| and the wind began to howl (marius #3) |
| ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Mer 16 Sep - 17:46 | |
| La nouvelle galerie se forme peu à peu selon mes plans et les idées données à un groupe - d’incapables - que j’ai dû embaucher par pure nécessité. Je me rends enfin compte que je ne peux pas tout gérer de moi même, pas alors que rester auprès de Ginny durant ses derniers mois de grossesse est une priorité bien avant toutes les autres. Je n’ai cessé ni la peinture ni la photographie mais ai dû déléguer les projets de gros oeuvre que je ne pouvais pas me permettre de laisser s’étaler dans le temps, la galerie étant donc la première en tête de liste. Elle devrait être terminée pour décembre elle aussi, en même temps que Ginny devrait accoucher. Cela clôturerait assez bien cette année, laquelle s’est jusque là plutôt bien passée pour nous - n’en démente le plâtre à mon bras, vestige d’une bagarre qui était à sens unique et certainement pas celui dont j’avais l’habitude.
Avoir délégué le gros oeuvre ne m’empêche pas pour autant de suivre de près l’avancée des travaux, notamment parce que mon manque de confiance absolu envers le reste du monde n’aide pas. On a décidé de rester au Japon jusqu’à ce qu’elle accouche pour garder de la liberté et de l’air frais mais je reviens régulièrement au pays, pour ce projet et bien d’autres. La situation n’est sans doute pas optimale et elle n’est pas facile à gérer mais on tient le bon bout, les semaines s’enchainant jusqu’alors sans problème. Les travaux à l’atelier avancent comme ils le devraient, les murs sont blancs et luisant et aujourd’hui ils installent le plafond de miroirs auquel je tiens tant. J’avais besoin que les choses changent, j’avais besoin de bien plus qu’un local dans un quartier luxueux de la ville. Les murs blancs ne le resteront sans doute pas pour l’éternité mais avant d’avoir une idée lumineuse, ils sont la meilleure chose à faire. Ginny a insisté pour une peinture à paillette sur les linteaux et les montants de porte alors je le lui ai accordée, soufflant bien plus que nécessaire face à ce que je trouvais finalement être une bonne idée.
J’ai hâte de pouvoir ouvrir la galerie et recommencer à travailler comme avant puisque peindre pour ensuite exposer les toiles à l’abri sous un drap blanc dans mon salon n’a jamais été une solution envisageable selon moi. J’ai besoin d’exposer mon talent et prouver au monde ce que je sais faire ; ce n’est un secret pour personne. L’avis des autres ne semble jamais m’importer mais c’est faux. Certes, l’avis du bas peuple expérimenté ne m’est d’aucun intérêt mais pour le peu d’autres artistes à l’oeil aguerris à qui j’accorde du crédit et de l’importance, là, tout est à reconsidérer. Marius fait sans aucun doute partie de cette tranche ci de la population même si mes premières années avec lui laisseraient penser le contraire au reste du monde. Il n’en est rien en réalité et je pense qu’il sait aujourd’hui à quel point il compte pour moi - ne sortez pas de suite mouchoirs et violons, c’est à relativiser.
Il a cependant une importance suffisante pour que sa présence soit souvent si ce n’est toujours vue comme une bonne chose, assez pour qu’un sourire se dessine naturellement sur mon visage alors que je le vois arriver de l’autre côté des baies vitrées salies de poussière en tout genre. Le chantier est terminé pour aujourd’hui, il peut donc entrer sans risquer de se prendre une chose ou une autre sur le coin de la tête. “J’ai l’impression d’être en retard pour un rendu et que tu viens me taper sur les doigts.” j’ironise doucement, cela ressemble en tout point à un salut chaleureux selon mes propres normes. “Avoue, tes élèves te font mener la belle vie aujourd’hui et tu t’ennuies de moi.” Je doute que ce soit la vérité et même bien loin de là mais il me connaît pour savoir que je parle rarement avec franchise dès lors qu’il s’agit des autres. Néanmoins, s’il n’était pas venu à moi le premier alors je l’aurais fait à sa place puisque je pense qu’on a de nombreuses choses à se dire. “Moi qui pensais créer la surprise avec cette galerie.” J’aurais pas dû en parler à droite à gauche si je le voulais vraiment, c’est vrai.
@Marius Warren |
| | | | (#)Dim 20 Sep - 23:45 | |
| Pour toi, courir les galeries d’art de Brisbane fait parti de ton métier. Les galeries d’art et les musées bien entendu. A force d’y pointer ton nez et parce que tu participais souvent à des conférences, tu avais des contacts un peu partout dans ce milieu. C’était donc beaucoup plus simple pour toi de savoir quelle galerie exposait un nouvel artiste, quelles expositions se préparaient dans tel musée et ce genre de choses. Tu n’avais pas énormément d’heures de cours mais encadrer tes étudiants en thèse te prenait du temps et celui qu’il te restait, tu le passais à te balader, à chercher autant l’inspiration que ce nouvel artiste qui voyait les choses un peu différemment et qui proposait quelque chose de nouveau. Cela t’aidait par la suite à orienter tes élèves vers des projets qui leur permettait de relier certaines périodes de l’histoire de l’art à des pratiques très concrètes et actuelles. Car c’était souvent cela qu’ils ne comprenaient pas, qu’apprendre sur le passé permettait de mieux appréhender leur art et le présent. Alors quand tu t’étais rendu dans une galerie que tu fréquentais régulièrement et que tu avais entendu qu’une nouvelle galerie d’art était en train de voir le jour à Spring Hill, tu avais été intrigué. Certes, Brisbane ne manquait pas de galeries d’art mais elles n’avaient pas toutes le même standing et cette dernière avait déjà la réputation d’être de bonne qualité. Quand tu avais demandé si l’on connaissait le propriétaire de l’établissement, tu avais sentir tes yeux s’écarquiller de surprise. Auden Williams … Cela faisait un petit moment que tu n’avais pas vu ton ancien élève, aux dernières nouvelles il s’était marié et allait être papa. Cette nouvelle t’avait surpris, tu ne pouvais le nier. Auden était toujours resté un enfant dans sa tête et cela risquait d’être assez drôle de le voir se lancer dans cette nouvelle aventure. Mais tu ne doutais pas qu’il s’occuperait bien de son enfant, Auden ne manquait pas de passion une fois qu’il se prenait d’intérêt ou d’amour pour son sujet. Et tu voyais mal comment son enfant n’en bénéficierait pas. Alors au milieu de tout cela apprendre qu’il ouvrait une galerie était une surprise. Tu avais donc pris l’adresse de l’établissement et tu y étais passé quelques fois devant en faisant tes courses ou en te promenant. A chaque fois, la galerie avait été vide ou alors remplie seulement d’ouvriers qui s’occupaient du gros oeuvre. L’établissement n’allait pas ouvrir demain mais il prenait forme et tu faisais confiance à Auden pour ne pas faire les choses à moitié.
Et puis un jour, tu eus de la chance. Tu passais devant la galerie et il ne te fallut pas longtemps pour reconnaître Auden à l’intérieur. Un Auden le bras en écharpe et jetant un regard critique sur tout ce qui l’entourait. Quand tu poussais la porte, il se retourna pour t’accueillir, pas réellement étonné de te voir ici. « J’ai l’impression d’être en retard pour un rendu et que tu viens me taper sur les doigts. Avoue, tes élèves te font mener la belle vie aujourd’hui et tu t’ennuies de moi. » Tu laisses échapper un rire à ces paroles. Tu ne peux pas nier qu’Auden avait été un élève assez mémorable. Il avait rendu ton début de carrière plutôt intéressant et très chaotique, tu savais apprécier cette mise à l’épreuve aujourd’hui car elle t’avait beaucoup apprise. A l’époque, tu l’avais souvent maudit, il fallait l’avouer. Il restait de tout cela aujourd’hui un lien difficile à gommer malgré les mois sans se voir, il faisait toujours bon de se retrouver. « M’ennuyer est un bien grand mot mais j’avoue que personne n’a égalé ton talent jusqu’ici. » Lui dis-tu un sourire amusé sur les lèvres. « Je ne sais pas si je préfère ça ou mes étudiantes qui pensent qu’en battant les cils elles pourront finir dans mon lit. C’est un challenge dans les deux cas. » Tu étais certain qu’Auden trouverait cette anecdote hilarante et tu savais aussi qu’il s’en servirait pour te taquiner dès qu’il en aurait l’occasion … Mais c’était de bonne guerre, tu ferais pareil à sa place. « Moi qui pensais créer la surprise avec cette galerie. » De la surprise ? Auden ? Non, tu doutais que c’était ce qu’il cherchait. Non, il voulait plutôt faire une entrée dans ce secteur et sur ce marché dont tout le monde allait se rappeler. « Si c’est arrivé à mes oreilles c’est que tu nappas dû beaucoup tenir ta langue. » Lui dis-tu remarquer avant de lui demander : « Ça fait longtemps que tu montes ce projet ? Tu sais avec quels artistes tu vas ouvrir ? » Lui demandas-tu curieux avant d’ajouter : « En tout cas c’est un bel espace mais tu n’as jamais fait les choses à moitié. » Cela n’aurait pas du tout ressemblé à ton ami pour le coup …
@Auden Williams |
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Jeu 24 Sep - 20:39 | |
| L’apparition de Marius en ces lieux est étonnante mais bien loin d’être dérangeante. Si j’ai peu de passion pour les interactions humaines, n’en reste pas moins qu’avec lui tout a toujours été différent à bien des niveaux. C’est avec un sourire sincère que je l’accueille dans la future galerie et cesse finalement de me plaindre du travail des ouvriers et des minimes imperfections qui ne devraient pas avoir lieu d’être. « M’ennuyer est un bien grand mot mais j’avoue que personne n’a égalé ton talent jusqu’ici. » Je me moque bien de savoir s’il pense réellement ce qu’il dit ou non : il a toujours été du genre à s’adapter à la personne qu’il a face à lui. Avec les années, il a réellement appris à me parler et cela passe notamment par une flatterie que, pour ma part au moins, je sais totalement méritée. Il a un œil aguerri et de bons conseils, j’avance donc sans me mouiller qu’il le pense tout autant - même si les gens normaux ne se font pas de compliments aussi francs, ce que je trouve regrettable. “Regarde, je fais semblant d’être étonné là.” Je mime des gros yeux et y ajoute une bouche ouverte, figée dans un “o” qui n’en finit plus. Ne reste finalement que mon sourire en coin, celui qui m’a valu bien des problèmes à l’Académie, dans le temps. « Je ne sais pas si je préfère ça ou mes étudiantes qui pensent qu’en battant les cils elles pourront finir dans mon lit. C’est un challenge dans les deux cas. » J’admire le fait qu’il s’ose à ce genre de blague en ma présence, là où il travaille si dure depuis toujours pour garder une bonne réputation à l’Académie, laquelle il n’a pas le moindrement volé. On a l’air d’être des amis quand bien même on ne l’a difficilement jamais été, quand j’ai toujours gardé un certain respect pour lui en sa qualité de professeur (quand, en parallèle, ce sont justement à tous mes autres professeurs que je n’ai jamais cessé de faire mener la vie dure). “Je peux toujours m’occuper de tes étudiantes, tu sais, mais c’est bien parce que c’est toi.” Ainsi au moins il n’aurait plus de décision à prendre, n’est ce pas ? Je me trouve belle âme de lui proposer une telle chose pour qu’il n’ait pas à se déchirer. Lui comme moi sait que personne ne pense ce qu’il dit, ni lui qui a toujours veillé à rester dans le droit chemin, ni moi qui ait toujours veillé à ne surtout pas y rester - mais qui est aujourd’hui marié et heureux ainsi. Sur cette annonce charitable, je lui fais signe de la main pour entrer pleinement dans la galerie et s’y faire sa place, son avis m’intéressant encore et toujours.
Je fais mine d’être étonné de sa visite - ce qui n’est pas un mensonge, pour une fois - mais le voilà qui me reprend vivement. Les vieilles habitudes ne risquent pas de mourir. « Si c’est arrivé à mes oreilles c’est que tu n’as pas dû beaucoup tenir ta langue. » Il pointe le problème sans appuyer dessus et c’est une attitude avec laquelle j’arrive parfaitement à m’adapter, ce qui est sans doute un des dizaines de secrets et de hasards qui font que notre relation est stable et forte, même au fil des années. Très rapidement pourtant, la plaisanterie fait place à des questions plus sérieuses et ciblées. On n’échappe pas à notre passion commune, essentiellement parce qu’on ne cherche pas à le faire. « Ça fait longtemps que tu montes ce projet ? Tu sais avec quels artistes tu vas ouvrir ? » Je me donne quelques secondes pour y réfléchir et savoir comment formuler mes mots et il profite de ce laps de temps pour y glisser un commentaire de plus, que j’adopte avec un sourire nouveau au bout des lèvres. « En tout cas c’est un bel espace mais tu n’as jamais fait les choses à moitié. » Je sais ses compliments sincères et il est l’une des rares personnes sur cette Terre dont l’avis m’intéresse vraiment, c’est donc la raison pour laquelle je hoche doucement la tête en signe de remerciement muet - parce que je ne me refais pas. “On va exposer quelques artistes qui étaient dans l’ancienne galerie et on est en train de travailler sur un partenariat avec des japonais.” On avance doucement, incroyablement doucement, mais cette galerie étant comme notre premier enfant, on agit avec minutie et précaution pour ne commettre aucun impair. “Ma femme va exposer aussi.” J’ajoute dans une phrase à part, après une nouvelle inspiration, pointant ainsi son caractère unique dans ce projet qui est le nôtre. Je ne parle pas de mes oeuvres, encore incertain de leur avenir en ces lieux ou ailleurs et peu désireux de trouver une réponse rapidement. “J’ai envie qu’on se démarque avec quelque chose de nouveau, que ce soit au niveau des artistes et des oeuvres exposées. Ou même du lieu.” Mon index pointé vers le plafond montre les miroirs qui donnent tant la nausée qu’ils agrandissent encore un peu plus l’espace. “On y travaille depuis deux mois. Je pense qu’on ouvrira en début d’année prochaine, notre emploi du temps est toujours pris par beaucoup de choses.” Elle donne ses cours, est maman à temps plein et bientôt doublement en plus de se la jouer Mère Thérésa avec tous les oiseaux blessés qu’elle trouve. De mon côté, c’est des travaux dont je m’occupe en parallèle des problèmes familiaux aussi divers que mariés et, comme toujours, des oisillons blessés à gentillement faire s’envoler une fois qu’elle les a sauvés. “Est ce que tu as des artistes, dans tes cours ? Pas aussi bons que moi, bien sûr, mais au moins qui tiennent la route.” J’esquisse un sourire là où beaucoup pourraient interpréter ma phrase comme de la fausse vantardise alors que non, je pense honnêtement chacun de ces mots. “Je voudrais proposer un partenariat avec l’Académie aussi et exposer ici ceux qui ont un certain talent. Sous couvert que j’ai mon mot à dire, je pense que c’est tout ce que je demanderais, pour leur faire preuve de ma bonne foi.” Et pour cela j’aurais besoin de l’appui du Warren, lui qui a infiniment meilleure réputation que moi. Il sait sûrement aussi à quel point ce pourrait être bénéfique que d’être exposé dans une galerie en ville ; c’est le genre de défi que j’aurais aimé avoir eu (et gagné) à l’époque. |
| | | | (#)Lun 5 Oct - 8:05 | |
| Auden avait été un de tes plus grands challenges en temps qu’enseignant. Tout le monde t’avait pris pour un fou quand tu avais pris sa défense pour empêcher son renvoi de l’Académie. Peut-être étais-tu fou, tu ne saurais le dire mais tu avais réussi à te frayer un chemin derrière tout le bullshit qu’il jetait au visage de tout le monde pour apercevoir certaines qualités de l’homme qui méritaient d’être reconnues. Oh tu avais eu peur de perdre ton poste mais Auden avait su remplir sa partie du contrat. Sans s’assagir, il n’avait plus rien fait qui dépasse les limites pendant quelques temps. Aujourd’hui, tout cela était bien loin et vous étiez restés présents dans la vie de l’autre, sans trop en faire non plus. Bien sûr, les projets artistiques d’Auden ou les projets que tu montais pour l’Académie étaient les occasions qui vous réunissaient en général. « Regarde, je fais semblant d’être étonné là. » Tu laisses échapper un petit rire à ces paroles. Tu ne sais pas ce qui étonnerait réellement Auden. A l’époque il avait été surpris la première fois que tu n’étais pas rentré dans son jeu mais depuis, le surprendre était difficile. Tu ne cherchais pas spécialement à le faire dans tous les cas. Parce que tu savais que tu pouvais le faire, tu plaisantais sur le comportement de tes élèves féminines qui était souvent très limite. « Je peux toujours m’occuper de tes étudiantes, tu sais, mais c’est bien parce que c’est toi. » Ton interlocuteur est bien placé pour savoir que ta carrière est très précieuse à tes yeux et même si une demoiselle était assez charmante pour te tenter, tu avais toujours fait passer ta raison avant tes sentiments ou tes impulsions. Elles n’avaient aucune chance et imaginer Auden se charger de ce problème pour toi était plutôt amusant, il fallait l’avouer. « Quelle générosité ! Tu es sûr que tout va bien ? » Ne pus-tu t’empêcher de lui demander pour le taquiner. Auden fonctionnait au donnant-donnant la plupart du temps. Il le faisait avec toi en tout cas. Ton appui à l’Académie lui avaient coûté quelques années plus tard une exposition de ses oeuvres dans les locaux, l’obligeant à revenir sur ces terres maudites. C’était une contrepartie que tu avais été ravi d’organiser même si encore une fois tes collègues n’avaient pas compris pourquoi tu tenais à donner de la lumière à un ancien élève qui n’avait pas besoin de ça pour l’attirer à lui.
La conversation se tourne vers la galerie et ce qu’Auden compte en faire. Pour l’instant, il faut se projeter car elle n’est pas encore prête mais si tu as appris une chose de l’homme en face de toi, c’était qu’il ne faisait jamais les choses à moitié. Il avait une idée bien précise en tête et le rendu sera exactement cette image ou rien du tout. Curieux de savoir comment il a décidé de se lancer dans ce projet, tu lui poses donc quelques questions, en particulier pour savoir quels artistes il comptait exposer. Ceux qui feront le plus de bruit seront ceux exposés lors de l’inauguration mais tu faisais confiance à Auden pour avoir parcouru le monde et tissé bien assez de relations pour ne jamais vous laisser sur votre fin. « On va exposer quelques artistes qui étaient dans l’ancienne galerie et on est en train de travailler sur un partenariat avec des japonais. Ma femme va exposer aussi. » Auden marié … C’était une image que tu avais toujours eu du mal à visualiser mais étant un homme passionné, s’il mettait cette passion et cette détermination dans son mariage, sa femme avait de la chance de l’avoir. Tu avais entendu parler de Ginny McGrath, désormais Williams mais tu ne la connaissais pas personnellement. « Comment va Ginny ? » Demandas-tu à ton ami pour prendre des nouvelles de sa femme. Tu avais entendu dire qu’elle était enceinte, tu espérais très sincèrement être à la retraite quand le rejeton d’Auden entrera à l’université. « J’ai envie qu’on se démarque avec quelque chose de nouveau, que ce soit au niveau des artistes et des oeuvres exposées. Ou même du lieu. On y travaille depuis deux mois. Je pense qu’on ouvrira en début d’année prochaine, notre emploi du temps est toujours pris par beaucoup de choses. » S’il y avait une qualité dont peu de personnes doutaient chez Auden c’était qu’il travaillait beaucoup. A l’époque, pas assez sur ses cours mais il était clair qu’il ne passait pas son temps à se rouler les pousses non plus. Tu détournais rapidement le regard des miroirs avant de te trouver mal, posant ton regard sur les murs mais maintenant que tu savais qu’ils étaient là, la pièce prenait une autre dimension. « Reproduire ne t’a jamais intéressé, je suis certain que tu vas lancer une nouvelle mode dans les galeries, il y en a besoin. » Pour en visiter de nombreuses, elles finissaient toutes par se ressembler. Un brin de nouveauté ne ferait pas de mal sur le marché. « Est ce que tu as des artistes, dans tes cours ? Pas aussi bons que moi, bien sûr, mais au moins qui tiennent la route. Je voudrais proposer un partenariat avec l’Académie aussi et exposer ici ceux qui ont un certain talent. Sous couvert que j’ai mon mot à dire, je pense que c’est tout ce que je demanderais, pour leur faire preuve de ma bonne foi. » Un petit sourire amusé se dessina sur ton visage. Qui l’eut cru ? Tu avais pensé qu’une fois la porte de l’Académie claquée, Auden ne voudrait plus en entendre parler mais tu t’étais trompé … C’était le genre de partenariats que tu essayais de créer dès que tu le pouvais donc tu n’allais pas être celui qui lui dirait non. « Bien sûr que nous avons des artistes qui tiennent la route. Ce serait un plaisir pour moi de t’aider à mettre en place ce partenariat ! Je pense pouvoir m’arranger pour que tu aies ton mot à dire. Je peux commencer à en parler avec le doyen, il faudra certainement que tu passes le voir à un moment pour en discuter mais je peux m’occuper de l’administratif. » C’était en partie ton travail et pour une fois tu travailleras avec une personne que tu estimes réellement. « Qu’est-ce qui t’est arrivé ? » Demandas-tu à Auden en lui montrant son bras tout en continuant à parcourir la galerie, appréciant les volumes de la pièce.
@Auden Williams |
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Jeu 15 Oct - 0:42 | |
| De toutes les questions du monde auxquelles je ne m’habituerai sûrement jamais, « Comment va Ginny ? » est sans aucun doute sur le podium. Si cette question n’engage la plupart du temps rien de bon dans mon regard éternellement méfiant envers le reste du monde, je sais pourtant qu’une telle attitude serait disproportionnée face à Marius. Il ne fait que prendre des nouvelles poliment, c’est une qualité qui ne se retrouve pas chez moi et dont je me moque chez autrui en temps normal. Pour sa part, cela n’engage que de bons sentiments que j’apprivoise avec décontraction, lui répondant avant toute chose par un sourire franc. “Bien. Elle entame son dernier trimestre.” Ne sachant pas exactement s’il était déjà au fait de sa grossesse, je laisse alors le sujet planer comme si de rien n’était. Entre lui et moi, on n’aurait jamais un jour cru parler de ma femme et de mon enfant là où, au contraire, je m’imaginais déjà me moquer de la sienne et du prénom donné à leur progéniture. La vie nous a surprise de bien des manières. "Je n'ai toujours pas à prendre de nouvelle de personne de mon côté ?" Je questionne, au cas où, fort peu certain que je l'aurais interrogé de toute manière, en couple ou non, marié ou non.
Notre discussion revient inévitablement au sujet de l’art et plus particulièrement de la galerie, ce qui était à prévoir dès lors que deux hommes comme nous étaient voués à rester ensemble. L’art est ce dont on parle le mieux autant que c’est aussi le sujet sur lequel on entre le plus en désaccord sur une infinité de points précis, lesquels n’évoluent pas avec le temps. Marius sait mettre les formes dans ses mots mais croyez le ou non, il est lui aussi têtu comme une mule. « Reproduire ne t’a jamais intéressé, je suis certain que tu vas lancer une nouvelle mode dans les galeries, il y en a besoin. » Il me connaît pourtant comme peu peuvent s’en vanter et même si je ne lui ferai jamais part d’une telle chose, cela me fascine autant que j’en suis parfois effrayé. S’il connaît mes passions et aspirations, il y a aussi fort à parier qu’il sache appuyer là où tout fait mal - s’il en a une raison suffisante. Pour le moment présent, je m’amuse de sa réaction face aux miroirs et teste sur sa personnes des idées pour lesquelles je n’ai jamais pu m’assurer de leur efficacité. Cela semble finalement être le cas, cela vaut de ma part une absence de remarque et autres moqueries au passage. Nul doute que je serai moins tendre avec les clients et autres visiteurs ; après tout les miroirs ont tant été mis en place pour l’effet que pour m’amuser moi.
Je profite de la visite surprise de Marius pour lui faire part de mes différentes idées dans lesquelles il pourrait se greffer selon ses désirs. Il n’a certainement pas besoin de moi pour avancer dans la vie mais je sais que pour de tels projets il faut s’appuyer sur des personnes dont on a confiance et pour ma part, à l’Académie, il est le seul à remplir ce rôle. Je n’oserais pas dire qu’il est le seul à remplir ce rôle dans bien des domaines mais ce ne serait pas bien éloigné de la vérité. « Bien sûr que nous avons des artistes qui tiennent la route. Ce serait un plaisir pour moi de t’aider à mettre en place ce partenariat ! Je pense pouvoir m’arranger pour que tu aies ton mot à dire. Je peux commencer à en parler avec le doyen, il faudra certainement que tu passes le voir à un moment pour en discuter mais je peux m’occuper de l’administratif. » Un rire bref étire mes lèvres alors que je ne prends pas le temps de lui faire tout mon speech à propos de ce que j’appelle des artistes qui tiennent la route ; il se doute déjà de ce que je signifie par là tout comme il se doute que mes critères sont sûrement infiniment plus élevés que ceux du reste du monde. “J’irai le voir quand mon horoscope aura été clément avec moi.” C’est pourtant d’un geste de la tête que je le remercie de son implication dans ce projet dont il ignorait l’existence il y a peu encore. Il n’y a pas eu besoin de le convaincre et pour ça aussi, je devrais sûrement le remercier. Il n’hésite pas à me faire confiance aujourd’hui, une fois de plus, là où tous ont toujours tôt fait de me tourner le dos - et parfois à juste titre, avouons le.
Vient pourtant la question qu’ils sont tous les mêmes à poser, à un moment ou à un autre. « Qu’est-ce qui t’est arrivé ? » “J’ai tenté la boxe, le sac s’est débattu.” Bien qu’il ait une place à part pour toutes choses, n’en reste pas moins que cette histoire est déjà connue de bien trop de personnes à mon sens déjà. Les détails ne seront pas confiés à personne, surtout dans cette histoire où je ne suis que le perdant. Je hausse les épaules avec désinvolture pour lui laisser entendre qu’il n’y a rien de plus à savoir et, surtout, aucune information qui n’en vaille la peine. “J’attendrai que ce soit guéri avant de voir le doyen.” Si mon état physique ne change rien pour Marius, je sais par avance que ce ne serait pas la même chose pour qui que ce soit d’autre, surtout pas ceux liés à l’Académie qui ont un minimum de souvenirs de mon passage là bas. “Tu travailles toujours au même endroit ? Ginny va devenir ta collègue, dans quelques temps.” Après l’accouchement, en somme, mais j’imagine qu’il l’avait deviné seul. “Je te dis ça parce que faut qu’on s’accorde sur deux ou trois anecdotes que j’ai peut être légèrement romancé.” J’esquisse un sourire amusé et, même si je ne mens pas là dessus, je m’assure avant toute chose de prendre les devants et tenter d’adoucir le changement de profession de ma femme. S’ils deviennent de supers collègues, par contre, c’est moi qui risque d’être jaloux - d’un côté comme de l’autre. |
| | | | (#)Jeu 22 Oct - 21:47 | |
| Voir tes élèves se réaliser dans leur vie post universitaire était quelque chose que tu appréciais beaucoup. Tu poussais toujours ceux avec lesquels tu avais réussi à partager plus de deux mots intéressants à te recontacter quelques temps après leur sortie. Ils étaient nombreux à le faire et même si tous n’avaient pas réussi à réaliser leurs rêves, ils semblaient malgré tout heureux de leur sort ce qui était le plus important. Avec Auden, c’était différent. Alors en début de carrière, tu avais pensé que tu aurais d’autres élèves comme lui, des élèves qui vous marquent car ils manquent de vous faire renvoyer mais non, cela n’était jamais arrivé. Tu n’avais pas demandé à Auden de rester en contact, cela l’aurait poussé à ne pas le faire. Auden n’était pas un homme qui passait inaperçu et encore moins en temps qu’artiste. Il n’avait pas été difficile de suivre sa trace, plus ou moins fidèlement au fil des années. Comme aujourd’hui, où te retrouvais dans sa galerie alors que tu ne savais même pas que c’était l’un de ses projets. « Bien. Elle entame son dernier trimestre. » Ça aussi c’était un projet que tu ne pensais pas voir Auden entamer. De vous deux, il aurait été plus évident que tu sois celui qui devienne papa mais ta vie et sa succession d’échecs avait montré que rien n’était écrit dans la vie, que tout était possible. Cela te faisait plaisir pour lui en tout cas mais tu ne pus t’empêcher de lui dire : « J’ai déjà peur d’imaginer ce que ta progéniture sera capable de me faire vivre dans mes vieux jours d’enseignement. » C’était plus une taquinerie qu’autre chose. Tu ne connaissais Ginny que de nom et tu espérais de toutes tes forces qu’elle calmerait un peu le père et l’enfant dans leurs ardeurs même si, il fallait le reconnaître, Auden ne serait pas Auden sans tout ce qu’il t’avait fait vivre. « Fille ou garçon ? » Lui demandas-tu curieux alors que peut-être que les parents avaient préféré attendre la naissance pour le savoir. Auquel cas, tu ne poseras pas de questions après celle-là. « Je n'ai toujours pas à prendre de nouvelle de personne de mon côté ? » Aborder ta vie amoureuse avec Auden avait quelque chose de totalement fou car votre relation n’avait jamais vraiment été tournée vers ce sujet. De toute manière, tu n’avais jamais rien à raconter. « Si, tu aurais dû prendre des nouvelles de Colleen mais nous savons tous les deux que ça ne t’intéresse pas vraiment. Elle va à merveille pourtant. » Dis-tu à ton ami avec un grand sourire. Tu n’avais pas envie de cacher ton bonheur quand tu parlais de Colleen. Sa présence dans ta vie changeait ta manière de voir un certain nombre de choses. Tu te sentais plus léger à ses côtés …
Parce que vous êtes dans cette galerie d’art ou du moins ce qui en sera une, votre discussion revint sur l’art et sur les projets d’Auden pour cet espace d’exposition. Tu lui fais confiance pour faire dans l’originalité, dans l’inattendu. Tu n’hésites d’ailleurs pas à lui faire remarquer qu’il n’a jamais aimé reproduire contrairement à toi. C’est pour cela que tu ne seras jamais vraiment un artiste. Tu fais peut-être de jolies aquarelles mais tu ne crées pas vraiment, pas comme le faisait Auden. Mais cela ne te dérangeait pas, ta vocation à toi était l’enseignement. Il te parla ensuite d’un projet qu’il voulait mettre en place avec l’Académie et tu ne pus que te montrer enthousiaste. Avec le réseau qu’avait Auden et celui de Ginny, cette galerie serait forcément une réussite et cela voulait dire de très beaux débuts pour les élèves qu’il jugerait les plus prometteurs. Connaissant Auden, ces élèves se compteraient sur les doigts d’une main et encore … Mais pour ceux-là, ce serait une belle récompense de leurs efforts. « J’irai le voir quand mon horoscope aura été clément avec moi. » Un sourire amusé se dessine sur tes lèvres alors que tu secoues doucement la tête. Le doyen et Auden avaient toujours eu des rapports … Peu cléments diriez-vous … Dommage pour lui que ce doyen soit toujours le même mais tu ne te faisais pas de soucis. Auden savait être charmant quand il le voulait et votre doyen était un grand joueur d’échec qui savait avancer ses pions exactement comme il l’entendait. Tu compris dans le hochement de tête d’Auden qu’il te remerciait de ton soutien mais il n’avait pas à le faire, c’était le genre de projets dont tu aimais t’occuper car tu avais la certitude qu’il servirait à tes élèves. Parce que tu ne peux pas t’en empêcher, tu questionnes Auden sur son bras en écharpe : « J’ai tenté la boxe, le sac s’est débattu. » Tu lèves les yeux au ciel quand il prononce ces mots car il ne faut pas être devin pour comprendre qu’il s’est battu. Tu ne peux vraiment pas lui faire la morale après t’être retrouvé au commissariat il y a plusieurs mois en ayant voulu défendre une jeune femme ivre mort mais bon … « Et bien voyons, les sacs se débattent maintenant, c’est nouveau. » Lui dis-tu pour le taquiner, pas pour en savoir plus. Tu avais appris à force de fréquenter Auden qu’il ne servait à rien de chercher à vouloir lui tirer les vers du nez, il ne dira rien qu’il ne compte pas te dire.
Alors que vous continuiez le tour de la galerie, il lui sembla bon d’ajouter : « J’attendrai que ce soit guéri avant de voir le doyen. » Cela serait plus sage. Plus pour lui éviter des réflexions désobligeantes qu’autre chose, toi cela ne te dérangeais pas qu’il vienne avec un bras en écharpe. « C’est plus sage en effet. » Te contentas-tu de dire, laissant ton regard observer un recoin. Sans que tu ne t’y attends, Auden enchaîna : « Tu travailles toujours au même endroit ? Ginny va devenir ta collègue, dans quelques temps. Je te dis ça parce que faut qu’on s’accorde sur deux ou trois anecdotes que j’ai peut être légèrement romancé.» Oui, tu travaillais toujours au même endroit et tu savais que ton ami le savait s’il te posait la question ainsi. Tu lui lançais un regard surpris, tu ne savais pas que vous alliez accueillir une nouvelle collègue mais cela ne t’étonnait pas, ce n’était pas le genre de nouvelle que tu guettais avec impatience. Cette fois par contre, cela t’intéressait. « Je vais donc pouvoir rencontrer la femme qui a accepté de t’épouser. Intéressant, il me tarde. » Le sourire en coin dessiné sur tes lèvres en disait long et tu ajoutais : « Je te connais assez pour savoir que romancer chez toi peut vouloir dire réécrire donc il va falloir m’en dire plus si tu ne veux pas que je dise une connerie. » Si Ginny aimait assez Auden pour l’avoir épousé, elle devait se douter qu’il avait romancé un certain nombre de choses comme il disait. « Je ne savais pas que nous allions accueillir une nouvelle collègue mais tu m’en vois ravi ! Cela me donne presque envie de me proposer pour son parcours d’initiation. » Ajoutas-tu à l’intention d’Auden. « Tu gèreras la galerie de ton côté ? » Auden avait toujours dix projets en même temps, la galerie sera très probablement l’un d’eux.
@Auden Williams |
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Mar 27 Oct - 12:54 | |
| Parler de la future éducation de mon enfant avec Marius est sûrement un des derniers sujets que j’aurais cru un jour aborder avec lui. Je l’imaginais aisément avoir d’interminables débats avec lui sur un millier de sujets mais pour celui-ci, étonnamment, nous tombons tous les deux d’accord : il sera bien trop dégarni pour supporter l’Enfer que sera sans aucun doute mon fils entre quatre murs. Je ne lui apprendrai jamais à détester l’école et tout ce qui l’entoure mais je crains fort - pour Marius - que ce ne soit le cas. Avec un peu de chance, il pourrait se débrouiller pour ne pas l’avoir dans ses classes même si je pense qu’au fond il serait curieux de corriger les copies d’un nouveau Williams. « Fille ou garçon ? » La question n’entâche en rien le sourire heureux qui s’est logé au coin de mon visage. L’échographie a été difficile à réaliser parce que le bébé avait apparemment décidé de se cacher, mais aujourd’hui nous sommes tous deux fixés : “Un garçon.” J’aurais été tout aussi heureux de lui annoncer qu’il s’agissait d’une fille, cela ne fait aucun doute.
C’est tel un enfant qu’il me reprend, ensuite, sur mon manque de questions à propos de sa très chère Colleen. Je hausse les épaules comme si le sujet m’importait peu mais ce n’est pas pour autant que je cherche à parler d’autre chose, me contenter d’être heureux pour eux que tout continue de bien se passer. Je n’ai jusque là eu vent que de bribes et quelques nouvelles éparses et n’ai jamais cherché à creuser le sujet non plus, anticipant sans doute déjà qu’il réussisse bien mieux sa vie sentimentale que moi. Aujourd’hui, pourtant, on a tous deux l’air de s’en sortir et c’est un véritable miracle. “Pas vraiment, en effet. Mais je suis content pour vous.” Je mens et j’enchaîne comme si de rien n’était et sans que cela ne puisse étonner Marius aucunement. “Pas content content, mais si ça te laisse vivre vingt ans de plus histoire de connaître Auden Junior à l’Université, ça sera déjà bien.” Cette fois-ci mon sourire et bien plus amusé. Si cette histoire peut le rendre heureux, j’imagine que c’est tout ce qui compte. Il ne s’est jamais épanché sur ses histoires amoureuses et pendant longtemps j’aurais été le premier à simplement répond ewwww. Aujourd’hui tout a changé.
J’annonce la venue à venir de Ginny à l’Université, une pointe de fierté discernable dans ma voix. Ce ne sera pas pour demain et du fait de sa grossesse, Marius s’en doute déjà mais je tiens à prendre au maximum les devants. « Je vais donc pouvoir rencontrer la femme qui a accepté de t’épouser. Intéressant, il me tarde. » Intéressant est le terme approprié et je sais le professeur assez bien intentionné pour ne craindre en rien les questions qu’il pourrait poser à ma femme. Je le connais bien assez pour ne rien craindre à son sujet, en réalité, et bien loin de là. Je lui fais bien plus confiance qu’il ne le pense lui même, sans doute. « Je te connais assez pour savoir que romancer chez toi peut vouloir dire réécrire donc il va falloir m’en dire plus si tu ne veux pas que je dise une connerie. » J’esquisse un rire bref. Marius me connait bien plus que beaucoup quand bien même nous n’avons jamais été proches au point de se perdre en confessions multiples. Ce sont les années qui nous ont liés et soudés, sans qu’aucun de nous deux n’ait jamais cherché à ce que ce soit le cas. Il était un bon professeur et moi j’étais le plus horrible élève qui soit. On pourrait en faire un film, j’imagine. Je serai intransigeant pour la plastique de l’acteur qui incarnera mon rôle, c’est déjà certain. Quoi qu’il en soit, je ne réponds rien à ces mots, certain qu’il se doute déjà que Ginny sait bien tout ce qu’il y a à savoir sur ma personne et sans doute plus encore. « Garde la éloignée des stock de peinture, c’est tout ce que je te demande. » Je ne lui demanderai pas de faire aucun parcours d’intégration si ce n’est pas ce qu’il désire lui même. Il est bien assez grand pour savoir ce qui est bon ou non quand moi, je prévois déjà que ma femme ne revienne quelques soirs avec plus de tâches sur ses habits que de bouts de tissus propres. Au moins, cela sera signe qu’elle s'épanouit. J’imagine. « Tu gèreras la galerie de ton côté ? » “On s’en occupera tous les deux.” Mais ça, il s’en doute déjà. Ginny ne se contentera pas d’être professeure et moi je ne me conterai pas de ce que j’ai sous la main non plus. On est prévisibles, les artistes de merde qui ont toujours envie d’en faire plus sans ne jamais se douter qu’ils devraient savoir que chacun a ses limites. “Tu es invité pour l’ouverture. Avec Colleen. Comme ça je n’aurai même pas à poser de questions pour m’assurer qu’elle va bien.” Comme ça aussi, je pourrai savoir à quoi ressemble la femme qui a su le toucher à ce point. Je laisse un temps mon regard dériver dans le sien avant de le poser ailleurs, plus loin dans la galerie. "J'imagine aussi que tu seras à l'aise pour l'exercice." Bien plus que moi, c'est certain. Ce n'est ni un reproche ni un compliment, simplement une remarque comme j'aurais pu en faire des centaines d'autres. Il est poli et bien élevé, il aime l'art ; ce sont là toutes les qualités requises pour se plaire lors d'ouvertures de galeries et autres événements. Il est taillé pour cela. "Tu n'as jamais pensé à diversifier tes activités ?" Si j'ai pensé à lui demander de s'associer, un jour ? Oui, peut être. |
| | | | (#)Lun 2 Nov - 8:08 | |
| Quand tu avais encore pour rêve d’avoir une famille et d’avoir des enfants, tu avais pensé que tu serais dans les premiers à en avoir. Quand Alice était arrivée à Brisbane, ton avenir t’avait semblé tout tracé et plus radieux que jamais. Mais rien ne s’était déroulé comme tu avais pu l’imaginer et quinze ans plus tard tu te retrouvais avec Auden en train de prendre des nouvelles de son futur rejeton, chose que tu n’avais très sincèrement jamais pensé faire. Pourtant, tu t’étais fait à l’idée de beaucoup de choses ces dernières années. « Un garçon. » Un petit sourire se dessina sur tes lèvres en apprenant la nouvelle. En vérité, cela ne changeait rien pour toi car cet enfant pouvait être une fille ou un garçon, s’il tenait de son père, ce n’était pas bon signe pour la fin de ta carrière. Mais il était évident qu’Auden était très heureux d’accueillir cet enfant, son visage laissait transparaître le bonheur qu’il éprouvait de ce rôle qui allait bientôt être le sien. Et cela suffisait à ce que tu sois heureux pour lui. Tu avais encore de belles années devant toi avant que son rejeton ne soit sur les bancs de l’université, tu avais le temps de te préparer. Tu ne reproches pas à Auden de ne pas prendre des nouvelles de Colleen parce que tu sais que ce n’est pas son genre mais également parce que tu ne lui as pas parlé de la jeune femme avant aujourd’hui. Tu ne manques pas la surprise que tu peux lire sur ses traits quand ta réponse n’est pas que tu n’as personne dans ta vie. C’est à peu près celle de toutes les personnes de ton entourage à qui tu as confié cette information à vrai dire. Auden et toi, votre vie privée c’était un peu le dernier de vos sujets de conversation. Vous saviez grosso modo ce qui se passait dans la vie de l’autre et cela vous avait toujours suffit. Parler de vos carrière, parler de ses derniers projets, parler d’art c’était bien plus intéressant à vos yeux. « Pas vraiment, en effet. Mais je suis content pour vous. Pas content content, mais si ça te laisse vivre vingt ans de plus histoire de connaître Auden Junior à l’Université, ça sera déjà bien. » Pour que cela se réalise, ça voudrait dire que Colleen et toi serez toujours ensemble dans vingt ans et là, tu étais encore bien peu sûr de ce que l’avenir te réservait pour t’avancer sur le sujet. Tu n’avais pas envie de te prendre la tête. Certes, tu aimerais que Colleen reste dans ta vie mais tu ne pouvais pas non plus prédire l’avenir et tout pouvait soudainement changer, tu étais bien placé pour le savoir. Toutefois, c’est un : « Merci. » que tu répondis à Auden parce que tu savais qu’il était sincère quand il te disait être content pour toi que tu aies quelqu’un dans ta vie pour l’égailler un peu.
Il t’annonce ensuite que sa femme va devenir ta collègue dans un avenir prochain et tu es surpris de cette nouvelle. Tu te tiens peu au courant du recrutement de nouvelles personnes à part quand tu as une personne que tu aimerais faire rentrer dans le département. Ne sachant pas grand chose de Ginny, tu préférais attendre de la rencontrer avant de te faire une idée à son sujet. Pour épouser Auden, elle devait avoir un brin de folie qui lui était propre mais pour captiver l’attention de ton interlocuteur assez longtemps pour le faire aller jusqu’à l’autel, quelque chose te disait qu’elle devait être exceptionnelle. Tu ne fus pas surpris qu’Auden te dise avec romancé certains de ses anecdotes, le contraire t’aurait beaucoup surpris. « Garde la éloignée des stock de peinture, c’est tout ce que je te demande. » La garder éloigner des peintures ? Tu ne peux t’empêcher de lever un sourcil à cette demande plutôt singulière quand on sait que vous allez travailler dans une école d’art. Et puis si elle était une artiste comme son mari, ne devrais-tu pas justement lui donner de la peinture ? Il y avait quelque chose que tu loupais dans cette histoire alors se fut plus fort que toi, tu lui dis : « Garder une artiste éloignée des pots de peinture dans une école d’art ? Je pense que ce sera mission impossible. » Ne pus-tu t’empêcher de lui faire remarquer. Car même si tu y arrivais quand Ginny était avec toi, tu ne comptais pas non plus passer ton temps en sa compagnie, aussi agréable soit-elle. Ton côté solitaire finirait toujours par ressortir. Tu demandais ensuite à Auden s’il allait s’occuper de la galerie : « On s’en occupera tous les deux. » Tu hoches la tête, c’est compréhensible. Faire tourner une galerie ce n’est pas un job facile, à deux cela le sera un peu plus. « Tu es invité pour l’ouverture. Avec Colleen. Comme ça je n’aurai même pas à poser de questions pour m’assurer qu’elle va bien. » Un sourire amusé se dessina sur tes lèvres car en effet, ce serait l’occasion parfaite pour qu’Auden rencontre Colleen et toi Ginny en fonction de la date à laquelle ils comptaient ouvrir. Sinon tu l’auras déjà rencontrée quand elle fera son premier jour. Ou avant si elle vient repérer les lieux avant la rentrée. « J'imagine aussi que tu seras à l'aise pour l'exercice.» Auden avait certainement raison, tu avais toujours été à l’aise dans ce genre de réception et d’environnement parce que tes parents avaient veillé dès ta plus tendre jeunesse à te donner tous les codes pour être un hôte ou un invité irréprochable dans la haute société et les soirées mondaines en tout genre. Tu n’en étais pas toujours fier mais cela te rendait service. « Dès que tu as la date, envoie-là moi, je ferai en sorte que Colleen soit disponible. » Lui répondis-tu avant d’ajouter : « Oh tu sais être charmant quand tu en as envie, je suis juste moins impulsif que toi. » Tu le taquinais évidemment mais tu n’étais pas loin de la vérité, vous le saviez tous les deux. Auden était susceptible et impulsif, deux qualités qu’en société il n’était pas très bon de posséder quand un certain nombre de personnes se font une joie de vous provoquer. « Tu n'as jamais pensé à diversifier tes activités ? » La question te prend par surprise pourtant, elle semble presque logique. Tu ne réponds pas de suite, prenant le temps de réfléchir à la meilleure manière d’expliquer ce qui avait fait que contrairement à beaucoup de tes collègues, tu n’étais pas sur trois fronts à la fois. « Si, j’y ai pensé. Et si mon frère ne m’avait pas subitement confié la garde de ma nièce, j’aurais sans doute ouvert une galerie. » A l’époque et encore un peu aujourd’hui, ta carrière était tout pour toi. Mais l’arrivée de Moïra, si soudaine mais en même temps, si agréable, t’avait permis de voir autre chose. Et tu lui avais donné tout ton temps en dehors de l’université. « Et puis par la suite j’ai eu mon poste à Paris et depuis mon retour j’ai eu pas mal de choses à gérer en dehors du boulot alors je n’y ai pas vraiment pensé. Enseigner est une vocation pour moi, je ne m’en lasserai jamais. Je me dis que si je continue comme ça, je pourrai prendre la tête du département d’art de l’université dans quelques années. » Dis-tu en haussant les épaules. C’était une position à laquelle tu pensais de plus en plus il fallait l’avouer mais si tu la prenais, tu le feras que si l’on te laisse un peu enseigner. « Donc j’y ai pensé mais je ne me suis jamais lancé. Tu cherches à embaucher ? » Finis-tu par lui demander un sourire amusé sur les lèvres, plus pour rigoler que sérieusement.
@Auden Williams |
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Ven 6 Nov - 23:52 | |
| De toutes les personnes avec qui j’aurais un jour cru avoir des discussions d’adulte, mon ancien professeur que représente le Warren n’était certainement pas en tête de liste. Je me suis toujours imaginé inventer de nouvelles blagues contre lui mais jamais rien de plus. J’aurais encore moins cru lui parler de ma vie privée ; certainement pas de l’état de la grossesse de ma femme. Ceci dit, il faut bien avouer que je ne me voyais pas avoir de discussion d’adulte avec qui que ce soit. « Dès que tu as la date, envoie-là moi, je ferai en sorte que Colleen soit disponible. » Je hoche de la positive, finalement que très peu traumatisé par ce début de discussion d’adulte et toutes les conséquences qui en découlent. Bien au contraire, je serais heureux de compter Marius à l’ouverture de la galerie et sa petite amie avec. Ginny leur posera un millier de questions, j’imagine, et tout n’ira que mieux encore. « Oh tu sais être charmant quand tu en as envie, je suis juste moins impulsif que toi. » Je souris et agrémente le tout d’un air faussement outré. Il est celui qui a dû me sauver de l’expulsion, il sait sans doute bien mieux que personne quel était mon caractère à l’époque et à quel point l’âge ne l’a finalement que très peu modifié.
Alors, comme à mon habitude, je pose les questions sans jamais réellement me demander si elle est bienvenue ou non, voire même adapté. La curiosité prend toujours le dessus sur le reste, il faut bien l’avouer, et je préfère largement l’instantanéité de l’instant à tout le reste. « Si, j’y ai pensé. Et si mon frère ne m’avait pas subitement confié la garde de ma nièce, j’aurais sans doute ouvert une galerie. » Les détails ne sont pas portés à ma connaissance, et pour cette partie là de l’histoire cela n’a rien à voir avec le fait que je m’en tamponne comme de l’an quarante. Mon regard sur le cours des faits change dès lors qu’il s’agit de mettre des enfants au milieu d’histoires d’adulte mais je reste persuadé préférer ne pas vouloir connaître les tenants et aboutissants de cette histoire qui risqueraient de m’enrager plus qu’autre chose. Il a élevé sa nièce et n’a pas eu le temps du reste ; c’est tout ce qui compte. C’est ce à quoi j’essaye de ne pas y voir ma propre histoire avec Cosimo, aussi, de peur que la même chose me serait arrivé à sa place. « Et puis par la suite j’ai eu mon poste à Paris et depuis mon retour j’ai eu pas mal de choses à gérer en dehors du boulot alors je n’y ai pas vraiment pensé. Enseigner est une vocation pour moi, je ne m’en lasserai jamais. Je me dis que si je continue comme ça, je pourrai prendre la tête du département d’art de l’université dans quelques années. » Je n’ai que peu d’admiration (pour ne pas dire aucune) à toutes ces personnes qui manquent d’ambition et ne voient pas plus loin que l’instant présent. Marius n’est pas de ceux que j’adule pour leur ambition mais il avance à son rythme et profite des opportunités qui lui sont présentées. Nos méthodes de travail sont infiniment différentes et nos chemins de vie aussi mais il est certainement le seul dissident que j’arrive à comprendre. “Je comprends.” Enseigner n’est personnellement pas ce que je préfère et cela n’est une surprise pour personne que de dire que c’est plutôt l’art de créer qui l’emporte sur tout le reste. Je ne peux que comprendre son point de vue puisqu’à mon tour je refuserais toute opportunité d’évolution si elle ne me laissait pas faire ce qui me plait le plus en ce monde. Finalement je reste persuadé que nous voyons le monde de la même manière mais avons des façons bien différentes de le montrer. « Donc j’y ai pensé mais je ne me suis jamais lancé. Tu cherches à embaucher ? » Je souris et rigole à mon tour en haussant les épaules. La galerie ne recrute pas et je ne risque certainement pas de laisser une petite annonce dans les journaux après la catastrophe qu’a été notre dernière collaboration avec le commun des mortels, ceci dit je ne peux pas nier qu’un peu d’aide sera très vite la bienvenue. “Ca te plairait ?” Je cherche avant tout à obtenir son avis sur la question, moi même peu certain encore de savoir quoi répondre à la question de savoir si on embauche ou pas. Non, nous n’embauchons pas. Oui, il pourrait faire partie de l’équipe si jamais il le voulait. J’aurais sans doute à consulter Ginny pour lui assurer une part dans notre travail mais je reste certain qu’elle n’y verra absolument aucun inconvénient. “J’avais toujours espéré que tu deviennes le chef du département quand j’étais encore à l’université.” J’annonce et avoue, l’air détaché. Il sera à jamais meilleur que celui que j’ai connu et avec lui à sa tête, je ne doute pas de la possibilité d’un partenariat entre ma galerie et l’université. Tout ça pour dire qu’il a mon aval, même s’il n’en avait pas besoin et qu’à son tour, il doit s’en tamponner comme de l’an quarante. “Mais si jamais l’idée te tente, je n’y suis pas fermé. J’imagine que ça faciliterait la communication avec l’université.” Et je hausse les épaules. L’adhésion de Marius au projet ne m’est pas vitale mais j’avoue qu’elle me rendrait à peine plus heureux, mine de rien, d’avoir la confiance et l’appui d’un homme que j’observais avec des yeux pétillants à l’époque où le monde entier était noir. |
| | | | (#)Lun 9 Nov - 8:20 | |
| Ta relation avec Auden avait toujours été un entre-deux. Elle n’avait jamais été complètement celle d’un professeur et de son élève mais elle n’avait jamais été complètement celle d’un ami avec son ami. C’était un peu un entre-deux, cet équilibre que vous aviez trouvé sans vous en rendre compte mais avec lequel vous jouiez depuis assez longtemps pour le trouver tout à fait naturel. Vos vies avaient bien évolué à tous les deux depuis votre première rencontre à l’Académie mais votre lien lui était resté intact. Peu importe que vous passiez des mois sans vous voir, que les nouvelles arrivaient par des tierces personnes, quand vous vous voyiez, c’était comme si Auden était encore une fois entré dans ton bureau sans frapper comme si c’était normal bien sûr. La seule fois où il avait pris le soin de frapper deux coups avant d’entrer sans attendre ta permission était la fois où tu avais sauvé sa peau. Peu importe ce que tout le monde en avait pensé à l’époque, vu que tu te trouvais dans la galerie qu’il s’apprêtait à ouvrir, tu ne pouvais pas regretter le choix que tu avais fait. Même si Auden n’en était pas arrivé là, tu ne l’aurais pas regretté parce qu’il méritait de finir sa scolarité malgré le peu de sérieux qu’il y mettait. Tu avais toujours été persuadé qu’il y apprenait bien plus qu’il ne voulait le laisser paraître et le fait qu’il te demande de lui sauver la peau t’avait convaincu de cela. Quand il te demanda si tu avais un jour pensé à te diversifier, tu pris le temps de réfléchir avant de lui répondre. Ce serait mentir que de dire que tu n’y avais pas pensé mais la vie avait fait que tu n’en avais pas eu l’occasion. Ou peut-être ne t’en étais-tu jamais donné l’occasion ? Tu ne le sauras jamais. Mais contrairement à Auden et à beaucoup d’autres, tu ne voyais pas l’enseignement comme une corvée. Tu en restais intimement persuadé, c’était bel et bien ta vocation et tu ne te voyais pas arrêter d’enseigner. Du moins pas complètement. Il y avait quelque chose de magique pour toi dans le transfert de connaissance, dans les yeux attentifs de tes élèves, dans leurs idées toujours plus créatives pour leurs projets de fin d’année ou de thèse. Oui, tu aimais ton métier mais cela ne voulait pas dire que tu n’avais jamais pensé à faire autre chose. « Je comprends. » Tu fus légèrement surpris d’entendre ces mots sortir de la bouche d’Auden. En général, sa spécialité était de chercher la petite bête, d’appuyer à un endroit ou à un autre et de ne rien accepter tel quel. Il devait y avoir quelque chose dans ce que tu lui avais dit qui l’avait touché. L’arrivée de Moïra dans ta vie avait tout changé et précipitamment. Soudain tu t’étais retrouvé avec une enfant d’à peine quelques années et tu n’avais eu que quelques heures pour t’adapter, celles de la nuit pendant laquelle ton frère te l’avait laissée. Sans Moïra et tout ce qui s’était passé ensuite, peut-être que les choses auraient été différentes. Tu ne te cachais pas toutefois des ambitions qui étaient les tiennes concernant un poste plus important à l’université, tu doutais qu’Auden cafte à ce sujet aux mauvaises personnes. Et tu ne pus t’empêcher de le taquiner en lui demandait s’il embauchait. Tu n’étais pas sérieux et tu pensais sincèrement qu’il allait rire avec toi mais ce n’est pas ce qui se passa. Auden fut plutôt pensif face à ta question et finit par te demander : « Ca te plairait ? » Tu tournes brusquement la tête et tu le regardes un sourcil levé comme pour lui dire ‘Tu es sérieux ?’. Il semble l’être et c’est ce qui te fait légèrement paniquer parce que tu ne sais pas si tu es capable de répondre à cette question. Pas quand elle est posée sérieusement et que de ta réponse peut dépendre des conséquences bien réelles. « J’avais toujours espéré que tu deviennes le chef du département quand j’étais encore à l’université. Mais si jamais l’idée te tente, je n’y suis pas fermé. J’imagine que ça faciliterait la communication avec l’université. » Ces mots sortis de la bouche d’Auden étaient comme une déclaration d’amour. Non, tu n’avais pas besoin de son aval ou de son soutien pour te lancer dans un quelconque projet mais c’était toujours agréable de l’avoir malgré tout. Et de savoir que tu avais assez marqué la vie d’Auden en temps que son professeur pour toujours le compter dans ton entourage aujourd’hui. « Cette galerie, c’est votre bébé artistique avec Ginny. » Dis-tu en désignant avec tes mains tout l’espace autour de vous. Il faudrait être ignorant pour ne pas l’avoir compris. « Et si je joue bien mes cartes dans les mois qui arrivent, il se pourrait que je décroche le titre de doyen du département en janvier. Alors je ne suis pas sûr d’être le meilleur employé. » Lui dis-tu avec un petit sourire sur les lèvres. « Mais cette galerie est une réussite annoncée alors tu peux compter sur moi comme partenaire d’appui à l’université. Si vous décidez de lancer ce projet avec Ginny, tu peux compter sur moi pour le mettre en oeuvre. » Ce sera ta pierre à l’édifice de cette galerie et aussi, un magnifique moyen d’attirer les meilleures talents à la University of Queensland. « Et je pourrai même venir cirer les pompes de quelques politiciens, directeurs de musées et galeries verts de jalousie lors de vos évènements. Il paraît que je me débrouille pas trop mal à ce jeu-là. » Dis-tu à Auden un sourire en coin sur les lèvres. C’était des leçons que tu avais reçues dès ton plus jeune âge et qui faisaient que tes chances de décrocher le poste que tu convoitais étaient plutôt encourageantes.
@Auden Williams |
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23730 POINTS : 270 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Ven 13 Nov - 15:26 | |
| Marius est quequ’un de bien plus posé que moi et bien que je ne sois toujours pas capable de comprendre ce genre de comportement, j’ai au moins appris à l’accepter avec le temps. Il n’est pas du genre à vouloir refaire le monde en un claquement de doigts, ce que je me surprends à faire sans doute un peu trop souvent ces derniers temps, Ginny n’aidant en rien à me raisonner - et tant mieux. Mon sourire est poli alors qu’il décline l’invitation, et je ne lui en veux réellement pas. Si j’aurais été heureux de le compter à mes côtés dans cette aventure, il sait bien mieux ce qui est bon pour lui. Avec son poste à l’Université et ses envies de grandeur relatives, je sais qu’il sera tout aussi heureux si ce n’est plus. C’est dommage pourtant, il ne pourra pas se vanter d’avoir travaillé de près avec le grand Williams. S’il veut un jour rejoindre le droit chemin, il sait déjà que la porte lui sera toujours ouverte, peu importe le millier d’autres projets dans lesquels je me serai investi entre temps. Il était là au tout début et j’imagine qu’il sera là à la fin aussi, que je le veuille ou non.
Ses rêves d’avenir me feraient plus fuir qu’autre chose mais si j’essaye un minimum de raisonner comme lui alors il est plutôt simple d’en venir à la conclusion que oui, en effet, le poste de doyen peut être intéressant. Avec lui à ce rang là, je me serais sans doute bien moins inquiété de ma propre scolarité (sans que ce ne soit une bonne chose, au vue du peu d’intérêt que j’y portais déjà). « Et si je joue bien mes cartes dans les mois qui arrivent, il se pourrait que je décroche le titre de doyen du département en janvier. Alors je ne suis pas sûr d’être le meilleur employé. » Il a le sourire d’un enfant, malgré sa stature d’adulte. Tout ce que je comprends, moi, c’est qu’il s’autorise de nouveau à rêver et vouloir plus. Il a raison. Je ne lui aurais jamais dit en face à l’époque et certainement pas de but en blanc aujourd’hui non plus, mais il a toujours été voué à un grand avenir. Il a ce genre de caractère qu’on m’a toujours demandé de prendre en exemple ; ça signifie beaucoup. « Mais cette galerie est une réussite annoncée alors tu peux compter sur moi comme partenaire d’appui à l’université. Si vous décidez de lancer ce projet avec Ginny, tu peux compter sur moi pour le mettre en oeuvre. » Je hoche de la positive, heureux qu’il souhaite tout de même s’investir dans ce projet qui pourtant n’est pas le sien. Nul doute, il sera un très bon doyen, et un parfait collègue pour Ginny. “On le lancera.” Il n’y a pas de “si” à avoir. Le temps doit faire sa part des choses et le monde avancer à son rythme mais de notre côté en tout cas, il n’est pas question de faire marche arrière. Le bébé aura le temps de naître avant que tout ne soit terminé mais cela ne signifie pas qu’on abandonnera. Bien au contraire. « Et je pourrai même venir cirer les pompes de quelques politiciens, directeurs de musées et galeries verts de jalousie lors de vos événements. Il paraît que je me débrouille pas trop mal à ce jeu-là. » Mon sourire répond au sien, sincère. On vient de deux mondes bien différents et je resterai à jamais le premier étonné qu’on arrive tant à s’entendre et se comprendre mais j’imagine qu’il est toujours une bonne chose de rester proche de personnes telles que lui, qui voient le monde différemment. Notre relation n’a jamais rien eu de stratégique et aujourd’hui encore c’est loin d’être le cas, alors c’est en tant que vieil ami que je lui tends la main pour sceller notre accord et tous ses fronts. “Merci.” Mes paupières se closent pour accentuer le geste pendant une brève seconde, avant que je ne le laisse retourner à sa vie d’adulte et moi à mes rêves d’enfant. |
| | | | (#)Sam 14 Nov - 19:59 | |
| La proposition d’Auden te touchait plus que tu ne le laissais paraître. Ce n’était pas la proposition elle-même qui te touchait, c’était ce qu’elle signifiait. Cela faisait plus de dix ans que tu avais rencontré Auden et tu avais eu le temps de comprendre comment il fonctionnait. Par ses dizaines de projets qu’il menait, il était toujours très bien entouré mais peu étaient un entourage proche, peu restaient. Derrière cette proposition se cachait un gage de confiance que tu savais qu’il existait entre vous mais qu’il était agréable de sentir de nouveau, presque comme s’il te l’avait dit clairement. La proposition était belle et certainement que tu l’aurais acceptée à un tout autre moment de ta carrière mais le renvoi de la doyenne du département d’art te faisait espérer que ton heure était sans doute arrivée. Il allait falloir se montrer fin stratège et prouver que tu avais les épaules pour ce nouveau job dans les mois qui arrivaient mais tu avais mis toutes les chances de ton côté avec ton passé dans l’établissement, il suffisait de continuer sur cette voie. Et quoi de mieux que de sauver les meubles à assurant à votre doyen général que tu allais régler une grande partie des problèmes laissés par ta prédécesseur ? Avant de te tourner vers le monde des galeries d’art, tu voulais au moins te laisser cette chance. Si tu échoues, tu te remettras en question et tu pourras en décider autrement. Que la proposition d’Auden soit toujours disponible ou pas, tu savais que tu pourrais compter sur lui pour te lancer dans ta prochaine aventure tant qu’elle n’était pas universitaire. Pour tout ce qui était universitaire, tu ne pourras compter que sur toi-même. Toutefois, ce poste que tu convoitais pourrait être utile à ton ami. Notamment en ce qui concernait le partenariat qu’il voulait mettre en place avec l’Académie. A la tête du département artistique, tu seras celui qui arbitrera sur les projets à poursuivre ou non et les nouveaux projets dans lesquels se lancer. Tout serait donc bien plus facile pour Auden s’il décidait de se lancer dans ce partenariat. « On le lancera. » Ce n’était pas un si alors mais plutôt un quand. Dans tous les cas, poste décroché ou on, il aura ton soutien et ton appui pour que ce partenariat puisse prendre forme. Le vendre en interne ne sera pas bien compliqué au niveau de tes collègues et une bonne vieille compétition entre vos élèves pour les meilleures créations leur permettra de ne pas se reposer sur leurs lauriers. Tu confirmais ensuite une nouvelle fois à Auden ta présence à l’ouverture de la galerie en lui promettant d’être là pour cirer les pompes à quelques personnes importantes de la ville ce qui sembla l’amuser mais il te tend la main en te disant : « Merci. » Tu n’hésites pas à la serre, scellant ainsi d’un accord tacite cette promesse que tu venais de lui faire. Colleen à ton bras ou non, tu seras présent à cette ouverture car elle était importante pour ton ami mais également pour ta future collègue apparemment. Vous n’aviez pas besoin d’en dire beaucoup plus et il était clair qu’il était temps que vous retourniez vaguer à vos occupations. Alors que tu prenais congés, tu dis une dernière fois à Auden : « N’oublie pas de m’envoyer l’invitation ! Et pas au dernier moment si possible ! » Toi, tu arriverais toujours à trouver un moyen de te libérer, Colleen c’était moins sûr. Mais ça, tu ne le précisais pas. Tu avais d’ailleurs du mal à imaginer ce que Colleen pourrait penser d’Auden et inversement. Ayant survécu à sa rencontre avec Gregory, tu étais plutôt optimiste cependant. « Dit à Ginny de passer me voir si elle s’arrête à l’Académie avant la rentrée prochaine ! » Lui dis-tu ensuite avant d’ouvrir la porte et de prendre la direction de ton loft. Oui, si Ginny devait être ta collègue, autant qu’elle passe te voir si l’envie lui prenait. Dans tous les cas, tu la rencontreras à la rentrée prochaine ou à l’ouverture de cette galerie, ce qui viendra en premier.
@Auden Williams |
| | | | | | | | and the wind began to howl (marius #3) |
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