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 mister sandman, bring me a dream ✿ jameson

Robin-Hope Berry
Robin-Hope Berry
  
ÂGE : quarante-et-un voyages autour du soleil
SURNOM : rob, robinou, robin des bois, carotte par le bro, p'tite lapine par son arrière grand oncle, petite fée par un pretty little galway boy, allons-y gaiement !
MÉTIER : artiste, curatrice à la galerie d'art, bénévole dans un refuge pour animaux.
LOGEMENT : charmant cottage feuillu et bordélique à logan city, peuplé de créatures recueillies en chemin, vous êtes les bienvenues !
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POSTS : 6186 POINTS : 40

TW IN RP : me contacter par mp si besoin <3
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : hippie rêveuse dans l'âme ☽ fouillis intrépide & survolté, furieux de tout vivre & tout essayer ☽ orpheline trouvée à la naissance, a grandi en foyers ☽ cœur cabossé, cicatrice au creux du décolleté ☽ (hyper) sensible, optimiste, lunatique, excentrique, impulsive & passionnée ☽ l’art comme éxutoire ☽ d'un extrême à l'autre ☽ fervente protectrice des animaux, de la nature & des plus démunis ☽ vit pour les aventures spontanées, la créativité, les concerts de rock, les cookies vegan, la liberté, les conversations avec des êtres authentiques & les roucoulements de chats ღ
RPs EN COURS : gaby (fb)gaby 3christmassie 7wild berries 8aisling 4 (70s)

dimension slasher : slasher night (phoenix & jaimie)dimension zombies : zombinsondimension fantômes : lady jamesonbloody gaby

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phoenix ☽5 (ds) › when the world's not perfect, when the world's not kind, if we have each other then we'll both be fine, i will be your sister, and i'll hold your hand, you should know i'll be there for you. ☽ 1 (fb)3 (ua)2

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jameson ☽ 3 (dz)5 (df)6 (ds)7 (xmas)8 (survivor) ☽ hitched a ride with the wind and since he was my friend i just let him decide where we'd go, when a flower grows wild, it can always survive. wildflowers don't care where they grow. ☽ 12 (halloween)4 (ua)5 (vintage)

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aisling ☽ 4 (70s) › it feels like a perfect night for breakfast at midnight, to fall in love with strangers, ah ah ah ah, yeah, we're happy, free, confused and lonely at the same time, it's miserable and magical, oh yeah, tonight's the night when we forget about the deadlines, it's time! ☽ 1 (fb)3 (vintage)2 (aliens)

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gaby ☽ 1 (fb)2 (df)4 › you look like a movie, you sound like a song, my god this reminds me of when we were young. let me photograph you in this light in case it is the last time that we might be exactly like we were. ☽ 3 (mpr)

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kyte ☽ › no act of kindess, no matter how small, is ever wasted. ☽ 1 (fb)2 (fb)3 (kyte roding, dz)
RPs EN ATTENTE : joseph (fb teotfw) ☽ birdie ☽
AVATAR : rachel mcadams
CRÉDITS : (ub) jamie / (présentation liens profil) queen birdie <3
PSEUDO : birdiesnow
INSCRIT LE : 08/03/2016
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Message(#)mister sandman, bring me a dream ✿ jameson EmptyVen 25 Sep - 21:47


bring me a dream
"You may say I'm a dreamer but I'm not the only one" @jameson winters
Chapeau champêtre sur la tête, lunette de soleil vintage sur le nez, barbe à papa rose dégoulinant sur les doigts, je déambulais joyeusement à travers la foire des antiquaires qui s’était répandu dans tout Brisbane comme une trainée de poussière de fée. Il y a quelque chose de si touchant dans les vieux objets. Mystérieux trésors du passé ayant vu tant de choses, touché tant de mains, traversé parfois même des générations et des générations pour atterrir ici et maintenant entre mes doigts et j’étais si émue d’un tel parcourt que hop, je les adoptais tous ! A l’affut, des étoiles plein les yeux, je dégainais d’ailleurs mes billets à la vitesse de l’éclair et mon sac en bandoulière se faisait de plus en plus lourd. Tout était magique, tout m’appelait. Ces petites tasses écaillées pleines d’âmes et de secrets, ces bols (pour chats ?) délicatement décorés de fleurs bariolés, ce vieux livre de remèdes de grand-mère poussiéreux, ces cadres rond en bronze du dix-neuvième siècle, ce pot à biscuits en porcelaine en forme de champignon, ces vieux vinyles de Pat Benatar, Fleetwood Mac et Pink Floyd, oh et cette grosse chemise bouffante et petit col à froufrou, et cette lanterne féérique, et ce nain de jardin rigolo, et ce…

Je me balançais allègrement sur la route dans la chaise à bascule rétro que je venais d’acheter compulsivement quand soudain j’ai aperçu mon amie Jameson au loin. Faisant un petit bond sur moi-même, j’ai agité vigoureusement la main avant de me lever, agripper ma chaise tant bien que mal et sautiller jusqu’à elle chargée comme un mulet avec mon sac en bandoulière plein à craquer qui claquait contre me hanche clac clac clac et quelques autres encore. Je me suis arrêté devant elle avec un immense sourire, ma tête dépassant à peine de mes trouvailles : « On a le même chapeau ! » j’ai remarqué tout haut, ravie sans trop savoir pourquoi qu’une fois de plus nous goûts soient si alignées puis j’ai décidé de poser ma chaise et mes sacs pour contourner le tout et serrer chaleureusement dans mes bras mon amie bien aimée. Elle avait troqué son tailleur élégant pour ses jolis habits du dimanche et elle était ravissante. Alors je lui ai dit : « T’es ravissante ! Tu savais qu’au début du vingtième siècle Coco Chanel avait remis le canotier à la mode comme emblème des femmes libérées en opposition aux gros chapeaux encombrants qui étaient de rigueur à l’époque ? » J’ai demandé, les yeux tout ronds, passionnée par ce que je racontais. « Alors tu vois, ça te va doublement bien ! Oh au fait ! (je me suis souvenu subitement en plongeant dans mon sac) J’ai vu ça, ça m’a fait penser à toi ! » et délicatement j’ai déposé une élégante petite bonne-femme de neige en porcelaine dans sa main, la couvant du regard « Faite à la main dans les années cinquante ! Oh, c’est pour verser le sel, attends j’ai oublié l’autre partie ! » Plongeant à nouveau dans mon sac, j’en ai sorti un petit bocal de sel à la truffe nommé « Tartuffie » « Regarde le nom… » j’ai dis en me croquant la lèvre inférieur de malice, très fière de mon coup, pouvant enfin rire de ma gaffe magistrale du jour de notre rencontre. Jaimie mon amie Tartuffie. « Je suis super contente que t’aies pu te libérer ! Toi aussi t’adores les trucs vintage ? »

codage par amatis et birdiesnow





please picture me in the weeds. before i learnt civility i used to scream ferociously any time i wanted.

:gayheart::
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Jameson Winters
Jameson Winters
la louve raffinée
la louve raffinée
  
Présent
ÂGE : quarante-six ans.
SURNOM : Jaimie, Jam'. Maître Winters au boulot. Au lit, aussi.
STATUT : Célibataire. Succombe parfois aux plaisirs sans lendemain.
MÉTIER : Avocate associée chez Ashburn Rose. Militante écologiste et condition animale.
LOGEMENT : #102 Logan City, une immense villa bien trop vide.
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POSTS : 6455 POINTS : 0

TW IN RP : par mp si besoin ♡
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Irlandaise & Amérindienne du Canada, j'ai un petit accent. Je me ressource dans la nature. Combattre les injustices me fait vibrer. Je suis aussi à l'aise dans les bas fonds de Dublin que dans les soirées guindées de l'élite australienne. Vegan depuis mes 15 ans, je milite pour préserver la nature. Légalement, de nos jours. Du moins j'essaie. J'ai adopté une chienne/louve que j'aime comme ma fille. Je n'ai jamais perdu un procès. Certains me décriraient comme une féministe autoritaire et mal baisée. Ceux là sont toujours perturbés lorsqu'ils rencontrent une femme qui se comporte comme eux.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : #336699
RPs EN COURS : Christmasbin [7]

I'm a survivor :
ATELIER I ↟ Robin
ATELIER II ↟ Asher
ATELIER III ↟ Eve

Flashbacks ↠

Réalités alternatives ↠ Zombinson [d.z.]Witchy Robin [d.f.]

↟ ↟ ↟

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PHOENIX — I want to heal, I want to feel like I'm close to something real, I want to find something I've wanted all along: somewhere I belong. Nous avions à peine vingt ans et nous rêvions juste de liberté.

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ROBIN — Her eyes look sharp and steady into the empty parts of me. Still my heart is heavy with the scars of some past belief.

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LAOISE — We've been gone for such a long time that I'm almost afraid to go home. A long road is a long, dragged-out imagination where things can go wrong, but we keep rolling on.

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GABRIEL — I'll keep your heart safe in the palms of my hands until it can beat on its own again.

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KYTE — Old growth holds hope, let the brambles scrape your skin; scars are story books, blood will wash away our sins.



RPs EN ATTENTE : Phoenix [3]Phoenix [f.b.]Bosie me boy [d.f.]Slasher Night ↟ Robin [4] ↟ Robin & Phoenix [r.a. 2]

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AVATAR : Maggie Siff
CRÉDITS : Birdiesnow (avatar), anaëlle. (signature), loonywaltz (UB), mapartche (dessin <3 )
PSEUDO : Whitefalls/Whitewolf
INSCRIT LE : 08/03/2016
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Message(#)mister sandman, bring me a dream ✿ jameson EmptyVen 2 Oct - 0:04

Mister sandman, bring me a dream
Robin & Jameson
I like that we can hide away, discover things that's fun to play or we can be so real and still pretend; and we're different yet the same, different looks and different names, and it's just the coolest thing that we're friends.

Se donner rendez-vous sur une brocante, quelle drôle d’idée ! Une initiative qui me séduisait au demeurant car c’était le genre d’excentricité qui me semblait tout à fait illustrer l’âme artistique de ma nouvelle amie Robin. Un air curieux sur le visage, je déambulais parmi les stands bucoliques et évitais soigneusement les antiquaires à l’affut comme les vieilleries poussiéreuses qu’ils m’agitaient sous le nez dans l’espoir de me tenter. Oh, j’adorais les endroits chargés d’âme, les artifices qui traversaient les siècles ; je pouvais errer des heures durant entre les ruines d’un château brumeux en m’imaginant sa splendeur d’autrefois et les histoires que ses pierres ébréchées raconteraient si seulement elles pouvaient me parler. J’avais hélas plus de mal à atteindre cet état d’esprit mystique lorsque j’étais ainsi alpaguée par les brocanteurs qui s’empressaient de me conter les louanges de leurs antiquités avant même qu’elles aient une chance de m’intriguer. Je cherchais d’ailleurs à prendre congé de l’un d’entre eux (qui tenait absolument à me faire renifler sa collection d’eau de toilette ancienne ‘‘bien mieux conservée que celle de ce faux-jeton trois stands plus loin’’), quand mon regard fut attiré par un mouvement étrange. C’est alors que je remarquai une jeune femme confortablement installée dans une chaise à bascule en plein milieu du chemin. La prenant d’abord pour une vendeuse inventive, je me suis dit que sa technique singulière avait le mérite d’interpeller. Certaine que mon amie adorerait ce spectacle décalé, j’hésitais à immortaliser la scène avec mon téléphone portable lorsque l’étrange petite dame sautilla sur son siège grinçant et agita la main comme pour me saluer. Ce faisant, son chapeau de paille se releva, dévoilant des traits qui m’étaient déjà familier : « Robin ! » Un sourire ravi sur ma bouche encore entrouverte de surprise, je fis quelques pas dans sa direction tandis qu’elle s’extirpait de son fauteuil… pour le traîner jusqu’à moi. « On a le même chapeau ! » Elle me lança, à peine arrivée à ma hauteur, un sourire radieux creusant d’adorables fossettes sur ses joues rosies par l’effort. « C’est vrai, mais le tien est plus sophistiqué, tout comme ta tenue d'ailleurs, et je dois admettre que j’en suis un peu jalouse. » C’est qu’avec ses traits fins, son teint de porcelaine, sa petite robe fleurie et ses boucles naturelles, Robin avait tout l’air d’une lady des années quarante… quand je pouvais à peine passer pour une citadine adepte de permaculture. C’était peut-être le t-shirt en coton informe, ou mes cheveux relativement mousseux. Un détail qui ne sembla pas perturber mon amie car elle me complimenta aussitôt : « T’es ravissante ! » et enchaîna sur un fait historique sans me laisser répondre autrement que par un sourire agrémenté d’une inclinaison de tête sur le côté. « Tu savais qu’au début du vingtième siècle Coco Chanel avait remis le canotier à la mode comme emblème des femmes libérées en opposition aux gros chapeaux encombrants qui étaient de rigueur à l’époque ? Alors tu vois, ça te va doublement bien ! » Étonnée, je fronçai légèrement les sourcils en effleurant mon couvre-chef, qui me sembla bien plus distingué maintenant que j’en connaissais le nom et l’origine. « Je l’ignorais pour être honnête. En ces conditions, je dois avouer qu’ils nous vont rudement bien ! » Je répliquai avec un sourire intéressé. La mode, je n’y connaissais rien. Alors je me contentais de suivre les conseils de designers que je choisissais pour leur éthique et les prix exorbitants qu’ils affichaient, m’assurant ainsi d’être correctement apprêtée. Aucun doute que Robin avait d’autres tours dans son sac pour harmoniser les couleurs et les textiles. Sac dans lequel elle plongea d’ailleurs avec un empressement fort attendrissant. « Oh au fait ! J’ai vu ça, ça m’a fait penser à toi ! » Émue et flattée, je me lançai dans un rituel de bienséance à base de « voyons Robin, il ne fallait pas c’est- » dont je perdis le fil lorsqu’elle déposa du bout des doigts une petite statuette dans ma paume. Mon sourire se figea tandis que mes yeux se perdirent dans les orbes luisants d’une petite-souris-de-neige-mère-Noël-printanière à l’air diablement satisfait. Mignonne au demeurant. Et malgré le trouble que ses dernières paroles éveillaient chez moi (mais qu’est-ce qui a bien pu lui faire penser à moi ?), je n’en étais pas moins profondément touchée par son cadeau. Nous ne nous connaissions que depuis quelques semaines et pourtant Robin bousculait mon quotidien avec sa créativité sans limite et ses petites attentions pas toujours très justes mais si sincères. En m’offrant son amitié, elle était venue combler un vide dont je n’avais même pas conscience. Si j’avais fait l’effort de creuser davantage, je m’en serais peut-être inquiétée. Au lieu de ça, je l’écoutais plutôt me vanter les attributs de sa trouvaille : « Faite à la main dans les années cinquante ! » Elle semblait si impliquée que je me sentis mal de ne pas ressentir la même excitation pour le petit rongeur de porcelaine. Il fallait à tout prix que je me rattrape et honore son présent ! Dissimulant avec brio le vague frémissement qui m’envahit à l’idée de le placer dans ma cuisine immaculée, je me lançai : « Oh Robin c’est... » (Bon sang je ne trouvais pas le mot adéquat) « C’est si... » Les sourcils relevés par la concentration, ma main libre tournait gracieusement au niveau de ma poitrine comme pour brasser mes pensées, y puiser une description appropriée. « Si fin et… original ! » Voilà, je l’avais ! « Oh, c’est pour verser le sel, attends j’ai oublié l’autre partie ! » Mon soulagement fut de courte durée et je ressentis une trépidation inquiète en la voyant replonger dans son sac. Et alors que je me préparais à me pâmer d’extase devant la poivrière petite-souris-de-neige-père-Noël-printanier assortie, mon amie me surpris en glissant entre mes mains un petit sel gourmet à la truffe. Autant dire que je n’eus pas à feindre le ravissement qui illumina aussitôt mon sourire car mon palais raffiné raffolait de ce condiment. « J’adore la truffe, si tu savais ! » Je n’eus cependant pas le temps de la remercier davantage car son petit air mutin m’interpella quelques secondes avant ses paroles. « Regarde le nom… » Mes yeux glissèrent sur l’écriture dorée et j’eus un pincement au cœur étrangement agréable en la déchiffrant. Tartuffie ! Un sourire au coin des lèvres, je secouai la tête et lui lançai un regard complice par-dessous nos canotiers, le souvenir de notre rencontre inopinée dansant dans nos prunelles. Sous son chapeau de paille, les topazes de Robin brillaient d’ailleurs de mille feux, allumées par une joie authentique à laquelle je n’étais pas habituée. « Je suis super contente que t’aies pu te libérer ! Toi aussi t’adores les trucs vintage ? » Attendrie, je cessai de résister à l’envie qui me tenaillait depuis que mon amie était venue sautiller autour de moi et attirai délicatement son épaule contre ma poitrine pour la saluer. « Je suis très contente de te voir moi aussi. » Je répondis avant de m’écarter. « Merci pour ton cadeau, ça me touche beaucoup. » Un sourire espiègle au coin des lèvres, j’agitai ma salière et mon sel Tartuffie avant de les ranger dans mon sac à mains, précautionneusement enroulées dans un mouchoir. « Pour être honnête je crois que c’est la première fois que je me promène sur une foire d’antiquaires. J’aime beaucoup les objets chargés d’histoire mais j’ai surtout l’habitude de les voir au musée. » Clairement, Robin ne jouait pas dans la même cour, si j’en croyais les emplettes qui dépassaient de son sac en bandoulière et s’empilaient autour d’elle sur le goudron. D’un geste du menton, je désignais son imposant butin. « Je vois que tu as trouvé ton bonheur ! Tu travailles sur une œuvre antique ? » Néophyte invétérée dans son domaine de prédilection, je ne manquais pourtant pas de m’intéresser à son art et me faisait une joie d’y projeter tous mes fantasmes d’une vie bohème… une vie d’artiste en d’autres termes. « Oh, à ce propos ! » Je m’animai brusquement, écarquillant légèrement les yeux alors que mon imagination se réveillait à son contact. « J’ai entendu parler d’un stand de déguisement qui propose des séances photos avec mises en scène de d’époque. C’est un peu cocasse mais… ça te dirait d’essayer ? Je t’invite bien sûr ! Après tout, c’est toi qui as fourni mon dernier costume. »  
(c) DΛNDELION


follow in no footsteps listen for the true guides
The river's a hymnal and the leaves are applause. Trees sing in whispers with the wind pulling their arms. Hold still and listen, your hand on my heart. If you need them these beacons will lead you back to the start.

:l::

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Robin-Hope Berry
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ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : hippie rêveuse dans l'âme ☽ fouillis intrépide & survolté, furieux de tout vivre & tout essayer ☽ orpheline trouvée à la naissance, a grandi en foyers ☽ cœur cabossé, cicatrice au creux du décolleté ☽ (hyper) sensible, optimiste, lunatique, excentrique, impulsive & passionnée ☽ l’art comme éxutoire ☽ d'un extrême à l'autre ☽ fervente protectrice des animaux, de la nature & des plus démunis ☽ vit pour les aventures spontanées, la créativité, les concerts de rock, les cookies vegan, la liberté, les conversations avec des êtres authentiques & les roucoulements de chats ღ
RPs EN COURS : gaby (fb)gaby 3christmassie 7wild berries 8aisling 4 (70s)

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phoenix ☽5 (ds) › when the world's not perfect, when the world's not kind, if we have each other then we'll both be fine, i will be your sister, and i'll hold your hand, you should know i'll be there for you. ☽ 1 (fb)3 (ua)2

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jameson ☽ 3 (dz)5 (df)6 (ds)7 (xmas)8 (survivor) ☽ hitched a ride with the wind and since he was my friend i just let him decide where we'd go, when a flower grows wild, it can always survive. wildflowers don't care where they grow. ☽ 12 (halloween)4 (ua)5 (vintage)

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aisling ☽ 4 (70s) › it feels like a perfect night for breakfast at midnight, to fall in love with strangers, ah ah ah ah, yeah, we're happy, free, confused and lonely at the same time, it's miserable and magical, oh yeah, tonight's the night when we forget about the deadlines, it's time! ☽ 1 (fb)3 (vintage)2 (aliens)

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kyte ☽ › no act of kindess, no matter how small, is ever wasted. ☽ 1 (fb)2 (fb)3 (kyte roding, dz)
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Message(#)mister sandman, bring me a dream ✿ jameson EmptySam 5 Déc - 21:34


bring me a dream
"You may say I'm a dreamer but I'm not the only one" @jameson winters
Jameson tournait délicatement la petite figurine de porcelaine entre ses longs doigts fins pour faire plus ample connaissance sûrement et elle semblait ravie (d’autant qu’elle adorait la truffe !) alors je l’étais aussi. Couvant mon amie d’un regard espiègle, j’attendais avec impatience qu’elle lise le nom du sel et quand ce fut chose faite un sourire malicieux se dessina sur ses lèvres et le mien s’étira jusqu’à mes oreilles. Elle secoua la tête comme pour dire « Robin quelle boute-en-train » et me jeta un regard complice sous ses longs cils noirs avant de tendre le bras vers mes épaules pour serrer contre elle et je m’empressais de fondre dans cette accolade, mes bras s’enroulant aussitôt autour de sa taille tandis je la berçais contre moi en fermant les yeux, nez niché dans ses cheveux délicatement parfumés. Elle m’a remercié encore une fois avant d’enrouler Mère Noël et Tartuffie dans un élégant petit mouchoir et les a rangé dans son sac. « Pour être honnête je crois que c’est la première fois que je me promène sur une foire d’antiquaires. J’aime beaucoup les objets chargés d’histoire - » « Moi aussi ! » « - mais j’ai surtout l’habitude de les voir au musée. » « Ah oui. » La tête que j’avais vivement tournée vers elle avec les yeux pétillants d’enthousiasme repris une expression plus neutre à l’évocation des musées. Prise d’un élan culturel ou entrainée par des amis j’y avais souvent mis les pieds et à chaque fois ou presque… je m’étais ennuyée. Tassée avec des centaines d’autres personnes pour voir des objets d’un autre temps ainsi affichés sur un piédestal, enfermés dans une petite bulle, déconnectés de tout… ça me laissait un goût un peu amer que je ne savais pas très bien expliquer. J’aimais mieux voir l’histoire partout autour de moi, dans la rue, sur les murs de vieilles maisons, à travers des histoires, justement… Mais j’étais certaine que Jameson savait profiter des musées comme je l'ignorais, en lisant toutes les descriptions peut-être. Exactement comme Paige le faisait... tiens je me demande si elles se seraient bien entendues… « Je vois que tu as trouvé ton bonheur ! » « Hm ? » Relevant un nez songeur vers ma douce amie j’ai vu son regard parcourir sur mes emplettes et je n’ai pas pu m’empêcher de rigoler en rehaussant mon sac en bandoulière qui ne cessait de glisser de mon épaule sous le poids de mes trouvailles. « Tu travailles sur une œuvre antique ? »  « Je... ? Oh non non, c’est pour moi tout ça ! J’ai beaucoup de coups de cœur » j’ai expliqué avec un immense sourire. La maison était déjà pleine à craquer d’objets en tout genre et de tableaux et de meubles dépareillés retapés rafistolés et je ne savais pas très bien encore où j’allais placer tout ça mais aucun doute je trouverai ! « Oh, à ce propos ! » Jameson ouvrit de grands yeux enthousiastes et par un étrange mimétisme j’écarquillais les yeux moi aussi en hochant vivement la tête. « J’ai entendu parler d’un stand de déguisement qui propose des séances photos avec mises en scène de d’époque. C’est un peu cocasse mais… ça te dirait d’essayer ? Je t’invite bien sûr ! Après tout, c’est toi qui as fourni mon dernier costume. » Mes yeux s’arrondirent plus encore et ma bouche en fit de même sous le coup de l’émerveillement « Oh mais grave ! » j’ai jubilé en trépignant sur place, beaucoup trop excitée. (J’adorais vraiment beaucoup me déguiser). Ensuite j’ai réalisé qu’elle faisait référence à ma robe de mariée que je lui avais donné pour Halloween et je lui ai jeté un nouveau coup d’œil complice « Zombie Bride et EspritVengeurDeComtesseBafouée, le retour ! » j’ai clamé joyeusement en levant le bras, manquant d’assommer un petit monsieur qui passait par là au passage « Oups pardon » Après une légère surprise il a levé son chapeau melon pour nous saluer et a repris sa route, je me suis retournée vers Jameson : « J’aurais pu trouver plus court comme nom quand même… » J’ai repris le court de ma pensée en tapotant mon indexe sur mes lèvres avant d’agiter les mains comme tout ça était dans le passé à présent. « Ok allons-y ! Je te suis ! » Joignant le geste à la parole, je me suis baissée pour empoigner fermement ma chaise à bascule et reprendre la route. « Je me demande qui on va être aujourd’hui ! Tu crois que je m’en serai bien sortie dans les années 40s ? Discrète, sobrement vêtue, bien coiffée, bien élevée, intelligente mais sans en rajouter pour ne pas intimider les hommes ? » j’ai ricané à gorge déployée. J’aurais sans doute bien plus eu ma place dans les années 60s-70s, avec les couleurs pop, le maquillage audacieux ou rien du tout, les cheveux libres ou asymétriques, les idéaux, la culture musical intense, la liberté sexuelle, du corps, de l’esprit… J’ai poussé un petit sourire presque nostalgique pour cette période que je n’avais même pas connu, le regard dans le vague, et puis j’ai à nouveau tourné la tête vers Jameson avec des petites fossettes dans les joues et les yeux en croissant de lune. « En tout cas les fringues sont carrément cute ! T’aurais été comment toi ? Déjà une businesswoman badass je suis sûre ! » Je la voyais bien avec un petit chapeau décoré de jolies plumes, balayant maroufles et tartuffes du revers de sa délicate main car personne ne se met en travers du chemin de Jameson, personne ! (Et surtout pas ce goujat de Don Draper !)

codage par amatis et birdiesnow





please picture me in the weeds. before i learnt civility i used to scream ferociously any time i wanted.

:gayheart::


Dernière édition par Robin-Hope Berry le Sam 20 Fév - 2:46, édité 1 fois
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Jameson Winters
Jameson Winters
la louve raffinée
la louve raffinée
  
Présent
ÂGE : quarante-six ans.
SURNOM : Jaimie, Jam'. Maître Winters au boulot. Au lit, aussi.
STATUT : Célibataire. Succombe parfois aux plaisirs sans lendemain.
MÉTIER : Avocate associée chez Ashburn Rose. Militante écologiste et condition animale.
LOGEMENT : #102 Logan City, une immense villa bien trop vide.
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TW IN RP : par mp si besoin ♡
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Irlandaise & Amérindienne du Canada, j'ai un petit accent. Je me ressource dans la nature. Combattre les injustices me fait vibrer. Je suis aussi à l'aise dans les bas fonds de Dublin que dans les soirées guindées de l'élite australienne. Vegan depuis mes 15 ans, je milite pour préserver la nature. Légalement, de nos jours. Du moins j'essaie. J'ai adopté une chienne/louve que j'aime comme ma fille. Je n'ai jamais perdu un procès. Certains me décriraient comme une féministe autoritaire et mal baisée. Ceux là sont toujours perturbés lorsqu'ils rencontrent une femme qui se comporte comme eux.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : #336699
RPs EN COURS : Christmasbin [7]

I'm a survivor :
ATELIER I ↟ Robin
ATELIER II ↟ Asher
ATELIER III ↟ Eve

Flashbacks ↠

Réalités alternatives ↠ Zombinson [d.z.]Witchy Robin [d.f.]

↟ ↟ ↟

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PHOENIX — I want to heal, I want to feel like I'm close to something real, I want to find something I've wanted all along: somewhere I belong. Nous avions à peine vingt ans et nous rêvions juste de liberté.

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ROBIN — Her eyes look sharp and steady into the empty parts of me. Still my heart is heavy with the scars of some past belief.

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LAOISE — We've been gone for such a long time that I'm almost afraid to go home. A long road is a long, dragged-out imagination where things can go wrong, but we keep rolling on.

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GABRIEL — I'll keep your heart safe in the palms of my hands until it can beat on its own again.

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KYTE — Old growth holds hope, let the brambles scrape your skin; scars are story books, blood will wash away our sins.



RPs EN ATTENTE : Phoenix [3]Phoenix [f.b.]Bosie me boy [d.f.]Slasher Night ↟ Robin [4] ↟ Robin & Phoenix [r.a. 2]

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AVATAR : Maggie Siff
CRÉDITS : Birdiesnow (avatar), anaëlle. (signature), loonywaltz (UB), mapartche (dessin <3 )
PSEUDO : Whitefalls/Whitewolf
INSCRIT LE : 08/03/2016
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Message(#)mister sandman, bring me a dream ✿ jameson EmptyVen 18 Déc - 2:51

Mister sandman, bring me a dream
Robin & Jameson
I like that we can hide away, discover things that's fun to play or we can be so real and still pretend; and we're different yet the same, different looks and different names, and it's just the coolest thing that we're friends.

Si j’en croyais l’éclat qui luisait dans ses grands yeux, Robin était enchantée par mon idée. Diablement satisfaite, à l’image de ma nouvelle salière, j’esquissai un sourire à la fois ravi et réservé en la regardant extérioriser son entrain et sautiller sur place, le regard allumé d’une pointe de malice et les joues creusées d’adorables fossettes. « Zombie Bride et EspritVengeurDeComtesseBafouée, le retour ! » Une main placée devant mes lèvres pour camoufler mon rire, je ne pus m’empêcher de repenser au scénario sophistiqué que mon amie avait mis au point le soir d’Halloween pour mieux rentrer dans la peau de son personnage. Incapable de me livrer à l’exercice sur le moment, je ne m’étais risquée à l’imiter qu’un peu plus tard, et j’avais alors découvert avec un certain étonnement que cela me plaisait bien ! Assez pour que je sente un vent d’euphorie courir sous ma peau à l’idée de me prêter bientôt à ce jeu cocasse. Je mis néanmoins mon excitation de côté le temps de saluer le petit homme qui venait de faire les frais de l’enthousiasme débordant (et passablement dangereux) de mon amie artiste. « J’aurais pu trouver plus court comme nom quand même… » Les sourcils légèrement froncés, je balayai l’air devant moi pour disperser ses doutes et tranchai d’un ton plein d’assurance : « C’était parfait, je trouve. Il fallait bien rendre justice à son histoire, comme tu le feras aussi pour ton prochain personnage ! » Le bout de son petit doigt tapotant ses lèvres rosées, Robin sembla méditer sur cette possibilité. « Ok allons-y ! Je te suis ! » Elle décréta alors, et ainsi ce fut décidé. Sans attendre un instant de plus, la rouquine se pencha pour attraper sa chaise à bascule et j’eus un mouvement réflexe pour l’aider, inquiète à l’idée de voir son poids la renverser. Mais il y avait plus de force dans son petit corps que je ne le soupçonnais, car la voilà qui se redressait, un air concentré sur le visage alors qu’elle tendait le cou pour regarder où elle mettait les pieds, ses épaules bien droites tandis que sur son chemin tous s’écartaient avec des gestes un peu précipités par crainte de se prendre un coup de chaise dans les mollets. Robin ne semblait guère inquiète par cette éventualité, plongée comme elle l’était dans le tourbillon de ses idées. « Je me demande qui on va être aujourd’hui ! Tu crois que je m’en serai bien sortie dans les années 40s ? » Son air rêveur et sa question inspirante m’évoqua des images que je m’empressai de pourchasser à mon tour. « Assurément ! » Avec son caractère, je la voyais sans mal se creuser une place dans la société arriérée de l’époque et faire évoluer les mentalités à l’aide de son art subversif ou sa plume tapageuse. Pour autant, je m’attachai à garder un pied dans la réalité, ne serait-ce que pour mener à bien la mission que je m’étais donnée, à savoir de dégager un peu le chemin devant le pas vif de mon amie bien chargée, qui par ailleurs poursuivait le fil de sa pensée : « Discrète, sobrement vêtue, bien coiffée, bien élevée, intelligente mais sans en rajouter pour ne pas intimider les hommes ? » Sans vouloir te vexer Robin, je ne suis pas certaine que ce rôle te conviendrait tout à fait… Je ne pus m’empêcher de songer, un sourire au coin des lèvres tandis que son grand rire libéré vint confirmer mon intuition. « Tu ne crois pas que tu te serais un peu ennuyée dans ce rôle ? » Je demandai en tapotant sur l’épaule d’un type qui semblait décidé à camper au milieu de la chaussée. Entre nous, je la voyais plutôt danser dans une robe à fleur en plein festival de Woodstock. Elle dégageait encore cette essence un peu hippie de nos jours, avec ses grands idéaux et son âme d’artiste qui cherche sans cesse à redessiner les contours de notre société à travers son art, ses conversations ou tout simplement la vie qu’elle choisissait de mener et que personne ne pouvait lui dicter. Une énergie que je ne pouvais m’empêcher de lui admirer. Je la couvais d’ailleurs des yeux quand les siens quittèrent les brumes qu’ils exploraient pour braquer sur moi leur pupille emplie d’une pointe d’espièglerie. « En tout cas les fringues sont carrément cute ! » « C’est le moins qu’on puisse dire ! » J’avais une étrange passion pour les robes de pinups que j’admirais à travers diverses expositions photographiques, et dont certaines rockeuses s’affublaient sur les festivals que j’avais pu fréquenter. Pour autant, je ne m’étais jamais imaginée en porter, persuadée que je ne possédais pas la féminité adéquate pour que ça puisse m’aller. Comme si elle lisait dans mes pensées, Robin s’empressa de me demander : « T’aurais été comment toi ? Déjà une businesswoman badass je suis sûre ! » A la fois gênée que l’attention revienne sur moi et flattée par son compliment, je m’empressai de remettre une mèche derrière mes oreilles en esquissant un sourire réservé. « Oh, et bien je… » Les sourcils légèrement froncés, je tâchai de réfléchir au rôle que j’aurais adopté à cette époque où les femmes n’avaient que des options très limitées. « Je suppose que j’aurais essayé de faire les choses comme il fallait. J’aurai trouvé un époux ambitieux et prêt à écouter mes idées, et je me serais contentée d’être la grande femme derrière le grand homme… » Je tentai, un rictus embêté aux lèvres et l’air visiblement peu convaincu par ce que j’avançais. Je n’eus cependant guère le temps de m’attarder sur la question car le stand que je convoitais apparût bientôt devant nos yeux, me ramenant aussitôt dans le présent. « Regarde Robin, c’est ici ! N’est-ce pas fantastique ? » A quelques pas à peine se dessinait une immense pancarte attrayante où de nombreux cadres étaient accrochés, mettant en valeur les magnifiques photos de quelques clients satisfaits, une poignée de costumes sur leur ceinture et les trois ambiances proposées : dinner rétro, voiture anciennes et old New York. « Approchez, approchez ! Revêtez ces tenues de qualité et retrouvez-vous transformées ! » Nous alpagua le photographe d’une voix de forain ; comme s’il devait encore nous convaincre de succomber à ce rêve vintage qu’il nous vendait. « Ça tombe bien, c’est exactement ce que l’on recherchait. Une séance pour deux, s’il vous plait ! » Son visage grassouillet rosi de satisfaction, il tapota ses doigts entre eux et nous entraîna joyeusement dans l’arrière-boutique, où il avait installé des cabines d’essayages reprenant elles aussi les standards de l’époque. Séduite par son attention au détail, je le remerciai d’un sourire alors qu’il nous dévoilait une panoplie gigantesque de robes colorées, toutes plus belles les unes que les autres. « Elles sont rangées par taille, celles-ci seront parfaites pour votre morphologie. Quant à la petite demoiselle, celles-là lui iront comme un gant ! Ne vous privez pas pour essayer les chapeaux ! » Ce disant, il attrapa une superbe coiffe en satin rouge sang qu’il déposa entre les mains de Robin. « Inspirant, n’est-ce pas ? » Il lui lança avec un clin d’œil avant de disparaître derrière un lourd rideau de velours sombre. Et inspirée, je l’étais. Debout face à un miroir de pieds je plaçai devant mon corps différentes tenues aux styles et aux couleurs variées pour tenter de déterminer pour laquelle j’allais craquer. Comme je le craignais, les robes résolument pinup me donnaient vaguement l’impression d’être déguisée, contrairement aux tailleurs cigarette, qui me paraissaient presque familiers. C’est en visualisant coup sur coup une robe de pique-nique framboise et un tailleur bleu nuit que l’essence de mon histoire me fut soudain révélé. « J’aurais sans doute été l’héritière d’un grand magasin de prêt à porter New Yorkais. » Je repris sans noter les similitudes entre ma vie et ce récit imagé. « Bien que ce ne soit pas d’usage à l’époque, j’étais déterminée à prouver que j’avais les qualités requises pour prendre la relève. Et un sens des affaires bien plus aiguisé que ce que les autres prétendants au poste avaient pu démontrer ! » Presque irritée par les obstacles qui se dressaient en travers de cette ambition fictive que je m’inventais, je remis la robe framboise devant ma silhouette. « Bien sûr, je ne pouvais me montrer aussi acharnée que ces derniers. Aussi j’avançais en toute discrétion. Le jour, je m’adonnais aux tâches mondaines et philanthropes que mon statut exigeait. Mais lorsque j’étais seule en soirée, j’apprenais tout ce que je trouvais sur les affaires qui me concernaient, car je n’aurais pas droit à la moindre erreur. Cette voie était risquée, je le savais, mais ô combien plus gratifiante que le rôle monotone auquel ma naissance m’avait destinée ! » Je m’arrêtai, un brin essoufflée, presque échevelée par la passion (ou plutôt à cause de la coiffe audacieuse que Robin avait posée sur ma tête quelque part au cours de ma tirade enflammée). « Je suppose que tu avais raison, en somme. J'aurais été une business woman badass et je ne vois pas pourquoi je me serais encombrée d’un homme, surtout comme on les faisait à l’époque ! » Je conclus d’un ton plus posé, repoussant délicatement du bout des doigts les mèches qui retombaient en travers de mon front. « Et toi, as-tu une idée de qui tu aurais été ? » Je demandai en me reconnectant doucement à la réalité, mes prunelles émeraude cherchant à accrocher la silhouette de Robin à travers la surface glacée du miroir pour tenter de voir si elle avait déjà trouvé sa tenue.
(c) DΛNDELION


follow in no footsteps listen for the true guides
The river's a hymnal and the leaves are applause. Trees sing in whispers with the wind pulling their arms. Hold still and listen, your hand on my heart. If you need them these beacons will lead you back to the start.

:l::

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Robin-Hope Berry
Robin-Hope Berry
  
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LOGEMENT : charmant cottage feuillu et bordélique à logan city, peuplé de créatures recueillies en chemin, vous êtes les bienvenues !
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PETIT PLUS : hippie rêveuse dans l'âme ☽ fouillis intrépide & survolté, furieux de tout vivre & tout essayer ☽ orpheline trouvée à la naissance, a grandi en foyers ☽ cœur cabossé, cicatrice au creux du décolleté ☽ (hyper) sensible, optimiste, lunatique, excentrique, impulsive & passionnée ☽ l’art comme éxutoire ☽ d'un extrême à l'autre ☽ fervente protectrice des animaux, de la nature & des plus démunis ☽ vit pour les aventures spontanées, la créativité, les concerts de rock, les cookies vegan, la liberté, les conversations avec des êtres authentiques & les roucoulements de chats ღ
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phoenix ☽5 (ds) › when the world's not perfect, when the world's not kind, if we have each other then we'll both be fine, i will be your sister, and i'll hold your hand, you should know i'll be there for you. ☽ 1 (fb)3 (ua)2

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jameson ☽ 3 (dz)5 (df)6 (ds)7 (xmas)8 (survivor) ☽ hitched a ride with the wind and since he was my friend i just let him decide where we'd go, when a flower grows wild, it can always survive. wildflowers don't care where they grow. ☽ 12 (halloween)4 (ua)5 (vintage)

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aisling ☽ 4 (70s) › it feels like a perfect night for breakfast at midnight, to fall in love with strangers, ah ah ah ah, yeah, we're happy, free, confused and lonely at the same time, it's miserable and magical, oh yeah, tonight's the night when we forget about the deadlines, it's time! ☽ 1 (fb)3 (vintage)2 (aliens)

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gaby ☽ 1 (fb)2 (df)4 › you look like a movie, you sound like a song, my god this reminds me of when we were young. let me photograph you in this light in case it is the last time that we might be exactly like we were. ☽ 3 (mpr)

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kyte ☽ › no act of kindess, no matter how small, is ever wasted. ☽ 1 (fb)2 (fb)3 (kyte roding, dz)
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CRÉDITS : (ub) jamie / (présentation liens profil) queen birdie <3
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Message(#)mister sandman, bring me a dream ✿ jameson EmptySam 20 Fév - 3:10


bring me a dream
"You may say I'm a dreamer but I'm not the only one" @jameson winters
« Tu ne crois pas que tu te serais un peu ennuyée dans ce rôle ? » « Oh que si ! À mourir, même ! » j’ai répondu, un peu dramatique, insistant bien sur mes mots pour accentuer l’horreur de la situation. Les bras toujours chargés de mes sacs et surtout de ma chaise à bascule, je ne voyais pas où nous allions mais nous y allions d’un pas assuré néanmoins. Un petit vent printanier caressaient nos joues et à mes côtés, Jameson tentait d’imaginer qu’elle aurait été sa vie dans les années 40s : « Oh, et bien je… Je suppose que j’aurais essayé de faire les choses comme il fallait. J’aurai trouvé un époux ambitieux et prêt à écouter mes idées, et je me serais contentée d’être la grande femme derrière le grand homme… » Un pli désappointé s’est formé entre mes sourcils : je ne la voyais pas du tout comme ça. J’étais certaine que devoir faire semblait l’aurait ennuyé à mourir, elle aussi. Elle était bien trop libre d’esprit et ambitieuse pour se contenter d’être la béquille d’un homme sans doute bien moins brillant qu’elle tandis que ce dernier se trouvait déjà bien gentil de daigner « écouter ses idées », le goujat ! Encore un coup de Don Draper, ça. J’allais lui proposer de disposer dudit scélérat mais je me suis ravisée : après tout elle était bien libre d'explorer sa propre histoire et qui étais-je pour la brimer ? « Regarde Robin, c’est ici ! N’est-ce pas fantastique ? » Je ne voyais pas (la faute à la chaise) mais au ton enjoué de sa voix je savais déjà que c’était fantastique et mon enthousiasme était tout renouvelé. J’ai donc déposé chaise et autres trésors près du trottoir sans écraser le moindre orteil et quand je me suis tournée vers le fameux stand, mes yeux se sont arrondis d’émerveillement. Elle n’avait pas menti : c’était fantastique ! Avec ses belles robes et ses beaux costumes d’époque, ses vieux cadres en noir et blanc évocateurs et sa platine grésillante sur laquelle tournait un vinyle de Glenn Miller, on était aussitôt plongés dans l’ambiance tout entier. « Waah… » fût d’ailleurs tout ce qui pu s’échapper de ma bouche qui resta ensuite ouverte sous le coup de l’émotion. « Approchez, approchez ! Revêtez ces tenues de qualité et retrouvez-vous transformées ! » chantonnait le photographe et comme un même femme on a approché, moi en sautillant et Jameson de son pas toujours très élégant. Elle a demandé une séance pour deux et aussitôt il nous a entrainé vers l’arrière boutique, derrière de gros rideaux en velours où étaient rangés plus encore de robes aux milles couleurs. J’en prenais plein la vue, l’air légèrement ahuri, les yeux tout ronds pour ne pas perdre une miette du spectacle, vrombissante de joie. « Elles sont rangées par taille, celles-ci seront parfaites pour votre morphologie. Quant à la petite demoiselle, celles-là lui iront comme un gant ! Ne vous privez pas pour essayer les chapeaux ! » Ce disant il en a déposé un en satin rouge sur le haut de mon crâne et ce dernier a aussitôt glissé jusqu’à mes yeux. « Inspirant, n’est-ce pas ? » « Inspirée ! » j’ai confirmé avec un grand sourire, aveuglée mais bien heureuse. Ensuite j’ai relevé le chapeau pour le placer vers l’arrière de ma tête alors que notre hôte s’envolait pour nous laisser continuer nos emplettes. « Oh la la, y a tellement de choix, j’hésite j’hésite ! » je jubilais, les yeux partout, les doigts aussi, à la fois fascinée et quelque peu frustrée de ne pas pouvoir tout essayer. De son côté, Jameson s’était arrêté devant une jolie robe framboise qui évoquait un weekend à la campagne et quand je me suis tournée vers elle, j’ai vu une lumière s’allumer dans le fond de ses grands yeux verts. « J’aurais sans doute été l’héritière d’un grand magasin de prêt à porter New Yorkais. » Ouuh, so it begins! Tell me more, tell me more (like does he have a car) « Bien que ce ne soit pas d’usage à l’époque, j’étais déterminée à prouver que j’avais les qualités requises pour prendre la relève. Et un sens des affaires bien plus aiguisé que ce que les autres prétendants au poste avaient pu démontrer ! » Et c’est parti ! Des étoiles plein les yeux, un immense sourire sur le visage, je me suis mise à lui tourner autour pour lui apporter foulards et bijoux comme une drôle de marraine la bonne fée transformant sa princesse tandis qu’elle continuait de dessiner les contours de son histoire du passé. Elle était si créative et passionnée. Comme chaque fois que je la regardais, je ressentais une bouffée de joie. Ça me faisait chaud au cœur qu’elle soit mon amie. Et les tartuffes des années 40s qui lui mettaient des bâtons dans les roues n’avaient qu’à bien se tenir ! « Bien sûr, je ne pouvais me montrer aussi acharnée que ces derniers. Aussi j’avançais en toute discrétion. Le jour, je m’adonnais aux tâches mondaines et philanthropes que mon statut exigeait. Mais lorsque j’étais seule en soirée, j’apprenais tout ce que je trouvais sur les affaires qui me concernaient, car je n’aurais pas droit à la moindre erreur. Cette voie était risquée, je le savais, mais ô combien plus gratifiante que le rôle monotone auquel ma naissance m’avait destinée ! » « Ouiii ! » je l’encourageais en déposant un chapeau sur sa tête sans rompre mes petits pas de danse. Elle était à fond dedans et moi aussi. J’adorais l’écouter, même si j’avais le cœur un peu serré en songeant que cette histoire fictive ressemblait peut-être aussi beaucoup à sa réalité. J’aurais voulu que les choses soient plus douces pour elle, mais comme on dit : « A smooth sea never made a skilled sailor! » Jameson, elle devait se battre d’arrache pied pour accéder à ce qu’elle souhaitait et elle le faisait : c’était un marin très qualifié ! « Je suppose que tu avais raison, en somme. J'aurais été une business woman badass et je ne vois pas pourquoi je me serais encombrée d’un homme, surtout comme on les faisait à l’époque ! » J’ai éclaté de rire, beaucoup trop amusée. « Et pas d’sandwich pour les malotrus ! » j’ai renchéri, même si je n’avais jamais trop compris cette histoire de sandwich, la blague me semblait anachroniquement adéquate. Prend ça dans les dents, Don ! Dans un coin de ma tête, j’ai quand même pensé à Phoenix qui aurait été un parfait mari dans les années 40s, avec son côté travailleur acharné absurdement romantique. J’ai d’ailleurs ouvert la bouche pour lui partager cette idée mais me suis vite ravisée en me souvenant de mon plan brillant visant à les faire se rencontrer par un heureux hasard et laisser la vie les rapprocher sans prévision ou projection préalable. Je me suis alors tu et j’ai souris malicieusement pour moi-même. « Et toi, as-tu une idée de qui tu aurais été ? » « Humm… une clocharde céleste. » j’ai répondu en rebouchant mon tube de rouge à lèvre très rouge que je venais d’appliquer et je le lui ai tendu en pinçant mes lèvres dodues l’une contre l’autre pour bien répartir la couleur. « Ou une chanteuse, tiens ! » Pour changer ! Dans mon élan, j’ai enfilé une robe cintré verte émeraude à fleurs roses et épaulettes bouffantes, des gants jaunes pailletés que je trouvais assorties et un gros nœud papillon blanc à poids pour sublimer le tout. Je me plaisais beaucoup ! « Ouai, une chanteuse de cabaret avec des frous-frous autour du cou, dis-je en balançant un foulard frivole autour de mon cou par dessus le nœud papillon tandis que Jameson dans mon dos finissait de me zipper, d’aucun dirait que j’ai même un petit talent, j’ai confié en lui faisant un clin d’œil, noooon rrrien de rrrien, noooon je ne regrette rrrien ♪ » chantais-je alors en faisant chevroter ma voix telle une très vieille biquette passionnée. « Je chanterais dans des bars enfumés à lumière tamisée et je serais scandaleuse ! » j’ai repris, inspirée, le regard tourné vers le miroir où j’ai relevé mes bouclettes sur le haut de ma tête presque en crête ou en banane pour voir ce que j’allais en faire « Je sais pas très bien pourquoi je serais scandaleuse encore. Pour toutes les mauvaises raisons sûrement. Parce que je suis obstinément vieille fille ou parce que je suis éperdument amoureuse d’une philosophe autrichienne, parce que je suis cinq fois divorcée ou parce que j’ai quatre amants et qu’à l’époque c’est considéré comme très choquant » j’ai rigolé : heureusement, les temps ont changé ! J’aurais pu m’arrêter là mais ô non, mon histoire ne faisait que commencer. Et tandis que je me revoyais déambuler dans les rues pavées de Paris des années auparavant, j’ai continué de peindre le tableau de cette autre Robin d’autan : « Je suis née dans cette vie d’artiste précaire, vois-tu. Mon père, Louis dit Léon (ou Monmignon) était un humble musicien de rue (baryton à ses heures perdues) et ma mère une jongleuse émérite dans un cirque à Pigalle. Et bien que miséreux (avec le ventre creux) nous étions un foyer aimant et soudé (nous cultivions des oliviers). Et puis un jour, la guerre a éclaté, et Monmignon nous a été arraché… » J’ai marqué une pause, abattue, mais the show must go on et mon histoire aussi, alors : « J’ai rencontré le succès avec ma chanson non-autobiographique « Le carnaval des oubliés » mais très vite mes chansons ont été interdites sur les ondes nationales ! « L’amour à la guerre, la guerre à l’amour », « Le déserteur au grand cœur » ou encore « Les braves gens sont un peu chiants ». Elles étaient accusées d’être antipatriotiques ou d’aller à l’encontre des valeurs morales du catholicisme, enfin ce genre de choses. Il faut dire que le sujet m’a beaucoup touché, vous voyez. Oh ! Quand je ne voyageais pas sur les routes de Californie, je faisais pousser des oliviers à Montmartre et j’étais amoureuse de Charles Aznavour (mais ce n’était pas réciproque). Avec ma santé fragile les médecins me déconseillaient de chanter mais je chantais quand même, tu comprends. J’ai menée une vie rocambolesque rythmée d’excès que je brûlais par tous les bouts mais ces excès ont fini par m’user et je me suis éteinte sur scène après une représentation intense et tragique. C’est au cimetière du père Lachaise qu’on décide de m’enterrer et même si je n’y suis pas on peut y visiter ma tombe dans un petit coin tranquille, à l’abris d’un olivier... » Je me suis tournée vers mon amie et j’ai souri : « Mais avant ça j’aurais chanté, chanté, chanté… mon histoiiiireuh, c'est l'histoooireuh que l'on connaît. Ceux qui s'aiment jouent la mêêêm-eeuh, je le sais. Mais naïve ou bien profond-euh, c'est la seule chanson du mond-euh, qui ne finiraaaaa jamaaaais ♪  » J’ai fait un petit tour sur moi même et j’ai ponctué ma danse en relevant ma robe pour montrer mes fesses avant de ricaner joyeusement. « Bon okay c’est pas tout ça mais comment on s’connaît ? Tu viens te relaxer dans un bar après une dure journée avec un cigare ? Oh ! Et je suis en tournée aux Etats-Unis et on se croise juste avant que je monte sur scène et tu me dis comme tu détestes ce genre de chant hahahahaha qui gaffa qui ne croyait gaffer ! » Et hop, la boucle est bouclée.

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Jameson Winters
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la louve raffinée
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Présent
ÂGE : quarante-six ans.
SURNOM : Jaimie, Jam'. Maître Winters au boulot. Au lit, aussi.
STATUT : Célibataire. Succombe parfois aux plaisirs sans lendemain.
MÉTIER : Avocate associée chez Ashburn Rose. Militante écologiste et condition animale.
LOGEMENT : #102 Logan City, une immense villa bien trop vide.
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ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : Irlandaise & Amérindienne du Canada, j'ai un petit accent. Je me ressource dans la nature. Combattre les injustices me fait vibrer. Je suis aussi à l'aise dans les bas fonds de Dublin que dans les soirées guindées de l'élite australienne. Vegan depuis mes 15 ans, je milite pour préserver la nature. Légalement, de nos jours. Du moins j'essaie. J'ai adopté une chienne/louve que j'aime comme ma fille. Je n'ai jamais perdu un procès. Certains me décriraient comme une féministe autoritaire et mal baisée. Ceux là sont toujours perturbés lorsqu'ils rencontrent une femme qui se comporte comme eux.
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
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ATELIER I ↟ Robin
ATELIER II ↟ Asher
ATELIER III ↟ Eve

Flashbacks ↠

Réalités alternatives ↠ Zombinson [d.z.]Witchy Robin [d.f.]

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PHOENIX — I want to heal, I want to feel like I'm close to something real, I want to find something I've wanted all along: somewhere I belong. Nous avions à peine vingt ans et nous rêvions juste de liberté.

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ROBIN — Her eyes look sharp and steady into the empty parts of me. Still my heart is heavy with the scars of some past belief.

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LAOISE — We've been gone for such a long time that I'm almost afraid to go home. A long road is a long, dragged-out imagination where things can go wrong, but we keep rolling on.

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GABRIEL — I'll keep your heart safe in the palms of my hands until it can beat on its own again.

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KYTE — Old growth holds hope, let the brambles scrape your skin; scars are story books, blood will wash away our sins.



RPs EN ATTENTE : Phoenix [3]Phoenix [f.b.]Bosie me boy [d.f.]Slasher Night ↟ Robin [4] ↟ Robin & Phoenix [r.a. 2]

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Message(#)mister sandman, bring me a dream ✿ jameson EmptyLun 15 Mar - 2:58

Mister sandman, bring me a dream
Robin & Jameson
I like that we can hide away, discover things that's fun to play or we can be so real and still pretend; and we're different yet the same, different looks and different names, and it's just the coolest thing that we're friends.

Robin semblait apprécier mon idée. Son approbation était d’ailleurs si intense qu’elle décida d’ôter à tous les malotrus de l’époque leur privilège de sandwich. Une décision que je ne pouvais qu’approuver : s’ils en voulaient, ils n’avaient qu’à se le faire eux même ! Un sourire mutin au coin des lèvres, nous échangeâmes un regard de connivence et le sien se remplit d’une malice qui me perturba quelque peu. Ou peut-être était-ce le retour à la réalité justement, que je décidai de dissiper en lui demandant de me décrire son personnage. La réponse fusa aussitôt : « Humm… une clocharde céleste. » La référence à Kerouac m’arracha un sourire appréciateur et je hochai la tête en attrapant le tube de rouge à lèvres qu’elle me tendait. « Une touche de beat generation. » Après avoir admiré sa profondeur, je tapotai timidement puis intensément la couleur carmin sur mes lèvres pour en redessiner les contours. J’eus à peine le temps de terminer mon application pour le lui rendre que mon amie changea d’idée, les yeux brillants d’une nouvelle inspiration. « Ou une chanteuse, tiens ! » Aussitôt, elle sauta dans une magnifique robe verte fleurie dotée d’énormes épaulettes. La tenue était déjà audacieuse en soit, mais sa vision artistique la poussa à y ajouter des gants colorés et un nœud papillon. Fascinée, je la regardai assortir ces artifices que je n’aurais jamais osé mélanger. « Voilà qui t’ira tout à fait ! » J’approuvais en glissant dans son dos pour remonter sa fermeture éclair, évitant au passage l’écharpe à plume qu’elle ajouta comme une guirlande tandis que son personnage continuait de se dessiner. « Ouai, une chanteuse de cabaret avec des frous-frous autour du cou. D’aucun dirait que j’ai même un petit talent, noooon rrrien de rrrien, noooon je ne regrette rrrien. » Mutine, elle m’adressa une œillade tapageuse avant de se lancer dans une interprétation de son cru. J’avais beau ne pas beaucoup m’y connaître en chanson d’époque, je devais reconnaître qu’elle avait une certaine assurance dans le trémolo de sa voix perchée. « Tu es ravissante. Tu serais française aussi ? » Je demandai en m’écartant pour mieux l’observer. Le résultat était surprenant, terriblement original et excentrique. Fidèle à son image, elle ne sembla d’ailleurs pas entendre ma question car elle reprit aussitôt : « Je chanterais dans des bars enfumés à lumière tamisée et je serais scandaleuse ! Je sais pas très bien pourquoi je serais scandaleuse encore. Pour toutes les mauvaises raisons sûrement. Parce que je suis obstinément vieille fille ou parce que je suis éperdument amoureuse d’une philosophe autrichienne, parce que je suis cinq fois divorcée ou parce que j’ai quatre amants et qu’à l’époque c’est considéré comme très choquant. » Sa remarque me fit sourire, et je rigolai avec elle avant que ces réflexions ne viennent souffler sur les braises de la révolution féministe qui rougeoyait toujours quelque part en moi. « Je crains que la société n’ait pas énormément évolué de ce côté-là, hélas… » Je ne pus m’empêcher de remarquer, esquissant une petite grimace tout en récupérant la robe tailleurs bleue qui m’avait fait de l’œil tout à l’heure. Il m’avait semblé lire que cette teinte de rouge à lèvre s’agençait particulièrement bien avec des vêtements noirs ou bleus sombres. Visiblement peu perturbée par ma remarque, mon amie se laissa happer par la suite de son histoire, répondant au passage à mes interrogations quant à sa nationalité. Originaire de Pigalle, fille d’artistes aux surnoms résolument français et diablement recherchés, elle avait vécu d’amour, d’art et d’oliviers. Il y a des oliviers à Paris… ?  

Sans pitié pour mes interrogations géographiques, elle fit tinter le glaive du drame : « Et puis un jour, la guerre a éclaté, et Monmignon nous a été arraché… » La pauvre semblait si marquée par la tristesse de sa propre histoire que je ne pus m’empêcher de lui tapoter l’épaule, retenant de justesse le there, there qui me brûlait les lèvres. Elle sembla retrouver du poil de la bête et repris le fil de son récit, déclamant avec une facilité déconcertante une multitude d’évènements d’une précision étonnante et titres de chanson dans un français si parfait que je ne pouvais m’empêcher de me demander si elle se basait sur la vie d’une artiste ayant véritablement existé ou si j’assistais à l’improvisation la plus élaborée dont on puisse être témoin. Quoi qu’il en soit, je la trouvais attachante, ma française scandaleuse aux chansons si progressistes qu’elles en étaient automatiquement censurées des ondes. « Il faut dire que le sujet m’a beaucoup touché, vous voyez. » « Ne m’en parlez pas… » Je l’encourageai, sincèrement embêtée. N’empêche que moi j’aurais bien évidemment trouvé un moyen de me procurer son art et puisé dans ses textes revanchards la force d’affronter chaque matin le monde impitoyable auquel j’étais destinée. Un sourire de fierté au coin des lèvres, je bombais le torse et hochai la tête en signe d’assentiment. Elle ne s’attarda pas davantage sur le sujet, me reparlant plutôt de ses voyages en Californie et des oliviers qu’elle faisait pousser à Montmartre (décidemment…) comme de son idylle frustrée avec Charles Aznavour (le goujat). « Avec ma santé fragile les médecins me déconseillaient de chanter mais je chantais quand même, tu comprends. » « Bien sûr ! Tu n’allais pas laisser de vieux types moroses se mettre en travers de ton art, de ta passion ! » Je m’offusquai, touchée et horrifiée par toutes les barricades que ma petite amie de caractère avait dû affronter au cours de son existence passée. Enfin, elle conclut : « J’ai mené une vie rocambolesque rythmée d’excès que je brûlais par tous les bouts mais ces excès ont fini par m’user et je me suis éteinte sur scène après une représentation intense et tragique. C’est au cimetière du père Lachaise qu’on décide de m’enterrer et même si je n’y suis pas on peut y visiter ma tombe dans un petit coin tranquille, à l’abri d’un olivier... » C’était si beau, si déchirant d’intensité ! Comme un superbe film d’auteur ou un livre savamment déniché, de ceux que j’aime lire et relire car toutes les boucles se referment dans une implacable tragédie, au point qu’on s’en fiche totalement, au final, s’il n’y a vraisemblablement pas d’oliviers au cœur d’un cimetière Parisien, pourvu que ce personnage qu’on considère déjà comme une amie puisse avoir ce symbole fort à ses côtés lors de son dernier voyage dans l’éternité. Vaguement embarrassée, je fronçai les sourcils pour cacher mes émotions inopinées quand elle se tourna enfin vers moi, un sourire nostalgique sur ses jolies lèvres rouges. « Mais avant ça j’aurais chanté, chanté, chanté… mon histoiiiireuh, c'est l'histoooireuh que l'on connaît. Ceux qui s'aiment jouent la mêêêm-eeuh, je le sais. Mais naïve ou bien profond-euh, c'est la seule chanson du mond-euh, qui ne finiraaaaa jamaaaais » Et c’était beau comme elle chantait, avec son cœur plus qu’avec son oreille, avec sa voix vibrant de passion comme le voulait la mode à l’époque.

Elle a terminé son histoire d’une pirouette sur elle-même et je n’ai pas pu m’empêcher de l’applaudir, détournant toutefois les yeux avec un petit gloussement surpris quand elle poussa son interprétation jusqu’à relever les pans de sa robe. Scandaleuse, en effet… Visiblement fière de sa petite mise en scène, elle ricana d’un rire qui me rappelait davantage sa française de Pigalle que l’australienne malicieuse que je connaissais. « Bon okay c’est pas tout ça mais comment on s’connaît ? Tu viens te relaxer dans un bar après une dure journée avec un cigare ? Oh ! Et je suis en tournée aux Etats-Unis et on se croise juste avant que je monte sur scène et tu me dis comme tu détestes ce genre de chant hahahahaha qui gaffa qui ne croyait gaffer ! » Les idées fusaient dans mon esprit et les scènes prenaient forme au rythme des questions et affirmations qu’elle lançait sans reprendre son souffle. Un sourire amusé étira mes lèvres et je ris de bon cœur avec elle en notant l’allusion à notre propre rencontre en version inversée. « Eh bien tout à fait ! » Je confirmai avec un sourire, me contorsionnant pour refermer la fermeture du tailleur que je venais d’enfiler. « Trop concentrée sur les affaires, je n’avais guère l’occasion de goûter aux satisfactions que l’art peut procurer. » Ayant pitié de moi, mon amie se faufila dans mon dos et remplaça mes mains par les siennes pour refermer cette fichue robe. « J’étais bien loin de me douter que j’allais découvrir ce soir-là une œuvre qui allait changer ma vie et y insuffler la dose de rébellion qu’il me manquait alors. » Prenant une inspiration, je m’écartai de quelques pas du miroir et lissai le tissu au niveau de ma taille avant de relever mes cheveux en un chignon serré. « Je n’attendais rien de cette performance, ce n’était qu’une autre soirée, une autre journée que j’essayais de tuer à grandes lampées d’eau-de-vie. Mais quand tu as chanté Le Carnaval des oubliés j’ai eu l’impression que les paroles avaient été écrites pour moi. Les yeux rivés sur la scène, je ne m’abreuvais plus que de ta performance qui allait tout changer, pendant que mon cigare achevait de se consumer, oublié sur le rebord d’un cendrier. » Tout en parlant, je pris un collier d’énormes perles blanches et les attachai autour de mon cou, ravie de découvrir les boucles d’oreilles assorties un peu plus loin sur le côté. « Repérant les subtilités de ta personnalité, je me suis mise à rêver de t’habiller, de pouvoir te fournir les accessoires qui viendraient sublimer le canevas de ta vie. Car je voyais dans ton art l’inspiration qui me faisait défaut, le souffle de renouveau que je souhaitais insuffler à ma boutique afin de balayer la clientèle poussiéreuse de mes aînés et attirer la jeunesse frivole et fortunée, les gens qui aiment fort et grand et cultivent leur apparence en vue des soirées à travers lesquelles ils s’évadent, se perdent et se retrouvent dès la tombée du jour ! » Je m’emportai, l’esprit plein de scènes bien rodées et d’une campagne marketing d’autant plus satisfaisante qu’elle s’ancrait dans une véritable revanche civile.

« Mais j’avais conscience de devoir me rattraper, aussi je suis venue te voir à la fin de ta représentation pour te présenter mes plus humbles excuses et te parler de mon projet autour d’une bouteille d’absinthe. » J’aurais pu dire de whisky, mais ça n’avait pas la même saveur, surtout à cette époque. Et puis je devais admettre que le vert nous allait bien, tout comme la réputation tapageuse et le mystère inquiétant qui entourait cet alcool. « J’imagine que nous sommes devenues amies, mentor, muse et artiste l’une pour l’autre ; deux femmes s’associant pour renverser les dogmes d’une société qui ne correspondait plus depuis longtemps aux cœurs battant de la jeunesse perdue. » Je proclamai, emportée par les idéaux d’une époque que je n’avais jamais connue mais qui semblait vibrer en moi et dans laquelle je n’avais aucun mal à m’imaginer, pour une raison qui m’échappait. Un sifflement impressionné sur ma droite me fit sursauter et je me retournai vivement pour voir que notre photographe était de retour et nous observait. « Mesdames, vous me semblez fort inspirées… êtes-vous prêtes pour votre séance photo ? » Je le dévisageai un instant, tout à la fois consciente qu’il ne faisait que son métier et passablement irritée par son intrusion dans les scénarios que nous étions en train d’élaborer. « Fort bien. » Je finis par concéder, les épaules abaissées et le port de tête princier. Mon regard s’égara un instant vers le set et les différentes ambiances proposées. Inspirée par le décor vintage et l’appareil photo caché dans un boitier imitant les caméras de l’époque, je vis les contours de notre prochaine aventure s’esquisser. Me tournant vers Robin, je me pris à expliquer : « De retour à New York où tu devais débuter une tournée quelques jours après le lancement de ma nouvelle collection, un journaliste a demandé à nous rencontrer pour mieux comprendre nos influences et rédiger un article à notre sujet. Nous avons accepté, à condition qu’il nous suive au cœur vibrant de la ville, dans un petit troquet enfumé qui était devenu notre QG, loin des immeubles rutilants et travailleurs bienpensants qui pullulaient dans la périphérie de time square. »                  
(c) DΛNDELION


follow in no footsteps listen for the true guides
The river's a hymnal and the leaves are applause. Trees sing in whispers with the wind pulling their arms. Hold still and listen, your hand on my heart. If you need them these beacons will lead you back to the start.

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Robin-Hope Berry
Robin-Hope Berry
  
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MÉTIER : artiste, curatrice à la galerie d'art, bénévole dans un refuge pour animaux.
LOGEMENT : charmant cottage feuillu et bordélique à logan city, peuplé de créatures recueillies en chemin, vous êtes les bienvenues !
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phoenix ☽5 (ds) › when the world's not perfect, when the world's not kind, if we have each other then we'll both be fine, i will be your sister, and i'll hold your hand, you should know i'll be there for you. ☽ 1 (fb)3 (ua)2

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Message(#)mister sandman, bring me a dream ✿ jameson EmptyJeu 24 Juin - 22:20


bring me a dream
"You may say I'm a dreamer but I'm not the only one" @jameson winters
Le rire de Jameson s’est joint en mien et je l’ai fixé de côté en cultivant mon regard malicieux comme d’aucun cultivait des oliviers. Avec ce petit hochement de tête décidé dont elle seule avait le secret, elle a validé notre rencontre naguère et a expliqué : « Trop concentrée sur les affaires, je n’avais guère l’occasion de goûter aux satisfactions que l’art peut procurer. J’étais bien loin de me douter que j’allais découvrir ce soir-là une œuvre qui allait changer ma vie et y insuffler la dose de rébellion qu’il me manquait alors. » J’ai roucoulé en remontant la fermeture de sa somptueuse robe. Car c’était moi, cette œuvre rebelle, et je n’en étais pas peu fière. Rassemblant sa chevelure châtain dans un chignon de danseuse étoile (enfin c’est ce que ça m’inspirait en tout cas) elle a continué : « Je n’attendais rien de cette performance, ce n’était qu’une autre soirée, une autre journée que j’essayais de tuer à grandes lampées d’eau-de-vie. Mais quand tu as chanté Le Carnaval des oubliés j’ai eu l’impression que les paroles avaient été écrites pour moi. Les yeux rivés sur la scène, je ne m’abreuvais plus que de ta performance qui allait tout changer, pendant que mon cigare achevait de se consumer, oublié sur le rebord d’un cendrier. » Elle en parlait si bien que j’étais absolument transporté, écoutant cette histoire fascinante avec mes deux oreilles. Elle était d’ailleurs si à l’aise avec l’époque que son âme avait du y habiter pour de vrai dans une vie passée, sûr et certain ! Ensuite elle a enfilé un égalant collier de perle et moi je la fixais toujours avec des yeux ronds, attendant impatiemment la suite. « Repérant les subtilités de ta personnalité, je me suis mise à rêver de t’habiller, de pouvoir te fournir les accessoires qui viendraient sublimer le canevas de ta vie. » « Eek, fabuleux ! » j’ai jubilé en sautillant et tapotant mes mains l’une contre l’autre, très emballée par l’idée. « Car je voyais dans ton art l’inspiration qui me faisait défaut, le souffle de renouveau que je souhaitais insuffler à ma boutique afin de balayer la clientèle poussiéreuse de mes aînés et attirer la jeunesse frivole et fortunée, les gens qui aiment fort et grand et cultivent leur apparence en vue des soirées à travers lesquelles ils s’évadent, se perdent et se retrouvent dès la tombée du jour ! » Solaire, voilà ce qu’elle était. Toujours prête à plonger dans son imaginaire et embraser le monde de ses idées et de sa fougue qu'elle n'avait peut-être, tout comme moi, jamais vraiment trop su contenir. Alors comme les couleurs explosaient sur mes toiles, les mots volaient autour de Jaimie et c’était beau comme un feu d’artifice. Solaire oui, et moi je gravitais joyeusement autour d’elle pour rajouter du vieux parfum chiné à la brocante et du rouge aux joues par-ci par-là et de la laque pour faire tenir nos bouclettes. « Mais j’avais conscience de devoir me rattraper, aussi je suis venue te voir à la fin de ta représentation pour te présenter mes plus humbles excuses et te parler de mon projet autour d’une bouteille d’absinthe. » « Excuses toutes acceptées et fée verte prête à être gobé ! » j’ai répondu avec une petite courbette polie et espiègle. « J’imagine que nous sommes devenues amies, mentor, muse et artiste l’une pour l’autre ; deux femmes s’associant pour renverser les dogmes d’une société qui ne correspondait plus depuis longtemps aux cœurs battant de la jeunesse perdue. » J’avais des étoiles plein les yeux, mais avant que je ne puisse répondre quoi que ce soit, un long sifflement impressionné serpenta jusqu’à mon tympan. Qui va là ? « Mesdames, vous me semblez fort inspirées… êtes-vous prêtes pour votre séance photo ? » Ah ! Notre photographe, fair enough !  « Fort bien. De retour à New York où tu devais débuter une tournée quelques jours après le lancement de ma nouvelle collection, un journaliste a demandé à nous rencontrer pour mieux comprendre nos influences et rédiger un article à notre sujet. Nous avons accepté, à condition qu’il nous suive au cœur vibrant de la ville, dans un petit troquet enfumé qui était devenu notre QG, loin des immeubles rutilants et travailleurs bienpensants qui pullulaient dans la périphérie de time square. » Elle a enchainé en m’entrainant vers le set qui ressemblait à sa description et je lui ai tendu mon bras pour que nous y allions bras dessus bras dessous. « Ma douce Jameson c’t’un plaisir de faire affaire avec toi, j’pourrais t’écouter parler d’solidarité féminine et de jeunesse perdue pendant des heures, non des années ! On devrait faire un livre illustré sur nos exploits tumultueux ! Mais j’m’égare ! » J’ai tapé deux petits coup sec dans mes mains puis me suis passé les doigts devant le visage pour me mettre dans le mood. « Ok c’est parti ! » J’ai pris place, devenu mon personnage, levé le menton et clic, premier cliché. Et puis j’ai passé mon froufrou autour du cou de Jaimie, et puis on a parlé très sérieusement, et puis on a trinqué avec nos verres d’Absinthe et puis  :  « Entre deux conversations je break down dans une p’tite chanson : quaaaaand il me prrrend dans ses brrrrras, qu'il me parrrle tout baaaas, je vois la vie en rrrooooose-eeuh » j’ai chantonné, la voix chevrotante à souhait, le flash de l’appareil (des paparazzis) nous bombardant toujours. Tout à coup, mon regard est resté accroché sur une silhouette dans la rue qui me semblait familière et quand je l’ai enfin reconnu j’ai senti un immense sourire me fendre le visage. Cette épaisse touffe de cheveux gris, cette longue barbe assortie, cette kutte en cuir délicatement encadrée de bordure blanche, c’est sûr, c’est lui, c’est « ELVIS ! » je me suis écrié d’un coup en agitant la main. Mais, dur d’oreille le boute-en-train, il n’a même pas tourné la tête dans ma direction et il a continué son chemin. Je suis restée la main en l’air quelques secondes avant de me retourner vers Jaimie avec un immense sourire : « Il m’a pas vu » j’ai expliqué « La prochaine fois qu’on le croise, j’te l’présente, je suis sûre que vous allez bien vous entendre ! » Et en attendant, c’était repartie pour le Carnaval des oubliées hot cool et désabusées posant dans toute leur splendeur et vivant leur meilleure quoi que plus tragique vie d’antan sous les flashs des journalistes avides de potins, clic clic clic clic clic. Après ça on a joyeusement reprit la route sans break characters, chaise à bascule et jolies photos sous le bras, et on s'en est allé vers d'autres milkshakes vegan et aventures champêtres, en avant la musique !


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