brutalement sur terre. Alors je m’échappe dès que yeux se posent un de quelconques bijoux qui ont au moins le mérite de m’offrir une porte de sortie ou, en tout cas, m’en donnent l’illusion quelques secondes avant qu’il ne remette sa question sur le tapis. « Je pourrais. Mais seulement si tu me réponds : il n’y a plus rien à en dire ? » Il s’accroche, il ne veut pas lâcher et mes doigts lâchent la chaîne en argent sur laquelle ils s’étaient déjà refermés et je tourne doucement la tête dans sa direction. « Sur nous ? » Je devine sans mal qu’il remet le sujet précédent sur le devant de la scène mais je m’en assure. « Y’aura toujours quelque chose à en dire non ? » Ne serait-ce qu’en conjuguant au passé, puisque notre histoire, si pour l’instant la chute est tragique de mauvais goût, a eu des passages d’une beauté à couper le souffle. Mes doigts se referment à nouveau sur la chaîne et considérant que j’ai répondu, je me concentre sur mon défi pour masquer mon trouble. Je me tourne vers le brocanteur, un sourire enjôleur sur le visage et appuyant le bijoux dans mon cou pour que le pendentif trouve sa place juste au dessus de ma poitrine, j’entame mes négociations.
@Amos Taylor
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| | | | (#)Dim 13 Sep 2020 - 12:36 | |
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LOOKING THROUGH
Je suis de nature franche habituellement. Si je joue avec les mots, si je déclame des discours joliment tissés, c’est au prix d’efforts incommensurables et par nécessité. Et, n’en est-ce pas une aujourd’hui ? Mon cœur m’implore de ne pas exposer mes blessures à l’air libre de peur qu’elles ne s’infectent, gangrènent et ne guérissent jamais plus. Pourtant, j’ai à dire puisque j’ai effectivement perdu, elle, nous, ce nous qui m’a rappelé que vivre, malgré la mort de ma fille, n’était pas interdit, ce nous qui m’a réappris à rire aux éclats sans que la culpabilité ne vienne ensuit me chatouiller les pieds en guise de punition. Alors, puisque c’est plus fort que moi, je glisse ma peine dans quelques mots qui ne méritent pas d’être creusé. C’est salvateur que d’accoucher de cette fatalité. Elle me permet de l’appréhender davantage et j’ai l’espoir qu’à présent, je ne me laisserai plus ébranler par l’évocation de tous nos beaux souvenirs. Sauf qu’une question demeure en suspens. Elle titille ma curiosité et, cette dernière, hermétique à la détresse de mon cœur, elle écrase la prudence. Ce bijou, elle ne le portera jamais. Quant au cliché que Raelyn désirait plus tôt, c’est une bêtise. Je peux le lui offrir sans qu’elle n’ait à négocier. Je n’ai jamais eu peur du ridicule face à elle : notre histoire l’a régulièrement prouvée. Alors, je m’oppose à ce qu’elle ferme cette parenthèse après qu’elle m’ait happé de son regard inquisiteur. Je refuse que nous en restions là, avec plus de questions que de réponses. Au contraire, je me crisperai, si bien que je rebondis sur son offre au mépris de ces sentiments à elle. Des jours que je me concentre uniquement sur elle, ne peut-elle donc pas m’éclairer ? En réalité, c’était dangereux. Je l’ai toujours su et je suis à peine étonné en l’écoutant, dans un premier temps, lever le malentendu et, ensuite, déposer entre mes mains fébriles un commentaire sibyllin. Que ne donnerais-je pas pour arquer les sourcils et scandé un “bien essayé, try again“. Au lieu de ça, je cherche la faille dans sa tournure de phrase et je me demande sérieusement si nous ne voguons pas ensemble sur le même bateau. J’ignore ce qu’elle me cache, mais il me semble évident que cette conversation la terrorise autant que moi. Est-il donc bon de la poursuivre ? « Je présume qu’un jour, on se contentera d’y penser.» Sans plus en parler, à quiconque et ça me fait mal, mal au point que jouer m’apparaît moins important. Je n’ai pas envie de me lancer dans une joute verbale à destination de l’artisan qui, dans les faits, nous servira d’arbitre. Je n’ai pas envie alors je l’écoute entamer ses discussions destinées à rouler le marchand dans un silence presque solennel, un silence prompt à l’introspection. Je détestais hier ces prises de tête et ça non plus, ça n’a pas changé. Je suis las de tout remettre en question et, alors qu’ils se mettent tous deux d’accord sur un prix, je m’anime, non par compétition, mais pour que se taise ma tête. « Trop cher. Viens…» ai-je intimé mon acolyte en la récupérant le bijou d’entre ses doigts. Je l’ai redéposé sur l’étale et j’ai ajouté, sous le regard médusé de troisième larron : « On en trouvera un encore plus beau ailleurs. » Je ne donne pas dix minutes au vendeur pour nous rattraper et descendre son prix qui, à mon sens, est exhorbitant pour du métal et pierres colorées – en toc – assemblées ensemble. « Je sais, c’est déloyal. Mais tu vas l’avoir ton bijou. Dans 10 secondes, elle est là.» Effectivement. L’artiste nous a interpellé : les temps sont durs pour les indépendants. « Je crois que j’ai gagné…»
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34340 POINTS : 3350 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
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cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
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| Quand je lui parle de nous, que j’affirme qu’il y aura toujours quelque chose à en dire, Je choisis volontairement d’être évasive de sorte à étudier sa réaction. Interprètera-t-il ma phrase au passé, pensera-t-il que je ne fais allusion qu’à nos souvenirs que j’aurais au moins la certitude qu’il ne nous envisage plus au futur et je pourrais m’empêcher d’y penser quand je m’égare en pensées. Sauf que, comme moi, il reste évasif et sa réponse ne me permet pas de tirer la moindre supposition. « Je présume qu’un jour, on se contentera d’y penser. » Je déglutis et je ne trouve même pas en moi la force de hocher la tête. Je tente de me bercer d’illusion, mais ce on se contentera m’écrase d’une évidence dont je ne veux pas. Alors je détourne mon regard pour masquer ma déception, ma frustration et l’arrière goût de colère que sa phrase me laisse sur la langue avant de me jeter corps et âme dans la négociation du bijou sur lequel j’ai jeté mon dévolu pour changer de sujet de conversation.
J’obtiens un prix qui me semble honnête, mais alors que je me tourne vers le brun pour voir s’il est toujour d’humeur à rentrer dans la danse et relever mon défi, il m’attrape le bijou des mains, frôlant ma peau par la même occasion, m’électrisant là où ses doigts me touchent. « Trop cher. Viens… On en trouvera un encore plus beau ailleurs. » Si je l’observe et n’en rate pas un miette, je refoule le sourire amusé que je sens poindre à la commissure de mes lèvres : ce n’est pas le moment puisqu’il tente une démonstration de force. « Je sais, c’est déloyal. Mais tu vas l’avoir ton bijou. Dans 10 secondes, elle est là. » Une fois que nous faisons dos au brocanteur, il se permet de murmurer ces mots et moi je réponds d’un sourire. Il est ressourçant ce jeu, même si je m’y adonne avec un peu moins de coeur que précédemment. Pourtant en lui lançant un regard amusé, je commence un décompte à voix basse. La voix de l’antiquaire qui nous interpelle m’interromps alors que j’arrive à deux.
« Je crois que j’ai gagné… » « Sur le fil. »
Mais il a raison. Il a gagné et alors que nous faisons demi tour, que le marchand baisse encore son prix de quinze pour cent. Je finalise la transaction en sortant ma carte bleue de ma poche, avant de rabattre mes cheveux pour attacher le collier derrière ma nuque. « Bien joué. » J’attends que nous nous soyons éloignés pour adresser un clin d’oeil à mon ancien amant, avant de jeter un oeil à ma montre. « Le restaurant, il est loin ? »
@Amos Taylor
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| | | | (#)Dim 13 Sep 2020 - 18:26 | |
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LOOKING THROUGH
Je dois accepter l’évidence désormais : ce n’est pas aujourd’hui que nous réglerons la question de notre rupture. On tâtonne plus qu’on ne parle. Il faut nous brûler l’un l’autre et n’est-ce pas normal puisqu’elle était actée ? Sans son overdose, elle n’aurait pas tiré le manche de la machine à sous dans l’espoir de gagner le gros lot d’une triple 7. C’est moi qui en meurs d’envie, mais je ne peux pas tout décider pour elle. Je ne peux pas non plus m’investir sans elle. Alors, je me range derrière ce que me dicte ma tête : je l’ai trompée avec ma vengeance. En ça, c’est une trahison. Pour la première fois depuis mon aveu, je le lui accorde avec pour conséquence : l’isolement. Je m’esseule dans ma tête. Je suis à peine attentif à ce qu’il se passe autour. Je ne me ranime que par esprit de compétition, usant de ce que moi je sais faire : bluffer. Combien de joueurs de poker ont cru que j’avais entre les doigts un jeu mirobolant quand le hasard m’a pourtant confié une paire de deux ? Combien se sont persuadés du contraire également ? Ce n’est pas une vendeuse à l’arrachée qui va me donner du fil à retordre. Alors que j’entraîne Raelyn plus loin, je ralentis nos pas et je le sens le poids du regard du brocanteur dans notre dos. Je pense même être capable de lire dans ses pensées, si bien que je suis convaincu de ne pas m’avancer lorsque je prétends qu’outre le côté déloyal de ma manoeuvre - déloyal pour elle, je lui ravis sa victoire. Et je souris dans ma barbe d’avoir eu raison et je souris encore dès lors qu’elle passe le bijou autour de son cou. « Peut-être. Mais….» J’ai écarté les mains : qu’importe les moyens s’ils justifient la fin qu’on ambitionnait. En attendant, je lui souffle : « Il te va bien. J’étais pas convaincu, mais il te va bien.» Il ne m’a pas semblé assez pour la mettre en valeur. Sauf que rien ne l’est jamais vraiment. « Et merci ! Je présume que je peux réfléchir à ce que je vais te réclamer, donc.» N’était-ce pas le deal ? Et, son clin d’oeil, est-il sa façon d’affirmer qu’en effet, j’ai le droit de me réserver une interrogation pour le jour où ça me chantera ? C’est un jeu dangereux : nous en avons fait l’expérience. Sauf que c’est le nôtre et il nous colle à la peau. « NOn, le resto est tout près. Pourquoi tu as faim ou tu as une idée derrière la tête ? » Un regard pour ma montre et je me dis qu’il faudra bientôt avancer de toute façon. Du reste, je suis heureux d’apprendre que son estomac crie famine : n’est-ce pas bon signe ? « On peut y aller quand tu veux. On nous attendra dans plus de cinq minutes. Il en faut moins.» Avant ça, nous ne serons pas encore en retard.
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danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Dim 13 Sep 2020 - 19:14 | |
| Il y a une minute j’étais convaincue d’avoir compris qu’il conjuguait notre histoire au passé et à présent qu’il s’approche de moi et qu’il me murmure des compliments à l’oreille, je fais volte face et je nourris mes espoirs destructeurs. « Peut-être. Mais… Il te va bien. J’étais pas convaincu, mais il te va bien. » Il n’a pas dit que j’étais belle, il ne m’a pas dévoré du regard comme si j’étais une pâtisserie et ne m’a pas louangée de compliments sans équivoque plus forts les un que les autres, mais il trouve que le collier me va bien et mon coeur s’enflamme. Il rate un battement et il hurle en faisant de grands gestes, comme une petit personnage de dessin animé, en me priant d’ouvrir les yeux sur ce que le brun possèderait encore en sentiments d’après ses hypothèses tirées à la va vite. Moi, je le prie de retrouver un peu ses esprits - c’est idiot, c’est un coeur - et de ne pas s’emballer pour quelque chose d’aussi anodin. Je me contente alors d’attraper la pierre entre mes doigts et j’esquisse un sourire. « Merci. » C’est vrai qu’il me plait, il aurait été quelconque sans l’histoire dont il s’entoure et s’il n’était pas le témoin de cette journée où je crois assister à un dégel, mais trouve déjà une valeur toute particulière. « Et merci ! Je présume que je peux réfléchir à ce que je vais te réclamer, donc. » « On avait dit ça ? » Je lève un sourcil et je lui jette un sourcil amusé : si je suis consciente de me faire rouler, je ne me rebiffe même pas.
« Non, le resto est tout près. Pourquoi tu as faim ou tu as une idée derrière la tête ? » Je n’ai pas réellement recouvré l’appétit mais je me nourris de la normalité de cette journée. Des actes aussi anodins qu’acheter des bijoux - même s’ils sont loins de ceux sur lesquels je jette habituellement mon dévolu - me balader dans la rue et manger au restaurants font prendre à cette journée des allures de jour de fête. « On peut y aller quand tu veux. On nous attendra dans plus de cinq minutes. Il en faut moins. » « Mon estomac se réveille. » C’est un mensonge, mais il est anodin celui ci. « A moins que tu aies encore des emplettes de prévues, on peut se mettre en marche ? » Surtout qu’après dix jours enfermés ensemble, je me surprends à ressentir un trop plein de foule : je rêve déjà de retrouver un cadre plus intimiste.
@Amos Taylor
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| | | | (#)Dim 13 Sep 2020 - 20:10 | |
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LOOKING THROUGH
La couleur de cette pierre rehausse son teint, illumine ses grands yeux qui m’ont semblé si ternes ces dernières semaines. Alors, je ne réprime pas l’envie de le lui chuchoter à l’instar de ces compliments moins évasifs que je lui glissais d’antan, principalement lorsque nous partagions notre intimité sagement ou non d’ailleurs. Est-ce que je m’attendais à une réaction autre qu’un merci ou un je sais ? Pas vraiment. J’apprivoise doucement mais sûrement que nous avons bel et bien signé la fin de notre histoire et que ces semaines passées ensemble ne sont qu’un pied de nez du destin. Pourtant, elle a l’air touchée et moi, je souffre de la réciproque. Je lui offre un sourire, je souligne ma victoire, elle la ponctue d’un clin d’oeil et, ma gourmandise, elle n’est qu’un moyen pour me remettre d’aplomb. Au contraire, je crois que je l’aurais attrapée par l’épaule pour ramener son front contre mes lèvres. C’est néanmoins interdit alors je réclame un gain. « Non mais je l’ai pensé si fort que même toi tu l’as entendu. Tu ne t’en souviens pas ? » me suis-je aussitôt défendu, étonné qu’elle ne renâcle pas. Je présume qu’elle est fatiguée, que la faim s’éveille doucement ou qu’au contraire, elle accepte de bonne grâce parce qu’elle s’amuse aussi, tout comme moi. Elle s’amuse de ce que cette virée à deux ressemble à toutes les précédentes et que nous commençons l’un l’autre à comprendre que c’est en nous et, par conséquent, irréfutable. En attendant l’acceptation, je me fie à ses besoins : je me dirige vers le restaurant à pas lent pour mieux nous frayer un chemin dans la foule. Elle est de plus en plus dense et, quand j’ai peur de la perdre, je lui tends la main, qu’elle s’y agrippe ou non. Le but est sain : ne pas la perdre.
Le but, lorsque j’ai choisi ce restaurant, l’était tout autant. Pas de coup foireux du genre qui ne me ressemble pas. Pourtant, alors que nous avons pénétré l’enceinte de cette bâtisse costumée comme l’un de ceux qu’on croiserait au coeur d’une Rome de la Renaissance, je blêmis. Il n’y a que des tables de deux. Excentré de l’événement, ce n’est pas Presley qui prend les commandes ni Norma Jean derrière le bar, mais un serveur déguisé en gondolier. Je me dis que le proprio s’est emmêlé les pinceaux. Ici, c’est un peu deux salle pour une seule ambiance : ça pue le romantisme à plein nez et j’ai l’impression d’être pris en flagrant délit de reconquête quand je n’y ai pas songé. Comment me défaire de cette impression, maintenant ? Comment débarrasser Raelyn de cette idée sans la froisser ? « La carte me paraissait top, j’ai pas regardé les photos. Et pas lu les commentaires non plus. » Sans doute étais-je trop vite que pour m’attarder sur ces détails. « On va aller ailleurs. On peut manger un hamburger sur le pouce…. et se moquer des gens déguisés comme au Carnaval.» Trop tard. On nous accueille et moi, je bafouille comme de la bleusaille.
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34340 POINTS : 3350 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Dim 13 Sep 2020 - 20:37 | |
| « Non mais je l’ai pensé si fort que même toi tu l’as entendu. Tu ne t’en souviens pas ? » Il a gagné à l’instant ou je me suis surprise à espérer que son compliment soit autre chose qu’une politesse et, contrairement à mes habitudes, j’abandonne facilement. Je lui cède puisque je n’ai pas envie de lutter, pas envie de le repousser à nouveau non plus. J’en ai perdu la force, et je me souviens à peine pourquoi j’en ai eu l’envie maintenant qu’il me manque et que je l’admets. « Soit. Je m’en remets à toi. Qu’est ce que tu veux ? » Je lui emboîte le pas, je le suis en lui jetant des regards attentifs alors que nous quittons la foire et, surtout, je ne lâche pas le pendentif autour duquel mon poing s’est refermé. Plus tard, quand je le réaliserais, je refuserais de voir que c’est criant de vérité, que je m’y attaque pour ce qu’il renferme en espoir, ce bijou.
La trajet jusqu’au restaurant se fait en un souffle et, si je constate qu’il a raison : il a réservé dans un restaurant susceptible de me plaire et de contenir mes plats favoris à la carte puisqu’il semble servir de la cuisine italienne, il ne s’est pas renseigné sur le cadre. C’est plus romantique que n’importe quel établissement où nous avons mis les pieds depuis que nous nous connaissons, et nous ne sommes même plus un couple. Les bougies sur les tables, je les aperçois et elles m’oppressent déjà. Je tourne un regard étonné dans sa direction pour m’apercevoir qu’il est livide et qu’il ne s’attendait pas à ça. « La carte me paraissait top, j’ai pas regardé les photos. Et pas lu les commentaires non plus. » Il tente de m’en convaincre mais ce n’est pas nécessaire : son visage parle pour lui. « Je te crois tu sais. Tu es devenu de la même couleur que les serviettes sur les tables. » Elles sont, évidemment, d’un blanc immaculé. « On va aller ailleurs. On peut manger un hamburger sur le pouce…. et se moquer des gens déguisés comme au Carnaval. » J’hésite encore entre accepter et lui dire que ce n’est pas la peine lorsque le serveur vient nous chercher pour nous installer. Docile, il se laisse faire de la même façon que moi : nous ne parvenons pas à refuser ni à prendre nos jambes à notre cou. A peine assis à table, le serveur nous propose de commander des apéritif - cela me tue de devoir interroger Amos du regard pour savoir s’il me laissera faire mais je préfère ça à l’humiliation qu’il ait à intervenir - avant de nous laisser seul. Je ne suis pas du genre à rougir de ce situation mais je suis mal à l’aise. Moins que lui, cela dit. « Tu peux souffler dessus si tu veux... » Je lui montre la bougie rouge déposée sur la table du bout du menton. « C’est pas grave, et les plats ont effectivement l’air délicieux. » Déjà, je jette un oeil à la carte.
@Amos Taylor
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| | | | (#)Dim 13 Sep 2020 - 22:07 | |
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LOOKING THROUGH
J’en aurais mille des questions : crois-tu qu’un jour tu me pardonneras ? Il se compte au nombre de combien tes amants ? Est-ce que j’ai existé pendant que tu oubliais Dieu sait quoi dans les bras de la coke et dans ceux des autres ? Est-ce qu’il t’arrive, à toi aussi, d’avoir envie que je te serre dans mes bras pour d’autres raisons que te rassurer quand tu es en pleine descente ? Et là, aujourd’hui, as-tu tremblé faute à la proximité quand ma bouche s’est approchée à bonne distance de ton oreille, mais néanmoins près ? Assez pour que mon souffle se brise dans à la naissance de ton cou ? Et, pourtant, je n’en formule aucune. « Je la garde, précieusement, un jour ou l’autre, elle servira. » Plus encore que j’ai l’impression, aujourd’hui, d’avoir gâché celle qui m’avait été dévouée après un pari semblable : j’ai toujours su qu’elle n’avait jamais croisé la route de Sofia. J’en étais convaincu et je l’ai affirmé d’ailleurs. Je l’ai déclaré à une Olivia sur les fesses d’apprendre que je partageais avec mon acolyte du jour une relation charnelle et, peu de temps plus tard, amoureuse. Est-ce idiot de considérer que ça n’est pas mort ? Que ça ne se peu pas parce que c’était trop fort ? Non ! Bien sûr que non ! Au contraire. Mais la raison n’aurait pas été suffisante pour que je nous réserve un restaurant, situé au cœur de l’événement, qui confond Rome et Venise, dont le décor s’approche du typique – nappe de carreaux blanc et rouge et bougie dans un chandelier en forme de bouteille de Chianti – et qui a orné ses murs d’imagines du Ponte Rialto au clair de lune et de la piazza Navone. Je ne l’ai pas prémédité, un coup bas de ce coquin de sort. Je pâlis, j’argumente, j’essaie de la persuader, de peur qu’elle se braque, que je ne lui ai pas tendu un nouveau piège et ça fonctionne, peut-être pas grâce à mes aveux, mais parce qu’elle me connait. « J’aurais pas choisi ce genre d’endroit si…» Si j’avais souhaité lui adresser un message d’amour. J’aurais choisi la cabine du bateau et la mer pour décor : elle me met à l’aise. « Enfin, tu as compris.» J’ai peur qu’elle l’exclut complètement et j’ai envie de partir. J’ai envie de fuir et je me laisse pourtant conduire jusqu’à une table, plus isolée que les autres. « ça, par contre, je l’avais demandé.» lui ai-je lancé en réajustant les couverts et la serviette pour masquer mon trouble. J’ai même éteint la bougie sous ses conseils et, dès lors que le serveur nous a proposé un apéritif, je n’ai su que dire. Je m’en suis remis à elle et nous nous sommes observés une seconde sous le regard hébété de l’employé qui prend congé. « Tu veux ? » C’est pas bon ? C’est interdit de boire dans son état ? « Tu as hésité…» Autrement, pourquoi ? « Et… elle propose quoi la carte ? Qu’est-ce qui me tenterait ? » Ce n’est pas un test, mais un appel à l’aide. Mon corps me réclame de l’alcool, moi. L’atmosphère est à des kilomètres de moi, de nous, et si elle nous entraînait ? Rien que d’y penser, je panique.
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34340 POINTS : 3350 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
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cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
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| « Je la garde, précieusement, un jour ou l’autre, elle servira. » Je l’observe, gravement, en me demandant ce qu’elle sera cette question. C’est la deuxième qu’il gagne et la première m’a brisé le coeur autant qu’elle était prévisible : elle m’a prouvé que ses priorités n’ont pas changées, qu’elle n’ont jamais changées. C’est mon lien avec la mort de sa fille sur lequel il a souhaité lever le mystère, pas sur nous, pas sur mes sentiments et je m’en rappelle avec amertume : à partir de là j’arrête de me demander quelle sera la nature de la prochaine, je n’ai pas envie d’une nouvelle désillusion. Et je ne suis plus assez forte pour affronter une nouvelle déception.
Alors je tente de rendre mon coeur plus léger en pensant au restaurant, en pensant à quelque chose de plus léger et ça fonctionne lorsque nous pénétrons à l’intérieur de l’établissement. Je sais qu’il l’a pas fait exprès et, si j’en doutais, un simple coup d’oeil dans la direction du brun me l’aurait confirmé : il semble avoir envie de s’enfoncer sous terre. Il voudrait prendre ses jambes à son cou d’ailleurs, mais le serveur nous accueille déjà. « J’aurais pas choisi ce genre d’endroit si… » Si quoi ? s’il avait eu l’envie de me reconquérir ? Je prends une nouvelle gifle mais je hoche la tête, compréhensive. « Je sais. » Je sais, j’ai compris, et si je n’en nourrissait pas l’espoir ce n’est pas pour autant agréable à entendre. « Enfin, tu as compris. Ça, par contre, je l’avais demandé. » La table est à l’écart, et je ne suis pas surprise.
J’aurais besoin d’un verre, mais je ne sais pas s’il me l’autorisera. En principe, une addiction en entraîne une autre et l’alcool rend faible face à l’appel de la drogue. Sauf que l’un comme l’autre nous tatonnons avec mon sevrage : moi parce que je ne suis certaine d’en avoir envie qu’un jour sur deux et, lui, parce qu’il est démuni face à la force de mon addiction. « Tu veux ? Tu as hésité… » « Parce que c’est pas moi qui fait les règles. » Moi oui, j’aurais besoin de boire quelque chose. Si un verre de vin serait bien moins efficace que plusieurs verres de whisky, c’est un bon début. « Et… elle propose quoi la carte ? Qu’est-ce qui me tenterait ? » Je la parcours du regard en souriant en coin. « Hum, en y jetant un oeil je suis presque sûre que tu peux deviner ce que je vais commander.. » Des lasagnes, c’est une évidence, tant je ne commandais que ça au restaurant du Club. Quand à lui, il prendre une viande, je suis prête à mettre ma main à couper.
@Amos Taylor
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| | | | (#)Lun 14 Sep 2020 - 17:01 | |
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LOOKING THROUGH
Alors que j’énonce une évidence – je ne suis pas un grand romantique – qu’a-t-elle compris exactement ? Que me vaut ce voile innommable qui a traversé son regard lorsqu’elle a affirmé qu’elle savait ? Et, que croit-elle savoir d’ailleurs ? Que l’idée de partir à sa conquête ne m’a pas traversé l’esprit ? Que ça ne m’intéresse pas parce que je l’ai manipulée durant sept mois ? Que ça ne m’agite plus par orgueil parce qu’elle m’a jeté ? Au contraire, a-t-elle saisi que c’est lieu qui me déplait et non l’idée en elle-même ? En toute franchise, je doute qu’elle brosse de ma situation un tableau très positif. Alors, je ne dis rien. Je fais comme elle : je m’accroche à mes certitudes. Je l’imite : je tire mes propres conclusions qui, comme les siennes, sont pessimistes. Pas d’avenir pour nous deux parce qu’elle ne le désire pas : c’est plié et, quoique ça soit douloureux, ça m’éviter des désillusions supplémentaires. J’ai déjà eu mon lot, comme elle sans doute, je m’accorde le droit d’être égoïste au moins à ce propos. Je ne veux pas finir détruit d’y avoir cru à tort. Dès lors, j’éteins la bougie sans me soucier du message que le geste renvoie. A quoi bon ? Puisque rien n’est clair, puisque je n’ai à disposition que ce jeu de devinettes, j’essaie de rester cohérent avec moi. Dans le fond, j’aurais aimé lui cacher ma nervosité. A défaut, je compose avec elle et je l’autorise à en déduire ce qui lui conviendra le mieux. C’est le minimum, pour elle et pour moi étant donné qu’elle est privée du loisir de décider. Mais, jusqu’où va-t-elle cette astreinte ? Concerne-t-elle réellement un apéritif ? Curieux, je l’interroge et j’avoue que sa réponse m’échappe autant que le regard éperdu qu’elle m’a lancé. « Je peux pas toutes les faire non plus. Ce n’était pas le but. Ça ne l’est toujours pas d’ailleurs. » Qu’ai-je raté ? Quel lien aurais-je dû faire entre alcool et cocaïne ? L’une appelle-t-elle l’autre, un peu comme la cigarette ? « Tu sais qu’il y a des limites à mon hypocrisie ? » Elle concerne mes propres addictions, mais jusqu’à preuve du contraire, elles n’ont pas encore failli me tuer, à moins que…. Entre mon malaise et l’accident, elle serait en droit de pointer du doigt le paradoxe de mon comportement. Mais suis-je obligé de la regarder se foutre en l’air sans broncher sous prétexte qu’elle n’a pas tenté de me libérer de mes propres travers ? « Je devrais te dire non ? » Et dans ce cas, pourquoi ? Pourquoi est-ce prohibé ? « Tu sais que tu peux choisir le plat qui te plait le plus, je vais pas choisir pour toi. Même si j’aurais pris une lasagne.» A-t-elle compris que mon veto n’est levé qu’en matière de stupéfiants ? « Je le redis : je n’aime pas ça.» Cette excessivité qu’elle me prêtre. « Et je prendrai….» De l’agneau, évidence… mais ma phrase reste en suspens, qu’elle la termine : peut-être en profitera-t-elle pour me glisser si, oui ou non, elle désire un apéritif…
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34340 POINTS : 3350 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Lun 14 Sep 2020 - 17:17 | |
| Il a choisi une table à l’écart et je me demande s’il y a la moindre conclusion à en tirer, s’il souhaite que nous puissions échanger à l’abri des oreilles indiscrète, s’il se souvient à quel point nous formions un duo contre le reste du monde et isolé ou s’il s’agit juste d’une vieille habitude, de la simple traduction de son malaise en foule et en société. Je ne tranche pas, cette théorie là je la laisse en suspens. Lorsque le serveur vient prendre notre commande c’est à nouveau sujet aux quiproquos puisque nous avons perdu la capacité de nous comprendre, le traduction nécessaire pour décoder l’autre. Ou bien est-ce simplement l’impression que cela donne ? La vue de notre esprit puisque nous n’osons pas interpréter par peur d’être déçu ? « Je peux pas toutes les faire non plus. Ce n’était pas le but. Ça ne l’est toujours pas d’ailleurs. »
Je jette un oeil au jeune homme qui attend notre décision, calepin en main et visiblement mal à l’aise. Il doit être habitué aux querelles de couples et à mille lieu de se douter que ce n’est pas réellement de ça qu'il est question. « Tu sais qu’il y a des limites à mon hypocrisie ? » Cette phrase là n’est destinée qu’à moi et il la murmure. Le rapprochement avec sa propre addiction, je ne l’avais même pas fait si bien que je reste les lèvres légèrement entrouvertes, sans trop savoir quoi lui répondre. « Je devrais te dire non ? » « C’est pas ce que j’ai dit. » J’ai simplement voulu m’éviter d’être infantilisé face à un inconnu qui ne sait rien de nos problèmes. « Tu sais que tu peux choisir le plat qui te plait le plus, je vais pas choisir pour toi. Même si j’aurais pris une lasagne. » Et encore une fois, ce n’est pas ce que j’ai dit. J’ai supposé qu’il était capable de deviner ce qu’il choisirait parce qu’il me connait : pas parce qu’il voudrait décider de ça aussi. « Je le redis : je n’aime pas ça. Et je prendrai… » Qu’est ce qu’il n’aime pas ? Que je lui donne l’impression d’être un geôlier ? Je me tourne vers le pauvre homme qui nous attend toujours, pour formuler une commande pour deux : Amos me contredira si certains choix ne lui conviennent pas. « On va prendre des lasagnes, les côtelettes d’agneau et deux verres de vin rouge. Merci. » Je lui adresse un mince sourire alors qu’il s’éloigne et, finalement, je me reconcentre sur le brun en jouant avec le manche de mon couteau. « C’était bien les lasagnes, t’as gagné. » Là dessus, il me connaît encore assez, mais pas pour avoir su que je tentais d’alléger l’atmosphère bien lourde. « J’ai jamais pensé que t’étais hypocrite. » J’ai pensé plein de choses au coeur de la tempête, mais pas ça.
@Amos Taylor
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| | | | (#)Lun 14 Sep 2020 - 17:37 | |
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LOOKING THROUGH
Cette mise au point, jamais elle n’aurait dû avoir lieu devant ce serveur. Il est embarrassé, autant que moi. Penché sur la table, je chuchote dans ma barbe des explications qui ne sont destinée qu’à Raelyn, la même qui a manqué de délicatesse. Je ne suis pas affolé par l’opinion que les autres se font de moi. S’il est des avis qui comptent, ce n’est pas celui de cet étudiant boutonneux et déguisé comme un jour de mardi gras. Néanmoins, je suis dérangé parce qu’elle attende mon assentiment pour se commander ou non un apéritif. Cette attitude est la preuve qu’en plus de ne pas savoir où nous nous situons dans cette relation et par rapport à cette cohabitation, elle me décrit comme un bourreau, un geôlier, celui, endormir, qu’un chien dressé viendrait houspiller pour récupérer à sa ceinture le trousseau qui signera la liberté de son maître. Je déteste cette position et je le redis. Je l’exprime toujours pour elle, rien que pour elle, désavouant toute politesse pour l’employé qui joue avec son bic. Le tiqueté de ce dernier aggrave mon ressentiment et, tandis que Rae tranche enfin, alors qu’elle voit juste par rapport à la commande, intérieurement, je fulmine et les minutes écoulées entre le moment où le serveur a noté la commande et s’est éclipsé auront été bien trop courtes pour me détendre. Alors, je soupire et je me tais. J’ai peur d’ouvrir la bouche et que l’orage tonne. J’observe le décor, je joue avec ce même couteau, je redessine de la pointe de ce dernier les quadrillages de la nappe. Je ne relève les yeux vers ma partenaire que lorsqu’elle m’a interpellé. Au moins, m’a-t-elle arraché un sourire. « C’était trop facile, ça. Et, c’est une égalité. Agneau. Bien joué.» Quant au vin, c’est une bagatelle. Enfin, je crois. Je n’ai toujours pas été éclairé sur son hésitation et, foi de Taylor, je ne lâcherai pas le morceau. « De tout ce qui t’a traversé l’esprit, c’est pourtant la première chose que tu aurais été en droit de te dire. » ai-je commenté à propos de mon hypocrisie. Je l’ai été souvent, bien malgré moi, mais c’est une réalité que je ne peux plus ignorer. Elle est pour moi plus éloquente que la trahison en elle-même. Je lu accorde que je l’ai trompée sur mon but, mais je l’ai préservée de moi, ma dulcinée. Je l’ai protégée pour qu’elle le reste justement. « Je sais que tu préfèrerais que je te laisse faire ce que tu veux, comme tu l’as fait pour moi finalement.» Elle l’a évoqué plus tôt, l’épisode du bateau. « Mais, je n’y arriverai pas.» En ça, je suis désolé. Du reste, je recommencerais malgré tout. « Et si ça, c’est pas hypocrite, je ne sais pas ce que c’est…» Un ange est tombé en plein vol : je me suis perdu dans mes pensées avant de reprendre. « C’est quoi le problème avec l’alcool ? » En fera-t-elle un secret de considérer que moins j’en saurai, plus elle pourra me duper ?
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34340 POINTS : 3350 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
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cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Lun 14 Sep 2020 - 17:53 | |
| « C’était trop facile, ça. Et, c’est une égalité. Agneau. Bien joué. » C’est vrai, nous venons de nous prouver, et je ne sais qu’en penser, que sur certains points nous nous connaissons encore. Nos habitudes ont la peau dure et je jurerais qu’il a certainement dû se retenir plusieurs fois d’appeler notre pizzeria préféré pour leur formuler notre commande habituelle ces derniers jours. C’est douloureux finalement, de réaliser que de notre relation il se semble plus rester que ça. Mes sentiments à moi, ils n’ont pas disparu, j’ai tenté de m’y employer mais s’ils sont à sens unique ou en passe de le devenir, je dois les taire. « De tout ce qui t’a traversé l’esprit, c’est pourtant la première chose que tu aurais été en droit de te dire. » Je secoue la tête, doucement. « J’ai ça injuste que tu... » Qu’il me juge. Qu’il m’adresse des reproches et des critiques destinées à être des électrochocs mais qui m’ont blessées. Qu’il suppose que la drogue fait de moi une autre quand j’ai accepté ce qu’il était, l’alcool compris, sans jamais tiquer. Je laisse ma phrase en suspens. « Pas hypocrite. » Injuste. Mais du reste il m’a déjà posé la question et j’ai été honnête. « Je sais que tu préfèrerais que je te laisse faire ce que tu veux, comme tu l’as fait pour moi finalement. Mais, je n’y arriverai pas. Et si ça, c’est pas hypocrite, je ne sais pas ce que c’est… » « C’est juste que... » Je ne veux pas qu’il me laisse. Mais il le fera, et comme je l’affirme, « Ce sera toujours là. » L’envie, le manque, l’addiction. J’ai cru m’en être libérée ces quatorze dernières années mais je réalise avec effroi à quelle vitesse il est difficile de remonter mais facile de descendre. Je déglutis avant de lui faire une confession, une que la drogue qui tire les ficelles m’interdit en temps normal. « Je sais que tu le fais pour moi. » Je sais que tu le fais pour le souvenir de ce que nous étions en tout cas. « C’est quoi le problème avec l’alcool ? » Je pousse un soupir, avant de déposer les armes à ses pieds. « Ça abaisse les défenses. Ça endort la volonté. » Mais finalement, il est là lui, et n’est-il pas la plus efficace de mes murailles ?
@Amos Taylor
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| | | | (#)Lun 14 Sep 2020 - 18:14 | |
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LOOKING THROUGH
L’injustice. Nous y revoilà. Est-ce donc tout ce qu’elle parvient à me reprocher ? De ne pas avoir mené ma barque dans la bonne direction ? De faire le choix du juste et du mort au lieu du vivant et du nécessaire ? D’avoir été excessif dans mes réactions ? D’avoir pointé du doigt ce que la drogue fait d’elle ? Sans doute s’imagine-t-elle qu’elle est semblable avec ou sans, mais je sais d’expérience que l’alcool me change. Bien sûr, pas en profondeur. Le fond demeure identique, mais il est moins flagrant. C’est moins la bienveillance que les accès de violence qui prenne le pas sur mes comportements et ce n’est qu’un exemple parmi d’autres. Si elle ne le réalise pas, c’est qu’elle ne connaît que cet homme qui oscille entre deux phases : je bois moins ou beaucoup. La sobriété n’est plus maître de mon quotidien depuis des lustres. Mais moi, quand je l’ai rencontrée, elle n’était pas une junkie qui venait de frôler l’overdose. Dès lors, oui, la comparaison ne peut que mettre en lumière ce qu’elle n’est plus au profit de ce qu’elle devient, quoique j’entende mieux que le tout soit provoqué par sa soumission à son addiction. Est-ce qu’elle tait ? Qu’allait-elle me reprocher ? De garder mes œillères bien vissées sur mon nez ? « Que je… » ai-je répété, conscient qu’elle ne me répondra que si c’est avouable ou si ça n’a pas déjà été dit. C’est possible. Depuis ce matin, nos conversations s’enchaînent et, si elles sont tantôt graves tantôt badines, force est d’admettre que nous ne nous comprenons pas toujours. Peut-être est-il bon, selon le cas, pour elle ou pour moi, d’enfoncer le clou parfois. En attendant les éclaircissements, je suspens mon regard à ses lèvres et j’intègre, je réfléchis et, finalement, je commente : « Elle sera toujours là parce qu’elle a contribué à ce que tu deviennes toi.» C’est un pan de son histoire qu’elle ne pourra jamais effacé : il l’a façonnée. « Et moi aussi.» Et moi aussi, je serai toujours là, aussi longtemps qu’elle en aura besoin, jusqu’à ce qu’elle me chasse – du moins, en ai-je la conviction sur le moment – sauf que c’est trop difficile à exprimer en ces termes, alors je me contente de peu. Pas elle. Elle avoue qu’elle me comprend, qu’elle n’est pas hermétique à mes motivations et, bien sûr, ça m’émeut. Ça me chamboule au point que je jette un regard vers le serveur : quand arrivent-ils ces verres de vin ? Presse-t-il le raisin lui-même ? Maintenant qu’elle m’éclaire, j’annulerais bien la commande même si moi, j’en ai besoin. « Il y a quoi d’autres ?» Qui endort la volonté ?Qui risque de la faire plonger ? Qui serait un frein à sa motivation.
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