| need your help again (evie&carlisle) |
| | (#)Sam 19 Sep 2020 - 23:14 | |
| Son téléphone en main, il hésita de longues secondes. En même temps, quelle était son autre option ? Evelyn Pearson semblait être la personne la plus qualifiée pour s’occuper de son projet imminent. Le vingt-trois septembre approchait à grand pas, et il tenait impérativement à marquer le coup. Alors, finalement, il se décida : il appuya sur le nom d’Evelyn, et pria pour qu’elle décroche… En vain. Il soupira en tombant sur la messagerie de la wedding planner. Pour le coup, il n’avait pas anticipé sur le fait qu’elle ne serait pas disponible immédiatement — puis il se rendit compte de sa propre absurdité. C’était une femme occupée, réclamée, avec une excellente réputation. Forcément, ses disponibilités s’en trouvaient réduites. « Evelyn ? C’est Carlisle, Carlisle Bishop. » Il se tut pendant une seconde, et se demanda si cet appel était le bienvenu. Après tout, son interlocutrice n’était-elle pas supposée être organisatrice de mariage ? N’avait-elle pas été à deux doigts d’être aux commandes de son propre mariage, avorté par ses soins ? Voudrait-elle encore accepter de lui rendre ce service, alors même qu’il ne dépendait pas directement de son champ de compétences ? Il l’espérait, en tout cas : seul, il aurait toutes les difficultés du monde à s’en sortir. Son emploi du temps avait été particulièrement chargé ces derniers temps, rendu plus dense en raison de la crise sanitaire. Et le temps qui lui restait, il veillait à le passer en compagnie de Maya. Elle grandissait déjà bien trop vite à son goût, et changeait chaque jour un peu plus. « J’ai à nouveau besoin de vous. Enfin, de vos services. » Précisa-t-il, conscient que son message pouvait être à double-sens. Dans un premier temps, il choisit de ne pas préciser ses propos : d’une certaine façon, il craignait qu’elle se sente sous-estimée. « Pas de mariage en vue, c’est promis. » Ajouta-t-il, alors qu’un sourire venait étirer ses lèvres. Il était persuadé qu’Evelyn, à défaut de le voir, pourrait le deviner. « Vous pourriez me rappeler, s’il vous plait ? C’est assez urgent. » Il raccrocha, et balança son téléphone portable sur son bureau. Evelyn était son dernier espoir ; si elle déclinait, il serait officiellement mal barré — pour ne pas dire carrément dans la merde.
Comme toujours, l’Australien était arrivé à l’heure au rendez-vous que la jeune femme lui avait donné. Pourtant, la fille Pearson était déjà là, assise à leur table habituelle. Elle lui tournait le dos, et regardait au loin, vraisemblablement pensive. Il s’arrêta sur cette image pendant une seconde, et se demanda quels secrets et autres tracas pouvaient habiter l’élégante et intrigante Evelyn. Il l’avait rencontrée à plusieurs reprises, et pourtant, elle restait auréolée d’un mystère qu’il ne parvenait ni à percer, ni même à réellement définir. Elle paraissait à la fois accessible, et en même temps insaisissable. Conscient que son immobilisme et son manque de réaction pouvaient être mal interprétés par quiconque le surprendrait dans cette contemplation, Carlisle sortit de sa léthargie pour aller à la rencontre de son interlocutrice. « Evelyn. » La salua-t-il, avant de s’installer en face d’elle. Il fit un signe de la main au serveur, pour qu’il vienne prendre sa commande — la wedding planter ayant déjà un verre posé face à elle. « Je vous remercie de vous être rendue disponible si rapidement. » Déclara-t-il avec sincérité, alors qu’un sourire franc glissait sur son visage. Si elle acceptait la mission dont il lui parlerait dans quelques instants, alors ce vingt-trois septembre serait une belle fête, une belle réussite. Il en était intimement convaincu. « Je ne vous ai pas fait trop attendre ? » Il posa son casque de moto à ses pieds, et retira sa veste matelassée. Avant de la poser sur la chaise qui se trouvait à ses côtés, il veilla à en sortir son paquet de cigarettes, qu’il posa face à lui sur la table. Depuis la naissance de Maya, il avait bien essayé de se défaire de cette sale habitude une bonne dizaine de fois, mais rien n’y faisait : il y revenait toujours, en éternel accro. Il s’en grilla une, tendit le paquet en direction d’Evelyn, et poursuivit : « Excusez-moi, je manque à tous mes devoirs. Vous allez bien ? »
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| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Lun 28 Sep 2020 - 15:04 | |
| ≈ ≈ ≈ {need your help again} crédits gif et code fiche/ (hqroleplaygifs & malibu) ✰ w/ @Carlisle Bishop Evelyn ? C’est Carlisle, Carlisle Bishop. J’ai à nouveau besoin de vous. Enfin, de vos services. Pas de mariage en vue, c’est promis. Vous pourriez me rappeler, s’il vous plait ? C’est assez urgent. Plutôt alarmant, le message laissé par Carlisle sur sa boîte vocal avait bien failli passer à la trappe tant Evelyn s’obstinait à éviter coûte que coûte de tomber sur les réprimandes de sa mère. Comme Lara l’avait prédit, l’information que Rubén avait eu en sa possession encore quelques jours auparavant avait fini par arriver aux oreilles de Celie. Evie était encore à l’abri d’un scandale, c’était là, pour le moment du moins, son seul lot de consolation. Mais ni une ni deux, son téléphone n’avait cessé de s’agiter sous les insistantes tentatives de la matriarche du clan Pearson de vouloir savoir si oui ou non cette Une non-publiée qui révélait l’incompréhensible partait d’une vérité, ou bien si le tout avait été mon de toutes pièces. Encore une fois comme Lara le lui avait sagement fait entendre, Evelyn ne devait d’explications à personne à propos de son aventure avec Owen ; tous les deux consentants, les détails mis à part, il n’y avait rien de répréhensible dans le fond… sauf qu’elle était une Pearson, et c’était ça son fardeau. Une voix intérieure lui susurrait que, à un moment où un autre, elle devrait s’évertuer à au moins passer aux aveux face à sa famille. Le plus tôt serait le mieux, c’était une évidence à laquelle, là encore, elle évitait de répondre, se perdant corps et âme dans ses contrats qu’elle enchaînait à un rythme plus soutenu encore que d’ordinaire. Alors effectivement, le message laissé par Carlisle sur sa boîte vocale avait bien failli finir aux oubliettes. Aussi, un moment d’accalmie l’avait contrainte à se rancarder sur les nombreuses notifications laissée sur son téléphone portable, et à sincèrement s’étonner que l’ancien pilote l’eut contacté. A vrai dire, c’était toujours le cas, car elle avait encore du mal à saisir toute la subtilité du lien qui semblait les lier, ou bien préférait-elle ne pas s’y attarder. Dans tous les cas, la manière dont il avait tenté d’alléger l’atmosphère à travers le combiné l’avait poussée à très vite le recontacter pour lui donner rendez-vous le plus tôt possible. Etant donné son rythme de travail, ils devraient faire vite, mais elle le connaissait assez expéditif pour ne pas s’inquiéter de prendre du retard sur son planning. Et c’est comme ça qu’elle se retrouva à l’attendre à leur pointe de chute habituel, le regard perdu entre deux pensées qu’elle tacha de rendre plus diffuses qu’elles ne l’étaient véritablement, refusant de s’y attarder trop longtemps sous peine de définitivement les laisser prendre toute l’ampleur qu’elle redoutait. Calmement installée, le coude vissé au bord de la table et l’index tripotant l’arrière de sa boucle d’oreille en diamant, elle se laissa surprendre par la voix de Carlisle qui lui arriva par l’arrière, et qui la fit brusquement redescendre sur terre. "Carlisle, je ne vous avez pas vu arriver." fit-elle pour justifier son sursaut. Pour se donner bonne contenance, elle prit une gorgée de son verre d’eau en laissant le jeune homme commander ce dont il avait envie. Il entama vite la conversation, laissant le temps à la jeune femme de retrouver toute la prestance dont elle jouissait d’ordinaire, et qui lui permit de rebondir très vite sur ce qu’il avança, la remerciant d’avoir répondu à son appel. Elle délaissa son verre dans la foulée, la tête très légèrement penchée sur le côté "Je suis contente que vous ayez pris ma proposition au sérieux. Si je peux vous êtes utile, c’est avec plaisir." rétorqua-t-elle, opinant négativement de la tête lorsqu’il s’inquiéta de l’attente qu’il lui avait imposé "Ne vous inquiétez pas." le rassura-telle naturellement, joignant ses mains pour les glisser sous son menton et lui adresser un sourire, les yeux observant son expression pour, tout d’abord, tenter de deviner pourquoi il était à nouveau venu vers elle. Et puis assez peu concentrée finalement, elle finit par abandonner pour lui demander directement, refusant la cigarette qu’il lui proposait indiciblement "Non, merci. Je vais bien, mais j’imagine que vous ne m’avez pas fait venir ici pour prendre de mes nouvelles, si ?" commença-t-elle, et elle tourna la tête dans l’espoir de trouver le visage poupin de Maya qui n’était pas présente en vérité. Cela l’étonna sur le coup, seulement elle ne démontra rien sur le moment, se concentrant de nouveau sur son ancien client "Votre message avait l’air très sérieux…. la boutade sur le mariage mise à part." continua-t-elle avec un nouveau sourire, en biais celui-ci, tandis qu’elle reprenait le cours de la conversation "Vous avez laissé Maya avec sa mère aujourd’hui ?" they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Ven 2 Oct 2020 - 19:00 | |
| « Il n’y a pas de mal. » Répondit-il, alors que ses lèvres s’étiraient en un sourire sincère. Il ne s’attendait pas à la voir sursauter — sans doute venait-il de l’interrompre dans ses pensées. Il prit place face à elle, et commanda une eau pétillante. Il avait hésité avec un café, mais sa furieuse envie de se griller une cigarette avait pris le dessus — et, définitivement, le combo café-clope n’était en rien recommandé par les agences de santé. Evelyn déclina sa proposition d’intoxication au goudron (sage décision), et lui fit remarquer qu’il avait bien fait de l’appeler. Carlisle fit la moue, alors que les mots d’Evelyn lui faisait réaliser que ses propos avaient pu être quelque peu alarmants. « Mais vous ne savez même pas ce que je vais vous demander. » Fit-il remarquer en arquant un sourcil, surpris d’entendre l’Australienne s’engager autant. Habituellement, sans être effacée, elle était plutôt sur la réserve — observatrice, maligne, et juste. Il s’entendait bien, avec elle. Il avait beaucoup d’estime pour cette personne, qu’il méconnaissait ; pourtant, il était persuadé que s’ils s’étaient rencontrés en d’autres circonstances, et s’ils avaient l’occasion de plus se fréquenter, ils finiraient par être bons amis. « J’ai peut-être pris un ton un peu trop solennel. » Déclara l’ancien pilote, alors que ses yeux balayaient la table. Son pouce et son index se refermèrent sur une poussière dont il s’empara, avant de la laisser tomber sur le sol. Il écrasa son mégot dans le cendrier qui lui faisait face, et remercia le serveur qui venait de poser son verre face à lui. Il déglutit lorsque l’héritière lui parla de la mère de sa fille ; il n’avait, malheureusement, pas de meilleure nouvelle à lui annoncer depuis la dernière fois qu’ils s’étaient vus. « Non. » Répondit Carlisle en secouant légèrement la tête. À vrai dire, il n’avait pas eu de nouvelle de Carmina Farrell depuis quelques jours, maintenant. « Elle est avec sa baby-sitter, et je dois d’ailleurs la libérer dans un peu plus d’une heure. » Déclara-t-il après avoir jeté un coup d’oeil à sa montre. En ce qui concernait la mère de Maya, il préféra ne pas épiloguer : le terrain était suffisamment glissant pour qu’il ne s’y risque en toute quiétude. « Mais si je suis là, c’est pour elle. Pour Maya. » Confia l’Australien en se redressant. Il posa ses coudes, puis la paume de ses mains sur la table qui les séparait. « Je crois que j’ai un service à vous demander. » Il ne savait pas comment se lancer, comment informer Evelyn Pearson de l’idée lumineuse qui lui avait traversé l’esprit le matin même, alors qu’il était au milieu des deux cents pompes qu’il s’infligeait quotidiennement. « Enfin… Un travail à vous confier, plutôt. » Corrigea-t-il, appréhendant déjà d’aller plus loin. Il se morigéna intérieurement : il était capable de négocier des contrats à plusieurs millions de dollars sans sourciller, et il hésitait devant une femme dont le métier était d’organiser des événements ? Son père aurait probablement trouvé à y redire, mais peu importe : il n’était pas là pour le juger. « Je ne sais pas comment vous présenter les choses sans que vous ne trouviez ça… Un peu insultant, à vrai dire. » Il avait déjà fait appel à ses services par le passé, et il savait de quoi elle était capable. Alors, il préférait la prévenir. La mettre en garde, histoire qu’elle ne s’attende pas à quelque chose d’exceptionnel. « Maya va avoir un an dans quelques jours. » Souffla l’héritier Bishop. Il avait du mal à y croire, et pourtant : sa progéniture embellissait son quotidien depuis presque trois cent soixante-cinq jours maintenant. Maya, son bébé, l’amour de sa vie. Cette perle unique, dont il était fier et qu’il regardait grandir et évoluer à chaque seconde qu’ils avaient la chance de pouvoir passer ensemble. Il enchaîna aussitôt, évitant de laisser le silence s’installer avant qu’il n’aille au bout de sa pensée : « J’aimerais que vous organisiez son anniversaire. » Ajouta-t-il avec empressement, ses yeux plongés dans le fond de son verre. C’était probablement loin des mariages fastueux et démentiel dont elle devait probablement s’occuper en ce moment même, et loin de ses compétences. Mais Carlisle savait que si Evelyn Pearson acceptait ce challenge, alors elle y mettrait tout son coeur. « Je ne veux rien de compliqué, rien de pompeux : je veux juste qu’elle passe un bon moment. Naturellement, vous auriez carte blanche. » Il releva la tête vers l’Australienne, guettant avec impatience sa réaction. Qui ne se fit pas attendre. @Evelyn Pearson |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Mer 7 Oct 2020 - 13:59 | |
| ≈ ≈ ≈ {need your help again} crédits gif et code fiche/ (hqroleplaygifs & malibu) ✰ w/ @Carlisle Bishop Evie n’était pas pessimiste de nature, bien au contraire. Seulement, le ton qu’avait emprunté Carlisle pour s’adresser à elle sur le message qu’il avait laissé sur le répondeur de son téléphone portable ne lui soufflait rien de positif. De prime abord en tout cas. Sans doute se méprenait-elle, mal influencée par ses propres soucis, elle se rassurait en se disant qu’elle n’était pas la plus à plaindre. Se raccrocher à ceux des autres, de soucis, c’était on ne peut plus cynique, mais c’était réconfortant quelque part et du réconfort, elle tachait d’en trouver là où elle le pouvait ces derniers temps. Fort heureusement, il apparaissait que l’ancien pilote qui lui faisait face désormais ne souffrait d’aucun mal autre que son addiction à la nicotine dont les vapeurs lui arrivèrent par bouffées, sans l’incommoder néanmoins, bien qu’elle se décala du bord de la table pour s’adosser contre le dossier de sa chaise et échapper aux volutes entêtantes. Elle posa son regard ambré sur le visage du jeune homme, attendant qu’il en vienne aux faits tandis qu’elle s’inquiétait de ne pas entendre les charmants babillages de sa fille qu’elle avait rencontré lors de leur dernière conversation. Evelyn peinait encore à y croire à vrai dire que Carlisle Bishop, le même Carlisle Bishop qui semblait incapable de s’apercevoir des infidélités de sa future femme, était devenu papa ; mais comme lorsqu’elle avait appris la nouvelle, elle se dit que la paternité changeait un homme, et celui qu’elle écoutait à cet instant semblait nettement plus ouvert qu’avant. Oh, elle ne l’avait jamais trouvé taciturne, il avait une personnalité qui sous certains aspects s’apparentaient à la sienne, et peut-être que c’était pour cette raison qu’ils donnaient le sentiment de bien s’entendre - malgré les circonstances, malgré le vouvoiement auquel ils s’accrochaient par souci de ne pas trop faire immersion dans l’intimité de l’autre. Il était de bonne compagnie ; c’était la manière enrobée d’une bonne couche de bourgeoisie de dire qu’elle appréciait plutôt la manière dont ils interagissaient à chaque fois, sans trop en faire, sans trop en dire, en réussissant à se comprendre néanmoins.
D’ailleurs, quand Carlisle parla de baby-sitter à laquelle il avait confié sa fille pour une heure, Evie comprit que l’héritière Farrell avait encore usé de son caractère légendaire pour en faire baver à son prétendant. Franchement, qui était-elle pour juger qui que ce soit ? Elle ne le ferait pas, ce n’était pas dans ses attributions, encore moins dans ses habitudes. Au lieu de quoi, elle leva les sourcils lorsqu’enfin, il entama la révélation de la vraie raison de sa présence sur cette terrasse. Attrapant son verre d’eau simplement pour l’entourer de ses doigts peints en une nuance de marron clair, elle inclina la tête pour mieux capter le regard du jeune homme. "Vous croyez que vous avez un service à me demander ?" répéta-t-elle avec malice, marquant l’insistance sur son choix de verbe, et s’amusant intérieurement de l’étonnante hésitation qui transparaissait dans chaque mouvement, dans chaque mots qu’il choisissait pour s’adresser à elle à cette seconde précise. Elle ne l’avait jamais jugé trop sûr de lui, mais il avait de la prestance, et là il semblait presque intimidé par l’idée d’avoir quelque chose à lui demander au point d’en devenir brouillon. Pour autant, le caractère un peu décousu de son raisonnement fût suffisant pour piquer la curiosité de la jeune femme qui se redressa sur son assise, manifestement intéressée par la suite du discours de Carlisle. Elle se permit d’esquisser un sourire franc cette fois, rebondissant sur ses mots qui eurent don de lui faire relâcher un léger soupir avant qu’enfin, elle ne lui dise "En matière d’insultes, je pense être capable de tout supporter." commença-t-elle avec sagesse, et ses mains marquèrent le point qu’elle développa tout de suite après "Rien ne sera jamais pire que ce que j’ai déjà connu alors allez-y, Carlisle." l’encouragea-t-elle en calant de nouveau son coude au bord de la table, suivant les mouvements de Carlisle qui écrasa son mégot de cigarette en lâchant enfin le morceau "Oh, une vierge." Aussi vite elle explicita avec un nouveau sourire, plus discret cette fois, faisant remonter ses pommettes parsemés de taches de rousseur et de grains de beauté "Elle est définitivement vouée à de grandes choses, c’est clair. Et je ne dis pas ça uniquement parce que moi aussi, je suis née en septembre… mon anniversaire est la semaine prochaine, ça nous fait un joli point commun." Une information dont il ferait ce qu’il voudrait, et qui rentrait dans les confidences qu’ils se faisaient chaque fois qu’ils se voyaient et qui étaient aussi timides que la manière avec laquelle Carlisle avait eu d’exposer son cheminement de pensée. Ce dernier la laissa d’ailleurs perplexe quelques instants "Vous voulez que j’organise son anniversaire, vraiment ?" demanda-t-elle interdite, se sentant à la fois flattée et peu qualifiée pour cette grande mission. Aussi, elle lui rappela, un de ses yeux aux cils allongés par le maquillage se plissant en même temps "Carlisle… vous vous souvenez que je suis organisatrice de mariage, hum ? Vous êtes certain que je suis la plus qualifiée pour m’occuper du premier anniversaire de votre fille ?" A priori, elle se sentait capable de tout organiser, surtout lorsqu’elle avait carte blanche… sauf qu’elle ne voulait pas de quiproquo entre elle et l’ancien pilote ; un avait suffi pour la dissuader de vouloir que ça arrive à nouveau. they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Dim 18 Oct 2020 - 23:15 | |
| Il fronça les sourcils, et secoua légèrement la tête. D’une certaine façon, il l’enviait. Il admirait cette force de caractère, son courage, sa capacité à s’être relevée de coups durs. Il devinait que la vie n’avait pas été tendre avec elle — son nom de famille résonnait déjà familièrement aux oreilles des Australiens. S’il ne connaissait pas suffisamment Evelyn pour savoir exactement ce dont elle parlait, il craignait de creuser le sujet : leur entente était aussi réelle que cordiale, mais il n’avait jamais été question de se confier. Ils n’étaient pas amis. « N’écoutez pas ceux qui vous insultent. Ils le font parce qu’ils sont jaloux, et qu’ils n’ont pas d’argument qui tienne pour vous contrer. » C’est en tout cas comme cela que le fils Bishop interprétait les vulgarités, notamment celles clamées par ses adversaires. Seulement, il savait aussi que la violence des mots et leur impact sur une personne pouvaient être dévastateur. Il fallait une force d’esprit et de caractère pour s’en relever. Il hocha la tête, alors que son interlocutrice mentionnait le signe astrologique de Maya. Le ton enjoué de l’Australienne le fit sourire, et il se plut à imaginer un avenir brillant à sa fille, alors même qu’elle n’était encore qu’une enfant. Il ferait tout pour, en tout cas. Il l’encouragerait et la soutiendrait dans ses choix, et il était convaincu que Carmina Farrell, même si elle ne brillait pas dans le rôle que la vie lui avait nouvellement confié, en ferait tout autant. « Elle fera ce qu’elle souhaite. » Affirma-t-il, refusant catégoriquement de mettre la pression à sa fille, comme son père avait pu le faire avec lui. Ça n’avait jamais rien donné de bon, l’épanouissement était une sensation que Carlisle ne connaissait que depuis la naissance de Maya. « Vraiment ? Vous êtes née le combien ? » Demanda Carlisle, en se jurant de le noter dès que leur entretien serait terminé. Il noterait une alerte dans son téléphone, et prendrait le temps de lui faire un message le jour J. « Oui. » Confirma-t-il en hochant légèrement la tête. « Vraiment. » Aucun doute ne subsistait. Elle était la professionnelle qu’il souhaitait engager pour s’occuper du premier anniversaire de son bébé. La seule et l’unique ; Carlisle ne se serait pas vu demander quelque chose de si… personnel à quelqu’un qu’il ne connaissait pas, ou peu. Elle lui rappela son véritable métier, et il profita de l’occasion pour enchaîner. « C’est justement pour ça que je vous ai appelée, vous. » Admit l’ancien pilote en faisant une moue presque désolée. Parfois, on pouvait faire fi de sa spécialisation, non ? « Au moins, vous organisez quelque chose. Moi, je travaille dans l’export international de matériaux bruts. » Autrement dit, il n’était pas franchement convaincu de sa capacité à faire du premier anniversaire de sa fille un succès. D’autant plus qu’il manquait de temps : depuis quelques semaines, l’activité était repartie de plus belle, après une pause mondiale forcée. Un mal pour un bien, d’une certaine façon : il avait ainsi pu pleinement profiter de Maya, jour après jour. « Les mariages, c’est long, compliqué, fastidieux, et ça demande beaucoup de patience et de diplomatie. » Il ne croyait pas trop se tromper, dans son énumération. C’était en tout cas l’impression qu’il en avait retiré, suite à sa propre expérience avortée. Faire des plans de table, gérer le traiteur et les demandes des futurs époux, s’assurer que les personnes qui étaient installées l’une à côté de l’autre s’entendaient bien, préparer la playlist de la soirée dansante, aller chercher la robe de la mariée chez la couturière, … Et tout ceci en souriant, et en rassurant les deux fiancés. « Alors l’anniversaire d’une gamine d’un an, ça devrait être du pain béni, non ? » Pas de plan de table, pas de menu à élaborer, pas d’égos à ménager : l’essentiel de sa mission se concentrait sur la décoration, et l’agencement de celle-ci. Et commander un bon gâteau, chez un pâtissier reconnu de Brisbane. « Sans vouloir rabaisser votre travail, naturellement. » Il savait de quoi Evelyn Pearson était capable. Cette fois-ci, ce n’était pas lui ou sa fiancée qui devait avoir des étoiles dans les yeux, mais sa fille unique. Son bébé, qui grandissait trop vite. « Je sais qu’elle aime les licornes. » Cet imprimé ornait d’ailleurs de nombreux vêtements de nuit et autres décorations qui meublaient la chambre de Maya. C’était la touche que sa mère avait apporté dans le quotidien de sa fille, tout en restant relativement éloignée. « Acceptez. Je sais que vous ferez un excellent travail. » Déclara l’ancien pilote, confiant. « Et puis, vous l’avez dit, c’est aussi votre anniversaire. Vous aurez donc, naturellement, droit à une part de gâteau. » Ajouta-t-il, sur un ton badin. Même si, intérieurement, il priait pour qu’elle accepte.
@Evelyn Pearson |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Dim 25 Oct 2020 - 14:24 | |
| ≈ ≈ ≈ {need your help again} crédits gif et code fiche/ (hqroleplaygifs & malibu) ✰ w/ @Carlisle Bishop N’écoutez pas ceux qui vous insultent. Ils le font parce qu’ils sont jaloux, et qu’ils n’ont pas d’argument qui tienne pour vous contrer. Pourquoi tout à coup, les paroles de l’ancien pilote la touchait-elle autant ? Du fait qu’il les avaient prononcées de façon si instinctive que, si elle s’arrêtait un instant sur l’expression de son visage qui lui faisait face à cet instant-ci, elle pouvait deviner qu’elles étaient sincères ? Ou plutôt du fait qu’elle s’apprêtait, d’un moment à un autre, à connaître à nouveau les affres d’une pseudo-notoriété ? Evelyn ne savait pas tout à fait, sans doute un peu de tout ça à la fois. Ce qu’elle savait en revanche, c’est qu’elle se retrouva coite, ainsi confrontée à la rhétorique du jeune homme sur qui elle posa un regard légèrement interloqué. Non, ils ne se connaissaient pas personnellement, ne se voyant qu’à de très rares occasions, et quand bien même ils échangeaient de plus en plus de confidences à mesure qu’ils se côtoyaient, ils ne rentraient pas dans la case qu’on attribuait d’emblée à des amis. Ils étaient des connaissances avec toute la nébulosité induite par ce terme un peu archaïque sur le fond, mais si juste sur la forme, et qu’il définissait parfaitement leur relation. Pourtant, il venait sans le savoir de lui apporter le réconfort avec lequel quelqu’un de proche d’elle aurait pu avoir à coeur de l’envelopper, et ce sans démontrer une quelconque difficulté d’exécution, tout juste en se montrant si sincère que bien qu’elle ne montra rien, se contentant donc de le regarder encore une poignée de secondes, elle en fût profondément bouleversée. Mais pas assez pour perdre pieds bien sûr. Evie était une experte en la matière, et alors même qu’elle ne put s’empêcher de le dévisager, elle se résonna assez rapidement pour reprendre le cours de leur conversation, et s’étonner des vraies raisons qui avaient poussées le pilote à la recontacter.
Là encore, cette dernière nourrit un sentiment étrange de flatterie en l’entendant lui révéler pourquoi elle, et pas une autre. Ça tombait sous le sens, et ses raisons n’avaient rien d’exceptionnel finalement. Mais la petite Maya Bishop - ou Farrell ? - avait des parents qui étaient capables de lui offrir les services de spécialistes de très grandes renommées. Elle en était une, mais dans un tout autre domaine… alors oui, elle se sentit on ne peut plus flattée d’avoir assez de crédit aux yeux de Carlisle pour lui apparaître comme la meilleure solution à un problème de taille : fêter l’anniversaire de sa toute petite-fille. Un exercice qui ne serait pas bien difficile pour elle, et alors qu’elle donnait l’impression d’hésiter, cherchant à être certaine que le jeune homme ne faisait pas erreur en cherchant à la débaucher, elle avait quelque part déjà pris la décision d’accepter. "Je suis du 21. D’ailleurs mon père s’est toujours beaucoup amusé de la phrase d’introduction de cette vieille chanson, vous savez ? Do you remember the 21st night of September ?" chantonna-t-elle très doucement. Elle y avait souvent eu droit, à cette ritournelle à la seconde où le jour de son anniversaire arrivait ; lorsqu’elle était adolescente notamment, les plus taquins de ses amis trouvaient ça très spirituel de lui souhaiter sa fête en se déhanchant sur l’introduction de September. Aujourd’hui encore, ça la faisait sourire d’y repenser. Mais tout le monde n’avait pas la référence, aussi elle ajouta à l’attention du pilote "Earth, Wind and Fire ? Peu importe." balaya-t-elle d’un geste lest de la main, donnant l’impression de chasser une nuée de moucherons devant son nez qu’elle fronça pour mieux reprendre avec un sourire, la réponse de Carlisle l’ayant fait naître "C’est comme tout un tas d’autres choses, il en faut." Des personnes qui couvraient le domaine de Carlisle qui, malgré la dévotion qu’il semblait réserver exclusivement à sa progéniture, n’avait donc pas les compétences pour ravir les envies de sa fille de un an. Est-ce qu’elle, elle les avait ? "L’anniversaire d’une gamine d’un an, ce sera la chose la plus facile que j’ai faite ces huit dernières années… et loin de moi l’idée de minimiser les ambitions de votre petite Maya, mais j’ai su gérer la gestion d’un mariage libanais, et depuis je me sens capable de tout faire, en effet" fit-elle pince-sans-rire tandis que dans son for intérieure elle décidait qu’effectivement, elle serait capable de mettre sur pied une fête pour la petite fille. Elle-même avait une nièce, un peu plus âgée, mais qui s’émerveillait toujours de la capacité de sa tante Vivie de lui faire plaisir avec des soirées-pyjamas qu’elle organisait de temps à autre, seulement quand Ester daignait lu autoriser de passer du temps avec Nell. Maya était encore petite, la fête aurait davantage d’impact sur les souvenirs de ceux qui avaient plus d’années au compteur. Il en aurait davantage sur son père qui semblait vouloir marquer le coup de la meilleure façon qui soit… et dans un sens, Evelyn lui devait bien ça. Un peu joueuse, l’oeil frisant sous l’effet qu’elle potassa dans l’intimité de ses pensées, elle cala son coude tout contre le bord de la table, crochetant le regard du jeune homme à qui elle finit par dire "Vous m’avez eu à vous aurez droit à une part de gâteau…" commença-t-elle, énigmatique, le pointant furtivement du bout de l’index "Et peut-être un peu en me soufflant l’idée du thème licorne. Mais je ne vous le confirmerez pas tout de suite. En revanche…" Elle se redressa pour reprendre un peu d’allure, chassant une longue mèche de cheveux de son visage en même temps "J’accepte avec plaisir. Mais ça veut dire que vous allez devoir me supporter quelques jours, et je suis toute de suite moins sympathique quand j’ai un projet sur le feu." ajouta-t-elle pour sauver des apparences qui n’avaient as lieu d’être, et qu’elle brisa aussitôt en laissant échapper un rire qui s’amenuisa quand elle lui dit, la tête inclinée sur sa propre épaule, les yeux cherchant les siens "Merci… d’avoir pensé à moi. Ça me touche beaucoup, Carlisle." they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Sam 31 Oct 2020 - 23:55 | |
| « Un moment inoubliable, pour lui, j’en suis sûr. » Confia l’ancien pilote en souriant. L’arrivée d’un enfant dans une vie était un véritable bouleversement. Un moment exceptionnel, indescriptible. Il se souvenait encore parfois, avec tendresse et émotion, de la première fois où la sage-femme était venue déposer Maya au creux de ses bras. La professionnelle avait réussi à convaincre le jeune père de se laisser tenter par un peau à peau, particulièrement recommandé. Il avait longuement hésité, craignant d’être maladroit et brutal. La sage-femme avait eu un sourire compatissant, et avait secoué la tête. Elle avait toute confiance en lui, avait-elle dit. Alors, il s’était lancé. Maya, collée contre son torse dénudé, lui avait paru si paisible, si minuscule, si fragile. Et il s’était souvent demandé si tous les pères avaient ressenti la même chose que lui. « Bien sûr ! » S’exclama-t-il, alors qu’une petite ampoule s’illuminait dans le fond de sa tête. Il se disait bien que le titre et l’air de ce morceau ne lui étaient pas inconnus — Earth, Wind and Fire. Une valeur sûre, même si les goûts musicaux de Carlisle penchaient plus sur les sonorités pop britanniques.
Il eut un léger rire, alors qu’une fois de plus, Evelyn prouvait ses talents de communication et développait des trésors de diplomatie. « Dans certaines limites. » Précisa l’homme d’affaires, conscient que les exigences et autres remontrances auxquelles elle devait sans doute régulièrement faire face n’étaient pas nécessaires, ni même méritées. « Oula… » Le sourire qui glissa sur le visage de l’ancien pilote en disait long ; il devinait aisément que la tâche à laquelle Evelyn avait été confrontée avait dû être de taille. Les mariages, en Orient et dans les familles fortunées, étaient somptueux. Les festivités étaient longues, très orchestrées, et l’emploi du temps qui en découlait était forcément millimétré. « Une grosse part. » Précisa-t-il, amusé. Ses traits se détendirent, alors qu’Evelyn s’avançait sur le chemin de l’acceptation. L’ancien pilote était sincèrement soulagé : non seulement il n’aurait pas eu le temps de tout faire seul, mais en plus, il savait qu’elle avait suffisamment expérience pour gérer l’organisation de ce premier anniversaire d’une main de maître. « Vous n’êtes pas obligée de le respecter. Ce n’est qu’une piste parmi tant d’autres. » Comme il le lui avait déjà précisé auparavant, il lui donnait carte blanche pour ce projet. Carlisle avait confiance en ses capacités, en son imagination. Lorsqu’il avait fait appel à ses services pour son mariage, c’était Amal qui lui avait imposé un cahier des charges long comme son bras. L’ancien pilote, lui, rêvait à l’inverse d’un mariage simple, dans un joli cadre. Mais c’était mal connaître son ancienne fiancée, qui avait fait de leur engagement une véritable machine de guerre.
« Merci. » Souffla-t-il avec soulagement, alors que ses phalanges se refermaient sur son poignet. C’était bien la première fois qu’il faisait preuve de tant de familiarité avec elle. Malgré leur bonne entente évidente et leurs échanges aussi honnêtes que cordiaux, ils étaient loin d’être proches. « Merci pour elle. » Corrigea l’Australien, alors qu’un léger sourire venait étirer ses lèvres. Il savait que Maya ne garderait probablement aucun souvenir de cet événement, mais il s’était promis de faire rêver sa fille. Aujourd’hui, demain, et tous les jours à venir. « Je m’assurerai d’avoir du temps à vous consacrer pour répondre à vos innombrables questions. » Plaisanta l’homme d’affaires. Il avait déjà eu l’occasion d’échanger avec elle, quelques années plus tôt, dans le cadre de son travail. Il se souvenait de l’avalanche de questions d’Evelyn, et des difficultés qu’il avait parfois eu à y répondre. Mais cette fois-ci, les choses seraient différentes : cette fois-ci, il n’avait aucun doute, aucune crainte. « Je vous conseille d’ailleurs de passer directement chez moi, une fin d’après-midi. Comme ça, vous pourrez faire un repérage des lieux pour mieux vous projeter. » Suggéra Carlisle, déterminé à faciliter le travail de la wedding planner. Puisqu’elle avait déjà eu la gentillesse d’accepter cette mission alors que ce n’était pas la cible dont elle s’occupait habituellement, l’Australien pouvait bien se rendre un peu disponible — dans les limites du raisonnable, évidemment. « Quand la vie se charge de mettre sur mon chemin des gens de qualité, je sais les reconnaître. » Confia le fils Bishop, non sans une certaine gêne. Il était pudique et réservé ; pourtant, il avait l’impression que dire ces choses à voix-haute à Evelyn ne serait pas mal interprété. Et, au vu de ce qu’elle avait pu lui laisser entendre un peu tôt, elle n’avait pas toujours été estimée à sa juste valeur. « Et je fais tout pour les garder dans mon entourage. » Ajouta-t-il, un sourire mince mais sincère venant étirer ses lèvres.
@Evelyn Pearson |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Mar 10 Nov 2020 - 15:28 | |
| ≈ ≈ ≈ {need your help again} crédits gif et code fiche/ (hqroleplaygifs & malibu) ✰ w/ @Carlisle Bishop "Et bien, vous connaissez votre bout de chou mieux que moi." Le dialogue était fluide comme toujours lorsqu’Evelyn se trouvait en compagnie de Carlisle. Ils étaient aussi un peu moins tendus que les dernières fois où ils s’étaient vus et quelque part, ça atténua pour de bon les restes de la culpabilité de la jeune femme qui se sentit plus à l’aise encore qu’à l’accoutumée. Ça restait difficile d’oublier qu’elle avait failli ruiner une partie de la relation que l’ancien pilote entretenait avec son ancienne future épouse, seulement il semblait qu’ils en étaient à un stade où cette anecdote avait cessé de peser aussi lourd dans la balance des rapports timides qu’ils entretenaient depuis, le tout rééquilibré par leur très bonne entente. La confiance que Carlisle avait dit avoir à son encontre, elle était précieuse aux yeux de l’organisatrice de mariage qui n’hésitait plus à se montrer un peu plus amicale avec lui, laissant échapper quelques boutades qu’il donnait le sentiment d’apprécier sans se forcer, allégeant davantage l’ambiance à la terrasse du Death Before Decaf. Il ne s’agissait plus de se montrer diplomate pour préserver les sentiments d’un fiancé infidèle, plutôt de consolider la conviction qu’il mettait à s’en remettre à elle chaque fois au bon moment. Evelyn appréciait ça, au point que, prenant en compte les paroles du jeune homme, elle continua sur sa bonne lancée, se reculant de la table pour mieux poser ses yeux sur lui "Je n’ai pas beaucoup d’expérience avec les enfants, je dois l’admettre. Je sais viser juste avec les adultes, j’ai un bon instinct lorsqu’il s’agit de répondre à leurs envies, d’autant qu’ils sont toujours très précis lorsqu’ils font appel à mes services, mais…" Elle haussa les épaules, s’apprêtant à révéler une faille du tableau sans bavure qu’elle exposait à la vue de tous, tellement dans le contrôle que reconnaître ses défauts ? Elle ne le faisait que dans sa propre intimité, mal à l’aise à l’idée d’échouer "Avec les enfants ? D’un aussi jeune âge en plus ? Je suis obligée de m’en remettre à vous, et vous aviez l’air particulièrement enthousiasmé par les licornes, alors… on reste sur les licornes." conclu-t-elle avec un léger sourire, fronçant le nez pour démontrer qu’elle le taquinait, mais qu’à côté de ça, elle était prête à l’entendre lui faire ses recommandations sans remettre en doute ce qu’il croyait avoir décelé des goût de son bébé.
Qu’aimait-on vraiment à cet âge, d’ailleurs ? Est-ce que la nourriture solide en faisait partie ? Déjà en train de s’imaginer le design d’un gâteau d’anniversaire en forme de licorne débordant de bonbons colorés, elle se laissa surprendre par la poigne du jeune homme qui serra son poignet, la remerciant d’accepter la mission qu’il lui avait confié. Levant les yeux vers lui, elle ne montra pas que d’une singulière façon, sa familiarité l’embarrassait sur le coup. Elle n’était pas désagréable pourtant, mais Evie et les démonstrations d’affection, c’était toute une histoire qu’elle ne préférait pas raconter. Néanmoins, elle le trouvait touchant, Carlisle. Il lui avait toujours donné l’impression de faire du mieux qu’il pouvait, même si le mieux échappait complètement à sa compréhension. Il s’y soumettait de bon grès toutefois, démontrant combien il était important pour lui que tout se passe bien. De son côté, elle ferait son maximum pour que ce soit le cas, une garantie sur laquelle on pouvait compter sans craindre le contraire quand Evelyn Pearson était aux commandes. Pour une petite fille ou pas, cette fête serait grandiose. Un moment de silence s’étira à la table qu’ils occupaient, le temps qu’elle récupère son poignet qu’elle posa sur sa propre cuisses avant de lui dire avec douceur "Ça me fait plaisir, je vous le répète." murmura-t-elle presque, le mettant en garde sur son omniprésence prochaine qui ne semblait pas tellement le déranger. Il se disait prêt à répondre aux questions qui germèrent déjà dans l’esprit de la jeune femme, et qui seraient aussi pointues que sa propension à prendre les choses au sérieux lorsque sa réputation était mise en jeu. Se penchant à nouveau sur la table, elle lui dit, encore une fois avec une pointe d’humour "Vous me détesterez sans doute après ça." Peut-être l’avait-il détesté lorsqu’elle l’avait questionné sans vergogne au cours de leurs entretiens en vue de l’organisation de son mariage avec Amal ; c’était quelque chose qu’elle n’avait jamais vraiment réussi à déterminer à l’époque. Peu importait désormais, la tache qui lui incombait était plus concrète que la relation qu’il avait finalement rompue avec son ancienne dulcinée "Mais je suis prête à prendre le risque. Pour Maya." conclut-elle un peu plus sérieusement, laissant un léger mouvement de tête signer le contrat invisible qu’ils venaient de passer. Aussitôt la proposition de Carlisle de passer chez lui pour le repérage des lieux faite, elle se décala, s’inclinant vers la chaise occupée par son sac à main dans lequel elle pêcha son éternel carnet de notes dans lequel elle dénicha une page vierge. Sans attendre, elle y traça le nom de Maya en haut de la page, mettant en exergue ses talents de calligraphe en le soulignant d’une arabesque parfaite en tout point "Donnez-moi votre adresse, ce sera une tache en moins à accomplir." Ça lui éviterait d’aller fureter dans les méandres d’Internet pour mettre la main sur l’adresse en question, c’était un fait. Relevant la tête pour accueillir la réponse de Carlisle à ses propres remerciements, elle l’observant un oeil plissé quand il lui assura vouloir garder près de lui ceux qui, pétris de qualités, croisaient sa route. Encore une fois, il semblait si sincère "Ça fait vous de quelqu’un de très malin." finit-elle par lui dire, riant légèrement à ce qu’il ajouta, un peu gênée d’être la source tant de compliments d’un coup ; des compliments qu’elle contra en calant son coude contre le bord de la table, son stylo chromé coincé habilement entre ses doigts, alors qu’elle lui disait avec espièglerie "C’est un moyen de me dire que je vais être préposée à l’organisation de tous les anniversaire de votre fille ?" lui demanda-t-elle, avant d’ajouter, se décalant du bord de la table, la tête penchée "Après tant d’éloges, je vais me sentir obligée d’accepter." they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Jeu 19 Nov 2020 - 12:10 | |
| Carlisle comprenait complètement les réticences d’Evelyn Pearson. Il la sollicitait pour un domaine qu’elle connaissait et maîtrisait à la perfection — l’organisation d’événement — mais pour un public qu’elle n’avait jamais eu à appréhender et à satisfaire jusqu’à maintenant : les enfants. Pour l’ancien pilote, la tâche s’annonçait moins ardue que ce qu’elle pouvait s’imaginer, et c’est ce qu’il essaya de lui faire comprendre par le biais de paroles maladroites. « Les enfants sont, dans un premier temps, de véritables éponges ; ils ne sont que le reflet de leurs parents. » Déclara-t-il en haussant les épaules, avant de piocher dans son paquet de cigarettes, déjà bien entamé. Une fois de plus, il se fit la remarque que freiner sa dépendance à la nicotine ne serait pas une mauvaise idée ; sa fille était encore jeune, et il espérait passer le plus de temps possible à ses côtés. Il espérait pouvoir veiller sur elle, le plus longtemps possible. Il était, pour le moment, la seule figure stable de la vie de Maya. Carmina avait beau faire de son mieux, ce n’était tout simplement pas suffisant. Elle n’était pas assez présente, pas assez attentive, pas assez raisonnable. Disparaître pendant des journées entières et revenir soudainement les bras chargés de cadeaux ne faisait pas d’elle une mère irréprochable, loin de là. « Enfin, à mon sens. » Précisa-t-il, prenant conscience de son ton sans appel, et de la dureté de ses propos. Si le nom de Pearson ne lui était pas étranger — comme pour tout bon Australien qui se respecte, d’ailleurs — il ne savait pas dans quel environnement Evelyn avait évolué. Qu’est-ce qui pouvait se cacher derrière la notoriété et les paillettes d’une vie publique d’un parent ? « Je plaide coupable. » Plaisanta-t-il, alors qu’Evelyn se moquait de son apparente affection pour les licornes. En réalité, c’était un motif qu’il ne pourrait probablement bientôt plus voir en peinture tant les concepteurs marketing l’avait décliné. Des licornes sur les pyjamas, sur les chaussettes, sur les bonnets, des peluches licornes et encore des jouets licornes. La faune n’était-elle pas suffisamment riche et suffisamment belle pour qu’on puisse y trouver un peu d’imagination et, il fallait bien l’admettre, de touches de réalité ? Carlisle s’était promis de montrer à sa fille unique les beautés de la nature, et de lui expliquer ô combien celle-ci pouvait être fragile. Mais si les peluches de koala, kangourou, wombat et wallaby occupaient déjà la chambre de Maya, l’heure n’était pas encore venue de lui expliquer que ces espèces étaient protégées et vulnérables. Pour le moment, l’heure était à la magie des licornes — et un peu de rêve ne faisait jamais de mal.
Il hocha légèrement la tête, alors qu’Evelyn lui redisait qu’accepter cette étrange mission lui faisait plaisir. Il savait qu’elle lui faisait une faveur, et que ce projet n’avait rien d’essentiel ou de prioritaire dans les activités de la wedding planner. Il savait — parce qu’Amal lui avait précédemment fait l’article — qu’elle était suffisamment bien établie, et qu’elle avait suffisamment de renommée pour ne plus avoir à s’inquiéter de son carnet de commandes et de contacts. Son ancienne fiancée lui avait bien fait comprendre qu’ils allaient travailler avec la crème de la crème, et qu’elle allait rendre leur mariage inoubliable… et elle ne pouvait pas, à l’époque, savoir à quel point l’avenir allait lui donner tort. « Ma chère, je vous ai déjà détestée par le passé. » Confia Carlisle, alors qu’un sourire narquois venait étirer ses lèvres. Elle sembla quelque peu surprise, et il lui en donna volontiers l’explication. « Au moment d’élaborer le plan de table. Ça a été une torture de tous les instants. » Admit-il en roulant des yeux. Pour une raison obscure, Amal avait indiqué à Evelyn que c’était avec Carlisle qu’il fallait voir ce sujet — et la professionnelle n’avait pas manqué de faire son travail, et d’aller interroger le futur marié. Bon gré mal gré, il avait répondu à ses questions, tout en lui faisant comprendre que son intérêt pour ces futilités était… Inexistant, tout simplement. « Mais je suis sûr que la réciproque est vraie aussi. » Ajouta-t-il en souriant, dédouanant la wedding planner des envies de meurtres qu’elle avait dû avoir envers lui. Il laissa échapper un léger rire lorsqu’elle consentit à nouveau à prendre le risque pour Maya, et il hocha la tête. « Je promets d’être plus discipliné et investi. » Dit-il en levant la main droite, pour faire preuve de sa bonne foi. Evelyn commença donc, dès maintenant, son travail. Un papier, un stylo, et une première question — facile, pour débuter. « 50, Pine Street. » Répondit-il, avant d’enchaîner : « Vous pouvez passer quand vous le souhaitez. » Puis, quelques petites choses qu’il précisa d’emblée : « Je n’ai aucune attente concernant les couleurs, mais si on pouvait éviter l’overdose de rose… Je ne suis pas contre. » Il n’était pas sûr de survivre au combo licornes + déco rose bonbon. « Et je vous fais confiance pour le choix du traiteur. » C’était, à ce moment précis, les seuls points impératifs qui lui venaient en tête. « Pas jusqu’à la fin des temps… » Répondit l’ancien pilote en écrasant son mégot dans le cendrier. « Mais disons pour les dix prochaines années ? » Suggéra-t-il, un sourire amusé venant étirer ses lèvres. Même si la wedding planner n’avait pas d’expérience avec les enfants, Carlisle était convaincu qu’elle allait assurer comme un chef.
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| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Ven 11 Déc 2020 - 15:47 | |
| ≈ ≈ ≈ {need your help again} crédits gif et code fiche/ (hqroleplaygifs & malibu) ✰ w/ @Carlisle Bishop Décidément, Carlisle lui donnait matière à méditer aujourd’hui. Evie ne réagit pas à son affirmation à propos du reflet qu’étaient les enfants de ceux qui les avaient mis au monde ; c’était un vaste sujet chez la jeune femme, l’hérédité, et durant toute sa vie, elle avait bataillé pour ne pas garder grand-chose de ce que sa mère lui avait inculqué, préférant se référer aux quelques années qu’elle avait passé au contact de son père qu’elle idolâtrait presque - presque. A vrai dire, c’était facile de fustiger Celie à propos de l’éducation qu’elle avait choisi de donner à ses filles, certaines plus avantagées que d’autres, mais Evelyn ne s’en voulait pas de céder au cliché de la matriarche trop exigeante. En fait, quand il y avait de la véracité quelque part, il ne s’agissait pas d’un cliché et alors qu’aujourd’hui encore, le torchon brûlait entre la mère et la fille, elle se demandait parfois si dans le fond, elle ne lui ressemblait pas plus qu’elle ne l’aurait souhaité. Pas physiquement, mais dans la manière qu’elle avait eu de se faire une place sans l’aide de personne, assez charismatique pour qu’on oublie la mauvaise réputation qu’elle avait traînée derrière elle durant des années entières, adolescente trop rebelle pour l’image de marque du clan duquel elle était héritière. Elle ne faisait pas souvent preuve de mauvaise foi, Evelyn, mais au sujet de tout ça, elle ne pouvait pas se permettre de donner raison au jeune homme et c’est pour quoi, dotée d’un tact qu’elle devait à sa mère - mais là encore, elle ne l’admettrait pas -, elle potassa ses réflexions dans l’intimité de ses pensées. De toute façon, le sujet n’était pas vraiment là, se trouvant plutôt dans le bon déroulé d’une petite fête que dans le fond, elle avait grand hâte d’organiser. C’était un challenge pour elle, un vrai, et pour qui connaissait bien la jeune femme savait qu’elle n’était jamais la dernière à donner de sa personne quand il s’agissait de prouver de quoi elle était faite. Elle avait de la ressource, c’était un fait et puisque Carlisle semblait sûr de son choix de son côté, elle n’avait plus qu’à opérer en tant qu’organisatrice des festivités en épatant quiconque passerait la porte de la demeure de l’ex-pilote. C’était excitant quelque part, d’être ainsi extirpée de sa zone de confort, et elle avait bien besoin d’un petit frisson pour détonner un peu au milieu de l’organisation sans imprévus de son emploi du temps.
"Oh, donc vous m’avez détesté. Je me suis toujours posée la question, merci d’éclairer ma lanterne." Le menton dans la main, l’autre battant la mesure avec le stylo qu’elle avait dégainé pour s’enquérir des informations de base nécessaires à son plan d’organisation, Evie lui sourit. Mais elle reprit vite son sérieux, jouant sur le froncement de ses sourcils qu’elle accentua pour parfaire légèrement sa comédie alors qu’elle se recula de la table "Pour ma part, j’ai pour habitude de ne pas détester mes clients jusqu’à la toute fin de notre collaboration vous savez." Un petit mensonge éhonté, car certains d’entre eux avaient tendance à jouer avec sa patience. Mais si elle n’avait pas été capable d’en venir à bout, elle n’aurait jamais choisi de suivre cette voie. A bien y penser, l’une des seules fois où elle avait perdu son flegme, ça avait été quand elle avait annoncé au jeune homme qu’elle préférait casser le contrat qu’ils avaient passé avec son épouse. Mais de là à les détester ? C’était vrai qu’elle s’était senti déstabilisé par son propre ressenti sur la question de ce qu’elle avait flairé du côté d’Amal, mais elle avait fini par se dire que tout ne pouvait pas toujours fonctionner. Et à à son grand désarroi, elle qui s’escrimait à garder la main mise sur tout et son contraire ; sur les rapports humains, ça ne passait pas toujours, son besoin viscérale de tout maîtriser "Je pourrais vous faire signer une charte qui atteste de votre futur investissement. Mais je ne vais pas pousser le bouchon aussi loin… votre parole, elle me suffit amplement." ajouta-t-elle, notant l’adresse qu’il lui dicta et qu’elle souligna là encore, enchaînant avec professionnalisme "J’ai quelques petites choses à mettre en place à l’agence d’ici ce soir, mais je tacherais de ne pas venir vous importuner trop tard. 21h00, ça vous conviendrait ?" lui demanda-t-elle tout en prenant la suite des recommandations qu’il lui faisait, et démontrant à quel point elle était déjà très investie dans cette mission qu’il lui avait mise entre les mains en n’attendant pas une seconde pour lui proposer un créneau où ils pourraient se revoir "Si vous pensez que je vais céder à la facilité en transformant votre maison en bonbonnière, vous sous-estimez mon imagination." le reprit-elle gentiment quand il lui demanda de ne pas céder à l’excès de rose. Pour un thème comme celui de la licorne, ce serait difficile de ne pas choisir cette nuance appréciée des petites-filles de façon générale - encore que, Evie n’aimait pas ce genre de lieux communs -, mais de nouveau elle avait de la ressource et un talent artistique aussi affirmé que son instinct à flairer les bonnes associations de couleurs. Aussi, le jaune et le lilas, ça devrait faire l’affaire. Elle nota sa réflexion sur son carnet, souriant de nouveau à ce qu’il lui dit à ce moment-là "Des envies particulières pour le gâteau d’anniversaire ? J’ai déjà quelques idées en tête, mais on peut l’adapter en fonction de ce que vous souhaitez pour votre fille. Vous n’avez qu’à y songer sur le chemin du retour, on en discutera plus tranquillement ce soir." lui proposa-t-elle, les yeux baissés sur la page de son carnet qui se noircissait de seconde en seconde tant elle bouillonnait d’idées "Ça aussi, on pourrait l’attester par écrit : Evelyn Pearson, organisatrice officielle des anniversaire de la petite Maya Bishop jusqu’à ses 10 ans - au moins. J’ai la réputation de tenir mes promesses, vous n’imaginez pas dans quoi vous vous êtes embarqué." lui affirma-t-elle avec malice, fermant la page de son carnet, et y posant sa main qui tenait toujours son stylo quand elle reprit, son regard cherchant le sien "On se dit à ce soir, alors ?" they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Sam 19 Déc 2020 - 13:05 | |
| « Désolé. » Répondit-il avec un pauvre sourire en haussant les épaules. À l’époque, elle n’avait fait que son travail — avec application, qui plus est. Le problème auquel elle avait été confrontée (et il était de taille), était l’indifférence assez flagrante de Carlisle. Le mariage lui importait peu ; il n’avait pas besoin de passer devant monsieur le maire pour rendre les choses officielles. Mais Amal avait insisté, et il s’était retrouvé embarqué dans un projet pharaonique qui le dépassait complètement, et sur lequel il n’avait eu aucune emprise. La suite n’avait guère été plus glorieuse. « Il faudra donc être patiente. La nôtre a l’air d’être partie pour durer. » Fit remarquer l’ancien pilote en souriant légèrement, en faisant évidemment référence à leur collaboration. Bien sûr, il y avait l’anniversaire de Maya à organiser. Il devrait répondre à des tas de questions, accorder du temps à Evelyn pour qu’elle puisse mettre tout en place ce qu’elle avait prévu, et peut-être même arpenter quelques boutiques en sa compagnie pour l’orienter sur ses préférences. Un lien professionnel les unissait — mais pas seulement, et Carlisle ne pouvait plus prétendre le contraire. Il n’avait aucun mot pour définir l’étrange relation qui les liait ; ce n’était pas réellement de l’amitié, et ce n’était clairement pas de l’indifférence. Par contre, il éprouvait pour l’organisatrice d’événements un profond respect, et la confiance qu’il avait en elle n’avait fait que croitre. Et l’inverse était sans doute réciproque ; comme elle venait justement de le lui faire remarquer, elle aurait pu lui faire signer un contrat sur les dix prochaines années. L’obliger à honorer, annuellement, sa promesse. Mais elle ne l’avait pas fait, et ne comptait vraisemblablement pas le faire. « Vous pouvez avoir confiance. » Confirma-t-il en hochant légèrement la tête. Carlisle était loyal, et un homme de parole. « Et puis si ce n’est pas pour un anniversaire, je vous trouverai bien quelque chose à organiser pour compenser. » S’amusa l’ancien pilote. Son propre anniversaire à lui, par exemple. Ou le pot de départ de son père, lorsqu’il lui laisserait complètement diriger l’entreprise familiale — même si, sur ce dernier point, Carlisle préférait reculer l’échéance au maximum. S’il ne doutait pas de sa réussite et de sa capacité à prendre des risques et à innover, il était nettement moins optimiste quant il s’agissait d’évoquer sa motivation. Et pour cause : elle frôlait le néant. Les rendez-vous d’affaires, les bilans comptables, les stratégies de développement, les dîners informels — tout ça ne l’intéressait pas, et faire semblant relevait parfois de la torture. « 21h, c’est parfait. » Déclara-t-il, sortant soudainement de ses pensées. Sa fille serait sans doute couchée depuis une bonne heure, mais Carlisle nota dans un coin de sa tête de prendre des photos de la chambre de Maya pour pouvoir les montrer à Evelyn. Il éclata d’un rire franc, alors qu’elle s’offusquait gentiment de sa précédente réflexion concernant le frein qu’il lui mettait au sujet des coloris vers lesquels elle s’orienterait. « C’est exactement ce que j’avais besoin d’entendre pour être rassuré. » Plaisanta-t-il, sans pour autant nier son soulagement de ne pas voir son salon être repeint en rose bonbon. « Si je réponds à toutes vos questions la première année, je devrais être tranquille pour les dix prochaines, non ? » Boutade, évidemment. Avec l’âge, les questions changeraient, évolueraient. Et, pire encore : Maya et Evelyn pourraient s’associer, et le faire tourner en bourrique — ce qui, objectivement, ne serait pas difficile pour elles. Il observa l’Australienne ranger son précieux carnet dans son sac à main, et inclina légèrement la tête. Intérieurement, il louait le professionnalisme d’Evelyn. « À ce soir. » Confirma-t-il en se levant. Il récupéra son paquet de cigarettes et ses clés de voiture, passa devant le comptoir pour déposer un billet de dix dollars, et s’éclipsa rapidement. Il était grand temps de libérer la baby-sitter de Maya, qui oeuvrait depuis le début de la matinée sans discontinuer. Et puis, s’il devait être tout à fait honnête, il ne pouvait pas nier l’évidence : il avait très envie de retrouver sa fille, et mourait d’impatience de la serrer dans ses bras et de l’embrasser.
@Evelyn Pearson |
| | | | | | | | need your help again (evie&carlisle) |
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