Hélène était sûre d’avoir entendu Ava lui dire quelque chose mais elle était tellement focalisée sur sa tâche qu’elle n’avait pas vraiment fait attention. Maintenant, elle avait son carnet et elle écrivait essayant d’oublier la douleur de son coude.
La blonde avait déjà fini d’écrire les informations de cette aventure plus que bizarre quand sa camarade lui avait fait signe de pourvoir aller à l’extérieur. A peine quelques minutes plus tard, les voilà devant un parking qu’elles n’allaient pas du tout franchir comme ça, dans le tas. Elles avaient cherché une autre solution et Hélène avait trouvé une petite entrée assez fine pour les deux. Les deux femmes avaient réussi à s’y introduire sans problème mise à part qu’elles n’avaient presque plus de tympans à cause des bruits de croassements des grenouilles. Mais les deux femmes ne s’étaient pas laisser faire et avait parcouru la pièce des yeux. La blonde ne voyant pas la tablette en avait fait part à sa camarade. Celle-ci lui avait donné une nouvelle information. C’était la reine qui la gardait. Hélène fit une drôle de moue. Déjà qu’elle commençait à en avoir marre de ces maudites grenouilles alors avec une reine, elle allait en faire un plat français plus vite que prévu. Du moins dans son imagination car Hélène n’oserait pas s’affronter à une reine gluante, visqueuse et surement très moche. Il y avait des limites dans son implication pour retrouver la tablette.
Heureusement pour elle, Ava n’était pas du même avis et après avoir fouillé dans son sac, en sortit des appâts. Hélène se dit qu’elle ne voyait pas le rapport mais en y réfléchissant bien, si. Les grenouilles allaient venir les manger et les deux femmes seront tranquilles pour la reine. Du moins, il semblerait que c’était l’idée mais ce ne fut pas les grenouilles qui venir à leur rencontre mais plutôt leur reine, grosse et visqueuse à souhait. Hélène ouvrit les yeux comme pour hurler un son qu’elle n’arrivait pas à sortir. Mais elle prit son courage à deux mains au vu de cette vision d'horreur et avec l’aide d’Ava, elle finit par avoir la tablette. Ne lui demandait pas comment cela était possible, elle-même n’en saurait rien. Tout ce qu’elle savait, c’était qu’à présent, sa camarade et elle courait à l’extérieur du parking, leur mission accomplie et la tablette dans les mains.
Adieu maudites grenouilles et maudites sauterelles.