| (Dylias) Avant toi, on ne m'a pas montré le chemin |
| | (#)Jeu 15 Oct 2020 - 22:20 | |
| Cela fait des semaines maintenant que Brisbane est sous le fléau des malédictions. Plus rien ne va ... La ville ressemble à un film catastrophe à part que là, c'est la réalité. De son côté, Dylane va bien. Enfin aussi bien qu'elle peut aller. Elle n'a plus eu de nouvelles de ses frères et craint le pire pour eux. Et Elias fait aussi partie des personnes dont elle n'a plus eu de nouvelles et elle n'aime pas ça du tout, elle en vient à penser qu'il a du succomber à une de ces maudites malédictions. Et penser ça lui fend le coeur bien plus qu'elle n'aurait pu l'imaginer. Elle a beau voulu rester dans le déni en ce qui le concerne, elle se rend compte qu'il compte beaucoup plus pour elle que ce qu'elle avait prévu au départ. Pile au moment où ils commençaient à avancer, enfin aussi bien qu'ils peuvent le faire tous les deux. Mais elle n'a pas le temps de trop y penser vu qu'elle a été réquisitionnée à l'hôpital de la ville pour gérer les nombreux cas tous plus atteints les uns que les autres. Alors qu'elle est occupée avec un homme disant que son ombre veut sa mort, elle n'en peut plus Dylane. La fatigue est là et des poches sont sous ses yeux, elle ne dort quasi plus, elle ne mange pas car elle n'a pas le temps mais elle ne peut pas laisser tomber. Non, ces gens ont besoin d'elle et elle a prêté serment en devenant ambulancière. « Monsieur calmez-vous » Dit-elle en soupirant alors que l'homme commence à tout jeter à terre et s'énerver. Tant pis, elle n' a pas le choix et attrape une seringue et lui enfonce dans le bras. De suite, le calmant fait effet et il s'étale dans le lit. Aidée par un collègue, elle le couche sur la civière placée dans le couloir vu que toutes les chambres sont prises. Son regard se lève vers l'entrée et elle peut voir que la file se fait de plus en plus longue. Bien entendu, les cas les plus graves sont pris en charge en premier. Alors qu'elle allait détourner le regard, son corps se crispe et son coeur manque un battement quand elle voit Elias passer les portes. Elle devrait être contente de voir qu'il est vivant à part qu'il est blessé. Sans réfléchir, elle va vers lui de suite et lui prend le bras. » Bordel, qu'est ce que tu as foutu ? » Elle secoue la tête et l'emmène dans la pièce de repos qui sert de chambre de passage pour les blessés. Après l'avoir aidé à s'asseoir sur le lit, son regard se pose sur lui. « Bouge tes mains que je regarde ta blessure » Souffle-t-elle d'une voix qui ne se veut pas autoritaire mais suppliante de peur qu'il ait quelque chose de grave. Tout est possible avec ce qu'il se passe depuis quelques jours et dans tous les cas les premiers nés en feront les frais si les tablettes ne sont pas retrouvées à temps. Et Elias en fait partie ... Saloperie. @Azaryaah |
| | | | (#)Lun 19 Oct 2020 - 11:40 | |
| « avant toi, on ne m'a pas montré le chemin » dylane bradford & elias sanders
Elias Sanders a plus d’un tour dans son sac et ce n’est personne qui prétendra le contraire. Quoi qu’il se passe, quoi qu’il arrive, il est toujours au-devant de la scène, prenant des risques inconsidérés pour ses proches, mais aussi les habitants de la ville. Il n’a jamais voulu s’arrêter, il n’a jamais voulu fuir ce monde. Son monde. Alors comme d’habitude, il se bat contre vents et marrées, il se bat parce qu’il ne lui reste à faire que ça. Il est pris d’assaut, à chaque instant. Et il est compliqué pour lui de savoir le vrai du faux. De deviner les intentions de ses gens, il ne dépend que de son flair. Un flair qui a bien vieilli, depuis que le sort s’est abattu sur lui, et qu’il est devenu cet homme de soixante ans. Son visage est un peu plus ridé, mais c’est surtout à sa démarche qu’on voit qu’il a changé, et à son corps qu’il cache à présent. Il ne montre plus aucune parcelle de son corps à quiconque. Ses gestes sont moins bien précis et il s’est laissé prendre à son propre piège. Blessé, son bras en sang, sa jambe qui boite. Le combat fût rude, il n’aurait cru dire ça et si il s’en sort… A quel prix ? Il passe la porte de l’hôpital, ne sachant même pas la raison de sa venue. Mais il est là et peut-être qu’inconsciemment il la cherche du regard. Alors qu’ils ne s’étaient pas quitter en bon terme. Comme toujours un pas en avant, deux en arrière. Il n’a jamais pu être autrement Sanders, jamais pu ouvrir son cœur à quiconque. Il n’assume jamais bien longtemps, se considérant bien mieux seul. Ne sachant pas pourquoi il se punie lui-même, et maintenant qu’il est vieux, elle ne voudra même pas le regarder de toute façon. L’espoir n’est plus là, l’espoir est parti, l’important désormais c’est de survivre. « Bordel, qu'est ce que tu as foutu ? » Elle courre à sa rencontre, il voudrait la repousser, lui dire d’aller s’occuper des autres, mais quand ses yeux heurtent ceux de l’ambulancière, il n’a même pas la force d’émettre un quelconque son, qu’elle l’aide à s’installer sur le lit dans une pièce à l’arrière. « Pas grand-chose… » C’est son orgueil qui parle pour lui à cet instant alors qu’il là un peu mauvaise. De ne pas avoir pu mieux se protéger, mieux se défendre. Le voilà dans un sale état et comme toujours, c’est vers elle, qui se retourne. Maudit monde dans lequel ils sont désormais. « Bouge tes mains que je regarde ta blessure. » Il retient sa main, la glissant dans la sienne, et ça lui procure rien de bon. Tout qui remonte. Et cette main qui se heurte à son regard, cette main fripée. « Je vais mourir Dylane, va soigner ceux qui peuvent encore l’être… » Il est flic avant tout, si il doit s’en sortir, il s’en sortira. Mais elle n’a pas le droit de les laisser sans soin. « Tu peux plus rien pour moi… » Mais pourquoi t’es venu Elias alors ? Si ce n’est pour pas être soigné, pour pas être observé ? Il avait sans doute besoin de la voir une dernière fois. |
| | | | (#)Mar 20 Oct 2020 - 3:20 | |
| Les journées sont longues, épuisantes ... Elle est à bout de force l'ambulancière. Elle fait ce qu'elle peut pour prodiguer des soins à son échelle vu qu'elle n'est pas médecin. Bien souvent, elle aide sur les cas les plus simples, si on peut dire ça car il n'y en a pas vraiment. Des personnes viennent toutes avec des blessures bizarres, que les médecins n'ont jamais vu et parmi eux il y a quelques cas dits normaux. Sortant de la chambre d'un patient qu'elle vient de devoir calmer, elle soupire et se passe une main sur le visage. Cinq petites minutes, c'est tout ce qu'elle demande, ses jambes ont presque du mal à le soutenir. Mais un regain d'énergie se fait soudain quand son regard capte celui d'Elias. Aussi bien son coeur se serre de le voir blessé qu'elle est soulagée de le voir vivant. De suite, elle vient vers lui et le prend en charge, hors de question que quelqu'un d'autre s'en charge. « Pas grand-chose… » Elle roule des yeux alors qu'elle l'installe sur ce lit de fortune dans cette pièce qui servait de salle de repos il y a encore peu. Tout ce qu'elle veut, c'est regarder sa blessure et faire en sorte de le soigner. Le laisser mourir est une option qu'elle n'envisage pas la brune. Non pas lui. Pas alors qu'ils ont encore tellement de choses à dire. Sa main vient se faufiler dans la sienne alors qu'elle voulait voir l'étendue des dégâts. Un sentiment qu'elle pensait ne pas retrouver s'empare d'elle. Elle se fout pas mal qu'il ressemble à un homme de soixante ans, elle sait que c'est la malédiction qui fait ça. Alors oui, elle sert sa main tout en soupirant et l'écoutant. « Je vais mourir Dylane, va soigner ceux qui peuvent encore l’être… » De suite, elle secoue vivement la tête. « C'est hors de question que je te laisse mourir et tu le sais » Elle est têtue Dylane et il le sait bien. « Tu peux plus rien pour moi… » Sa main se resserre autour de la sienne sans s'en rendre compte. « Dis pas ça ! Tu m'entends ?! « Pour la première fois, elle enlève les barrières. A quoi bon continuer ce jeu du chaud et froid vu la situation dans laquelle ils sont. « Un chieur comme toi peut pas mourir de la sorte alors tu vas me laisser voir cette blessure et je te demande pas la permission » Elle déglutit et de sa main libre soulève son t-shirt imbibé de sang. Elle attrappe des compresses et les pose sur la blessure. C'est pas joli à voir mais ça devrait aller ... Oui ça doit aller car elle ne le laissera pas partir, elle ne le veut pas. « Je vais aller chercher du désinfectant et dés qu'un médecin sera libre, il viendra voir d'accord ? » Dit-elle tout en le regardant et se pinçant les lèvres pour ne pas craquer car c'est pas facile tout ça mine de rien. Son visage se tourne et elle souflle doucement pour finir par attraper la bouteille d'alcool. Elle en imbibe une compresse. « Ca va piquer .. » Et elle la pose sur la blessure qui est profonde mine de rien. Mais elle y croit quand même ... L'espoir fait vivre et elle veut qu'il vive alors elle espère et même pour deux s'il le faut. @Azaryaah |
| | | | (#)Ven 23 Oct 2020 - 21:58 | |
| « avant toi, on ne m'a pas montré le chemin » dylane bradford & elias sanders
Il est volcanique Elias, il a toujours été ce garçon avec une fierté, un désir de réussir. Coûte que coûte. Il ne se pose guère de questions lorsqu’il faut aller à la rencontre des habitants, pour certains, paniqués, d’autres en colère. Ils ont peur et il ne lui faut pas longtemps pour le deviner, pour le voir, c’est la raison pour laquelle, il est parmi les habitants de Brisbane, davantage depuis que la malédiction fait rage. Il n’est pas seul à avoir cet âge-là alors qu’il devrait avoir la moitié. Il croise des gens qui ne parlent plus tandis qu’hier ils y arrivaient encore. Ou bien d’autres qui se nourrissent que d’insectes. C’est hors de portée pour Elias qui ne comprend plus rien, qui tente de remédier à la situation. Ils agissent parfois en nombre pour contre attaquer la malédiction, mais apparemment il faut un code et sans cela, c’est peine perdue. Et avec son boulot, il a d’autres choses à faire que chercher le code, il préfère laisser ça à d’autres, qui y arriveront mieux que lui, il perd patience Sanders, il n’est pas diplomate, encore moins se laissant entraîner dans ce genre de chose. Il est assis sur ce lit dans cette pièce, il ne sait pas pourquoi il est là, il savait qu’elle bossait là, et avait sans doute besoin de la revoir. Une dernière fois. La sentir près de lui, et voir qu’elle n’a rien. C’était tout ce qu’il avait besoin, envie. Elle glisse sa main dans la sienne, et il la retrouve, mais c’est douloureux, ça s’empare de tout son corps. Ils ont décidés de rester loin l’un de l’autre, une idée stupide. Une idée qui regrette… Parfois. « C'est hors de question que je te laisse mourir et tu le sais » Elle lui laisse pas le choix, mais ça heurte même pas ses pensées, il le sait bien qu’elle ne lâche pas, pas aussi facilement. Elle le devrait pourtant. Il est vieux désormais, et si personne ne trouve de remède, ils le resteront éternellement. Ils seront plongés dans l’obscurité toute une vie, et même au-delà. La lumière ne peut pas toujours gagner, apparemment. « C’est ce que t’aurais mieux à faire… » Il chuchote à voix basse, mais il le dit quand même, il le pense même. Sa main dans la sienne, il l’effleure, et finit par sourire alors que l’autre caresse sa joue. C’est si lointain eux deux, si lointain qu’ils ne sont jamais parvenus à trouver la paix. « Dis pas ça ! Tu m'entends ?! » Il hausse les épaules, il l’entend oui, mais ça ne lui fait rien, enfin il ne veut rien que ça lui fasse. Il s’enferme dans un monde triste, dans un monde où elle n’est plus là. Où elle ne sera jamais à ses côtés. « Un chieur comme toi peut pas mourir de la sorte alors tu vas me laisser voir cette blessure et je te demande pas la permission » Qu’elle avoue en soulevant ce tee-shirt, il tourne la tête de l’autre côté. Il veut pas voir, constater que malgré tout, elle est là, à vouloir lui donner espoir quand même plus rien n’est là. Quand même le monde à l’extérieur n’est plus le même. « On finira tous par rendre notre dernier souffle, Dylane. » Il souffle sans aucune provocation, sans arrogance, parce qu’elle est là cette vérité et qu’il est au courant que c’est pour bientôt. Qu’ils sont de moins en moins nombreux, plus fragiles, plus fatigués, plus malade que la veille, mais moins bien que demain. Que ça les rendent tous fous. « Je vais aller chercher du désinfectant et dés qu'un médecin sera libre, il viendra voir d'accord ? » Il hausse les épaules, comme elle veut. Il n’a plus la patience de refuser, de contredire. Elle s’éloigne un instant et revient avec une compresse et du désinfectant. « Ca va piquer .. » Il est prêt à avoir mal, pour elle, pour ses beaux yeux. Il est prêt à tout sacrifier pour elle, à tout refouler, il l’a toujours été mais n’a jamais rien voulu prétendre. « Je voulais juste te voir… » Qu’il prononce sous la douleur de sa blessure, sous les picotements du désinfectant, « une dernière fois… » Un soupire entre ses lèvres alors que sa main vient effleurée sa chevelure. Elle est concentrée Dylane comme si elle pourrait encore le sauver. |
| | | | (#)Lun 26 Oct 2020 - 16:04 | |
| Même si elle a pas l'habitude de prier, elle le fait tous les jours depuis que tout ça a commencé. Elle demande pas la lune mais juste que tout s'arrête, que tout le monde puisse reprendre le cours de sa vie, que ses proches aillent bien, qu'Elias aille bien ... Alors quand elle l'a vu passé la porte des urgences, elle a cru que ses prières avaient été exaucées mais ça, c'était avant de voir le sang trônant sur son t-shirt et la blessure l'accompagnant. Comme si on se foutait d'elle là-haut, comme si elle n'avait pas assez perdu de personnes dans sa vie et elle refusait qu'il en fasse partie. Et ça peu importe ce qu'il lui dirait. L'ambulancière le laisserait pas tomber, pas maintenant alors qu'il est juste là devant elle et qu'elle regrette de ne pas avoir vaincu cette peur ... Qu'elle regrette de ne pas être aller vers lui en ravalant sa fierté. Et elle lui dit qu'elle ne le laissera pas et il sait bien qu'elle se battra jusqu'au bout. Il la connaît maintenant après tout. « C’est ce que t’aurais mieux à faire… » Son regard se pose sur lui et sa main serre la sienne. « Tu peux toujours rêver Sanders, tu te débarrasseras pas de moi ... Pas cette fois-ci » Elle termine sa phrase sur un ton plus bas alors qu'elle déglutit difficilement. Pourquoi faut qu'elle lui dise ça maintenant alors que leur monde part en vrille et que si ça se trouve la fin de l'univers est occupé de leur tomber dessus et qu'il n'y aura aucune issue pour personne ?! Ce n'est pas logique et pourtant l'adage dit si bien que c'est quand on perd une personne qu'on en connaît sa valeur. Elle aurait préféré le découvrir autrement que la valeur qu'il a à ses yeux est plus profonde que ce qu'elle n'a jamais admis, que ses sentiments ont toujours été présents mais qu'elle a préféré les refouler et continuer sa vie. Et tout ça pour quoi ? Elle ne le sait même pas. Alors elle se bat Dylane et elle soulève le t-shirt pour voir l'étendu des dégâts. C'est pas joli à voir mais il y a moyen qu'elle le sauve, du moins qu'elle essaye et fasse de son mieux avant qu'un médecin ne vienne dire ce qu'il en est. A première vue, elle a envie de dire qu'avec les soins adéquats, il pourra s'en sortir mais elle ne veut pas trop s'avancer non plus. « On finira tous par rendre notre dernier souffle, Dylane. » Il a raison et elle le sait. « Peut-être mais si je peux te garder un peu plus longtemps alors je ... je vais pas dire non » Avoue-t-elle pour ensuite se tourner pour attraper le désinfectant et chasser cette larme qui veut s'écraser sur sa joue. Elle se tourne à nouveau et désinfecte la plaie comme elle peut pour ensuite placer un bandage en attendant qu'un urgentiste puisse venir donner son avis. Avis qu'elle redoute ... « Je voulais juste te voir… (...) « une dernière fois… » Cette phrase la fait relever la tête et elle le regarde alors qu'elle dépose le tout sur la table à leurs côté. Ses yeux se ferment et elle se rapproche de lui et dépose son front contre le sien. » Dis pas ça ... Je t'en prie » Murmure-t-elle n'ayant plus envie de jouer ou de faire semblant. Si c'était réellement leurs derniers instants ensemble alors elle voulait être elle et ne plus se battre contre ce qu'elle ressent. « T'as pas le droit de me laisser ... « Une phrase simple mais lourde de sens surtout dans la bouche de la brune. @Azaryaah |
| | | | (#)Jeu 29 Oct 2020 - 14:17 | |
| « avant toi, on ne m'a pas montré le chemin » dylane bradford & elias sanders
Les dés sont déjà lancés, il n’y a plus rien à faire, c’est une constatation qui lui fait peur mais qui est nécessaire pour tout. C’est une constatation amère dont il ne peut céder. Il n’a pas à avoir peur, à être inquiet, mais il ne peut s’en empêcher pour elle. Pour Erin et Ava. Pas pour lui. Lui acceptera de mourir si il y a besoin, lui acceptera cette sentence sans même se battre, ni se relever. Il se fiche bien de ce qu’on pense de tout cela, Dylane suffit à faire taire ses doutes. C’est peut-être la raison de sa venue ici, c’est peut-être grâce à ça qu’il est là. Ou à cause il n’en sait rien. Il est perturbé, blessé… Fatigué, il a l’impression qu’il n’y a plus rien qui le raccroche à la vie sauf elle. Et elle se tient là, devant lui, sa main enlaçant ses doigts. Pour la dernière fois, sans aucun doute. « Tu peux toujours rêver Sanders, tu te débarrasseras pas de moi ... Pas cette fois-ci » Un murmure, un son qui sort de ses lèvres. Et cette malédiction qui lui rappelle combien la vie est fragile, alors que ses yeux fixent cette main fripée, qui le dégoûte, qui lui fend le cœur, dont il a envie de frapper de rage, de rancœur. « Plus jamais… » Il pose ses doigts sur sa joue, enlaçant ce visage de celle-ci, protecteur, bienveillant quand il le veut, mais pourquoi. Pourquoi rend-il les choses plus difficiles ? Pourquoi n’est-il pas aller mourir au combat ? Pourquoi apparaître devant elle alors qu’il va devoir disparaître, des promesses qu’il ne saurait tenir. Elias l’ignore, mais ses promesses vont lui coûter. Elle finit par relever le tee-shirt pour contempler ses blessures, alors qu’il fronce les sourcils, il a peur Elias, peur de la perdre et de plus pouvoir veiller sur elle. « Peut-être mais si je peux te garder un peu plus longtemps alors je ... je vais pas dire non » Il soupire mais ça lui fait du bien d’entendre ça de sa bouche, de ses lèvres qu’il aime dessiner, effleurer du bout des doigts sans jamais le faire. Elle est son péché, elle est ce diable mais qui l’attire dans la lumière. Elle lui nettoie sa plaie, se concentrant sur la blessure alors qu’il se laisse faire, sans rien ajouter. Restant muet, il préfère ce silence alors qu’elle se rapproche doucement de lui, et avec ses mains, il l’attire à lui. Alors qu’elle dépose son front contre le sien, les mains du flic viennent l’entourer, la collant presque à la table où il est assis, écartant les jambes, pour lui laisser la place de se rapprocher de lui. « Dis pas ça ... Je t'en prie » Elle supplie, à voix basse, un murmure audible pour Sanders, « t'as pas le droit de me laisser ... » Sa main qui se pose contre le dos de Dylane, un soupire qui se fait entendre. « J’aurai voulu ce moment dans d’autres circonstances. » Leur rapprochement, ses jeux de regard, cette façon bien à elle de lui appartenir. Il pourrait donner sa vie pour la brune alors qu’elle n’en a pas conscience, il ne l’a jamais avoué… |
| | | | (#)Jeu 29 Oct 2020 - 21:16 | |
| Laisser partir Elias, elle ne le veut pas et même si lui a baissé les bras, elle se battra pour deux. Ils ont assez perdu de temps à faire les cons, à jouer encore et encore pour finir par se perdre. Et hélas dans le mauvais sens du terme. Malgré tout, il a toujours été présent dans un coin de sa tête et dans l'entièreté de son ... coeur. Alors elle refuse de lâcher prise, de juste le regarder périr sans agir. Et il le sait bien qu'elle est comme ça, qu'elle fera tout pour sa survie, pour qu'il continue de respirer. Elle est clair Dylane, il se débarrassera pas d'elle, pas aujourd'hui. Sa main sert la sienne, une main qu'elle aurait du retenir bien avant. « Plus jamais… » Le regard de la brune s'embrume légèrement mais elle refoule les larmes voulant couler. Pas question de pleurer maintenant, si elle doit être forte alors c'est aujourd'hui. » Pour ... Pourquoi tu m'as toujours repoussée ? » Ose-t-elle demander. Ce n'est sans doute pas le moment et dans un autre sens, s'il vient à la quitter aujourd'hui, elle a cette envie de tout mettre sur table. De jouer franc jeu pour une fois avec lui. Alors oui, elle ose lui poser cette question même si la réponse l'effraye un peu. Mais ce n'est pas pour autant qu'elle laisse tomber, qu'elle le laisse tomber. Comme elle peut, elle désinfecte sa plaie et applique un pansement en espérant qu'un médecin va vite se libérer. Ses compétences sont limitées dans ce genre de cas. Elle agit comme elle le peut et c'est là qu'elle aurait envie de savoir faire plus, s'il fallait lui donner la moitié de sa vie pour qu'il vive elle le ferait. Elle ferait absolument tout son possible pour être à ses côtés. De son côté, le flic est pessimiste, défaitiste comme s'il savait que c'était la fin et qu'il était simplement venu la voir non pas pour sa faire soigner comme pour la voir une dernière fois. C'est ce qu'il lui fait ressentir et elle ne veut pas. Son front collé au sien, elle le supplie presque de se battre, de donner ses dernières forces pour rester en vie. Les yeux de l'ambulancière se ferme au contact de ses mains et elle se laisse faire quand il l'attire vers lui. Qu'est ce qu'elle peut regretter d'avoir fuit alors qu'au fond c'était pas si compliqué de se laisser aller comme ils le font maintenant, trop tard encore et toujours. La vie est injuste et l'a toujours été. « J’aurai voulu ce moment dans d’autres circonstances. » Son regard se relève et se pose dans le sien alors que sa main glisse sa joue. « Il est jamais trop tard » Souffle-t-elle ... Il est là, elle est là après tout. Alors quitte à profiter des derniers instants, autant le faire à deux et sans plus se faire souffrir. « Promets moi une chose ... « Souffle-t-elle alors que ses doigt caressent sa peau et que son autre main se pose sur le haut de torse sans que son regard ne lâche le sien. » Si tu t'en sors ... Ne fuis plus ... Ne me quitte plus » Elle ne le supporterait pas la brune. Et même si elle ne le dit pas à voix haute, elle a besoin de lui dans sa vie, besoin de lui dans son coeur, besoin de lui tout court ... @Azaryaah |
| | | | (#)Dim 1 Nov 2020 - 0:25 | |
| « avant toi, on ne m'a pas montré le chemin » dylane bradford & elias sanders
Il ignore si c’est une bonne chose qu’il soit là, si il n’aurait pas mieux fait de faire demi-tour, peut-être pensait-il à meilleur, elle ne semble pas lui en vouloir, en tout cas ne le rejette pas, comme elle l’a tant de fois fait. Est-ce le fait qu’il soit blessé ? Est-ce le fait que ce soit une fin du monde proche qui la fait réagir ainsi ? Sanders n’en sait rien et il ne se pose pas de questions, bien trop absorbé par ce qui se passe autour de lui. Ses corps sans vie qu’il se souvient encore, ses espoirs réduits à néant. Il a l’impression de devoir se battre contre un ennemi invisible, et ça lui fait mal de s’en rendre compte, il aimerait être doté de super pouvoirs, pour vaincre. Mais dans le monde réel, les choses ne sont pas toujours aussi simple que ça, elle le regarde en coin, elle ose finalement, alors qu’elle a bien du mal à mettre des mots sur son ressentis. « Pour ... Pourquoi tu m'as toujours repoussée ? » Il se sent bien à présent, c’était comme si il avait toujours cherché à fuir, alors qu’elle lui tendait les bras. Elle n’a jamais lâché prise, jamais abandonné. Elle aurait pu, peut-être aurait dû tant de fois, elle ignore tellement de lui, encore. Ses plaies qui ne se sont jamais totalement refermée, ses peurs qui restent là, sans jamais le quitter, ni s’estomper. « Parce que je croyais que c’était mieux pour toi… Pour moi… » De l’égoïsme, il s’en rend compte même si c’est douloureux, il n’a pas vraiment les bons mots le flic. Dès lors qu’on tente de rentrer dans son périmètre de sécurité, il agit mal, pensant qu’il agit bien, pensant qu’il n’y a qu’une échappatoire, qu’une alternative alors qu’il en existe des milliers… Mais aujourd’hui, il a fini d’être malheureux, il veut juste vivre, ou survivre dans ce monde qu’il ne reconnaît plus, qui aura sans aucun doute sa peau, à force. « Mais je me suis trompé… » Il a échoué, lamentablement, parce qu’elle ne l’a jamais quittée, elle a toujours été là, dans un coin de son cœur. Il y a un rapprochement, Elias oublie le reste, seule Dylane lui suffit. Peu importe la gravité de sa blessure, l’important a toujours été là et cette vérité lui frappe à l’œil. Soudainement… Avec méprisance, réalisant alors qu’il a besoin d’elle plus que de n’importe qui d’autres… « Il est jamais trop tard » A quoi bon espérer ? Il reste silencieux parce qu’elle sait bien ce qu’il pense… Ce qui se trame à présent dans sa tête, rien de bon… « Promets moi une chose ... » Elle est si proche de lui qu’il sent son souffle sur sa peau, et qu’il peut entendre ce cœur qui bat sous sa poitrine. Cette proximité aura été rarement si proche que ça. « Si tu t'en sors ... Ne fuis plus ... Ne me quitte plus » Est-ce qu’il a le droit de promettre des choses alors qu’il ne sait pas ce que sera demain ? Il serait prêt à partir sans se retourner si ça lui permet de se sauver elle. Il serait capable de la faire partir si sa seule façon de vivre est d’être loin de lui. « Je te promets… » Qu’il souffle pourtant contre ses lèvres qu’il effleure pour se redonner un coup de boost. Ils allaient devoir survivre ensemble, s’entraider, alors qu’aucune issue n’est possible. « Et tant pis si cette promesse est complètement stupide… » Stupide de croire qu’ils pourront la tenir quand les gens disparaissent les uns après les autres… |
| | | | (#)Dim 1 Nov 2020 - 15:55 | |
| Le monde part en vrille et c'est ce moment qu'il a décidé pour faire surface, pour se montrer ... Alors que la vie leur a laissé tellement d'indices, que le destin s'en est mêlé tant de fois. Mais non, ils étaient trop butés tous les deux que pour voir la réalité en face, que pour faire face à leur sentiments. Et même si Dylane n'a jamais abandonné, elle a juste vu la réalité des choses, que le flic ne cesserait jamais de la repousser. Alors elle s'est éloignée mais pas trop non plus. Toujours à l'affût comme en ce jour. Dés qu'elle l'a vu passé la porte, elle a senti son coeur fondre et se briser à la fois. Alors quand elle est face à lui dans cette salle où ils ne sont qu'eux deux, elle ose enfin lui poser cette question qui lui brûlait les lèvres depuis bien trop de temps. « Parce que je croyais que c’était mieux pour toi… Pour moi… » Il a voulu bien faire et pourtant, cela n'était pas ce qu'elle pensait. Seulement, elle ne lui en veut pas. Car il a juste voulu la protéger, mal certes, mais ça partait d'un bon sentiment. Il a beau montrer à qui veut l'entendre qu'il est intouchable, elle se rend compte que non, que tout n'était qu'une façade, qu'elle aurait peut-être du gratter un peu plus. « Mais je me suis trompé… » Ses yeux se ferment quelques secondes alors que sa gorge se serre. « L'erreur est humaine « Dit-elle en rouvrant les yeux et les plongeant dans les siens. Sa main qui vient caresser sa joue car elle a besoin de ce contact avec lui, elle a besoin de lui tout court et plus que jamais maintenant qu'elle l'a retrouvé, qu'enfin ils sont en harmonie. Ironique quand on pense à la situation extérieur, celle qui va causer leur perte, qui va les faire mourir à coup sur mais Dylane se console en se disant qu'au moins, il sera avec elle dans les derniers moments. Seulement, elle ne lui tient pas ce discours, même si elle le pense. Non, elle veut être celle qui lui donne de l'espoir, même un une toute petite pointe. Cela n'a jamais fait de tort à personne d'encore y croire un peu. La chute ne sera pas plus difficile, enfin peut-être mais elle veut prendre tout ce qu'il y a à prendre. Tout en le regardant dans les yeux, étant proche de lui et ne voulant pas du tout se défaire de cette étreinte, elle lui demande une promesse qui ne sera sans doute pas tenue mais pas par leur faute, par la faute de la vie, du chaos qui hante les rues. « Je te promets… » Un léger sourire s'étend sur ses lèvres qu'il effleure ce qui a le don de la faire frissonner. Il a cette façon à lui de la rendre si ... petite, si vulnérable, si ... à lui. « Et tant pis si cette promesse est complètement stupide… » Dylane se doute de ce qu'il pense dans son fort intérieur mais tout ce qui compte est qu'il lui a promis actuellement. » Peu importe où cela nous mènera et si tout est fait en vain car tu seras là ... » Souffle-t-elle alors qu'elle rapproche ses lèvres des siennes se foutant pas mal qu'il ait cet aspect. Dans son coeur, il est Elias et c'est tout ce qui compte. Elle enlève les quelques millimètres restant et vient l'embrasser avec douceur et sentiments, des sentiments qu'elle montre enfin, qu'elle ne veut plus taire. @Azaryaah |
| | | | (#)Dim 1 Nov 2020 - 18:53 | |
| « avant toi, on ne m'a pas montré le chemin » dylane bradford & elias sanders
Il y avait la vie qu’il rêver d’avoir, de mener, et celle qu’il est forcé d’avoir. Depuis des jours, le monde sombre dans un chaos, à tel point qu’il a perdu tous ses repères, il n’aurait jamais pensé sombrer ainsi. C’était pire qu’avant, qu’avant que son père les abandonne, que sa mère le rejette. Avant que la seule en qui il pouvait avoir confiance autre que sa cousine et sa sœur, se tire loin de lui, ne lui laissant aucune explication, rien à redire. Comme si on ne lui laissait pas le choix que d’accepter la sentence, il ne sait plus vraiment ce que représente Freya encore à ses yeux, parce que cet amour a fui, et s’est transformé peu à peu à un échec. Il aurait préféré ne jamais la connaître si c’est pour souffrir de cette sorte, alors il avait cru bon se venger sur l’alcool et sur ses nanas qu’il pouvait avoir à sa merci, facilement. Sans attache, il ne voulait plus de cette rancœur, de ce mépris. Plus penser à elle, ou vivre pour elle. Et a tout simplement refusé l’arrivée de Dylane comme il aurait refusé l’arrivée de n’importe quelle autre femme. Mais elle semble bien plus ancrée qu’il ne le pensait et si il a longtemps lutté contre ses sentiments, aujourd’hui, il sombre. Doucement, et parce qu’il sait que la fin est proche, qu’il n’y a pas beaucoup d’espoir à une éventuel survie dans un monde aussi néfaste et sombre qu’est devenu le leur à présent. Elle ferme les yeux un instant et il l’observe, attendrie devant cette scène. Il veut la regarder comme si c’était la dernière fois qu’il pourrait en profiter, comme si il avait besoin de s’imprégner une dernière fois de ses moindres traits et qu’il avait peur qu’avec le temps, le tout finisse par disparaître. Par s’effacer peu à peu. « L'erreur est humaine » Ses doigts s’emmêlent aux siens, son palpitant s’efforce de survivre à nouveau, alors qu’elle caresse un instant sa joue, sentant ses paroles contre sa peau. Elle lui fait du bien, lui procure une satisfaction. Il a l’impression qu’elle le comprend, qu’elle cherche à le protéger, à veiller sur lui, quand c’est son rôle. Tout lui échappe, mais il ne veut pas y penser, pas l’avouer. Pas le voir et préfère sa prison dorée. Ici, enfermé dans cette pièce, il pense qu’ils sont sauvés. Pour un temps, certainement pas suffisamment pour qu’il retrouver un quelconque espoir, ils sont pourtant à présent coupés du monde extérieur, et peu ne parviendront à les aspirer autre-part. « Je ne veux plus te faire de mal… » Que ce soit pour son bien, ou par pur égoïsme, il n’en voulait plus à présent, il avait juste besoin d’elle, et d’être en paix. Si telle est sa destinée, il l’acceptera sans rechigner, sans fuir. C’est du moins ce qu’il voudrait avant que la réalité le rattrape peut-être. Sincère, il avait envie d’être quelqu’un de bien pour elle, quelqu’un avec qui elle aimerait faire plus, espérer davantage. Quelqu’un qui saurait lui redonner le sourire quand le monde autour d’elle, lui tourne le dos. Quelqu’un qui saurait sécher ses larmes quand le monde autour d’elle, lui donnerait envie de pleurer. Quelqu’un qui saurait la retenir quand le monde autour d’elle, lui donnerait envie de fuir… Quelqu’un pour qui elle se battre coûte que coûte, même si la vie est cruelle, et pesante. Ses lèvres si proches des siennes, son souffle qui se mélange, cette main qu’il ne quitte plus à présent qu’ils sont réunis. Ne voulant pas penser qu’ils pourront – seront, séparés bien assez rapidement. « Peu importe où cela nous mènera et si tout est fait en vain car tu seras là… » Elle souffle, lentement, avec douceur avant de rompre cette distance, de céder au délice, à cette pomme empoisonnée. La vie est si cruelle, et on a souvent appris à Elias que les choses les plus pures ne durent jamais longtemps. Pour autant, sans hésiter une seconde, et sans même savoir si cet amour n’est qu’un poison, ou la fiole qui le guérira de ses blessures passées, il tire vers lui, la jeune ambulancière sans jamais quitter ses lèvres. Il se pousse un peu pour lui faire une place alors que sa main se perd dans ses cheveux. Un baiser qui se nourrit d’un désir qu’il pensait consumer avec le temps. Mais même si cet amour est bancal, il veut faire cette danse avec elle, et aucune autre. |
| | | | (#)Lun 2 Nov 2020 - 17:57 | |
| Des rêves plein la tête, elle en avait encore il y a peu la brune mais tout est parti en fumée avec ces malédictions toutes plus affreuses les unes que les autres. Ces rêves n'étaient pourtant pas bien compliqués. Elle aurait voulu se remettre à danser, voyager un peu ... Et peut-être, non c'est certain, trouver la force de confronter Elias car même s'il semblait vu de l'extérieur qu'elle avait abandonné le combat, il n'en est rien du tout. Elle a toujours eu cet espoir le concernant. Cela doit être ça aimer ... Alors elle a envie de crier, de hurler, de blâmer la terre entière de le retrouver dans ces conditions. C'est pas juste, la vie n'est pas juste mais elle ne l'a jamais été en soi et ne le sera jamais. Il n'y a que dans les films où tout se termine bien. Des fois, elle aimerait traverser un écran et se loger dans l'un d'eux pour avoir son happy end. Peut-être que ce jour, pourtant maudit, est leur fin heureuse à tous les deux, qu'ils ne peuvent pas en espérer plus. Alors, elle prend l'ambulancière, elle prend tout ce qu'elle peut de positif et aussi mince cela soit-il car elle en a besoin, elle a besoin et personne d'autres que pour finir cette vie à peine commencer. Alors que ses yeux s'ouvrent, elle ne peut s'empêcher de regarder le moindre de ses traits ne voyant pas l'âge que la malédiction lui a donné, ne voyant que lui, le flic qu'elle a connu, qu'elle connaît. Sentant sa main se mêler à la sienne, elle la serre doucement tandis que l'autre caresse son visage comme pour s'imprégner de ses traits à vie. A part que s'il doit la laisser ce soir, il y a de fortes chances qu'elle sombre avec lui. Chose qu'elle ne dit pas le connaissant trop bien. Il serait capable de fuir de suite rien qu'à l'émission de cette idée. Et là, ils ont juste besoin de l'un l'autre. Dylane veut tout faire pour que, malgré tout, il garde un certain espoir, en vain peut-être mais tant pis. « Je ne veux plus te faire de mal… » Son doigt se pose sur ses lèvres et elle hoche doucement la tête de façon négative. « Tu ne m'as pas fait de mal « Du moins pas voulu et c'est bien ça qu'elle veut lui faire comprendre. Si cela avait été le cas, elle ne serait pas là aujourd'hui, devant lui, si proche. Dans une dernière chance, elle ose lui demander une promesse et contre toute attente, il accepte. Un sourire fend le visage de la brune qui ne peut qu'être soulagée par cet élan de sa part. Et quand même bien, rien de passerait bien, il l'a promis et c'est là tout ce qui compte à ses yeux. Ne pouvant résister plus longtemps, elle casse le dernier espace entre eux et ses lèvres se posent sur les siennes. A ce contact, son palpitant s'emballe plus que de raison comme s'il venait là de goûter au fruit interdit mais si bon à la fois. Son corps est attiré vers le flic alors qu'elle n'oppose aucune réticence, leurs lèvres toujours collées l'une à l'autre. Ce baiser, elle l'a imaginé tant de fois de manière différente alors qu'il est loin de ses espérances, il les dépasse largement. Sa main descend de sa jour pour aller se poser dans son cou qu'elle caresse du bout des doigts. Ce moment, elle ne souhaite pas le rompre, elle voudrait qu'il dure pour l'éternité. Le manque de souffle fait qu'elle se détache doucement sans que ses gestes ne s'arrêtent pour autant. « Je l'ai tellement attendu ce baiser « Souffle-t-elle alors qu'une pulsion fait en sorte qu'elle remette ça voulant profiter de lui autant qu'elle le peut encore, avant que ce monde ne leur enlève le peu qu'ils ont. @Azaryaah |
| | | | (#)Mar 3 Nov 2020 - 8:19 | |
| « avant toi, on ne m'a pas montré le chemin » dylane bradford & elias sanders
Son cœur est tout aussi sombre que ce qui les entoure, parce qu’elle est devenue son seul repère, plus encore parce qu’il n’a de nouvelles de personne qu’il connaît. Juste de quelques collègues qui continuent comme lui la lutte, le combat. Parce que jamais, ils ne seront prêts à cesser, à quitter le navire en pleine tempête. Ils doivent protéger les habitants, les leurs. Protéger leur ville. Elias a bien compris qu’on compte inconsciemment sur lui, qu’il est un maillon fort de la chaîne, tout comme Dylane, qui soigne les gens. Jusqu’au bout uni dans la force et dans la détresse. Mais désormais qu’il est blessé, il a peur de perdre le peu davantage qu’il a. Ce à quoi il se raccroche depuis le début pour tenir encore debout, pour arriver à relever la tête. C’est douloureux, de se sentir inutile, de ne pas savoir ce que sera demain. Et si il perdait son temps ? Et si il n’était plus question de jours, ou de semaines mais plutôt d’heures, voire pire, de minutes pour encore vivre dans ce monde ? Non ! Il n’veut pas penser à ça, c’est odieux, et ça sert à rien, alors il secoue sa tête, il veut effacer, supprimer, ses images. Ses mots qu’il pense et qu’il lui bousille le peu d’espoir qui lui reste mais c’est bien plus facile à dire qu’à faire. Il n’y a qu’à regarder à l’extérieur pour s’apercevoir du désastre. « Tu ne m'as pas fait de mal » Il n’est pas d’accord avec ça mais ne la contredira pas, parce que c’est si c’est qu’elle pense, ça l’apaise, mais il reconnaît ses torts. « Je t’en ferai jamais… » Et c’est ça le plus important alors que sa main la serre contre la sienne, sentir sa chaleur lui fait un bien fou, il est fou amoureux de cette nana et aura mis des années avant de vouloir l’accepter. Et de se laisser aller, pensant que ça finirait par passer, que son visage finirait par être oublié. Mais elle plonge contre lui et il ne la repousse pas, il attendait ça lui aussi, si bien qu’il se pousse pour lui faire une place, ses mains entourant son visage alors qu’il prolonge avec douceur le baiser, n’ayant plus d’yeux que pour elle, désormais ! Il ferme les yeux c’est si doux. « Tu ne m'as pas fait de mal » Elle murmure, son souffle contre sa peau. Alors qu’il caresse avec tendresse sa joue. Ne perdant plus ce petit sourire en coin, le même qui le f’a fait craquer depuis le début. C’est comme une seconde chance, une énième, certainement la dernière, et il doit l’accepter, il doit pas la fuir, pas partir. Mais il est effrayé par ce qu’il ressent pour elle, par le nombre d’émotion par lequel elle le fait passer. Ca dépasse tout ce qu’il pensait, tout ceux à quoi il avait espérait. C’est même mieux que ça. « Tu… Tu es toujours en contact avec tes frères ? » C’est important qu’il sache si elle est seule, ou si quelqu’un l’attend le soir. Si elle a encore des nouvelles des gens personnes importantes pour elle. |
| | | | (#)Mar 3 Nov 2020 - 18:01 | |
| Même si le monde est plongé dans l'obscurité la plus totale, que seules les lumières artificielles sont présentes et encore pour le peu qui fonctionne encore, Dylane voit une autre lumière. Celle que représente Elias. Car même si ces derniers temps n'ont pas été faciles, il a toujours été celui qui représentait tout à ses yeux. Quand elle se battait pour ces gens, elle pensait à lui, se disant qu'un jour il allait réapparaître. Sa façon de se donner du courage, de garder le cap et ça même dans toutes les difficultés qui s'offrent à eux depuis le début. Rien n'est facile pour personne et ne le sera plus jamais. Même si la malédiction, par un pur miracle, vient à se stopper, cela ne changera pas le nombre de morts. Oui les personnes retrouveront leurs facultés perdues, leur physique d'avant mais à quel prix. La plupart se retrouver seul, orphelin de toute forme de famille et c'est bien là le pire. Alors oui, Dylane n'a pas envie de ressasser le passé et veut juste se concentrer sur l'instant présent, le plus important actuellement. Tout peut changer d'une minute à l'autre, tout peut vaciller. « Je t’en ferai jamais… » Un léger sourire s'étend sur ses lèvres. Elle n'en doute pas une seconde. Cela n'a jamais été son intention et cela ne le serait jamais. Le mal qu'elle a pu avoir n'a pas été fait de son plein gré, il pensait juste la protéger de lui sans se rendre compte qu'elle avait besoin de lui plus qu'autre chose. Alors elle ne répond rien mais vient enfin goûter à ses lèvres, ce trésor qu'elle a tant convoité sans pouvoir l'approcher. Un baiser voulu des deux côtés qui a une saveur spéciale car il émets des sentiments sur lesquels elle n'a jamais mis de mots. Ils sont durs à prononcer mais son coeur les ressent comme jamais. Ce baiser signifie je t'aime et s'il ne l'a pas compris, elle lui dira. Elle se fera violence pour avouer ces trois mots restés trop longtemps dans le silence. Son front collé au sien, ne voulant pas agrandir cette distance entre eux, elle avoue l'avoir tant attendu, tant rêvé sans aucune honte. Dylane ne veut plus se cacher derrière cette peur, derrière le fait qu'il va fuir et la laisser tomber. Car pour une fois, elle n'en a pas l'impression. Est ce que la fin du monde entre en cause ? Certainement mais c'est le cadet de ses soucis. Même sans ça, elle n'aurait pas abandonner et serait revenue à la charge en temps voulu. « Tu… Tu es toujours en contact avec tes frères ? » Cette question lui fait baisser le regard. Elle aurait envie de lui mentir et de dire que tout va bien de ce côté mais elle ne peut pas faire semblant, elle ne peut plus devant lui. « Non je n'ai pas de nouvelles depuis des semaines » Avoue-t-elle avec une voix tremblante serrant un peu plus sa main car elle se soucie d'eux et elle ne sait pas s'ils sont vivants, morts ou pris à d'atroces souffrances. Son paternel, c'est pareil et le peu d'amis qu'elle avait, sans compter ceux qu'elle a vu mourir, ils sont introuvables. « Mais toi aussi je n'avais plus de nouvelles et tu es là » Dit-elle tenant de trouver à quoi se raccrocher, essayant de sauver la face et se dire que peut-être, ils sont dehors quelque part à l'abri même si elle sait que cette hypothèse est peu réaliste. « Et toi ? Erin ? Ava ? » Elle se devait de savoir car elle n'est pas la seule à compter, lui aussi. Et elle ne veut pas qu'il ait le rôle simplement de l'homme qui doit protéger et tout le baratin. Non, lui aussi est humain comme eux tous et il doit s'en faire pour sa famille, celle qu'il a toujours mis avant toute chose sur cette terre. @Azaryaah |
| | | | (#)Mer 4 Nov 2020 - 13:43 | |
| « avant toi, on ne m'a pas montré le chemin » dylane bradford & elias sanders
Depuis longtemps il tourne en rond comme un lion en cage, il n’ose réellement poser des mots sur ses réels sentiments, sur ce qu’elle pourrait représenter pour lui. Et il ne sait pas vraiment pourquoi il a le déclic, dans l’immédiat, comment est-ce possible que la situation s’arrange aussi facilement. Fallait-il une fin de monde programmé pour qu’ils décident enfin de se parler, de se pardonner les erreurs du passé ? C’est inconcevable pour le flic et pourtant la vérité est frappante, avec conviction il se rend bien compte que Dylane est tout autant importante que tout ce qui l’a autrefois repoussé. Et le baiser ne prend que fin au bout de longues secondes, comme une renaissance, il prend plaisir à faire durer le suspense, les yeux clos, il avait pourtant espérer cette situation pendant un petit moment sans réellement croire qu’un jour il toucherait ça du bout des doigts. Sanders est pas vraiment le type d’homme à penser avoir une chance en amour… Et pourtant elle se tient là, à côté de lui, à prolonger le baiser comme si ça en était devenu vital, et quand elle arrive à reprendre sa respiration, leurs yeux s’entrechoquent, leurs mains ne se quittent plus comme si la séparation leur était à présent impensable. « Non je n'ai pas de nouvelles depuis des semaines… » Il sent le malaise qui s’installe, alors que ses yeux fixent n’importe quel point sauf les siens, et qu’elle se mord la lèvre, il reconnaît bien là son signe de nervosité, et il est sans doute prêt à tout entendre. Il est armé pour les mauvaises nouvelles désormais, que leur monde s’éloigne du réel. « Comment ça des semaines ? » Pourquoi ne lui a-t-elle pas demandé de lancer une recherche ? Pas que ça aurait servi forcément à quelque chose, il y a tellement de proches qui s’inquiètent et qui font appel à eux, mais Dylane n’est pas une étrangère et il aurait tout fait pour l’aider, et pas la laisser dans l’angoisse la plus totale… « Mais toi aussi je n'avais plus de nouvelles et tu es là » Il sourit légèrement, avant de lui demander à son tour. « Et toi Erin ? Ava ? » Il hausse les épaules, il n’est pas avec elles mais il a eu des nouvelles. « Elles sont ensembles, je n’ai pas de nouvelles depuis avant-hier, mais elles allaient bien… » Il sait que tout peut changer du jour au lendemain. « Un ami est avec elles… » Enfin un ami à elles, pas à Elias, foutu Maxence qui ne lâchera jamais l’affaire ! Il serre sa main contre la sienne. « On ira les retrouver… » Quand il sera en forme. Quand il sera soigné… |
| | | | (#)Mer 4 Nov 2020 - 23:07 | |
| Même s'ils ne se parlaient plus vraiment, Elias n'a jamais quitté les pensées et le coeur de l'ambulancière. Elle a essayé pourtant mais rien à faire, il est ancré en elle, marqué à l'indélébile. Les sentiments qu'elle ressent pour lui sont bien plus grands que ce qu'elle n'aurait pu l'imaginer, plus grands que ce qu'elle a déjà pu ressentir un jour. La preuve en est que depuis le début de ce chaos, elle n'a fait que penser à lui se demandant s'il était vivant, s'il était encore de ce monde. Alors le retrouver ici, il n'y avait pas de plus beau signe. Autant le destin les avait mis sur les traces l'un de l'autre auparavant, autant ces derniers temps, il avait été avare et cruel. Mais enfin, il a cédé ou Elias a cédé en venant ici. Brisbane n'a pas qu'un seul hôpital mais il savait où elle bossait alors elle a envie de penser que sa venue n'est pas un hasard mais voulue. Maintenant qu'il est là, elle ne veut plus qu'il parte et encore moins avec cette blessure qu'elle se jure de panser du mieux qu'elle peut. Ce baiser non plus, elle n'a pas envie qu'il se stoppe, elle donnerait tout le souffle qu'elle a pour lui. C'est à regret que ses lèvres se séparent des siennes mais sans le lâcher pour autant, elle a ce besoin de le sentir près d'elle, d'avoir un contact physique. Quand il demande des nouvelles de ses frères, elle déglutit face à la réalité des choses. Mentir est une option qu'elle ne prend pas. Trop de non-dits ont été présents dans le passé et elle ne souhaite pas que cela se reproduise. « Comment ça des semaines ? » Un soupir sort d'entre ses lèvres. « La dernière fois que j'ai eu Nick au téléphone, c'était il y a 3 semaines et Lawrence 2 semaines, depuis plus rien ... Silence radio. Je ... Je me doute qu'il n'y a plus d'espoir pour eux mais ... « Non elle en garde encore un peu car elle pensait de même pour le flic et pourtant il se tient là devant elle, blessé mais vivant. Alors tout est encore possible. De suite, elle pense à Erin et Ava et se demande si de son côté, il a des nouvelles. « Elles sont ensembles, je n’ai pas de nouvelles depuis avant-hier, mais elles allaient bien… (...) Un ami est avec elles… » Un soulagement apparaît sur le visage de la brune et un léger sourire. « Je suis contente d'entendre ça » Et c'était vrai, elle appréciait les deux demoiselles et les savoir à l'abri était réconfortant. « On ira les retrouver… » Elle opine du chef alors qu'un médecin entre enfin dans la pièce. Malgré elle, elle s'éloigne d'Elias sans le perdre de vue. Le médecin regarde la plaie et Dylane stresse de son verdict croisant les doigts.
Win : La blessure est superficielle et après quelques points de sutures tout ira bien. So close : La blessure est profonde mais il devrait s'en sortir si après les points de suture il ne fait pas d'efforts pour ne pas faire exploser ceux-ci. Fail : La blessure est plus grave que prévue et le médecin veut opérer pour réparer tout cela. Reste à savoir si Elias sera d'accord. @Azaryaah |
| | | | | | | | (Dylias) Avant toi, on ne m'a pas montré le chemin |
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