| (elizabeth & nicholas) when I know you're only sorry you got caught |
| | (#)Ven 11 Sep 2020, 12:58 | |
| ≈ ≈ ≈ {when I know you're only sorry you got caught} crédit/ (sacreddonkey/tumblr) ✰ w/ @Elizabeth Warren Les relations sont compliquées. Et elles demandent parfois de faire des efforts et quelques sacrifices. Oui, voilà ce que tu dis à quiconque ose te donner des conseils ou offrir son opinion sur ta relation avec Anton. On est bien loin de ta version romantique à souhait de l'amour mais oui... il y a une énorme différence entre les histoires que l'on voit se peindre sur le petit écran et la réalité. Et ça, tu l'as réalisé en fréquentant Anton et tu t'en es rendu compte quand tu as fini par faire quelques petits compromis toi aussi. Car le plus important ce que tu sois heureux pas vrai ? Tu l'aimes, il t'aime, et le reste n'a pas vraiment d'importance, vous pouvez faire vos propres règles et du moment que tout le monde y trouve son compte alors... alors tout va bien. Oui, c'est ce que tu te dis et c'est ce que tu dois te répéter en permanence quand ton petit-ami est en déplacement à l'autre bout du monde, à charmer les masses, mais à toujours revenir à Brisbane. Il revient à Brisbane pour toi, lui aussi fait des efforts, met entre parenthèses ses envies de grandeur et de conquêtes juste pour toi. Dahlia n'y croit pas vraiment, et même devant Eli, tu ne donnes que de très rares informations sur ton petit-ami, bientôt deux ans que tu le connais et si pour les autres il a l'air d'être une énigme, toi, tu estimes que vous avez fait des gros progrès. C'est bien pour cela que tu es plus qu'enchanté et content de recevoir ce message d'Anton qui te dit qu'il est de retour sur le sol Australien et de retour dans son grand appartement du centre-ville. La logique voudrait que tu ailles l'accueillir à l'aéroport, avec un bouquet de fleurs et un sourire, mais tu décides de lui accorder une soirée de repos, entre le décalage horaire et retrouver son appartement, il mérite bien quelques heures rien qu'à lui, juste une nuit, il est de retour pour trois mois cette fois-ci, tu auras d'autres moments à partager avec lui. Mais ta belle résolution s'est presque envolée quand tu émerges le lendemain matin et tu fixes le cadran de l'horloge qui traîne dans ta chambre. Elle affiche six heures du matin et tu es incapable de te rendormir. Dix minutes passent et tu peux entendre Esmée s'affairer dans la cuisine, tu pourrais la rejoindre... ou traverser Brisbane et faire une belle surprise à Anton. Cette idée-là te semble être la meilleure et tu surprends même Esmée quand tu te diriges vers le chemin de la salle de bain, elle ne te savait pas aussi matinal, tu ne l'es jamais d'ailleurs. "Hmm... Anton est de retour en ville donc." "Oh ne m'en dis pas plus Nicky, je comprends, va le rejoindre." Et c'est tout ce qu'il te faut pour te préparer le plus rapidement possible, te pressant dans la salle de bain, troquant ton pyjama pour un pull tout aussi confortable, un jean légèrement délavé et ta paire de bottes préférées. Là encore, un cadeau d'Anton. Il est tôt et Brisbane est en train de se réveiller, tu le constastes en voyant les autres passants beaucoup moins énergétiques que toi ou quand la barista te jette un regard noir quand tu dois répéter ta commande, quelques minutes plus tard. En tant que bon petit-ami, tu connais les goûts d'Anton par cœur et tu ressors du café les bras chargés, boissons chaudes, pâtisseries et même chocolats entre tes mains. C'est ta manière à lui de l'accueillir de nouveau dans ta vie. Ton sourire s'agrandit en apercevant la devanture de l'immeuble, luxueux à souhait, dans lequel Anton réside, complètement différent de l'environnement dans lequel tu as grandi, mais tu ne peux pas vraiment le juger, c'est un homme accompli qui aime dépenser son argent alors... Tu connais le chemin par cœur et il te faut plusieurs essais avant de réussir à insérer ta clef dans la porte mais tu finis par l'ouvrir, pénétrant dans le salon familier. Et tout indique que quelqu'un est bien là, et quand une porte s'ouvre, tout naturellement, tu te diriges vers le bruit, t'attendant à poser ton regard sur Anton, qui, sans équivoque, t'a vraiment manqué. "Hey, je sais que tu reviens de loin et qu'il y a un énorme décalage horaire entre Brisbane et Los Angeles mais je me suis dit qu'on pouvait bien co..." Tu marques une pause avec quelques instants de retard, réalisant qu'il ne s'agit pas d'Anton mais de quelqu'un d'autre. De tout aussi familier et d'aussi proche pour toi. "Elizabeth?" Tu prononces le prénom de ton amie avec une légère surprise, votre dernier déjeuner ensemble remonte à quelques jours maintenant et vous ne deviez pas vous revoir avant la semaine prochaine. Alors pourquoi... Tu manques de lâcher ce que tu tiens des mains quand tu replaces enfin les choses, trop lentement, trop tard, beaucoup trop tard, comme un idiot. "Elizabeth, qu'est-ce que tu fabriques ici?" Tu murmures presque les mots, reculant déjà, mais ne la lâchant pas du regard, la priant, la suppliant presque de tes yeux bleus de trouver une excuse, de te mentir... Tout mais pas ça. |
| | | | (#)Mar 22 Sep 2020, 10:57 | |
| Les fêtes de fin d’année approchaient et comme à chaque fois, la solitude venait frapper à la porte d’Elizabeth. La ligne d’arrivée de la quarantaine se profilait devant elle et sa mère ne manquait pas de lui rappeler à Noël qu’elle n’avait pas le temps d’être exigeante sur son futur gendre. Elle n'oubliait jamais également de mentionner Cody et de tenter de la culpabiliser de l’avoir laissé partir. Alors qu’ils avaient décidé d’un commun accord de rompre mais bon, ça, la mère Warren ne l’entendait pas. Tous ses plans culs n’étaient pas joignables. C’était le désert total dans sa vie sexuelle et là, il fallait absolument qu’elle compense le stress accumulé du boulot (dont l’investissement était double à cette période de l’année) et de la pression de sa mère. Elle avait donc du se trouver une solution rapide pour se soulager physiquement. Elizabeth n’avait jamais eu aucun problème à se servir effrontément d’un homme juste pour un soir. La gente masculine ne se privait pas de le faire alors pourquoi une femme ne pourrait-elle pas non plus ? Elle s’était donc rendue dans un bar de la ville qu’elle appréciait. Il n’y avait pas grand-chose à se mettre sous la dent mais elle avait réussi à trouver un homme avec un certain charme. Il n’avait pas l’air très futé mais son physique était assez avantageux pour équilibrer le tout. Antoine ou quelque chose du style, un musicien qui venait tout juste de revenir de tournée. Il était la victime parfaite car ce genre d’hommes n’avait généralement pas d’attache amoureuse. Et cela s’était confirmé dans la soirée puisqu’il n’avait pas mentionné partager sa vie avec quelqu’un. Et justement, le peu de musiciens qui essayaient d’avoir une relation le mentionnaient tout de suite. Elizabeth ramenait rarement des hommes chez elle, elle souhaitait conserver un certain anonymat sur son lieu de résidence par rapport à sa position haut placée au sein de la ABC. Elle optait généralement pour aller chez l’homme en question s’il n’habitait pas trop loin ou elle proposait de payer une chambre dans un bel hôtel, pas le motel miteux du coin bien entendu. Miss Warren avait des standings et elle n’avait pas été déçue de découvrir l’immeuble luxueux dans lequel résidait ce fameux Antoine. Il était peut-être connu après tout… Ils avaient passé une nuit agréable, ce n’était un mauvais amant, quoique un peu trop concentré sur lui-même mais ce n’était pas étonnant de la part des musiciens, ils avaient tous plus ou moins ce côté narcissiques exacerbé. Le lendemain, Elizabeth se réveilla tôt. Son corps était habitué, elle se réveillait tard très rarement. Elle était plutôt du genre à se lever et aller courir, même le week-end. Elle décida de laisser un petit mot de remerciement à Antoine qui dormait profondément et de s’échapper tranquillement. Elle était en train de rassembler tranquillement ses affaires quand elle entendit une voix dans le salon. Elle avait probablement plus bu qu’elle ne le pensait hier parce qu’elle avait le sentiment d’avoir un délire : la voix lui était familière… "Hey, je sais que tu reviens de loin et qu'il y a un énorme décalage horaire entre Brisbane et Los Angeles mais je me suis dit qu'on pouvait bien co..."Elizabeth se figea, était-elle en train d’halluciné de façon auditive et visuelle ? Elle semblait apercevoir Nicholas en face d’elle. "Elizabeth?"Lorsqu’elle l’entendit prononcer son prénom, la réalité la frappa. Elle n’était pas chez Antoine le musicien célibataire mais Anton, le coach de vie en couple avec Nicholas. Son ami l’avait mentionné à plusieurs reprises, sans rentrer dans les détails. Il était si secret sur sa vie privée. Anton avait eu le culot de mentir sur son job, usurpant celui de Nicholas, en plus de sur son statut amoureux. Elizabeth avait l'impression de vivre un cauchemar, pourtant tout était bien réel. "Elizabeth, qu'est-ce que tu fabriques ici?"C’était une excellente question. Que pouvait-elle dire ? La situation était catastrophique, il allait avoir le cœur brisé. Il n’y a rien de pire que de retrouver son amour avec son ami…Peu importe la situation. Un long silence s’installa, Nicholas la regardait avec ses beaux yeux bleus innocents. Cela ne servait à rien de nier l’évidence. « Je ne savais pas qui il était »Comme à son habitude, Elizabeth était directe. Il fallait qu'elle lui explique que ce n'était pas volontaire, que ce n'était pas un coup monté ou une tromperie délibérée. Car si le procès d’Anton serait bien difficile à gagner, elle comptait bien se battre pour le sien. « Nicholas, je...je suis désolée, je ne savais pas »Comme si le dire deux fois permettait d'être sûr que l'information parvienne à Nicholas malgré son état émotionnel. @Nicholas Hurley |
| | | | (#)Dim 27 Sep 2020, 17:38 | |
| ≈ ≈ ≈ {when I know you're only sorry you got caught} crédit/ (sacreddonkey/tumblr) ✰ w/ @Elizabeth Warren Tu n’as pas vraiment envie qu’elle réponde à tes questions. Non, pas vraiment. Pendant les quelques secondes qui s’écoulent entre ta question et la réponse d’Elizabeth, tu y penses. Tu y songes et tu sais très bien que tu ne veux pas obtenir tous les éléments du puzzle. Parce que tu n’es pas un idiot fini et tu n’es pas aussi naïf qu’on voudrait le croire, si la brune est ici, si elle est sur le départ, c’est pour une seule et unique raison. Pourquoi quitterait-elle la chambre d’Anton, de ton petit-ami pour une autre raison ? Ils ont passé la nuit ensemble, c’est aussi simple que cela, pendant que tu étais en train de songer au moment où tu pourrais revoir Anton, il était bien occupé, avec … avec elle tout simplement. Et franchement, tu ne sais pas ce qui devrait te blesser dans tout cela au final. L’humiliation, la répétition ou l’ironie de la situation parce que pour une fois, probablement la seule fois, tu connais l’identité d’une des conquêtes d’Anton ? Tu ne le sais même plus. Et non, malheureusement, ce n’est pas la première fois que ce genre d’indiscrétion arrive. La première fois ? Tu as été dévasté, véritablement, laissant échapper beaucoup trop de larmes, demandant des explications et des pourquoi. Certes, l’aspect physique des relations n’a jamais été ton préféré et il t’en faut beaucoup, sans doute sûrement trop, pour passer outre tes aprioris et exprimer physiquement ce que tu ressens. Et les excuses d’Anton, tu les acceptées, et puis après, la fois suivante, il y a eu les explications, le fait que tu ne donnes pas assez, le fait que tu le pousses dans les bras d’autres et enfin, la résolution. Ce n’est pas toi, c’est juste facile, ça fait parti du deal et c’est soit tu l’acceptes et soit tu pars. Un ultimatum posé par le fautif et ta réponse dans tout ça ? Tu as accepté, parce que cela fait parti du compromis, que c’est juste physique et qu’au moins toi, au moins toi, tu as son cœur et pas les autres. Mais qui a le tien de cœur ? Personne, personne pour le moment, car il est soudainement beaucoup trop lourd, parce qu’il menace de tomber et de se briser dans ta poitrine quand Elizabeth te répond, elle est directe, cela fait son charme, elle n’a rien à cacher après tout, elle est Elizabeth Warren et c’est le monde qui doit l’accepter et se faire à elle, pas l’inverse. Tu as un mouvement de recul, ayant besoin de la distance, prenant une profonde inspiration, mais c’est trop tard, tu sens autre chose que de l’air se frayer un chemin jusqu’à tes poumons. C’est autre chose qui t’anime et ta main se serre sur la tasse de café, tellement que tu broies le maigre carton en deux, le café chaud te brûlant un peu la paume au passage. Tu jures, vraiment, et tu abandonnes tout ce que tu avais entre les mains sur la table la plus proche, épongeant tes mains sur ton pull, te moquant bien de savoir à quoi tu ressembles là tout de suite. "Tu ne savais pas ou alors tu n’as pas demandé ? Parce que ce sont deux cas de figures complètement différents Elizabeth." Ton propre ton t’étonne mais il semble bien que la colère soit l’émotion qui prédomine, et qui t’habite. Tu ne le comprends pas vraiment, c’est tellement étranger de tout ce que tu ressens d’habitude mais… comment réagir dans une telle situation ? "Tu es désolée pourquoi au juste ? Sois plus précise, parce que sinon ça… sinon ça ne compte pas." Tu es bien résolu à creuser le fossé entre vous deux et tu veux l’entendre, tu veux qu’elle le dise, tu veux qu’elle avoue qu’elle vient de passer la nuit avec ton petit-ami, tu veux qu’elle admette ses fautes, sinon, ça sera une nuit de plus et elle pourra se dédouaner de sa culpabilité, tu le sais déjà. Tu pousses un soupir, pour calmer ta respiration, ton cœur battant et tes mains tremblantes, mais c’est plus fort que toi, tu lui jettes tout de même un regard noir et accusateur, sachant que non, tu ne pourras pas pardonner cette faute-là. Celle d’Anton ? Probablement, mais pas celle d’Elizabeth. "De tous les hommes de Brisbane… tu pourrais avoir n’importe qui, oui, vraiment. Pas moi Elizabeth, pas moi. Tout ça pourquoi au final ? Juste une nuit ?" Tu te conjures d’arrêter de parler, mais tu ne peux pas vraiment le faire, il est déjà trop tard. |
| | | | (#)Lun 19 Oct 2020, 12:20 | |
| Le désespoir remplissait Nicholas à vue d'oeil. Sa stupeur et son indignation transpiraient sur son visage. La violence se la scène était visible dans son regard, si pur et brillant habituellement mais à présent plein de noirceur et de désolation. Il avait serré le gobelet de café si fort qu’il en avait débordé mais la chaleur du liquide ne semblait pas le déranger tant la tristesse l’avait anesthésié des afflictions physiques. Il faisait peine à voir…et dire qu’elle était en partie responsable de cet état. Elizabeth avait le sentiment de vivre un cauchemar. Comment allait-elle se sortir de cette situation ? L’amitié serait-elle plus forte que la trahison involontaire de la belle ? "Tu ne savais pas ou alors tu n’as pas demandé ? Parce que ce sont deux cas de figures complètement différents Elizabeth."Elle se devait d’être honnête avec elle-même, elle n’avait pas cherché à en savoir plus que cela. Elle avait égoïstement eu besoin de se soulager, de soulager ce tourment interne de solitude, cette vague qui la guettait du coin de l’œil et qui menaçait de l’ensevelir. Pourtant, elle ne la laissait jamais gagner…mais à quel prix ? Que pouvait-elle donc répondre à cet ami qui lui faisait face ? Elle reprit ses esprits et tenta de formuler une phrase cohérente et honnête. Nicholas méritait de connaître la vérité. « Lorsque j’ai constaté qu’il rentrait de tournée et qu’il était seul dans un bar, j’en ai conclu qu’il n’attendait personne. Il n’a pas cherché à me contredire »C’était une maigre défense mais il était évident qu’elle n’était pas la seule fautive. Anton n’avait mentionné à aucun moment partager sa vie avec quelqu’un. Elizabeth sentit la colère de Nicholas montée et le ton qu’il employa ne fit que confirmer. "Tu es désolée pourquoi au juste ? Sois plus précise, parce que sinon ça… sinon ça ne compte pas."Elizabeth était très attentive aux réactions de Nicholas. Elle pouvait apercevoir ses mains qui tremblaient. Elle savait qu’il fallait qu’elle tente de calmer la situation. Elle essaya donc d’apporter des réponses aux questionnements de son ami. « Je suis désolée de t’avoir involontairement blessée »Elizabeth n’était pas le genre de femmes qui s’enfermaient avec des regrets. Elle pensait plutôt que ce qui était fait ne pouvait être défait et qu’il fallait aller de l’avant. Regretter d’avoir passé la nuit avec Anton n’aurait donc mené à rien de bien selon elle. Elle n’avait peut-être pas assez pris de renseignement sur sa situation amoureuse mais jamais Anton n’aurait du la laisser l’approcher. A ses yeux, la plus grande trahison était celle du beau gosse. Mais Nicholas n’était peut-être pas de cet avis et ses émotions ne l’aidaient pas à y voir clair. "De tous les hommes de Brisbane… tu pourrais avoir n’importe qui, oui, vraiment. Pas moi Elizabeth, pas moi. Tout ça pourquoi au final ? Juste une nuit ?"Pourquoi lui ? C’était une excellente question…Parce qu’il était beau, parce qu’il avait du charisme et parce qu’il était disponible, ou du moins il s’était fait passer pour disponible. Aussi parce qu’elle voulait un homme pour une nuit et elle ne voulait pas qu’on tente de la culpabiliser à ce sujet. Elizabeth était une femme libre, forte et indépendante. Elle n’avait pas besoin de jugements sur ses choix concernant sa vie sexuelle. « Oui, pour une nuit. Tu sais comment je suis Nicholas, ça ne date pas d’aujourd’hui mon comportement avec les hommes. Et je ne savais pas qui il était »Elle insistait sur cette donnée car celle-ci avait de l’importance…Elle regarda avec espoir son ami, espérant qu’il trouve en lui la force de se calmer. @Nicholas Hurley |
| | | | (#)Jeu 22 Oct 2020, 13:58 | |
| ≈ ≈ ≈ {when I know you're only sorry you got caught} crédit/ (sacreddonkey/tumblr) ✰ w/ @Elizabeth Warren Les excuses de la jeune femme te font l’effet d’une gifle. Véritablement, un coup de plus, tu ne sais absolument pas si elle est sincère, peut-être qu’elle l’est, tu n’es plus certain de rien et surtout, tu n’as plus la prétention de comprendre ce qui se passe dans l’esprit d’Elizabeth. Si tu croyais un jour faire parti des quelques rares privilégiés qui peuvent comprendre la brune, qu’elle laisse rentrer dans son monde et qu’elle ne te lance pas un regard dur au possible avant de te mettre de côté, ce n’est plus le cas maintenant. Tu ne sais pas qui est la femme en face de toi, c’est une étrangère, et cela te donne envie de faire demi-tour ou de claquer une porte. Ou de poser ton poing sur la table face à l’explication qu’elle te donner. Tu lâches un rire jaune, mauvais, froid et sans saveur, tellement à des kilomètres de toutes tes autres expressions que cela ne te ressemble pas du tout. Mais la trahison, la déception et tout ce qui bouillonne en toi, cela a totalement changé la donne. "Oui, je sais exactement comment tu es Elizabeth, et je réalise surtout qu’on n’est pas amis du tout." Que tu déclames, souhaitant être le plus clair possible, histoire de ne pas laisser le moindre doute dans l’esprit de la jeune femme. Il n’y a aucune ambiguïté, ou encore une trace de timidité dans ta voix, du tout, tu fais face au regard de la brune, plus en colère que tu ne l’as jamais été auparavant, ayant envie de la faire disparaître d’un simple regard. "Du moins, nous ne le sommes plus, comment est-ce qu’on pourrait encore être amis après... après... après tout ça?" Aucune insulte ne franchit la barrière de tes lèvres, non, tu serais incapable de tomber aussi bas, cela ne te ressemble vraiment pas et tu es certes amer au possible, même toi, tu ne vas pas dépasser tes propres limites. Et à quoi bon ? Elizabeth se cherche déjà des excuses, elle balaie déjà devant sa porte comme si de rien n'était. "C’était probablement super facile pour toi et tu vas tourner la page tout aussi rapidement, mais pas moi. Pas moi." Juste une soirée de plus dans la vie d’Elizabeth, juste une ligne de plus son tableau de chasse... sauf que non, elle a tout gâché, elle a ruiné à elle seule le petit équilibre parfait que tu as su trouver avec Anton. Et si tu arrivais à respirer, à prendre du recul sur toute la situation, tu réaliserais qu’elle n’est pas la seule fautive et que quelqu’un d’autre mérite ton regard noir. Sauf que tu ne peux pas le faire dans la présente, c’est trop frais, c’est trop douloureux pour faire preuve de raison ou de bon sens... au diable tout ça. "Je ne vais pas oublier et je ... non je ne comprends pas comment on peut faire ça, ça n’a absolument aucune importance pour toi ? C’est triste, c’est super dégradant et ça me donne juste envie de ..." Tu ne termines pas ta phrase, tu décides de lui épargner, de vous épargner le fond de ta pensée. A quoi bon, pas vrai ? Tu sais qu’Elizabeth Warren a la plus haute opinion de sa personne et que tout ce que tu vas lui dire ne va absolument rien changer. Pour elle ? Non, mais entre vous, si, tout a déjà changé. "Mais j’oubliais, c’est le moment où tu t’éclipses sans donner aucune explication, n’est-ce pas Elizabeth?" Tu fais un geste de la main, exagéré au possible vers la sortie, la lui indiquant et espérant qu’elle comprendra ce message-là également. Car tu ne vois pas ce qu’elle pourrait ajouter de plus, ce qui pourrait donner un semblant de normalité à la situation ou même t’aider à respirer.
Dernière édition par Nicholas Hurley le Jeu 05 Nov 2020, 18:04, édité 1 fois |
| | | | (#)Mar 03 Nov 2020, 12:46 | |
| Le rire de Nicholas retentit en écho dans le cœur de la belle. Une fissure venait se dessiner au fur et à mesure que la conversation avançait. Elle ne le reconnaissait plus et elle avait très peur de l’issue de cette situation. Nicholas était le seul homme avec lequel elle avait pu construire une amitié. Jamais elle n’avait voulu l’atteindre, de quelque façon que ce soit…Elle avait, bien au contraire, toujours voulu le protéger, comme une sorte de frère de cœur. Un ami homme, c’était une chose si extraordinaire pour elle. Chaque moment qu’elle passait davantage avec Nicholas l’aidait à réaliser que certains hommes pouvaient sans doute être bienveillants. Il lui redonnait confiance en la gente masculine, il l’aidait à préparer son cœur à se rouvrir, chose inespérée pour elle. Elle voulait croire que tout ce qu’ils avaient construit ensemble ne vole pas en éclats. "Oui, je sais exactement comment tu es Elizabeth, et je réalise surtout qu’on n’est pas amis du tout."Les mots vinrent directement se loger dans la blessure qui apparaissait. Non Nicholas, ne lui fais pas ça…Elizabeth ne se remettrait pas de perdre cette amitié. "Du moins, nous ne le sommes plus, comment est-ce qu’on pourrait encore être amis après... après... après tout ça?"Elle sentit les larmes monter mais elle ne les laissa pas tomber, trop habituée à contenir ce qu’elle ressentait en elle. Elle ne pouvait pas perdre son sang froid, pas maintenant. "C’était probablement super facile pour toi et tu vas tourner la page tout aussi rapidement, mais pas moi. Pas moi."Comment pourrait-elle oublier ce qu’il venait de se passer ? La pensait-il aussi insensible que ça ? Elle était persuadée que lui, il la connaissait, il savait qui elle était réellement derrière cette image de froideur…Mais peut-être qu’après tout, leur amitié n’avait été qu’une belle façade de magasin, belle à regarder de l’extérieur mais avec des faux semblants et surtout éphémère. Elle ne savait pas quoi répondre, tétanisée par la stupeur. "Je ne vais pas oublier et je ... non je ne comprends pas comment on peut faire ça, ça n’a absolument aucune importance pour toi ? C’est triste, c’est super dégradant et ça me donne juste envie de ..."Elle ne pouvait pas rester là, prostrée devant lui sans réagir. D’autant plus que la souffrance en elle était tellement insupportable qu’elle se transformait petit à petit en colère. Mécanisme de défense courant chez la féline. « Ca te donne envie de quoi ? Vas-y, va au bout de ce que tu veux dire Nicholas. Ne fais pas le lâche, ne fais pas comme tous ces hommes. Tu crois quoi ? Que je vais vraiment passer à autre chose comme si de rien n’était ? Je suis désolée de t’avoir blessé, sincèrement, et je ne suis pas prête de l’oublier. »Non, c’était certain, ce souvenir était gravé en elle. Et il le serait d’autant plus si elle perdait Nicholas… "Mais j’oubliais, c’est le moment où tu t’éclipses sans donner aucune explication, n’est-ce pas Elizabeth?"Nicholas lui indiqua la sortie de la main, il était ferme dans son mouvement et déterminé, il avait autant envie qu’elle que tout ceci s’arrête. Mais ce n’était pas prêt d’être le cas, cela allait les poursuivre, même après que leurs regards ne se croisent plus. Il fallait qu’elle tente le tout pour le tout. « Anton ne mérite pas d’explications. Mais toi oui. Et l’explication est simple, il t’a trompé, il n’a pas ressenti une once de culpabilité à partager son lit avec une autre personne. Il ne te mérite pas et tu le sais. Tu l’as toujours su. Maintenant, il te faut accepter cette réalité »Elle ne pouvait pas le laisser aux griffes de ce prédateur. Si c’était réellement le dernier contact qu’elle avait avec Nicholas, elle se devait d’essayer de le séparer de cette immonde créature. @Nicholas Hurley |
| | | | (#)Ven 06 Nov 2020, 16:56 | |
| ≈ ≈ ≈ {when I know you're only sorry you got caught} crédit/ (sacreddonkey/tumblr) ✰ w/ @Elizabeth Warren Ton cœur bat beaucoup trop vite, ta main droite te fait mal à cause de ton accident d’il y a quelques minutes et pourtant, tout ça ce n’est rien. Absolument rien comparé à tout ce que tu ressens et tout ce qui est en train de bouillonner en toi. Tu te sens tellement idiot, tu es frustré de constater que les gens sont prévisibles à souhait, elle comme Anton d’ailleurs et surtout, surtout, tu es en colère. En colère contre elle, en colère contre lui, parce qu’ils ont juste passé une nuit ensemble et qu’ils ont tout ruiné, encore une fois. Juste une nuit pour te rappeler que tu n’es pas assez, qu’il a besoin d’aller voir ailleurs et que n’importe qui sauf toi peut faire l’affaire. C’est toi le problème pas vrai ? Cela te donne envie de hurler, vraiment, de tout envoyer valser et de les laisser tranquille, parce que tu as l’impression d’être revenu à la case départ, parce qu’être amoureux ne change absolument rien. Mais Elizabeth ne part pas, elle ne part pas quand les larmes te montent aux yeux, c’est tout le contraire, et quand tu les sens rouler sur tes joues, finalement, ton visage probablement un reflet de l’expression de la jeune femme, tu finis par les essuyer, parce qu’elle ne mérite pas de te voir comme ça. "Arrête... arrête de faire ça, arrête de t’excuser, arrête de me dire quoi ressentir et arrête de t’excuser juste... arrête." Tu marmonnes les mots suivants et pendant quelques secondes, tu enfouis ton visage entre tes deux mains, tes deux mains tremblantes, prenant une profonde inspiration et essayant de te retrouver. Tu es complètement perdu et elle n’arrange rien à la situation, c’est pire que tout, c’est pire qu’il y a trois mois quand Anton a commis le même genre d’indiscrétion avec son éditeur, ou quand il n’a même pas hésité à flirter avec le serveur quand vous étiez au restaurant, pour une occasion spéciale. C’est pire que tout. Et le fait que ce soit Elizabeth qui te pointe l’évidence n’aide absolument pas, oui, elle essaye de te montrer les faits, de te faire réaliser qu’elle n'est pas la seule fautive, sauf que ça a l’effet contraire. Sauf que tu te redresses et que ta voix n’a absolument rien de tendre. "Tais-toi! Mon dieu tais-toi Elizabeth..." Non, tu n’avais pas prévu de parler aussi fort, ni même de lui sommer de se taire mais maintenant que tu es lancé, impossible de t’arrêter, il te semble. Tout fini par être exposé au grand jour, tout ce qu’il y a de mauvais et de négatif et tout retombe sur elle visiblement, Anton ne sera pas sur ta liste de coupables, elle si. "Je ne vais pas te laisser me donner des conseils et me dire de quelle façon gérer mon couple, je ne suis plus ton problème maintenant, ni moi, ni mon petit-ami." Parce qu’elle ne comprend pas, tu l’aimes. Et cela veut dire que tu peux excuser ses erreurs à lui, que tu peux passer outre, tu l’as déjà fait, tu as déjà dû essuyer ce type de larmes et oublier ce genre de peine. Alors tu vas le refaire une fois de plus, pourquoi ? Parce que tu l’aimes, et tant pis si cela ne fait pas vraiment de sens, tant pis si c’est toi le plus idiot de vous trois au final, tant pis. "Et je ne veux pas des conseils, je ne veux plus te voir." Tant pis si cela veut dire couper définitivement les ponts avec elle, car elle ne sera pas en mesure de comprendre. Comprendre que tu préfères rester avec ton bourreau plutôt que d’être tout seul, ce n’est pas la première fois que tu dois le faire alors... qu’est-ce qu’une fois de plus? Visiblement, tu ne fonctionnes que de cette manière-là. "Je veux que tu partes." Et, comme pour vous ramener brutalement à la réalité, le bruit si distinctif de la douche finit par disparaître et tu entends, au loin, une porte se refermer puis s’ouvrir. Tes yeux bleus se posent de nouveau sur Elizabeth, ta voix tremblante cette fois-là. "Pars, ce n’est pas ton problème." Juste le tien, et ce, même si cela ne fait aucun sens et ce, même si elle ne peut pas vraiment le comprendre.
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| | | | (#)Dim 15 Nov 2020, 22:27 | |
| "Arrête... arrête de faire ça, arrête de t’excuser, arrête de me dire quoi ressentir et arrête de t’excuser juste... arrête."Elizabeth se stoppa net. Nicholas enfouit son visage dans ses mains, tentant probablement de stopper l’instoppable souffrance. Il semblait perdu et il avait de quoi l’être. Elizabeth ne pouvait qu’imaginer ce qu’il ressentait, elle n’avait jamais été trompée. « Nicholas, il faut que tu… »Mais la belle fut interrompue par le triste et colérique Nicholas. "Tais-toi! Mon dieu tais-toi Elizabeth..."Elle tenta tant bien que mal de se retenir, au nom de leur amitié et pour laisser Nicholas reprendre ses esprits. Après tout, il était encore sous le choc… "Je ne vais pas te laisser me donner des conseils et me dire de quelle façon gérer mon couple, je ne suis plus ton problème maintenant, ni moi, ni mon petit-ami."Comment pouvait-il encore parler de « petit ami » ? Comptait-il lui pardonner son écart ? Surtout sachant qu’il ne s’agissait probablement pas du premier, ni du dernier d’après ce qu’elle avait pu apercevoir de son comportement en société hier soir au bar. Concernant la partie "conseils", il est vrai que la belle n'était pas la plus expérimentée en relation solide mais il ne fallait pas avoir des noces d'argent à son actif pour comprendre qu'une telle trahison ne se pardonnait pas. « Comment tu peux hésiter à le quitter après ce qu’il t’a fait ? Lui n’a certainement pas hésité à me proposer de venir le rejoindre chez lui. Si tu penses que je suis la seule fautive, tu te mets le doigt dans l’œil. De toute façon, tu le sais très bien que je ne poursuis jamais un homme qui ne veut pas être chassé »Elle tentait du mieux qu’elle pouvait de le résonner, il fallait qu’il soit résonné. Nicholas semblait avoir perdu la tête. On dit que l’amour rend aveugle, dans ce cas précis, on pouvait le dire en effet. "Et je ne veux pas des conseils, je ne veux plus te voir."Parlait-il seulement de cet instant ou de la suite de leur vie ? Elle avait bien peur qu’il s’agissait du second choix…Elle ferma les yeux un instant, essayant de trouver une solution à cette situation. "Je veux que tu partes."Les mots résonnèrent en elle. Comme des poignards tranchants, ils venaient lacérés son cœur. Mais qu’importe, elle était prête à endurer de la douleur si cela signifiait pouvoir avoir une chance de le retenir. Il n’était pas encore trop tard, si ? "Pars, ce n’est pas ton problème."Cela l’était devenu à partir du moment où elle avait partagé cette nuit avec Anton. Elle avait été malgré elle placé au centre de l’attention. Elle faisait désormais partie du problème. Mais elle espérait également être la solution. Si cette gigantesque erreur pouvait permettre à Nicholas de lui ouvrir les yeux, alors cela en valait la peine. « Anton n’est certainement pas mon problème mais toi tu l’es. Je ne peux pas te laisser comme ça Nicholas, pas dans cet état et pas avec cet homme qui ne t’aime pas comme il devrait t’aimer. L’amour ce n’est pas ça. Ne t’infliges pas ça »Nicholas était toujours dans tous ses états et ne semblait pas redescendre. Elle ne savait pas si elle allait arriver à en tirer quelque chose. Mais il fallait qu’elle essaye tout ce qui était possible. Elle prit son courage à deux mains et tenta une autre approche, plus douloureuse pour elle. « Si tu ne veux plus me parler, très bien. Mais ne lui parle plus à lui non plus »Elle était prête à le perdre si cela voulait dire qu’il serait libre. Oui, Nicholas comptait à ce point-là pour elle. @Nicholas Hurley |
| | | | (#)Mer 18 Nov 2020, 21:51 | |
| ≈ ≈ ≈ {when I know you're only sorry you got caught} crédit/ (sacreddonkey/tumblr) ✰ w/ @Elizabeth Warren Tu ne te reconnais pas, pas du tout, la vérité c’est que tu ne sais plus vraiment qui tu es. Tu ne sais pas qui est cette personne, le monstre qui s’adresse à Elizabeth dans la présente, qui est en train de refuser son amitié, de tout balayer d’un simple revers de la main et qui est en train de s’égosiller. Comme une personne complètement folle. Non, cela ne te ressemble pas vraiment, pas du tout à dire vrai et il faut que tu prennes une profonde inspiration pour essayer de ne pas laisser la situation complètement t’échapper. Mais c’est le cas pas vrai ? Ton cœur bat le tambour dans ta poitrine, tu as des larmes au bord des yeux et un goût cendré dans la bouche et tu peux entendre Anton pas loin. Probablement en train de sortir de la cabine de douche et de se sécher, prêt à commencer sa journée, sans absolument réaliser que ces actions t’ont brisé le cœur, encore une fois. Et encore une fois, c’est toi qui vas devoir recoller les morceaux, car tu prends la décision, probablement un peu stupide, de rester dans les parages. Oui, cela ne fait pas de sens et tu n’attends pas vraiment à ce que Elizabeth le comprenne. Cela ne fait pas vraiment de sens et oui, tu es amoureux, tu excuses beaucoup de choses au nom de cet amour, au nom de cette relation que tu veux sauver et c’est bien pour cela que tu roules des yeux face à la brune désormais, parce qu’elle ne semble pas capter le message, pas comprendre que tu as choisi ta prison. Pire que tout, tu as choisi ton bourreau et ce, en toute connaissance de cause. Car dans le fond, tu sais très bien à quoi t’en tenir, ton charmant petit-ami t’a prévenu que ce genre d’écart risquerait d’arriver mais que cela ne changerait absolument pas les sentiments qu’il éprouve pour toi, pas du tout. Voilà, il serait tellement hypocrite de laisser tomber maintenant ou pire encore de jouer les victimes et avouer que tu espérais mieux de la part d’un homme qui ne compte absolument pas changer. Alors tu sais ce qu’on te reste à faire. "Oh vraiment ? Ce n’est pas ça l’amour ? Qu’est-ce que tu en sais Elizabeth ? Vraiment ? Depuis quand tu joues les modèles ?" Dire au revoir à Elizabeth, fermer la porte sur votre amitié et ne plus regarder en arrière. C’est stupide et injuste, mais ton choix a déjà fait, elle vient elle-même de le dire, tu peux ne plus lui parler, mais tu dois également condamner ton petit-ami... Oh comme elle te connaît mal si elle pense que c’est quelque chose que tu peux faire d’un simple claquement de doigts ou que c’est quelque chose que tu vas faire aujourd’hui. Pas du tout, pas ce matin et probablement jamais, pas prêt à le laisser tomber, à abandonner votre relation et à te retrouver tout seul. Car cela serait pire que tout pas vrai ? Finir complètement seul, sans personne pour apprécier un minimum ce que tu as offrir, tu ne peux pas vraiment accepter cette alternative. "Tu as raison sur un point, je ne veux plus te parler et je ne veux plus jamais te revoir. Que ce soit ici ou même ... oui non, en fait, c’est un adieu Elizabeth, mon choix est fait, vraiment." Les mots sont lourds, trop lourds sur ta langue et un peu trop lourds dans ton cœur, et plus déterminé que jamais, tu lui adresses un simple hochement de tête, avant de te tourner et abandonnant vraiment tout ce que tu as dans les mains sur la table basse, tu prends la direction de la chambre. Prêt à passer à autre chose, et ton regard tombe immédiatement sur Anton, sur ton petit ami, ce dernier sortant de la salle de bain avec son peignoir sur les épaules. S’il est surpris de te voir, il le masque bien, un peu trop bien et c’est à croire que tout va bien. "Surprise... je ne pouvais pas vraiment attendre." Que tu lances en guise de bonjour et tu es ravi quand Anton prend la parole, affirme qu’il est ravi de te voir et que ses mains se posent sur tes hanches et cela parait presque naturel quand il se penche pour t’embrasser. C’est presque une matinée normale et tu fais de ton mieux pour pousser Elizabeth loin de ton esprit, tes mains encerclant le visage de l’autre homme pour le garder proche de toi et pour qu’il ne s’échappe pas. "Bon par contre, j’ai eu un petit accident avec nos cafés, tu me connais, je suis maladroit." Tu marmonnes les mots suivants, acceptes même les piques que l’autre homme lance dans ta direction et tu noues vos doigts ensemble quand il vous guide dans le salon. Et tu laisses échapper un long soupir quand tu réalises qu’Elizabeth a respecté sa parole et qu’elle n’est plus là. Plus là du tout, un bon chose, pas vrai ? C’est ce que tu te dis, faisant de ton mieux pour sourire et oublier ce réveil brutal. Un peu trop brutal d’ailleurs.
rp terminé |
| | | | | | | | (elizabeth & nicholas) when I know you're only sorry you got caught |
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