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 don’t save your wildest dreams for the night ♡ aisling

Aisling Hayes
Aisling Hayes
les fleurs du mal
les fleurs du mal
  
Présent
ÂGE : 28 ans, née le 20 février 1994
SURNOM : Ash par ses amis, Bambi ou le faon par Phoenix, Leen par son Sid... et Ivana Rose sur instagram.
STATUT : Essaie d'écouter son cœur, de le confier à Sid malgré sa peur.
MÉTIER : Modèle alternative (Suicide Girls, OnlyFans) effeuilleuse quelques soirs par semaine, poupée brisée à plein temps.
LOGEMENT : Appart' #353 à Redcliffe
don’t save your wildest dreams for the night ♡ aisling - Page 2 Xmdi
POSTS : 1377 POINTS : 40

TW IN RP : par mp si besoin ♡
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : Née en Irlande du Nord dans une famille très catholique, parle avec un accent gaélique. A troqué les rues pluvieuses de Belfast pour le soleil de Brisbane mais son existence est toujours aussi grise. Se croit bonne à rien si ce n’est à jeter son corps en pâture aux caméras. Faut bien payer le loyer et sa dette envers le club. Aisling se réfugie dans les bras de son Sid et dans les chansons qui ouvrent son cœur à sa place. Le son à fond, elle danse pour extérioriser le tumulte de ses sentiments. Parfois, elle chante aussi… mal, elle trouve. Végétarienne, ancienne junkie, sobre depuis 10 mois
CODE COULEUR : #ff6699
RPs EN COURS : Sid [14]Sid [16]Sid [fb2]Sinner [r.a.]Robin [4]

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Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.

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Robin ♡ you lead the blind you lead the stream, the current ways are much to lean, you are the captain of the team!

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Phoenix ♡ I need a hero, I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong and he's gotta be fast, and he's gotta be fresh from the fight. He's gotta be larger than life!

RPs EN ATTENTE : you ? ♡ Phoenix [4]

Je ne prends que 6 RPS à la fois.


RPs TERMINÉS : Sid ♡ [1] | [2] | [3] | [4] | [fb1] | [@] | [5] | [6] | [7] | [8] | [9] | [10] | [11] | [12] | [13] | [15]
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Robin ♡ [3]
Phoenix ♡ [1] | [2]
Jordan ♡ [1]
Laoise ♡ [1]
AVATAR : Mellisa Clarke
CRÉDITS : loudsilence (avatar) + Frimelda (sign) + Loonywaltz (ub) + Sid (ub)
PSEUDO : Whitefalls/Whitewolf
INSCRIT LE : 07/09/2016
https://www.30yearsstillyoung.com/t11388-aisling-run-away-try-to-find-that-safe-place-you-can-hide
https://www.30yearsstillyoung.com/t11572-aisling-hayes-would-you-love-a-creature-like-me
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Message(#)don’t save your wildest dreams for the night ♡ aisling - Page 2 EmptyVen 22 Avr 2022 - 1:12

Don't save your wildest dreams for the night
Aisling & Laoise

Now their heart's hollow, soul in sorrow, eyes cold and innocence stolen. They are the children of the cross. Love taken, God forsaken, failed by the one they relied on. They are the children of the cross.
Laoise fait un pas dans sa direction, occulte un instant la douce chaleur du soleil. Le cœur d’Aisling se contracte et elle guette la panique, s’étonne en sentant plutôt un soulagement timide s’épandre dans sa poitrine lorsque la main de l’artiste effleure son coude. Car il n’y a rien de menaçant dans sa présence, rien d’inquiétant dans son ombre qui semble soudain l’envelopper, comme pour la mettre à l’abri et la soustraire aux regards dans lesquels elle ne supporte plus de voir son reflet. Encouragée, elle relève les yeux, se détend en découvrant le sourire compréhensif qui s’étire sur ses lèvres fines. « C’est toi qui décides. Tu le feras quand tu seras prête, rien ne presse. » Et si jamais j’suis jamais prête ? La question creuse un pli soucieux entre ses sourcils, réveille d’autres doutes. La crainte de ne jamais parvenir à se libérer des chaînes qui la retiennent. La peur que la patience de Sid s’étiole et qu’il se lasse de l’attendre sans fin. « Pourquoi tu ne commencerais pas par poser ton sac et enlever tes bottes, hein ? Comme ça tu seras un peu plus à l’aise et moi je vais préparer ma caméra pendant que tu t’installes. » La suggestion tombe à point, lui offre un espoir auquel se raccrocher, une action à prendre afin de ne pas rester sur place à s’enliser. « Ouai, okay. » Elle répond avec un petit hochement de tête déterminé. Autant plonger, car elle n’est pas venue ici pour se laisser dorloter. Elle savait avant même de s’engager que ce sera inconfortable. Mais le genre d’inconfort qui pourra lui apporter une petite pointe de fierté, bien différente de la honte qu’elle a l’habitude de récolter. C’est ce que semble lui promettre le sourire de Laoise alors qu’elle presse délicatement son bras avant de s’éloigner.

Il y a un froissement de tissu au loin, le cliquetis familier de l’objectif que l’on scelle à l’appareil photo. Les yeux fermés, Aisling prend une profonde inspiration. Okay. L’esprit vide, elle s’accroupit pour délasser ses chaussures, ôter ses chaussettes. Le sol est froid sous la plante de ses pieds. Sa morsure inattendue accentue l’impression de vulnérabilité qui coule sous sa peau alors qu’elle retire son legging. Sans y réfléchir, elle se glisse à nouveau dans ses pompes. Le temps que Laoise revienne au moins. La gorge nouée, les mains dissimulées dans les manches de ce pull trop grand pour elle, Aisling se redresse pour voir l’artiste arriver. Il y a un drôle d’éclat dans ses yeux, une lueur enthousiaste et inspirée alors que ses longs doigts se contractent autour de l’appareil. « Attends, ne bouge pas ! » Elle s’exécute, prête son incertitude et sa timidité à l’objectif, laisse le flash capturer cette facette que les autres ont toujours refusé d’imprimer. Allons ma jolie qu’est-ce que tu nous fais ? Tu peux jouer les gamines mais essaie au moins d’avoir l’air un peu coquine. Ce n’est pas son rôle préféré, mais c’est celui pour lequel elle est le mieux payée. Il paraît que sa plait, le contraste entre ses courbes suggestives et l’innocence de ses traits. N’y pense pas, n’y pense pas, n’y pense pas. Ses bras s’enroulent autour de son corps, ses doigts s’enfoncent entre ses côtes, et elle laisse la douleur familière disperser les réflexes et souvenirs qui cherchent à l’envahir. « J’ai pensé que tu pourrais commencer par t’asseoir sur la table. » La voix de Laoise s’infiltre parmi les forces qui luttent dans ses pensées. Elle saisit sa suggestion comme une main tendue dans l’adversité, s’accroche à ses instructions pour ne pas y sombrer. « De côté, le regard tourné vers le fond de l’atelier, et avec les jambes repliées devant toi. » Son corps s’exécute sans même qu’elle ait à y penser. C’est la pratique de la danse, elle pense, qui l’a habituée à répondre à ce genre d’exigence, transformer les idées et sentiments en une rêverie ou un mouvement.        

Le clic retentit. Par réflexe, elle incline légèrement le menton, offre une infime variation que Laoise s’empresse d’immortaliser. Elle s’apprête à bouger une troisième fois mais s’interrompt en la voyant approcher. La gorge nouée, Aisling se redresse, prête à encaisser. Car les photographes n’ont pas l’habitude de lui montrer les clichés sur lesquels ils sont en train de travailler, à moins de vouloir lui indiquer ce qu’elle doit rectifier. Ton cul a l’air plat si tu t’assois comme ça, tu vois ? Cambre toi, aide toi de tes bras, on s’en fout si c’est pas naturel, l’important c’est qu’tu fasses bander. Alors elle se cambre et se soulève jusqu’à ce que ses muscles protestent, elle aspire la douceur de son ventre en retenant son souffle. La nuque allongée, les épaules reculées pour mettre en valeur sa poitrine dénudée. Un corps tendu feignant la souplesse, un sourire taquin pour masquer l’inconfort. Mais ça aussi, la danse le lui a appris. Les pieds compressés dans les pointes, les orteils enroulés dans une dizaine de petits pansements pour tenter d’éviter les ampoules et saignements, les muscles soumis à des torsions improbables mais si jolies, et la douleur qui se dilue dans la musique, qui s’incline pour laisser son corps esquisser son art. Mais il y avait une certaine noblesse dans cette souffrance, rien à voir avec les poses suggestives qu’elle incarne à chaque cliché ou les bleus imprimés sur sa peau pâle par les figures qu’elle exécute depuis sa barre en métal. « Tu es superbe, mais tu as l’air toute sérieuse… » Ça, c’est nouveau, et un défaut qu’elle ne voit pas comment corriger. Heureusement, Laoise semble avoir une idée : « Il faudrait que je pense à autre petit blasphème pour te faire rire un peu. » Les yeux d’Aisling s’arrondissent de surprise et un sourire s’étire sur ses lèvres avant qu’elle ne puisse le retenir. « Est-ce qu’il y a quelque chose que tu as envie de tester ou d’explorer en premier ? » D’un coup, la pression qui l’engluait retombe alors que l’artiste-peintre lui rappelle la beauté de leur projet. Tester, explorer, se sentir à l’aise surtout. Laisser sa créativité s’exprimer pour raconter une histoire, son histoire et l’ajouter au témoignage silencieux de toutes les femmes à qui Laoise veut rendre leur liberté.  

« Je… » Elle devrait dire quelque chose à défaut de se mettre en mouvement, mais les idées refusent de faire surface, ses sens trop occupés à retenir les réflexes qui veulent s’emparer de son corps et l’imprimer sans la moindre décence sur l’écran en cristaux glacés. Elle espérait pouvoir découvrir son essence, tenter de l’apprivoiser, se réconcilier avec ses courbes et les dissocier du désir qu’elles font naître chez les hommes. Trouver une façon de se donner à celui qu’elle aime, aussi. Une façon qui lui ressemble et diffère de tous les rôles qu’elle a pu endosser. Mais maintenant qu’elle est là, installée sur cette table et face à la caméra, elle n’est pas certaine d’y arriver. « J’suis un peu paumée. » Elle avoue alors d’une petite voix sourde et dépitée. « Sans Ivana… j’sais pas trop quoi faire ni comment poser. » Laoise laisse échapper une inspiration, abaisse son appareil et s’installe sur la table à ses côtés. Les lèvres pincées, Aisling guette anxieusement son visage, attend le moment où elle lui dira de remballer ses affaires, qu’elle est désolée mais que ce genre de doutes n’ont pas leur place dans son projet. Ses yeux verts étudient ses traits, ses lèvres esquissent une moue compatissante, sa paume presse tendrement son épaule comme pour la réchauffer. Il n’y a pas de regrets sur son visage, pas de jugement non plus. Rien qu’une douceur discrète qui semble l’inviter à s’exprimer. « J’voudrais qu’Sid soit ici avec moi. » Ses joues la brûlent, son cœur bat la chamade, ses yeux fuient ceux de l’artiste et se posent sur une toile entamée qui sèche un peu plus loin. « C’est vrai quoi, j’me pose jamais c’genre de questions quand j’suis avec lui ! Enfin… bon, après c’est vrai qu’j’ai déjà essayé de l’allumer une ou deux fois avec un truc qui rend bien à la caméra. » Elle se pince les lèvres pour retenir le petit rire nerveux et amusé qui cherche à lui échapper, croise furtivement le regard de Laoise. Un éclat de complicité luit au fond de ses yeux verts forêt. « Mais c’était au début, quand j’savais pas c'que j'faisais. C’est plus naturel maintenant, j’y pense même pas en vrai. » Elle précise alors, sa parole libérée par son écoute tranquille, si loin de la réprobation sévère qu’elle s’attend toujours à récolter.  

Ses bras s’enroulent autour de ses jambes pour les ramener contre sa poitrine, ses narines laissent échapper un soupir. « J’sais qu’tu dis que j’devrais pas penser à lui pour trouver ma sensualité. Mais j’crois que j’suis jamais aussi vraie que quand on est ensemble. » Un sourire tendre s’étire au coin de ses lèvres, une douce chaleur réchauffe son cœur alors qu’elle se remémore leur dernière étreinte. La douceur de sa peau, la sensualité de ses lèvres, la souplesse de ses mains enveloppant son corps. « La table est trop dure. » Elle ignore pourquoi cette pensée la traverse, se concentre sur la petite pointe de certitude qui s’éveille doucement en elle. Trop nette, trop rigide, trop froide. Ses sourcils se froncent. Elle aime ses lignes élancées, son caractère et la force qui semble l’ancrer au parquet. Peut-être bien que ça lui fait penser à Sid, au fond. Car il peut sembler dur de l’extérieur, c’est vrai. Même qu’il peut carrément intimider. Mais il y a beaucoup de tendresse en lui pour adoucir ses angles, une chaleur et une affection dans ses bras qu’il lui ouvre sans faille pour l’y envelopper. « T’as pas un truc doux ? » Sans attendre la réponse, elle saute sur ses pieds, les yeux rivés sur l’amoncellement de meubles chinés, de décorations empilées et tissus froissés. Et puis elle la voit. Une jolie couverture douce et pelucheuse, d’un blanc rosé comme le coton soyeux d’un nuage à la fin du jour. Ravie, Aisling s’en empare et revient vers la table. Elle l’installe sur le bois d’une façon faussement négligée, laisse ses plis et reliefs duveteux recouvrir les angles rigides du meuble qu’elle a choisi. « Voilà, c’est mieux comme ça, tu trouves pas ? » Elle souffle avant de relever les yeux vers Laoise. « J’voudrais explorer ça j’crois. Être nue sans artifices. Être moi sans avoir honte... et m’laisser photographier sans chercher à séduire. » C'est un beau rêve, une belle idée...  « Mais j'sais pas trop comment y arriver. »    
Pando + whitefalls



you feel like heaven
Thunder in the blue skies, lightning in the daylight, storm clouds in our eyes. Tidal waves in my heart, earthquakes in the still dark, eclipses in the night.
F R I M E L D A

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Message(#)don’t save your wildest dreams for the night ♡ aisling - Page 2 EmptyMar 6 Déc 2022 - 4:18

don’t save your wildest dreams for the night
Ride the wave of destiny, rise above the crest and believe everything that happens to you happens for the best. Don’t allow the world of men to turn your head no more. Cause if you can't let yourself go, what are you saving yourself for? Don’t hold back, reach out. Touch the sky with your mind’s eye. Don’t let your fantasies be blinded by the light, for you don't have to save your wildest dreams for the night. • Don’t Hold Back, The Alan Parsons Project.
Le regard d’Aisling se pose sur moi, rempli d’hésitation. « Je… » Elle cherche ses mots, ou peut-être même ses idées, se mord un peu la lèvre avant de finalement murmurer, comme si elle s’avouait vaincue : « J’suis un peu paumée. Sans Ivana… j’sais pas trop quoi faire ni comment poser. » Elle semble si désemparée que je sens mon cœur se serrer dans ma poitrine. Sans dire un mot, je viens me percher à côté d’elle sur le rebord de la table. Anxieuse, elle me bouffe de ses grands yeux. Alors que normalement j’essaie de limiter les contacts physiques avec mes modèles, particulièrement celles qui ont prévu de poser nues, je ne résiste pas à l’envie de poser la main sur son épaule. Je la presse délicatement, lui assure silencieusement de mon soutien tout en l’encourageant à aller au bout de sa pensée, même si ce n’est pas facile. Pour l’avoir vécu plusieurs fois dans ma vie, je sais que c’est souvent quand on a l’impression d’être acculé au pied du mur ou coincé dans une impasse qu’une illumination soudaine vient révéler un chemin jusqu’alors invisible. Les prêtres revêches qui ont hanté mon enfance, et sans doute celle d’Aisling aussi, attribueraient sûrement ces révélations à la grâce divine. Pour ma part, je n'y crois plus trop depuis des années, mais à l’inspiration, oui. On finit toujours par trouver ce qu’on cherche à l’intérieur de soi, pour peu qu’on ait le courage de plonger. « J’voudrais que Sid soit ici avec moi. » Un sourire indulgent s’étire au coin de mes lèvres. Sa candeur m’amuse. D’autant plus qu’à en juger par la rougeur délicate qui colore ses joues et ses yeux qui me fuient, elle n’avait pas forcément prévu de laisser échapper cette remarque. J’aurais envie de la croquer sur le vif en cet instant. Sa vulnérabilité me fascine, surtout parce qu’elle n’a aucun mal à l’incarner pendant nos discussions, mais qu’elle semble lui filer entre les doigts dès que c’est l’objectif qui pose son regard sur elle. « C’est vrai quoi, j’me pose jamais c’genre de question quand j’suis avec lui ! Enfin… bon, après c’est vrai que j’ai déjà essayé de l’allumer une ou deux fois avec un truc qui rend bien à la caméra. » Cette fois quand elle tourne les yeux vers moi, on dirait une gamine qui a fait un mauvais coup. Je m’efforce de paraître un peu rassurante, un peu complice. Je sais trop bien que ça ne doit pas être facile pour elle de se confier à ce sujet. Elle doit sûrement aller à l’encontre de l’éducation qu’on lui a inculquée pour le faire. Car il n’y a pire péché pour une femme que de s’abandonner à la sensualité, si ce n’est de le faire avec plaisir et d’oser en parler sans honte et sans tabou. Ça me touche de constater qu’elle se sent assez à l’aise avec moi pour libérer sa parole de cette façon en ma compagnie. « Mais c’était au début, quand j’savais pas c’que j’faisais. C’est plus naturel maintenant, j’y pense même pas en vrai. » La remarque pique mon intérêt. Je range soigneusement ce détail dans un recoin de mon esprit, là où une ébauche d’idée en ébullition commence à émerger.

Elle se replie sur elle-même, recroquevillée derrière ses jambes qui la protègent comme un bouclier. C’est la même position qu’elle a adoptée au café, au tout début de notre discussion. Je me demande depuis quand elle a l’habitude de se faire toute petite ainsi, si c’est quelque chose qu’elle a appris depuis qu’elle pratique son métier ou si elle cherchait déjà à occuper le moins d’espace possible quand elle était gamine. « J’sais qu’tu dis que j’devrais pas penser à lui pour trouver ma sensualité. Mais j’crois que j’suis jamais aussi vraie que quand on est ensemble. » Touchée malgré moi par l’affection évidente qu’elle éprouve pour son copain, je me surprends à regretter vaguement d’avoir été aussi catégorique en lui disant qu’elle devait chercher à comprendre sa sensualité uniquement pour elle-même. Peut-être que mes croyances ne sont pas exactement celles qu’elle devrait épouser et que, là où j’ai voulu tout faire par moi-même, elle a besoin de s’appuyer sur l’épaule de quelqu’un d’autre pour réussir. « La table est trop dure. » La voix d’Aisling s’immisce dans mes questionnements, remplie d’une certitude prudente. Comme si elle sentait qu’elle venait de mettre le doigt sur le problème sans pour autant savoir comment le régler. « T’as pas un truc doux ? » Elle a posé la question, mais elle n’attend pas que je lui aie répondu pour s’approcher de la pile de meubles et de matériaux qui occupe le coin de la pièce, et vers laquelle je l’aurais de toute façon dirigée. Il y a un peu de tout là-dedans, je suis certaine qu’elle saura y trouver son bonheur. D’ailleurs, il ne lui faut que quelques secondes pour le repérer. Sans la moindre hésitation, elle met la main sur une couverture douce et moelleuse. Lorsqu’elle revient vers la table, je me lève pour lui permettre de la recouvrir du tissu. « Voilà, c’est mieux comme ça, tu trouves pas ? » J’acquiesce d’un hochement de tête en observant le résultat d’un œil critique. « Ça adoucit le décor. » Instinctivement, je sens que cette touche de sérénité qu’elle vient d’insuffler dans son environnement s’agencera à merveille à sa fragilité, pour autant qu’elle réussisse à la laisser s’exprimer devant la caméra. « J’voudrais explorer ça j’crois. Être nue sans artifices. Être moi sans avoir honte… et m’laisser photographier sans chercher à séduire. Mais j’sais pas trop comment y arriver. » Songeuse, je hoche doucement la tête. « C’est un bel objectif. Et maintenant que tu sais ce que tu veux accomplir, je pense que ça sera plus facile. » Elle doute, je le vois bien. Alors je lui souris d’un air aussi rassurant que possible. « D’ailleurs, j’ai quelques idées qui pourraient t’aider, je crois. » Tandis que je m’éloigne de quelques pas pour remettre entre nous la distance optimale pour réussir les photos, je l’invite d’un geste de la main à reprendre place sur la table. « On pourrait commencer par des poses où ta nudité serait plutôt suggérée, qu’en penses-tu ? Ton pull est tellement fluide, tu pourrais jouer avec la façon dont il peut à la fois te couvrir et te découvrir. » Inspirée, je l’imagine plaquer le tissu fin contre son corps pour le forcer à se mouler à ses courbes et les mettre en valeur sans pour autant les révéler. Puis, le laisser glisser par-delà son épaule, découvrir élégamment une parcelle de sa poitrine. Enfin, le faire remonter peu à peu pour dévoiler la peau blanche qui se cache en-dessous, jusqu’à ce qu’elle se sente finalement capable de l’enlever. Ma proposition semble lui plaire. Encouragée, elle se plie à mes conseils, reproduit à la perfection les poses que je lui décris. Assise en tailleur, elle manipule tranquillement le tissu de son pull, s’en amuse comme d’un accessoire pour se mettre en valeur. Peu à peu, elle se détend et gagne en confiance, se met à bouger plus naturellement et sans que j’aie à la diriger autant. Pourtant, quand ses doigts fins se glissent enfin sous le vêtement et s’apprêtent à libérer sa poitrine, elle fige sur place, comme si elle devait lutter avec Ivana pour l’empêcher de prendre les rênes pour la protéger comme elle le fait normalement. J’abaisse mon appareil photo, le laisse reposer au bout de sa sangle sur ma poitrine tandis que j’essaie d’accrocher son regard. « C’est difficile, hein ? » que je lui dis, pleine de compassion. Confusément, je sens qu’il lui faut un moyen de s’ancrer dans sa tête et dans son corps. « Et si tu me parlais de Sid ? Qu’est-ce qui fait que tu te sens si bien avec lui ? » Depuis le tout début de notre discussion, les seuls moments où elle sortait véritablement de sa coquille, c’est ceux où elle me parlait de son petit ami. Chaque fois, son regard s’est mis à pétiller, son visage tout entier s’est illuminé. J’espère qu’en invoquant sa présence, ne serait-ce qu’en pensée, elle saura rester accrochée au présent et à son identité.
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Aisling Hayes
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INSCRIT LE : 07/09/2016
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Message(#)don’t save your wildest dreams for the night ♡ aisling - Page 2 EmptySam 4 Mar 2023 - 23:37

Don't save your wildest dreams for the night
Aisling & Laoise

Now their heart's hollow, soul in sorrow, eyes cold and innocence stolen. They are the children of the cross. Love taken, God forsaken, failed by the one they relied on. They are the children of the cross.
« C’est un bel objectif. » Un soupir de soulagement délie ses poumons, comme si entendre Laoise soutenir son idée lui donnait plus de poids, plus de légitimité. « Et maintenant que tu sais ce que tu veux accomplir, je pense que ça sera plus facile. » Ça en revanche, rien n’est moins sûr. Les dents grignotant consciencieusement sa lèvre inférieure, Aisling tente de dissimuler ses doutes. « D’ailleurs, j’ai quelques idées qui pourraient t’aider, je crois. » Curieuse, elle se redresse pour regarder l’artiste s’éloigner de quelques pas, ses longs doigts fins enroulés autour de l’appareil photo, tandis qu’elle l’encourage de l’autre main à s’étendre sur la couverture. Elle s’exécute timidement, se rassemble sur le bout de la table, les mains sagement posées sur ses genoux repliés, comme si elle n’était pas sur le point de de dénuder. « On pourrait commencer par des poses où ta nudité serait plutôt suggérée, qu’en penses-tu ? Ton pull est tellement fluide, tu pourrais jouer avec la façon dont il peut à la fois te couvrir et te découvrir. » Son regard s’éclaire à cette suggestion et un sourire vient étirer ses lèvres. « Ça j’peux faire ouai, c’est une bonne idée ! » Enthousiaste, elle s’installe plus confortablement sur la petite table, arrange sa frange en y glissant ses doigts. Elle n’est plus ici pour offrir sa peau mais le caractère des vêtements qui reposent sur son dos. Les Dr Martens ouvertes qui pendent au bout de ses longues jambes, les mailles fluides et confortables de son pull recouvrant le haut de ses cuisses. Libérée de la contrainte de séduction qui l’enferme habituellement, elle se laisse guider par les instructions que Laoise lui glisse entre chaque cliché, s’invente sans même le réaliser un personnage pas trop éloigné de sa réalité mais faisant quand même office de bouclier. Jeune femme un peu rock et décontractée, le genre à l’aise et facile à approcher. Elle se voit dans un immeuble délabré, jouer avec ce qu’il reste du mobilier. Avec quelques graffitis dans son dos et de vieux objets jonchant le sol, l’impact visuel serait encore plus réussi. t’es plus là, t’es partie. La réalisation la perturbe et la déstabilise un instant. Parce qu’elle a l’habitude de s’évader pour échapper au zoom de la caméra… mais pas comme ça. Pas en se projetant dans une scène qui lui plait, dans un environnement qui pourrait l’inspirer. c’est un autre projet, revient ici.

Elle doit fournir un effort conscient pour revenir dans cette pièce, sur cette table, répondre aux suggestions de Laoise de son libre arbitre plutôt que par un réflexe robotique. Plus difficile encore, Aisling s’applique à laisser ce personnage derrière elle, dans cette scène imaginaire qu’elle quitte pour l’instant. Elle se concentre sur la douceur de la couverture, la froideur brute du bois, la sensation enveloppante du tissu accentuant ses courbes. Ses doigts se chargent d’hésitation alors qu’elle commence à jouer avec ce dernier, l’utilise comme un accessoire visant à mettre son corps en valeur au lieu de s’évertuer à faire l’opposé. Ses gestes se font plus souples, son visage plus détendu alors qu’elle se meut devant l’appareil, invitée à se laisser aller par le professionnalisme de Laoise, ses paroles encourageantes, ses idées inspirantes, son regard tinté d’une bienveillante neutralité. Ses doigts remontent le long de ses jambes, découvrent une épaule, jouent avec les rebords moelleux de son pull pour découvrir l’éclat d’un téton, se glissent entre les mailles et le font remonter le long de sa taille. L’air frais de la pièce effleure sa poitrine et Aisling sent ses membres se crisper tandis que l’assurance tranquille qui guidait jusqu’alors ses mouvements entreprend de se tirer. Elle se fige, presque certaine de ne pouvoir s’extirper de l’étoffe sans se réfugier derrière un masque rassurant pour camoufler sa pudeur. Comme si elle sentait son hésitation, Laoise abaisse son appareil et ses yeux verts remplacent l’objectif. « C’est difficile, hein ? » La gorge nouée, l’irlandaise hoche la tête et laisse retomber les pans du tissu sur son corps. j’crois pas que j’y arriverai. Elle retient cet aveu qui la remplit de honte et de déception, s’accroche à la compassion nimbée de confiance qui brille dans les yeux de l’artiste pour oser y croire encore un tout petit peu.

« Et si tu me parlais de Sid ? » La question plisse un creux interrogatif entre ses sourcils mais Laoise poursuit sa pensée sans se laisser perturber : « Qu’est-ce qui fait que tu te sens si bien avec lui ? » j’sais pas… D’abord, c’est tout ce qui lui vient. Ses yeux fuient le regard patient de l’artiste-peintre et vont se perdre dans le décor au loin, dans l’âtre rugueux de cette cheminée où ne brûle aucune flamme. C’est sur la pierre et la ferraille noircies que l’ébauche d’une réponse commence à se dessiner : « J’crois qu’c’est parce qu’il m’juge pas. » Elle tente timidement, ses sourcils froncés par l’inexactitude de ces mots, leur banalité presque insultante tant elle est loin de capturer et retranscrire la sensation de plénitude et de sécurité qu’il lui offre à longueur de temps. « Non, c’est pas ça. » Elle secoue la tête, creuse dans son cœur pour affiner son idée. Car dans les milieux qu’elle fréquente, nombreux sont ceux qui ne la jugent pas pour ses choix. Pour autant, personne n’est jamais parvenu à éveiller de tels sentiments en elle. « Il est patient, il est doux… il cherche toujours à m’comprendre et il m’fait sentir spéciale. » Un petit sourire étire le coin de ses lèvres tandis que ses yeux quittent la cheminée pour revenir se poser sur Laoise. « Il est si fort, aussi. Tellement que j’m’appuie un peu trop sur lui. » Elle s’est voilé la face si longtemps, refusant de regarder la réalité pour ne pas s’écrouler sous le poids de sa culpabilité. Mais maintenant que la dope ne vient plus brouiller ses pensées, elle revoit clairement l’inquiétude dans ses yeux, la fatigue sur ses traits, entend la tension dans sa voix qu’il essayait pourtant de dissimuler chaque fois qu’il venait l’arracher à ses démons pour la mettre en sécurité. « Il a pris soin d’moi pendant des années. A une époque où j’savais pas faire grand-chose à part m’mettre en danger. » Elle se détourne, le cœur un peu lourd, la gorge serrée. Parce que parfois, elle a toujours l’impression d’être ce poids qui le tire vers le bas, ce nuage fait de pluie et d’orage l’arrimant encore cruellement aux blessures de son passé. « Faut dire que j’m’étais jamais sentie en sécurité avant d’le rencontrer. » et j’serais surement plus là sans lui, tu sais ? La remarque éclate en elle mais ses lèvres n’esquissent pas le moindre mouvement pour la partager. C’est trop précis, trop vulnérable. Trop précieux aussi, comme si c’était un peu leur secret et leur force à tout les deux, quelque chose de profondément privé qu’ils ne ressentent pas le besoin de partager. Alors à sa place, le reflet d’une larme miroite dans ses yeux, se brise dans un battement de cil et s’échappe le long de sa joue. Elle renifle, s’essuie d’un revers de main, tapote sous ses yeux du bout de ses doigts manucurés. « Merde, j’avais pas prévu d’me mettre à chialer. » Elle laisse échapper dans un petit ricanement embarrassé.

Sentant qu’elle a besoin de renouer avec quelque chose de plus léger, Aisling enroule ses bras autour de ses cuisses et relève vers Laoise un regard inspiré. « Et puis il est tellement beau aussi. » Ses joues prennent une teinte rosée alors qu’elle évoque pour la première fois cette attirance qui la trouble depuis pourtant des années. « Du genre immense avec les cheveux noirs, la peau comme la neige, les traits si fins… et les yeux d’un bleu ! On dirait un vampire sexy ou un dessin. » Les mots lui viennent plus facilement à mesure que son visage se dessine dans son esprit, orné de ce sourire rassurant ou éclairé par son regard de glace pourtant si brûlant, qui la désarment et embrasent son cœur et son corps si aisément. « Il a une voix hyper profonde, hyper calme et j’te jure quand il me murmure des trucs ça m’fait un genre d’ASMR. » Son rire se fait plus clair, ses yeux espiègles alors qu’elle partage cette bribe d’information, la version pudique des sentiments bien moins innocents que ses paroles tendres ou coquines lui inspirent réellement. Elle se redresse sans même le réaliser, relâche l’emprise qu’elle exerçait sur ses jambes pour laisser ses doigts courir songeusement le long de sa clavicule, comme pour retracer le chemin que ses lèvres gourmandes aiment tant emprunter. « Et ça m’fait pas peur d’sentir qu’il me trouve sexy, parce que même dans ces moments il reste tendre et enveloppant. » Elle s’interrompt, sentant qu’elle effleure quelque chose d’important. « Au fond, j’suis sure qu’il saurait m’regarder sans m’approcher si c’est c’que j’lui demandais. » Une réalisation qui la surprend toujours un peu tant elle est éloignée des mythes qu’on lui a toujours inculqués. « Un peu comme un appareil photo, en vrai. » Les joues brûlantes, elle se pince les lèvres et attrape les rebords de son pull pour le faire remonter le long de son corps avec une détermination renouvelée. Parce que l’objectif n’a jamais été le problème, simple objet inanimé destiné à immortaliser une forme de créativité, réduit par des paluches ignobles en arme visant à capturer et asservir sa sensualité. Ce n’est pas ce que Sid cherche à faire quand ses yeux émerveillés parcourent les courbes qu’elle veut bien lui dévoiler. Ce n’est pas ce que veut Laoise en prenant ses clichés, c’est même tout l’inverse des histoires qu’elle entend raconter. « J’ai pas besoin d’Ivana avec lui, j’vois pas pourquoi j’en aurais besoin ici. » Elle conclue en laissant le pull glisser le long de ses bras puis couler sur le sol à ses côtés. Ses gestes sont amples et lents, s’offrent à la créativité et au regard de l’artiste-peintre. Et malgré le fond de nervosité qui court encore sous sa peau pâle, Aisling n’invoque pas le moindre masque derrière lequel se retrancher tandis qu’elle se renverse sur la table pour se coucher et s’offre au regard de Sid, qui sera le premier en dehors de Laoise à découvrir ces clichés. Etendue sur la couverture, elle flirte timidement avec les planches brutes du bois et sa dureté, le sous vêtement fin dont elle ne tarde pas à se débarrasser, la douceur sensuelle de la fourrure synthétique, et l’œil étonnement neutre et bienveillant de la caméra.
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Message(#)don’t save your wildest dreams for the night ♡ aisling - Page 2 EmptyJeu 20 Avr 2023 - 19:40

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Ride the wave of destiny, rise above the crest and believe everything that happens to you happens for the best. Don’t allow the world of men to turn your head no more. Cause if you can't let yourself go, what are you saving yourself for? Don’t hold back, reach out. Touch the sky with your mind’s eye. Don’t let your fantasies be blinded by the light, for you don't have to save your wildest dreams for the night. • Don’t Hold Back, The Alan Parsons Project.
D’abord, je me demande si ma stratégie n’était pas une erreur. Aisling détourne les yeux sans rien dire, se perd dans ses pensées et dans la contemplation du foyer qui lui sert de décor en même temps. Le silence s’étire et je prends mon mal en patience. Les doigts crispés sur le boîtier de la caméra, j’attends qu’elle trouve ses mots. Et juste quand je commençais à me dire qu’elle n’allait pas me répondre, sa voix s’élève timidement dans la pièce. « J’crois qu’c’est parce qu’il m’juge pas. » Je me détends, soulagée de ne pas l’avoir brusquée sans le savoir, et qu’elle ait envie de se confier à moi aussi. « Non, c’est pas ça, » se ravise-t-elle en secouant la tête. « Il est patient, il est doux… il cherche toujours à m’comprendre et il m’fait sentir spéciale. » Enfin, elle se tourne vers moi et je ne peux m’empêcher de répondre au petit sourire qui s’étire sur ses lèvres. J’étais toute prête à me montrer un peu méfiante, mais sa joie tendre est infectieuse. « Il est si fort, aussi. Tellement que je m’appuie un peu trop sur lui. Il a pris soin d’moi pendant des années. A une époque où j’savais pas faire grand-chose à part m’mettre en danger. » Je ne la connais pas encore beaucoup, c’est vrai, mais je sentais déjà qu’elle n’a pas eu une vie facile. Par respect pour son histoire, je n’essaie pas d’imaginer ce qu’elle veut dire précisément par se mettre en danger, mais je me surprends à être soulagée de savoir que quelqu’un veillait sur elle comme un ange gardien. Elle le mérite. « Faut dire que j’m’étais jamais sentie en sécurité avant d’le rencontrer. » Éclairé par le soleil de l’après-midi, ses grands yeux se mettent à briller de larmes mal contenues. J’aurais envie de me rasseoir à côté d’elle et de l’écouter me parler de tous ses chagrins et ses tracas, mais je me retiens. Parce que je ne sais pas si elle en aurait envie, mais surtout parce que ça nous empêcherait de faire avancer notre projet alors que c’était le but de ma question. « Merde, j’avais pas prévu d’me mettre à chialer. » Du bout des doigts, elle essuie les larmes traîtresses qui lui ont échappé. Je lui souris en balayant l’espace devant moi d’un geste de la main. « Ça veut juste dire que ce qu’on est en train de faire fonctionne… » que j’essaie de la rassurer avec un petit sourire. Je n’en suis pas moins sincère. Normalement, c’est lorsque je réussis à provoquer un débordement d’émotions comme celui-là que j’ai le plus l’impression de faire progresser mon art.

Elle se replie sur elle-même, entoure ses jambes de ses bras comme elle l’a déjà fait à plusieurs reprises, mais pour la première fois de la journée, j’ai l’impression que c’est simplement une position qu’elle trouve confortable plutôt qu’un bouclier qu’elle érige pour se protéger. « Et puis il est tellement beau aussi. » Le regard complice, j’essaie d’imaginer son Roméo, à mi-chemin entre le vampire éthéré et le héros de film, avec une voix à charmer les pierres. Ils doivent être beaux à voir tous les deux ensemble, surtout si elle l’observe toujours avec des étoiles plein les yeux comme en ce moment. En parlant, elle se redresse doucement. Je ne crois même pas qu’elle s’en rende compte, comme si elle s’était laissé absorber par ses pensées et en oubliait ses doutes. Un frémissement d’excitation me traverse, le même qui me fait toujours vibrer de l’intérieur quand j’ai l’impression de frôler une révélation importante. « Et ça m’fait pas peur d’sentir qu’il me trouve sexy, parce que même dans ces moments, il reste tendre et enveloppant. Au fond, j’suis sure qu’il saurait m’regarder sans m’approcher si c’est c’que j’lui demandais. » D’abord hésitante, sa voix se fait de plus en plus confiante à mesure qu’elle parle, jusqu’à ce qu’elle trouve la conclusion qu’elle cherchait. « Un peu comme un appareil photo, en vrai. » Avec un geste rempli de détermination, elle enroule ses doigts dans le tissu de son pull et le tire vers le haut, révélant la peau blanche dissimulée en-dessous. Une fierté brûlante au fond de la poitrine, je lui souris tandis qu’elle finit de se déshabiller. « J’ai pas besoin d’Ivana avec lui, j’vois pas pourquoi j’en aurais besoin ici.»

Un peu émue par son épiphanie, j’attends qu’elle se soit allongée sur la table et tourne vers moi ses grands yeux de biche, plus confiants qu’ils ne l’ont été depuis le début du projet, pour diriger l’objectif à nouveau vers elle. Comme tout à l’heure, quand elle jouait avec le tissu qui la recouvrait, je la guide d’une position à l’autre puis, lorsqu’elle a gagné en confiance, c’est elle qui finit par bouger d’elle-même et moi qui la suis. Je ne suis pas une photographe professionnelle, mais je mets tout mon cœur à l’ouvrage, me concentre sur les angles et la façon dont je capture son image, déterminée à ce que le résultat soit à la hauteur de ses attentes. Je capture ses courbes sans m’attarder sur la façon dont elles pourraient séduire, m’intéresse plutôt aux lignes harmonieuses qu’elles possèdent naturellement. À son visage aussi, et aux émotions qu’il exprime. Quand il me semble qu’on a tout ce qu’il nous faut, j’abaisse à nouveau l’appareil. « Est-ce qu’il a autre chose que tu veux tenter ? » Elle me confirme que non et, sentant sa timidité sur le point de refaire surface comme si la grâce qu’elle avait trouvée venait de se dissoudre, je traverse la pièce pour rejoindre le petit espace boudoir que j’ai créé dans le coin du studio. Comme Aisling ne s’y est pas installée pour se changer, elle n’a pas eu l’occasion de profiter des peignoirs moelleux que je laisse à la disposition de mes modèles. J’en récupère un sur un des crochets et reviens sur mes pas. Je le lui tends, les bras étendus pour qu’elle n’ait qu’à se glisser dans le vêtement. Quand elle se tourne vers moi en finissant de nouer une boucle dans la ceinture, je pose une main sur son épaule. « Tu peux être fière de toi, bravo. » Elle rougit de plaisir et je ne peux m’empêcher une fois de plus de la trouver absolument adorable. Je m’entends toujours bien avec les personnes qui acceptent de poser pour moi puisqu’une bonne relation est nécessaire pour exécuter une vision commune, mais j’ai parfois des coups de cœur et je crois bien qu’Aisling en est un. J’espère qu’elle aura envie qu’on garde le contact. « Mon ordinateur portable est dans le salon. Qu’est-ce que tu dirais qu’on aille s’installer en bas ? Je pourrais nous faire du thé et on pourra regarder les photos et choisir celle qui servira pour le portrait. »
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Aisling Hayes
Aisling Hayes
les fleurs du mal
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Présent
ÂGE : 28 ans, née le 20 février 1994
SURNOM : Ash par ses amis, Bambi ou le faon par Phoenix, Leen par son Sid... et Ivana Rose sur instagram.
STATUT : Essaie d'écouter son cœur, de le confier à Sid malgré sa peur.
MÉTIER : Modèle alternative (Suicide Girls, OnlyFans) effeuilleuse quelques soirs par semaine, poupée brisée à plein temps.
LOGEMENT : Appart' #353 à Redcliffe
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POSTS : 1377 POINTS : 40

TW IN RP : par mp si besoin ♡
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : Née en Irlande du Nord dans une famille très catholique, parle avec un accent gaélique. A troqué les rues pluvieuses de Belfast pour le soleil de Brisbane mais son existence est toujours aussi grise. Se croit bonne à rien si ce n’est à jeter son corps en pâture aux caméras. Faut bien payer le loyer et sa dette envers le club. Aisling se réfugie dans les bras de son Sid et dans les chansons qui ouvrent son cœur à sa place. Le son à fond, elle danse pour extérioriser le tumulte de ses sentiments. Parfois, elle chante aussi… mal, elle trouve. Végétarienne, ancienne junkie, sobre depuis 10 mois
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RPs EN COURS : Sid [14]Sid [16]Sid [fb2]Sinner [r.a.]Robin [4]

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Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.

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Robin ♡ you lead the blind you lead the stream, the current ways are much to lean, you are the captain of the team!

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Phoenix ♡ I need a hero, I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong and he's gotta be fast, and he's gotta be fresh from the fight. He's gotta be larger than life!

RPs EN ATTENTE : you ? ♡ Phoenix [4]

Je ne prends que 6 RPS à la fois.


RPs TERMINÉS : Sid ♡ [1] | [2] | [3] | [4] | [fb1] | [@] | [5] | [6] | [7] | [8] | [9] | [10] | [11] | [12] | [13] | [15]
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AVATAR : Mellisa Clarke
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INSCRIT LE : 07/09/2016
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Message(#)don’t save your wildest dreams for the night ♡ aisling - Page 2 EmptyJeu 1 Juin 2023 - 0:29

Don't save your wildest dreams for the night
Aisling & Laoise

Now their heart's hollow, soul in sorrow, eyes cold and innocence stolen. They are the children of the cross. Love taken, God forsaken, failed by the one they relied on. They are the children of the cross.
« Est-ce qu’il a autre chose que tu veux tenter ? » La voix de Laoise l’enrobe et la ramène délicatement à la réalité, hors de la transe étrange dans laquelle Aisling s’était réfugiée pour invoquer ses ressentis et tenter d’apprivoiser sa sensualité. Il y a tant d’émotions qu’elles ont déjà exploré, tant de frémissements de son âme si intimes qu’elle n’aurait jamais pensé les effleurer sous l’œil mécanique de l’objectif. L’amour et l’espoir, la culpabilité de s’exposer, le courage et la fuite ; la beauté de l’art et la peur de se libérer des dogmes qui l’ont construite. Un frisson de vulnérabilité la traverse alors qu’elle replie la fourrure douce sur son corps comme une rose refermerait ses pétales pour préserver son intimité. « J’crois qu’ça va en vrai. » Elle murmure avec un sourire, les yeux brillants et les pommettes rosées, le souffle un peu coupé de ce qu’elles ont osé créer. Alors l’appareil photo s’abaisse et les pieds de Laoise foulent le plancher grinçant pour la rejoindre. Le peignoir moelleux qui repose au bout de ses doigts l’appelle comme le chant des sirènes. Elle l’accepte sans la moindre hésitation, se glisse dans son étoffe douce comme elle voudrait se glisser dans les bras de Sid pour laisser sa chaleur l’envelopper. « Merci. » Un murmure timide alors qu’elle se retourne en nouant la ceinture autour de sa taille. Une pression agréable se referme autour de son épaule, bientôt suivie de paroles douces comme le miel. « Tu peux être fière de toi, bravo. » Ces mots éveillent une pointe de bonheur dans sa poitrine, doublée d’un sanglot encombrant dans sa gorge. « Euh… merci… » Elle bafouille à nouveau, embarrassée de sentir ses joues la brûler devant ses répétitions. Elle est comme l'albatros, aussi gracieuse et délicate dans son élément que pataude et maladroite une fois de retour à la réalité. Heureusement, Laoise ne semble pas s’en formaliser. « Mon ordinateur portable est dans le salon. Qu’est-ce que tu dirais qu’on aille s’installer en bas ? » L’idée de plonger tout de suite dans les photos pour sélectionner celle qui s’intègre le mieux au projet ne manque pas de sens… ce qui ne l’empêche pas de se mettre à danser nerveusement d’un pied sur l’autre à cette perspective. C’est qu’elle n’a pas l’habitude d’être là quand les photographes choisissent les photos qui seront utilisées. Elle est plutôt du genre à s’enfuir après la séance pour aller se glisser sous un jet d’eau brûlante et tenter d’arracher à sa peau la marée noire gluante de honte et de culpabilité qui la recouvre. Mais c’est différent cette fois, elle le sent avant même que Laoise n’achève de la convaincre en lui proposant un remède tout à fait irlandais : « Je pourrais nous faire du thé et on pourra regarder les photos et choisir celle qui servira pour le portrait. » Les lèvres pincées, elle laisse échapper un petit ricanement par ses narines. « Faudra au moins ça, ouai. » La plaisanterie lui échappe avant qu’elle n’ait le temps de la retenir, et son regard espiègle se voile d’inquiétude alors qu’elle craint avoir vexé la gentille artiste. « J’suis sure que tes photos seront super, hein ! C’est juste que j’ai pas trop l’habitude de m’regarder... » Elle précise un peu rapidement avant d’ajouter : « Et puis ça s’refuse pas, un thé. » Le sourire qu’elles échangent la rassure, et c’est le cœur léger qu’elle la suit vers la cage d’escalier. Les vêtements échoués sur le sol attirent son attention, mais Aisling les y laisse sans état d’âme depuis la chaleur enveloppante du peignoir qu'elle n'est pas prête à quitter.

C’est donc encore emmitouflé dans la robe de chambre duveteuse qu’elle s’enfonce dans le canapé. L’esprit à moitié vacant, elle y enfonce distraitement ses doigts sans pouvoir s’empêcher de penser qu’Halloween adorerait l’imiter. Laoise ne tarde pas à la rejoindre, un petit plateau témérairement posé sur le clavier de son ordinateur portable. Aisling tend aussitôt les bras pour la débarrasser, et c’est elle qui se charge de remplir les tasses et mettre les petits sachets de thé à infuser tandis que Laoise s’installe à ses côtés avec son laptop heureusement libéré. Les mains enroulées autour de la porcelaine brûlante, Aisling froisse la surface rosée du breuvage et regarde sa buée satisfaisante se disperser sous son souffle. L’arôme fumé et délicat l’apaise et prépare son système nerveux aux images qui vont bientôt défiler sur l’écran. Quand Laoise a fini d’importer les photos, Aisling se penche timidement par-dessus son épaule. « L'ambiance est dingue… » C’est ce qui la frappe en premier. Même en tout petit, les imagettes offrent un contraste satisfaisant entre le décor sombre et sa peau pâle. Il en ressort une impression de conflit entre le bien et le mal, l’amour et la peur, l’ombre et la lumière. Une allégorie qui remplit son cœur de fierté et d’angoisse, tant son thème lui est personnel. « T’es vraiment douée. » Elles plongent au cœur des images à présent, s’imprègnent de leur ambivalence si particulière, de leur message subtil, de leurs trésors cachés. Les premiers clichés font naître un pincement inconfortable dans ses tripes. Car ce n’est pas Ivana devant elle, mais une autre image. Plus douce, mais tout aussi distante ; un masque élaboré qui bernerait probablement le commun des hommes mais que Sid démasquerait d'un seul regard. Et puis petit à petit, l’atmosphère change. Son regard se fait plus farouche à mesure que ses courbes s’offrent plus librement. Un contraste qui atteint son paroxysme sur une photo en particulier. « C’est fou, c’est la première fois que j’ressemble à ça. » Elle murmure d’une petite voix vibrante d’émotions mal contenues. la première fois que j’ressemble… à moi. Car c’est bien elle qui est offerte sur cette table. Avec sa sensualité pleine de doutes, sa détermination fragile, son envie de se sentir en sécurité avant de s’abandonner à sa sensualité avec un mélange de confiance et de vulnérabilité. « J’me demande si c’est comme ça qu’il m’voit… » Il y a quelque chose d’inconfortable dans le fait d’exprimer cette pensée à haute voix. Un frémissement d’angoisse qui se diffuse sous sa peau et remonte douloureusement dans sa gorge. « On peut pas l'utiliser celle-là. » Elle décrète d’une voix blanche en repliant ses jambes contre elle pour tenter de chasser le froid glacial qui s’est emparé de son corps. « J’veux jamais qu’personne d’autre que lui ne connaisse cette part de moi. » Car aucun homme n’a jamais été invité à découvrir ces replis qu’elle a toujours précautionneusement protégé ; et Aisling est déterminée à ce qu’aucun autre homme que Sid ne les explore jamais.
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Message(#)don’t save your wildest dreams for the night ♡ aisling - Page 2 EmptyJeu 28 Sep 2023 - 1:02

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Ride the wave of destiny, rise above the crest and believe everything that happens to you happens for the best. Don’t allow the world of men to turn your head no more. Cause if you can't let yourself go, what are you saving yourself for? Don’t hold back, reach out. Touch the sky with your mind’s eye. Don’t let your fantasies be blinded by the light, for you don't have to save your wildest dreams for the night. • Don’t Hold Back, The Alan Parsons Project.
Aisling grimace, laisse échapper un petit rire incertain. « Faudra au moins ça, oui. » J’aurais sûrement pu lui proposer quelque chose d’un peu plus fort que du thé. Après tout, j’ai dans mon cabinet quelques bouteilles qui, sans être exquises, sont certainement buvables et, dissimulée dans une petite boîte colorée sur une étagère, de l’herbe d’excellente qualité. Cependant, je préfère éviter d’offrir mes petits plaisirs délinquants aux gens quand j’ignore s’ils ont l’habitude d’en consommer ou, pire, ont opté pour la sobriété comme Aisling l’a évoqué tout à l’heure. De toute façon, elle a travaillé si fort pour réussir à se détendre et à être présente sans chercher à s’évader que ça serait plutôt dommage de lui embrouiller l’esprit pile au moment où elle pourra découvrir le fruit de son travail. « J’suis sure que tes photos seront super, hein ! » s’exclame-t-elle comme si j’avais pu être vexée par sa remarque. « C’est juste que j’ai pas trop l’habitude de m’regarder… » Je lui souris, compréhensive et pas du tout heurtée, même un peu amusée par sa candeur. Vraiment, elle a un petit quelque chose d’attachant qui me fait espérer qu’elle aura envie qu’on se revoie. Malgré notre différence d’âge assez évidente, j’ai l’impression qu’on pourrait devenir amies, elle et moi. « Et puis ça s’refuse pas, un thé… » J’incline la tête en signe d’assentiment. « Non, c’est le summum de l’impolitesse, même en plein été australien. » Je souligne ma boutade d’un coup d’œil complice, puis l’entraîne avec moi vers l’autre bout de la pièce et le petit escalier qui mène au rez-de-chaussée.

Arrivée dans la cuisine, j’offre à Aisling d’aller s’installer dans le salon pendant que je mets l’eau à bouillir. Je pige dans l’armoire mes deux plus jolies tasses, de gros mugs en porcelaine texturée que j’ai achetés d’une artiste spécialisée en poterie de la région parce que je les trouvais tout simplement magnifiques. Je les place sur un plateau, sur lequel j’ajoute aussi des sachets de thé, un petit pot de lait et quelques cubes de sucre. Puis je récupère mon ordinateur, juste comme la bouilloire se met à siffler. Elle rejoint le reste du matériel à thé sur le plateau. Après une vague hésitation, je hausse légèrement les épaules et place le plateau en équilibre sur mon ordinateur. D’un pas prudent et mesuré, je me dirige vers le salon, heureuse qu’il n’y ait que quelques mètres qui le séparent de la cuisine et consciente de jouer avec le feu en trimballant de l’eau bouillante sur mon précieux laptop. Aisling doit aussi se dire que c’est dangereux, car elle se lève d’un bond dès qu’elle me voit approcher pour me libérer de mon fardeau. « Merci, » que je lui souffle, pleine de gratitude, en m’assoyant à côté d’elle, mon ordinateur posé sur la petite table devant nous.

En quelques minutes, je l’ai allumé et j’ai glissé la carte mémoire de mon appareil photo dans la fente pour en extraire les photos qu’on vient de prendre. Il ne faut pas longtemps pour qu’Aisling se rapproche. Penchée par-dessus mon épaule, elle observe l’écran. « L’ambiance est dingue… » J’acquiesce distraitement d’un hochement de tête en cliquant avec empressement sur la première photo pour l’afficher en grand. Aisling est magnifique, sa peau blanche illuminée par le soleil doux de l’après-midi. Elle semble presque diaphane au milieu du décor sombre, ses grands yeux tournés vers la caméra. Une énergie irrésistible me fourmille déjà au bout des doigts, l’envie de lui rendre adéquatement hommage en couchant son image sur la toile. Je fais défiler les photos lentement, jette de temps en temps des coups d’œil à Aisling qui les observe d’un air fasciné. Je me demande ce qu’elle voit. Je ne la connais pas depuis longtemps, c’est vrai. Pourtant, j’ai moi-même senti à quel point sa façon d’être devant la caméra a changé à mesure que la séance progressait et qu’elle gagnait en confiance. J’imagine que, pour elle, le résultat doit être particulièrement frappant.

Devant l’une des photos, elle pousse une exclamation de surprise. « C’est fou, c’est la première fois que j’ressemble à ça. » Une émotion particulière vibre dans sa voix. Quelque chose qui ressemble à de l’émerveillement. Il n’en faut pas plus pour qu’un nœud ému se tisse dans ma gorge. Du coin de l’œil, je l’observe. Elle semble si fascinée que je ne peux m’empêcher de penser qu’on vient de trouver la photo qui sera immortalisée sur ma toile. « J’me demande si c’est comme ça qu’il m’voit… » J’observe la photo, les sourcils légèrement froncés. J’espère que oui. J’espère qu’il la regarde toujours avec des yeux remplis de respect et de tout l’amour qu’elle mérite, qu’il mesure la valeur de cette confiance qu’elle a en lui et qu’il sait à quel point ce qu’elle lui offre est précieux. La voix d’Aisling m’arrache à ma contemplation, comme si elle avait lu dans mes pensées. « On peut pas l’utiliser celle-là. » Je me tourne vers elle, constate avec une pointe de déception qu’elle s’est repliée sur elle-même. « J’veux jamais qu’personne d’autre que lui ne connaisse cette part de moi. » Touchée par son inquiétude, je délaisse mon ordinateur et me recule pour venir m’adosser contre le divan et poser ma main sur la sienne. «  C’est toi qui décides. Si tu ne veux pas l’utiliser, on va en choisir une autre. C’est toi qui as le contrôle ici, » que je lui rappelle d’une voix douce. Je me penche et rapproche mon ordinateur de nous en le posant sur mes genoux. Rapidement, je fais défiler les photos pour revenir en arrière, vers un cliché à la pose plus suggérée. « Qu’est-ce que tu penses de celle-ci? Tu as l’air très naturelle, mais moins vulnérable aussi. » Assise sur la table, une jambe repliée sous elle pour dissimuler son intimité, elle regarde la caméra, le menton appuyé sur son autre jambe et les yeux doux. En l’observant, je me dis que je pourrais sûrement modifier légèrement l’expression, faire un genre de mariage entre les deux photos pour qu’une bribe de sa nature véritable s’immisce dans l’œuvre sans trop en révéler. Je vois déjà les coups de crayon et de pinceau se dessiner dans mon esprit en ébullition, rempli d’inspiration. Cependant, l’autre image refuse de me quitter, s’impose à moi comme une évidence et vient éclaircir l’idée diffuse qui m’était venue tout à l’heure quand nous étions au café. Celle qui me murmurait que la toile ne devait se retrouver entre les mains de personne d’autre qu’Aisling. J’en suis toujours aussi convaincue, mais j’ai aussi la certitude que ce n’est pas la seule toile qui devrait lui revenir. Curieuse, je me tourne légèrement vers Aisling, la jauge du regard pour confirmer mon intuition. « Mais s’il n’y avait que Sid pour la voir, c’est l’autre photo que tu aurais choisie, tu crois ? »
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Aisling Hayes
Aisling Hayes
les fleurs du mal
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Présent
ÂGE : 28 ans, née le 20 février 1994
SURNOM : Ash par ses amis, Bambi ou le faon par Phoenix, Leen par son Sid... et Ivana Rose sur instagram.
STATUT : Essaie d'écouter son cœur, de le confier à Sid malgré sa peur.
MÉTIER : Modèle alternative (Suicide Girls, OnlyFans) effeuilleuse quelques soirs par semaine, poupée brisée à plein temps.
LOGEMENT : Appart' #353 à Redcliffe
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ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : Née en Irlande du Nord dans une famille très catholique, parle avec un accent gaélique. A troqué les rues pluvieuses de Belfast pour le soleil de Brisbane mais son existence est toujours aussi grise. Se croit bonne à rien si ce n’est à jeter son corps en pâture aux caméras. Faut bien payer le loyer et sa dette envers le club. Aisling se réfugie dans les bras de son Sid et dans les chansons qui ouvrent son cœur à sa place. Le son à fond, elle danse pour extérioriser le tumulte de ses sentiments. Parfois, elle chante aussi… mal, elle trouve. Végétarienne, ancienne junkie, sobre depuis 10 mois
CODE COULEUR : #ff6699
RPs EN COURS : Sid [14]Sid [16]Sid [fb2]Sinner [r.a.]Robin [4]

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Sid ♡ I won't turn back I won't cross that hidden danger line. It's a loud and dark world but I think I found the light. I need you to tell me everything will be alright, to chase away the voices in the night; when they call my name.

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Robin ♡ you lead the blind you lead the stream, the current ways are much to lean, you are the captain of the team!

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Phoenix ♡ I need a hero, I'm holding out for a hero 'til the end of the night. He's gotta be strong and he's gotta be fast, and he's gotta be fresh from the fight. He's gotta be larger than life!

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AVATAR : Mellisa Clarke
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INSCRIT LE : 07/09/2016
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Message(#)don’t save your wildest dreams for the night ♡ aisling - Page 2 EmptySam 20 Jan 2024 - 4:06

Don't save your wildest dreams for the night
Aisling & Laoise

Now their heart's hollow, soul in sorrow, eyes cold and innocence stolen. They are the children of the cross. Love taken, God forsaken, failed by the one they relied on. They are the children of the cross.
La photo hante encore l’écran quand Aisling sent une légère pression sur le dos de sa main. Elle frémit, esquisse un mouvement recul, s’immobilise en reconnaissant les longs doigts fins aux ongles légèrement tâchés de peinture de Laoise. Elle s’apaise alors et ses poumons comprimés laissent échapper un petit soupir reconnaissant alors que l’artiste lui assure : « C’est toi qui décides. Si tu ne veux pas l’utiliser, on va en choisir une autre. C’est toi qui as le contrôle ici. » Et pourtant, derrière le soulagement, un doute insidieux enfle dans son esprit. L’impression de commettre une erreur, de ne pas avoir su mettre de côté ses névroses et de desservir l’art de Laoise ou ce qu’elles essaient d’exprimer. Elle étouffe, dépassée par tout ce contrôle dont Aisling n’a pas l’habitude et qui semble lui brûler les mains. Elle voudrait s’en délester, se rouler dans son cocon familier, et laisser le monde extérieur dicter ses pas comme ses pensées. « Qu’est-ce que tu penses de celle-ci ? Tu as l’air très naturelle, mais moins vulnérable aussi. » Elle tourne son regard vers la photo sans la voir, se perd dans les couleurs et les formes qui illuminent l’écran, hoche distraitement la tête. « Ouais, celle-là c’est bien. » Elle souffle du bout des lèvres, trop soucieuse de se décharger de cette responsabilité de choix pour s’autoriser à rester vraiment engagée. Laoise le remarque peut-être, parce qu’elle l’observe silencieusement, un monde de créativité ondoyant derrière ses yeux verts comme la mousse et les forêts de leur pays natal. « Mais s’il n’y avait que Sid pour la voir, c’est l’autre photo que tu aurais choisie, tu crois ? » Qu’elle lui demande d’ailleurs d’une voix douce.

Contrairement à ce qu’Aisling craignait, il n’y a pas le moindre jugement sur son visage. Qu’une curiosité sereine, une véritable ouverture. Rien à voir avec les questions vibrantes de jugement que lui posait parfois sa mère pour appuyer la pauvreté de ses choix. « Oui. » La clarté et la franchise de sa réponse la surprend. « C’est comme ça que j’suis avec lui. Hyper fragile et en même temps confiante qu’il laissera jamais rien d'mal m’arriver. » Elle murmure du bout des lèvres. D’une phalange timide, elle presse la petite flèche sur le clavier jusqu’à ce que la photo en question reprenne sa place sur l’écran. Aisling l’observe à nouveau, s’oblige à explorer les émotions désagréables qui se répandent dans sa poitrine. Derrière la honte et l’angoisse familières se cachent une pointe de tristesse et un soupçon d’inspiration. « J’crois que… ouais, j’voudrais vraiment qu’il la voie. Qu’il puisse la glisser dans sa table de nuit et la regarder chaque fois qu’il tombe sur des photos d’Ivana, pour se rappeler que j’suis qu’à lui et qu’c’est pas moi. » Elle prend conscience de ces ressentis à mesure qu’elle les exprime à haute voix, rougit en réalisant le degré d’intimité qu’elle partage avec cette presque inconnue. Cette femme a l’accent si familier qui a su gagner sa confiance de par sa douceur, sa bienveillance, et la culture nimbée d'expériences si semblables qui les ont forgées. « Mais pour ça, faut qu’personne d’autre y ait accès, tu vois ? » Elle conclue avec un petit sourire timide, les mains enroulées dans ses manches et le cou rentré dans ses épaules. Mais il n’y a plus de peur dans son regard, juste une lueur espiègle alors que l’idée de préserver ce portrait pour son amoureux lui apparaît comme juste et justifiée. Elle retourne alors en arrière sur l’autre photo qu’elles considéraient, scrute ses courbes et son regard, le jeu d’ombres et de lumières. « Celle-là, elle me plait pour l’expo. C’est moi mais j’garde un peu de mystères et de secrets. »
Pando + whitefalls




you feel like heaven
Thunder in the blue skies, lightning in the daylight, storm clouds in our eyes. Tidal waves in my heart, earthquakes in the still dark, eclipses in the night.
F R I M E L D A

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Message(#)don’t save your wildest dreams for the night ♡ aisling - Page 2 EmptySam 10 Fév 2024 - 18:18

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Ma question réussit à repêcher Aisling avant qu’elle ne s’enfonce trop dans les émois négatifs qui l’ont poussée à se recroqueviller sur elle-même. « Oui. » Je souris, heureuse qu’elle ait tiré la même conclusion que moi. J’ai beau avoir l’intuition de l’artiste, je ne la connais quand même que depuis quelques heures. S'il est vrai qu'elle laisse libre cours à ses émotions avec une authenticité impressionnante, je ne pourrais jamais prétendre savoir avec certitude ce qu’elle pense ou ressent. « C’est comme ça que j’suis avec lui. Hyper fragile et en même temps confiante qu’il laissera jamais rien d’mal m’arriver. » Je me surprends à éprouver une pointe d’envie. La façon dont elle parle de son Sid n’est pas sans me rappeler mon amour de jeunesse. À une certaine époque où je bravais l’interdit, moi aussi je me sentais à la fois exposée et à l’abri quand je me blottissais dans les bras d’Aodhan. Je n’ai jamais tout à fait retrouvé cette sensation, même avec mes autres amants. Peut-être est-ce le genre de connexion qu’on ne peut créer qu’une fois dans notre vie.

Sans un mot, Aisling tend une main timide vers l’ordinateur pour afficher la photo dont nous parlons. Elle la fixe un long moment et je la laisse faire, soucieuse de lui offrir ce moment de silence pour creuser ses émotions et ses doutes sans l’influencer. « J’crois que… » se lance-t-elle d’une voix songeuse qui meurt en filet avant de reprendre de la force. « Ouais, j’voudrais vraiment qu’il la voie. Qu’il puisse la glisser dans sa table de nuit et la regarder chaque fois qu’il tombe sur des photos d’Ivana, pour se rappeler que j’suis qu’à lui et qu’c’est pas moi. » J’ignore si elle avait l’intention de me confier tout ça. Peut-être pas, à en juger par le rose qui vient colorer ses joues. J’en suis toutefois profondément touchée et je récompense sa vulnérabilité d’un petit coup d’épaule complice. Surtout, je suis maintenant totalement convaincue que mon idée est la bonne. Si j’espère que mon portrait ne finira pas au fond d’un tiroir, je suis certaine qu’Aisling sera heureuse de ce cadeau qu’il me tarde déjà de lui offrir. « Mais pour ça, faut qu’personne d’autre y ait accès, tu vois ? » J’acquiesce d’un signe de tête. « C’est votre petit jardin secret, au fond, et il est précieux, il faut le protéger. »

À l’écran, Aisling affiche la deuxième photo, celle que je vais peindre pour l’exposition. « Celle-là, elle me plaît pour l’expo. C’est moi mais j’garde un peu de mystères et de secrets. » J’aime cette idée. J’observe l'image moi aussi. C’est vrai que son expression farouche semble promettre qu'une profondeur insoupçonnée se cache derrière son joli visage, mais qu'elle n'est accessible qu'aux rares élus qui ont mérité de la connaître. Ça m’inspire et je sais déjà que j’aurai beaucoup de plaisir à peindre ces toiles. « Très bien alors, c’est cette image qui sera exposée. » Satisfaite, je referme l’écran de l’ordinateur portable et le pose sur la table. Puis je m’empare de la théière et je remplis nos tasses avec précaution avant de m’adosser contre le canapé. Je pousse un soupir de contentement en repliant mes mains autour de la porcelaine presque brûlante, une sensation qui ne cessera jamais d’être apaisante, même en plein été australien. La conversation reprend, douce et agréable, tandis que j’apprends à connaître un peu plus ma nouvelle muse. Et lorsque je la retiens sur le pas de ma maison, quelques heures plus tard, pour lui offrir une étreinte bourrée d’amitié, je suis parfaitement sincèrement en lui disant : « Passe me voir quand tu veux, ma porte est toujours ouverte pour toi. »
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