Je compte à rebours, je guette ton retour

∞ @Elias Sanders & Dylane ∞

La peur n'est quasi plus présente, Dylane l'a expédiée à grand coups de pieds. Dire qu'elle est totalement partie ce serait mentir mais elle a assez d'assurance pour dire de reprendre sa vie en main. Le fait que ce mec soit en taule y est pour beaucoup, elle doit l'admettre. Mais ce sujet est proscrit maintenant. Le premier qui ose en parler reçoit une réprimande des plus salées. De toute façon, les personnes avec qui elle est ce soir ne sont au courant de rien et c'est très bien comme ça. Bien entendu, ils lui ont demandé pourquoi elle n'avait plus mis les pieds à l'Electric Playground. Son boulot a été un alibi des plus généreux. Déjà une heure qu'elle est sur la piste, elle a chaud la brune. Il lui faut quelque chose à boire. Ses pas la dirigent vers le bar. Le serveur ne tarde pas à arriver. Etant une habituée bien malgré elle, il ne lui demande même pas ce qu'elle veut consommer que de suite une vodka orange se trouve devant elle. Un sourire se fraye un chemin sur ses lèvres mais alors qu'elle veut payer, elle apprend que le verre est offert. De suite, elle fronce les sourcils se demandant quel type a bien pu faire ça. Avant, elle aurait accepté sans rien dire mais la méfiance était de mise. Ledit serveur lui dit que c'est de sa part à lui et ça la soulage de suite. Un remerciement plus tard, elle retourne vers son groupe d'amis. Enfin amis est un bien grand mot. Disons qu'ils sont les personnes avec qui elle partage des moments de danse. Ce n'est pas vers eux qu'elle viendrait pour parler. Du tout même. Ils sont plus des potes de sorties qu'autre chose mais ça lui convient parfaitement. La paille entre ses lèvres, elle prend une gorgée de sa boisson alcoolisée. Le liquide vient de suite titiller ses papilles, elle qui n'avait plus bu une goutte depuis quelques temps. Pas question d'en abuser, elle pose son verre sur la table vip où elle sait que son verre est à l'abri des substances pouvant facilement se glisser à l'intérieur. Sa main vient chercher celle de son pote qu'elle emmène sur la piste. Alors qu'ils sont quasi arrivé sur celle-ci non sans avoir jouer des coudes, son regard se pose sur une silhouette qu'elle semble connaître. Ses yeux se plissent quelques peu et un soupire sort d'entre ses lèvres quand elle reconnaît le flic. Fallait vraiment qu'il soit présent lui ?! Faut avouer que les derniers échanges entre eux n'ont pas été cordiaux. D'ailleurs, elle ne l'a pas appelé et lui non plus. Ce qui voulait tout dire non ?! Bien que la fierté de la demoiselle l'en avait empêchée en grande partie. Et puis, il méritait pas vraiment qu'elle prenne de ses nouvelles. Non, du tout même. Et puis, elle n'est pas le genre à courir après les mecs. C'est lui qui avait parlé d'un verre ? Enfin il en avait fait l'illusion rien de plus. Elle n'est pas dupe sachant bien que c'était juste des paroles en l'air comme sa soit disant gentillesse. Et pourtant, elle aurait eu envie d'y croire la brune. Quelle conne. On ne l'y reprendra plus de si tôt. Sa garde est levée maintenant. Ne voulant pas s'attarder, elle détourne son regard avant qu'il ne l'aperçoive et fait ce pourquoi elle est présente ici. C'est-à-dire, danser et rien de plus. La chanson qui passe la fait sourire et surtout elle est parfaite pour danser. Who's laughing now d'Ava Max Ses bras se glissent autour du cou de son ami et son corps se mouve au rythme de la musique. La brune est dans son élément. La danse a fait partie entière de sa vie et même si elle ne peut plus en faire son métier, elle ne la laissera jamais totalement tombée. C'est juste impossible à ses yeux. Malgré elle, son ami se décale pour ne pas se faire bousculer et elle est amenée à se tourner et recroise encore le regard d'Elias sauf que là, elle est dans son viseur. Son regard envers lui se veut détaché voire presque froid. Elle le détourne sans plus attendre et se concentre à nouveau sur son ami qui vient lui glisser un mot à l'oreille car il a repéré un gars lui plaisant plus loin mais de toute évidence hétéro. Les lèvres de la brune se pincent pour ensuite rire légèrement. Il n'a pas beaucoup de chance ce soir avec la gente masculine mais c'est peut-être mieux ainsi que les mecs sont tous des cons non ?! La chanson se termine et la suivante ne leur plaisant pas, ils quittent la piste pour aller se poser dans les fauteuils. La brune reste debout et attrape son verre et le voit vide. Elle hausse un sourcil et regarde le petit groupe. Une main se lève et une des filles présentes se dit coupable mais qu'elle va lui en offrir un autre. Dylane hausse les épaules, elle n'est pas à un verre près. La seule chose qui l'emmerde est que le flic est au bar mais elle va pas se laisser démonter pour autant. Jouant des coudes à nouveau, elle arrive au bar et ne lui adresse pas un seul mot attendant simplement que le serveur arrive vers elle bien que le bar soit bien plus rempli qu'à sa première venue.  

@Azaryaah

 « Je compte à rebours, je guette ton retour »    dylane bradford & elias sanders

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Fortitude valley, un quartier qui l’anime bien plus qu’il ne le voudrait. Il aime côtoyer cette misère, ses gens instables, il a été longtemps un gamin paumé qui en voulait à la terre entière de ce que sa mère subissait. Il n’en prétendra jamais autant à voix haute, beaucoup trop de fierté, mais il ne parvient pas à se détacher de ce monde, de ses emmerdes. Il est flic mais il n’est pas aussi bon qu’il voudrait le prétendre. Il transpire la haine, le paraître et les faux semblants. Sanders semblait aller mieux, d’apparence, il avait arrêté ses conneries, de coucher à gauche à droite, au détour d’une rencontre qui ne mènera à rien. Il pensait vraiment s’être débarrassé de ses pires démons, ne plus rien ressentir. Il pensait réellement que tout était loin derrière lui. Et puis une rencontre, un déclic quand il comprit que finalement ça ne mènerait à rien, qu’il est bien trop orgueilleux, solitaire pour manquer à une nana. C’est alors que sa venue dans la boite de nuit est banale, anodine, presque ordinaire depuis presque une semaine. Il ne pense plus à rien, il drague ouvertement, pousse à bout, provoque. Et il est doué dans ce jeu le con ! Mais à trop vouloir faire croire qu’il est mieux que les autres, il pourrait risquer gros. Il pourrait perdre bien plus qu’on ne penserait. Parce que le paraître ne suffit pas toujours. En quête de trouver une énième âme solitaire, Elias passe le pas de la porte de la boite de nuit qu’il connaît que trop bien, et c’est assez tôt qu’il se retrouve avec un verre en main, hors de question pour lui d’aller danser. Il déteste ça, et surtout dans les moments où il est en proie de trouver un quelconque réconfort dans les bras de d’autres femmes. Son boulot est assez compliqué comme ça, et sa relation avec Serinda aussi pour qu’il se créer davantage de problèmes, d’autant plus quand il a besoin de veiller sur sa cousine et sa sœur qui le font plus tourner en bourrique qu’autre chose, quand elles agissent leurs forces contre lui. Ce qui souvent le fait râler. Assis sur l’un des fauteuils, son regard se pose de part et d’autre à la recherche sans doute d’une énième inconnue qui lui taperait dans l’œil, suffisamment pour qu’il en oublie le reste et finisse dans son lit. C’est le but n’est-ce pas ? Sanders ne s’en prive pas, tenant bien trop à son célibat pour ses raisons futiles : ne pas se prendre la tête, vivre au jour le jour, et profiter. Il s’est suffisamment enfermé dans une relation qui n’avait ni queue ni tête, qui n’en valait probablement pas la peine quand on voit ce qui s’est passé. Mais dans son viseur, aussi étrangement que cela puisse paraître : l’ambulancière est en première ligne, et son sourire s’efface au fur et à mesure qu’il aperçoit un type à quelques centimètres de lui. Qu’est donc ce sentiment qui l’envahit ? C’est impossible et il détourne ses yeux, plus parce qu’il refuse de voir ça, et de ressentir cette frustration en lui. Il refuse de voir l’effet qu’elle lui fait. Ils ont étés assez clair l’un et l’autre il y a quelques jours, et chacun devra reprendre sa route. Il ne veut plus s’attacher, il refuse d’avoir encore mal à cause d’une femme. Il refuse ce sentiment, mais c’est bien plus fort que lui, et il ne peut s’empêcher de jeter un coup d’œil furtif en sa direction alors qu’elle danse sur la piste, à peine plus sombre, il arrive pourtant à deviner aisément ses gestes. La danse qui se termine, le flic se lève, son verre est vide, et il a besoin de boire, des litres d’alcool. Parce qu’il n’a jamais appris à faire autre chose que noyer ce sentiment dans l’alcool. Se considérant ainsi, plus fort. Les coudes sur le bar, le regard vide, mais la venue d’une silhouette à ses côtés ne lui laisse aucun doute : elle est là. Juste à côté de lui. Elle est là, il la respire aussi bien qu’il voudrait la détester de faire revivre en lui ce doux sentiment qui ne lui avait pas manqué. Que le monde est cruel, lui qui voudrait juste s’amuser, plaire sans jamais devoir faire de sacrifice… « On s’amuse bien à ce que je vois… » Il ne tourne même pas son regard, son ton est moqueur, envieux de cet inconnu qu’il déteste bien malgré lui. Mais parce qu’il a ce besoin de la provoquer, il ne peut s’empêcher de faire son rabat-joie, « c’est tellement pas crédible vous deux… » Qu’il lâche, serait-ce une pointe de jalousie dans sa voix ? Si peu… Qu’elle le croit, qu’importe lui, n’est pas prêt à en faire part. Le serveur qui arrive en lui posant le verre de wisky sur le bar, qu’il récupère pour le boire cul sec avant de pencher sa tête pour la regarder, « t’es tombée bien bas Bradford ! » Pourquoi se permet-il de la juger ? Pourquoi croit-il être en concurrence avec ce bon à rien ?!

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∞ @Elias Sanders & Dylane ∞

Pourquoi faut qu'il soit là ? Il y a plein de club dans la ville et pourtant c'est celui-là qu'il a choisi. Dylane veut faire comme si ça n'avait aucune importance. Comme si sa présence ne la perturbait pas. Elle a même détourné le regard pour ne pas le voir se sachant dans sa ligne de mire. Elle continue de danser avec ce sourire de façade face à son ami qui n'a pas à subir un soudain changement d'humeur de sa part. Mais son esprit ne cesse de vagabonder dans sa direction et elle s'énerve mentalement toute seule. Et pour aucune raison qui plus est. Tout a été clair dans leurs derniers échanges. Et pourtant ...  La danse se termine, elle aurait bien voulu pouvoir boire un coup histoire de se donner une certaine contenance mais fallait que son amie vide son verre et qu'elle doive retourner au bar. En temps normal, elle s'en fout royalement n'étant pas à l'après d'un verre mais là, il est au bar. Tant pis, elle y va tout de même. C'est pas lui qui va foutre sa soirée en l'air. Elle le refuse. Arrivée au bar, elle se contente d'attendre l'arrivée du serveur sans lui adresser un regard ou une parole.  L'envie la démange mais elle n'en fait rien. Ce serait lui donner de l'importance et elle trouve qu'elle lui donne déjà assez même si ça, il ne le sait pas, tout se passant dans sa tête.  « On s’amuse bien à ce que je vois… »  Elle lève les yeux au ciel et se pince les lèvres essayant de ne pas répondre mais c'est plus fort qu'elle, elle ne peut pas rester impassible. Les mots sortent et elle regrette de suite après de lui avoir adresser la parole. Elle était venue chercher à boire, c'est tout. » C'est un peu le but en venant ici » Dit-elle sans se tourner non plus ne voulant pas affronter son regard. Car elle sait qu'alors le match aurai commencer et qu'elle ne saura plus retourner à sa soirée comme elle pense vouloir le faire. Le serveur arrive alors, son sauveur. Elle lui commande une nouvelle vodka orange. «  T'as déjà bu le verre offert ? » Elle secoue la tête avec un petit sourire. «  Mon amie s'en est chargé pour moi » On peut voir qu'elle le connaît, bien trop habituée à traîner dans le coin. Moins qu'avant, certes mais les habitudes reprennent vite leur place. Le verre devant elle, elle règle le tout et le prend entre ses mains. « c’est tellement pas crédible vous deux… » Si elle ne le connaissait pas, elle pourrait presque croire qu'il est jaloux mais elle se sort vite ça de la tête. Lui jaloux ? Ce serait le comble tout de même ... Et pourtant, cette idée reste dans un coin dans sa tête comme une évidence qu'elle ne veut pas admettre. Bien qu'elle y voit l'opportunité de le faire chier. Est ce que ce jeu est occupé de reprendre sans qu'ils ne s'en rendent compte. C'est bien possible. Ils ne peuvent pas se voir sans que cela vire en attaques ou pics en tout genre et ce soir ne fera sans doute pas exception. «  C'est toujours plus crédible que si j'étais avec toi » Lance-t-elle sur un ton froid pour ensuite porter son verre à ses lèvres et en boire une gorgée. Son regard se tourne légèrement sur le flic et elle peut voir qu'il boit son verre d'une traite comme si sa vie en dépendait.  « t’es tombée bien bas Bradford ! » Elle sent ses muscles se crisper. Il est qui pour lui faire une telle remarque ? Personne. Non, il a même pas été foutu de tenir cette fameuse parole en lui offrant ce verre. Bien qu'elle est plus certaine d'encore en vouloir. Il lui fait ressentir quelque chose dont elle ne veut pas. Qu'elle pensait avoir fait partir en ne le voyant plus mais il suffit d'un regard de sa part pour que cette sensation revienne au galop. Merde. « Je pourrais encore tombée plus bas » Dit-elle en le mentionnant du menton et haussant les épaules. Son regard se tourne vers la piste et ensuite vers son groupe d'amis qui lui fait signe de venir. C'est une porte de sortie qu'ils lui offrent là et pourtant, elle ne bouge pas posant son dos contre le bar, son verre entre ses mains avec lequel elle joue. «  T'es venu te chercher une fille à foutre dans ton lit ? Si c'est le cas, je te conseille la blonde là-bas, elle est pas difficile » Jalousie quand tu nous tiens. Alors qu'elle a pas envie que ce soit le cas, elle veut juste rien ressentir mais son palpitant n'est pas du même avis. De toute façon, il l'a jamais été avec elle. A croire que ses propres sentiments se liguent contre elle. Alors qu'elle a toujours pas bougé, elle voit son pote arriver. Manquait plus que ça tiens. Arrivé à leur hauteur, il regarde le flic puis Dylane. «  Tu nous rejoins pas ? » Elle hausse les épaules. «  Je vais arriver » Lance-t-elle sans plus d'entrain que ça. Elle doit admettre que d'un coup, elle est moins dans le move. La présence du flic dans ce club a changé la donne ... Elle est tiraillée entre l'envie de l'envoyer se faire faire et de rester plantée là juste pour le faire chier ... A voir ce qu'elle finira par choisir si encore elle a réellement un choix à faire.  

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Il est fatigué Elias, de devoir se battre contre la terre entière, de faire croire qu’il est fort alors qu’il est comme tout le monde : il a des faiblesses. Il est fatigué Elias de faire croire que sa tête est hors de l’eau, quand il se noie, encore et toujours. Elle est là, encore présente en lui, la Doherty qui ne se détache pas de son corps, ni de ses pensées. C’était qu’un jeu, au début, juste là pour qu’il l’oublie, juste pour qu’il passe à autre chose, qu’il la mette dans un coin de sa tête. C’était pas censé prendre cette tournure entre eux, pas après ce qu’il a enduré. Pas après l’affront de la Suédoise. Il se voulait résistant, envers quiconque qui s’accrocherait à son regard, à ses principes qui font de lui, ce qu’il n’acceptera jamais. Mais elle est là. Elle est juste à côté cette ambulancière, respirant le même air que lui, alors qu’il ne veut accrocher son regard à rien autour de lui. Vide de sentiment, le cœur rompu par ce qui le tiraille depuis trop d’années, il refuse quoi que ce soit. Il refuse qu’elle s’approche trop près de lui, qu’elle réussisse à capter son attention. Il refuse l’évidence. Et si son corps cherche à fuir, à partir aussi brutalement de cet endroit, il reste pourtant là, épaule contre épaule. A soupirer, à ne pas s’affronter. Elle aussi, ne cherche pas à détourner son regard sur lui, elle n’a même pas cherché le dialogue et il rompt de lui-même ce silence avec mépris et arrogance. Il rompt ce silence d’une manière grotesque, mais sans l’épargner. Elle, et ses principes. Elle, et son côté jeu d’enfant dans lequel ils se sont glissés sans réellement le vouloir. « C'est un peu le but en venant ici. » Il hausse les épaules, mais ne peut pas s’empêcher de rétorquer, ça devrait pourtant lui faire ni chaud ni froid, et il aime guère ce sentiment qui l’envahit. Il aime guère ressentir quoi que ce soit de vivant en lui, mais la tempête s’abat sur lui. Comme un volcan qui rentre en éruption. Comme si quelque chose lui échappait et qu’il ne pourrait rien faire. « Ca dépend du but… » Qu’aurait-il préféré ? Lui-même l’ignore et il n’est pas en mesure de pouvoir répondre à cette question, encore moins de vouloir l’accepter. Quand le serveur apporte le verre de Dylane puis le sien, il le boit cul sec sans même l’attendre. Sans même la saluer avec, pas en mesure de faire un pas vers elle. « C'est toujours plus crédible que si j'étais avec toi » Qu’elle répond presque avec une fierté non dissimulée quand il la cherche, quand il cherche à la renvoyer en bas de l’échelle. C’est pourtant pas ce que le flic lui a montré lors de leur dernière entrevue – avant que celle-ci ne s’achève de la pire des manières. Mais il faut croire qu’Elias ne saura jamais ouvrir réellement son cœur, ni qu’il acceptera qu’on lui apporte un réconfort. « Je pourrais encore tombée plus bas » Qu’elle lâche en gardant soigneusement son verre entre ses mains, comme si ça pourrait le toucher lui, l’intouchable. Il a bien compris qu’elle parlait de lui. « Encore faut-il que je veuille un truc… » Fallait pas prendre ses rêves pour des réalités… « Rassure-toi, je ne m’intéresse pas aux chieuses ! » Qu’il ne peut s’empêcher de rétorquer, voulant presque qu’elle dégringole de quelques étages. Mais qui cherchait-il réellement à convaincre ?! Conscient de l’absurdité de ses paroles, il jouait plutôt les indifférents. « T'es venu te chercher une fille à foutre dans ton lit ? Si c'est le cas, je te conseille la blonde là-bas, elle est pas difficile » Un sourire apparaît sur ses lèvres, assez étrangement, elle rentre dans le même jeu que lui, encore. Tapotant contre son verre de façon désordonnée, il relève ses yeux sur la brune, provocateur. « J’aime pas la facilité faut croire… » Qu’il souffle, sur cette braise, passant comme à son habitude du chaud au froid en un claquement de doigt. Il sait si bien en jouer. Et quand son cher ami débarque, Sanders le toise du regard, restant silencieux. Ce serait trop facile de lui montrer quoi que ce soit, il préfère être cet indifférent. « Je vais arriver » Qu’elle répond sans l’entrain voulu ni désiré. Et bien secrètement, ça le fait sourire, suffisamment pour qu’il le fasse remarquer. « Visiblement tu lui manques plus que ce qu’il te manque… » Qu’il souligne avec cet air suffisant sur le visage, levant les yeux au ciel, comme si il pourrait en avoir un truc à faire de tout ça…

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∞ @Elias Sanders & Dylane ∞

La dernière fois qu'ils se sont vus, Dylane n'a pas compris comment ils ont pu passer du chaud au froid d'un coup. Elle a eu beau retourner ce moment dans tous les sens, elle n'a pas d'explication. Le flic s'était d'un coup renfermé alors qu'un peu avant il avait parlé d'un verre, un vrai. A croire qu'il ne sait pas ce qu'il veut. Le plus logique, pour elle, était qu'il avait regretté sa parole et lui avait fait comprendre. Depuis, elle essaye tant bien que mal de le chasser de ses pensées mais en vain. Faut dire qu'elle ne s'aide pas en regardant ROA dés qu'elle en a l'occasion. Elle dira à qui le voudra qu'elle veut juste le voir se planter et pourtant la vérité est tout autre ... Une part d'elle doit avouer qu'il lui a manqué. L'avouer ? C'est tout autre chose. De toute façon, dés que ça le concerne, elle nie tout, elle nie l'évidence qu'il n'est pas rien. Dire ce qu'il est, c'est encor trop confus dans son esprit. Par contre, elle s'attendait pas à le voir ici et ça lui fout largement les boules. Si elle est venue, c'est justement pour passer un bon moment et oublier le reste. A croire que même ça, il lui laisse pas. Accoudée au bar, elle ne tourne pas le regard vers lui sachant que si elle le fait, elle risque fortement de retomber dans ses travers. Elle ne dit pas un mot non plus cependant il s'en charge ce qui la fait soupirer. « Ca dépend du but… » De son côté, elle est là pour danser et rien de plus et se fout bien de ce qu'il peut imaginer. Lui n'est sans aucun doute pas là pour ça mais pour satisfaire ses besoins bestiaux. Que grand bien lui fasse même si cela fait naître une certaine pointe de jalousie chez l'ambulancière. «  C'est certain qu'on est pas là pour les mêmes raisons » Dit-elle en haussant les épaules et récupérant son verre. Et il l'attaque ... Pourquoi il sait juste pas se taire et rester dans son coin pendant qu'elle ferait de même. Du moins, elle pense ça mais ne peut s'empêcher de répliquer alors que si elle veut la paix, elle devrait se taire non ?! Son regard se tourne légèrement vers lui. Une erreur sans doute alors qu'elle lui dit sans détour qu'elle pourrait tomber bien plus bas. « Encore faut-il que je veuille un truc… » Non mais ! Il a compris quoi ? Qu'elle voulait de lui ? Certainement pas. « Qui a dit que je voulais de toi ? » Elle roule des yeux pour reprendre une gorgée sentant bien que seul ce verre ne suffira pas à la faire taire, à faire taire cette chose en elle dont elle ne veut pas, dont elle n'a jamais voulu mais qui s'allume dés qu'il est dans le coin. « Rassure-toi, je ne m’intéresse pas aux chieuses ! » Un léger rire sort d'entre ses lèvres. S'il croit qu'il va la vexer, il se trompe royalement. Elle secoue la tête et plante son regard dans le sien. « T'es bien trop lâche pour t'attaquer à une chieuse comme tu dis » Dit-elle tout en mimant des guillemets avec ses doigts. Vu qu'il souhaite une fille tout ce qu'il y a de coopérante, elle lui fait remarquer que la blonde se trouvant plus loin est accessible. A chaque fois qu'elle vient ici, elle repart avec le premier mec venu donc ça devrait lui convenir lui qui ne veut pas s'emmerder avec une chieuse comme il a si bien dit. « J’aime pas la facilité faut croire… » Sans s'en rendre compte, elle se mord la lèvre inférieure tout en le regardant. Il va la rendre chèvre et elle n'aime pas ça. Finissant par s'en rendre compte, elle stoppe et détourne le regard. « Faut savoir ce que tu veux » Lance-t-telle sur un ton qui se veut détaché au possible. Mais non sans se demander ce qu'il a réellement voulu dire. Pas que ça l'intéresse ...Bien que ... Alors qu'elle réfléchit, son ami arrive et lui demande si elle compte revenir avec eux. Elle ne peut pas dire non et elle n'a pas envie de dire oui donc elle fait un entre les deux. Il vient de lui offrir une porte de sortie et pourtant, elle ne la prend pas. Pourquoi s'entête-t-elle à vouloir rester là ? Auprès de lui qui ne fait que la descendre, qui se joue d'elle au possible ?! Bien qu'elle ne soit pas mieux dans ce domaine s'amusant de ses répliques et prenant un plaisir fou à y répondre. « Visiblement tu lui manques plus que ce qu’il te manque… » Allant répondre qu'il serait plus intéressé par lui que par elle, elle se retient voyant là une occasion de mettre un peu de piquant. « Peut-être mais j'ai toute la nuit pour passer du temps avec lui » Elle aurait pu dire la soirée mais la nuit semblait plus indiquée pour lui faire croire qu'elle allait repartir à son bras et terminer dans ses draps alors qu'il n'en était rien. Elle achève son verre et le pose sur le bar pour en commander un autre et un pour lui par la même occasion. Elle qui s'était dit qu'elle ne boirait pas trop, c'est foutu. Elle a besoin de ce liquide se déversant dans ses veines pour se sentir mieux, pour l'affronter lui. « Tiens » Dit-elle en lui tendant le verre tout en le regardant à peine. «  Ca vaudra pour le fameux verre qu'on devait boire ensemble et on en parle plus comme ça » pique-t-elle sans le regretter car fallait que ça sorte, cette rancoeur ...  

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Les choses n’étaient pas censées se tourner ainsi, Elias n’était pas censé se retrouver dans la même boîte de nuit que Dylane, à picoler pendant qu’elle, elle danserait devant lui. On dirait presque qu’elle en prend un malin plaisir quand leur regard s’échange une micro seconde. Presque comme si il voit dans son regard, qu’elle pétille de cette insolence, le provoquant alors, il ne saurait rester de marbre. Il n’a pourtant aucun droit, aucun droit depuis qu’il l’a envoyé bouler la précédente fois alors qu’un miracle entre eux deux été survenue. Que Dylane l’a laissé entrer dans son périmètre de sauvetage, découvrant un flic différent de leur initiale rencontre. Elle a sûrement apprécié de visage plus attentionné, plus protecteur qu’il n’aurait laissé quiconque à part elle, entrer. Et il ignore encore aujourd’hui ce moment de fragilité, cette baisse de garde : mais on l’y reprendra plus ! Et il s’est rapidement saisi de cette manière verbale de la renvoyer dans les roses, à la manière de Sanders, incorrigible, et mystérieux, voir même brutale dans ses paroles quand il s’y met ! Elle lui en veut, et comment les choses pourraient être différentes ? Mais il s’en fiche bien le flic, parce qu’il est sur d’une chose : il n’attend rien d’elle, et d’aucune femmes d’ailleurs ! Il est très bien dans sa misère et si Ava et Erin ne le croient pas, il le répète à qui veut l’entendre – Dylane en subira les frais, la première. Tant et si bien qu’elle pourrait chercher à savoir pourquoi il cherche à le lui prouver, mais il n’en demeure pas différent à présent. Elle tapote nerveusement sur le comptoir alors que le flic ouvre pour la énième fois les hostilités, provocateur et intrépide gosse qui considère que la vie et les lieux lui appartiennent. « C'est certain qu'on est pas là pour les mêmes raisons. » Un sourire qui se dessine sur le coin de ses lèvres, presque satisfait, voulant sans doute lui faire passer le message. La rendre jalouse, parce qu’elle est de ce genre-là, on ? Sans même se soucier du pourquoi ou du comment, l’important c’est d’arriver à sa fin, et qu’importe la méthode, elle mordra à l’hameçon. Il ne lui laisse pas deux secondes pour rétorquer, pour vouloir lui faire entendre raison. « Encore heureux… Qu’on ne me voit pas me pavaner sur la scène… » C’est faux, ça le dérange pas en soit, bien que le regard des autres types sans doute le dérange bien davantage, mais trop d’ego pour le dire, il n’en démordra pas le flic ! Jamais ! « Qui a dit que je voulais de toi ? » Il hausse les épaules, il n’y croit pas une seconde à un contraire, mais ça se veut un tantinet prétentieux non ? Tant pis, c’est ce qu’il est le flic ! Un sourire satisfait au coin de ses lèvres alors que Dylane se perd dans son verre. « T'es bien trop lâche pour t'attaquer à une chieuse comme tu dis » Il tourne ses yeux vers elle, sur elle, instantanément, brillant d’une lueur perdue depuis l’autre soir, où il y avait eu ce rapprochement dans son camion d’ambulance. Se relevant à peine, ses lèvres qui viennent heurter la peau sans jamais la toucher, juste elle ressentira son souffle chaud contre sa peau, une peau qu’il envie de loin, une peau qui ne le laisse pas indifférent. Alors que la braise ne s’éteindra pas aussi facilement, pauvre enfant ! « Ne me met pas au défi Bradford ! » Une lueur d’espoir, ce besoin irrémédiable de se rapprocher d’elle, toujours. Alors qu’il la fuit la seconde d’après. C’est déstabilisant, mais pas pour le flic. Il en joue même. Ignorant si l’ambulancière est de cette trempe aussi. « Faut savoir ce que tu veux » Qu’elle conclut finalement, perdant pied entre l’arrogance et la prétention de Sanders, lui-même ignore ce qu’il désire. Consumant à peine ses pensées, la venue de l’autre type le rend silencieux, observateur du coin de l’œil ce qui se trame sous ses yeux. Peut-être que cet homme lui volera la vedette, il arque un sourcil en sa direction, et il en serait vexé ! « Peut-être mais j'ai toute la nuit pour passer du temps avec lui » Elle joue avec le flic, et il finit par laisser échapper un sourire, si elle croit l’avoir si facilement, c’est peine perdue. Pour autant sa mâchoire est fermée. Même si il ne lui laissera rien paraître. « Je te force pas à rester tu sais… » Et pourtant, elle est encore face à lui, elle lui tient tête, et ce jeu anime bien des choses en lui, bien des tempêtes. Qu’il ne saurait contrôler. « Tiens (…) Ca vaudra pour le fameux verre qu'on devait boire ensemble et on en parle plus comme ça » Elle lui plaque le verre qu’elle vient de commander pour lui, dans les mains. « Sérieusement, Dylane ? » Il arque un sourcil, fronçant alors les sourcils. « Tu m’en veux pour ton verre ? » Il ignorait ce qui s’était passé entre eux ce soir-là, mais il s’était rendu à l’évidence, et ça ne servait à rien de lui promettre des choses qu’il ne saurait maintenir longtemps. Il n’est pas fait pour ce monde Elias, pas fait pour les promesses. Pas fait pour les artifices.

Je compte à rebours, je guette ton retour

∞ @Elias Sanders & Dylane ∞

Là devant le bar, ses pensées la submergent et pourtant, elle en a pas envie l'ambulancière. D'un côté l'envie de se barrer est présente, de ne pas lui jeter un seul regard, de faire comme s'il n'était pas là. Et de l'autre, elle a envie de le défier, de lui dire ce qu'elle pense, de le remettre à sa place. Mais elle ne fait aucun des deux, elle reste plantée là son verre entre les mains alors qu'il attaque le premier. A ça, elle ne peut réprimer un soupir et un léger sourire car c'est peut-être ce qu'elle attendait dans le fond, qu'il fasse ce premier pas. Certes, la façon de faire du flic est acerbe mais attendait-elle mieux de lui ? Pas vraiment. Il est comme ça à être pris entre deux feux avec elle bien qu'elle ne soit pas mieux. Maintenant va-t-elle à nouveau se lancer la dedans ? Va-t-elle répliquer tout en sachant qu'une phrase remettra tout en marche ? Bien sur que oui. Elle sait pas s'arrêter avec lui. C'est comme si une partie d'elle appartenait à ce flic et même si elle rejette l'idée, elle n'arrive pas à la contrer. Alors elle fait comme elle peut pour se freiner, pour l'attaquer à son tour, faire comme si tout ça ne la touchait pas réellement. Faire semblant, elle sait faire Dylane. Mais le fait-elle assez ? Elle en sait rien. Cacher ce qu'elle ressent, ça a toujours été simple mais avec Elias, c'est différent. Elle se noie vite, beaucoup trop vite. A croire que l'emprise qu'il a sur elle est bien plus imposante qu'elle ne veut l'admettre. Elle roule des yeux la brune à ce sourire qu'elle a envie de lui arracher. « Encore heureux… Qu’on ne me voit pas me pavaner sur la scène… » Qu'est ce qu'il insinue là ? Que danser c'est se montrer, se pavaner comme il dit si bien. Connerie. Et elle va pas se laisser démonter la brune. La danse, elle aime ça et elle s'en privera pas pour un petit con qui se joue d'elle. « Je crois que ça vaut mieux pour nos yeux. » Elle hausse les épaules émettant le fait qu'il ne doit pas savoir bouger son corps bien qu'elle en doute. Il a ce charisme en lui qui fait qu'il doit savoir se mouvoir si l'envie lui prend. Et voilà que ce jeu reprend à qui aura le dernier mot. Perdre, elle s'en fout mais pas avec lui alors faut qu'elle enfonce le clou en disant qu'elle veut pas de lui et surtout qu'il serait bien trop lâche pour oser quoique ce soit avec une chieuse, donc elle. Elle le provoque, elle le sait bien la brune et elle aime ça. Son corps se crispe en sentant la chaleur de sa respiration contre sa peau. Elle voudrait que cela ne lui fasse rien pourtant une frisson la parcoure et ses mains se resserrent comme pour ne pas montrer ce qu'il évoque chez elle. A croire qu'il le fait exprès. Bien que oui, il en serait capable Elias. De la faire tourner en bourrique juste pour le plaisir. « Ne me met pas au défi Bradford ! » Ses lèvres se pincent entre elle alors qu'elle se tourne pour lui faire face. Son regard se pose dans le sien émettant le fait qu'il ne sait pas ce qu'il veut pour ensuite se mordre la lèvre inférieure sans que ses yeux ne lâchent les siens. La paume de sa main vient se poser à plat sur son torse et elle se hisse sur la pointe des pieds venant frôler son oreille de ses lèvres comme un vengeance bien méritée. « Ho que si je te mets au défi » Dit-elle avec un malin sourire pour ensuite se détacher de lui et ancrer à nouveau ses pieds sur le sol. Son ami passe voir si elle va les rejoindre pour vite repartir vu la réponse évasive qu'elle lui donne. Tout ça l'a déstabilisé et un verre ne sera pas de trop. La commande faite, elle donne un des verres au flic en mentionnant ce fameux verre qu'ils auraient du prendre ensemble, avant qu'il ne fasse chuter la température entre eux en dessous de zéro. « Sérieusement, Dylane ? »  Elle hausse les épaules prenant une gorgée le regard rivé vers la piste de danse. « Tu m’en veux pour ton verre ? » Il n'a donc pas compris. «  Le verre en soi je m'en fous » Avoue-t-elle non sans un soupir las de tout ça. « C'est le principe surtout » Dit-elle alors qu'elle termine sa boisson cul sec et dépose le récipient sur le bar. « C'est pas tout ça mais je suis pas venue ici pour faire la potiche » Un clin d'oeil envers le brun et elle avance sur la piste de danse. De suite, elle se mouve au rythme de la musique tout en le provoquant du regard. Elle l'avait mis au défi après tout mais reste à savoir si le jeu en valait la chandelle. Si le flic allait se dégonfler ou pas. C'est, en logique, pas dans sa trempe de perdre mais à quel prix ? Elle en sait rien ... Elle comptera les pots cassés plus tard. Là, elle veut juste voir jusqu'où il est prêt à aller même si elle est consciente que tout cela est dangereux, bien plus qu'elle en a conscience, bien plus qu'elle ne peut ou veut l'imaginer ...  

@Azaryaah

 « Je compte à rebours, je guette ton retour »    dylane bradford & elias sanders

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Il la contemple un bref instant, assez pour remarquer que ça lui plait ce jeu, mais elle est comme lui, elle ne l’avouera pas. Elle ne le montrera pas, et il est conscient que tout ça est pathétique, impossible, qu’il n’en demeure pas moins cet homme instable, refusant l’aide qu’on voudrait lui donner. Elle est jolie la brune, il la contemple, malgré la pénombre de la pièce, il la regarde en coin et ça semble lui convenir ce petit jeu qui se réinstalle malgré eux, entre eux deux. L’inverse aurait été surprenant, mais Elias ne cherche pas bien davantage qu’elle lui laissera entrevoir. Il n’irait pas gratter davantage, préférant ignorer le tout, jouer son indifférent. Mais son regard est attiré par le sien, inconsciemment, indirectement. Son corps aussi alors qu’elle se trémoussait sur la piste quelques minutes auparavant, et qu’il n’a pas loupé une seconde de son spectacle, sans pour autant accepter le lui montrer. Il joue l’homme blasé, l’homme indifférent mais cet égo, cette fierté en lui l’empêche réellement de dire ce qu’il ressent. Est-ce possible qu’il continue ses conneries ? Est-ce possible qu’il ne cesse jamais les mêmes erreurs ? Comment peut-il trouver la paix s’il s’enfonce lui-même dans ce genre d’idiotie ?! « Je crois que ça vaut mieux pour nos yeux. » Qu’elle dit, elle-même blasée, qui arrache un sourire satisfait à Sanders. Et en soit, elle n’avait pas tort, il est un piètre danseur, c’est pas quelque chose qui l’anime, c’est pas sa passion à lui. Le flic préfère le sport mais bien différent de la danse, il aime les bagnoles, le risque, l’adrénaline, rien d’aussi plat qu’une danse devant des regards d’inconnus sur sa propre personne. Il n’aime pas qu’on l’observe, se faire remarquer. Bien trop solitaire pour ça, bien trop du genre à aimer qu’on lui en demande pas beaucoup… « C’est dommage, de conclure avant même d’avoir observé par toi-même… » Sa voix se veut piquante, et à la fois convainquant alors qu’il hoche les épaules. L’affront qu’elle lui fait ne le dérange pas tant en soit, mais il prétendra être le meilleur dans tous les domaines, c’est dans ses veines ! Encore plus devant une femme qu’il doit séduire, encore plus devant Dylane Bradford ! « Dommage… » Sa main qui se pose avec sûreté sur le comptoir, un sourire qui s’affiche sur son visage, et ses yeux qui s’illuminent lorsqu’elle se rapproche de lui, pour lui souffler elle-même de l’air chaud dans les oreilles, « ho que si je te mets au défi » Elle récupère sa main qu’elle venait de lui poser sur le torse, et il fait mine de ne pas être convaincu par ce qu’elle lui dit. Elias joue parfaitement le rôle habituel : celui de l’homme qu’elle n’atteindra jamais. Mais la vérité est tellement différente que lui-même se perd à son propre jeu et mine de rien, ça lui procure une assurance en lui, qu’elle n’imaginerait jamais. « Tu veux sérieusement que j’aille me déhancher pour tes beaux yeux ? » Qu’il avoue, presque fier de cette demande, et franchement il laisse l’entrevoir sans une once de gêne… Dylane observe quelques secondes la piste de danse, bien sûr qu’elle sait que le jeu commence à prendre une autre tournure, et que certainement aucun des deux n’est prêt à lâcher prise, à laisser gagner l’autre, pour autant c’est dangereux, la chute sera inévitable. « Le verre en soi je m'en fous » Qu’elle avoue, avant de reprendre en posant ses yeux dans ceux du flic, « c'est le principe surtout » Il hausse les épaules, avant de rétorqué, à moitié amusé, « tu es une femme de principe, alors… » Et il aime bien ça le flic. Même si c’est pas pour lui tout ça. Est-ce qu’il serait prêt à apprendre pour elle ? Il n’en sait rien… « C'est pas tout ça mais je suis pas venue ici pour faire la potiche » Il la regarde amusé, pas certain de bien comprendre, en réalité. Enfin si, il a bien compris qu’elle le mettait au défi, qu’elle le voulait pour elle, sur la piste. Et il aurait été du genre à attendre la fin de la musique, pour être sur du style de celle qui allait suivre. Mais elle se retourne vers lui, l’aguiche du regard si bien qu’il finit le verre cul sec avant de le claquer sur le comptoir, pour suivre les pas de l’ambulancière. « Je te préviens tu le regretteras… » Et c’était pas des paroles en l’air, néanmoins le flic assez gentleman pour les rares occasions – ouais faudrait pas qu’elle s’habitue, lui tend sa main alors que le début de musique retentit, et qu’importe le style de danse, elle allait devoir l’accompagner sur celle-ci ! « Le piège se referme sur toi, faut croire… » Et ça l'amuse le flic, même si il risque de vite déchanter quand il va voir son niveau.

Spoiler:

Je compte à rebours, je guette ton retour

∞ @Elias Sanders & Dylane ∞

Si Dylane devrait mettre un mot ou plutôt une phrase sur ce qu'il se passe actuellement, elle citerai sûrement le film jeux d'enfants car c'est ce à quoi ils ressemblent le plus tous les deux. Il n'y en a pas un pour relevé l'autre. Pas un pour dire stop et mettre cartes sur table. Non la fierté l'emporte encore et toujours. Ne rien montrer et encore moins le côté vulnérable. A force, ils vont se perdre tous les deux dans un aller sans retour et foncer droit dans un mur. Pourtant, l'autre jour, elle a cru à cette lueur d'espoir, ce petit quelque chose qu'il a montré pour aussitôt le faire disparaître dans les profondeurs. Si elle n'a pas encore foutu le camp, peut-être qu'elle espère, inconsciemment, que cela reviendra ... Mais n'est ce pas le cas actuellement sans qu'elle s'en aperçoive trop perturbée par ce brun au visage qu'elle a envie de dessiner du bout des doigts, qu'elle a envie de contempler bien qu'elle s'interdise de le faire. Ce serait lui donner de l'importance et elle veut pas Dylane, elle veut rester distante ... Aussi bien qu'elle le peut. Elle va sûrement pas s'offrir à lui sur un plateau d'argent. Ho que non, ce serait pas elle de faire ça. « C’est dommage, de conclure avant même d’avoir observé par toi-même… » Il émets le fait qu'il sait danser et elle a du mal à y croire. Et ce satané sourire satisfait qui trône toujours sur ses lèvres qui la fait rouler des yeux encore et toujours. Il se pense au dessus mais l'est-il dans ce cas ? C'est moins certain. Il parle de son terrain de jeu mais ça elle ne va pas lui dire avouer. Lui montrer sera beaucoup plus savoureux et la victoire encore plus douce. « Dommage… » Elle le regarde sans flancher sa main se posant sur son torse, ses lèvres venant lui murmurer à l'oreille que le défi est lancé. Ce contact suffit à la faire un peu basculer bien qu'elle n'en montre rien. Bien qu'elle ne le souhaite pas, il devient peu à peu une faiblesse, sa faiblesse et ça ne lui plaît pas. Elle a été faible une fois dans sa vie et ça ne lui a rien apporté de bon. Tout ça l'effraye et pourtant, elle est toujours là comme si sa raison et son coeur n'avait pas le même discours.  « Tu veux sérieusement que j’aille me déhancher pour tes beaux yeux ? » Un sourire en coin se pose sur ses lèvres alors qu'elle le regarde pour ensuite dévier son regard sur la piste. « Je ne t'en voudrais pas si tu te dégonfles » Elle hausse les épaules la brune sachant très bien qu'il va mordre à l'hameçon. Il a été clair dés le premier jour, il n'aime pas perdre et elle en joue la demoiselle en sachant très bien qu'à force de jouer avec le feu on se brûle. Mais cette brûlure, elle veut peut-être la ressentir juste une fois, une seule petite fois ... « tu es une femme de principe, alors… » Pour seule réponse, un soupir sort d'entre ses lèvres alors que ses épaules se haussent. «  Faut croire » Dit-elle avec nonchalance ne souhaitant pas plus épiloguer la dessus. Ce serait mal vu qu'elle le fasse plus que ça car elle serait la première à fuir si les choses tournaient dans un sens non prévu, dans quelque chose où elle n'aurait pas le contrôle ... Elle a peur la demoiselle, elle est pas si forte qu'elle veut le montrer, qu'elle le prétend. Mais tant qu'on la croit, elle s'en contente et elle peut être persuasive quand elle s'y met. Assez de parlote, elle s'en va vers la piste de danse non sans le prévenir et sans le regarder d'une façon propre à elle car elle est venue pour danser et pas pour taper la discussion en premier lieu bien que ça c'était avant que le flic entre dans cette boîte de nuit parmi toutes celles présentes dans Brisbane. « Je te préviens tu le regretteras… » Alors qu'elle est dos à lui, un sourire se faufile sur les lèvres de l'ambulancière. Elle a réussi à le faire bouger et même si elle n'en dira rien, c'est une victoire pour elle. Son corps pivote pour lui faire face à nouveau et elle voit cette main tendue. Se pinçant la lèvre inférieure, elle pose sa main dans la sienne et plonge son regard dans le sien. « Le piège se referme sur toi, faut croire… » Un léger rire se fait entendre alors qu'elle le regarde toujours d'une façon dont elle ne l'avait jamais encore regardé, des yeux qui pétillent, qui brillent ... «  Peut-être que c'est le contraire » Avoue-t-elle dans un murmure alors que la musique donne le ton. Du zouk, pourquoi pas. Au début ses pas se veulent assez banals mais elle finit vite par se laisser attirer par cette passion enivrante qu'est la danse entraînant le flic avec elle. Leurs corps se rapprochent indéniablement et par moment, elle sent son souffle se couper non pas par l'effort physique mais bien quant à ce rapprochement. Des partenaires de danse, elle en a eu dans sa vie aussi bien niveau professionnel que pour l'amusement mais aucun d'eux ne lui a fait ressentir cette chose qu'elle n'explique pas, qu'elle ne veut pas essayer de comprendre alors que c'est si flagrant. «T'es pas ... trop mal » Souffle-t-elle alors que le mouvement veut que son visage soit près du sien un court instant faisant en sorte que leur souffle se mélange ... Le regard de l'ambulancière se baisse car qu'elle le veuille ou non, cette soudaine proximité ne la laisse pas indemne.

Exemple de danse :

 

@Azaryaah

 « Je compte à rebours, je guette ton retour »    dylane bradford & elias sanders

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Comment faire pour faire renverser la vapeur, Elias est un peu perdu entre ce sentiment d’insécurité, et celui du paraître. Il sait combien tout ça est dangereux, qu’il pourrait se brûler les ailes avant même de les avoir étendu entièrement pour voler. C’est probablement pas un homme de cette envergure, sur qui on peut se reposer sur le long terme. Il finit toujours seul, il finit toujours par les décevoir, mais ne manque jamais de titiller, d’emmerder son petit monde. Il ne manque jamais pour embrasser ce monde qui ne lui appartient plus, maintenant qu’il est mort de l’intérieur. Il veut le croire, et tout le laisse à le penser, mais Dylane a réveillé en lui quelque chose dont le flic ne s’attendait pas. Aucune autre n’avait réussi, et c’était pas faute de jamais avoir essayé, mais l’ambulancière doit avoir un truc en plus, un truc qui lui plait. Un truc qui fait qu’il revient vers elle, comme il est toujours revenu vers la Suédoise même après des disputes sur disputes. C’est un canon Sanders, prêt à exploser, prêt à surenchérir toujours plus, jamais satisfait de ce qu’il possède. Et la Bradford est un peu la même, à sa manière. Elle le pique comme si c’est ce qu’elle fait de meilleur, alors il titille à son tour, renvoyant avec aisance la balle sans prier. Alors qu’un premier contact se créer entre eux, bien plus rapprochés que les précédentes fois. Elle offre tout son charme devant le flic, avec murmure, et sourire en coin, et il ne reste pas indifférent. Même si son masque est toujours de mise. Il arque un sourcil et pouffe à la phrase de Dylane, elle est si naïve de penser qu’il se dégonflerait. Pas aussi facilement du moins, pas sans avoir essayé… « Je ne t'en voudrais pas si tu te dégonfles… » Il lève les yeux au ciel, il n’était pas capable de perdre la manche sans même essayer, ça ne le ressemble pas, et il aime guère ça. « C’est bien joué, mais… » Mais, elle ne l’achètera pas, même avec ce regard, même avec ses paroles, il ne se laissera pas avoir de la sorte, pas sans se battre. Pas sans y avoir tout donné. Pas sans sa victoire. Dont il veut savourer chaque partie. « Faut croire, » il hausse les épaules, la regarde un instant faire mais elle fuit assez rapidement son regard et ça le fait sourire Elias. Cette manière de vouloir rester en retrait, épargnée par la situation. Comme si ça lui était encore possible. Elle s’est sans doute bien trop confié au flic déjà, il a déjà vu la part d’ombre qui sommeillait en elle, et avait voulu pour une raison inconnue, lui venir en aide. La même qu’à subit sa mère alors qu’il n’a rien pu faire pour la sauver et depuis il s’engouffre contre ses hommes, ses bourreaux, comme si ça lui permettrait de se racheter une conduite alors qu’un enfant de cinq ans, qu’aurait-il fait ? Mais la culpabilité est encore là, logée et il n’attend que le moment où il aura en face ce connard ! Il efface ses doutes, ses craintes un instant alors qu’il vient de boire cul sec un verre remplie d’alcool, il lui faudra au moins ça. Avant de se diriger sur la piste de danse, il aurait probablement prit pour folle la personne si on le lui aurait dit un jour. Qu’il danserait dans une boite de nuit, bondé de monde. Il est même pas saoul en plus ! Mais elle réceptionne sa main sans trop tarder, et il la tire à lui, alors qu’une nouvelle musique retentit. A quoi il doit s’attendre Elias ? Mais c’est celle du zouk qui doit l’emmener loin et le flic soupire discrètement, comment on danse ça déjà ? Il se laisse porter par ce qui l’entend, mais également par sa partenaire, il doit avouer qu’elle a quand même un bon niveau de danse. Ca doit pas être la première fois qu’elle danse ici. « Peut-être que c'est le contraire » Elias laisse tourner Dylane sur elle-même sans la quitter du regard, ni de son emprise, avant de passer son bras au-dessus de ses épaules pour faire deux pas sur le côté avec elle, avant de la refaire pivoter devant lui, un sourire au lèvre, « tombe pas trop vite amoureuse… » Qu’il avoue, en rapprochant son visage du sien, et de murmurer ses mots, un brin taquin, alors qu’elle lui offre à ce qui ressemble à un compliment, « t'es pas ... trop mal… » Il lève les yeux au ciel un instant, avant de rétorquer, « Juste pas trop mal ? » il joue le vexé un instant avant de lui répondre de nouveau, avant de se rapprocher d’elle un instant, « en tout cas je vois que c’est pas la première fois pour toi… » Un sourire en coin. Il avoue à demi-mot, qu’elle a un certain potentiel.

Je compte à rebours, je guette ton retour

∞ @Elias Sanders & Dylane ∞

Autant ces derniers jours, elle a ragé contre lui encore et encore en repensant à la dernière fois qu'ils s'étaient vus, autant elle s'est dit que si elle le recroisait à nouveau, elle nierait son existence, elle ne lui ferait pas la faveur de lui adresser un seul mot, elle ferait comme si elle ne le connaissait pas ... Autant ce soir, dés que leur regard se sont croisés, tout a volé en éclat. Il a fallu un seul regard, une seule parole de sa part pour que toutes ses convictions s'envolent. Ce flic la rend faible et elle déteste ça. Dylane n'aime pas quand elle ne peut pas gérer les choses et avec lui c'est le cas. Ho, elle joue bien volontiers mais au fond d'elle, elle sait qu'elle va se brûler. Elle a beau clamer haut et fort qu'elle ne veut pas perdre, qu'il ne gagnera pas ... Il l'a déjà fait rien qu'en la déstabilisant à ce point. Bien entendu qu'elle ne lui dira pas, qu'elle ne lui montrera pas ... Déjà qu'elle a mal au coeur de l'admettre. Pourtant, elle se rend à l'évidence la demoiselle. Mais qu'a-t-elle comme alternative ? Le fuir sans aucun doute. Mais même ça, elle y arrive pas. Il a une emprise sur elle qu'elle a du mal à déchiffrer. Certains diraient que cela saute aux yeux mais elle préfère les garder fermer pour le moment et ne pas totalement voir la réalité en face. Elle ne veut pas de cette gifle, pas encore, elle n'est pas prête à ça. La peur est bien trop présente dans son coeur. Elle est pas douée pour les sentiments Dylane et le peu de fois ou plutôt la seule fois où elle a pensé l'être, elle s'est faite avoir. Son coeur a été malmené, brisé, piétiné sauvagement ... Alors si c'est pour revivre tout ça, elle met un hola de suite. Du moins, elle aimerait car là, elle se laisse trop entraîner par ce jeu qui s'est instauré dés le premier soir. La partie aurait du être terminée depuis longtemps ... Mais ça, c'est pas eux. Non, ils font durer encore et encore jusqu'au moment où un se brisera. Car oui, elle voit comment ça pourrait en être autrement, comment est ce que tout ça pourrait bien se terminer ?! Pessimiste la brune en ce qui concerne les sentiments et tout ce qui les entourent mais à juste titre après tout. Le tout lancé, elle fait deux pas vers la piste en le provoquant non sans un sourire car si elle met tout le reste de côté, elle peut pas nier aimer ce qui est occupé de se passer. « C’est bien joué, mais… »  Le regard posé sur lui, son visage se penche sur le côté. «  Mais  ... » Dit-elle en attente qu'il termine sa phrase bien qu'elle se doute qu'il ne le fera pas. Juste pour l'emmerder un peu plus car il est comme ça le flic. A la faire tourner en rond, à s'amuser d'elle dés qu'il le peut. Bien qu'elle ne soit pas mieux que lui dans le domaine. Quittant son regard, elle ne voit pas son sourire et ne s'imagine pas qu'il a déjà pénétré une partie de son âme mais si infime ... Car elle cache encore bien des choses la demoiselle et compte bien encore les garder pour elle pendant un long moment. Il en sait déjà assez comme ça. Mais il n'est pas le seul, elle a vu aussi une autre part de lui. Une part plus douce même si il ne l'admettra pas et une part plus protectrice quand elle a eu besoin de lui. Et pourtant, c'est là que tout a capoté, qu'il s'est renfermé pour mieux la fuir. Alors, elle a pas spécialement envie de faire renaître ça chez lui. Est ce qu'elle aurait envie qu'il reste cette fois-ci ? C'est bien possible mais encore une fois, elle ne le dira pas. De toute façon, se dire les choses en sous-entendu, c'est ce qu'ils font depuis le premier soir et ils se comprennent comme ça non ? Ou plutôt, ils pensent se comprendre car ils sont bien trop fiers tous les deux que pour mettre de véritables mots sur ce qu'ils ressentent. C'est donc vers la piste qu'elle s'en va et où il la rejoint dés son verre enfilé. Sa main se pose dans la sienne et elle se sent attiré vers lui. Ils n'ont jamais été aussi proche et Dylane mentirait si elle disait que cela ne lui fait rien. Même plus que ce qu'elle n'aurait imaginé ... La musique fait que son corps bouge automatiquement et contre toute attente le flic se laisse emporter un peu aussi. Il la fait tourner et elle peut sentir son regard sur elle ce qui a le don de la déstabiliser mentalement. Arrivée de nouveau devant lui, elle le regarde et roule des yeux à sa remarque. « tombe pas trop vite amoureuse… » Leurs visages proches l'un de l'autre, elle ne lâche pas son regard des yeux. «  Qu'est ce qu'il ne faut pas entendre » Dit-elle pour ensuite se pincer les lèvres une idée émergeant et qu'elle aurait voulu taire mais ses lèvres sont déjà occupés de formuler une phrase. «  Vu que tu aimes tant jouer ... On a qu'à dire que le premier qui tombe amoureux a perdu «  Un léger sourire se fraye un chemin sur son visage. Qui perdra réellement à ce jeu ? Elle ? Lui ? Les deux ? L'avenir le dira mais encore une fois, ils vont se brûler en continuant de la sorte. Elle avoue a demi-mots qu'il arrive à tenir le rythme de cette danse. « Juste pas trop mal ? » Elle tourne une dernière fois pour atterrir contre son torse. » N'en demande pas trop non plus » Souffle-t-elle pour ensuite entendre ce qui se rapproche le plus d'un compliment. « en tout cas je vois que c’est pas la première fois pour toi… » S'il savait seulement. Que la danse a été une partie entière de sa vie et que si elle n'avait pas arrêté, ils ne se seraient jamais rencontrés. » Hum en effet ... C'était mon métier on va dire «  Avoue-t-elle sans plus ne voulant pas se lancer dans ce sujet épineux. La musique prend fin et une autre fait son apparition et c'est un slow ... Génial ou pas.

Win : Le dj s'est trompé et ça passe à de la salsa pfiouu. Sauvée.
So close : Le dj s'est trompé et ça passe à du rock. Elle le regarde " Tu veux tenté ? Mais c'est physique, je te préviens"
Fail : Un slow ... Ha non, le rapprochement l'a déjà déstabilisée donc elle fait un pas de côté pour partir et se dit qu'il va suivre de toute façon.

 

@Azaryaah

 « Je compte à rebours, je guette ton retour »    dylane bradford & elias sanders

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Il se sent bien le flic, à l’instant présent et même si jamais il ne l’avouera – pas si facilement, encore moins si bêtement, il se sent bien en la présence de la brune, qui arrive à l’attirer autant qu’à le repousser. Il la déteste autant qu’il a envie de la protéger, d’en apprendre plus sur elle, et ça faisait bien longtemps que ça n’était pas arrivé. D’habitude, il venait ici pour tirer son coup, juste pour trouver une nana sans cervelle qu’il aurait oublié bien vite, promettant mont et merveille si il le fallait pour obtenir grâce, mais qu’il n’avait pas l’intention de rappeler ni le lendemain, et encore moins les jours d’après. Il n’avait encore jamais rencontré celle qui serait susceptible de le marquer inconsciemment dans sa vie, et ça lui faisait sans doute un peu peur. Elles finissent toutes par disparaître, elles finissent toutes par partir, sans une once de gêne, sans un regret, et sans même un appel. Mais ça lui ferait rien, cette fois. Une promesse qu’il espère tenir, mais il n’était pas prêt à refaire confiance, encore moins à une femme qui aime autant jouer. Il n’est pas prêt à offrir son cœur, pas comme ça, pas après ce qu’il a enduré… Mais il ne sait pas à quel point ça lui fera tant de bien. De pouvoir compter sur une autre personne alors qu’il a toujours appris dans sa vie personnelle mais aussi professionnelle, à ne compter que sur lui-même… Il n’imagine pas un instant, combien il sera rassurant et protecteur de s’ouvrir au moins une fois dans sa vie, de ne laisser aucune parcelle secrète, lui l’énigmatique flic bien trop méfiant pour avoir confiance en quiconque. Il saurait s’arrêter à temps, parce qu’il n’a jamais eu le choix, parce qu’il est bien trop joueur pour tourner le dos, mais que la raison reprend toujours le dessus sur le reste. Il se sent bien tout seul, d’avoir de compte à rendre à personne. C’est du moins ce qu’il répète devant sa cousine Ava et sa sœur Erin, qui haussent les épaules, à chaque fois. Visiblement pas spécialement convaincue, et une part en elle voudrait le revoir heureux, souriant envers une femme, au lieu de se lamenter sur son sort sur la Doherty ! «  Mais  … » Elle le sort doucement de ses pensées, et il se rend compte qu’elle l’observe. Depuis combien de temps ? Combien de temps est-il parti ailleurs ? Elle attendait réellement qu’il lui dise la suite ? C’était peine perdue, mais elle le sait d’avance, n’est-ce pas ?! Un sourire étire ses lèvres, et il croise les bras le flic, restant muet comme une carpe, elle allait devoir lui sortir les vers du nez si elle voulait un seul mot de sa part, mais ça l’amuse le flic. Il ne se prive pas pour la fixer droit dans les yeux. Alors qu’elle l’entraîne dans son jeu de regard sur la piste de danse, il se prête au jeu, et la fait tournoyer à plusieurs reprises sur elle-même avant de se remettre à faire quelques pas, et c’est pas trop difficile, même pour quelqu’un qui n’a pas de penchant pour la danse. Elle l’aide bien, il n’a qu’à suivre son pas, et fort heureusement, il a ce côté assez confiant et n’est pas du genre à être hésitant dans la vie. Bien qu’il le devrait, ne s’imaginant ce qui est en train de se passer entre eux, alors que sa main ne quitte pas celle de Dylane. «  Qu'est ce qu'il ne faut pas entendre… » Il lève les yeux au ciel comme si ça le touchait pas, sa fierté pense le contraire mais tant pis. Alors qu’elle pivote une nouvelle fois pour se rapprocher un peu plus de Sanders. «  Vu que tu aimes tant jouer ... On a qu'à dire que le premier qui tombe amoureux a perdu… » Il baisse légèrement la tête pour la regarder un instant, avant de fondre dans un rire, « tu as déjà perdue… » Qu’il se vante, sans même prendre aucune précaution, mais qu’importe « N'en demande pas trop non plus » Il hausse les épaules, il ne voit pas le mal, et d’ailleurs, vantard il ne se privera pas pour dire ce qu’il pense réellement, « tu as raison, je te battrai à plate couture ! » Et peu importe si lui-même n’est probablement pas d’accord avec ça, il n’en dira rien, la laissant rouspéter devant cet affront. « Hum en effet ... C'était mon métier on va dire » Ca le surprend un peu, mais peut-être pas autant que ça… « L’ambulancière qui était autrefois une danseuse. » Et ça le fait sourire avant qu’il reprenne doucement, « que s’est-il passé ? » Qu’il avoue, fronçant lui-même ses sourcils devant cette question un peu trop… Personnelle. Veut-il réellement savoir ? Il n’en sait rien, mais il ne peut pas s’empêcher de vouloir avoir envie de la protéger du monde extérieur. Il glisse une de ses mains sur sa joue, pour replacer finalement une mèche volante derrière son oreille, alors qu’une nouvelle chanson fait son apparition, un slow, Dylane s’échappe de son emprise et surpris, il ne comprend pas très bien. En tournant la tête, il tente de récupérer sa main, se heurtant à un mur.

WIN : il finit par rattraper son bras dans la volée, et sa main glisse jusqu'à la sienne, qu'il attire de nouveau vers lui, en lui glissant à l'oreille « tu comptais t'enfuir où comme ça ? » Loupé pour elle...
SO CLOSE : il finit par rattraper son bras, mais Dylane offre une résistance et finalement, il la suit jusqu'au bar, la danse se sera pour plus tard.
FAIL : il essaye de choper sa main, mais n'effleure que sa peau, elle s'en va en activant le pas, alors qu'il se fraye un chemin parallèle au sien, sans jamais la quitter du regard, un sourire en coin, il est le prédateur, elle est l'animal effrayé et il n'attend qu'une chose : que leur route se rejoigne.