Début de l'automne 2020

Mon séjour à l'hôpital avait l'effet de me changer à jamais et j'avais bon espoir d'être enfin sortie de toute cette noirceur. J'avais fais souffrir beaucoup de monde et je devais des excuser à beaucoup, bien que la plus part semblait avoir compris mon geste, mais pouvait-on réellement ? Moi-même, j'avais encore du mal à croire ce que j'avais tenté de faire et surtout les raisons qui m'avaient poussées à le faire. Tout ça, j'avais l'impression de le rêver et de m'être réveillée brutalement dans le lit d'hôpital. Pourtant, c'était bien réel !

Le médecin m'avait rapidement offert la possibilité de rentrer, de reprendre ma vie avec tout de même un suivi plus intense. Je n'avais pas eu la force de rentrer chez Isaac. Je n'avais pas eu la force d'affronter son regard, pas après tout ça, pas après lui avoir brisé le cœur. Je commençais à croire que je ne valais surement pas mieux que ses ex...L'utopie de croire que je pourrais faire mieux. J'avais donc repris le chemin de Laidley. J'avais retrouvé cette ville si particulière dans mon passé. Les joies, les peines, elle avait tout vu et il était à mon sens naturel que mes pas me ramène sur cette route.

Encore une épreuve à traverser, encore une épreuve où il faudra se relever. Accepter les nouveaux stigmates qui, cette fois, ne pourront jamais s'effacer. Les cicatrices de mon geste seront à jamais inscrite. Impossible à cacher, le signe de mon désarrois sera visible de tous et en tout temps. Je glissais mes doigts sur la photo de famille qui trônait fièrement dans le salon de cette maison d'enfance. On était tout les quatre, on était heureux et loin d'imaginer les épreuves que nous aurions à affronter. "Qu'est-ce que tu ferais si tu étais là..." Avais-je simplement murmuré en regardant mon frère sur le papier glacé. "Surement que tu me mettrais un coup de pied au cul pour que je me bouge..." Je riais doucement avant d'attraper mon téléphone pour envoyer un message à Helena.

Pourquoi elle ? Etrangement, j'avais l'intime conviction qu'elle pourrait me comprendre. Qu'elle pourrait m'éclairer et m'aider à me vider un peu la tête. Je décidais par la suite de prendre quelques affaires et de rouler en direction de son logement à Brisbane. Peut-être que j'allais trouver porte close ? Peut-être même qu'elle ne serait pas là, mais tant pis, j'avais envie d'essayer. J'avais besoin de parler, tout semblait si naturel avec elle et simple. Je garais mon véhicule avant de prendre une grande inspiration et de filer en direction du logement de la brune. J'hésitais un instant devant la porte avant de finalement venir frapper sur le bois, indiquant ma présence.

J'avais encore du mal à comprendre ce qui m'avait poussé à Brisbane et surtout chez Helena, mais j'avais bon espoir de pouvoir lui parler et qu'elle puisse me comprendre. J'avais aussi le besoin d'expliquer mon geste désespéré, ne voulant pas être jugé, bien que je savais parfaitement que la brune n'était pas le genre de fille à juger. C'était ce que j'aimais chez la Horowitz, on pouvait parler de tout sans qu'elle ne juge quoi que ce soit, elle était toujours enthousiasme avec les décisions qu'on prenait. Bien qu'une tentative de suicide ne serait surement pas pris ainsi par Helena, mais je savais qu'elle allait comprendre.

J'hésite un instant devant sa porte puis je toque délicatement contre le bois. J'entends les coups résonner dans le logement de la jeune femme et je patiente, espérant qu'elle était bel et bien chez elle. Après quelques instant, la porte s'ouvre et je souris légèrement bien que nerveuse. Le contact de ses bras s'enroulant autour de mon corps me soulage et me réconforte. Je pose mes mains sur son dos profitant de ce contact si particulier et appréciable. Helena relâche son étreinte et m'invite alors à entrer, « Love ! Je suis ravie de te voir ! Viens entre ! »

Je souris une fois de plus et j'entre dans son logement très joliment décoré. « Je viens de faire du thé. Menthe. Tu en veux ? » Je hoche doucement la tête tout en retirant mon sac à main et ma veste "Avec plaisir !" Je la suis ne sachant pas tellement où elle veut qu'on s'installe. « C’est étrange, je t’ai encore vu hier soir à la télé ! » Je regardais rapidement la télévision qui trônait dans le salon, il était vrai que l'émission de ROA était entrain d'être diffusée. "Oh...Il n'y en a plus pour très longtemps..." Tommy et moi-même avions rapidement été éliminés. "Enfin, tu verras...J'ai eu de la chance de tomber sur Tommy, on a tout de suite fait une bonne équipe."

Le Warren était d'ailleurs devenu quelqu'un de très important et il avait réussi à trouver une place dans ma vie. Il était passé très souvent à l'hôpital pour s'enquérir de mon état et d'une potentielle sortie. Il avait continuer de m'envoyer des messages et m'appelait de temps en temps alors que j'étais à Laidley. Je savais que je pouvais compter sur lui à n'importe quel moment. "J'aurais bien aimé gagner l'argent...Surtout qu'il voulait permettre à sa fille de faire des études..." Je haussais doucement les épaules, "Enfin...On a gagné en richesse de coeur." Je souriais une fois de plus, "Comment vas-tu ?" Préférant clore la parenthèse ROA et voulant avoir des nouvelles de mon amie.

J'avais espéré ne pas déranger Helena et qu'elle soit présente chez elle également. Par chance, elle était bien là et ne semblait pas être mécontente de me voir, je supposais donc que je ne dérangeais pas la brune. Elle m'invita à entrer et je ne me faisais pas prier, son intérieurs était joliment décoré. Je ne fus pas étonnée, elle semblait être une femme avec du goût. Helena semblait tout de même surprise de me voir chez elle surtout qu'elle m'avait vu à la télévision quelque minute auparavant, je la rassuré sur le fait qu'il n'y en aurait plus pour très longtemps. Tommy et moi-même n'avions pas dépassé les deux semaines de compétition, j'étais un peu triste de ne pas avoir gagné quand même, mais c'était peut-être mieux ainsi ? Est-ce que si nous avions continué notre aventure j'aurais tenté de mettre fin à mes jours ? Peut-être pas. Enfin, personne ne pouvait le savoir réellement. Cependant, je sentais un léger malaise en évoquant Tommy. Est-ce qu'elle le connaissait ? Ou avait-elle vu quelque chose de particulier avec le montage ? Je ne regardais pas ROA ne voulant pas me faire de mal plus que nécessaire. Je tentais de ne pas faire cas de ce malaise que je ressentais et je concluais que nous avions tout de même gagner en richesse, je m'étais fais un ami, peut-être même bien plus qu'un simple ami. « Je suis sincèrement désolée que vous n’ayez pas gagné. Je suis certaine que vous le méritiez. Comment … comment tu as vécu l’expérience ? » Je souriais légèrement avant de détourner la conversation sur Helena, je ne lui avais même pas demandé comment elle allait. « Tout va bien merci, la routine. » Je souris alors qu'elle rit légèrement, c'est une bonne chose la routine. « Mais n’essaie pas de détourner la conversation ! On parlait de toi ! » Je baissais un peu les yeux sur la tasse posait sur la table basse, "C'était une bonne expérience...En sortant, je me suis dis qu'il était temps que j'avoue certaines choses à mes parents..." Je relevais mon regard sur la Horowitz, "Tu connais la suite...Faut dire que les journaux people se régalent...Ce n'est pas à cause de ROA si j'ai fais une tentative de suicide, ce n'est pas le fait d'avoir perdu comme certains journaux aiment le faire croire..." Et voilà, on était arrivé au moment fatidique où j'allais devoir avouer ce que j'avais vécu. Une fois de plus, j'allais revenir sur cette histoire, mais pouvais-je réellement faire autrement ? Elle faisait à présent partie de moi. "En 2017 un soir alors que je quittais mon travail...J'ai été agressé...violée et laissé pour morte dans une ruelle..." Le couperet était à présent tombé. "...Je n'en avais jamais parlé à mes parents de peur d'être jugé...Enfin j'avais honte...Sauf qu'en sortant de ROA je me suis dis qu'il était temps d'avouer tout ça...Mon cerveau est partie en vrille et j'ai brisé le miroir de leur salle de bain." Je soupirais doucement, "Je ne peux pas vraiment expliquer ce qui s'est réellement passé mais je me suis retrouvé avec les deux bras entaillé dans la longueur et les pompiers autour de moi..." Je tirais un peu sur les manches de mon t-shirt ne voulant pas montrer les cicatrices, "Je suis désolé...Ce n'est pas la meilleure discussion qu'on puisse avoir autour d'un thé..."

Il était temps que je cesse de me porter en tant que fautive dans l'histoire de mon viol. Je n'avais pas cherché et je n'avais pas voulu vivre tout ceci, je n'étais pas coupable mais, bel et bien victime. J'avais enfermé tout ceci à double tour dans mon esprit, caché secrètement afin que personne ne puisse le découvrir, j'avais honte, trop honte pour le dire à voix haute. Mais, à présent tout ceci devait changer et je devais oser prendre la parole, je devais oser le dire aux personnes qui étaient proche de moi et de toute façon, avec ma tentative de suicide, je n'avais plus le choix que d'être honnête avec eux. Je ne voulais pas qu'une incompréhension règne ou que les gens n'osent pas me demander. Oui, j'avais tenté de mettre fin à mes jours, parce que j'avais connu la pire des épreuves.

Alors, j'avais pris mon courage à deux mains et j'avais tout lâché à Helena. On ne se connaissait pas vraiment, mais j'avais toujours eu la sensation de pouvoir lui faire confiance depuis notre rencontre. Et le fait qu'elle soit en face de moi aujourd'hui, me conforté dans mon idée de tout lui dire. Je ne voulais pas de compassion, bien que je savais parfaitement que ça pouvait la susciter chez les gens. Non, je voulais simplement qu'elle comprenne pourquoi j'avais fais ce geste. Pourquoi j'avais voulu mourir dans la salle de bain de mes parents, bien que à ce moment précis j'avais l'impression d'être en dehors de mon corps. Je la regardais poser sa tasse après m'être excusé pour ce genre de discussion surement pas idéal. Il avait de quoi être mal à l'aise.

Le contact de ses bras autour de mon corps me réconfortait et me laisser croire qu'elle avait parfaitement compris la situation. Elle n'allait pas être dans le jugement. « Je ne vois pas de meilleur moment pour en parler, pourtant. Je suis sincèrement touchée que tu me fasses ainsi confiance, assez pour me confier tout cela. Et je suis sincèrement désolée pour ce que tu as traversé. Personne ne mérite de subir une telle agression. Mais tu es forte, et tu t’en es sortie … deux fois ! » Je souriais légèrement à cette remarque, effectivement, j'avais réussi à m'en sortir deux fois. A croire que la mort elle-même ne voulait pas de moi ou qu'elle attendait un moment plus propice pour me prendre ? Je regardais Helena qui venait de relâcher son étreinte avant d'ajouter, « Je ne te poserai pas de questions sur l’agression, parce que je ne veux pas te brusquer. Mais si tu veux m’en parler plus en détails, maintenant, ou une autre fois, tu sais que je serai toujours là, n’est-ce pas ? »

J'appréciais qu'elle ne tente pas de me forcer ou qu'elle ne me pose pas de question sur certains détails. Je savais que je devais avancer concernant mon agression, mais certains détails étaient surement mieux cachés. « Comment ont réagi tes parents ? Tu as repris le boulot d’ailleurs ? » Je buvais une gorgée de thé avant d'enrouler mes mains autour de la tasse et de plonger mon regard dans le liquide brun. "...Ils auraient préférés le savoir plus tôt...Mais c'est pas le genre qu'on peut balancer entre le fromage et le dessert...Je crois qu'ils m'en veulent un peu d'avoir caché ça et surtout d'avoir fait promettre à Isaac de ne rien dire." Je relevais la tête, "Mais je crois ce qu'ils ont le moins supporté c'est d'apprendre que ce viol m'a fait perdre un bébé..." Je soupirais doucement, la dernière fois que j'avais avoué ce détail les choses avaient mal tournées avec le principal intéressé. "...Je l'ai avoué il y a peu de temps au père de ce pauvre petit...Les choses ne se sont pas vraiment bien passé...Pourtant je n'ai pas gardé tout ça par égoïsme, je voulais simplement le protéger de la tristesse...Tu crois que j'aurais dû le dire plus tôt ?"

Avait-il seulement un bon moment pour avouer ce genre de chose ? Est-ce que c'était humainement possible de concevoir ce drame ? Quoi qu'il en soit, je n'avais pas revu Isy depuis cette révélation et le peu de messages que j'avais eu s'était simplement pour me dire qu'il allait devoir partir un moment et que j'étais toujours la bienvenue dans sa maison.

Une fois de plus, je passais par l'épreuve difficile d'avouer ce que j'avais vécu, mais c'était nécessaire afin d'expliquer ma tentative de suicide. Je ne cherchais pas à être réconforté, je voulais simplement qu'on me comprenne. J'expliquais également à Helena que mes parents m'en voulaient de ne pas avoir été mis au courant plus tôt, seulement, je ne me voyais pas les faire souffrir encore d'avantage. Je ne voulais pas qu'ils affrontent encore un peu plus le malheurs. Pourtant, le soir de ma tentative de suicide, ils auraient réellement pu connaître la pire des douleurs, perdre encore un enfant. « C’est évident … Ils ont peut-être été un peu blessés que tu n’oses pas leur dire. Mais je pense qu’ils peuvent facilement comprendre pourquoi. » J'hésitais un instant avant d'enfin dévoiler la pire des choses dans mon viol, la perte du bébé qu'abritait mon ventre. « Je suis sincèrement désolée Love. Ca a dû vraiment affreux à supporter, surtout toute seule … Est-ce que … est-ce que tu en parles à quelqu’un ? Un psy ? »

Je hochais doucement la tête, "Ca fait maintenant plusieurs années que je suis suivi pour ce drame et celui de la mort de mon frère..." Finalement dit ainsi j'avais l'impression d'avoir une vie horrible, alors que dans le fond j'était plutôt heureuse sur certains point. Enfin, peut-être plus vraiment depuis que j'avais avoué la perte du bébé à Isy. Je m'en voulais de l'avoir fait souffrir gratuitement et depuis, on ne se parlait plus que par mail ou sms. « Je suis plutôt partisane de l’honnêteté et de la franchise, mais ma mère dirait plutôt « ce qu’on ne sait pas ne peut pas nous faire de mal ». Elle n’a peut-être pas tort, pour le coup. Peut-être que toi, ça t’aurait fait du bien que quelqu’un partage ta peine, et te soutienne. Mais lui ? Qu’avait-il à y gagner ? » Surement que la maman d'Helena avait raison et j'aurais dû me taire plutôt que d'avouer tout ça et de faire du mal gratuitement. Finalement, je n'étais surement pas mieux que les autres femmes qui avaient pu le blesser. J'avais mis le chaos dans sa vie déjà trop mouvementé pour être serein.

« Je ne sais pas vraiment quoi te dire. Il l’a vraiment mal pris ? Vous vouliez fonder une famille ? » je haussais doucement les épaules, "Il n'y a surement rien à dire...J'ai été horrible de lui balancer tout ça...Pour lui c'était surement une erreur d'un soir et il est certains que ça n'irait jamais se reproduire...Je m'accroche à lui dans l'espoir qu'un jour il partage mes sentiments...C'est totalement stupide ! Qui voudrait d'une personne comme moi..." Je soupirais légèrement, "Je peux bien te le dire après tout ça...Je suis amoureuse d'Isaac depuis qu'on est gosse et j'avais l'intention de garder ce bébé." Comme un nouveau fracas, je m'entendais enfin dire à voix haute les sentiments que j'éprouvais pour le Jensen. "Il m'a toujours plu bien qu'on est six ans d'écart et que je le voyais uniquement parce qu'il était ami avec mon frère...Un amour de gamine qui n'a jamais cessé de vivre au fond de moi et qui a fini par grandir...Il me hante jour et nuit et je rêve en permanence de pouvoir vivre cette passion au grand jour..." Je secouais la tête, "Bon sang ! Je suis totalement folle !"

Pourquoi j'avais pris la décision de me confier à Helena ? J'en avais aucune idée, mais j'avais le sentiment de pouvoir lui faire confiance. Du coup, pendant que j'y était autant tout lui dire, mettre au clair cette vie de merde et les épreuves qu'elle m'avait subir. Autant lui montrer qui j'étais réellement, cette garce qui n'avait pas hésité un seul instant à faire souffrir son ami pour simplement ce soulager du poids du terrible secret. Franchement, qui voudrait d'une femme comme ça ? Une personne censé prendrait la fuite le plus rapidement possible. De toute façon, j'étais coincé dans mon passé et dans mes sentiments torturés et instable. Il fallait bien se faire une raison, la solitude serait surement ma seule compagne. « Ne dis pas ça ! Tu es une femme magnifique, et visiblement très forte pour être encore debout après tout ce que tu as vécu. Il serait bête de ne pas le voir ! » J'aurais pu m'effondrer totalement et c'était surement ce qu'il aurait eu de mieux à faire. Je m'étais accroché à cette vie qui ne m'avait pas fait de cadeaux, pour tout faire foiré par la suite. J'avouais finalement la réalité des choses, mes sentiments pour Isy. Ceux qui avait toujours été présent, ceux qui avait été surement la cause de mes échecs amoureux. Parce qu'il me hantait et que je ne pouvais me résoudre à les mettre de côtés. Enfin à présent, j'allais devoir le faire et je comprenais parfaitement pourquoi. Je ne pourrais pas blâmer Isaac de ne plus vouloir me voir.

Je regardais alors Helena qui semblait avoir avalé de travers. Je levais un sourcil surprise de sa réaction. Est-ce que c'était si surprenant de ma part ? Peut-être qu'elle avait simplement pensé que nous étions amis et rien d'autre ? Enfin c'était surement le ressentie que devais avoir le Jensen, mais de mon côté s'était différent. « Excuse-moi, je pensais à Isaac, à ce qu’il avait dû ressentir quand tu lui avais tout révélé … Peut-être que tu aurais dû le lui dire à l’époque, il aurait pu te soutenir à ce moment-là … Je suis désolée de tout ce qui t’es arrivé, et j’espère que tu pourras un jour construire ta propre famille, avec l’homme qu’il te faut. » Je soupirais légèrement "...Vu la garce que je suis...Il est certains que ce genre de chose n'arrivera pas...Je pense qu'il serait préférable que je reste à Laidley à présent...J'ai plus ma place à Brisbane...Il mérite d'avancer sans que je sois là." Je plongeais mon regard dans la tasse de thé, "Désolé...Je suis pas la meilleure des compagnies...Tu as peut-être autre chose de prévu d'ailleurs ?!" J'avais débarqué sans me soucier réellement si Helena avait besoin d'être seule ou attendait quelqu'un.