| the start of how it all ever ends (Raelyn&Amos&Lou) |
| ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34325 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Jeu 3 Sep 2020 - 18:44 | |
| (redcliffe → bowling & billard 8) The start of how it all ever ends Raelyn Blackwell & @Amos Taylor & @"Lou Aberline"
Dire que notre conversation dans la voiture ne m’a pas plus ébranlée que l’identité de notre interlocutrice serait mentir, alors je ne dis rien. Je me contente de descendre de la voiture en silence. Tu ne vas pas aimer ce que tu vas entendre, c’est ce qu’il a dit mais alors que je tente d’effacer de mon visage les quelques traces marques qui trahissent de mon émotion. Alors que j’ai l’habitude de rester imperméable à ces dernières, mon impassibilité et ma froideur me font défaut au moment où j’aurais besoin d’elle. Mais comment rester insensible face au gâchis que nous sommes devenus ? Je suis meurtrie de l’avoir aimé et de toujours l’aimé à m’en faire mal. Je suis meurtrie de m’être aveuglée au point de ne pas voir que la méfiance de Mitchell était justifiée finalement, et pour ça je me blâme. Je suis meurtrie par les révélations qu’il m’a faite il y a presque deux semaines, et j’ai du mal à évoluer. Alors je me suis fermée, j’ai fait figure de robot et j’ai tenté de ne pas penser pour ne pas être ramenée en arrière.
Mais comment puis-je le faire alors qu’il débarque au Club pour m’en tirer, fier de la certitude qu’il m’a affaiblie, attendrie et que je ne le dénoncerai pas ? Alors qu’il attrape mon bras pour me tirer de ma tanière et me faire grimper dans sa voiture, au mépris de ma fierté et de mon indépendance ? Alors qu’il tente de se convaincre et de me convaincre que je suis la responsable de notre chute, puisque je ne claque pas la porte du Club pour le suivre sans me poser de question ni me sentir trahie ? Alors qu’il jette sur mes genoux des photos tirée du dossier de sa fille et que, si je n’ai pas mal pour elle par empathie, j’ai mal pour lui ? Alors qu’il confie avoir abandonné toute idée de me nuir après Tobias, mais bien trop tard ? Alors que je ne peux me défaire de l’idée que j’ai été son pantin dans la chute du Club, ou que c’est ainsi qu’il me voyait au début ? Les dates importent-elle finalement, à partir du moment où il m’a déjà vêtue du costume de l’ennemie ?
Je chasse ces pensées en même temps que je frotte le dessous de mes yeux du revers de ma main. Je ne parviendrai pas à paraître si forte et féroce que je le voudrais face à ma Nemesis mais il est hors de question qu’elle aperçoive la moindre trace de mes larmes. Je me drape dans ma fierté, je me drape dans mon insensibilité et tandis que j’aperçois la silhouette de la demoiselle et que sa voix nous interpelle sur le parking de ce qui semble être un bowling - c’est ça le repère d’Aberline ? - je garde le dos droit et le menton levé. Je fais fi de la présence du brun à mes côté pour me concentrer sur ma haine haine envers la petite brune plutôt que sur ma détresse et mon chagrin d’amour et je la toise quand elle arrive à notre niveau. « Sympa comme coin. T’a élu domicile ici parce qu’ils offraient les chaussures de piste gratuites pour trois pochons de coke vendus ? » Le sarcasme me permet de garder la face autant qu’il fait office de langue maternelle pour moi, et je m’y réfugie. Elle n’a pas changé depuis la dernière fois Lou, sauf qu’elle pue la confiance en elle, elle ne tremble plus comme une brebis. Ironiquement elle semble avoir acquis quelques qualités que j’aurais pu apprécier alors que je n’ai jamais autant haïe. J’oublie le Club, j’oublie 2015, et je réalise en posant les yeux sur elle qu’Amos a travaillé de concert avec elle et ça me révolte. Ça me dégoute et je regrette que les hommes de mains missionnés pour refaire le portrait de son cher et tendre n’ait pas laissé de dommage irréversibles. « Paraît que tu voulais me voir. Je te manquais ? » J’esquisse un sourire un coin, qui n’est jamais si peu venu du coeur. Je prie pour qu’elle ne le voit pas Aberline, que mes piques manquent de la conviction que j’y mets habituellement. Alors je rappelle ma colère à moi, je rappelle ma détresse pour qu’elles travaillent de concert. « Où c’est ton boy toy qui voulait faire un double date ? » Que s’est-il passé après ma petite visite à l'hôpital ? Avait-elle été transparente avec lui, ou bien lui ai-je fait découvrir quelques facette de la personnalité de sa chère et tendre ? Sait-elle que c’était moi ? A-t-il prononcé mon prénom ? J’espère, je le lui ai donné dans l’espoir qu’il remonte jusqu’aux oreilles de cette garce, je serais déçue qu’il n’ait pas rapporté notre petite conversation à Lou, ou qu’il ne lui ait pas dit que j’étais responsable de son petit accident.
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Dernière édition par Raelyn Blackwell le Mer 2 Aoû 2023 - 11:13, édité 4 fois |
| | | | (#)Ven 4 Sep 2020 - 22:16 | |
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Sa vérité était une boîte de Pandore, et elle le savait. Ce dont Lou ne se serait jamais doutée, en revanche, c’était la manière dont toutes ces informations, toutes ces expériences l’avaient menées à ce point précis, ce moment dans l’histoire, et qu’elle pouvait désormais s’en servir à son avantage. Les enseignements du Club, les secrets de Mitchell, toute la détresse durant les années suivant son emprisonnement, la nécessité de sacrifier ses principes, et même le goût âpre de leur peur qu’elle avait humé sur ses lèvres tout ce temps ; alors qu’elle pensait avoir amassé casseroles et blessures, c’étaient des armes que la jeune femme avait aiguisé. Pour chaque fois où elle avait ouvert les cuisses en serrant les dents, pour chaque journée passée à lutter contre l’appel obsessionnel de la drogue, pour chaque nuit sans sommeil, hantée par la mort, elle s’était forgée sous la pression comme un diamant encore brut. Désormais, elle roulerait sur ceux dressés sur sa route. Sachant que le premier domino allait tomber, elle imprimait le ciel de cette journée dans son esprit. Le goût de la satisfaction, du premier pas vers la victoire, était celui de la Lucky Strike au bord de ses lèvres. Et elle inspirait à fond, ressentait la brûlure, la fumée au parfum de mort s’engouffrant dans ses poumons avec une délectation toute particulière. Au point où elle en était, où ils en étaient tous, Lou songeait qu’elle avait plus de chances de crever des suites de sa consommation de cigarettes que de la main de Mitchell. Et l’ironie la fit rire seule.
Le son de la voiture d’Amos se garant sur le parking du bowling valait toutes les trompettes et les tambours. Le regard de la jeune femme se posa sur Raelyn, ne voulant manquer aucun rictus sur son faciès lorsqu’elle l’apercevrait. Elle était sans défense, la diablesse, désoeuvrée entre la traîtresse d’hier et celui d’aujourd’hui. Quel entourage enviable pour la princesse du Club. “Amos. Minette.” salua brièvement Lou en adressant un vague hochement de tête à chacun. Plus que jamais, Raelyn fulmine, mais sa rage est différente. « Sympa comme coin. T’a élu domicile ici parce qu’ils offraient les chaussures de piste gratuites pour trois pochons de coke vendus ? » Indifférente à souhait, la brune tira une nouvelle fois sur sa cigarette en observant Raelyn grogner et feuler. Elle pouvait lui répondre que le bowling lui appartenait, qu’elle dirigeait l’endroit, qu’elle ne dépendait plus de la bonté ni de la pitié de ce qui que ce soit ; qu’elle était sur son terrain, en somme, et que dans un coup de sang elle pourrait simplement décider de ne plus tenir ses engagements auprès d’Amos en ne la laissant repartir que les pieds en avant. Néanmoins, elle n’en fit rien. Elle laissa à Raelyn la sensation d’être au sommet de la chaîne alimentaire, l’illusion du pouvoir ; après tout, elle était la seule ici à ne pas encore savoir ce qui se passerait. « Paraît que tu voulais me voir. Je te manquais ? Ou c’est ton boy toy qui voulait faire un double date ? » Si lui cracher au visage était ce dont elle avait besoin, Lou laissait faire. Peut-être par pitié, peut-être par compassion. Car elle avait de la peine pour sa rivale, au fond. Pour rien au monde n’aurait-elle souhaité être dans ses pompes à cet instant. Toujours impassible, l’australienne abandonna son mégot sur le pavé et l’écrasa du bout de sa bottine.
Elle soupira. “Je savais que j’aurais dû te demander de l’amener muselée.” fit-elle à l’intention d’Amos. Oh, comme elle aurait aimé savoir ce qu’ils s’étaient dit dans la voiture, durant le trajet jusqu’ici. La manière dont il lui avait annoncé qu’ils venaient à sa rencontre, la réaction de Raelyn, les coups, les cris, les larmes, le drame ; une scène de film, sans doute. Heartbreaking. “T’as fini ou t’en as encore en magasin ?” elle reprit, s’adressant désormais à sa chère invitée. Elle planta son regard vert dans le sien, sans une once de peur. Elle n’était pas là pour lui donner satisfaction en réagissant à ses provocations à propos de Finnley ; ils n’étaient pas venus ici pour un classique crêpage de chignon façon ligue deux des ehpad du Queensland. “Parce que je te laisse encore quelques minutes pour déverser tes plus belles cartouches avant d’avoir le plaisir de te faire fermer ta grande gueule.” Et de réduire en miettes son monde, ses certitudes, sa confiance ; tout. Elle s’en léchait les babines, quasi-littéralement ; Lou passait le bout de sa langue sur ses lèvres, un sourire mesquin au coin de sa bouche rose. “Et crois-moi, tout le plaisir sera pour moi.”
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| | | | (#)Sam 5 Sep 2020 - 22:23 | |
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THE START OF HOW IT ALL EVER ENDS Elle pleurait. Quelques minutes avant que nous ne descendions de voiture, elle sanglotait ave dignité et pour cause. Nous ne sommes plus qu’une histoire révolue. Le temps abattra son travail de sape sur nos sentiments. Ils s’étioleront et ça m’effraie moi aussi. J’ai peur d’aborder cette nouvelle vie sans elle. Aussi ne lui ai-je promis d’être toujours derrière elle par hasard. C’était sincère. C’était également une façon de la préparer à l’horreur qu’elle entendra de la bouche de Lou Aberline, une qui était tout autant destinée à sécher ses larmes. Quelle idiotie. À peine ai-je achevé de formuler mon serment que je l’ai regretté. J’ai craint qu’elle ne s’effondre à l’instant même où la voix de Lou a retenti dans cette ruelle, bien que je la sache forte et coriace, quoique sa vigueur mettrait bien des Hommes qui foulent cette fichue planète. Sauf qu’elle est demeurée droite comme un I, fière, altière et, surtout, vindicative. Elle ne s’est pas contentée de la toiser en l’observant de la tête au pied avec ce dédain insultant. Elle l’a narguée. Elle lui a lancé au visage des couteaux tirés avec l’espoir de viser le mile de son cœur. Elle l’a tout bonnement méprisée et j’ai soupiré de lassitude et de dépit. Je suis fatigué de me battre avec mes émotions. Autant dire que je ne ressens pas l’envie subite et pressante de jouer les arbitres. Je n’envisage même pas le rôle du médiateur. Une œillade pour la scène informerait tout inconnu que ces deux-là ne se détestent pas, elles s’abhorrent. Leur sentiment respectif est proche du dégoût et, quoique je n’ai aucune certitude à propos de Lou, je connais assez son interlocutrice pour le déchiffrer sur ses traits défaits, certes, mais néanmoins pincés et revêches. Rien de nouveau sous la lune, donc. Mais, que faire ? Comment m’y prendre pour me laver de cette impression que mon intuition était juste ? Que j’ai traîné la femme que j’aime dans un autre piège que celui convenu ? Qu’on lui dicte la vérité, c’est tolérable. Compte tenu du soutien apporté par Magenta, c’est presque un dû. Mais, il est hors de question que la comédienne dépasse les bornes. Elle est en position de force et c’est assurément grisant mais en ma présence, que nous soyons un couple ou non, ne peut attaquer Raelyn de front sans éveiller en moi colère et frustration. « N’exagère pas, Lou.» ai-je rétorqué, non comme une supplique, mais comme un impératif. « Et toi non plus ! » Cette fois, c’est à Raelyn que je m’adresse. Je me moque des invitations de Lou. Je me fiche que par esprit de contradiction mon ex se ferait une spécialité d’enfoncer le clou dans le mur de plâtre de la bassesse. Quant à l’autre harpie dans la place, elle n’est pas en reste. « Je n’ai pas temps à perdre à rappeler à l’une pourquoi on est là et à convaincre l’autre de ne pas se barrer.» Elle ne m’a pas suivi de son plein gré sous prétexte qu’elle nourrit en moi une confiance indéfectible en moi. Elle est là parce que je l’y ai contrainte. Une étincelle et elle se réservera un taxi et s’échappera, non sans avoir tenté d’écraser celle qu’elle envisage aussi dangereuse et importante qu’un moucheron. « Venons-en au fait ou je m’en charge.» ai-je ponctué sans trait à la menace dans le timbre. J’avertis, je conseille, je ramène tout le monde dans le chemin qui me convient. Ne suis-je pas l’instigateur de cette mascarade ?
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34325 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Dim 6 Sep 2020 - 11:26 | |
| The start of how it all ever ends Raelyn Blackwell & @Amos Taylor & @Lou Aberline
Le dernier regard que j’adresse à Amos fait trébucher mon coeur, mais je n’ai guère le temps de ramasser les morceaux : dans mon dos la d’Aberline m’interpelle, qui nous interpelle et, sans relever ce surnom qu’elle veut dégradant, je me retourne pour lui faire face. Ses trait se détachent et me donnent la force de chasser la détresse pour ranimer la colère. Envers elle, je n’ai pas besoin de faire le moindre effort la concernant, je la hais de chaque fibre de mon être, et envers lui. Mon amant qui, tandis qu’il me tenait entre ses bras et flattait mon corps de baisers, complotait en secret avec une femme que j’abhore, et il le sait. Comment pourrais-je avoir une autre impression que celle qu’il a planté un couteau dans ma chair ? Qu’il a créé cette bulle de douceur, d’intimité et de complicité dans le seul but de faire passer la pilule plus facilement jour venu ? Sauf qu’elle ne passe pas, que je me sens révoltée et trahie. La concernant elle, je ne suis pas surprise qu’elle ait participé à un quelconque complot : elle est fidèle à elle même au moins et j’ai toujours su qu’elle n’en avait pas fini de se mettre dans les pattes du Club. Je ne l’estime guère, mais étrangement contrairement à Mitchell je ne la sous estime pas : elle a comme vents qui soufflent dans ses ailes la haine, la vengeance et le sentiment d’avoir été abandonnée par le boss, par tous les membres qui composent le Club, et nul doute que ce sont là des moteurs rudement efficaces.
« Je savais que j’aurais dû te demander de l’amener muselée. » Mon sang ne fait qu’un tour, mes muscles se tendent et si je suis d’habitude capable de garder le masque de l’indifférence fièrement accroché à mon visage, je peine à le composer à cause de la discussion que j’ai eu avec le brun dans la voiture. Ma faculté de garder la tête froide il l’a altérée, il a dégradé mes nerfs d’acier et je dois puiser dans mes ressources pour ne pas lui cracher au visage, à la petite brune. J’aboie, consciente que je fais exactement ce qu’elle attend de moi, mais incapable d’agir autrement. Je suis entourée d’ennemis, et Amos le prouve en me réprimandant comme la dernières des quidams. Comme elle. « N’exagère pas, Lou. Et toi non plus ! » Je suis toi quand elle a droit à son prénom, et il récolte un regard noir. Que suis-je censée faire ? Il m’a emmenée en territoire ennemi pour me placer face à mon peloton d'exécution et je suis censée rester courtoise et agréable ? Ne me dis pas comment me conduire. C’est que mes yeux qui le foudroient lui disent, à défaut de pouvoir prononcer les mots. La brune sauterait sur l’occasion, trop heureuse d’avoir assisté à notre querelle. « T’as fini ou t’en as encore en magasin ? » « J’ai jamais fini avec toi. » J'esquisse un sourire carnassier, à défaut de venir du coeur. « Parce que je te laisse encore quelques minutes pour déverser tes plus belles cartouches avant d’avoir le plaisir de te faire fermer ta grande gueule. » Drapée dans ma fierté je laisse échapper un rire bref et sarcastique, presque un soupir. « Et crois-moi, tout le plaisir sera pour moi. » Là dessus, je lui fais une entière confiance et je ne doute pas qu’elle dise la vérité. Lou a certainement appris à me mépriser autant que je l'abhorre et si elle a omis de s’acheter une allure et un air réellement impressionnant, elle a gagné en assurance et en confiance en elle depuis notre altercation l’an dernier. Elle empeste la suffisance, assez pour m’alarmer, je ne suis ni aveugle ni idiote. « Je n’ai pas temps à perdre à rappeler à l’une pourquoi on est là et à convaincre l’autre de ne pas se barrer. Venons-en au fait ou je m’en charge. » Oui Amos, pourquoi nous sommes là ? Je lui jette un regard derrière mon épaule pour mieux planter mes yeux dans celle d’Aberline. La pensée qu’il aurait mieux fait de s’en charger plutôt que de lui laisser le plaisir de le faire me traverse l’esprit, mais je ne devrais être surprise : toute la situation me dépasse, je vais de surprise en surprise et je les reçois toutes comme des vagues prises de dos. « Je t’écoute. Ici ou à l’intérieur ? » Si je suis toute en sarcasmes, il n’en reste pas moins vrai que je suis une professionnelle, efficace, froide et directe. Et c’est en elle que je me transforme, la professionnelle, la chef de file du Club, persuadée qu’elle est celle qu’il peut m’aider à sortir la tête haute de cette entrevue. Le sait-il Amos, à quel point la traîtresse du Club a toutes les raisons de me détester ? Sait-il que j’ai abbatu ma fureur sur le compagnon de la brune, sait-il que je lui ai révélé les vilains secrets de sa dulciné ? M’a-t-il conduite ici conscient d’où il m’emmenait et de à qui il me livrait ?
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Dernière édition par Raelyn Blackwell le Dim 27 Sep 2020 - 12:39, édité 2 fois |
| | | | (#)Mer 9 Sep 2020 - 20:18 | |
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Les hostilités étaient lancées. Le moment était là, palpable, concret ; celui que Lou attendait depuis des mois. Et rien ne pouvait obscurcir le tableau, rien ne pouvait ôter le sourire de son visage ; ni le venin et les provocations de Raelyn, ni l’intervention paternaliste d’un Amos tendu comme s’il avait la corde au cou. C’était le moment que lui redoutait, celui où il faisait un choix et, en offrant la vérité à sa dulciné, lui faisait une faveur luisante de la même manière que la lame du couteau qu’il lui plantait dans le dos. "N'exagère pas Lou. Et toi non plus !" qu’il réprimandait comme s’il avait besoin de séparer deux enfants qui se tiraient les couettes. Raelyn se chargea du regard noir et Lou, elle, d’hausser les épaules l’air de rien. "Chill, daddy." Devait-elle lui rappeler ce que ses compétences en matière de parentalité avaient donné comme résultat ? « Je n’ai pas temps à perdre à rappeler à l’une pourquoi on est là et à convaincre l’autre de ne pas se barrer. Venons-en au fait ou je m’en charge. » La brune toisa Amos. S’il tenait tant à s’épargner le crêpage de chignon des deux demoiselles, il se serait occupé lui-même de cette affaire dès le départ. Le fait était qu’il préférait que Lou s’occupe de cette sale besogne, mais il ne se l’avouait qu’à moitié. "C'pas pour ça qu'on est là ? Pour pas que t'aies à le faire ?" rétorqua-t-elle. Balançant le poids de son corps d’une hanche à l’autre, elle rejeta une mèche de cheveux par dessus son épaule. S’il intervenait encore une fois pour lui donner des ordres, elle réviserait ses engagements, songea-t-elle.
Le regard de la jeune femme se posa sur la princesse du Club qui n’avait pas terminé de fulminer. Etait-ce elle, désormais, qui se trouvait au bout d’une laisse tenue par son cher et tendre ? Elle avait tout de l’animal blessé ; les dents, les griffes, l’ultime élan de dignité insufflé par la crainte du sort qui lui était réservé. Cependant, elle ne tournait pas les talons. « Je t’écoute. Ici ou à l’intérieur ? » L’espace d’une seconde, Lou s’imagina effectuer un petit baroud d’honneur dans l’établissement afin d’exhiber sa proie. Qu’ils sachent qu’elle agissait, que le boulot était fait, et que leur vengeance sur le Club avançait à grands pas. Un brin plus de réflexion lui soulignait que pareil tour du propriétaire donnait également l’opportunité à Raelyn de retenir l’agencement du bowling et prendre des notes sur le repère de la Ruche dont elle pourrait faire usage plus tard. Ils resteraient donc sur le parking. "Je vais pas faire long, mais tu voudras peut-être t'asseoir." Peut-être pas dès à présent, mais plus tard, sans nul doute.
Résistant à l’envie de s’allumer la dixième cigarette de l’après-midi, l’australienne rangea ses mains dans ses poches. Sans transition, sans introduction, sans dentelle, Lou ne fit pas durer le suspense plus longtemps -après tout, aucun d’entre eux n’avait la journée. "Ton Aaron, c'est Mitchell qui l'a buté." Retentissant pavé dans la mare, elle sentit le regard de Raelyn s’appuyer sur elle en quête de détails, d’explications. "Enfin, pas directement bien sûr. T'étais là, après tout." Devait-elle le lui remémorer ? Non. Mais elle en avait envie, juste pour replonger la jeune femme dans cette époque, dans ce moment préçis, et laisser les souvenirs effectuer leur torture silencieuse. "Mitch avait des doutes sur Aaron. Il a envoyé les flics chez lui disons, pour un test. Pour lui filer les jetons. Ça s'est pas vraiment passé comme prévu." Contrairement au jour où la brune avait narré cette histoire à Amos, Lou ne souligna pas l’aspect accidentel des événements à Raelyn, elle ne chercha aucune excuse à Strange. Cela ne pouvait que desservir son objectif. "Et plutôt que d'assumer le bordel qu'il avait causé, il a fait comme si de rien n'était." Il avait menti face à Raelyn, face à tout le monde. Il fut ainsi le tout premier à trahir son propre camp. "Je parie que t'as même pleuré sur son épaule pendant des heures." Lou tournait le couteau dans la plaie et saupoudrait du sel par dessus. L’image était importante, elle devait s’imprimer dans l’esprit de Raelyn. L’image de ce leader qui venait de faire tuer l’homme qu’elle aimait et qui prétendait être son ami, qui la consolait d’un crime qu’il avait lui-même commis. Un secret qui n’avait jamais semblé lui peser, un mensonge qu’il aurait presque oublié. Il s’était moqué d’elle tout ce temps. "Maintenant tu pourras pleurer sur celle d'Amos… ajoutait-elle en glissant ses yeux verts sur lui, le sourire mesquin. Oh, wait." Lui aussi l’avait trahie. Pauvre, pauvre Raelyn.
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| | | | (#)Sam 12 Sep 2020 - 17:08 | |
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THE START OF HOW IT ALL EVER ENDS À choisir, j’aurais fait profil bas. Adossé contre le mur de façade de ce bowling, je me suis imaginé pouvoir observer la scène sans broncher, sans mots dire, en fumant une cigarette qui, à l’instar de mon cœur, se serait consumée lentement. Il aurait volé en fumée comme mes espoirs puisque mon intervention écope, de l’une puis de l’autre, un regard noir et un lazzi chargé de sous-entendu. Je ne l’aime pas, ce dernier. Je déteste qu’elle me ramène au rang de père en état d’échec. Non seulement, c’est bas, mais non négligeable, c’est une vérité qui blesse, une qui aurait pu sortir tout droit de la bouche d’un enfant trop spontané, une que j’ai malgré tout encaissée. J’ai mal d’anticiper la réaction de Raelyn lorsque les mensonges de Mitchell et d’Alec voleront en éclats. Je souffre également d’avoir estimé que par égard pour sa bonne foi Lou méritait la primeur de couper au ciseau le ruban rouge qui entoure le mystère de la mort d’Aaron. Et derrière cet abattement, une petite voix fluette et discrète me susurre à l’oreille que si je la tends vers l’horizon, j’entendrai ronfler les tambours de guerre et, plus tard, résonner les cors de la victoire. Elle me conseille de ne pas renoncer pour un amour malsain qui ne damera jamais le pion de mon affection pour ma gamine. Celui-là, il n’est pas éphémère : il se poursuit jusque dans la mort. Or, Rae et moi, n’étions-nous pas condamnés depuis le premier jour ? Honnête, j’admettrais que je rêve de nous sauver du naufrage. Je supplie anges et démons qu’au terme de cette discussion elle se jettera dans mes bras et alliera sa vengeance à la mienne, la nôtre, Lou n’étant pas à exclure. Je prie en silence tandis qu’elles se lancent au visage des couteaux, mais ce sera vain. Je le sais. Je pressens parce que je redeviens transparent. Lou est à Raelyn ce que la seconde est à la première : semblables et différentes, à mi-chemin entre admiration et dégoût, mais certainement pas dans l’indifférence. Elles sont deux chefs de meute qui s’affrontent et, quoiqu’en d’autres circonstances je n’aurais pas misé ma chemise sur Lou, je la mouille pour préserver mon ex-amante du grotesque. Lutter est inutile puisque son orgueil s’écroulera au pied de son ennemie. Dès lors, je les secoue avec pour seul argument le temps et pour toutes réponses une interprétation fallacieuse de mes intentions. « Non ! » Le ton est ferme et univoque. « On est là pour que tu le fasses parce que tout service mérite une contrepartie.» Et jusqu’à preuve du contraire, aucune autre n’a été réclamée, discutée ou actée dans un contrat tacite engageant parole et honneur. Et pour cause, celle-ci n’est-elle pas bien assez pesante pour mon couple en perdition ? Ne suis-je pas en train d’avouer que la cible de cette mascarade a été l’objet d’une transaction ? Nul doute qu’elle me haïra pour avoir osé jouer son univers aux dés. Mais, qu’à cela ne tienne, un jour viendra, elle prendra la mesure du service que je lui ai rendu. Un jour, lorsqu’elle s’émancipera du Club… En attendant, j’assiste à la suite en spectateur. J’écoute, j’entends et mon regard oscille de l’une à l’autre comme celui d’un juge de ligne au tennis. Je remarque la jubilation de ma complice et l’effroi sur les traits de mon amante et si je me galvanise de l’imaginer confronter Mitchell, si je me positionne quelque part dans un coin de son bureau tandis qu’il bafouillera de maigres explications, je sais que je serai privé de ce plaisir. Raelyn se décompose. Pour peu, elle tomberait à genoux dès lors que Lou enfonce le clou en auréolant de sa véhémence la débâcle de notre couple. Je crois qu’au-delà de mon estime pour cette jeune fille – à tout peser, j’aurais souhaité ce destin à Sofia plutôt que le sien – je l’ai aussitôt fusillée du regard. « C’est de Mitch dont il s’agit.» C’est envers lui que rage et rancœur devraient converger. Le but n’avait jamais été d’enserrer son cœur et de l’étrangler jusqu’à ce qu’il cesse de battre « Pas d’elle et encore moins de moi. Sois digne, Lou. Savoure si tu veux, mais ne sois pas mesquine. Tu vaux mieux que ce genre de bassesse. Tu as terminé ? » ai-je conclu, à présent plus droit qu’un I, crispé par un mauvais pressentiment.
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34325 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
(ua) maxwell #6 (jurassique)
maxyn #7 & sms ☆ i'm sick, yeah, i'm sick, and honestly, i'm getting high off it. your smoke in my hair hot and dirty like the l.a. air. that face, baby, it ain't fair, but you don't know what you don't know. oh, so you wanna talk about power ? oh, let me show you power. i eat boys like you for breakfast, one by one hung on my necklace. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7
spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
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amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Lun 14 Sep 2020 - 16:09 | |
| The start of how it all ever ends Raelyn Blackwell & @Amos Taylor & @Lou Aberline
Si j’avais eu le choix, si Amos m’avait proposé cette rencontre en m’offrant la possibilité de refuser je ne serais pas venue. Nous sommes sur le terrain d’Aberline et si je ne le trouve guère impressionnant, je suis consciente que cela lui confère un avantage, que cela lui offre l’avantage sur moi. Je ne doute pas une seule seconde qu’elle en profitera puisqu’en plus de notre sempiternelle haine et rivalité elle a toutes les raisons du monde de vouloir m’anéantir. J’ai ignoré son existence pendant des années, persuadée que Mitch avait l'étoffe d’un leader capable de régler son compte à la brune mais, depuis notre altercation j’ai agi. J’ai agis et visé, non pas son business - jusqu’ici Loris s’est révélé particulièrement inutile pour la toucher à ce niveau là - mais sa vie personnelle. J’ai découvert qu’elle était sentimentale tout compte fait la petite idiote, qu’elle s’était entouré d’un parfait idiot qui n’avait aucune idée des cadavres dans ses placards, jusqu’à notre rencontre tout du moins. Le sait-il Amos ? Lui a-t-elle demandé des comptes ? A-t-il enragé que je ne l’ai pas mis au courant de mes plans, non pas au nom de notre relation mais de leur collaboration, et de ne rien avoir pu faire pour m’arrêter ou me mettre des bâtons dans les roue ? L’aurait-il fait, s’il avait pu intervenir à temps ? J’ai de plus en plus de mal à discerner où s’arrête sa duplicité et où commence notre histoire. D’autant plus lorsqu’ils s’adressent l’un à l’autre comme de vieux partenaires de crime. « C'pas pour ça qu'on est là ? Pour pas que t'aies à le faire ? » Je me tais et je me focalise sur Amos, sur ses réactions, sur les émotions que son visage trahit et, surtout, sur sa réaction. « On est là pour que tu le fasses parce que tout service mérite une contrepartie. » C’est ce que je suis, une contrepartie ? Mon coeur gémit, mes paupières tremblent, ma lèvre tressaute, mais je reste de marbre et silencieuse. Que lui a-t-elle promis de son côté, quelle est la chose qui a assez de valeur pour qu’il accepte de l’échanger contre moi ? Je ne peux plus dire que je tombe des nues : depuis dix jours j’effectue un travail de sape efficace pour me convaincre que j’ai été aveugle, mais je réalise que, contrairement à ce que je pensais, je n’ai pas fini de tomber, et lui avec. Il n’a pas l’air fier, mais il l’a fait, et c’est tout ce qui compte. La seule qui semble profiter de l’instant comme si elle avait gagné au loto c’est Aberline.
Je tourne à nouveau la tête dans sa direction : elle jubile et cela devrait m’alerter quand à la taille de la bombe qu’elle en sa possession. Oh bien sûr, ça me déplait et j’entends une voix qui me dit de me méfier, mais je ne l’écoute pas. « Je vais pas faire long, mais tu voudras peut-être t'asseoir. » « Abrège, je suis bien debout. » Le dos droit, je croise mes bras sous ma poitrine et je lève un sourcil. « Ton Aaron, c'est Mitchell qui l'a buté. » Je ne tique pas, j’attends de voir où elle veut en venir même si la mention de mon ancien compagnon elle, allume tous mes signaux d'alerte : mais je sais ce qu’il est arrivé à Aaron.
Sauf que je ne sais rien.
« Enfin, pas directement bien sûr. T'étais là, après tout. » Elle tente de ranimer mes vieux souvenirs, elle ne se prive pas de tenter de mettre à terre mais je ne lui donnerais pas le plaisir de me décomposer parce que j’affronte déjà les images de ce jour là, toujours aussi nettes douze ans après. Amos lui ne réagit pas : il a lâche son petit chihuahua de compagnie sur moi et ne bronche plus. Lui aussi il était là, il était là le jour de l’anniversaire de sa mort, il m’a prise dans ses bras et s’est contenté de s’asseoir à mes côtés en silence. Comment peut-il tolérer ce qu’il est en train de se passer. Comment la scène peut se dérouler sous ses yeux sans lui poser de cas de conscience ? « Mitch avait des doutes sur Aaron. Il a envoyé les flics chez lui disons, pour un test. Pour lui filer les jetons. Ça s'est pas vraiment passé comme prévu. Et plutôt que d'assumer le bordel qu'il avait causé, il a fait comme si de rien n'était. Je parie que t'as même pleuré sur son épaule pendant des heures. » Ma mâchoire se contracte mais je garde mon regard planté dans le sien. Elle n’a pas fini Aberline, elle a encore une dernière pique en envoyer, un dernier coup de couteau à donner et je le sens, alors qu’elle en finisse. « Maintenant tu pourras pleurer sur celle d'Amos… Oh, wait. » Devrais-je être étonnée qu’elle soit consciente du lien qui nous unit ou plutôt qui nous unissait ? Je ne lui suis pas et, déjà, je les imaginer fomenter ensemble des plans pour affaiblir le Club, des plans dont j’ai toujours fait partie. Il a prétendu le contraire, il a tenté de me convaincre sans renâcle que j’étais un imprévu et que nous étions vrai mais, face à sa complice, la vraie, je tranche et ne lui laisse plus le bénéfice du doute, la part d’espoir que je conservais toujours, comme une idiote.
Je tente d’apprivoiser les pseudo vérités qu’elle me sert et j’ai envie de vomir. J’ai envie de vomir puisqu’au fond, je sais que j’y crois déjà. J’aime à croire que si nous nous détestons et si tout nous oppose, nous ne nous battons pas à coup de chimères. C’est vrai. Je l’ai su à l’instant ou j’ai planté mes yeux dans les siens. Alors je reçois l’information, je le traite et petit à petit, toutes les horreurs qu’implique cette vérité se diffusent dans mon esprit. Elles concernent Alec, elles concernent Mitch, elles concernent les traitements de faveur auxquels j’ai eu droit et elles vont jusqu’à concerner mon ascension. Je l’ai méritée, j’ai grimpé les barreau de l’échelle à la sueur de mon front mais sur l’instant, je l’oublie. « C’est de Mitch dont il s’agit. » Peut-être interprète-t-il mon silence comme le signe qu’il peut intervenir, mais qu’il me vienne en aide comme si j’étais un oiseau blessé ne fait qu'accroître mon envie des les descendre tous les deux, sur l’heure et sur place. « Pas d’elle et encore moins de moi. Sois digne, Lou. Savoure si tu veux, mais ne sois pas mesquine. Tu vaux mieux que ce genre de bassesse. Tu as terminé ? » « Bien sûr qu’elle vaut pas mieux que ça. » Je l’observe, une grimace qui se veut être un sourire mauvais sur le visage. « Regarde là, elle jubile. » Et c’est ta faute. Je tourne la tête dans sa direction, droite comme un i et toujours ancrée dans le sol. « Qu’est-ce que t’as eu toi en échange de ça ? » Je suis curieuse, je me demande ce que je vaux à ses yeux, ce que nous valons. Je bats des cils et, finalement, je lève ma main pour l’interrompre avant même qu’il ne formule de début de réponse. « En fait non, je veux pas savoir. » Je recroise mes bras contre mon torse, je tourne à nouveau ma tête en direction de Lou et je la toise. « Je suis censée accorder le moindre crédit à ton histoire ? Je dois croire que Mitchell ou Alec te l’a confiée ? Que l’un des deux s’est confessé pour alléger sa conscience ? »
Je sais que c’est vrai. Je garde la face, mais son histoire a déjà pris des allures de vérité dans mon esprit. Mitchell a prit peur. Il a envoyé les flics chez nous. Et il a menti, bien sûr qu’il a menti, et bien sûr que son lâche de frère l’a couvert puisqu’il lèche le sol que son aîné foule.
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Dernière édition par Raelyn Blackwell le Dim 27 Sep 2020 - 12:38, édité 1 fois |
| | | | (#)Mer 23 Sep 2020 - 20:33 | |
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Le regard de Lou ne lâchait pas celui de Raelyn, pas une seule seconde. Elle y cherchait les lueurs de colère et de déception, elle ne voulait pas manquer le moindre de ses rictus, de ses réactions. Elle vit les muscles de sa mâchoire serrer ses dents, ses lèvres se pincer, ses épaules se crisper au fur et à mesure que la brune tournait, encore et encore, le couteau ayant fraîchement rouvert la plaie. Elle aurait pu se passer de donner un coup de pied dans sa relation avec Amos, au passage, et épargner à son allié d’essuyer l’exergue de sa propre traîtrise, mais la solitude et le désoeuvrement qui s’emparait du coeur de Raelyn était pour Lou une forme de vengeance bien méritée dont les dommages collatéraux la laissaient indifférente. « C’est de Mitch dont il s’agit. Pas d’elle et encore moins de moi. Sois digne, Lou. Savoure si tu veux, mais ne sois pas mesquine. Tu vaux mieux que ce genre de bassesse. Tu as terminé ? » Les yeux de l’australienne roulèrent dans leurs orbites face à cet étalage de paternalisme auquel Amos continuait de leur faire profiter. Aucune forme d’autorité, encore moins celle prodiguée par un homme, ne trouvait grâce aux yeux d’une Lou habituée à vivre selon ses propres règles, à imposer sa propre loi. « Bien sûr qu’elle vaut pas mieux que ça. Regarde là, elle jubile. » Oui, son sourire n’avait pas disparu pour autant. Elle s’amusait de ces commentaires, loin de prendre la peine de s’en offusquer. Elle-même n’aurait pas rétorqué mieux à Amos car il était certain que la jeune femme n’aurait jamais prétendu valoir mieux que ces bassesses dont elle se donnait à coeur joie. “Un point pour la minette. Disons que c’est compris dans la contrepartie.” elle ajouta. De toute manière, le mal était fait, et Lou se contentait de souligner l’existant ; les faits étaient là, que Amos assume leur prononciation ou pas.
Elle n’était pas naïve au point de croire que Raelyn accepterait l’histoire qu’elle venait d’entendre du premier coup et elle s’était préparée à l’éventualité. Après tout, il était crucial que celle-ci quitte les lieux sans qu’aucun doute ne remette en question la trahison de Mitchell et lui laisse ainsi la possibilité de s’en sortir. La prise d’assaut du contrôle du trafic de drogue de la ville dépendait entièrement de cet instant, et rien ne pouvait être laissé au hasard. « Je suis censée accorder le moindre crédit à ton histoire ? Je dois croire que Mitchell ou Alec te l’a confiée ? Que l’un des deux s’est confessé pour alléger sa conscience ? » C’était ça, ce qu’elle voulait savoir ? Pas de preuves, de noms, du tangible, du palpable ? “Qu’est-ce que ça change, concrètement, la manière dont je l’ai su ?” répondit Lou, surprise. Il suffisait à Raelyn de confronter Mitchell ; maintenant qu’elle savait à quoi il ressemblait lorsqu’il mentait pendant des années, elle pouvait découvrir son visage lorsqu’il disait la vérité. “Mitch n’a rien dit à personne, pas même à moi, mais Alec l’a découvert. J’ai entendu les frères s’engueuler, c’est tout. Ils parlaient de ça, et le ton est monté. N’importe qui aurait pu les entendre, même toi. Mais t’étais peut-être occupée à écarter les cuisses je sais pas où.” D’un coup d’oeil, Lou observa Amos avec un air de défi. Que pouvait-il faire pour l’empêcher d’attaquer sa chère et tendre ? Rien. Parce qu’elle ne lui assénait des coups qu’à l’aide de mots, lorsqu’elle aurait pu en décider autrement, alors que Raelyn méritait bien pire pour s'en être prise à Finn. Parce qu’il n’y avait plus de marché si elle ne pouvait faire les choses comme elle l’entendait, et que sa compassion pour lui ne l’empêcherait pas de le faire repartir les pieds devant lui aussi.
Son attention se posa de nouveau sur Raelyn. Elle se souvenait se faire sermonner par la jeune femme, il y avait bien cinq ans de cela. Leur écart d’âge n’était pas bien grand, mais quand Lou n’était qu’une junkie perdue aux abois, la blonde, elle, tenait déjà le stock du Club d’une main de fer dans un gant de velours. Elle l’avait réprimandée comme une enfant. Désormais à la tête de la concurrence, ayant l’ascendant sur elle, le pied sur sa nuque, Lou se demandait si Raelyn aussi les revoyait, à l’époque, dans un face à face similaire mais toutes deux différentes. “T’sais quoi, je me demandais quoi faire pour te renvoyer l'ascenseur après ce que t’as fait à Finn, reprit la brune en effectuant un pas vers sa chère Nemesis, approchant son visage du sien, s’imaginant les mille et une manières de la torturer jusqu’à ce qu’elle hurle qu’elle est désolée. Et je crois bien que te regarder dans les yeux quand je t’apprends tout ça… C’est presque aussi bien que de te faire bousiller le minois.” Du dos de la main, elle frôla ses mèches platines. Elle aurait tant voulu les saisir fermement et écraser sa boue sur le bitume. Ces jolis yeux bleus manquaient cruellement d’un oeil au beurre noir malgré tout. “Tu peux pleurer, tu sais. C’est pas grave. On est entre nous.”
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| | | ÂGE : 36 ans (23.12.1987) - capricorne ascendant scorpion SURNOM : Raelyn est le prénom qu'elle s'est choisi, elle est née Rachel-Lynn. STATUT : Son âme sœur est morte en prison : elle est veuve depuis le 16.07.2024. Micah a l'âge de poser des questions mais pas celui de comprendre la mort et, de toute façon, Raelyn est trop brisée pour répondre aux interrogations de sa fille. MÉTIER : Boss du Club, la pègre de Brisbane, depuis février 2021. Propriétaire et gérante de l'Octopus, un Casino qui a ouvert ses portes en avril 2021. Baronne de la drogue, reine de la nuit et mère célibataire, une vie somme toute bien remplie. LOGEMENT : Le loft du 721 Daisy Hill Road (Logan City) lui semble bien vide et froid maintenant qu'elle s'endort loin des bras de son époux. POSTS : 34325 POINTS : 3130 TW IN RP : Mention de drogues dures, violences verbales et physiques banalisées, banalisation du meurtre, menaces, univers de la pègre, misogynie, deuil, automutilation. ORIENTATION : J'aime les beaux garçons. PETIT PLUS : des nerfs d'acier et 1m55 de charisme, de magnétisme, d'implacabilité, de jalousie et de violence › accro à la cigarette, alcoolique à ses heures perdues, elle luttera toute sa vie contre son addiction à la cocaïne › opportuniste et prête à tout pour servir ses propres intérêts, elle possède une notion de bien et de mal particulière › longtemps volage, elle l'a été jusqu'à ce qu'elle tombe amoureuse d'Amos › récupère le contrôle du Club en février 2021, devenant le leader de l’organisation criminelle › fin janvier 2023, elle abat Lou Aberline, tuant de ses propres mains pour la première fois. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : indianred. RPs EN COURS :
(07) chad #3 › spencer #14 › miles #1 (2005) › danaë #4 (2018) › maxwell #7 › miles #2 › cecilia #2
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spencer #14 ☆ you know there's still a place for people like us, the same blood runs in every hand. take another walk out of your fake world, please put all the drugs out of your hand. you'll see that you can breathe without no back up, so much stuff you got to understand.
danalyn #4 ☆ what brings you to the lost and found, dear ? won't you pull up a seat ? everybody got a price around here to play, make me an offer, what will it be ? welcome to the playground, follow me. tell me your nightmares and fantasies, sink into the wasteland underneath.
cecilia #2 ☆ there's a pleasure in hiding from the sun. no, i was never one for pretty weather, i'd rather be a creep. there's a bright side to every wrong thing, if you're looking at me through the right eyes. darkness in my name, don't you wanna come and play on the cool side.
miles #1 & #2 ☆ i've been waiting patiently, i built this tower quietly. And when my well of wellbutrin is running dry of serotonin i can say things I don't mean. or maybe it's the truth in me, i feel it building, bubbling up.
RPs EN ATTENTE : aisling #3
RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens
amelyn ☆ wasted in love, misunderstood, baby, it's harder to breathe when you're gone. so i hold in my hands pictures of you and dream of the day i was eating for two. all this love, i'm so choked up, i can feel you in my blood, i'm so scared to give you up. valentine, my decline is so much better with you. valentine, my decline, i'm always running to you. and i cover myself in tattoos of us, and dream of the day we embrace and combust. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 › 52 › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61 › 62 › 63 › 64 › 65 › 66 › 67 › 68 › 69 › 70 › 71 › 72 › 73 › 74 › 75 › 76 › 77 › 78 › 79 › 80 › 81 › 82 › 83 › 84 › 85 › 86 › 87 › 88 › 89 › 90 › 91 › 92 › 93 › 94 › 95 › 96 › the end. AVATAR : Lady Gaga CRÉDITS : me (avatar), harley (gif profil, maxyn, spencer, amelyn), fuckyougifs (gif danaë) & jifdirectory (gif cecilia), erikawrites (gif miles) DC : Megan Williams (Sydney Sweeney) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 21/02/2019 | (#)Dim 27 Sep 2020 - 14:20 | |
| The start of how it all ever ends Raelyn Blackwell & @Amos Taylor & @Lou Aberline
Je suis en territoire ennemie et je n’ai même plus l’impression d’avoir un allié à mes côtés. Qu’Amos crève de ne pouvoir défendre mon honneur et empêcher la brune de cracher son venin, je l’oublie ou plutôt je ne le vois plus. Parce que c’est trop tard, parce qu’il a, à mes yeux, été sa main armée et que j’ai du mal à ne pas imaginer le pire. Je me demande à quel moment il l’a impliquée dans ses plans de vengeance, si c’était avant nous ou après, s’il l’a approchée lui ou si elle est venue le trouver en voyant en lui un père désespéré, un homme prêt à tout. Je me sens prise à la gorge et si je garde le dos droit et le menton levé pour ne pas lui offrir le plaisir de me voir m’effondrer en plus de la certitude d’avoir envoyé valsé mon univers, j’ai du mal à respirer. « Un point pour la minette. Disons que c’est compris dans la contrepartie. » Son surnom insultant, je ne le relève pas. Elle jubile l’ancienne prostituée, mais elle a oublié quelqu part en chemin de faire preuve de classe et, quand je pose mon regard sur elle je la trouve pathétique.
La voilà, sa grande vengeance ? Me viser moi plutôt que Mitchell ? Le priver d’un lieutenant, d’un bras droit quand la voie noble, celle qui lui aurait au moins valu le respect de nos pairs, aurait été de faire ce dont il est visiblement incapable, le faire abattre et régler le problème de façon plus définitive ? Ils ont donc ça en commun, la lâcheté ? Evidemment, cela aurait été se condamner à des représailles, mais ne tente-t-elle pas de faire avaler à tout le monde qu’elle n’est plus la gamine effrayée qui rejoint le Club, ou la pute qui l’a quitté ? Ne tente-t-elle pas de convaincre son monde, et elle certainement, qu’elle peut être quelqu’un, qu’elle peut jouer la cour des grands et même des plus grands ? Elle ne me convainc pas, moi. Elle ne me convainc pas malgré la douleur que ses révélation font naître en moi. Malgré la détresse dans laquelle me place son association avec Amos.
Moi, je m’empêche d’assimiler les informations qu’elle me délivre. Je le ferai plus tard, je le ferais quand m’écrouler sera autorisé, quand je serai seule, que je ne sentirai plus le regard lourd d’Amos et mauvais d’Aberline. Elle me détruira peut-être, elle donnera peut-être un grand coup dans toutes mes croyances, mais pas maintenant. Je refuse à mon esprit la possibilité de divaguer en hypothèses et en conclusions. « Qu’est-ce que ça change, concrètement, la manière dont je l’ai su ? » « Ça change que t’es pas miss honnêteté et droiture 2020, et que ça m’étonnerais aussi que t’aies gagné les éditions précédentes. » Ca change que j’ai besoin de savoir que les Strange ne m’ont pas fait l’affront de confier à cette petite idiote une chose qu’il m’ont cachée à moi pendant des années. Parce que je la crois, je le sais déjà. « Mitch n’a rien dit à personne, pas même à moi, mais Alec l’a découvert. J’ai entendu les frères s’engueuler, c’est tout. Ils parlaient de ça, et le ton est monté. N’importe qui aurait pu les entendre, même toi. Mais t’étais peut-être occupée à écarter les cuisses je sais pas où. » Sa remarque, si elle ne provoque rien chez moi, je sens qu’elle agite Amos. Je me demande s’il est prêt à la gifler, à la soulever par le col et à la secouer jusqu’à lui casser quelques vertèbres. « C’est drôle que ce soit toi qui fasse ce genre de remarque poupée. » Parce que c’est ce qu’elle était, une poupée inanimée qu’on payait à la fin pour ses services.
« T’sais quoi, je me demandais quoi faire pour te renvoyer l'ascenseur après ce que t’as fait à Finn… » Oh ce cher Finnley. Evidemment qu’il est question de lui. Evidemment qu’elle a appris, qu’il le lui a dit. Qu’a-t-elle ressentie ? L’a-t-il laissée tomber ? Lui a-t-il brisé le coeur en refusant de l’accepter comme elle était. « Et je crois bien que te regarder dans les yeux quand je t’apprends tout ça… C’est presque aussi bien que de te faire bousiller le minois. » Je soutiens son regard et un sourire étire mes lèvres. Elle m’a fait mal, elle m’a fait mal mais elle l’a fait parce que je l’ai touchée, parce que je l’ai piquée. Pas pour sa vengeance, pas pour affaiblir Mitchell, mais parce qu’elle a eu mal et, dans mon esprit malsain, j’en tire de la satisfaction. Qu’a-t-elle fait si ce n’est utiliser les secrets d’autruis pour m’atteindre ? Elle avait Amos elle le tenait et si j’en crois ses provocations, elle n’ignorait rien de la nature de notre relation. Et qu’a-t-elle fait ? Exposer les Strange ? C’est ce qui différenciera toujours les gens comme elle et Mitchell des gens comme moi : ils ne se salissent pas les mains. « Tu peux pleurer, tu sais. C’est pas grave. On est entre nous. » Un rire mauvais s’échappe de mes lèvres et toute mon attention reste focalisée sur la brune. J’oublie la présence d’Amos dans mon dos, je réveille mes plus bas instinct pour qu’ils me protègent. « T’as pleuré toi quand il t’as confrontée ? » J’aurais tout donner pour assister à la scène. « Et lui, il a pleuré quand il a compris que je n’ai menti sur rien ? » Je n’en ai même pas eu besoin. « Il t’a gardée ou il a estimé que t’avais un peu trop écarté les cuisses ? Vous vous êtes quittés en bons termes ? Il t’a proposé de te payer pour tes services, finalement ? » Je me demande si elle en a choisi un avec un sens moral aiguisé ou si, finalement, il aura fermé les yeux. « Il est encore en état de marche ou bien je l’ai un peu trop abîmé ? » J’ai oublié de m’excuser pour la casse avant de quitter l'hôpital, maintenant que j’y pense. Quelle étourdie. « Tu crois que parce que tu refourgue quelques grammes de ta drogue de merde t’es dans la cour des grands ? Que tu fais partie de ceux qui comptent ? » N’est-ce pas là tout ce à quoi elle a aspiré, qu’on la remarque ? Qu’on lui accorde un peu d’attention ? Je la toise de haut en bas, et je lève un sourcil. « Parce que tout ce que je vois c’est une petite pute aigrie. Rien de plus. » Je tourne mon visage vers Amos. « Préviens moi quand l’un de ses quatre dealers aura compris que même lui il serait meilleur qu’elle à gérer son gang de bac à sable. Je veux pas rater ça. » Je me retourne vers la demoiselle, et je croise mes bras sous ma poitrine. « T’as fini ? » Parce que moi oui, et je n'ai plus rien à foutre ici.
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| | | | (#)Jeu 1 Oct 2020 - 1:34 | |
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THE START OF HOW IT ALL EVER ENDS Quinze minutes, à peine moins, pas beaucoup plus. Un quart d’heure durant lequel l’artiste m’est apparue comme un être sensé, fin, perspicace et noble malgré le passé tumultueux qui façonne les rumeurs à son sujet. C’est le temps qu’a duré notre rencontre, le temps qu’il a fallu pour me convaincre qu’elle méritait d’avouer elle-même le secret qui appartient à d’autres et qu’elle a si jalousement gardé durant des années. Lou, c’est celui qui lui aura été utile à deviner que je partageais avec Raelyn bien plus qu’une relation amicale ou professionnelle. N’a-t-elle pas acheminé son hypothèse dans ma direction d’abord par boutade jusqu’à ce qu’elle se transforme en certitude ? Mon silence l’aura mis sur la voie. Les propos tenus lui ont soufflé qu’elle la mènerait tout droit vers son objectif. Et moi, idiot parmi les hommes, je n’ai pas compris. Je n’ai pas compris qu’il était légèrement différent du mien. Magenta ne visait pas seulement Mitchell. Je soupçonne que dans ses rêves les plus fous elle a rêvé d’étrangler la femme qui se tient devant elle par ma faute. Pour autant, rien ne me vaut son air effaré et le mépris qu’elle affiche lorsque je m’oppose à ce règlement de compte. Rien si ce n’est ses jubilations et moi, je regrette. Je regrette d’avoir été aveugle au point de lui allouer un soupçon trop de confiance. Je déplore de ne pas avoir enfilé le costume d’un Mercure et d’avoir balayé ce sale boulot moi-même. Je me désole également de ne pas avoir creusé pour découvrir l’étendue de leur contentieux. J’aurais l’air moins con entre ces deux femmes qui se lancent au visage des couteaux à l’opinel recouvert de fiel. J’aurais l’air moins stupide d’être ignoré tant je suis devenu transparent. Elles se font la guerre sans se soucier que je ne comprends pour ainsi dire pas grand chose à leur reproche. Tout ce que je vois, depuis le mur auquel je suis adossé, c’est les visages qui se tordent à cause de la satisfaction pour l’une et de la souffrance pour l’autre. Ce que je contemple avec impuissance, c’est que les forces manquent à la première lorsque la seconde biaise toute définition de dignité. Ce dont je suis certain, c’est que ces deux femmes aux aguets, celles qui se toisent comme des animaux féroces enragés d’avoir été trop longtemps affamés et écroué dans une cage, celles qui répriment leur instinct pour ne pas se sauter à la gorge, elles ne m’écouteront pas, quand bien même m’interposerais-je. J’y pense. Je déteste ce spectacle : il est dramatique et prêterait à rire si Raelyn n’était pas impliquée d’aussi près, si je n’ai pas soumis à la culpabilité des suites d’une erreur de jugement. J’y pense, oui, mais je m’abstiens. A quoi bon ? Elles sont toutes deux pétries dans la pâte de l’indépendance. Exception faite de quelques privilégiés, les Hommes sont des menaces pour leur intégrité et leur liberté. Elles les imaginent se balader une scie égoïne à la main pour leur couper les ailes par égoïsme. Alors, je me tais. J’observe, j’essaie de comprendre les enjeux desquels je suis écartés, mais je ne pipe mot. Je me tiens simplement prêt à intervenir quand je comprends que la colère de Lou n’est pas anodine. Je n’ai pas le droit de la juger de se nourrir de sa vengeance si Raelyn est réellement coupable de ce dont elle l’accuse. Je saisis également que leur querelle n’est pas une bagatelle puisque ma complice d’hier a usé de son influence avec excès pour blesser son assaillante. Et, si mon coeur a choisi son camp, ma tête est lassée de cette bataille qui, de toute évidence, ne rime plus à rien. Aussi, ai-je décidé d’intervenir sans me soucier qu’il ne convient pas toujours de décider à la place des femmes les plus farouches. A l’inverse, je me serais souvenu que j’envenimerais peut-être une situation qui n’a pas besoin d’huile pour que les flammes prennent. A l’inverse, je ne me serais pas interposé d’être persuadée qu’elles avancent l’une et l’autre d’un pas à chaque fois qu’un mot - une insulte - leur échappe. « Oui ! Elle a terminé. » ai-je donc sifflé en jetant le mégot de ma cigarette. « Et moi, j’en ai assez entendu.» Je l’ajoute par acquit de conscience bien qu’elles semblent s’en ficher comme de la couleur de leur premier soutien-gorge. « On y va. Je vais te ramener. Tout est dit de toute façon. Vous terminerez plus tard.» ai-je conclu puisqu’il n’est nul besoin d’être devin pour leur concéder que cette guerre n’aura jamais de fin… qu’il n’y aura jamais de vainqueur…
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| | | | (#)Sam 17 Oct 2020 - 15:54 | |
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C’était presque aussi bien, mais dans le fond, était-ce vraiment assez ? Si Lou tentait désespérément d’être un peu plus la maîtresse de ses émotions, la tentation d’écraser son crâne contre celui de Raelyn au moment où elle s’en approchait pour la narguer se faisait de plus en plus grande -et l’appréhension de la douleur n’y changeait rien. Car les mots étaient une chose, mais la chaleur du sang sur ses phalanges était une toute autre forme de satisfaction. Oui, si la blonde s’était contentée d'encaisser le coup et d’accepter la défaite, de tourner les talons pour réfléchir à la trahison dont elle était le centre, lui cracher la vérité au visage aurait été une vengeance suffisante pour une Lou à la patience trop nouvelle et trop fragile pour être mise à l’épreuve. Et rapidement, elle fut forcée de constater que non, la fébrilité masquée et l’ébranlement interne de Raelyn ne suffisaient pas à lui faire oublier tout le mal qu’elle lui voulait et qui valait bien plus qu’un simple coup dans les genoux cette fois. Ce fut lorsqu’elle ouvrit la bouche, prête à blesser en retour comme une kamikaze cherchant à faire le plus de dégâts sur son passage, que la jeune femme sentit son sang bouillir dans ses veines. « T’as pleuré toi quand il t’as confrontée ? Et lui, il a pleuré quand il a compris que je n’ai menti sur rien ? Il t’a gardée ou il a estimé que t’avais un peu trop écarté les cuisses ? Vous vous êtes quittés en bons termes ? Il t’a proposé de te payer pour tes services, finalement ? Il est encore en état de marche ou bien je l’ai un peu trop abîmé ? » Aussi fort souhaitait-elle demeurer en contrôle, Lou serrait les poings, les dents, crispait tous ses muscles. C’était ça, ou ses doigts s'enfonçaient dans les orbites de Raelyn pour y arracher ses globes oculaires comme un porte-clés gluant de fête foraine. “Ta gueule, Raelyn.” sifflait-elle entre ses mâchoires douloureuses. Elle voulait lui décoller une oreille avec les dents, lui scalper sa tignasse peroxydée avec les ongles et lui dessiner un sourire d’oreille à oreille avec une lame de rasoir avant de lui découper quelques doigts et un sein. L’image du massacre dans sa tête déroulait dans le reflet de son regard noir. « Tu crois que parce que tu refourgue quelques grammes de ta drogue de merde t’es dans la cour des grands ? Que tu fais partie de ceux qui comptent ? Parce que tout ce que je vois c’est une petite pute aigrie. Rien de plus. » Le canif dans la poche arrière de son jean se rappelait à Lou et murmurait à son oreille un chant de sirène vengeresse. Il n’y avait que sa promesse à Amos qui maintenait l’équilibre précaire de la scène. « Préviens moi quand l’un de ses quatre dealers aura compris que même lui il serait meilleur qu’elle à gérer son gang de bac à sable. Je veux pas rater ça. » Les mots de Raelyn faisaient mouche et elle n’y pouvait rien. Elle frappait dans les doutes qu’elle peinait à taire et les éveillait soudainement. Car Lou ne cessait de remettre en compte sa légitimité et tentait de se prouver par tous les moyens, mais était-ce jamais assez ? Pouvait-elle s’imposer et passer outre sa réputation ? Etait-elle meilleure suiveuse que meneuse ? Finirait-on par lui planter un couteau dans le dos ? Sur qui pouvait-elle vraiment compter ? Etait-elle seule dans sa barque ? Parfois, c’était tout comme. « T’as fini ? - C’est toi que je vais finir sal-...” Lou plongea sa main dans son jean, sa rage à deux doigts d’exploser lorsque Amos s’interposa, une éternité trop tard. « Oui ! Elle a terminé. » Cette fois, ce fut lui qui fut la cible de son regard assassin. « Et moi, j’en ai assez entendu. On y va. Je vais te ramener. Tout est dit de toute façon. Vous terminerez plus tard. » Et ils tournaient les talons vers la voiture qui les avaient menés ici, alors que dans un autre espace-temps, Amos n’aurait pas réagi assez tôt et une flaque rouge repeindrait la place de parking. Lou tremblait encore, ongles dans les paumes, jambes de coton. “C’est “merci”, le mot que tu cherches. Merci de pas la buter sur le champ.” Et c’était la moindre des choses après ce que Raelyn avait fait et la montagne de bonnes raisons qu’elle lui avait donné pour lui faire subir l’exact même traitement qu’elle avait réservé soigneusement à Finnley. Si ce n’était pas pour la finalité de ces manoeuvres, plus grandes que cette vulgaire rivalité, la minette serait pendue par les pieds derrière les machines du bowling. “La prochaine fois, je la saigne, j’espère que c’est clair.” lançait-elle pour mise en garde avant de cracher sur les pieds de la blondasse. Et sans attendre de les observer partir en amoureux au loin, Lou fit volte face et rentra dans l’établissement comme une tornade. Elle était supposée gagner, ce jour-là. Elle était supposée faire un premier grand pas vers la victoire. Alors pourquoi avait-elle la sensation d’y avoir laissé des plumes ? Pourquoi, en ce moment si important, si capital, était-elle plus que jamais en proie aux doutes, victimes de la peur et de ces foutues larmes qu'elle s'était juré de ne plus jamais verser pour le Club ?
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| | | | | | | | the start of how it all ever ends (Raelyn&Amos&Lou) |
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