Du chemin, Ava en avait fait et pas qu'un peu. Quand on pense qu'elle est restée sous l'emprise de son ex pendant trois ans et qu'on la voit maintenant, on ne saurait pas le dire. En effet, après avoir mis un point finale à cette relation, son cousin l'a aidé en la logeant et d'ailleurs elle n'a toujours pas décoller de chez lui. Elle s'est ensuite mise à chercher à faire de sa vie quelque chose de bien en cherchant un travail et a commencé un apprentissage en tant qu'agent immobilier et est maintenant diplômée depuis à peu près deux années. Mais tout cela, elle ne l'a pas fait toute seule. Noa a été présente pour elle. Au début dans l'ombre car son ex ne voulait pas se faire aider et ensuite en plein jour. Sans son soutien moral, elle n'y serait peut-être pas arrivée et ça, elle ne saura jamais assez la remercier. Noa a tout fait pour qu'elle parte bien avant mais Ava était bien trop amoureuse que pour laisser cet homme et malgré que tout portait à croire qu'elle n'était pas heureuse. Il se droguait et revendait pour payer le loyer de ce pitoyable studio où ils vivaient. Rien de bien glorieux. Le pire est qu'il vient d'une famille qui aurait pu l'aider financièrement mais leur condition était l'arrêt de la drogue. Bien trop dépendant, il n'a jamais voulu décrocher. Alors oui, Ava voyait Noa sans qu'il ne le sache et prenait ses conseils en considération mais malgré ça, il n'a jamais voulu écouter disant que tout cela était de la merde et qu'ils étaient bien comme ça. Il a fallu que celui-ci pique une énième crise de colère du à la drogue et l'alcool et orne la joue de la demoiselle d'une gifle pour qu'elle se réveille. A partir de ce moment, elle a su que Noa avait raison et qu'il était toxique pour elle. Elle l'a aidé et ça malgré tout ce qu'il s'était passé avant. C'est d'ailleurs aussi elle qui lui a parlé de l'association Beauregard, au début réticente, elle n'a plus hésité quand elle a su pour la maladie de son ancienne collègue et amie, Adèle. D'ailleurs, elle s'y trouve aujourd'hui en tant que bénévole vu qu'elle est en congé au boulot. A place de rester chez elle à ne rien faire, elle préfère venir ici et accomplir des petites tâches ici et là. Alors qu'elle quitte la salle qu'elle vient de préparer et où un briefing aura lieu plus tard dans la journée, son regard se porte sur Noa. Elle n'a plus eu l'occasion de la voir ces derniers temps, leurs horaires n'étant pas toujours compatibles. Un énorme sourire se pose sur ses lèvres. Sans réfléchir la brune arrive vers elle et lui tapote l'épaule. «  Coucou toi » Dit-elle toute heureuse de pouvoir échanger avec cette jeune femme qui est devenu sans le vouloir un réel pilier dans la vie d'Ava. Et même si tout cela est derrière elle maintenant, elle sait qu'à la moindre petite chose, Noa est présente et Ava a envie de l'être pour elle aussi à sa manière comme en bossant ici par exemple.

Quand je suis arrivée à l’association Beauregard, j’étais simplement le travailleur social qui encadrait les bénévoles et les briefait sur les activités. Je les formais sur la distance à instaurer, la prise de recule, le fait de ne pas trop s’investir dans des relations avec les patients. Ce sont bien les bénévoles qui au plus proche des patients, avec des activités qu’ils mènent, passent beaucoup de temps avec eux et se lient de liens qui parfois peuvent être fort. Ils ne sont pas professionnels pour l’association et je ne peux me permettre de les recadrer régulièrement pour dire que non, on ne va pas boire un verre avec un patient, que non, on n’échange pas nos numéros, non, on ne se fait pas de petits cadeaux. Mais ils font ce qu’ils veulent après tout, et si ca leur chante, je ne peux aller à contre sens. Le bénévole se contente de donner de son temps pour nous et c’est si précieux qu’on ne peut pas les reprendre sur tout et n’importe quoi. Tant que le respect s’instaure, qu’ils maintiennent leurs engagements sur les activités, c’est le principal. Et encore, c’est toujours délicat de remercier un bénévole même quand il fait défaut. Encore une fois, ils ne sont pas salariés. C’est seulement important de savoir que l’on peut compter sur eux.
Ayant créer du lien avec ces bénévoles, de mon statut, les encadrants, les briefant, leur remontant parfois le moral, j’avais encore une place un peu particulière pour eux, bien que j’étais devenue directrice depuis un an maintenant. Quant à Ava, c’était bien plus particulier. Elle n’avait pas simplement une place de bénévole pour moi elle avait aussi une place dans mon cœur.
Vous savez, ce discours sur la distance ? Sur le fait de ne pas prendre le numéro de téléphone d’un patient ? Sur le fait de prendre du recul sur une situation ? Eh bien, même moi, en tant que non pas bénévole, mais bien professionnelle, je n’avais pas su m’y tenir ! Pas avec Ava en tout cas ! J’avais eu l’occasion de rencontrer la jeune femme il y a quelques années alors que je travaillais encore dans la prévention spécialisée, intervenant auprès de jeunes en errance, paumé et ouverts à beaucoup de propositions pas toujours très recommandées. Ava était vitcime de violence conjugale, son petit ami à l’époque avait une telle emprise sur elle, j’avais rapidement compris – par des mécanismes que j’avais appris à connaitre lors de différentes formations – qu’Ava était sous son emprise et que pour son bien, il valait mieux qu’elle s’en éloigne et qu’à terme, elle le quitte. Difficile de lui faire comprendre dans un premier temps, dans le déni peut être, attachée à une relation qu’elle fantasmait plus que ce qu’elle était réelle. Un idéal en tête qu’elle rêvait de vivre et qui malheureuse, n’est jamais arrivé. Je voulais pas la lâcher et quand je suis partie de la prévention, la seule personne avec qui je suis vraiment restée en contact, c’était elle. J’étais ravie de voir qu’aujourd’hui, tout ça n’était qu’un vieux mauvais souvenir et qu’elle allait beaucoup mieux. Et comme elle était maintenant bénévole à l’association, j’étais plus que ravie de voir le chemin qu’elle avait parcouru.
La journée était presque finie. Une dernière et ultime réunion et j’avais fini. Ce soir, je ne retrouvais pas Greg mais on s’était décidé à passer du temps ensemble avec Isaac. Il me manquait et j’avais besoin de m’assurer qu’il allait bien, qu’il allait mieux et qu’il finirait par s’en sortir de toutes ces galères, de ses foutus états d’âme. J’improvisais une petite pause avant que ma réunion ne commence, j’avais une bonne demi-heure devant moi et j’espérais toujours qu’on m’appelle pour me dire que c’était annulé. J’avais bien avancé sur tous mes dossiers et j’avais même pris un peu d’avance sur mes plans de la journée en ayant travaillé sur un document sur lequel je voulais me pencher demain. Bonne nouvelle, ça faisait longtemps que je n’avais pas eu cette impression de travail bien fait.
Une main sur mon épaule, une voix qui raisonne. Je souris avant de me retourner. « Excuse moi, j’avais la tête ailleurs. » je lui étais presque passée devant sans la calculer, il fallait vraiment que je me concentre, au moins quand je traverse le patio et le hall d’accueil pour ne pas paraitre pour ce genre de connasse de directrice qui ne dit bonjour à personne. « Alors, cette réunion ? » il me semblait bien avoir vu dans le planning que les bénévoles s’étaient rencontré ce jour pour préparer les activités de fin d’année ou c’était peut être en fin de journée aussi ? Les détails m’avaient échappés… Ava saura me dire. « Quel est le programme ? »

Être bénévole à l'association est sûrement une des meilleures choses qu'elle a fait depuis ... Et bien depuis longtemps. Au moins quand elle a du temps libre, elle le passe dans cet endroit et non à traîner dans la rue où son passé aurait pu la rattraper. Quoiqu'elle n'a pas eu besoin de cela pour qu'il vienne lui dire bonjour à sa pause de midi mais ça c'est encore autre chose. D'ailleurs, elle ne sait pas trop si elle en parlera de suite à Noa. La demoiselle pense que celle-ci l'a suffisamment aidé et qu'elle doit apprendre à gérer par elle-même. Et puis Noa a sa vie et ses emmerdes aussi. Bien entendu, elle ne les étale pas et c'est tout à son honneur. Seulement, elle n'est pas que la directrice ici ou une amie par rapport à Ava. Elle est humaine et comme tout le monde, elle a ses joies et ses peines. Déjà qu'elle s'occupe toute la journée de faire au mieux pour les malades. Ava admire beaucoup ce qu'elle fait, ce n'est pas donné à tout le monde. Mais Noa a ce petit quelque chose en plus, cette étincelle dans le regard qui fait qu'on a envie de lui faire confiance, de la suivre, de la laisser entrer dans nos vies et ça même si avant bon nombre ont pu essayer. Alors qu'elle ferme la porte de la salle de réunion, elle la croise dans le couloir et de suite, elle a juste une envie, c'est de profiter de cet instant pour aller la saluer. Ho, Ava se doute qu'elle a certainement encore une tonne de travail à faire et elle ne la retiendra pas. Elle veut juste avoir un peu de nouvelles, savoir comment elle se porte. C'est naturel chez la demoiselle de lui demander ça contrairement aux autres bénévoles qui n'ont avec celle-ci qu'une relation purement professionnelle. Même si Ava essaye de ne pas montrer qu'elles ont une relation bien plus particulière, ce n'est pas toujours simple. Elle n'a pas envie d'attirer les regards et encore moins une certaine jalousie.

Arrivée à sa hauteur, elle lui tapote l'épaule pour la prévenir de sa présence, un sourire plaqué sur son visage. Voir Noa la gonfle à chaque fois à bloc. Dire qu'Ava est en admiration devant cette jeune femme ne serait pas trop. Elle aimerait vraiment pouvoir prétendre un jour être comme elle. Mais ça, elle le garde pour elle. Ava n'est pas le genre de personne à dire tout haut ce qu'elle pense. Déjà à cause de sa timidité maladive, qui n'existe presque plus avec Noa, mais aussi car elle est secrète si on peut dire ça ainsi. Noa se tourne avec un sourire également. «  Comme souvent » Dit-elle avec un petit rire amusé. » Tu as beaucoup de boulot ? » Demande-t-elle alors que la cause pouvait très bien être sa vie privée mais ça, elle ne lui demandera pas estimant que Noa en parlera si elle en a envie. Elle hausse un sourcil et puis comprend la question vu qu'elle sort de la salle. » Elle est pour ce soir. Je suis juste allée préparer la salle » Elle hausse les épaules. «  Je n'avais pas mieux à faire donc je me suis dit que ça me passerait le temps » Et surtout, c'était mieux que de passer sa journée de congé devant Netflix vu qu'elle le ferait tout de même en rentrant avec un grand bol de pop-corn. «  Et bien on doit parler des activités de fin d'année. Bricolage et tout ce qui s'en suit. Et ... » Elle réfléchit tout en glissant sa main dans ses cheveux. » Je t'avoue que j'ai oublié le reste, je verrais bien tout à l'heure » Ava était comme ça. Elle l'écoute mais ne retient pas spécialement car elle pense à autre chose quand on lui parle. Pas que cela ne l'intéresse pas mais disons qu'elle est souvent distraite et que ça lui fait défaut à certains moments. Il ne faut pas le prendre mal avec elle vu qu'elle est comme ça avec tout le monde. «  Par contre, j'espère qu'ils veulent pas faire un spectacle car si c'est ça, je me porterais volontaire pour la régie » Et ça bien qu'elle n'y connaisse rien du tout. Mais entre ça et monter sur scène, le choix était vite fait. «  Tu as le temps pour boire un café ou tu es pressée ? » Demande-t-elle tout en se pinçant les lèvres ne souhaitant pas déranger Noa non plus.

«  Comme souvent » ca c’est gratuit mais ca m’fait sourire. J’dois donner cette impression de nana dans les nuages et pourtant, si je suis ailleurs, c’est souvent parce que je suis concentrée et que je réfléchis à des choses importantes. Mine de rien, diriger l’association ça prend pas mal de place dans mon esprit et ce, même lorsque je ne suis pas dans les murs. Je sais que ça me prend pas mal d’énergie et que je tente de prendre de la distance autant que possible mais c’est pas facile ! Vraiment pas… j’suis toujours un peu partagée entre le fait d’adorer ce boulot et de me dire que je n’y ai pas vraiment ma place. Trop de pression, trop d’émotion dans ces lieux aussi, j’ai l’impression d’être une éponge et que chaque jour un peu plus, je suis à deux doigts de ne plus rien pouvoir absorber. J’espère que c’est une phase, si non, même si j’y pense déjà un peu, je crois que j’vais devoir tourner la page du social. Je crois, en réalité, être bien trop marquée par l’épisode que j’ai vécu dans on ancien boulot, et je pensais qu’en changeant de travail, j’allais tourner la page, c’était bien mal me connaitre. Mais est-ce que tourner le dos au travail social, que je fais depuis presque dix ans maintenant, c’est vraiment la solution ? Une fois de plus, me voilà partie dans des réflexions qui m’échappent. « Tu as beaucoup de boulot ? » J’ai bien envie de dire que j’ai trop de boulot, mais bon, j’ai la casquette pour, sans doute le salaire qui va avec. J’me contente de hocher la tête. « Il y a ce qu’il faut ! » impossible de me plaindre devant les bénévoles qui viennent donner de leur temps libre gracieusement pour notre noble cause. Impossible de me plaindre tout court devant qui que ce soit d’ailleurs, au sein de cette association. Isaac, Josh, Matt et Greg restaient mes meilleures oreilles pour ça.
«  Et bien on doit parler des activités de fin d'année. Bricolage et tout ce qui s'en suit. Et ... » Je m’attendais à une suite interessant mais la chute me fit sourire. « Je t'avoue que j'ai oublié le reste, je verrais bien tout à l'heure » « On donne des avertissements pour moins que ça à un salarié par ici. » que je lance, bien sure absolument pas sérieuse de ma remarque. Je sais ô combien les réunions peuvent être longues et ennuyeuse et peu intéressantes aussi. «  Par contre, j'espère qu'ils veulent pas faire un spectacle car si c'est ça, je me porterais volontaire pour la régie » j’espère bien qu’ils allaient préparer un spectacle de Noel ! « Y a intérêt ouais ! La troupe de théatre est sur le coup depuis presque un an, j’espère quand même que ça donnera quelques chose !» une petite fierté que j’avais moi-même mis en place lorsque j’étais encore responsable des bénévoles et des actions collectives. Depuis, je me tenais souvent au courant de l’avancée de cette petite troupe. «  Tu as le temps pour boire un café ou tu es pressée ? » Hm, techniquement, j’étais un peu pressée mais bon, foutue pour foutue… « Va pour un thé ! » parce que le café, non merci, toujours pas.  Et pour en revenir à la réunion… « Je suppose que tu as zappé la partie où l’on vous dit que l’association va fêter ses 10 ans et que vous êtes tous conviés au bal de charité ? Cocktails, champagne à volonté ? » je glisse sourire en coin, ca c’était la petite exclusivité et bien sûre que ce n’était pas dit en réunion, puisque j’étais la seule détentrice de cette information, jusqu’à présent. Je me met en marche vers la machine à café et autres boissons chaude pour aller nous servir. « A toi l’honneur. » que j’indique en montrant la machine du doigt.

Il est vrai que quand Ava aperçoit Noa dans les allées de l'association, elle la voit souvent avec la tête dans les nuages mais en disant ça, elle la taquine surtout se doutant bien qu'elle doit avoir beaucoup de travail et de choses à penser. Après tout, elle n'est pas juste une employée mais elle la dirige et cela ne doit pas être de tout repos. Mais tout ça elle ne peut que l'imaginer en réalité ne se rendant pas compte à quel point c'est encore plus prenant pour Noa. En tant que bénévole, des fois, ce n'est pas facile, surtout quand une personne ne vient plus car il n'y a que deux solutions, soit elle est guérie soit la maladie l'a eue ... Et le pire dans tout ça, certains ne tiennent pas au courant. A moins que Noa sache mais ne dise rien par respect pour les malades. « Il y a ce qu’il faut ! » Répond Noa quand la demoiselle lui demande si elle a beaucoup de boulot ce qui fait qu'elle hoche la tête pour ensuite parler de la fameuse réunion à laquelle elle doit assister plus tard dans la journée. « On donne des avertissements pour moins que ça à un salarié par ici. » De suite Ava fait une moue boudeuse qu'elle ne garde pas longtemps vu le sourire de la brune qui veut bien dire qu'elle n'est pas sérieuse. «  J'avoue que j'ai pas bien écouté mais c'est Marc aussi, il parle tellement vite qu'on a quasi pas le temps de tout noter » Dit-elle sur un ton amusé car en dehors de ça, il est adorable. C'est juste qu'il est tellement motivé que son flot de paroles n'a plus aucune limites. En parlant des fêtes de fin d'année, Ava espère qu'il n'y aura pas de spectacle ou du moins qu'elle ne soit pas obligée d'y participer car la scène et elle, c'est pas le grand amour. Certes, elle fait Raiponce mais devant des enfants, ce n'est pas du tout la même chose. Mais Noa n'est pas du tout du même avis. « Y a intérêt ouais ! La troupe de théatre est sur le coup depuis presque un an, j’espère quand même que ça donnera quelques chose !»  Une grimace se pose sur ses lèvres et elle secoue la tête. » Oui je comprends mais rassure moi je suis pas obligée de participer, du moins sur scène hein ? » a moins de jouer une tomate ambulante ou d'avoir un rôle muet. Voulant profiter un peu de la présence de Noa, la demoiselle ose lui demander si elle a le temps de prendre un café ou si celle-ci est trop pressée. « Va pour un thé ! » Un sourire étire les lèvres d'Ava qui s'apprête déjà à aller vers les machines quand Noa reprend la parole. « Je suppose que tu as zappé la partie où l’on vous dit que l’association va fêter ses 10 ans et que vous êtes tous conviés au bal de charité ? Cocktails, champagne à volonté ? » Elle la regarde la bouche presque ouverte. «  Non mais t'es sérieuse ? Le genre de soirée avec des belles robes et tout ça ? » Car oui Ava n'est jamais allée à un cocktail de sa vie et que là, elle est impressionnée et qu'elle est comme une enfant à qui on vient d'annoncer que le père Noël est passé. Tout en parlant, elles arrivent à la machine de boissons. « A toi l’honneur. »  Elle insère la pièce et prend un thé pour Noa et une fois la boisson prête elle lui tend pour prendre un café pour elle. «  Mais c'est quand ? Et faudra être accompagné ? » Elle espère que non car elle se voit mal demander à son cousin de venir. Ho non, ce serait pas son truc et puis il râlerait tout le long. Sans savoir pourquoi, elle pense à Maxence et secoue la tête devant la brune qui a du s'en rendre compte. Faudrait peut-être qu'elle lui dise. «  Hum au fait, j'ai revu Maxence » Dit-il pour ensuite prendre une gorgée de son café en espérant que cela passe crème.