| (evelyn & nicholas) I'm like chardonnay, get better over time |
| | (#)Dim 13 Sep 2020 - 17:31 | |
| ≈ ≈ ≈ {I'm like chardonnay, get better over time } crédit/ (rostovarps/tumblr) ✰ w/ @Evelyn Pearson "Hey Vance, Vance laisse faire, va t’amuser avec les autres, ça ne me dérange pas, je m’en occupe." Que tu lances à l’autre musicien tandis qu’il ouvre les portes de ton van, pour y placer ta guitare avec une précaution certaine. Tu lui renvoies un sourire, tes traits ne trahissant qu’un peu de ta fatigue et quand l’autre homme se tourne vers toi, très probablement pour offrir des arguments, te rappeler que vous êtes un groupe et que tu n’as pas à faire cela tout seul, tu l’interromps d’un simple geste de la main. Parce que ce n’est pas une conversation que tu as envie d’avoir là tout de suite, que cela ne sert à rien de perdre votre temps respectif, quand on sait que Vance et Dahlia ont leur petite tradition à la fin de chaque cérémonie et contrat rempli et tu as les tiennes. Il se fait tard, mais eux, ils ne le voient pas vraiment de cette façon-là et tu ne peux pas vraiment leur en vouloir. Il y a tellement d’énergie qui circule quand on est sur scène, c’est une sensation toute particulière que de se produire devant un public, c’est l’aboutissement d’heures et d’heures de répétition mais pas que. C’est votre gagne-pain, votre raison de vivre et votre passion, parce que c’est bien sur scène que tu te retrouves, que tu accueilles de nouveau cette partie de toi que tu négliges constamment. Celui qui n’est pas timide, celui qui ne questionne pas chacune de ses actions ou celle des autres, celui qui sait quoi faire quand et comment, parce qu’il s’agit de son domaine d’expertise ni plus ni moins. Alors oui, quand il faut descendre de scène, quand il faut reposer les deux pieds sur terre, tu te sens un peu bancal et tu comprends que certains ne veulent pas juste retourner à leur petite tranquille. Il faut continuer de faire la fête, continuer de s’époumoner et continuer de vivre. "Je suis sérieux, vas-y." Tu insistes et c’est tout ce qu’il faut pour que Vance te rappelle que tu es le meilleur, te gratifies d’une tape sur l’épaule et s’éloigne, en direction du bar le plus proche, tu le sais déjà. Seul, tu prends une profonde inspiration, prends le temps de sortir ton téléphone portable de la poche de ton pantalon et roules un peu des yeux en voyant l’heure tardive. Plus que tardive même. Mais tu as d’autres préoccupation, tu abandonnes la veste de ton costume bleue marine à l’arrière du van et commences ton propre rituel. Celui de sécuriser tous les instruments du groupe à l’arrière de ton van, pour votre départ dans quelques heures, cela prend plusieurs allers-retours, demande que tu te retrousses les manches mais, cela ne t’a jamais dérangé. Il faut bien que quelqu’un s’en charge et de tous les membres du groupe, tu es le moins fêtard. La perspective de te fondre dans la masse, au comptoir d’un bar, ou même d’ingurgiter de l’alcool maintenant… Non, tu es bien mieux là, à porter cette basse et à t’assurer que l’instrument est bien en un seul morceau, tu ne te le pardonnerais pas si c’était le contraire. Et puis cela te permet de mettre de l’ordre dans tes pensées, de te dire que tu as hâte de rentrer sur Brisbane et de faire un détail de la cérémonie à Esmée, ainsi que de la réception et de lui montrer les photos que tu as prises. Des deux mariés, de la pièce montée et d’absolument tout. Est-ce que tu planifies déjà ton propre mariage ? Tout le temps, c’est impossible de ne pas le faire dans ta ligne de métier, et puis, cela ne fait de mal à personne et tu aimes bien imaginer la coupe du costume que tu porteras ce jour-là. Tu feras les choses un peu différemment qu’aujourd’hui, tu le sais, tout le monde devra porter du blanc déjà, y compris toi et ta moitié… Tu divagues, complètement et tu es rappelé à l’ordre par ton propre esprit, quand de retour dans la salle de réception, tu constates que tu as fini. La salle est vide, toujours éclairée et tu peux entendre une autre partie du personnel, cuisiniers et serveur,s s’affairer au loin, mais personne à part les tables, les chaises vides, et un seul instrument sur scène. "Heureusement que je n’ai pas à porter le piano sinon…" Que tu marmonnes, grimpant déjà sur scène, te dirigeant vers ledit piano. Un très bel instrument que tu as pu utiliser aujourd’hui et tu ne réfléchis pas vraiment avant de t’installer devant, il n’y a plus que toi et ce n’est pas comme si tu allais déranger qui que ce soit, pas vrai ? Tu regardes quand même par-dessus ton épaule, comme un gamin sur le point de faire la bêtise du siècle et avec un autre sourire, tu te mets à jouer une série de notes qui ne font pas vraiment de sens. Puis une autre. Avant d’avoir un air particulier en tête, une chanson que Dahlia affectionne particulièrement, ta voix s’élevant bien malgré toi. "Mirror, mirror on the wall, don't say it, 'cause I know I'm cute. Louis down to my drawers. LV all on my shoes... " Pourquoi est-ce que la brune n’est jamais dans les parages pour apprécier tout ton talent ? Tu n’en as aucune idée, mais elle râte quelque chose c’est certain. "Got a boy lookin' like RAGÚ. Lit up like a crystal ball. That's cool, baby, so is you…" Ton sourire s’agrandit tandis que tu changes de tempo et de rythme, continuant sur ta lancée, car pourquoi pas après tout ? Jouer du piano, en oubliant le reste du monde, est quelque chose que tu fais souvent, il ne manque plus qu’Esmée pour bouger la tête en rythme ou pour te demander si tu es l’auteur de la chanson que tu es en train d’interpréter. Si seulement c’était le cas. Cependant, tu finis par apercevoir quelqu’un d’autre du coin de l’œil, signe que tu n’es plus tout seul et tu abandonnes les touches du piano, les joues légèrement rosies, avec un air particulièrement coupable, te tournant vers la nouvelle venue. "… Evelyn ! Je pensais que j’étais le seul à être resté en arrière." Pas une très bonne excuse selon toi, mais tu offres un sourire à l’organisatrice de mariage, sachant que tu n’as aucune raison de te trouver ici, maintenant que tout est terminé et que le couple heureux à souhait à quitter la salle. "C’était une belle cérémonie n’est-ce pas ?" |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Jeu 17 Sep 2020 - 14:55 | |
| ≈ ≈ ≈ {I'm like chardonnay, get better over time } crédit/ (xladymorganx/tumblr) ✰ w/ @Nicholas Hurley "Ce n’est pas à vous de faire tout ça. La maintenance est prévue pour demain, allez vous reposer." La voix d’Evie, un carillon hybride qui s’éleva par-delà le vacarme de l’ordre expressément remis après les festivités, résonna aux oreilles des employés du traiteur Hank Anderson comme une douce mélodie enjôleuse, agréable. Dans l’arrière-cuisine en désordre, certains soupirèrent d’aise en songeant à la bonne nuit de sommeil qui les attendaient et les serveurs, beaucoup sollicités au cours de la journée, dénouèrent enfin leur noeud de cravate pour relâcher le souffle qu’ils avaient retenu tout du long pour ne pas faire de vague et répondre à la demande des convives sans déroger à la politique de la maison. On mettait du temps à mettre en place une cérémonie comme celle qui avait eu lieu entre la veille et ce matin, aussi chic et fluide dans son déroulé, alors quelque part, ce n’était que logique et évidence que ça prenne autant de temps de tout remettre à sa place. Mais pas ce soir. Tout le monde avait besoin de sommeil et étrangement, Evelyn la première "Vous êtes sûre que tout va bien, Evie ?" lui demanda le traiteur, un homme à la moustache touffue vers qui elle tourna la tête pour lui accorder un sourire rayonnant par-delà la somme des pensées qui lui trituraient l’esprit, chaque jour un peu plus fort. Ils travaillaient ensemble - en alternance cela dit, les demandes de ses clients étant aussi changeantes que le temps qui faisait dehors - depuis près de trois ans maintenant. Hank était du genre bonhomme, à vivre comme il cuisinait ; avec passion tandis que le léger renflement sous sa chemise de chef maintes fois étoilés révélait qu’il goûtait à tout, sans culpabilité. Il était amène, agréable à côtoyer dans le cadre d’une collaboration strictement professionnelle, tellement d’ailleurs, qu’il n’aurait pas dû être capable de s’apercevoir que la fille Pearson cachait des faiblesses. Et pourtant, il l’avait trouvé ailleurs ces dernières heures. Et elle l’avait été, dans une certaine mesure, surtout quand, sans le vouloir, entre l’entrée et le plat principal, elle avait repensé à la manière dont Rubén s’était empressé de faire taire les racontars au sujet de son histoire avec Owen. Comme Lara le lui avait dit lorsqu’elle était venue lui apporter la nouvelle, il avait réussi à éteindre les braises le temps de lui laisser la possibilité d’envisager une échappatoire à ce qui allait très bientôt lui tomber dessus ; le feu reprendrait sans nul doute, et elle n’aurait que ses yeux pour pleurer. Elle savait qu’un incendie comme celui qui se profilait pouvait à peine être maîtrisé, et évidemment que ça la contrariait. Mais l’admettre ? Un léger rire s’échappa de sa gorge, et une main leste vint s’abattre sur l’épaule robuste de l’homme qu’elle gratifia d’un signe de dénégation de la tête, un peu comme s’il venait de faire une boutade déplacée à laquelle elle s’en voulait de rire, qui était beaucoup trop savoureuse pour qu’elle s’en empêche toutefois. "Bien sûr, pourquoi cette question ?" Il ne lui répondit pas, il se contenta de la fixer, une lueur gentiment paternaliste faisant briller ses petits yeux bleus, sans intimement émettre rien d’autre que la possibilité qu’il était allé trop loin en la questionnant de cette façon. Un homme avec autant de délicatesse, ça ne courrait pas les rues, mais il avait été élevé par des femmes, et il savait y faire avec leurs secrets - qu’il respectait, c’était comme ça. Le sujet fût balayé d’un sourire pendant qu’il se détournait d’elle, puis qu’il s’avançait vers l’îlot central "Je vous ai laissé deux grosses parts de gâteau comme d’habitude. Elles sont déjà prêtes à être dégustées, et elles sont au frais. Ne les oubliez pas." Il se retrouvèrent soudain seuls, les autres passant et repassant en leur souhaitant une bonne nuit ; ce à quoi Evie répondit par de légers sourires, emplis de reconnaissance pour le travail fourni, non sans garder son attention dirigée vers le traiteur à qui elle dit, pleine de gratitude "Vous commencez à trop bien me connaître, Hank." Il haussa les sourcils un air de dire que oui, en sachant très bien que non, et alors qu’elle s’approchait elle aussi de l’îlot central sur lequel elle posa ses mains soignées, il attendit qu’elle ajoute quelque chose "Merci pour tout. Faites comme votre brigade, rompez, chef." Et il le fit sans discuter, se défaisant de sa tenue de travail en lui souhaitant, lui aussi, une bonne nuit ; aussi son départ fût accompagné de quelques notes de piano qui la firent froncer les sourcils, et prendre le sens inverse de la marche de Hank pour se diriger vers la salle de réception vide.
Enfin, pas tout à fait. Elle s’avança avec discrétion d’abord ; et puis sa présence fût rapidement remarquée par un Nicholas dont le teint devint plus soutenu - elle ne se souvenait pas d’avoir vu un homme rougir d’ailleurs. Elle fit comme si elle n’avait rien remarqué cependant, confortant la direction qu’elle avait prise en marquant la cadence de sa marche avec plus de détermination, le bruit de ses talons devenant le seul son qui succéda à la voix du jeune homme qu’elle avait trouvé jolie. Beaucoup plus assurée que lorsqu’il parlait, comme le prouva l’entame avec laquelle il l’accueillit et qui la fit prendre un air faussement sérieux "La première arrivée, la dernière partie… c’est la première clause de la charte des organisateurs de mariages." En quelque sorte, c’était l’une des clauses de sa charte personnelle en tout cas. S’arrêtant près des petites marches qui menaient jusqu’à la scène, elle les monta pour s’approcher du piano sur lequel elle se pencha, les coudes en avant pour soutenir le poids de son corps lourd de fatigue "Toi, rien ne t’obliges à rester. Où sont les autres ?" lui demanda-t-elle, mentionnant son groupe qu’elle avait eu l’occasion d’entendre jouer à de maintes reprises. L’univers du mariage était petit, et ils étaient doués alors forcément, ils s’étaient souvent croisés. Les 15 Possible Girlfriends offraient la possibilité à des futurs mariés nostalgiques d’offrir une touche plus authentique à leur cérémonie, au lieu de s’en remettre à un DJ qui se contenterait d’appuyer sur un ou deux boutons. Quand elle savait qu’ils étaient inclus dans les festivités, ça la ravissait, et ça autant que l’affirmation de Nicholas à propos de la cérémonie. Elle lui sourit en se redressant, puis passant les mains sur le devant de sa robe d’un lis de vin subtil et cintrée sous la poitrine, elle leva le menton avec une élégance instinctive qui neutralisa le faux manque de modestie qu’elle laissa poindre, pour la farce, en reprenant la parole "Je prends ça pour un compliment. Je peux m’asseoir ?" finit-elle par lui demander, contournant enfin le piano pour le rejoindre du côté du siège qu’elle désigna du menton et qu’elle investi elle aussi en se laissant lentement asseoir. Face aux touches, elle en actionna une en grimaçant ; le piano était accordé, c’était elle qui n’était pas douée "Tu joues depuis longtemps ?" ajouta-t-elle par curiosité, tournant la tête de son côté pendant qu’elle laissait échapper une anecdote qui la fit rire à moitié ; et elle était vraie cette anecdote. Celie avait bien essayé de faire d’elle une virtuose sous les conseils d’un pédopsychiatre convaincu qu’elle avait besoin de se changer les idées après la mort de son père. Bien sûr, elle n’avait pas eu voix au chapitre sur la manière dont elle aimerait se changer les idées justement, et les cours de piano étaient arrivés tous les mercredi après-midi… jusqu’à ce qu’elle découvre le dessin et qu’elle se montre assez maline pour imposer sa décision d’abandonner la musique pour s’y consacrer "Ma mère a essayé de me convaincre que ce serait une bonne idée de m’y mettre à un moment donné, j’ai vite abandonné…. alors j’admire ta constance, tu es doué." Pour elle aussi, c’était une affirmation, qu’elle compléta cependant en se risquant à nouveau à tâter une touche du piano du bout de l’index "Vous l’êtes tous d’ailleurs. Tout le monde a adoré, bravo." Un coup d'épaule pour le faire un peu basculer, et elle lui adressa un autre sourire qui finit en grimace, dents serrées, quand à nouveau, la note qui s'échappa du piano sortit bien moins mélodieuse que lorsque c'était Nicholas qui le maniait. they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
Dernière édition par Evelyn Pearson le Mar 6 Oct 2020 - 13:30, édité 2 fois |
| | | | (#)Dim 27 Sep 2020 - 17:54 | |
| ≈ ≈ ≈ {I'm like chardonnay, get better over time } crédit/ (rostovarps/tumblr) ✰ w/ @Evelyn Pearson Evelyn marque un bon point, rien ne te force à rester ici après la performance. Une fois que tout le monde a fini de danser, une fois que le couple heureux s’est éclipsé, techniquement, tu n’as plus besoin d’être ici. Tu pourrais regagner ton van ou même ta chambre d’hôtel ou alors te joindre au reste du groupe qui va fêter une autre performance réussie… et pourtant tu es là. Tu ne peux pas vraiment l’expliquer, la scène est rassurante pour toi et s’il y a bien des années en arrière la perspective de chanter ou même de jouer devant de parfaits inconnus te terrifiait véritablement, tu aimes beaucoup trop jouer pour pouvoir t’en priver. Et puis tu as su passer outre ta peur et ton anxiété latente, te servant d’un argument avancé par Dahlia il y a quelques années de cela, quand vous fréquentiez les scènes ouvertes avec pour seuls instruments une guitare et un tambour, tout le monde aime la musique. Impossible de faire autre chose que des heureux, impossible de décevoir ou quoi que ce soit de négatif. Il suffit juste d’entamer un air populaire pour gagner la confiance de son public et pour garantir que tout le monde passe un bon moment, et fort heureusement, tu connais beaucoup trop d’air populaires alors… mais cela remonte à bien des années, maintenant tu vis de ton art, complètement et totalement, et la scène est ta seconde maison. Bien loin de Brisbane, bien loin d’Esmée et de ton propre environnement, tu y trouves donc refuge et ce même quand tu n’es plus obligé. Sauf que tu ne dis rien de tout cela à Evelyn, assez gêné que la jeune femme ait pu te surprendre et tu hausses les épaules, dans un mouvement qui se veut léger mais qui est loin de l’être. "Oh les autres… ils ont leur propre petit rituel et j’ai les miens." Que tu expliques simplement, l’ombre d’un sourire sur les lèvres, tu ne fais pas exprès d’être mystérieux ou autant asocial que cela. Ce n’est tout simplement pas fait pour toi et tu préfères rester en arrière, ce n’est pas que tu ne fais pas d’effort pour le cas, tu sais que quelqu’un pourrait te le reprocher, c’est que quelqu’un doit bien être raisonnable. Les autres musiciens t’en seront plus que reconnaissants demain, quand tu les réveilleras avec du café, des pâtisseries et que tu aurais l’énergie suffisante pour pouvoir conduire le van qui vous ramènera jusqu’à Brisbane. Ce rôle te convient très bien et tu l’as accepté depuis longtemps, sans vraiment sourciller et sans que personne ne te l’impose, c’est naturel pour toi de t’occuper des autres. Un fait qu’Esmée a déjà soulevé, prétendant que tu aurais fait un très bon infirmier ou aide-soignant dans une autre vie. Une autre vie seulement. "Ils sont plus portés after party, bar et consommation d’alcool que moi…. Moi, je suis déjà rangé et j’agis déjà comme un grand-père. Les mots de Dahlia, pas les miens." Là encore, pas vraiment une insulte dans ton monde, mais bien un compliment et un vrai, tu acceptes toutes blagues à ce propos, sachant que tu ne peux pas vraiment blâmer Esmée et son rythme de vie. C’est votre rythme de vie, qu’on se le dise et tu as autant copié ses habitudes qu’elle a copié les tiennes. Tu es plus que prêt pour le grand âge et pour la retraite, tu le sais déjà. L’explication fournie, tu hoches la tête face à Evelyn, sachant qu’elle a eu une journée toute aussi longue que la tienne, si ce n’est même plus. Toi, tu ne t’occupes que de la musique, elle, elle a dû gérer tout le reste et ce probablement depuis des mois. Tu adores les mariages et tout le glamour et, oui tu peux le dire, le semblant de magie lié à toute cette atmosphère, mais tu ne sais pas si tu pourrais échanger ton métier avec la brune, c’est certain. "Bien sûr que tu peux t’asseoir." Tu te décales légèrement pour lui faire davantage de place, tes yeux retombant sur les touches du piano la seconde suivante, Evelyn produit quelques notes et c’est assez pour t’arracher un léger rire. Un rire qui n’est que de courte durée, remplacé par une gêne certaine face au compliment de la brune. Ça et le léger coup d’épaule qu’elle te donne, sûrement pour te mettre un peu plus à l’aise et tu lui renvoies un sourire, sentant toujours tes joues s’empourprer, légèrement cette fois-ci. Toi et les compliments, ça fait deux, c’est certain. "Merci… personne n’a remarqué qu’on n’était pas trop synchrone sur le troisième morceau mais… le débriefing sera dans quelques jours donc." Un autre haussement d’épaules, que tu ponctues par une autre intonation de piano, un ta-da plus que dramatique à souhait. Il faut dire que si quelqu’un se montre critique envers le groupe, c’est toujours toi. Dahlia trouve que tu en fais trop parfois et tu lui rappelles que si ce n’était pas pour les quelques débriefings, vous seriez encore en train de jouer à un arrêt de bus à espérer qu’un producteur vous repère et non vraiment, tu ne veux pas retourner à la case départ. Les années de galère sont derrière vous et tu en es plus que content. "Le piano ou en général ? Depuis des années dans tous les cas." Tu serais bien incapable de donner un chiffre à Evelyn, tu as grandi entouré d’instruments et plus jeune, quand les mots te manquaient, Esmée était la première à t’encourager à t’asseoir devant le piano qui trône dans votre salon. Et si au début, les sons produits par l’énorme instrument avaient pour habitude de t'effrayer, tu as fini par déchiffre l’instrument, à ton rythme, sans vraiment suivre de cours particulier ou quoi que ce soit de ce style. "Dans certaines familles il faut être docteur pour réussir, dans la mienne il faut jouer d’un instrument… donc je joue… depuis très, très longtemps." L’analogie est mauvaise mais c’est bien le cas chez les Hurley, certes la carrière de ta mère a été arrêtée quelques années après ta naissance, mais Esmée te raconte souvent les histoires de son propre groupe, qui a cessé d’être après ses années universitaires. Et puis il y a toujours ce père, que tu n’as jamais vraiment connu, mais qui remplit toujours les salles de concerts et qui se débrouille sûrement mieux que toi. La musique, c’est de famille chez les Hurley, tu n’en as jamais douté."Et ma politique est que tout le monde peut jouer donc maintenant que tu l’as dit je suis curieux…c’est ton tour." Tu es sincère pour le coup, tu ne crois pas vraiment au mythe du génie et ceux qui ont juste la fibre musicale, pour toi, c’est beaucoup de travail, beaucoup de déception et parfois, des heures à jouer les mêmes accords pour pouvoir les perfectionner et faire en sorte que tout cela devienne naturel. Pas d’autres moyens à tes yeux, pas de secret. "Et puis… j’ai assez joué pour aujourd’hui, non ?" Une vaine tentative de ta part, la vérité c’est que tu ne joues jamais assez, jamais. |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
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JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Mar 6 Oct 2020 - 15:22 | |
| ≈ ≈ ≈ {I'm like chardonnay, get better over time } crédit/ (xladymorganx/tumblr) ✰ w/ @Nicholas Hurley Evelyn comprenait la notion de rituel. Avec Neal, ils en avaient un qui avait pris place dès leur tout premier mariage. Qu’importe l’heure à laquelle la célébration se terminait, trop tard ou trop tôt selon les avis, ils finissaient toujours la soirée par une danse improvisée au centre de la piste de danse désertée par les invités rentrés chez eux, pleins de souvenirs, mais pas que. Elle laissait le choix de la musique à son partenaire, ainsi elle s’était rapidement aperçue que les contrats passants, il s’arrêtait de plus en plus souvent sur des titres qui nécessitaient la proximité. C’était sans doute ces petites danses tardives et secrètes qui avaient fini par sceller le lien spécial qui les liait… et comme tout le reste quand ça concernait son ancien assistant, ce rituel en particulier lui manquait. Au début, elle avait tenté de le perpétuer seule, de lancer un titre au hasard et de se laisser aller à se déhancher le temps de deux ou trois minutes, mais ça n’avait pas le même intérêt. Et puis le proposer à Lucia, elle ne s’y était même pas risquée car d’une certaine façon, elle savait qu’elle appréciait ce moment uniquement lorsqu’elle le partageait avec le jeune homme. Alors elle comprenait Dahlia, elle comprenait Nicholas, elle comprenait les autres qui tenaient à décompresser après de longues heures à honorer leur parole en proposant leur service de la meilleure façon qui soit. Elle comprenait aussi le besoin de se retrouver un peu seul dans ces moments-là, et c’était la raison pour laquelle elle avait demandé son autorisation au musicien de s’asseoir à ses côtés. Quelque chose lui avait soufflé qu’il ne lui refuserait pas le privilège de partager son siège le temps de quelques mots, ou de quelques notes, échangées, aussi prit-elle le coche en s’installant, activant les notes du piano avec un manque de talent flagrant qu’elle justifia aussitôt. On ne pouvait pas tout savoir faire et ça, c’était hors de sa portée… pas comme maintenir une conversation qui se joua naturellement entre eux et qui, malgré le rougissement notoire des pommettes de Nicholas, semblait aussi naturelle que possible.
"Tu es marié ? Je l’ignorais." releva-t-elle lorsqu’il parla d’être rangé, et dans l’esprit de la brunette, ça ne lui parut pas étrange de lui poser la question étant donné son métier. Ça ne la surprenait pas non plus d’envisager qu’il puisse l’être d’ailleurs, mais déjà, il rebondissait sur ses compliments, et elle saisit la balle au bond "Je te confirme que personne n’a absolument pas remarqué ce manque de synchronie. Mais je sais que quand on maîtrise un domaine, on a tendance à se montrer plus exigeant avec soi-même alors j’aurais beau te dire ce que je veux, ce qui compte vraiment, c’est l’avis des autres membres de ton groupe, hum ? Je comprends." Vraiment, elle ne lui en tenait pas rigueur, comme il ne lui en avait pas tenu rigueur de souiller la discipline qu’il chérissait tant en se risquant à actionner les touches du piano. C’était ironique de penser que femme avec autant de dextérité dans les mains, le bout de ses doigts assez gracieux pour manier la plume chinoise, soit aussi incapable de paraître mélodieuse, et pourtant. Sans en avoir vraiment conscience, elle voulut détourner l’attention de Nicholas de son manque flagrant de savoir-faire en la matière, et s’arrêta un instant sur la manière dont lui y était venu ; depuis longtemps, c’est ce qu’il lui répondit lorsqu’elle s’intéressa à son parcours, reprenant ensuite sur un sujet que là encore, elle connaissait bien et qui lui permit de s’insérer à nouveau dans le dialogue, la voix élevée suffisamment pour que leurs mots restent entre eux, mais pas assez pour qu’ils donnent l’air de se faire de confidences - alors que c’était peut-être un peu le cas en définitive "C’est important l’hérédité chez certaine famille." Elle ne s’épancherait pas sur l’idée que dans la sienne, c’était le moteur de tout. Elle n’avait pas la prétention de se dire que le jeune homme la connaissait qui plus est, son illustre famille, de fait elle s’abstint en reprenant, les yeux vrillant sur les touches du piano qu’elle cessa de caresser ; elle rangea ses mains d’ailleurs, les posant à plat sur le jupon de sa robe comme une enfant prise sur le fait "Mais si tu veux mon avis, les heures que tu as passé à apprendre tout ça n’ont pas été vaines. Tes parents ont eu raison de t’y mettre, ils doivent être fiers de toi." C’était un peu idiot de sa part de le prétendre, elle savait plus que quiconque que la fierté parentale était aussi nébuleuse que les prédictions d’une diseuse de bonne aventure, mais il était trop tard pour revenir sur sa parole de toute manière et puisque le jeune homme insista timidement pour qu’elle joue un peu plus, elle sauta à nouveau sur l’occasion pour ne pas s’embourber dans une situation qui la ferait passer pour une incompétente ; ce qu’elle était en matière de musique, malgré les quelques heures de leçons. Elle leva les mains devant elle, résistant plus qu’elle ne capitulait face aux mots du jeune homme vers qui elle tourna la tête, posant sur lui un regard brillant de fatigue, un peu de malice aussi "Crois-moi, tu tiens beaucoup trop à ton oreille musicale pour que je ne vienne la dérégler avec mon manque de talent." fit-elle un sourire en coin remontant le côté de son visage tandis que ses yeux rencontrèrent les siens. Elle contra la déception potentielle que son refus de s’auto-humilier pourrait faire naître chez le jeune homme pour doucement se pencher vers lui, et sur le ton de la confidence cette fois, lui proposer "Hey, j’ai une solution pour apaiser l’immense déception que je viens de te faire en refusant de te faire saigner les oreilles… t’aimes le wedding cake ?" lui demanda-t-elle en se levant déjà du siège devant le piano, s’équilibrant en posant une main sur son épaule, et en ajoutant par la même, d’une voix un peu plus élevée "Ça, c’est le mien, de rituel. C’est très mauvais pour la ligne, mais c’est aussi mon unique caprice en tant que celle en charge de tout ; j’ai droit à plus de gâteau, et personne n’a jamais trouvé rien à redire." Se redressant totalement, elle attendit que Nicholas fasse de même et avec un air indéfinissable, les yeux plissés pour parfaire son manège et paraître plus mystérieuse qu’elle ne l’était en vérité, le sourire qu’elle essayait de retenir la trahit quand elle reprit "Ça te dit de partager une part avec moi ?" Lara et Chad ne lui en voudraient pas, elle en était certaine. Chassant une longue mèche ondulée de son visage, Evie la cala derrière son oreille en cherchant ses mots d’abord, y joignant un doigt professoral pour parfaire le tout, puis poursuivant enfin quand elle mit le doigt sur quoi ajouter. Les yeux toujours posés sur Nicholas, elle ajouta donc "Vois ça comme une prime et bien sûr, ça restera entre nous… je ne tiens pas à ce que les membres de ton groupe pensent que je te favorise." Tu penses, ce n’était pas du tout son genre. they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Lun 12 Oct 2020 - 12:43 | |
| ≈ ≈ ≈ {I'm like chardonnay, get better over time } crédit/ (rostovarps/tumblr) ✰ w/ @Evelyn Pearson "Hmm j’ai remarqué, et les autres vont devoir le remarquer aussi." Si on te posait la question, tu dirais que tu n’es pas un perfectionniste. Pas du tout d’ailleurs, tu as tendance à avancer à ton propre rythme, qu’on juge souvent de lent maintenant que tu y penses, et tu considères ton existence comme assez brouillonne. Peu de choses retiennent ton attention au final, tu te lasses parfois vite et l’ordre, dans tous les sens du terme, t’angoisse dans une certaine mesure. Pas quand la musique est concernée, c’est la seule chose qui te passionne véritablement depuis des années, la seule chose qui t’a permis de t’avancer, de te frayer un chemin dans un monde rempli de portes fermées et qui te permet de te tenir droit maintenant que tu y penses. C’est l’ordre dans le chaos, c’est les notes, la mélodie, les sons produits en jouant avec les vibrations de l’air, c’est une logique qui ne fait pas de sens, ou alors si, cela fait du sens quand tout est aligné, quand tout sonne juste, et tu baignes dans tout ceci depuis trop longtemps pour ne pas remarquer les petits détails. Et embêter le reste du groupe avec, non vous n’êtes pas des amateurs, vous n’êtes pas les meilleurs des professionnels mais vous pouvez toujours vous améliorez tu en es convaincu. Tu es surpris par les légères confidences et informations que tu livres à Evelyn cependant, il y a des semaines de cela, tu aurais gardé le silence, ou alors tu aurais fini par rejoindre ton van pour regarder le temps passer en ta propre compagnie, ou avec un instrument entre les mains. Mais pourquoi ne pas faire des efforts ? Vous vous croisez souvent, à cause de votre métier et la jeune femme a toujours été polie et sympathique avec toi et tu as souvent entendu tes propres clients la féliciter et la remercier pour son sérieux et son professionnalisme. Des qualités que tu peux apprécier et respecter, surtout dans la ligne de métier que vous faites où dire non aux clients est complètement impossible et ce même si cela implique de littéralement faire des pieds et des mains. Mais tu ne sais rien d’Evelyn, en dehors de son métier, de son sourire et l’inverse est vrai et tu as presque envie de rire quand elle t’imagine déjà marié et avec une vie de famille plus qu’équilibrée. Oh si seulement… elle est très loin de la vérité et elle ne le sait pas du tout. "Pas de parents chez moi, ni de partenaire, je suis célibataire." Premier aveu de la soirée ponctué par un léger haussement d’épaules, parce que ce n’est pas la fin du monde et tu accepté ton statut depuis longtemps. Pas besoin d’épiloguer sur ta vie de famille compliquée, hors de question de ruiner la légèreté du moment et ce n’est pas ce qu’Evelyn te demande de faire, elle ne risque pas de faire de commentaire désagréable ou te traiter de ringard ou te demander si tu te contentes de ta main droite, elle. Tu lui offres donc un autre sourire, chassant ta voisine et sa voix cassante de ton esprit, ajoutant simplement un: "Et j’ai été élevé par ma grand-mère, elle jouait du piano dans sa jeunesse, maintenant elle se contente de son harmonica pour embêter les voisins et je l’accompagne aussi… pour embêter les voisins." A des heures raisonnables, c’est ce que tu ne dis pas car si toi et Esmée vous habitez dans la même maison depuis ton enfance, vous êtes appréciés dans le voisinage. Plus Esmée que toi, mais c’est elle qui sait y faire avec les mots, elle qui arrive chez les gens avec les bras chargés de pâtisseries faites maisons et elle encore qui sait rassurer, et ce même les parfaits inconnus. Et tu es persuadé qu’Esmée aurait réussi à convaincre Evelyn de jouer, mais soit, ton attention n’est plus sur l’instrument, Evelyn vient de te parler de nourriture et d’ainsi te rappeler que ton dernier repas remonte à… bien des heures, aussi, tu la suis donc sans vraiment aucune hésitation. "J’aime probablement ce genre de gâteau plus que je n’aime respirer alors … je te suis. Et je vais prétendre ne pas avoir remarqué que tu ne veux pas jouer devant moi, ce n’est que partie remise Evelyn." Tu fais très bien semblant et ce n’est pas ton genre de pousser qui que ce soit dans ses retranchements, et surtout pas quand une part de gâteau est en jeu. "Et ça me va de partager, aucun commentaire si ma part disparait en quelques secondes, okay ?" L’un des avantages d’être le dernier à partir est que tu croises souvent des cuisiniers, serveurs et tout autre personnel de cuisine et que les restes sont nombreux et tu n’as jamais dit non à un bon dessert. Esmée Hurley peut en témoigner et c’est probablement un des aspects les plus attirants de ton boulot. Bon, et jouer sur scène avec tes amis, bien entendu. Mais les desserts gratuits arrivent en second, tu le sais. "Personne ne sera au courant, et puis je ne pense pas qu’ils seront en état de parler demain matin." Là encore, tu parles totalement d’expérience, tu suis toujours Evie, les mains croisées dans ton dos, tes doigts noués entre eux, car tu ne sais vraiment pas quoi faire de tes bras et que parfois tu voudrais être un peu moins grand, parfois seulement et tu te surprends à observer la jeune femme, car il serait vraiment impoli de fixer tes pieds. "Je peux te poser une question… enfin une autre question du coup ?" Tu fais la précision avec un léger sourire, l’interrogeant enfin. "Comment tu as fini wedding planner ? Je veux dire tu peux totalement me retourner la question, je pourrais jouer sur n’importe quelle scène, arrêter de piquer les textes des autres et tout mais..." On t’a déjà posé la question, pourquoi les mariages, pourquoi ne pas emprunter la route des autres artistes, avoir un agent, un producteur, passer une partie de sa vie dans un studio à inventer et à créer et ensuite partir en tournée, et répéter le même processus et tout simplement en vivre. En choisissant cette niche fermée au possible, Dahlia et toi, vous vous êtes imposés beaucoup de contraintes, c’est certain. "Mais c’est mieux ici." Que tu conclues à demi-voix, ton regard bleuté dérivant un instant sur la salle de réception vide, tandis que tu repenses à la cérémonie qui vient de se terminer il y a quelques instants. Non vraiment, tu préfères ce genre d’atmosphère, tout de suite plus vivante et moins prise de têtes. |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Ven 23 Oct 2020 - 17:55 | |
| ≈ ≈ ≈ {I'm like chardonnay, get better over time } crédit/ (xladymorganx/tumblr) ✰ w/ @Nicholas Hurley Evie ne s’appesantit pas sur la réponse à la question qu’elle avait posée à Nicholas et qui faisait état de l’évidence, selon elle en tout cas, qu’il était marié - et peut-être même papa. Sauf qu’il n’était ni l’un ni l’autre, et que son statut était le même que le sien, et grand bien lui faisait à dire vrai. Toujours est-il qu’elle ne rebondit pas sur sa réponse pas parce que ça ne l’intéressait pas de disserter sur tout ça, mais parce qu’il s’agissait d’une tendance inscrite dans la société à grande-échelle de faire tout un plat de la vie privée d’autrui, et que ça l’agaçait au plus haut point. En fait, à partir du moment où vous dites à quelqu’un que vous êtes célibataire passé le quart de siècle, chacun se fait d’une mission de vous caser avec le neveu de la cousine de la grand-tante de la voisine alors qu’au fond, vous n’avez jamais rien demandé à personne et que rien dans ce bas-monde ne vous fait plus plaisir que… d’être seul. Oui, Evelyn était la mieux placée pour le savoir ; à toujours se sentir jugée de ne pas être casée à son âge quand la majorité des femmes comme elle étaient déjà bien établies dans leur vie privée, elle avait eu le temps de nourrir une aversion particulière pour la question. Elle n’en avait rien à faire, elle n’avait jamais considéré la vie de couple comme un moyen de s’élever socialement contrairement à une majorité qui ne vivaient que pour ça, et pour rien d’autre. Elle, elle n’avait jamais voulu d’enfants, elle n’avait encore moins jamais voulu de mari, même si avoir quelqu’un à ses côtés avait été d’un grand réconfort à certains instants de sa vie, évoluer seule, sans avoir à gérer les affres d’une vie sentimentale épanouie, ou non, ça lui convenait plus que mieux jusqu’à présent. On trouvait ça ironique pour une organisatrice de mariage, pointant du doigt la contradiction de désert étendu de sa vie privée en le comparant à l’abondance de celle des clients desquels elle s’occupait chaque jour de sa vie depuis près de huit ans, mais elle faisait avec. Elle avait assez de répartie pour faire savoir à quiconque que et bien, contrairement à eux qui semblaient bien incapables d’envisager leur vie indépendamment de celle de quelqu’un d’autre, elle en était on ne peut plus capable, et elle le revendiquait sans en rougir, bien au contraire. Alors non, elle ne s’étonna pas de la réponse accordée par le jeune homme, ne s’offusqua pas non plus du gâchis monumental que ça constituait de voir un homme aussi bien sous tout rapport comme lui vivre une vie sans personne à ses côtés, et passa à autre chose sans apporter de jugement quelconque à tout ça. Chacun est libre de faire comme il l’entend et si Nicholas entendait profiter de sa vie en tant qu’homme célibataire, il en avait tous les droits.
Elle l’emmena plutôt dans la cuisine de la salle de réception, bien décidée à échapper à ses tentatives de la faire jouer du piano et lui proposa de partager les parts du wedding cake que le chef lui avait mises de côté pour plus tard. Une tactique comme une autre de contrôler la situation, elle en fût on ne peut plus fière quand il s’avéra qu’elle partait avec une belle avance lorsque le jeune homme lui avoua beaucoup aimer ça. "On tient un nouveau point commun. Quoique du coup, je ne pense pas qu’on puisse compter notre talent, ou manque de talent, respectif pour le piano comme en étant un… mais bref, installe-toi, je t’en prie." lui dit-elle, agitant un bras devant elle pour lui indiquer l’îlot central en inox de la grande cuisine autour duquel il y avait quelques hauts tabourets qui n’avaient pas été rangés après le service, utilisés par le personnel pour s’accorder une petite pause entre deux plats servis aux invités "Et appelle-moi Evie. Même pas mère ne m’appelle pas Evelyn, c’est pour te dire à quel point tu peux te permettre." ajouta-t-elle sur le même ton naturel, s’affairant en direction du réfrigérateur où elle trouva les parts du wedding cake soigneusement emballées, et qu’elle libéra après quelques manoeuvres délicates pour ne pas entamer le glaçage ni rien abîmer d’autres. Généreuses, les parts terminèrent dans des assiettes qui tintèrent lorsqu’elle les dénicha dans un placard trop haut pour elle, mais qu’elle atteignit avec détermination, juchée sur la pointe de ses escarpins qui rendaient ses pieds douloureux après tant d’aller-retour et de péripéties. Mais là encore, elle ne s’y attarda pas, virevoltant à droite et à gauche pour cette fois, s’emparer de petites fourchettes à dessert qu’elle posa sur les assiettes en question, et qu’elle finit par tenir chacune dans une main. Elle en déposa une devant Nicholas qui avait reprit la parole tandis qu’elle s’installait à ses côtés dans un petit bond pour mieux s’asseoir. "Tu peux me poser toutes les questions que tu veux, je t’écoute." Elle ne se prêtait pas beaucoup à ce genre de choses. Evie s’était toujours montrée très prudente à propos des informations qu’elle partageait avec autrui. Mais Nicholas semblait être le genre d’homme à qui il était facile de laisser le bénéfice du doute tant il paraissait doux et sans arrière-pensées, et puis il avait laissé filer quelques informations à son sujet sans qu’elle n’eut besoin de le questionner, ce qui prouvait au fond qu’il n’attendait pas grand-chose en retour si ce n’était de passer un instant en sa compagnie. Et quelque part, ça réconforta Evelyn qui n’avait pas l’habitude qu’on s’intéresse à elle avec autant d’instinct, et qui n’avait pas l’habitude qu’on s’intéresse à elle tout court, et pas à ce que signifiait les huit lettres du nom si lourd qu’elle portait "Oh, je vais te la retourner cette question, tu peux en être certain." fit-elle d’abord, plantant sa fourchette à dessert dans sa part de gâteau qu’elle n’enfourna pas, la laissant en suspend devant sa bouche sur laquelle il restait quelques traces d’un rouge à lèvres en parfait accord avec sa tenue du jour "Après la fac, j’ai commencé à travailler pour une société de faire-parts de mariage à Londres. Je m’occupais de créer des modèles-types qu’on vendait comme de l’artisanale puisqu’ils étaient tous calligraphiés, faits à la main par moi, par d’autres… j’aimais beaucoup ça, ça m’a permis d’exploiter tout ce que j’ai appris pendant mes études et de moins regretter de ne pas avoir réussi dans ce que je rêvais de faire quand je suis arrivée d’Australie." Elle s’arrêta pour entamer sa bouchée qu’elle avala doucement, trop doucement pour que Nicholas ne s’aperçoive pas que ce sujet-là, celui qui parlait de ce qu’elle avait rêvé de faire en arrivant d’Australie, ne la touchait pas. Elle s’en rendit compte, aussi reposant sa fourchette, elle se leva de son tabouret, s’apercevant qu’elle avait oublié les serviettes qu’elle alla chercher - ce qui l’arrangea, c’était clair - en continuant sur le même ton "De fil en aiguille, je me suis mise à côtoyer le milieu de l’organisation de mariage quand de gros clients de ma boîte ont trouvé mon travail plus intéressant que celui des autres. Je me suis spécialisée dans les faire-parts de mariage que j’ai commencé à réaliser individuellement, et puis j’ai beaucoup déambulé dans les allées des salons de mariage, participé à des séminaires…" Une bonne époque à ses yeux. Elle posa une serviette de table à côté de l’assiette de Nicholas, se réinstallant ensuite sur son tabouret. Un sourire fendit son visage, et ses épaules se haussèrent "Et je ne sais pas… j’ai été emballé par l’idée d’avoir un rôle à jouer dans l’un des moments les plus importants de la vie de quelqu’un. Ça réunissait des domaines que j’avais envie de potasser." Elle haussa encore un peu les épaules, reposant une main à côté de son assiette, et chatouillant du bout des doigts le bout de sa fourchette qu’elle finit par reprendre lorsqu’elle ajouta, un peu plus bas "Et peut-être que j’avais quelque chose à prouver, qui sait." Sur ça non plus, elle ne s’appesantit pas, suivant plutôt le regard de Nicholas qui se perdit vers la salle de réception. Savourant une nouvelle bouchée de son gâteau, elle l’observant du coin de l’oeil avant de lui demander avec douceur "Pourquoi c’est mieux ici ? Tu as clairement le talent pour viser plus haut… et n’essaye même pas de me contredire, tu sais dans le fond que c’est la vérité." Elle le regarda, la tête tournée dans sa direction, les yeux filant de part et d’autre de son visage pour mieux mettre le doigt sur ce qu’il pensait vraiment "On ne monte pas sur scène si on n’a pas un minimum conscience de l’effet qu’on provoque sur les autres." they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
Dernière édition par Evelyn Pearson le Sam 7 Nov 2020 - 14:05, édité 1 fois |
| | | | (#)Jeu 29 Oct 2020 - 19:56 | |
| ≈ ≈ ≈ {I'm like chardonnay, get better over time } crédit/ (rostovarps/tumblr) ✰ w/ @Evelyn Pearson Tu as un léger sourire sur le visage en suivant Evelyn et tu as presque envie de lui avouer que tu n’as pas toujours été aussi doué devant ledit instrument. Il faut bien commencer quelque part, n’est-ce pas? Et tu ne crois pas vraiment au mythe de l’enfant prodige ou ce genre d’histoires faites de toute pièce, seulement là pour décourager les plus novices. Non, c’est un peu de passion, la base de tout, et des heures et des heures de travail. Pas de formule magique, pas de montage accéléré comme dans un de ces grands films, avec une bande son plus qu’entrainante, non, cela ne fonctionne pas comme ça dans la réalité, malheureusement. Ce sera un aveu pour une autre fois, tu prends note quand elle te dit que tu peux l’appeler Evie et tu hoches la tête, ajoutant un bref : "Toi aussi tout le monde raccourcit ton prénom? Moi c’est Nicky ou Nick, comme tu préfères." tandis que tu tires déjà une chaise pour t’y installer. Et, face à une simple table et pas un autre instrument de musique, tu réalises à quel point oui, tu es fatigué. La journée était longue et chaque cérémonie demande une énergie considérable et tu sais déjà que tu n’auras absolument aucune difficulté à trouver le sommeil ce soir. Tu te feras très certainement réveiller par Dahlia dans quelques heures quand elle finira par rejoindre votre chambre d’hôtel mais, là encore tu as l’habitude, l’alcool a tendance à faire parler un peu plus la chanteuse et tu trouves ses débats existentiels plus qu’adorables et cela ne t’a jamais empêché de dormir... et puis cela fait depuis des années que vous avez la même routine alors. Ca, en revanche te retrouver en compagnie d’Evie c’est nouveau, pourtant tu te permets de l’interroger sur votre profession peu ordinaire, ton attention ensuite attirée par la part qu’elle vient de poser devant toi. "Encore une fois, cette part de gâteau va disparaitre en trois secondes... bon okay cinq, mais au moins, je t’aurais prévenue, pas vrai ?" Et comme pour le lui prouver, tu t’empares de ta fourchette et te lances à l’assaut du dessert, littéralement, un franc sourire sur ton visage quand tu constates que cela en valait largement le coup et que oui, il va te falloir une autre part. Ou deux. Mais tu partageras ton amour de la pâtisserie et des desserts sucrés à un autre moment, pour l’heure, Evie répond à tes précédents interrogations et tu l’écoute d’une oreille attentive, mâchant silencieusement tandis que la brune prend la parole et t’explique son propre parcours. Et tu es impressionné, vraiment, tu savais qu’Evelyn était une femme accomplie, tu n’en as jamais douté une seule seconde, il suffit juste de la voir en action, juchée sur ses talons aiguilles pour en avoir la certitude. Tu sens une légère pointe de regret cependant, quand elle parle de son arrivée en Australie, mais ce n’est que temporaire, passager, avant que la brune n’enchaine sur un autre sujet et vous ne vous connaissez pas assez pour que tu pousses davantage tes questions. Et tu ne veux pas la mettre mal à l’aise, loin de là, mais quand elle parle de ses talents de graphiste, tu te demandes si cela est aussi minutieux que d’écrire une partition, certes, certais font cela à la va-vite, se souciant juste que les notes soient lisibles pour eux et pour les autres. Cependant, toi tu trouves cela particulièrement relaxant et tu prends un temps fou à noircir le papier et à retranscrire les notes. Non, que tu te dis la seconde suivante, réaliser un faire-part doit être infinément plus compliqué, très certainement. Evie évoque de nouveau les mariages et les cérémonies et tu te retrouves à hocher la tête, sans le réaliser et prenant une autre part de gâteau, tu finis par retrouver ta propre voix. "Je comprends ce que tu veux dire... quand tu parles de jouer un rôle pendant un jour aussi particulier, je crois que c’est ça qui me pousse à rester, le fait que ce n’est pas un jour comme les autres." Tu n’es pas vraiment en mesure de l’expliquer, pour une personne extérieure, cela doit sûrement être ridicule à souhait, trop pompeux parfois et pourtant, tu trouves cela rassurant. Ce genre de démonstration d’affection? Tu peux les comprendre. Quoi de mieux que de réunir sa famille, ses proches, et une centaine d’amis parfois, pour célébrer une relation réussie? Pour décider de passer à la vitesse supérieure ? C’est un bon jour, tout est un peu plus doux et un peu plus lumineux pendant ces heures-là, alors comment ne pas être attiré par tout cela ? Il est facile d’oublier les mauvais jours, et dans ton cas en particulier, il y en a tellement, tellement sur lesquels tu ne pourras jamais revenir, tellement oubliés, enfouis trop loin, alors il faut bien se rattraper, et inverse la tendance. "Hmm... de mon expérience, personne de saint ou d’équilibré ne monte sur scène... impossible de faire ce métier-là sans avoir une case en moins. Ou deux. Ou quelques unes." Tu as un léger rire à la fin de ta propre phrase, ton attention toujours sur ta part de gâteau ou du moins ce qu’il en reste. Tu peux sentir le regard d’Evie sur toi et tu finis par hausser les épaules, sans vraiment relever la tête, c’est toi qui a ramené ce sujet sur le tapis, il est normal qu’elle t’interroge à son tour après tout. "Et je ne me voyais pas faire autre chose, à part jouer de la musique. J’ai enchainé les petits boulots pendant quelques années, juste histoire de pouvoir de payer les factures et m’occuper correctement de ma grand-mère, Esmée." Non, la vérité c’est que tu ne sais pas faire autre chose. L’idée de faire des études ne t’a jamais traversé la tête, jamais, trop compliqué pour toi, au moment où tu as dit adieu au lycée, tu as été plus que content, les salles de classe ne sont pas faites pour toi, tout est trop restrictif, trop réglementé et tu ne fonctionnes décidémment pas de cette façon-là. Sauf qu’il t’a fallu du temps, quelques années, avant de te dire que peut-être, tu pouvais vivre de ton art, que peut-être tu étais assez doué pour qu’on veuille bien t’entendre jouer. "Mais Dahlia et moi on avait toujours ce projet en tête, et on a essayé plusieurs chemins différents. Moi avec ma guitare, elle avec son micro, les scènes ouvertes les petits concours locaux, elle a même réussi à traquer un producteur un jour et on a joué à sa fenêtre... avant de fuir en entendant la police arriver maiiiis... si on te pose la question, je ne sais rien, je ne sais rien du tout." Encore une soirée mémorable, pas un mauvais souvenir bien au contraire, une erreur de jeunesse et c’est tout. Tu peux en parler avec une légereté certaine maintenant, mais cela n’a pas toujours été le cas. Et ce n’est pas comme si on ne vous avez pas offert quelques opportunités, si, pour rejoindre d’autres groupes déjà connus, déjà célèbres, pour jouer les choristes, les oubliés dans le fond de la scène... sauf que tout a toujours été impersonnel, et Dahlia n’est certainement pas faite pour être oubliée derrière d’autres noms, et toi non plus visiblement. "Donc a juste décidé de laisser tomber un jour, de monter notre propre groupe et pourquoi les mariages ? Je ne sais pas, c’est privé, c’est intime d’une certaine façon, le public est moins regardant, et c’est un moment important comme tu l’as si bien dit." C’était ton idée, mais tu blâmes le gin pour ce faux-pas, incapable d’expliquer pourquoi vous en êtes là aujourd’hui. Le plus important c’est que 15 possible girlfriends existe et que tu n’as aucun regret quand ta carrière musicale est concernée. "Et puis chanter des ballades romantiques et un peu niaises ça me correspond bien..." Tu fais l’aveu simplement, relevant enfin la tête, finissant ta part de gâteau dans le même temps. Si quelqu’un a écrit sur l’amour, à propos de l’amour, tu as le refrain dans la tête, c'est un fait établi. "Ou comment se faire influencer par la centaine de rom-com que j’ai vu en grandissant, et même très récemment. Je sais pas, il y a toujours la musique parfaite au moment de la déclaration et du fameux baiser donc..." Et tu te fais avoir à chaque fois, oui, à chaque fois ton investissement est total, tes yeux bleus rivés sur ton petit écran tandis que tu te demandes ce qui va se passer et si le couple en question parviendra à surmonter l’adversité et le scénario sans aucune logique ou même raison. C’est facile dans un sens, de se dire que tout sera résolu et que tout le monde repartira main dans la main après 1h30, de ton expérience, rien n’est aussi simple. "Si je peux faire ça pour les gens dans la vraie vie alors... c’est un bon point je suppose." Etre connu ? Avoir des fans ? Vendre des milliers d’album? Tu t’en moques complètement, cela n’a jamais été ton objectif et ça ne le sera jamais. "Tu vois? Plus de part de gâteau... c’est triste." Tu ponctues ta phrase par un léger sourire dramatique, lui montrant ton assiette vide. Une tragédie, vraiment.
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| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Sam 7 Nov 2020 - 15:50 | |
| ≈ ≈ ≈ {I'm like chardonnay, get better over time } crédit/ (xladymorganx/tumblr) ✰ w/ @Nicholas Hurley "J’aime plutôt Nicholas, ça te va bien." commença-t-elle sur le ton de l’évidence "Alors ce sera Nicholas pour moi." compléta-t-elle en direction du jeune homme, évitant au passage de s’attarder sur l’aversion qu’elle ressentait à l’adresse de son propre prénom. Choisit par sa mère, il s’inscrivait dans une tradition grotesque qu’elle avait mise en place dès la naissance de sa première fille, et qui partait du principe qu’il fallait à tout prix que les prénoms des suivantes commencent par la cinquième lettre de l’alphabet. Pourquoi, Evie l’ignorait encore aujourd’hui, d’autant qu’elle trouvait ça particulièrement ironique de la part de Celie de s’être lancée dans cette tradition quand on savait que depuis qu’Evelyn était toute petite, elle s’échinait à l’appeler par le diminutif de son second prénom, Frances - Frankie. Il fallait sans doute y voir quelque chose, y déceler les prémices d’une mise à l’amende dont elle souffrirait toute sa vie. Il n’y avait pas de hasard finalement, tout était bel et bien écrit. Ce n’était pas si important et effectivement, elle passa vite sur la question, s’attardant sur celles que le jeune homme lui avait posé, et auxquelles elle répondit sans plus de cérémonie, et sans faire de mystère surtout. Certes, ça lui laissa un goût amer de s’étendre sur la période londonienne de sa vie, et les souvenirs qu’elle y avait construit se présentèrent à elle en même temps qu’elle s’affairait pour aller chercher des serviettes. Elle pensa à Neal en particulier, à sa présence qui lui manquait tellement parfois qu’elle avait la sensation douloureuse d’évoluer avec un membre en moins - ou un bout d’un organe vital malade qui battait beaucoup trop fort quand elle songeait à ce qu’elle lui avait imposé comme une bonne solution, une solution qui n’avait été bonne que pour elle à vrai dire. Tourner un instant le dos à Nicholas, c’était le meilleur moyen pour se défaire un instant de son regard, tandis qu’il l’écoutait attentivement, sans l’interrompre, lui donnant l’impression de réellement s’intéresser à ce qu’elle avait à dire. Et Evelyn reprit sur elle, naturellement. Il avait une bonne aura, Nicholas. Sa douceur était présente dans chaque regard qu’il accordait à autrui, dans chaque intonation de voix qui était si différente de celle qu’il avait quand il chantait qu’elle se demanda un instant si sa passion pour la musique n’était pas un moyen pour lui de se libérer de ce qu’il semblait porter sur ses épaules. Une observation plus tard, et elle constata qu’il ne se tenait pas droit. Nicholas était légèrement vouté, un détail que sa bonne éducation lui permettait de remarquer. Sa grande taille pouvait en être la cause, mais elle soupçonnait que sous sa gentillesse se cachait quelque chose qui le faisait agir avec autant de précaution, au point qu’il se sente obligé de se faire plus petit qu’il ne l’était vraiment. Evie, elle reconnaissait les individus qui avaient appris à raser les murs, parce qu’elle en faisait partie. Là encore, rien n’était dû au hasard. Elle-même s’était construite sur un tas de choses dont elle gardait impunément le secret, et qui faisait d’elle celle qu’elle était aujourd’hui. C’était la même chose pour tout un tas de gens et visiblement, Nicholas était de ceux-là lui aussi.
"C’est une façon pour toi d’avouer que tu n’es ni sain d’esprit ni équilibré ? Tu essayes de me faire fuir ? Si c’est le cas, je prends les parts de gâteau avec moi." finit-elle par lui dire quand il rebondit sur sa tirade, et qu’il se prépara à répondre aux questions qu’elle lui posa en retour. L’ambiance était aussi douce que l’aura de Nicholas, et Evelyn qui d’ordinaire ne préférait pas se prêter à ce genre de jeu, ne voyait aucun mal dans sa surprenante envie de participer et de se satisfaire d’une nouvelle rencontre faite sur le tard. Ils s’étaient beaucoup croisés, et ce n’était que cette nuit qu’ils décidaient qu’il était temps d’en savoir un peu plus l’un sur l’autre. Sans doute que ça ne changerait pas grand-chose, mais autant elle que lui donnait le sentiment d’avoir besoin de lâcher un peu de lest et de ne pas craindre que tout ce qui se dirait au cours de leur conversation ne soit utilisés pour être retournés contre leur grès. Sa fourchette retrouvant la texture légère du wedding cake, Evie posa à nouveau son regard sur le profil de Nicholas "Tu t’occupes de ta grand-mère ? Elle est souffrante ?" lui demanda-t-elle dans l’intervalle, lui laissant le loisir de continuer le reste de ses explications qu’elle emmagasina pour mieux les analyser plus tard, et ne jamais les oublier ; comme l’anecdote qu’il partagea et qui la fit rire un instant avant qu’elle ne se cale sur son attitude, et qu’elle joue elle aussi à l’innocente "Par extension, je ne sais rien non plus. Ton secret est sauf avec moi." lui affirma-t-elle en savourant sa cuillerée de gâteau qui la fit légèrement tousser quand elle voulut reprendre la parole un peu trop vite "Moins regardant ? Tu n’as pas dû rencontrer les bons clients, ce sont les pires. Ils mettent beaucoup d’espoir dans une seule cérémonie. Elle est supposée être la seule qui comptera vraiment, celle qui aura assez d’importance pour qu’ils la partagent longtemps avec leur entourage par le biais de souvenirs, de photos, de moments inoubliables… alors ils sont exigeants, très, très exigeants. Ils me rendent folle parfois." le contredit-elle sans chercher à imposer son point de vue néanmoins, juste en faisant vivre la conversation avec une aisance qui laissait supposer qu’ils se connaissaient depuis des années alors que ce n’était pas le cas, qu’il s’agissait là de la première fois qu’ils discutaient vraiment tous les deux. Reprenant doucement, elle laissa son expertise poindre, et dans le ton de sa voix, les années qu’elle avait passé à faire son travail avec un talent inné pour l’organisation perça - en même temps que l’accent marqué qui était le sien pendant qu’elle accordait un regard doux au jeune homme installé à ses côtés "Ce n’est pas seulement une question de sceller leur amour, c’est souvent l’occasion aussi de réunir des familles qui ne sont jamais vraiment rencontrées. C’est tout un cérémonial, il faut prendre les attentes de chacun en compte, et ne décevoir personne, aussi bien les mariés, que leurs familles." Un sourire fendit son visage. Léger, il fit remonter ses pommettes, lorsqu’elle ajouta, la tête inclinée sur le côté pour mieux capter les yeux de Nicholas "Et il faut avouer qu’il y a une grande place accordée au désir d’épater la galerie. Ça, c’est mon métier… je suis plutôt bonne d’ailleurs, ça doit en dire beaucoup sur moi, et sur mon besoin d’être celle qui contrôle tout ça." Une boutade prononcée sur l’air de ne pas y toucher, qui révélait pourtant combien elle n’avait pas choisi ce métier par concours de circonstances dans le fond. L’auto-analyse n’était pas de mise ce soir, aussi passa-t-elle rapidement pour se concentrer à nouveau sur les paroles de Nicholas qui continuait à lui dérouler ses pensées. Plutôt organisées d’ailleurs, elles étaient cohérentes aux oreilles d’Evelyn qui à cet instant-là aurait été en mesure de revenir sur sa révélation de tout à l’heure : elle le trouvait plutôt équilibré. Détournant légèrement la tête pour la pencher sur son assiette qu’elle laissa de côté le temps de quelques secondes, elle lui dit gentiment "Je suis persuadée qu’un jour où l’autre, il y aura dans l’assemblée un expert capable de reconnaître votre talent." Hochant la tête pour marquer son point avec une conviction sincère, elle retrouva vite une vue d’ensemble sur le visage du jeune homme qu’elle scruta davantage, un oeil plissé "Enfin, j’ai l’impression que ça ne t’intéresse pas vraiment, la gloire et la célébrité, je me trompe ?" lui demanda-t-elle, un autre sourire aux lèvres "C’est une bonne chose, c’est un milieu où il faut constamment se méfier, et où même si on essaye de garder le maximum de valeurs, on finit un jour où l’autre par se perdre et par le regretter." Et dans le son de sa voix, on décelait que trop bien la certitude qu’elle savait de quoi elle parlait. C’était le cas, de tant de façons qu’elle se sentit un peu désarçonnée d’en parler comme si ça n’avait pas eu un impact majeur sur le cours de sa vie. Souriant au jeune homme, elle fronça le nez en se redressant sur son assise, repoussant en même temps une mèche de cheveux par-dessus son épaule - repoussant aussi tous ses mauvais souvenirs à ce sujet "Reste comme tu es. Avec ton piano, ton violon, ta guitare… et ta voix. Dahlia devrait te laisser chanter plus souvent d’ailleurs, je crois que ça plaît beaucoup au public féminin. J’ai remarqué que la piste de danse est plus remplie quand c’est toi derrière le micro." Elle savait y faire pour détourner la conversation et reprendre les rênes sans jamais donner l’impression de flancher. Mais c’était plutôt facile avec Nicholas qui parlait avec tant de modération de sa façon de voir les choses, qu’elle le trouva touchant de n’avoir pas de grandes aspirations autres que de permettre à n’importe qui de vivre un rêve éveillé - au moins le temps d’une journée "Ça te fait vraiment rêver tout ça ? Je ne vois même pas pourquoi j’ai l’air surprise, je me disais bien que tu étais plutôt du genre doux et rêveur." Elle se reprit vite, histoire de ne pas laisser un doute s’enraciner chez Nicholas, et qui ferait des qualités qu’elle venait de lui trouver, des défauts honteux - bien au contraire "Ce qui est une bonne chose aussi d’ailleurs." Elle lui sourit à nouveau, ajoutant dans une oeillade un peu plus rapide "C’est touchant, ta façon de voir les choses. J’ai tendance à être un peu plus cynique après huit ans dans le métier, tu me prouves que j’ai peut-être tort de voir les choses comme je les vois depuis quelques temps." Elle l’aurait bien remerciée pour ça d’ailleurs. Et l’occasion se présenta. Mais d’abord, elle fit semblant. S’éclaircissant un peu la gorge, elle détourna les yeux de ceux du jeune homme "Je garde la mienne. Je suis désolée, mais je n’ai qu’une exigence en tant que maîtresse de cérémonie, et c’est ma part de gâteau." affirma-t-elle en faisant glisser son assiette devant elle alors qu’elle l’avait pourtant laissée de côté tout du long, y touchant à peine. Evie prit sa fourchette du bout des doigts, y planta les dents, et fit mine d’enfourner la bouchée qu’elle avait prédécoupée en la suspendant devant ses lèvres ; avant de changer d’idée, et de lui céder son assiette "OK, juste pour cette fois." they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Ven 13 Nov 2020 - 21:36 | |
| ≈ ≈ ≈ {I'm like chardonnay, get better over time } crédit/ (rostovarps/tumblr) ✰ w/ @Evelyn Pearson "Ce sera donc Nicholas pour toi..." Que tu as répété tout simplement, un franc sourire sur le visage, une expression très facile à avoir en présence d’Evelyn. Non, Evie. Oui, facile et à t’entendre on aurait bien dû mal à croire que parfois, tu n’arrives pas à trouver ta place dans certaines conversations, que souvent, tu as l’impression d’être de trop et tu laisses les gens prendre toute la place, prendre tous les mots, tandis que tu observes, jouant avec les mailles de ton pull pour réussir à calmer ta respiration et pour te dire que ce n’est pas si grave si on ne te demande pas ton avis. Tu as fini par t’y habituer, à te complaire dans le rôle du type silencieux, celui qui préfère un haussement d’épaules et si au début c’était pour cacher quelque chose de profondément mauvais et que tu n’avais pas forcément envie d’avouer, maintenant, tu manques cruellement de pratique et quand les mots finissent par venir, tu es le premier surpris par leur impact. En dehors de la scène, ta propre voix ne devrait pas t’effrayer et pourtant, c’est le cas parfois, souvent, mais à qui la faute, vraiment ? Tu n’as pas envie d’y penser dans la présente, tu n’y penses pas tandis que tu converses avec Evie, n’ayant aucun mal à accaparer l’attention de la jeune femme, il n’y a que vous deux dans la pièce après tout et n’ayant pas besoin de réfléchir outre-mesure pour trouver la bonne chose à dire. Sa présence en elle-même est rassurante et tu t’en veux presque de ne pas avoir appris à la connaître un peu plus tôt, car l’organisatrice de mariage est intéressante, pose les bonnes questions et ne te pousse pas vraiment dans des retranchements. Pas du tout d’ailleurs et tu esquisses un sourire quand elle te dit que tu n’as pas dû rencontrer les bons clients, en général, c’est Dahlia qui roule des yeux devant les demandes les plus alambiquées et toi qui dit oui sans vraiment y réfléchir. Donc au final, vous faites une bonne équipe, elle, elle doit apprendre à être un peu plus conciliante et toi un peu plus exigeant et ne pas tout accepter. Ceci dit, cela fait depuis des années que vous vous connaissez et depuis des années que vous essayez de perfectionner cette technique, il vous faut plus de pratique, tu en es convaincu. Et tu retrouves à hocher la tête quand Evie souligne que ce ne sont pas vraiment les accolades qui t’intéressent, loin de là, comme tu le dis toujours, du moment que tu peux passer un bon moment avec tes amis sur scène alors ... c’est une bonne journée et il n’y a pas besoin d’y réfléchir plus que cela. Le reste ? Le reste ce n’est que du bonus, être payé pour faire ce que tu aimes par exemple, ou avoir ton mot à dire quand telle ou telle mélodie est concernée, plus qu’un luxe, pour toi c’est un privilège, pas l’inverse. "Hmm, tu ne connais pas assez Dahlia mais c’est dangereux de se mettre entre elle et son micro, je dis ça, je ne dis rien. Bon, je plaisante un peu mais... C’est vrai parfois." Que tu marmonnes tandis qu’elle te complimente, de façon plus que sincère et même si c’est le cas, tu ne peux pas vraiment empêcher le rouge de venir teinter tes joues ou ton regard de dériver ailleurs. C’est plus fort que toi, la gêne est là et tu ne sais pas vraiment quoi faire de toutes ces informations, ni du compliment d’ailleurs. Donc tu te mords la lèvre inférieure, par pur réflexe, avant que ton expression ne change dans un sourire quand Evie fait mine de finir sa propre part de gâteau, seulement pour te la céder quelques secondes plus tard. C’est une excellente actrice maintenant que tu y songes, tu la voyais tout à fait tout manger en face de toi tandis que tu prétendais ne pas regarder son assiette. Une cause perdue, vraiment. "Merci." Que tu articules, ta propre fourchette pas bien loin tandis qu’elle te cède son assiette. "Pour la part de gâteau et les compliments... merci." Tu décides de juste prendre une bouchée du dessert pour éviter d’en ajouter plus et de te tourner en ridicule, cela vaut mieux pour tout le monde. Cependant, Evelyn ne réalise pas à quel point elle a visé juste avec ses affirmations précédentes, oui tu te fiches bien de savoir si ta musique et si ce groupe vont te mener quelque part ou pas, oui on pourrait même te qualifier de doux et de rêveur... Parce que tu as à un peu trop la tête dans les nuages, que tu penses seulement en notes ou en clichés préfabriqués, qui auraient plus leur place dans un film en noir et blanc que dans la vie de tous les jours. Parce que tu sembles vraiment prêter attention à tout ce qui t’entoure quand tu es sur scène ou avec un instrument sous ou dans les mains, parce que le reste ne compte pas vraiment à tes yeux et n’a jamais compté. C’est la vérité, et certains se trompent, trop souvent les gens se font la mauvaise idée, après un seul regard et une moitié de conversation, voyant ta timidité comme quelque chose de faux et de répété... uniquement pour inciter les autres à baisser leur garde ou quelque chose comme ça. Tu es ravi de constater qu’au moins Evie ne te range pas dans cette catégorie et c’est bien pour cela que tes joues sont toujours un peu roses. Mais soit, tu peux vivre avec, tu as du gâteau alors aucune raison de paniquer, n’est-ce pas ?
Et tu pousses l’assiette entre vous deux, lui indiquant que tu ne comptes pas faire l’égoïste et tout engloutir seul. Tu pourrais, vraiment, cependant, ce n’est pas ton intention. Tu vas même jusqu’à couper la pâtisserie en deux parts égales, reprenant la conversation là où vous l’avez laissée. "Mais tu vois quitte à choisir, entre être celui qui chante et celui qui s’occupe de l’accompagnement musical, la deuxième option me correspond mieux. Ma grand-mère dit toujours que j’ai appris à jouer du piano avant de savoir faire des phrases cohérentes et franchement ? Ce n’est même pas une exagération, elle a complètement et totalement raison." Une histoire qu’Esmée adore raconter à quiconque vient boire le thé chez vous, chose qui arrive trop souvent à ton humble avis, mais dans ces moments-là, tu te contentes de piquer des biscuits et d’aller t’asseoir devant le piano et de servir de radio vivante, demandant toujours à vos invités ce qu'ils veulent entendre. Tout s’arrête quand Esmée se sent obligée de sortir les vieux albums de famille et de montrer les photos d’un Nicky trop jeune, avec les cheveux trop longs, refusant qu’on les coupe pour une raison qui t’échappe encore aujourd’hui. Heureusement que cette période est bien loin derrière toi, heureusement. "Et Esmée va bien, pour répondre à ta précédente question. Elle oublie parfois qu’elle a passé un certain âge et qu’elle n’a plus 20 ans et devine qui doit le lui rappeler en la poursuivant partout avec son fauteuil roulant ? C’est moi, mais ça ne me dérange pas tellement, c’est elle qui m’a élevé donc... c’est mon tour de m’occuper d’elle maintenant." Que tu expliques avant d’hausser les épaules, portant de nouveau la fourchette à tes lèvres, tu n’avoueras pas qu’en réalité, elle s’occupe toujours de toi d’une certaine façon et que sans elle tu serais incapable... eh bien de fonctionner tout simplement. Le sous-entendu est là et et il est toujours là quand tu laisses échapper un léger rire la seconde suivante. "Maintenant tu comprends mieux pourquoi je suis célibataire je suis suppose, je vis toujours avec ma grand-mère, je passe plus mon temps à ce genre de cérémonies ou en répétition qu’à tenter de trouver le grand-amour de ma vie... ce qui me va totalement." Tu n’es absolument pas de ceux qui préfèrent blâmer l’univers, les étoiles ou le destin pour leur célibat, oh que non. Ta dernière relation a été trop chaotique pour que tu te relances dans tout ça sans une véritable hésitation, et on pourrait te faire remarquer qu’il s’est écoulé plus d’un an, que de l’eau a coulé sous les ponts, littéralement, tu es loin de voir les choses de cette façon-là malheureusement. Se relancer de tout ça de façon prématurée pourrait véritablement te confirmer que tu n’es pas fait pour les relations et la vie en couple, et tu fais tout pour te persuader du contraire, chose qui n’est pas récente. "Je sais pas, je suis un peu vieux jeu, je me dis que si ça doit arriver, ça arrivera... et je peux déjà te dire que je serais sur ta liste de client super pointilleux sur les détails, parce que Nicholas Hurley fait toujours très bien les choses..." Tu essayes, en disant ton nom complet, d’invoquer le peu d’autorité que tu as, fourchette dans la main levée comme s’il s’agissait d’une vraie baguette de chef d’orchestre, ce n’est le cas, ce qui explique ton léger rire la seconde suivante. "Nan, je rigole. Je t’avoue que je comprends à moitié les clients exigeants, ils se disent qu’ils peuvent au moins contrôler cet aspect-là de l’engagement et ne pas penser au fait qu’ils s’apprêtent à jurer amour et fidélité à une seule et unique personne. Devant une petite assemblée qui a toujours son mot à dire mais hein..." Du moins c’est ce que tu tentes de te dire et l’argument que tu avances toujours à Dahlia quand tu peux la sentir rouler des yeux à côtés de toi tandis que vous êtes en face de potentiels clients. "Après 4 ans, je me dis que plus rien ne peut me surprendre." Que tu avoues pensif, tes yeux se perdent dans le vide, pendant quelques secondes, avant que ton regard bleuté ne tombe de nouveau sur Evie. "Vraiment hein, et je crois que j’ai les paroles de my heart will go on, you’ve got the love and I will always love you tattouées dans mon cerveau à ce stade. Dès que quelqu’un nous demande de jouer un de ces morceaux-là, Dahlia et moi on joue à pierre-papier-ciseaux pour savoir qui va s’y coller." Et autant dire, que tu perds un peu trop souvent à ton goût, beaucoup trop souvent d’ailleurs. "C’est cliché mais hein... Je comprends." Un cliché n’est pas forcément une mauvaise chose, c’est réconfortant, rassurant, comme un vieux pull avec les trop mailles trop écartées mais qui a beaucoup trop de valeur sentimentale pour que l’on puisse s’en débarrasser, alors oui, tu comprends. "Et toi ? C’est quoi les demandes les plus folles que tu as déjà entendues ?" |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Sam 21 Nov 2020 - 18:31 | |
| ≈ ≈ ≈ {I'm like chardonnay, get better over time } crédit/ (xladymorganx/tumblr) ✰ w/ @Nicholas Hurley Les compliments n’étaient pas les choses les plus aisées à accepter, Evie le savait. Les rougeurs qu’elle voyait s’étaler sur le visage de Nicholas, elle n’en fit pas toute une histoire, elles la mirent juste sur la piste que, sans aucun doute possible, cet homme-là avait du mal à entendre ses qualités parce qu’on ne lui avait pas souvent faire savoir qu’il était capable de faire quelque chose, ou qu’il était doué pour le faire. Et encore un peu, elle se sentit étrangement affectée par l’aura qu’il dégageait, un peu émue par l’effet-miroir qui lui projetait ses propres difficultés, elle qui avait longtemps vécu comme une paria au sein de sa propre famille. La seule chose qui semblait les différencier, c’était qu’elle se savait moins transparente, plus encline à se barricader derrière le charisme qu’elle avait pour elle, protégeant ses émotions avec la même volonté d’une maman défendant ses petits. Mais il y avait des individus plus faciles à lire que d’autres, et même si ce n’était sans doute pas conscient, Nicholas était le genre de gros volume qu’on croit ne jamais pouvoir déchiffrer tant il semble massif, mais qui s’avère être plus lisible quand il s’ouvre rien qu’un tout petit peu. Ils ne se connaissaient pas, mais Evelyn avait compris des choses à son sujet qui lui donnait l’envie d’être délicate avec lui ; il l’était avec elle, et ce n’était pas tous les jours qu’on s’adressait à elle avec la seule, et pure, intention de discuter. Depuis combien de temps n’avait-elle pas discuté avec quelqu’un ? Pour de vrai, pas uniquement pour composer autour des souhaits d’une clientèle exigeante ? Elle ne se souvenait même pas. Même avec Lara, le dialogue s’était tarit depuis quelques semaines, et le son de la voix de sa cousine était devenue un écho trop lointain pour qu’il prenne l’allure d’une vraie conversation. C’était probablement anodin pour le jeune homme mais à cet instant-là, il lui donnait l’opportunité de faire ce qu’il y avait de plus humain, et de nourrir un peu plus goulûment son besoin de socialiser en dehors du carcan imposé par son travail ; elle n’avait pas réalisé à quel point les contacts humains lui manquaient. Il n’y avait pas d’enjeux dans cette conversation, il n’y avait pas de grandes confessions non plus… juste quelques informations dont elle ferait bon usage dans le futur, quand ils se croiseraient au détour d’une cérémonie de mariage. A partir de maintenant, elle aurait moins l’impression d’avoir à faire à un inconnu quand elle s’arrêterait pour écouter une ou deux mélodies interprétées par le groupe dans lequel il jouait, et peut-être même qu’elle réussirait à comprendre avec plus de facilité que quiconque pourquoi celle-ci plutôt qu’une autre. Lui adressant uniquement un mouvement de tête lorsqu’il la remercia pour sa part de gâteau et les compliments, Evie lui céda sa part comme contrepartie à ce qu’il lui apportait sans le savoir ; un peu de sérénité alors que sa journée avait été stressante. La fatigue se faisait ressentir, c’était vrai, mais elle était plus facile à supporter en compagnie du jeune homme sur qui elle posa un regard furtif tandis qu’il reprenait le sens de la conversation pour la mener vers la direction qui le gênait le moins.
Se redressant sur son tabouret, Evelyn acquiesça à ce qu’il ajouta sur la place qu’il préférait occuper sur scène et à nouveau, elle comprit exactement ce qu’il voulait dire. Un léger soupir accompagna le mouvement de tête qu’elle s’imposa pour rompre le contact visuel, et elle eut un léger sourire lorsqu’elle s’aperçut qu’il poussait l’assiette qu’elle lui avait cédé dans sa direction. Elle reprit sa fourchette pour attaquer le morceau qu’il venait de couper en deux, et arqua un sourcil en déroulant le fil de la réflexion qui s’était mise à tourner dans l’intimité de ses pensées "Certains sont nés pour prendre la lumière, quand d’autres le sont pour rester dans l’ombre. Les deux sont complémentaires et d’après ce que j’ai vu, c’est le cas pour toi et Dahlia. Si ça vous convient comme ça, c’est que la combinaison est la bonne, et qu’elle le restera tout le temps que vous y trouverez votre équilibre. Vous faites une belle paire, tous les deux." affirma-t-elle dans un sourire. Enola, Ester et Ethel étaient nées pour la lumière. Elles la prenait si bien, leurs peaux dorées reflétant leur ambition, à l’aise en toutes circonstances, les caméras braquées sur elle ; quand elle, elle ne s’était jamais faite à la chaleur poussive des projecteurs et à l’attention décuplée des centaines de paires d’yeux braquées sur elle. L’incapacité de leur soeur à faire le job de relation publique leur avait pas mal rendue service dans un sens, car si elle avait été aussi douée qu’elles, il y aurait eu fort à parier que les médias n’auraient vu qu’elle ; elle n’était peut-être pas à l’aise face à la caméra, elle était pourtant d’un charisme qui rendait obsolète la présence de quiconque dans une pièce quand elle, elle y entrait. Alors oui, la lumière pour l’un, l’ombre plus l’autre… un arrangement qui faisait des miracles, assurément "Elle a de la chance d’avoir un petit-fils comme toi. Elle doit largement contenter ton gros appétit pour les pâtisseries… ça aussi, c’est une combinaison qui fonctionne bien on dirait." lui dit-elle en enfournant sa bouchée, posant un regard sur le profil du jeune homme qu’elle soupçonnait d’être sacrément malin pour s’entourer de femmes aussi bienveillantes avec lui ; ou alors étaient-ce les femmes en question qui étaient sacrément malines de s’entourer d’un homme aussi gentil… l’inverse était sans doute un peu vrai aussi "S’il y a quelqu’un qui t’est destiné, tu le trouveras sans avoir besoin de le chercher." répondit-elle presque de tac-au-tac, terminant sa bouchée en l’avalant doucement. Ses sourcils se froncèrent, mais un léger sourire fendit son visage quand elle continua sur le même ton "Qu’importe si tu vis encore avec ta grand-mère, ou si tu passes ton temps à te goinfrer de wedding cake… j’ai toujours pensé que partir en quête du grand amour, c’est ruiner la magie du concept." Et ce n’était pas une grande romantique pourtant. Comme elle le lui avait dit, elle avait tendance à se laisser aller au cynisme quand il s’agissait de grandes histoires d’amour - un comble, vu la carrière qu’elle menait "Comme s’il fallait à tout prix provoquer sa chance pour tomber sur la bonne personne alors que je suis persuadée que si ça doit arriver, ça arriv…" Elle s’arrêta, le pointant avec sa fourchette quand il développa à voix haute la pensée qu’elle couvait dans son esprit, et qu’elle le coupa en lui disant avec un grand sourire cette fois "Exactement ! Je suis aussi vieux jeu que toi, tu vois." Et ça la fit rire un peu plus, de partager un avis sur ce sujet avec quelqu’un, elle qui n’était pas habituée à l’émettre sans passer par la vieille fille de service. Elle posa sa fourchette, plissant un oeil au reste des propos du jeune homme "Attends une seconde, ça veut dire que quand tu seras prêt à te lancer, ce sera moi la préposée pour organiser ton mariage de rêve ? Tu sais qu’Evelyn Frances Pearson n’a qu’une parole… je prends le rendez-vous." ajouta-t-elle en lui empruntant le ton qu'il avait employé avant de retrouver son sérieux, et de reprendre la parole une fois qu’il eut terminé "Mais tu es aussi cynique que moi finalement. Je vois clair dans ton jeu, Nicholas." Elle s’accouda à la table et posa son menton dans le creux de sa main. La tête tournée vers lui, elle l’écouta parler jusqu’à ce qu’il retourne l’attention dans sa direction. Evie se recula du bord de la table, et jeta un coup d’oeil au cadran de sa montre avec une théâtralité certaine, persuadée qu’il avait mieux à faire que de l’écouter déblatérer sur ses huit ans de caprices de jeunes mariés "Dahlia ne va pas s’inquiéter de ne pas te voir rentrer ?" s’inquiéta-t-elle, espérant après tout que sa réponse tournerait à son avantage. they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Lun 30 Nov 2020 - 21:23 | |
| ≈ ≈ ≈ {I'm like chardonnay, get better over time } crédit/ (rostovarps/tumblr) ✰ w/ @Evelyn Pearson De façon naturelle, et même un peu étrangère il faut le dire, tu te retrouves dans le discours d’Evie et tu hoches la tête à chacun de ses dires. Comme si la brune ne faisait que lister des évidences ou même dire tout ce que tu pensais déjà et c’est un tout nouveau rythme dont tu n’as pas vraiment l’habitude. Peut-être parce que tu passes un peu trop de temps avec des gens qui sont beaucoup plus jeunes que toi et pour qui bouger, faire du bruit de manière générale, est quelque chose de fondamental et même de crucial. Cela n’a jamais été ton cas et maintenant que les années sont passés par là, tu réalises à quel point cette petite course pour avoir la vie parfaite est absolument ridicule. Il est impossible d’organiser sa vie comme une cérémonie ou comme un menu bien choisi et approuvé par un chef de renommé internationale ou comme une playlist de chansons bien connues, le vrai monde ne fonctionne pas ainsi... Non, il faut savoir accepter une légère dose d’imprévu et le fait que l’on ne puisse pas être en contrôle à chaque minute de sa vie. Et pour ta vie amoureuse ? Tu as fini par accepter que c’était la même chose; après avoir rompu avec Anton, les premiers mois de solitude ont été plus que douloureux et la remise en question réelle. Car tu te croyais heureux, amoureux, prêt à foncer dans un mur et à te rattacher à quelqu’un qui n’avait pas tes meilleurs intérêts à cœur, tout ça pour quoi au final ? Par crainte de finir tout seul ? C’était une jolie erreur et forcer les choses avec ton ex de cette manière-là a fini par t’exploser au visage, littéralement, et depuis, tu as retenu la leçon. Être un peu plus prudent, savoir repérer les signes d’une relation toxique et ne pas chercher à recréer, à tout prix, une certaine magie et/ou alchimie qui aurait dû être présente depuis le début. "C’est... exactement cela, je ne suis pas particulièrement religieux ou quoi que ce soit du genre mais... certains ont tendance à vouloir tout comprendre et tout contrôler, moi je me dis que certains mystères ne doivent pas être résolus et c’est tout." Que tu réponds, ton avis rejoignant celui d’Evie sans problème et tant pis si cela fait de toi quelqu’un de vieux-jeu, c’est ce que tu es sans aucune hésitation alors, non vraiment, cela te correspond très bien. Tu finis par reposer ta fourchette l’instant d’après, esquissant un sourire en entendant le prénom complet d’Evelyn, c’est une autre information que tu ranges dans un coin de ta tête, répondant à l’hypothétique scénario que tu viens de lui présenter. "Tant mieux si tu m’acceptes en tant que client, j’arriverais en avance avec mes notes et mes propres carnets avec des indications sur tout ce que je veux... attention." C’est ton tour de rire, pas parce que tu es en train de tomber dans tous les pires clichés, mais parce que tu ne plaisantes pas justement. Tu prévois bien de le faire, de te marier, avec la bonne personne, éventuellement, dans quelques années de plus et c’est un tableau que tu as déjà peint, complété avec tes propres envies et tes propres idées. C’est une pensée réconfortante, le genre de fantasme qui n’appartient qu’à toi et sur lequel tu peux revenir facilement, surtout quand tout va mal. Le genre de petit plaisir qui contrairement aux pâtisseries n’a aucun effet sur ta ligne et ne nécessite pas quelques allées à la salle de sport avec un Vance beaucoup trop enjoué et prompt à t’embêter, et puis, impossible d’avoir un métier pareil sans se projeter une ou deux fois. Ou même une centaine de fois dans ton cas, c’est normal. "Hmm... je ne sais pas si cynique est le bon mot, pointilleux oui. Perfectionniste ? Un peu... Okay, okay beaucoup, mais j’aime me dire que c’est une qualité." Oui, tu préfères penser que c’est une qualité, pas quelque chose qui te pousse à organiser de nombreuses répétitions quand tu estimes que 15 possible girlfriends n’est pas prêt pour telle ou telle performance et ce malgré les avis de la co-fondatrice, Dahlia. Dahlia qui revient au centre de la conversation et tu fais un geste de la main pour indiquer à Evie qu’elle n’a pas à s’inquiéter pour ta meilleure amie. Tu sais où elle se trouve, dans le bar le plus proche, verre à la main, en train d’inciter tout le monde à se lancer dans une énième performance, ou à se lier d’amitié avec la personne qu’elle croisera dans les toilettes et qui voudra bien lui prêter son gloss, oui, les choses sont toujours d’une légèreté certaine avec et autour de Dahlia, là encore, une très bonne qualité selon toi. "Oh non, Dahlia doit sûrement être en train de jouer les piliers de bars avec Vance et le reste du groupe, une fois qu’ils se seront bien défoulés, ils iront s’effondrer dans les chambres d’hôtels qu’on a réservé pour la nuit et je les rejoins à ce moment-là..." Que tu expliques tout simplement à Evie, ils ont leur idée d’une after-party et tu as la tienne. Tu pourrais les rejoindre, mais tu te sentirais rapidement de trop et tu sais que Dahlia insisterait pour t’inclure, or boire et parler avec une bonne dizaine d'inconnus ? Ce n’est pas comme ça que tu décrirais une bonne soirée. Pas comme ça du tout d’ailleurs. "Ou alors ils se rendront compte de ma présence demain matin quand je distribue de l’aspirine et des bouteilles d’eau à tout le monde." Là encore, un rôle qui te convient très bien, il faut bien quelqu’un pour vous ramener à Brisbane et quelqu’un pour jouer les chaperons, tu le fais depuis tellement longtemps... tu ne verrais personne à ta place et cela te frustrait très certainement plus qu’autre chose, tu le sais déjà. "Mais aux yeux de Dahlia, je n’existe pas jusqu’à demain matin." Ce qui n’a rien d’une tragédie, vous vous connaissez depuis suffisamment longtemps toi et la chanteuse, votre amitié et solide et, chose que tu as compris depuis longtemps, l’autre musicienne a plus besoin d’attention que toi, beaucoup plus que toi. "Ce qui ne me dérange pas du tout, je vais sûrement trainer dans le lobby de l’hôtel... voir s’ils ont un piano aussi, sûrement le tester parce que je ne peux pas résister à un instrument libre." Tu as fréquenté suffisamment d’hôtels pour savoir qu’il y a toujours un instrument ou deux et à une heure pareille, personne ne va râler si tu joues, la plupart des clients auront déjà regagné leur chambre en plus. "Tu vois j’ai ma propre routine et mes petits rituels pendant une cérémonie, rien de très passionnant mais on s’y fait. Et puis après une telle après-midi, le calme me convient parfaitement." Que tu conclues avec un autre sourire aux lèvres, plus que convaincu, tu ne sais pas pourquoi Evie posait la question, car il se fait tard, doit-elle aussi s’éclipser ? Tu n’en sais rien et vu qu’elle n’a pas encore pris congé de toi, tu fais une légère tentative, ajoutant un : "Sauf si tu veux m’entendre déblatérer sur le mariage de mes rêves ?" en haussant déjà les épaules. |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
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lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Ven 11 Déc 2020 - 16:01 | |
| ≈ ≈ ≈ {I'm like chardonnay, get better over time } crédit/ (xladymorganx/tumblr) ✰ w/ @Nicholas Hurley Niveau conseils matrimoniaux, Evelyn n’était pas la plus indiquée. Là encore, c’était un comble lorsqu’on connaissait sa profession. Toutefois, ce n’était pas incompatible, puisque 8 ans s’étaient écoulés depuis qu’elle avait décidé, comme une grande, de monter sa propre agence d’organisation de mariages. Le succès était toujours au rendez-vous malgré sa délocalisation, et les quelques mois qu’elle avait passé à prospecter pour se (re)faire une place dans le paysage de Brisbane. Alors visiblement, elle n’était pas si inapte que ça. Et puis après tout, elle n’était sollicitée qu’en tant que marraine la bonne fée, à tout manier du bout de sa baguette magique pour faire du mariage de ses clients l’illustration même de l’idée qu’on se représente d’un conte de fées ; sa vie personnelle n’avait donc pas besoin d’être mise en avant, et elle s’en réjouissait tout à fait, trop pudique à propos de tout ça de toute façon. Evie, elle préférait rester à l’écart du domaine épineux du conjugal, tout simplement parce qu’elle souffrait terriblement de sa malchance - ou de son incompétence, ça portait à débat - en la matière. Elle s’était retrouvée dans le discours de Nicholas à propos de la magie d’une rencontre avec une potentielle âme-soeur, mais elle se retrouvait aussi dans celui qu’il déclama quelques secondes après, et qui faisait état de la tendance de certains, dont elle, à vouloir tout contrôler, dans les moindres détails. C’était le plus gros problème de la jeune femme finalement, d’avoir besoin de garder la maîtrise de tout ce qui lui arrivait, et sans doute que c’était pour cette raison qu’elle préférait ne pas s’attarder sur sa vie amoureuse. Il fallait lâcher prise dans ces cas-là, se montrer un peu inconscient pour laisser quelqu’un mettre la main sur ce qu’il y avait de plus précieux chez un individu : son coeur, qu’elle était du genre omettre, le faisait taire sans pitié lorsqu’il se mettait à battre trop fort, et que ça faisait naître chez elle une angoisse qu’elle refoulait sans se laisser le temps de mieux analyser ses sentiments, tout bonnement effrayée par la pression que ça engrangeait de succomber. D’où ça lui venait, il y avait plusieurs hypothèses à accorder à la question, mais elle n’avait jamais été très à l’aise avec l’introspection, alors se concentrer sur Nicholas lui apparut comme le meilleur moyen de ne pas s’enfoncer trop profondément dans ses propres pensées. Elle ferait le point plus tard. Non, elle ne le ferait probablement pas.
"Tu ne seras pas mon pire client." commença-t-elle, dans un très léger rire "C’est si tu te présentais à moi sans savoir où tu mets les pieds qui serait le plus inquiétant. Autrement, je suis prête accepter que tu me fasses tourner en bourrique en m’imposant ta vision des choses. Même pas peur." lui répondit-elle dans un chuchotis, amusée de voir qu’un homme comme lui sache déjà exactement ce qu’il voulait pour son mariage. Loin d’elle l’idée de nourrir les clichés les plus sexistes en la matière, mais dans la majorité des cas, ce n’était pas le futur époux qui était le plus vindicatif lors des préparatifs. Le taux d’implication des fiancés au masculin était parfois vexant tant il était moindre aux yeux de leur moitié si bien qu’elle avait vu naître beaucoup de conflits lors des entretiens qu’elle menait avec chacun. Il n’y avait rien de pire que de se rendre compte que l’un se contraignait à accepter de faire les choses juste pour que l’autre le laisse tranquille… mais ça arrivait plus qu’on ne l’imaginait alors c’était un peu étonnant pour elle d’être ainsi confrontée à un homme avec des idées bien arrêtées. Des idées bien arrêtées que l’adjectif qu’il utilisa pour se désigner, la corrigeant au passage, finit par expliquer assez précisément pour qu’une nouvelle fois, elle retienne l’idée qu’ils avaient plus de points communs qu’elle n’aurait jamais été capable de l’imaginer "C’est une qualité, d’être perfectionniste." lui confirma-t-elle, le menton toujours calé dans la paume de sa main. Ses doigts collés contre sa propre joue, elle les remua pour les dégourdir, puis elle tourna le regard vers lui ; un regard qu’elle réduisit doucement, ses paupières se plissant quand elle ajouta avec une pointe de malice dans le timbre de sa voix "Et je ne dis pas ça parce que je fais aussi partie du club des perfectionnistes. Il n’y a rien de pire que les choses mal faites." Encore un peu, ça mettait en exergue sa tendance à vouloir garder la mainmise sur tout. Mais il n’y avait pas matière à expliciter, alors elle se contenta de laisser planer un court silence le temps que Nicholas reprenne la parole pour répondre à son interrogation à propos de Dahlia et de son inquiétude à ne pas le voir rentrer à l’hôtel "C’est toi le papa du groupe. Il en faut toujours un, ça évite bien des ennuis." finit-elle par dire, hochant la tête en rangeant toutes les informations qu’il lui donnait dans un coin de son esprit jusqu’à rebondir sur l’une d’elle qu’elle trouva fort à propos "Il y a un piano libre ici." Haussant les épaules en faisant chavirer son regard du visage de Nicholas jusqu’à leurs assiettes vides, Evelyn continua sur le même ton "Il n’y a plus de gâteau pour accompagner tes pauses, mais si tu veux profiter encore quelques heures du calme de l’endroit, c’est moi qui suis en charge des clefs jusqu’à demain en début d’après-midi…" A vrai dire, être en charge des clefs de l’endroit ne lui donnait pas le droit de les céder à quelqu’un d’autre, mais elle ne comptait pas vraiment fuir à ce moment-là. Même si elle était fatiguée, rester quelques minutes supplémentaires en compagnie du jeune homme lui paraissait une alternative plus plaisante que de retourner à l’hôtel pour quelques heures seulement. Ça en disait long sur le sentiment agréable que lui procurait leur échange. Un échange qu’elle reprit après quelques longues secondes, complétant sa proposition "Si tu n’insistes pas pour que je joue de mon côté, je pourrais juste rester dans un coin de la pièce et t’écouter jouer ? Ce n’est pas tous les jours qu’on me donne l’opportunité d’assister à un concert privé." se justifia-t-elle presque avant de rejoindre la parole de Nicholas, grossissant son regard en se redressant, et en le désignant d’une main leste, la pression exercée par sa main contre sa joue ayant tracée une légère marque dessus "Ou je peux continuer à t’écouter déblatérer sur le mariage de tes rêves. Autant que je commence à prendre des notes maintenant, parce que qui sait…" dit-elle, haussant une nouvelle fois les épaules en se tournant vers lui, glissant de son assise pour se retrouver sur ses pieds, et ramasser les reliefs de leur goûter nocturne "Peut-être que tu tomberas sur la bonne personne plus tôt que tu l’imagines, et que tu finiras par vraiment avoir besoin de mes services." Elle lui lança un regard, accompagné d’un sourire qui resta sur son visage quand, se détournant pour aller rincer leurs assiettes, elle lui tourna le dos. they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Lun 14 Déc 2020 - 12:13 | |
| ≈ ≈ ≈ {I'm like chardonnay, get better over time } crédit/ (rostovarps/tumblr) ✰ w/ @Evelyn Pearson Tu pensais vraiment que tu allais terminer la soirée seul devant un instrument ou avec une tasse de chocolat chaud entre les mains. Pas une vision triste à tes yeux, mais le genre de récompenses après une très longue journée à bosser, à jouer sans pouvoir faire de fausses notes ou se tromper d'accord, à chanter juste, à tendre l'oreille pour écouter les notes des autres, corriger, ajuster... certes, il s'agit du métier de tes rêves, mais il reste tout de même éreintant à souhait et tu fronces les sourcils quand on te fait remarquer que tu es très souvent assis ou qu'il s'agit juste de s'époumoner dans un micro. C'est beaucoup plus compliqué que cela, beaucoup plus organique que cela et c'est surtout très physique, plus qu'il n'y parait. Alors la perspective de se retrouver complètement seul après autant de bruit et même d'agitation est plutôt réconfortante, et pourtant, c'est un autre sourire que tu offres à Evelyn la seconde suivante, ajoutant un simple : "Le club des perfectionnistes, il nous faut juste des badges et une réunion hebdomadaire et ce sera bon." sur un ton blagueur, mais en étant des plus sérieux. L'organisatrice de mariage avec son tact légendaire et son oreille attentive a réussi à démêler certains nœuds sans le savoir et cette conversation-là n'est pas aussi intimidante ou empreinte d'un certain sérieux comme beaucoup de conversations que tu as eu avec de parfaits inconnus ou même de simples connaissances. La preuve étant que tu lui fais même part de tes habitudes et de la dynamique établie entre toi et le reste du groupe, chose que tu n'aurais pas avoué au premier ou à la première venue. Par peur d'être jugé et même qualifié de reclus, ou même traité d'hypocrite car un vrai leader se serait joint à la fête, sans aucune hésitation et sans aucun regard en arrière, sachant se fondre dans la masse et mettant ses propres aprioris de côté. Mais c'est cela la beauté de 15 possible girlfriends et pourquoi Dahlia et toi vous avez fini par monter votre propre groupe, plutôt que de rejoindre des formations déjà existantes, vous êtes libres de faire ce que vous voulez, et toi comme la jeune femme, vous savez vous adapter et faire avec les souhaits et les limites de chacun. Qu'il s'agisse de musique ou non, les musiciens et autres éléments importants de votre groupe, vont et viennent depuis des années et toi et Dahlia vous êtes les deux seules constantes. Une chose qui te va d'ailleurs, avoir un point de repère et une sorte de permanence depuis 4 ans est assez rassurant. Ce qui explique sûrement pourquoi tu as endossé le rôle de protecteur et même de chaperon parfois, avec les autres membres du groupe, car si les rôles étaient inversés, tu voudrais, sans aucun doute, que quelqu'un te mette à l'aise de cette façon-là et s'assure de tout. "C'est... une bonne façon de voir les choses, mais plus le grand-père du groupe, il parait que je ne fais mon âge." Une précision nécessaire et qui là, en l'occurrence, fait référence à ton style vestimentaire, mais, tu le réalises la seconde d'après, Evelyn a plus l'habitude de te voir en costume trois pièces ou tiré à quatre épingles que dans tes pulls beaucoup trop grands, ou le genre de vêtements qui fait rouler des yeux Dahlia parfois. Sans compter que oui, Esmée t'a confié la plupart de la garde de robe de son époux, chose qui met toujours un sourire sur le visage de ton ainé quand elle reconnait tel ou tel vêtement. Tu sors de tes pensées quand la brune te fait remarquer qu'il y a un piano ici et que chercher refuge dans ton hôtel serait sûrement une perte du temps et tu la fixes de tes yeux bleus, un de tes sourcil dressé, plus qu'intéressé. Tu es tout de même flatté quand elle qualifie tes essais de morceaux et autres cacophonies de concert privé, assez pour que tes joues changent de nouveau de couleur. Encore une fois. Sauf que c'est une réaction que tu ne peux absolument pas contrôler, tu l'as admis depuis très, très, longtemps. Et c'est sûrement une bonne chose qu'Evie te tourne le dos, tandis que tu considères tes options, tu n'es pas obligé de t'éclipser dès maintenant et la brune est de très bonne compagnie alors... "Je choisis le piano, il me faudrait mon scrapbook et mes magazines pour t'expliquer ce que je veux vraiment... et oui, je suis totalement sérieux." Tu fais l'admission en te redressant toi aussi, abandonnant ta chaise et lissant légèrement les pans de ton costume au passage, quand il s'agit de planifier le mariage de tes rêves, tu as plus des allures de jeune fille innocente et complètement amoureuse que... la tienne tout simplement, mais rêver n'a jamais fait de mal à personne et c'est beaucoup plus saint de faire du découpage que de songer au vide qu'est ta vie sentimentale depuis bientôt deux ans. Beaucoup plus saint. "Et promis, je ne te demanderais pas de jouer..." Tu fais la promesse en posant ta main droite là où se trouve ton cœur, présentement caché par ta chemise et le pan de ta veste, ton regard posé sur Evie. Tu pourrais ajouter que les promesses sont sérieuses pour Nicholas Hurley et que tu n'en fais jamais si tu ne le penses pas, mais le moment ne s'y prête pas vraiment, du moment pas à tes yeux, et tout ce qui te reste à faire est de sceller le tout par un hochement de tête. "Tu seras en revanche charger de choisir ce que je vais et ce que je dois jouer." Tu ajoutes cela avec une expression un peu plus douce et plus honnête, tandis que tu offres ton bras à Evelyn, déjà prêt à guider cette dernière vers la salle de réception. Pour encore une fois jouer le rôle de radio attitrée, mais qu'on se le dise, cela ne t'a jamais vraiment dérangé, cela te vient naturellement, encore plus quand tu es aussi bien entouré. |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Mer 6 Jan 2021 - 20:44 | |
| ≈ ≈ ≈ {I'm like chardonnay, get better over time } crédit/ (xladymorganx/tumblr) ✰ w/ @Nicholas Hurley "On pourrait en faire un tout nouveau rituel." fit-elle soudain, se retournant vers le musicien pour crocheter son regard, et passer sur l’affirmation qu’il lui fit à propos de son âge qu’il ne faisait soi-disant pas. En vérité, elle ne savait pas si c’était dans le sens péjoratif du terme, quoiqu’il lui semblait qu’aucune ride n’avait entamé son joli minois… mais après tout, elle ne l’avait pas observé d’aussi près que ça. Une chose était certaine en tout cas, c’est qu’elle de son côté, elle ne l’aurait certainement pas défini comme un grand-père - loin de là d’ailleurs. Balançant une mèche de cheveux derrière son épaule après avoir laissé ses assiettes à dessert dans le grand évier, elle joignit ses mains sur le devant de sa tenue élégante, toujours impeccable après plusieurs heures, et explicita pour lui "De se retrouver après les mariages auxquels on participe toi et moi. Je rebondis sur ton idée, qui est excellente d’ailleurs, bravo Nicholas…" interjeta-t-elle, le pointant d’un doigt malicieux avant de reprendre sur le même ton, donnant l’impression de ne pas s’être interrompue toutefois "Ça pourrait être nos petites réunions hebdomadaires du club des perfectionnistes, tu ne crois pas ? Et puis je dois avouer que maintenant que tu m’en as parlé, je suis très très curieuse de jeter un oeil à ton fameux scrapbook." Déformation professionnelle ou pas, elle restait on ne peut plus sincère. Aussi, elle se surprit à lui accorder le genre de sourire qu’elle n’avait accordé à personne depuis ce qui lui apparaissait comme étant une éternité, et qui ne reflétait pas un désir profond de faire le job pour lequel elle était si douée ; qui était juste là pour témoigner qu’elle appréciait véritablement la compagnie de quelqu’un sans chercher à vanter les mérites du travail qu’elle fournissait contre un chèque à plusieurs zéros.
Re-énergisée par la conversation qu’ils avaient eu, elle lui donna la sensation que d’autres suivraient probablement tant elle avait été agréable, et que Nicholas lui était sympathique. Ce n’était pas si surprenant que ça, Evelyn était sociable ; du moins, à la grande époque, quand son seul vrai désir était de faire faire des cauchemars à sa mère, cherchant à épater la galerie en se liant d’amitié avec le premier cas social qu’elle croisait pour faire parler les bavards, et fatalement s’attirer une attention à laquelle elle avait ensuite cherché à échapper. Depuis son adolescence, elle s’était énormément isolée et ses rencontres depuis qu’elle avait remis le pied sur le sol australien ne se comptaient que sur les doigts d’une main, alors ça la changeait de partager quelque chose avec quelqu’un comme Nicholas. Nicholas à qui elle s’adressa de nouveau, s’approchant de lui pour lisser le dernier pli oublié sur le costume qu’il portait avec l’air aussi naturel que s’il s’était s’agit du marié dont elle s’était occupé toute la sainte-journée "Je te laisse y réfléchir. Tu sais dorénavant que je suis planquée dans les cuisines à la fin des réceptions alors si jamais… l’offre tiendra toujours la prochaine fois. Et je m’occupe des badges." lui précisa-t-elle, tapotant sur sa poche de poitrine, et enchaînant rapidement sur une nouvelle proposition qu’un clin d’oeil vint accompagner. Et celle-ci, elle était persuadée qu’il ne pourrait jamais la refuser. Il était trop passionné, ça se voyait. Ainsi, quand on lui offrait l’opportunité de continuer à faire ce qu’il aimait le plus, il ne pouvait décemment pas aller se terrer quelque part, et battre en retraite - et c’était tant mieux pour elle finalement, assez maline pour se glisser dans la brèche, et y trouver gentiment son compte en profitant d’un concert rien que pour elle. C’était viscéral, ce besoin qu’il avait de s’exprimer à travers son art, et Evelyn le comprenait assez bien pour avoir visé juste avec sa proposition. Elle aussi, elle avait été passionnée dans sa jeunesse. La vie l’avait menée ailleurs, sur un chemin qui n’était pas moins plaisant pour la femme accomplie qu’elle était devenue, mais qui lui laissait quelques regrets qu’elle était la seule à connaître, loin d’être du genre à partager ses tergiversations à tort et à travers. Néanmoins, ça la touchait quand elle constatait qu’il y avait sur cette planète des gens qui avaient réussi à avancer dans la vie sans mettre de côté ce qui les faisait vibrer au plus profond de leur être, et qui avaient été assez habiles pour en faire leur métier. Et c’était peut-être pour ça qu’elle réussissait à saisir la subtilité du comportement, si doux, si discret, de Nicholas. Comme elle s’y était attendue, il ne refusa pas d’investir la salle de bal pour profiter de l’absence d’invités, et manier son instrument de prédilection sans craindre qu’on ne l’interrompe ou qu’on ne fustige son choix de playlist. Et ça lui faisait plaisir à Evie, de lui permettre de prolonger sa nuit d’une façon aussi douce, le tenant encore quelques heures loin des responsabilités de grand-père qui l’attendaient dès le réveil. "Dans ce cas, si j’ai ta parole… le piano est tout à toi." finit-elle par lui dire, se décalant d’un pas, et lui prenant le bras, ses doigts soignés se recroquevillant dans le creux de son coude, pour se faire conduire jusqu’à la salle qu’ils avaient quitté un peu plus tôt, et qui jouissait d’un calme apaisant "Hum, si tu me laisses en charge de la playlist, tu dois me promettre une chose." Ils retrouvèrent l’ambiance particulière de la salle vide. Son acoustique impeccable fit résonner le bruit de leur pas qu’ils marquèrent en cadence jusqu’au piano qu’Evie désigna d’un grand geste de la main au jeune homme, et ce pendant qu’elle continuait "Tu ne dois pas juger mes goûts musicaux trop sévèrement d’accord ? J’ai peut-être quelques années de retard…" lui confia-t-elle, loin d’être une grande spécialiste de la musique, étant restée sur des standards un peu datés, que son père chérissait. Mais était-ce vraiment important dans le fond, qu’elle soit coutumière de la discipline ou pas ? Elle ne le croyait : quelque chose lui disait que Nicholas ne lui en tiendrait pas tellement rigueur de toute façon.
rp terminé. they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | | | | | (evelyn & nicholas) I'm like chardonnay, get better over time |
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