| i've got you burning on a silver spoon (willer #25) |
| | (#)Jeu 10 Sep 2020 - 23:35 | |
| À un moment, faut juste arrêter de se faire chier avec des détails. Ouais, des détails, c'est comme ça que je vois les disputes qui se multiplient et les nuits qui s'additionnent sans qu'il ne passe à la Serre. Des détails de merde qui me font rager un nombre incalculable de fois, mais que j'oublie dès la seconde où mes lèvres trouvent les siennes, avant de dériver à son oreille pour insulter une nouvelle fois les règles que j'écoute pas, les consignes qui vont avec, et les silhouettes de tout le monde qui nous font dos. Ils sont attentifs à je sais pas quoi et ils ont l'air d'une bande de pingouins bien rangés bien nuls bien prévisibles que je ne vois même plus tellement je vois que lui.
On a pas été ensemble depuis des jours avant qu'il drop by avec sa mission d'imbécile que je n'ai pas plus écoutée que le reste. Mon roman va bien et moi aussi, les nausées du matin sont parties et c'est presque comme si son nuage noir de futur divorcé hargneux s'était envolé tant sa ride du lion est bel et bien moins prononcée. « On part quand? » à peine arrivée que déjà je vise à ce qu'on s'envole ailleurs, à ce qu'on se crée notre propre petit royaume bien confortable bien loin des emmerdeurs. Parce que c'est ça, la vraie de vrai habitude qu'on a prise au fil du temps, habitude qui nous allait jusqu'à avant. Ta gueule Ariane, profite pendant qu'il en est encore temps.
Et ils parlent de nature et ils parlent de randonnée et ils parlent et ils parlent et ils font que parler et moi je soupire, joue de la terre sèche du bout de mes Converse. Mon ventre paraît pas dans mes vieux jeans déchirés et mon hoodie passé par-dessus, on remercie la fin de l'hiver australien qui rend la chose easy peasy à cacher. S'ils demandent de toute façon, je dirai que c'est la faute de son tiramisu, il en sera fier le con. Le beau con ouais, qui sourit pour je sais pas quoi. Et mon attention qui dérive vers le petit groupe qui s'avance et qui a l'air prêt pour la première activité, laquelle je sais même pas où me mettre, laquelle me fait déjà râler. « Si on gagne pas je fais une crise. » ça aussi, ça change pas. |
| | | | (#)Lun 14 Sep 2020 - 16:23 | |
| Ils ont toujours des idées à la con, les types qui bossent autour d'Anja. Elle n'a rien à faire d'autre que de leur programmer des week-end idiots ? Visiblement, Saül pense à reconsidérer sa paie, elle qui passe plutôt son temps à faire les yeux doux à tout le monde plutôt qu'à se montrer productive dans son domaine. Oh qu'il l'a maudite Anja, quand elle est venue lui imposer cette excursion. Un week-end de libre, le seul sur lequel n'était pas posé de rendez-vous avec les avocats d'Elise. Le seul pour retrouver un peu Ariane, que Saül ne voit que très peu ces temps-ci. Le canapé du bureau massacre ses lombaires comme il avait déjà coutume de le faire alors qu'Ariane n'était encore qu'une inconnue. Mais cette fois-ci, ils sont ensemble. Tout devrait aller pour le mieux.
« On part quand? » « Ecoute les consignes de sécurité. » Saül échafaude déjà un plan dans sa tête, lui qui pense à partir depuis la minute où ils ont mis les pieds dans ce drôle d'endroit. Ariane a pris du grade depuis quelques heures, ça aussi ça fait partie du plan "couper la poire en deux" de l'italien. Il était hors de question de mettre de côté les seules heures de libre qu'ils pouvaient avoir en commun, alors voilà qu'Ariane obtient, avec la désapprobation d'Anja, un poste factice et des responsabilités à peu près aussi floues et mensongères.
« Si on gagne pas je fais une crise. » « On ne perdra pas. Ne fais pas de crise, n'oublie pas que tu es quelqu'un d'important à la tête de quelque chose d'important. » Des petits mots chuchotés à son oreille, quand le monde a encore l'air de ne pas faire attention à ce qu'il se passe autour. Tout le monde s'est rassemblé en petits groupes éparses pour écouter un type parler tir à l'arc. Les consignes, Saül les a déjà laissées de côté, lorsqu'on l'enjoint à attraper un arc et un carquois. Les types bien rasés plaisantent, Saül invite l'auteure à se placer devant une cible. Ils ont tout fait dans le cliché, avec leurs cadres de paille et de bois. « Tiens. Ne tue personne. Pas moi non plus, je te vois penser à m'en tirer une dans l’œil. » L'italien lui a donné son arc, lui qui ne veut pas se risquer à manier l'arme en premier. Ses yeux alternent entre le rouge du centre de la cible et le bleu des yeux d'Ariane. « On a trois flèches chacun. Tu n'as jamais tiré à l'arc ? » C'était un sport de l'école de l'italien, celui qui remplaçait la natation. La natation que Saül a tout fait pour éviter - et avec succès.
La main gauche de l'homme d'affaires incite Ariane à lever le coude d'un contact et d'un seul. « Je ne sais même pas monter une tente. » Parce que c'est ça, leur truc de survie, non ? C'est supposé souder les gens, mais Saül n'a envie de se souder avec personne. Ils ne sont même pas importants, ces types. L'italien ne comprend pas pourquoi sa présence est soudain indispensable, alors qu'Anja a pour habitude de tout gérer elle même. Il semblerait pourtant que ces derniers temps, tout le monde semble capable de se passer de Saül. |
| | | | (#)Mer 16 Sep 2020 - 0:22 | |
| « Ecoute les consignes de sécurité. » « C'est eux qui en auront besoin pas moi. »
Et puis des consignes de sécurité pour quoi en vrai. Pour trouver le plus haut arbre dans la forêt? Pour inspirer l'air frais le mieux possible? Y'a rien de dangereux ici et même si on est entourés d'arcs, de flèches et de cibles, on dirait que la menace me semble bien moindre quand tout le monde fait mine de flipper à chaque branche qui craque ou à chaque oiseau qui chante plus fort qu'un autre. C'est charmant. « On ne perdra pas. Ne fais pas de crise, n'oublie pas que tu es quelqu'un d'important à la tête de quelque chose d'important. » ses mots se cassent à mon oreille et mon sourire fait pareil en brisant l'expression immuable que je tenais jusqu'à maintenant pour le simple plaisir d'effrayer qui que ce soit regardait en notre direction et tombant sur un rictus sévère de ma part. Personne sauf lui et Anja ne sait qui je suis ici. Pourtant ils agissent comme s'ils savaient déjà tout du moment où je laisse glisser des mots sérieux, des noms d'investisseurs d'ailleurs aussi inventés que bateaux. Le mieux, c'est quand je liste mes courses en français et qu'ils pensent que je négocie déjà à la hausse. « J'pensais que c'était justement ça qui me donnait le droit de faire des crises. » dans les films, plus t'es important et plus t'es friqué plus tu peux te permettre de faire chier le peuple et la plèbe. Remboursée.
« Tiens. Ne tue personne. Pas moi non plus, je te vois penser à m'en tirer une dans l’œil. » il me tend mon arme comme si c'était autant le Graal que le genre de trucs duquel je devais pas m'approcher ni maintenant ni jamais. J'adore ça au point où ma poker face disparaît d'emblée. « On a trois flèches chacun. Tu n'as jamais tiré à l'arc ? » j'ai eu une époque oui, entre Jet et nos dizaines de milliers de disputes. Quand le couteau que Wyatt m'avait offert gamine pour me défendre ne semblait ne pas être suffisant pour le blesser. « Droit ou gauche? Ce sera choix du chef. » ma voix chante, mon regard brille, et s'il voulait que je rage devant public ça sera pas pour tout de suite.
Ses doigts laissent un sillage glacé sur ma peau lorsqu'il me replace le bras comme si j'étais une gamine ingénue et lui le prof de gym potentiellement pervers aux intentions louches. « Je ne sais même pas monter une tente. » « Restera toujours tes sièges chauffants si on est mal pris. » où si on décide de se tirer d'ici aussi - y'a du choix.
« Mon quelque chose d'important, il est déjà décidé ou je peux improviser? » mes flèches que j'arme, la première des trois qui glissent contre l'arc. « Je renvoie des gens. » ma paupière qui se ferme pour laisser à l'autre grande ouverte toute la possibilité de garder la cible en joue. « J'ai une salle pour le faire. » que le brainstorm commence. « Insonorisée. » et le bruit de la pointe qui s'ancre au bois de la cible me fait grogner sans que ça étonne personne.
WIN : direct au centre, that's my girl. SO CLOSE : un peu plus à gauche toute - ça aurait vraiment pu être pire. FAIL : "c'est pire" fait dire l'instructeur et sa flèche plantée dans son soulier. |
| | | ÂGE : des milliers d'années, mais je suis bien conservé. STATUT : marié au hasard. MÉTIER : occupé à pimenter vos vies, et à vous rendre fous (a). LOGEMENT : je vis constamment avec vous, dans vos têtes, dans vos esprits, et j'interviens de partout, dans vos relations, dans vos joies, vos peines. POSTS : 31460 POINTS : 350 TW IN RP : nc PETIT PLUS : personne ne sera épargné, c'est promis les chéris. AVATAR : je suis tout le monde. CRÉDITS : harley (avatar), in-love-with-movies (gif) DC : nc PSEUDO : le destin. INSCRIT LE : 15/12/2014 | (#)Mer 16 Sep 2020 - 0:22 | |
| Le membre ' Ariane Parker' a effectué l'action suivante : Lancer de dés
'dé action' : |
| | | | (#)Ven 2 Oct 2020 - 1:18 | |
| « J'pensais que c'était justement ça qui me donnait le droit de faire des crises. » « Tu- » Elle a marqué un point juste avec cette phrase, arrache un sourire à l'italien qu'il camoufle dans la seconde. « Tu as le droit de faire de crises pour t'adresser à tes employés. Et là, c'est toi mon employée. » Elle le tuera probablement avec l'arc qu'ils s'apprêtent à prendre en main, mais ça ne sera que partie remise. Cette petite excursion imprévue a un goût d'insouciance, de paix. C'est peut-être d'être loin de la ville qui, encore une fois, fait renaître des cendres des trésors de tranquillité. Ariane et Saül n'y ont plus droit depuis quelques temps. La faute à la vie dans laquelle ils trempent chacun de leur côté. Mais Saül l'a promis, tout ira mieux très bientôt. Il faut juste un peu de patience, un peu de temps.
L'arc est confié à Ariane, que Saül entend chapeauter sans risquer que l'instructeur ne s'en approche. « Droit ou gauche? Ce sera choix du chef. » « Tu veux tirer sur ton patron ? J'ai de très bons avocats. » L'erreur était de les évoquer, eux qui donnent au palais de Saül un goût amer. La mine circonspecte - mais plutôt franchement gênée - Saül détourne les yeux vers la cible. Les avocats, ils ne sont jamais trop loin dans ses idées. Les prochains rendez-vous seront plus rudes que les précédents, plus ardus à mener. Aussi bons les avocats de Saül soient-ils, c'est toujours elle qui a le dernier mot, maudits secrets de famille qui lient les poings et les pieds de l'italien. Mais tout va bien - il gère, bien sûr.
Il gère autant qu'il tente de maîtriser la trajectoire meurtrière des flèches d'Ariane. Le tout a des allures de conte grec, Saül se retient de le souligner. Elle est belle, en chasseresse. « Restera toujours tes sièges chauffants si on est mal pris. » « Tu veux tricher ? » Lui a l'habitude d'avoir le dos brisé par un mauvais canapé, tout ira bien pour quelques heures dans une tente. Sauf s'il ne parvient pas à la mettre sur pieds. « Mon quelque chose d'important, il est déjà décidé ou je peux improviser? » Elle n'a même pas besoin de poser la question et bien sûr, qu'elle a le droit - qu'elle prend le droit - d'improviser. La voilà qui arme ses flèches et Saül recule la tête, le regard allant de la cible aux yeux concentrés de l'auteure. « Je renvoie des gens. » C'est le moment fatidique pendant lequel Saül lève les yeux au ciel. « D'accord, mais je choisis lesquels. » Elle saurait le faire elle même, peut-être mieux que Saül qui ne les côtoie qu'à peine. Les gens qui peuvent sauter n'attirent pas l'attention de l'italien. Il y a des gens pour venir lui raconter l'improductivité de ceux qui se trouvent en bas de l'échelle. « J'ai une salle pour le faire. » « Adjacente à mon bureau. » « Insonorisée. » « Avec un écriteau pour ton nom. » Le leur ?
La flèche n'atteint pas sa cible. Enfin, pas sa cible officielle, mais Saül se garde bien de montrer combien il est content de voir qu'elle est plantée dans la chaussure de ce connard d'instructeur. Saül lui a, de toute façon, trouvé un air hautain - oui oui, c'est dire - et une voix insupportable. Quand tous se retournent vers Ariane pour contempler avec stupeur le visage de la meurtrière de chaussure, Saül se dépêche de prendre la relève. « C'est plus difficile d'avoir votre chaussure que d'avoir la cible. Rapport à la précision. Avez-vous tous vos orteils ? » Un rire passe dans l'assistance alors que l'instructeur se dépêche de retirer la flèche et de s'approcher d'Ariane. Saül a déjà repris l'arc, pas résolu à laisser sa chance au golden boy de la nature. « Je sais tirer à l'arc, merci. » « C'était pour- » « Merci. » Lorsqu'il a, lui aussi, manqué sa cible, Saül repose - jette - l'arc de côté. « Elle n'est pas tendue correctement, leur corde, de toute façon. »
L'heure suivante marque le départ de la randonnée, celle que Saül espère mortelle pour le guide-connard-de-Mike-Horn-blond-de-vingt-cinq-ans. Au dessus d'un ruisseau, l'italien tend la main à Ariane. « C'est le bébé qui te rend si lente ? », qu'il souffle quand elle est à sa portée. Le groupe est bien en amont, de quoi leur laisser un peu de repos. Anja, bien sûr, veille au grain. En bandoulière, Saül transporte tout l'attirail du parfait petit photographe de pleine nature. Le prochain ruisseau n'en est pas vraiment un et ressemble plutôt à une rivière - un torrent si vous demandez à l'homme d'affaires. Ce dernier n'a, évidemment, pas prévu que ce genre d'obstacle pouvait se présenter. « Passe devant, j'arrive. » Ses lacets sur lesquels il se concentre, pour oublier le bruit de l'eau. Ce n'est pas profond, juste un peu d'eau à traverser sans encombre par dessus des rochers. L'eau, bien qu'agitée, devrait lui arriver à la taille. Rien d'inquiétant, donc. Tout va bien, ou presque, lorsqu'il se relève pour évaluer le passage - et ses caractéristiques mortelles. |
| | | | (#)Dim 4 Oct 2020 - 15:44 | |
| Et ils ont cru bon me mettre un arc et des flèches entre les mains : débutants. « Tu veux tirer sur ton patron ? J'ai de très bons avocats. » « Juste le fait que tu aies dit "patron" déjà j'ai choisi le droit ET le gauche. » juste le fait qu'il ait dit "avocats" aussi, pour sûr. Mais pour une fois qu'il les mentionne pour autre chose que pour justifier les rencontres au boulot qui s'éternisent et les appels qui font pareil, je vais pas me faire chier à le lui pointer. On prend l'air aujourd'hui, au sens littéral comme au figuré.
La cible est à une distance raisonnable, le petit cours de comment manier ceci et de comment viser cela ne m'apparaît d'aucune utilité. Simplement, on dira que je suis une naturelle avec tout ce qui risque de blesser qui que ce soit de proche comme de loin. C'est un don, que voulez-vous. « Tu veux tricher ? » « Pas toi? » fût un temps on jouait selon les règles. Fût un temps, on jouait tout court. Le poker et les hôtels sont loin, les colliers de perles avec. À ce moment-là, on trichait pour le reste du monde mais jamais pour nous deux. C'est normal que ça ait l'air d'être il y a une vie, tout ça?
« D'accord, mais je choisis lesquels. » « Dictateur. » « Adjacente à mon bureau. » « Voyeur. » « Avec un écriteau pour ton nom. » « Matérialiste. »
Entre un rire et un autre, c'est l'instructeur qui finit par devenir personnage principal. La flèche s'est même pas plantée dans son pied rien que sur ses baskets en surface, quel bordel, pourtant j'avais fait exprès de le viser le sourire aux lèvres. C'est que son air condescendant durant les explications avait suffit à le hisser tout au sommet du podium de mes nemesis du jour, bien plus haut que les associés, les pions à renvoyer ou même Anja et ses bagues par milliers. Le chanceux. « C'est plus difficile d'avoir votre chaussure que d'avoir la cible. Rapport à la précision. Avez-vous tous vos orteils ? » notre nemesis du jour, donc. « Je sais tirer à l'arc, merci. » « C'était pour- » « Merci. » j'éclate de rire là, sans la moindre retenue. Un rire franc et sec, un rire qui contient toutes les insultes du monde pour l'un et tout l'amusement du monde pour l'autre. La réponse statuant qui est qui est facile, quand Saül pouffe à mon oreille. « Elle n'est pas tendue correctement, leur corde, de toute façon. » d'ors et déjà, je me hisse à la sienne. « Vise sa cuisse la prochaine fois. »
J'aurais peut-être dû lire la brochure comme il me l'avait si souvent répété, lui-même qui l'a pas plus lue que moi au final, je suis persuadée. « C'est le bébé qui te rend si lente ? » ma paume s'ancre à la sienne, rien que pour planter mes ongles dans sa chair avec le plus grands et le plus terrifiants des sourires en addition. « J'ai lu un truc passionnant sur les hormones, ça dit qu'elles excusent pas mal tout ce qui se passe pendant la grossesse. Si je te noie, tu penses que ça le fait comme alibi? » la blague me fait rire, une seconde et une seule. Avant de voir son air livide, ses yeux perdus. Il assène le coup de grâce l'instant d'après. « Passe devant, j'arrive. » wait what? Depuis quand il me laisse passer devant aka faire autre chose que de taper du pied derrière en mode potiche en attendant qu'il se charge de tout ce qui est dangereux genre couper des carottes ou traverser une rue piétonne?
« Okay prend ma main. » il expliquera rien, je parie, je ferais pareil à sa place sûrement. « Fais pas ton macho je dirai que j'ai vu une couleuvre d'eau et que t'as été mon preux et valeureux chevalier s'ils posent des questions. » alors il a peur de l'eau. Il doit y avoir un traumatisme derrière ça, ou bien il sait pas nager, ou seulement il craint pour l'état de ses fringues et de sa coiffure. Oh, il est peut-être terrifié de perdre une de ses chevalières dans le processus. Pauvre chou. « Ou je les inviterai cordialement dans la salle insonorisée adjacente blablabla. » ça c'est moi qui dit de la merde à foison. Ça, c'est moi qui serre un peu plus fort ses doigts dans les miens le temps de l'entraîner à travers le courant quasi absent, mais surtout de l'autre côté de la rive sans qu'il puisse faire autre chose que de suivre mon pas aussi pressé qu'assuré. « Si l'activité d'après c'est pas d'allumer un feu j'y comprends rien. »
Parce qu'on est trempés, désormais. Des hanches aux pieds, ce sont mes vêtements comme ceux des autres qui nous collent à la peau, lorsqu'ils finissent par nous pointer une nouvelle côte à grimper. Une parois rocheuse d'à peine quelques mètres qu'on doit escalader apparemment. « Râle sur ça, ça va t'occuper. » que j'ajoute, hilare, finissant le carnage en le décoiffant d'un geste supplémentaire. Celui d'après, il se dédie à attraper les harnais et casques qui doivent être enfilés pour grimper jusqu'à ce qui doit être un genre de campement. Sinon, ils sont suicidaires. Y'a pas d'autres explications plausibles. |
| | | | | | | | i've got you burning on a silver spoon (willer #25) |
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