Il était presque une heure du matin, ce soir, lorsque Geo claqua la porte de son logement. Il se triturait les méninges depuis des jours maintenant. Il se rongeait les sangs, serrait les dents, chaque fois qu'Alec lui adressait la parole. Certes, ce fait était plutôt rare, mais le peu de fois suffisait. La raison à cela ? Elle tenait en deux mots : Mia McKullan. Geo avait surpris Mia et Alec ensemble, un soir. Geo ne fliquait pas la jeune femme, ceci était le fruit du hasard. Il avait donné niveau chaperonnage, il passait volontiers son tour. Et puis, Mia était libre de faire sa vie, elle n'avait aucun compte à rendre à Geo. Ca, c'est ce qu'il aurait aimé croire. Mais pas Alec Strange. N'importe qui d'autre, mais pas lui. Pas un Strange, pas un membre du Club. Or, Alec était le bras droit du Club et Geo connaissait sa réputation... Et ce dans quoi il baignait. Mia allait certainement y laisser des plumes, à persister dans cette voie. Et ça, c'était hors de question, pour Geo. Il avait suffisamment vu Mia souffrir et il ne tenait pas à ce que cela se reproduise. Ce n'était pas un flirt ordinaire. Alors il était parti en direction du restaurant jouxtant le Club. A cette heure tardive, il savait qu'il ne trouverait qu'Alec, sur place. Il se gara dans la ruelle faisant l'angle, se glissa dans l'établissement. Là où l'on entendait toujours du monde en journée ou en soirée, il régnait un silence surprenant. Parfois, quelques paroles étouffées provenant du bar clandestin résonnaient. La pièce était faiblement éclairée. Il ne peina donc pas à voir qu'au fond de la salle, une lumière blanche filtrait par le bas de la porte. Déjà, il commença à serrer les dents. Il tâcha de se calmer. Alec n'était pas n'importe qui, ici. Il n'était pas n'importe qui tout court. Geo ne tenait pas à ce que tout ceci dégénère. Son sang froid retrouvé, il se dirigea vers la cuisine, ouvrit la porte. « Alec. » lança-t-il pour toute salutation. De toute manière, son interlocuteur semblait bien affairé de son côté et Geo n'était pas là pour échanger des civilités. « Je pense qu'on devrait parler de quelque chose, toi et moi. » poursuivit-il après une courte pause. Il marchait lentement dans la cuisine, mains dans les poches. Il s'arrêta, conservant une certaine distance avec le jeune Strange. « Je t'ai aperçu il y a quelques jours en charmante compagnie. Une jeune blonde, les yeux clairs, trente ans. Elle est journaliste et auteure… » commença-t-il. Avec toutes ces informations, Alec verrait forcément de qui Geo voulait parler, quand bien même Strange aurait eu plusieurs conquêtes.  « Mia McKullan. » lâcha-t-il, pour dissiper les éventuels doutes qu'il pourrait se poser. Les mots étaient lâchés, il n'allait pas y aller par quatre chemins non plus. Il le fixait, se demandant encore quelles étaient les chances pour que cette improbable rencontre se produise. Ramasser Mia à la petite cuillère était l'une des dernières choses dont il avait envie. Il s'adossa au mur, bras croisés sur le torse. Il ne quitterait pas les lieux sans s'assurer que le message était bien passé.

Comme toujours, Alec était égal à lui-même. Geo ne le connaissait que peu, il l’avait toujours croisé et n’avait jamais réellement parlé avec lui. Voilà ce qu’il retenait de lui : des mots rapides, des phrases en coup de vent. Ce soir n’échappait pas à cette règle. « dis-moi » lui avait-il lancé alors que Geo lui demandait à ce qu’ils aient une discussion. Comme indifférent, il ne le regardait même pas, affairé à nettoyer son équipement de cuisine. C’était ça, la différence, entre eux. Alec avait cet aura magnétique, presque mystique, qui planait autour de lui. Était-ce cela qui avait plu à Mia ? Geo n’avait pu obtenir l’attention du second du Club qu’en évoquant le nom de Mia. Là, il s’était stoppé net, s’était tourné vers lui. Bingo. Son regard froid confronte celui de Geo. Il joue les innocents et lance un « et ? » atone à souhait. Geo prend sur lui. Alec poursuit en lui demandant s’il n’avait pas quelqu’un à conduire quelque part. Désolé, Geo ne partirait pas si simplement. De toute façon, il avait piqué la curiosité du jeune homme puisqu’il lui demanda s’il connaissait Mia McKullan. « Suffisamment pour ne pas vouloir la voir souffrir. » lui lâcha-t-il. Il connaissait les romances d’Alec, comme pas mal de personnes du Club, il ne construisait rien et volait de coeur en coeur. Geo agissait de la même manière et aurait été bien mal placé de lui reprocher cela. Ce n’était pas ce qu’il était venu faire, de toute manière. « On sait tous les deux qu’on peut pas être honnête avec les gens qu’on rencontre. » c’était la vérité, personne autour de lui, pas même Mia, ne connaissait son rôle au sein du Club. Pour sa sécurité et la sienne, il ne pouvait rien dire. « Mais Mia, ce n’est pas quelqu’un à qui tu peux mentir. » ajouta-t-il. Primo, elle était très futée, et aucune cachotterie n’en restait une très longtemps pour la demoiselle. Deuxio, un mensonge implique toujours de la souffrance et Geo ne laisserait pas cela lui arriver. « Trouve-toi une autre conquête. N’importe qui, mais pas elle. » Il ne laisserait pas quiconque lui faire du mal. Encore moins un membre du Club. Les paroles sont mesurées et la tension papable. Alec n’est pas n’importe qui et tous deux ont tendance à avoir le sang chaud. « Arrête-toi avant qu’il ne soit trop tard. » lui demanda-t-il. « Je tiens à elle. Je ne tiens pas à la voir souffrir. » ajouta-t-il, se rapprochant d’un pas. Il s’appuya contre l’îlot de métal qui trônait au centre de la pièce. Il ne quittait pas Alec des yeux.

Plus le temps passait, plus Geo sentait une certaine tension monter. Alec avait daigné regarder Geo uniquement après avoir évoqué le nom de Mia. Il était évident qu’Alec s’intéressait à elle. Son attitude laissait transparaître un certain inconfort quant à la discussion qu’ils s’apprêtaient à avoir. S’efforçant à paraître impassible, son soudain relâchement sonnait faux. Peut-être cherchait-il à conserver une certaine contenance. Après tout, on parle d’Alec Strange. Il n’était donc pas dans le faux, à lui dire que lui non plus, n’avait pas montré patte blanche. Strange se disait sans doute que Geo était bien mal placé pour donner des conseils alors que lui-même ne les applique pas. Il ne répondit pas immédiatement à sa remarque. Touché. « C’est plus compliqué que ça. » répondit-il. Il aurait souhaité lui dire que lui ne tournait pas autour de Mia. Mais cela aurait été jeter de l’huile sur le feu à un stade de la conversation où tout se déroule encore plutôt correctement. Du moins, pour le moment. Geo avait demandé à Alec de mettre fin à sa relation avec Mia avant qu’il ne soit trop tard. Avant qu’il ne la retrouve brisée. Comment expliquer la réaction du bras droit du Club ? Montait-il dans les tours parce qu’un vieux con fraîchement débarqué au Club lui dictait la conduite qu’il devait tenir ? Ou était-ce parce qu’il s’était entiché de Mia plus qu’avec une simple aventure ? Quoi qu’il en soit, il avait changé de ton. Son regard, aussi, était voilé d’une étrange aura. « Pour quelqu’un qui ne tient pas à la voir souffrir. » répondit-il sans une once d’émotion. Il conservait son calme. Il le fallait. Par le passé, s’emporter ne lui avait jamais rien apporté de bon. Qui plus est, en venant ici pour lui parler de Mia, Alec devait bien avoir compris que la demoiselle n’était pas une personne comme les autres à ses yeux.

Comme un lion en cage, Strange repartit un peu plus loin. Il se mit à aiguiser des couteaux, Caulfield devait-il y interpréter un quelconque message ? Il ne se laisserait pas impressionner comme ça. Il s’attendait à ce que le ton monte à un moment ou à un autre. De là à en venir aux mains, il préférait ne pas y penser.

C’est à ce moment là qu’Alec lui demanda qui était Mia pour lui. Geo ne pu répondre immédiatement. En effet, Alec posait là une sacrée question. Geo lui-même ne savait pas vraiment. Qu’était Mia McKullan pour lui ? Une amie ? Une connaissance ? Geo n’avait jamais cherché à poser de mots là-dessus. Il était là pour elle et, peut-être sans s’en rendre vraiment compte, elle était là pour lui. Comment résumer cela ? Il se voyait mal lui expliquer qu’il l’avait suivie à son insu sur demande de son père, il y a cinq ans. Qu’il avait échoué dans sa mission mais que malgré cela, ils avaient gardé contact. Impossible de résumer cela en un mot. « Quelqu’un que je protégerai indéfiniment. » lâcha-t-il. Il s’appuya contre le plan de travail derrière lui. Il fourra ses mains dans les poches de son blouson. Y trainaient clefs, cigarettes et canif. Il toucha le manche du bout des doigts. Il s’efforça de ne pas y penser. De ne pas revenir plus de vingt ans en arrière, dans ce hangar de la côte est des Etats-Unis. Le scénario ne se répéterait pas. « Qui qu'elle soit pour toi, abandonne. » lui demanda-t-il. Il espérait que, si Alec tenait un minimum à elle, il accéderait à sa demande. Mais il ne se berçait pas d’illusions. Quand bien même Alec aurait envisagé de mettre un terme à sa relation avec Mia, il ne laisserait pas Geo le lui demander. Cela s’était déjà démontré à l’instant. « Tôt ou tard, elle découvrira tout. Elle souffrira, énormément. Je ne laisserait pas ça lui arriver. » poursuivit-il. Bien entendu, il savait que ses paroles faisaient également écho à sa propre relation avec Mia. Plus il repoussait l’échéance des aveux, plus elle souffrirait. « Je ne te laisserait pas lui faire ça. » conclut-il froidement, fixant les yeux noirs d’Alec Strange.

Il y a des personnes qui ont cette capacité d’irritabilité extraordinaire. A peine leur avez-vous adressé la parole que déjà, vous le regrettez. Non pas que vous ne teniez pas un argumentaire valable ou que vous ayiez changé subitement d’avis. Non, ce genre de personne manipule les mots si habilement, les nuances de voix si drastiquement, que vous ne pouvez rester de glace. En toute honnêteté, Geo aurait pu, si un dénominateur commun n’intervenait pas. La raison de sa venue ici, après tout, restait Mia McKullan.

Alors lorsque Geo resta évasif quant à son lien avec elle, cela ne convint pas à Alec. A positions inversées, sans doute aurait-il eu la même réaction. Mais Geo était Geo, Alec était Alec. Alors certes, la réponse de Geo ne satisfaisait pas le jeune Strange, mais il devrait se contenter de celle-ci. Il était venu ici pour parler de sa relation avec Mia et non l’inverse. Il devrait se contenter, pour toute réponse, qu’il connaissait Mia et la protégerait coute que coute. Cependant, Alec Strange n’était pas le genre de personnes à qui l’on pouvait dire non impunément.
Ca tombe bien, Geo non plus.

Geo refusait de voir Mia souffrir. Les mots étaient posés. Alec semblait prendre un malin plaisir à chercher à mener la danse.  Geo ne fléchirait pas. Il ne sortirait pas d’ici sans s’être bien fait entendre. Mais Alec ne l’entend pas de cette manière. Son ton est toujours plus défiant, il le provoque, teste ses limites. Caulfield possède une grande force d’esprit. Il faut dire qu’il n’avait pas de point faible. Enfin ça, c’était jusqu’à faire la connaissance des McKullan. Mia était le tendon d’Achille des deux hommes.

Les paroles d’Alec sifflent, semblables aux couteaux qu’il a préalablement aiguisés. Bien entendu, que Mia ignorait tout. Mais comment lui dire ? En venant à Brisbane, il ne s’imaginait pas rester bien longtemps. C’était sans compter sur ce qu’il apportait au Club et réciproquement. Cela n’était pas dans ses plans initialement, mais il resterait surement à Brisbane encore quelques temps. Alec allait devoir s’en accommoder. « Tu te défends beaucoup, Strange. » Constata Geo en le fixant. Depuis son arrivée, tout n’était que menace dissimulée et questions alambiquées. La vérité ? Ils tournaient un peu autour du pot. Il regarde Alec prendre quelque chose dans un placard. Du whisky ? Il servit deux verres. Geo se rendit compte que c’était plus pour se donner une contenance qu’autre chose. Il n’allait pas lui jeter la pierre. « Elle ne découvrira rien ? Alors c’est ce que tu penses ? Ce sur quoi tu fais reposer tout ce qui se passe entre vous ? » Geo serra les dents. Ne connaissait-il donc que si peu Mia pour penser cela d’elle ? Cette petite était maline et elle obtenait toutes les réponses qu’elle voulait si elle s’en donnait la peine. Et puis vint le moment tant attendu. La question.

L’animosité de Strange n’était pas seulement due à la présence de Geo. Non, ce qui le retournait, dans cette histoire, c’était qui il était pour Mia. Pour la femme qu’il fréquentait. Une telle question n’engageait rien de bon, selon Geo. Il était vraiment entiché, le type. Il brûlait d’envie de le faire taire, lui qui se cachait derrière une assurance démesurée. Leur position respective bridait Geo. Il ne devait pas céder ou il irait aux devants de gros ennuis. Il regarda son verre de whisky. « Et toi t’as pas passé l’âge des crises de jalousie ? » Lui demanda-t-il avant de siffler son verre et de le reposer sur le plan de travail. « T’as sûrement pas l’habitude qu’on te dise non, hein ? » Il le fixe, soutien son regard, les paumes rivées à la surface froide de la cuisine. « Je ne cherche que la sécurité de Mia. Si elle t’importe autant que ça, alors lâche l’affaire. On sait tous les deux comment ça va se terminer. » Il marqua une pause, réaliste sur la suite de l’histoire s’il ne quittait pas Brisbane. Il finirait par la perdre. C’était l’une de ses plus grandes craintes, aujourd’hui. Il détourna le regard. « T’as pas idée comme elle en a chié. » lança-t-il à mi-voix, comme pour lui-même. Il serra les dents, se redressa. « Alors qu’est-ce que tu veux ? Tu veux rejoindre le club exceptionnel des déceptions de Mia McKullan ? Magne-toi, les places partent vite. » Il le fixe, désormais. Chaque jour qui s’égrenait rapprochait l’inéluctable. Il allait devoir dire la vérité à Mia avant qu’elle ne le découvre. Elle aurait mal, Geo allait en baver. Peut-être même que Mia ne souhaitera plus lui adresser la parole. Après tout, il aurait rejoint le glorieux tableau des déceptions de sa vie. Les blacklistés de mademoiselle McKullan. « Pense à autre chose qu’à toi deux minutes et dégage la merde que tu as devant les yeux. Si tu le fait pas pour toi, fais-le pour elle. » Si Geo savait qu’il n’était pas immaculé dans l’histoire, il était convaincu qu’un Strange n’était pas pour autant ce qui fallait dans la vie de Mia.

Ce n’était qu’une question de temps, avant que tout n’explose. Avant que Geo ne prononce le mot de trop et qu’Alec Strange sorte de ses gonds. Qu’il lui envoie à la figure un quelconque objet qui lui passait sous la main. Il ne dirait probablement rien, dans ces cas là, les mots n’ont plus leur place. Ce n’était qu’une question de temps, avant que tout n’explose. Avant qu’Alec se croit suffisamment au dessus de tout pour faire perdre patience à Geo. Avant que celui-ci ne se rue sur l’homme supposé être son supérieur hiérarchique. Ce n’était qu’une question de temps.

Parce qu’il avait beau soutenir qu’il n’était pas jaloux, tout dans son comportement trahissait l’inverse. Il se sert un nouveau verre. Son masque de sérénité se craquelait peu à peu, disséminant autant d’éclats noircis autour de lui. Si Geo ne portait pas cet homme dans son coeur, il ne pouvait nier qu’il dégageait une aura que l’on ne pouvait ignorer. Ce fut d’autant plus vrai lorsque celui-ci conseilla à Geo de la boucler. Cela n’eut pas l’effet escompté et il surenchérit. Tout comme Alec ne semblait pas disposé à suivre ses conseils, Geo ne comptait pas se laisser dicter les siens.

Et puis il commença à grincer des dents à mesure qu’Alec insistait sur le fait qu’il ferait en sorte que Mia ne découvre rien. Cela ne fonctionnait pas ainsi. Alors Geo lui répondit sur un ton aussi véhément que le sien. Sa voix éraillée, rauque, s’élèvait davantage dans la cuisine froide. Alec s’avança lentement vers lui, Geo fit de même. Ils étaient si proches qu’il pu entendre son souffle lourd, voir sa mâchoire crispée lorsqu’il passa à l’acte. Geo resta étonnamment stoïque. Il avait tourné la tête à cause de la puissance du coup. Il sentait une chaleur incroyable irradier de sa mâchoire. Il tourna de nouveau son visage vers le cadet des Strange alors que celui-ci décida de se lancer dans un laïus moralisateur. Rien à foutre de Mia McKullan ? Mais bien sûr. Un rictus malsain étira la commissure de ses lèvres. Son regard se changea en acier. « Tu surréagis beaucoup, pour quelqu’un qui en a « rien à foutre. » » persifla-t-il. L’adrénaline courait dans ses veines, désormais. Il avait conscience que dire cela ne ferait que l’entraîner dans une escalade de violence, mais il ne comptait pas rester impassible longtemps.

Il essuya sa bouche d’un revers de la main. Il ricana. Il lui avait coupé la lèvre, ce con. « Oh, mais je ne vais rien aller dire à Mia, Strange. A la différence de toi, je ne cherche pas à te faire chanter. » Il secoue la tête. S’éloigne de Strange. A mesure qu’il se déplace, il sent son regard le suivre. Il se dirige vers le plan de travail, se sert un nouveau whisky. « Tu m’attaques parce que tu supportes pas qu’un vieux con te dise quoi faire. Pire que ça, tu ne supportes pas qu’il ait raison. » poursuit-il, étrangement calme. Il descend ensuite son verre d’une traite. Il pose ses mains sur le plan de travail, inspire profondément. Il fixe ensuite Strange un instant. « Ta défense, c’est ton attaque. Alors vas-y, cogne-moi, si ça t’amuse, si ça te fait te sentir puissant, si ça te fait te sentir dans le juste. Mais tu vas déchanter quand tu te retrouveras en pleine descente. » Conclut-il enfin. Oui, Geo n’avait pas toujours été si serein. A New-York, dans sa trentaine, il avait fait preuve de zèle. Il était tout aussi réfléchi, mais bien plus impulsif, plus sanguin. Il avait ressemblé un peu à Strange, quelque part. S’il ne se laisserait pas marcher dessus ad vitam aeternam, il ne comptait pas sortir les armes maintenant. Ce n’était dans l’intérêt de personne, et ce n’était en aucun cas sa motivation du jour.