| cheer up bitches (jill & matt #1) |
| | (#)Jeu 15 Oct - 17:44 | |
| Je tambourine à la porte, trop enthousiaste, trop bout en train. C’est Matt qui ouvre la porte et je lui lance un grand sourire narquois. Je n’ai pas prévenu que je suis revenu. Il faut dire que je ne suis pas parti longtemps cette fois. J’ai vite fait demi-tour, avec la sensation d’avoir fait une erreur cette fois. De ne pas vouloir partir. De vouloir rester à Brisbane avec eux. Aussi lorsque j’ai su à quel point leur vie était en train de déraper au travers de coups de fils échangés, ca a été une raison de plus pour revenir. Mais comme d’habitude je n’ai pas prévenu. Et comme d’habitude je débarque comme une fleur, comme si on attendait que moi pour retrouver le sourire. J’observe le visage de Matt, je le vois à son regard qu’il ne va bien, je le vois et ça me serre le cœur. Mais je ne le montre pas, ce n’est pas moi. Je me contente de dire « Le DBD a réussi à tenir sans son plus fidèle client où t’as fermé la baraque ? » Je le serre dans mes bras un instant content de le retrouver. Et il en faut peu pour que je sois dans son salon à fanfaronner comme si j’y habitais depuis des années, parce qu’à force je le connais par cœur cet appart.
Jill est là sur le canapé et je me plante devant elle, devant Matt de nouveau dans la pièce et je gueule avec un grand sourire levant ma bouteille de rhum comme un trophée et la solution à tous leurs problèmes. « CHEER UP BITCHES, je suis là ! » Et en un instant je me suis posé à côté de Jill, j’ai déposé un baiser sur sa joue comme le grand frère que je ne suis absolument pas. De un parce qu’on a le même âge, de deux parce que les nuits d’il y a des années maintenant me feraient mentir. De trois parce que j’ai beau prétendre encore plus devant Matt que c’est ce que je ressens pour elle aujourd’hui comme depuis toujours, au fond de moi je sais parfaitement que c’est faux. Mais je suis content de la voir, de le voir et ça se voit à mon visage. Je prends mes aises sur ce canapé comme si j’étais chez moi. « J’vous ai manqué ? » Eux ils m’ont manqué, mais je ne l’avouerais qu’après avoir bu quelques verres ou pas du tout, même si je suis là pour eux, pour les faire rire avec mes conneries, pour retrouver cette famille que je n’ai pas prévenu de mon retour parce que comme toujours j’aime les surprises et comme toujours je n’en ai un peu rien à foutre de savoir si oui ou non ils avaient déjà quelque chose de prévu de leurs soirées. Parce que moi j’ai prévu qu’on allait boire. @jill mcgrath-fitzgerald @matt mcgrath |
| | | | (#)Dim 18 Oct - 21:52 | |
| « Le DBD a réussi à tenir sans son plus fidèle client où t’as fermé la baraque ? » « CHEER UP BITCHES, je suis là ! » « J’vous ai manqué ? »
Ta gueule ta gueule ta gueule ta gueule ; qu'elle a l'air de dire, ma tête, quand il entre dans l'appart comme s'il était le sien - ce qui est le cas - qu'il hurle comme s'il en avait rien à chier de nos maux de tête de tequila - ce qui est le cas - et qu'il sourit comme le type à qui j'aurais envie d'éclater toutes les dents tant j'aurais voulu que son rhum ait des allures d'aspirine - ce qui est également le cas. Pete le fils prodige, le grand voyageur, l'héritier et le retour en fanfare, lui qui se tire quand le vent lui en donne l'envie et qui revient comme une fleur un mois ou un an après. Dammit qu'il m'a manqué.
Il s'écrase dans le canapé à côté de Jill qui arbore les plus gros cernes de l'histoire de l'humanité, les miens sont bons deuxièmes sur le podium. « C'est ta vraie voix ou tu fais exprès de sonner comme si t'avais pas mué, gars? » il crie il beugle il pique des octaves et il me défonce autant les tympans qu'il me provoque la pire des migraines. Mulligan à qui j'ai fait la même un nombre incalculable de fois quand c'était lui le pauvre mec à se remettre d'une cuite et pas moi. Juste retour de l'ascenseur sans même qu'il le réalise. « On est encore sur le décalage d'hier, faut excuser. » la justification goûte les shots que Jill et moi on s'est enfilés dans un bar à un extrême de la ville et un autre dans un quartier complètement différent, le compte qu'on a arrêté de faire quand on n'avait plus assez de doigts ni d'orteils pour le matérialiser. C'est qu'il s'agit d'un aller simple vers notre (peu glorieuse, on s'entend) ère universitaire sur lequel on a mis le cap depuis qu'elle et moi on habite ensemble. Pete est revenu à Brisbane au bon moment s'il a envie d'un trip to memory lane.
« C'qui veut dire qu'on est logiquement que le matin, et donc que des pina colada & des grilled cheese de p'tit-dej sont au programme. » mon attention vole vers la bouteille qu'il brandit et que je dérobe, sans même m'attarder à regarder horloge ou portable qui pourraient nous souffler l'heure du jour - ou de la nuit, j'suis pas difficile - qu'il peut bien être. Et c'est au pas de presque course que je file à la cuisine, ouvrant les fourneaux et lançant le mixer en oubliant complètement mon mal de crâne pour m'en rappeler à la seconde où l'ananas se mélanger bruyamment à la glace pilée. |
| | | | (#)Lun 2 Nov - 12:25 | |
| Une cuite de plus, et la gueule de bois qui va avec. Elle ne sait même plus s’ils ont pris celle là avec des shots de tequila ou les cocktails bizarres de Matt. Elle sait juste que sa tête lui dit qu’il faudrait qu’elle arrête de boire. Ils sont comme deux adolescents les McGrath. Deux jeunes brisés qui se retrouvent dans leurs mal-être et qui ne parlent de rien d’autre que de la prochaine soirée et les brunchs qu’ils vont faire pour se remettre avant de retourner en soirée. Il est beau leur programme, Jill a vraiment l’impression de se retrouver projetée des mois en arrière. Elle profite, c’est ce qu’elle voulait après tout non ? Bien sûr c’est ce qu’elle voulait. Et pourtant, elle n’arrive pas à retrouver ces sensations qui la faisaient vibrer avant sa grossesse. Plus rien ne la fait vibrer, mais elle est heureuse de se retrouver dans un appartement avec son grand-frère qui est aussi brisé qu’elle.
La porte s’ouvre et elle la reconnait cette voix qui parle beaucoup trop fort. Il va se prendre une gifle s’il continue comme ça. Il la mériterait la gifle d’ailleurs, après être parti alors que Jill et Matt était au plus bas. « J’vous ai manqué ? » “Non tu peux retourner d’où tu viens.” Il peut pas la fermer, ou chuchoter au moins ? Jill ne chuchote pas, pour être sûre que le jeune homme puisse l’entendre.
« C'est ta vraie voix ou tu fais exprès de sonner comme si t'avais pas mué, gars? » “Y’en a qui entament jamais la puberté.” Elle est désagréable, et elle espère qu’il le sentira. Elle lui en veut et elle a beaucoup de haine à l’intérieur d’elle et il va se prendre une vague de rage à laquelle il ne s’attend pas Pete. Elle grimace quand il pose un baiser sur sa joue et n’hésite pas à lui envoyer un coup de poing dans le bras. Elle enrage, et il devrait le comprendre. « On est encore sur le décalage d'hier, faut excuser. » “Faut qu’on se prépare pour le décalage de ce soir d’ailleurs.” Elle a encore plus envie de sortir maintenant que Pete a décidé de réapparaître sans prévenir personne de nouveau. “Toi t’as un avion à prendre ou je te dégage de Brisbane moi-même ?” Elle se tourne vers son meilleur ami, et ses yeux lancent des éclairs. |
| | | | (#)Mar 3 Nov - 18:17 | |
| Comment ça ils ne sont pas contents de me voir ? Si je ne les connaissais pas aussi bien, j’aurais presque envie de prendre un air offusqué. Ils ont une sale gueule tous les deux. Je regrette presque d’être parti, je n’aurais pas dû les laisser pas dans ce qui était probablement un des pires moments pour eux. Mais c’est trop tard maintenant, je ne peux plus retourner en arrière.
“Non tu peux retourner d’où tu viens.” Je lui souffle un baiser avant de me tourner vers Matt pour pointer un doigt vers sa sœur. « Tu l’as pas nourrie encore c’est ça ? Mais j’tavais dit que si tu lui donnes pas à manger toutes les heures elle devient hargneuse Matt ! »
Je m’en prends vite plein à la figure concernant mon timbre de voix et ça m’arrache un ricannement.
« Oooh je vois qu’on a commencé la fête sans moi, c’est pas beau de se bourrer la gueule sans son meilleur pote. » J’ai fait exprès d’élever la voix, histoire de voir une grimace apparaître sur leurs visages. Je pouffe de rire. Ils sont désagréables et je suis bien décidé à l’ignorer royalement. Après tout c’est pour eux que je suis de retour, ils devraient être contents non ? Je ne vois pas où est le problème. Je m’assois à côté de Jill, embrassant sa joue avant de me prendre un coup sur le bras, m’écriant un grand « Aie ! » bien plus dramatique qu’il ne le faut. « On est encore sur le décalage d'hier, faut excuser. » “Faut qu’on se prépare pour le décalage de ce soir d’ailleurs.” « On va où ? » Parce qu’il est certain que je suis de la partie, après tout mon but de ce soir est bien de leur changer les idées. “Toi t’as un avion à prendre ou je te dégage de Brisbane moi-même ?” Le ton froid de Jill, ses yeux qui me lancent des éclairs ça me serre un peu le cœur, mais je me force à garder un sourire moqueur sur le visage, peu importe que j’ai envie de la serrer dans mes bras lui dire qu’elle m’a manqué, que je suis désolé d’être parti. Je ne m’excusais jamais de partir, je n’allais pas commencer maintenant. Je lève donc les yeux au ciel, venant lui donner un coup d’épaule. « Mais c’est que j’avais oublié ton éternelle tendresse ! » J’ricane, m’affalant contre elle sans ménagement. « Je vous trouve bien maussades, heureusement que je reviens mettre des paillettes dans vos vies dit donc ! » Peut être que je devrais leur dire que je suis revenu pour eux ? Peut-être que je n’aurais pas dû partir quand ils étaient au plus bas ? Mais comme d’habitude je ne dis rien, il m’est tellement plus facile de prétendre que tout va bien, qu’ils me pardonneront bien assez vite pour ce départ précipité sans annonce aucune.
Matt m’a piqué la bouteille des mains et j’ai déjà hâte de boire ses cocktails. J’avais toujours été les premiers à les goûter même au tout début quand il n’était franchement pas aussi doué que maintenant. Faut dire que je n’étais pas bien difficile quand il y avait de l’alcool en jeu. Je gueule à Matt en train de les préparer. « Charge double dose Matt ! On va en avoir besoin. »
@jill mcgrath-fitzgerald @matt mcgrath |
| | | | (#)Ven 6 Nov - 18:58 | |
| “Non tu peux retourner d’où tu viens.” « Tu l’as pas nourrie encore c’est ça ? Mais j’tavais dit que si tu lui donnes pas à manger toutes les heures elle devient hargneuse Matt ! » « C'est pas des soeurs que j'ai en fait c'est des gremlins. »
Et ça devrait être un fait connu et établi, de partout. Personne ne nous prend au sérieux quand on stipule que McGrath dans un autre langage veut dire estomac sur pattes et c'est pas plus mal rien qu'à voir comment on finit toujours par se gaver peu importe l'heure du jour ou de la nuit. Il est quelle heure, d'ailleurs, aujourd'hui?« Oooh je vois qu’on a commencé la fête sans moi, c’est pas beau de se bourrer la gueule sans son meilleur pote. » Pete pauvre Pete, qui arrive quand l'appart sent un mélange des divers alcools ingérés la veille et un preview de ceux qui seront bus ce soir. Ou maintenant, c'est selon, l'agenda s'adapte quand on passe la porte. « On préparait le terrain pour endurer ton humour de merde que veux-tu. » à blagues vaseuses s'ajoute mon sourire de jeune premier, légèrement diminué par les cernes que j'arbore comme un champion (not).
Quand je parlais de décalage et d'horaire.
“Faut qu’on se prépare pour le décalage de ce soir d’ailleurs.” « On va où ? » “Toi t’as un avion à prendre ou je te dégage de Brisbane moi-même ?” « Mais c’est que j’avais oublié ton éternelle tendresse ! » « Sérieux je suis pas d'humeur à jouer l'adulte, gérez-vous. »
Jill est furieuse qu'il soit - encore - parti sans le lui dire, Pete est aveugle comme il l'a été pendant toutes les années où j'ai bien pu le connaître. Au final, qu'on soit ensemble tous les jours 24/7 ou qu'on se lâche pendant des mois, la dynamique reste toujours la même. « Je vous trouve bien maussades, heureusement que je reviens mettre des paillettes dans vos vies dit donc ! » « T'as fait bon voyage? » à questions piquantes de la part de ma cadette s'additionnent les miennes bien plus smooth. En espérant que Pete s'en rappelle pour financer mon cadeau de Noël. « Charge double dose Matt ! On va en avoir besoin. » en attendant, il ne finance pas les shots, c'est moi qui s'en charge de ceux-là. « T'inquiètes, c'est le plan. »
Le plan, qui finit pas s'éterniser de cocktails en cocktails, de bières en grilled cheese. J'ai enfin une donnée stable sur l'heure quand mes yeux se vrillent à l'écran de mon portable qui a finit de charger, batterie pleine et la soirée qui logiquement ne fait que commencer. « On a des potes à aller prendre sur le chemin, rien de bien méchant, tu conduis. » des potes qu'il ne connaît pas, qu'on a rencontrés la veille Jill et moi, qu'on garde sur le planeur pour plus tard. « Nous on est déjà affectés et tu nous a réveillés, te plains pas. » ses clés que je lui tire à la gueule, et Jill que je laisse dévaler les escaliers en premier. À la seconde où mon regard brillant croise celui de Pete par contre, il sait, je sais, on sait tous les deux. « Ça ira. Encore mieux si j'y pense pas. » et d'office, j'y pense encore moins quand je le pousse dans le couloir, refermant derrière nous comme de rien. |
| | | | (#)Mar 10 Nov - 13:22 | |
| « Tu l’as pas nourrie encore c’est ça ? Mais j’tavais dit que si tu lui donnes pas à manger toutes les heures elle devient hargneuse Matt ! » « C'est pas des soeurs que j'ai en fait c'est des gremlins. » Le doigt qu’elle montre est destiné aux deux abrutis qui se tiennent non loin d’elle. Elle a la gueule de bois, elle a envie de hurler mais elle sait que ça lui ferait bien trop mal à la tête au fond. Alors elle se tait et elle grimace à chaque fois que Pete s’approche d’elle. Elle n’a pas envie qu’il soit à côté d’elle, elle a juste envie de le détester jusqu’à la fin des temps parce que c’est tout ce qu’il mérite à l’avoir laissé dans cette ville alors qu’elle venait d’accoucher. « Oooh je vois qu’on a commencé la fête sans moi, c’est pas beau de se bourrer la gueule sans son meilleur pote. » “Meilleur quoi ?” Oh que oui elle joue avec les limites, c’est à plusieurs sens. Elle pourrait tout balancer à Matt pour qu’il lui mette la raclée qu’il mérite, et il peut seulement le prendre comme si elle était en train de le jeter de sa vie et de son cercle d’amitié. « On préparait le terrain pour endurer ton humour de merde que veux-tu. » “Je suis pas prête à endurer vos deux humours de merde.” Parce qu’ils ne valent pas mieux l’un que l’autre.
« On va où ? » Bien évidemment qu’elle grimace parce qu’il compte venir. « Mais c’est que j’avais oublié ton éternelle tendresse ! » “Dégage !” Qu’elle s’écrie alors qu’il tente de nouveau de s’approcher d’elle. Elle est de mauvaise humeur, et il en fait les frais Pete. « Sérieux je suis pas d'humeur à jouer l'adulte, gérez-vous. » “Comme si t’avais déjà été un adulte une fois dans ta vie !” Elle lève les yeux au ciel en se concentrant sur son frère. Elle ne veut pas regarder vers Pete, elle est encore bien trop en rogne et ça l’énerve encore plus qu’il ne réagisse pas. Il devrait s’excuser sans jamais s’arrêter, jusqu’à ce qu’elle accepte de lui pardonner le temps d’une soirée. « Je vous trouve bien maussades, heureusement que je reviens mettre des paillettes dans vos vies dit donc ! » “On avait sûrement pas envie de te voir.” Elle parle pour deux en sachant très bien que Matt n’est absolument pas d’accord avec ce que Jill peut ressentir. « Charge double dose Matt ! On va en avoir besoin. » Elle soupir, c’est qu’il va vraiment venir avec eux le con et elle continue de rager dans son coin la McGrath. « T'inquiètes, c'est le plan. » Et elle lance un sourire furtif à son grand frère.
« On a des potes à aller prendre sur le chemin, rien de bien méchant, tu conduis. » Jill se lève et se dirige déjà vers la porte, ravie d’aller retrouver ses nouveaux amis. “Yep et toi tu vas devoir courir derrière la voiture.” Elle ne se tourne même pas vers Pete et elle descend les escaliers quatres à quatres.
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| | | | (#)Dim 15 Nov - 7:34 | |
| « C'est pas des soeurs que j'ai en fait c'est des gremlins. » « C’est que maintenant que tu t’en rends compte ? »
Cet appart pue l’alcool, pas que l’odeur me dérange, on vient d’entrer dans mon élément. Qui de mieux pour accompagner des soirées bien trop arrosées que moi ? Moi qui amène toujours le verre de plus, moi qui ne juge jamais peu importe la mine qu’on se met parce que dans tous les cas je serais sans doute pire. Je serais presque outré qu’ils aient osé commencer la fête sans moi alors que ça fait un mois que j’ai disparu de la circulation. « Meilleur quoi ? » Jill est hargneuse, clairement elle n’a pas digéré que je sois parti pourtant je continue à prétendre que je ne me rends pas compte du problème. C’est plus simple, ça m’évite des engueulades inutiles, surtout qu’elle finira par passer au-dessus. Tout le monde me pardonne toujours mon départ. Ca fait partie des règles universelles de toute amitié avec moi. Je remarque aussi son air de défi, celui qui souligne que le mot qui nous correspond le mieux n’est sans doute pas meilleurs amis, mais meilleurs anciens amants, meilleur je ne sais quoi qui dure depuis trop longtemps. Mais c’est du passé tout ça. C’est du passé depuis qu’elle ait avec Bailey alors je l’ignore, préférant prétendre que je ne vois même pas où est le problème.
« On préparait le terrain pour endurer ton humour de merde que veux-tu. » “Je suis pas prête à endurer vos deux humours de merde.” Je pouffe de rire parce qu’on sait tous est c’est notre humour de merde qui est le cœur de cette amitié et qui fait de nous les partenaires idéals pour une soirée de débauche et d’oubli.
« Dégage ! » Jill s’écrire alors que je m’affale contre elle sans en avoir rien à faire du fait qu’elle soit de mauvaise humeur ou qu’elle m’en veuille pour mon départ. « Sérieux je suis pas d'humeur à jouer l'adulte, gérez-vous. » “Comme si t’avais déjà été un adulte une fois dans ta vie !” « Elle a pas tord, t’as vu ta gueule, on dirait que t’es toujours pas sorti de la puberté. » J’hoche la tête vigoureusement alors que très honnêtement avec ma tête de gamin je ferais mieux de ne pas parler. Elle est toujours en colère la sœur de Matt tandis que je fanfaronne sur mon retour. “On avait sûrement pas envie de te voir.” « Allez fait pas la gueule Jilliaaan, j’suis parti qu’un mois. » Au pire moment peut-être, mais ce n’était pas si long non ? Je sais très bien que son prénom au complet va l’enrager mais mon sourire se fait charmeur et je lui montre ma plus belle tête d’ange en espérant que ça marche et que la colère du démon soit apaisée.
Matt annonce la couleur avec ses pina collada Elles sont chargées double dose, se transforment en un enchaînement de cocktails et ça se termine par un grill cheese qui fait du bien. Il est temps de bouger cette fête ailleurs, la soirée ne fait en réalité que commencer. « On a des potes à aller prendre sur le chemin, rien de bien méchant, tu conduis. Nous on est déjà affectés et tu nous as réveillés, te plains pas. » « Comment ça des potes ? C’est qui ? J’espère qu’ils sont drôles ! » Je grommelle mais on sait tous que je suis le premier à être partant pour voir du monde. Je ne sais pas à quel point c’est raisonnable de me faire conduire, je suis rarement le plus sobre du groupe. « Si on a un accident avant d’arriver ça sera d’votre faute ! » Je dis en secouant les clés dans les airs. C’est peut être le moment où je devrais leur dire que je bois depuis le réveil, mais tu me diras ils n’ont pas l’air dans un meilleur état que moi. Mais j’ai aucune envie de courir derrière la voiture, je lance un doigt d’honneur à Jill avant qu’elle ne se barre dans les escaliers et mon regard plus sérieux s’accroche à celui de Matt. J’ai envie de dire quelque chose. Mais il le sait avant même que je n’ouvre la bouche. « Ça ira. Encore mieux si j'y pense pas. » J’hoche doucement la tête, le laissant me pousser dans le couloir, le laissant fermer la porte avant de passer mon bras autour de son cou pour ébouriffer ses cheveux parfaits de mon autre main. « T’inquiètes t’y penseras plus quand tu seras à poil sur le bar parce que tu ne tiens pas ton alcool Mcgrath. » J’lance avec un air de défi et un grand sourire, parce que tout ira bien, parce qu’on est à trois et que la soirée ne peut être que belle et que je compte tout faire pour qu’il n’y pense pas malgré l’inquiétude qui me sert le cœur.
J’embarque tout le monde dans la voiture, je leur fous la trouille en manquant de foncer dans la voiture devant moi en démarrant. « Oupsi » J’ricane comme un con et je me fais un peu plus sérieux histoire de nous emmener à destination vivant. Les potes sont emportés sur le chemin et on arrive enfin à destination.
@jill mcgrath-fitzgerald @matt mcgrath |
| | | | (#)Ven 11 Déc - 16:45 | |
| Le moment émotion vient aussi vite qu’il repart, parce que c’est toujours comme ça avec Pete. Autant j’ai une confiance aveugle en lui, autant je sais clairement que peu importe à quel point je peux être sérieux autant il aura toujours le bon mot pour dire de la merde et dédramatiser la vie en entier en un claquement de doigt. L’inverse est toute aussi vraie. « T’inquiètes t’y penseras plus quand tu seras à poil sur le bar parce que tu ne tiens pas ton alcool Mcgrath. » une claque part derrière sa tête, une autre aussi si je compte les piques de Jill et le bruit écho de ses chaussures qui descendent les escaliers deux par deux sans jamais regarder derrière elle.
« Fuck you. Tu m’as manqué, même si c’était juste un mois. À elle aussi même si elle est chiante dans sa manières de te le dire. » elle me tuerait que je l’affiche aussi facilement, mais faudrait être aveugle doublé de véritablement idiot pour ne pas voir que si elle agit comme une gamine gâtée qui croit que tout lui ait dû c’est simplement parce que ça lui a brisé le cœur à un niveau que Pete se tire pendant un mois sans la mettre au courant. Leurs orgueils à tous les deux vont bien finir par les étouffer au grand jour, je serai celui qui scandera que je leur avais dit.
« C’est sur sa facture. » que je scande, haut et fort, pas le moindrement subtil quand on a fini par survivre à la balade en voiture, que les potes ont été récupérés en chemin et qu’on s’est installés à un bar terrasse en bordure de la plage. On est sortis de la ville, on s’est perdus un peu, mais ça valait la peine parce que l’océan s’étale devant nous, qu’il y a des tas de canapés de parts et d’autres de la plage et que ça sent même le barbecue qui grille et crépite pas trop loin. « Quoi, t’es celui qui a un truc à se faire pardonner eeeeeet tu bosses dans un bureau de riches architectes blablabla gnagnagna t’es blindé. » j’anticipe, mes paupières battant la mesure et mon immense sourire relançant la demande qui est plutôt une exigence envers Pete quand Jill elle, fait sa vie à parler à un groupe de surfeurs un peu plus loin.
« T’as un plan d’attaque? » parlant de se faire pardonner, mais surtout parlant d’elle. C’est pas eux, de s’haïr aussi longtemps. |
| | | | (#)Dim 20 Déc - 14:20 | |
| Il n’a pas l’air bien Matt et comme toujours ça a le don de me serrer le cœur et si je ne sais pas bien parler de tout ce qui ne va pas, je sais que je pourrais au moins le faire sourire avec mes trop nombreuses conneries et pendant un temps j’aurais l’impression que tout va bien dans le meilleur des mondes.
« Fuck you. Tu m’as manqué, même si c’était juste un mois. À elle aussi même si elle est chiante dans sa manières de te le dire. » Mon sourire s’élargit et je me rends compte à quel point j’avais besoin d’entrer ces mots là, à quel point comme toujours j’ai ce besoin d’avoir l’impression de compter, de leur avoir manqué, d’être nécessaire. Je rattrape son cou malgré le risque d’une énième claque sur la tête et je viens l’étranger à moitié dans une étreinte pleine d’affection. « Moi aussi tu m’as manqué chaton ! » Je me marre avant de l’embrasser sur la joue et de m’enfuir en courant avant de m’en reprendre une. Et quand il arrive de nouveau à ma hauteur avant qu’on monte dans la voiture, on regarde tous les deux sa sœur déjà installée. « Ouais je crois que cette fois elle est bien vénère. » Mais pourquoi elle ne le serait pas quand je l’ai abandonnée au moment critique où elle avait besoin de moi.
Le trajet est un brouillard alcoolisé de rires et de voix trop fortes qui résonnent dans l’habitacle alors qu’on collecte leurs nouveaux amis vers le prochain lieu de débauche. « C’est sur sa facture. » Je lui adresse un regard outré alors qu’on arrive à destination, que la plage s’étend devant nous et l’odeur du barbecue et des cocktails acidulés me titillent les narines. « Pardon ? » Je prends un air faussement offusqué. « Quoi, t’es celui qui a un truc à se faire pardonner eeeeeet tu bosses dans un bureau de riches architectes blablabla gnagnagna t’es blindé. » J’éclate de rire. « Tu manques pas de toupet Mcgrath, c’est qui qui fait la majorité de ton chiffre d’affaires heiiiiin ? » Je pointe le doigt vers moi comme si j’annonçais quelque chose d’extrêmement important. Mais je capitule vite parce qu’on va pas se mentir, il a pas tort et je suis blindé. « T’as de la chance que je ferais n’importe quoi pour ta belle gueule hein. »
« T’as un plan d’attaque? » Je m’allume une clope en plissant des yeux vers la jeune femme. « Pas du tout. » Parce que je comptais prétendre qu’elle n’était pas en colère tout simplement. « Mais maintenant tu m’as donné une idée. Tu me tiens ma clope et mon verre ? ET TU LE BOIS PAS HEIN ? » Je n’attends pas la réponse avant de tout lui refiler dans les mains et de me précipiter sur Jillian de l’attraper et de la balancer sur mon épaule et de courir vers la mer. « PARDONNE MOIIIIIIIIIIIII. » Elle se débat mais je refuse de la lâcher « ALLEZ PARDONNE MOI JILL OU JE TE FOUUUUS A L’EAU. » Et je me marre de plus belle, trébuchant et on se retrouve dans le sable avant l’eau et je gueule vers Matt. « BON T’AURAIS PEUT ËTRE DU ME DONNER UNE MEILLEURE IDEE. » Je regarde Jill maintenant, parce qu’il faut qu’elle pardonne et qu’elle affiche le sourire qu’elle m’offre toujours, celui qui devient l’écho du mien, celui qui la fait devenir comme un soleil et qui comme toujours me fait un peu frissonner.
@jill mcgrath-fitzgerald @matt mcgrath |
| | | | (#)Sam 2 Jan - 10:29 | |
| Elle a envie de rire Jill, mais elle ne comptait pas le faire avec Pete. Il a voulu disparaître pendant encore des semaines sans prévenir personne et elle le déteste encore pour ça. Elle essaie de l’ignorer même s’il fait tout pour attirer son attention. Elle a décidé de lui faire la gueule, et ce n’est pas certain qu’elle s’arrête de le faire ce soir. Peut-être qu’elle va tenir pendant des jours, peut-être même jusqu’à son prochain départ. Elle a rit bien trop fort avec ses nouveaux amis dans la voiture, et elle n’a pas croisé le regard de Pete une seule fois depuis qu’ils sont sortis. Elle fera comme s’il n’existait pas, et ça, jusqu’à ce qu’elle en décide autrement.
Elle s’est automatiquement dirigée vers les bouteilles, elle a besoin de boire et d’annihiler ses pensées qui tournent encore bien trop dans sa tête. Elle ne compte ni les shots, ni les bières. Elle s’amuse et rencontre de nouvelles personnes. Elle a abandonné même Matt qui a décidé de jouer à la sangsue avec Pete. Elle joue, elle rit, elle tente de s’amuser en oubliant qu’elle a des enfants et un mari qu’elle a lâchement abandonné. Elle sautille et elle danse, elle bouge au rythme de la musique jusqu’à ce qu’elle décolle du sol sans s’en rendre compte. « PARDONNE MOIIIIIIIIIIIII. » Elle se débat, elle bouge et elle tente de se détacher de son emprise. “Ta gueule Pete tu fais chier !” Elle serre les dents et tape dans son dos avec force. Il gardera des marques de sa connerie. « ALLEZ PARDONNE MOI JILL OU JE TE FOUUUUS A L’EAU. » “Si tu me jettes à l’eau c’est que tu tiens pas à la vie.” Elle serre les dents, elle sait qu’elle va finir à l’eau, alors elle prépare déjà ses plans de vengeance. « BON T’AURAIS PEUT ËTRE DU ME DONNER UNE MEILLEURE IDEE. » “MATT JE TE DETESTE.” Parce que forcément, la connerie vient de lui. “Lâche moi !”
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| | | | (#)Dim 10 Jan - 21:09 | |
| « PARDONNE MOIIIIIIIIIIIII. » pfiou, le gars est suicidaire ça y est c’est dit. Quand eux deux décident que le reste du monde n’existe plus, leur scène de ménage ne m’arrache qu’un gros éclat de rire et un verre vide haussé bien haut pour qu’on le remplisse de bière vite fait bien fait. “Ta gueule Pete tu fais chier !” « ALLEZ PARDONNE MOI JILL OU JE TE FOUUUUS A L’EAU. » d’un côté j’ai plus aucun tympan et de l’autre j’ai ma soeur qui doit manigancer mentalement pour ajouter un “crever les yeux du frère” dans sa liste, n’en reste que je bois ma bière sagement, fume la clope de Pete au taquet. Ce sont eux qui ont merdé. Lui en se tirant, elle en s’attachant trop. Ce sont eux qui se sont tendus un piège les prunelles brillantes et la bouche en coeur et s’ils sont pas foutus de voir que dans la vie les gens finissent autant par arriver que par partir, c’est qu’ils ont rien compris. Moi, j'ai bien eu le rappel avec Lily - et c’est pas pour rien que j’avais jamais été en couple officiellement avant elle, c’est pas pour rien que ce genre de conneries ne reviendra pas me tenter de sitôt.
C’est pareil pour eux. Ils sont pas ensemble mais ils se comportent comme un vieux couple de merdeux incapables de se dire les vraies choses parce que leur égo s’immisce à travers. Ce serait mentir de dire que de les entendre se gueuler après des insultes rien que pour le plaisir de crier m’emmerde pas au plus haut point. Si elle voulait vraiment qu’il dégage, Jill l’aurait pas laissé monter dans la voiture, elle l’aurait même pas laissé se poser sur le canapé à l’appartement. Jill joue à l’enfant gâtée pourrie parce que c’est juste ça qu’elle sait faire quand la vie va pas dans son sens à elle et Pete est un véritable imbécile de pas le voir lui qui se vante de la connaître par coeur. Ils sont pas mieux l'un que l’autre, se méritent parfaitement en somme. “Si tu me jettes à l’eau c’est que tu tiens pas à la vie.” « BON T’AURAIS PEUT ËTRE DU ME DONNER UNE MEILLEURE IDEE. »
Et je soupire, bois d’un trait ma bière ensuite. “MATT JE TE DETESTE.” ouais ouais ouais, comme d'hab. “Lâche moi !” Pete prouve une nouvelle fois son besoin de crever en se jetant sur elle. Et moi je leur tourne le dos, définitivement bien plus intéressé par les nouveaux potes qui en sont à allumer un feu de joie que par la dispute numéro 396764729208573 de Pete et Jill. |
| | | | (#)Dim 17 Jan - 17:32 | |
| Je dois être un peu suicidaire parce que ma meilleure idée consiste à me précipiter sur Jill pour l’attraper et la supplier de me pardonner tout en cherchant à la jeter à l’eau. « Ta gueule Pete tu fais chier ! » Ma technique n’est pas idéale, on ne va pas se mentir. Je ne me disais pas que le succès serait exceptionnel, mais je m’obstine continuant mes menaces qui ressemblent plus à des supplications. “Si tu me jettes à l’eau c’est que tu ne tiens pas à la vie.” Je me marre de plus belle, incapable de vraiment voir à quel point mon départ l’a blessée, à quel point j’ai été égoïste en partant au moment où sans doute elle avait le plus besoin de moi. « MATT JE TE DETESTE. » « CHATON ELLE LE PENSE PAS ! » je gueule en retour en direction de Matt en pouffant de rire. « Lâche moi ! » Et je finis par lâcher ma prise contre elle, roulant sur le sable en riant avant de me relever. « Oh ça va allez Jillian ! fait pas ta relou ! » Je ne prends rien au sérieux et j’ai toujours un grand sourire sur le visage lui tendant la main pour l’aider à se relever. « Allez ! Trêve ? Je promets que je vais me faire pardonner ! Plus tu boiras plus t’oublieras pourquoi tu me fais la gueule ! »
Avec ou sans elle, je suis bien décidé à retrouver Matt et quand j’arrive près de lui j’entoure son cou de mon bras. Je marmonne à son oreille. « Traitre, t’aurais pu m’aider ! » Comme si sa sœur était un démon impossible à canaliser, ce qu’elle est. « Bon c’est quoi le programme là ? » Le programme pour oublier à quel point leurs vies sont merdiques actuellement.
Mais le programme est simple, on va passer la soirée à boire et à raconter des conneries pour mieux se retrouver et parce qu'on est à trois tout ira tout simplement un peu mieux.
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| | | | | | | | cheer up bitches (jill & matt #1) |
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