@RORY CRAINE & PETER MULLIGAN all the world's a stage and you and I merely players ⤜⤐⤞
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Rory Craine
l'océan des possibles
ÂGE : trente-trois ans (19/03/91 - poisson) SURNOM : Craine pour la plupart des gens. STATUT : comblé de bonheur d'avoir épousé Swann le 2 juin dernier, après sept ans d'amour, il est rempli de fierté à l'idée que son mari porte enfin officiellement son nom. leur fille Robin (22.02.2023), adoptée par le couple en mai 2023, parfait encore un peu plus le tableau : il a tout ce dont il a toujours rêvé. MÉTIER : acteur et producteur, il est un visage récurent du grand écran et un artiste dont l'aura ne cesse de croitre dans le monde du Cinéma, où ses choix de rôles diversifiés et exigeants l'ont élevé au rang de talent incontournable vers qui les opportunités affluent. prochainement à l'affiche d'un biopic centré sur la vie de John Fitzgerald Kennedy Jr, il effleure aussi un autre de ses rêves du doigt et se forme à la réalisation auprès d'une de ses idoles, caressant l'espoir de passer derrière la caméra pour réaliser son premier long métrage. LOGEMENT : #84 Agnes Street, à Bayside. Swann et lui goûtent à la tranquillité du bord de mer avec leur fille Robin et Brownie, leur berger australien, dans un endroit qui leur ressemble. POSTS : 11779 POINTS : 200
TW IN RP : anxiété, adoption, alcoolisme parental (mère), surexposition médiatique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : très proche de sa famille, il idéalise ses ainés et surprotège ses petites sœurs › a pratiqué le football australien durant son adolescence mais a du arrêter après une blessure au genou › la comédie a été la lumière au bout du tunnel lorsqu'il ne croyait plus en rien › s'en est pris physiquement à un réalisateur qui avait agressé sa co-star › idéaliste et romantique, il a concrétisé son plus grand rêve en fondant une famille › sensible et dévoué aux autres › anxieux par nature › bénévole à l'hôpital depuis août 2020.CODE COULEUR : DarkSlateBlue RPs EN COURS : (05)jesse #1 › swann #60 › swann #61 › dina #1
rowann #60 & #61 › you make my heart feel like it's summer when the rain is pouring down. you make my whole world feel so right when it's wrong. that's how I know you are the one. when we are together, you make me feel like my mind is free, and my dreams are reachable. life, it's easy to be scared of with you, I am prepared for what is yet to come. 'cause our two hearts will make it easy. joining up the pieces together, making one. ❘ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 (UA) › 14 (UA) › 15 (UA) › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 (UA) › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 (UA) › 52 (UA) › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61
willton #25 › we've been stuck now so long, we just got the start wrong. one more last try, i'ma get the ending right. you can stop this, and I must insist. that you haven't had enough, you haven't had enough. don't you need it? don't you want this at all? well, I just wish we could go back one more time and begin it, back before I lost myself somewhere in it. ❘ 1 › 2 (UA) › 3 › 4 › 5 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 (UA) › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 (UA) › 20 › 21 › 22 › 23 (UA) › 24 (UA) › 25
RPs EN ATTENTE : micah #3 › clarence
wendy(scénario libre) › you belong among the wildflowers, you belong in a boat out at sea. you belong with your love on your arm, you belong somewhere you feel free. you deserve deepest of cover, you belong in that home by and by. you belong among the wildflowers, you belong somewhere close to me. far away from your trouble and worry. you belong somewhere you feel free.
all the world's a stage and you and i merely players.
@"PETER MULLIGAN" & RORY
Il ne donnait pas cher de lui-même, au début, quand il avait passé son bout d'essai face à des centaines d'autres comédiens plus réputés et expérimentés que lui. Il l'avait dit à son agente, il l'avait dit à ses frère et sœurs, tout comme à Swann pendant l'une de ces soirées que l'anglais et lui avaient pris l'habitude de partager dans son appartement : jamais il n'aurait le rôle. Car jamais on ne lui ferait assez confiance pour ça. On le recontacterait comme bien souvent pour lui proposer un second rôle notoire, tel qu'il en avait déjà incarné beaucoup ces trois dernières années. On lui dirait qu'il avait été bon, mais pas excellent. Qu'il était taillé pour le rôle, mais pas autant que d'autres. Que son heure n'était pas encore venue et qu'il aurait le temps de décrocher le rôle de sa vie, parce que beaucoup attendaient des années avant de se le voir proposer. Tout ça, il l'avait entendu des dizaines de fois et savait au moment où son téléphone avait sonné ce jour-là que le discours ne serait sûrement pas différent cette fois-ci. Et pourtant, rien ne s'était passé comme prévu. Car c'est le réalisateur en personne qu'il avait eu au bout du film, et Rory s'en rappellerait toujours comme d'un moment irréel : c'est en pleine rue qu'il avait su qu'il avait été choisi. Et à ce moment-là que sa vie entière avait basculé. Brusquement, tout le mal qu'il s'était donné pour qu'on le prenne véritablement au sérieux avait payé, et quelqu'un qui aurait tout aussi bien pu le regarder de haut avait placé sa confiance en lui. Il n'oublierait jamais le sentiment qui l'avait traversé ni à quelle vitesse il était rentré l'annoncer à tout le monde. Tout comme il n'oublierait pas la part de fierté qu'il avait vu briller dans les yeux de ses parents, au fond desquels il ne lui semblait pas avoir vu quoi que ce soit de comparable depuis l'accident qui l'avait tenu définitivement éloigné des terrains de football. A ce moment-là, rien n'aurait pu gâcher son bonheur.
Le tournage avait débuté quelques semaines plus tôt et s'il n'aurait jamais cru devoir un jour partager sa vie entre Brisbane et Sydney, c'était son quotidien depuis que Penny et lui portaient ce projet. Rory le savait, beaucoup de gens avaient les yeux braqués sur eux et s'il menait malgré lui une vie à cent à l'heure, c'est aussi parce que les demandes d'interviews s’enchaînaient à une cadence accélérée. Ce ne serait pas toujours comme ça, il le savait, mais pour l'instant la curiosité de la presse en était à son paroxysme. Les premiers temps, ses rapports avec Penny étaient tout ce qu'il pouvait y avoir de plus tendus, à tel point que son agente lui avait à plusieurs reprises laissé entendre qu'il était dans son intérêt de faire en sorte que rien ne transparaisse à l'écran. Il avait finalement suffi qu'ils prennent le temps de se découvrir en dehors du tournage pour que la situation s’apaise et que chacun commence à baisser sa garde. Ils n'étaient pas des rivaux et il leur avait simplement fallu un peu de temps pour le comprendre. Au fond, ils avaient tous les deux bien conscience de la chance inouïe qu'ils avaient d'être ici, à tourner dans de somptueux décors, réciter un texte écrit de la plume d'éminents scénaristes et être dirigés par un réalisateur que le milieu respectait. Il était hors de question pour Rory de gâcher cette chance et c'est pour quoi il n'avait plus compté ses heures dès l'instant où cette confiance-là avait été placée en lui. Au détriment, trop souvent, de la vie qu'il avait malgré lui laissée à Brisbane. Car ce tournage était exigeant et lui incapable de se couper en deux même quand il désirerait profondément retrouver ceux à qui il n'avait de cesse de penser, jour après jour. Bien souvent son regard se perdait dans le vide tandis qu'il imaginait Swann, l'attendant comme le petit-ami compréhensif qu'il avait toujours été, excusant aussi bien ses absences que les nombreuses fois où un changement dans le planning de tournage l'avait empêché de le rappeler. Il pensait à ces moments qu'il ne pouvait pas passer avec lui, à combien il aimerait ne pas avoir à choisir de faire ce qu'il aimait au détriment de ce qui avait toujours le plus compté à ses yeux. Il attendait, finalement, le moment où il pourrait rentrer et retrouver ce quotidien qu'une partie de lui n'aurait jamais voulu quitter. Il se l'était promis, une fois rentré il ne repartirait pas de si tôt. Après le tournage, il prendrait enfin le temps.
La pause fut annoncée après le tournage d'une des scènes clés du film. La dernière prise était bonne, le plan n'avait été rejoué que quelques fois et la concentration de tout le monde avait été totale du début à la fin. Matthew disparut dans un nuage de fumée, toujours entouré de ses assistants, tandis que le cadreur et les techniciens s'autorisèrent un break. Le plateau se vida, Penny partit de son coté répéter sa prochaine scène et Rory s'engouffra à l'extérieur pour prendre un peu l'air. Son paquet de clopes à la main, il en porta une à ses lèvres et l'alluma dans une envie de relâcher la pression. Une exception, pour aujourd'hui. Le tournage était intense, et il manquait quelques heures de sommeil à son compteur pour qu'il ne subisse pas le contre-coup de ces longues journées. C'est alors qu'une voix s'éleva derrière et lui et l'incita à se retourner. Ses yeux crurent un instant halluciner tandis qu'ils surprirent une silhouette qu'ils connaissaient bien, une silhouette qu'ils n'auraient jamais penser trouver là. Ses yeux, qui se teintèrent de surprise tandis que l'acteur aligna quelques pas hésitants vers un coin plus éclairé de la petite allée. « Peter. » Il expulsa dans un léger souffle, qui contrasta avec le regard ferme qu'il ancra aussitôt au sien. Autrefois, c'était Pete. Parce qu'autrefois, lui ne l'aurait jamais délibérément appelé par son prénom. Rory savait qu'il détestait ça, et c'est sans doute pour ça qu'une partie de lui – plus blessée que réellement rancunière – espérait le piquer comme lui était piqué de devoir composer avec le caractère inattendu de cette rencontre et le sarcasme habituel du jeune homme. « J'aurais pensé que tu te sauverais lâchement en apprenant que je faisais partie du film. » C'aurait pas été la première fois. Le ton était sensiblement le même, dénué de dureté, et pourtant Rory déployait une incroyable énergie à occulter la boule qu'il sentait remonter le long de sa gorge. Il ne voulait pas qu'il puisse voir à quel point certaines blessures étaient imperméables au temps et lui encore marqué par la façon dont il avait impunément piétiné son cœur des années plus tôt. « Cela dit, c'est du bon boulot ces décors. Je sais pas comment tu fais pour trouver le temps d'être aussi efficace en entretenant un tableau de chasse aussi fructueux que le tien. » Son regard quitta le sien pour se poser sur le mur de briques brunes qui lui faisait face. Il n'avait sûrement pas besoin qu'il lui rafraîchisse la mémoire, surtout en ce qui concernait sa capacité à se perdre dans n'importe quel lit un tout petit peu accueillant. « Tu m'as suivi ? » Peter avait semble-t-il eu tout le loisir de s'habituer à l'idée de le savoir dans les parages. Que lui voulait-il ? C'était la question sous-entendue par ses dernières paroles.
we'll watch the stars glow, and the flames burn the woods slow. playing games with our shadows till all four of our eyes close. and darling we'll sleep close, with no blankets or pillows. like the wind in the willows and we'll dream with our eyes closed. 'cause I see love when I close my eyes.
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Dernière édition par Rory Craine le Lun 17 Juil 2023 - 11:46, édité 1 fois
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ÂGE : trente-trois ans (19/03/91 - poisson) SURNOM : Craine pour la plupart des gens. STATUT : comblé de bonheur d'avoir épousé Swann le 2 juin dernier, après sept ans d'amour, il est rempli de fierté à l'idée que son mari porte enfin officiellement son nom. leur fille Robin (22.02.2023), adoptée par le couple en mai 2023, parfait encore un peu plus le tableau : il a tout ce dont il a toujours rêvé. MÉTIER : acteur et producteur, il est un visage récurent du grand écran et un artiste dont l'aura ne cesse de croitre dans le monde du Cinéma, où ses choix de rôles diversifiés et exigeants l'ont élevé au rang de talent incontournable vers qui les opportunités affluent. prochainement à l'affiche d'un biopic centré sur la vie de John Fitzgerald Kennedy Jr, il effleure aussi un autre de ses rêves du doigt et se forme à la réalisation auprès d'une de ses idoles, caressant l'espoir de passer derrière la caméra pour réaliser son premier long métrage. LOGEMENT : #84 Agnes Street, à Bayside. Swann et lui goûtent à la tranquillité du bord de mer avec leur fille Robin et Brownie, leur berger australien, dans un endroit qui leur ressemble. POSTS : 11779 POINTS : 200
TW IN RP : anxiété, adoption, alcoolisme parental (mère), surexposition médiatique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : très proche de sa famille, il idéalise ses ainés et surprotège ses petites sœurs › a pratiqué le football australien durant son adolescence mais a du arrêter après une blessure au genou › la comédie a été la lumière au bout du tunnel lorsqu'il ne croyait plus en rien › s'en est pris physiquement à un réalisateur qui avait agressé sa co-star › idéaliste et romantique, il a concrétisé son plus grand rêve en fondant une famille › sensible et dévoué aux autres › anxieux par nature › bénévole à l'hôpital depuis août 2020.CODE COULEUR : DarkSlateBlue RPs EN COURS : (05)jesse #1 › swann #60 › swann #61 › dina #1
rowann #60 & #61 › you make my heart feel like it's summer when the rain is pouring down. you make my whole world feel so right when it's wrong. that's how I know you are the one. when we are together, you make me feel like my mind is free, and my dreams are reachable. life, it's easy to be scared of with you, I am prepared for what is yet to come. 'cause our two hearts will make it easy. joining up the pieces together, making one. ❘ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 (UA) › 14 (UA) › 15 (UA) › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 (UA) › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 (UA) › 52 (UA) › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61
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La surprise s'était mêlée à la confusion lorsqu'il avait reconnu la voix de Peter, et Rory s'était surpris à faire la seule chose qui lui avait paru un tant soit peu logique sur l'instant : tenter de l'agacer comme il était lui-même agacé par le caractère inattendu de cette rencontre. Pas parce que ça lui était si désagréable de recroiser son chemin – si les choses s'étaient finies d'une telle manière, c'est bien parce que lui n'avait jamais fait preuve ni d'indifférence à son égard, ni de déconsidération pour ce qu'il pouvait ressentir, si tant est qu'il ait un jour ressenti quoi que ce soit. Mais parce qu'ici, la seule chose qu'il voudrait avoir à l'esprit pendant ses heures de travail, c'était ce tournage. La manière dont il aborderait sa prochaine scène. Les émotions qu'il tacherait de faire passer. L'alchimie que Penny et lui devraient à tout prix afficher à l'écran, chose bien plus aisée depuis que leurs rapports s'étaient nettement apaisés. Il pouvait se permettre de penser à tout ça parce que rien n'importait plus que d'honorer la confiance qu'on avait placée en lui. Mais Peter, lui, venait se glisser sournoisement dans cet engrenage parfaitement entretenu et le pire, c'est qu'il devait aimer ça. Comme de constater le trouble que sa présence faisait naître chez l'acteur. Que faisait-il ici ? Son travail probablement. Mais que faisait-il ici, sur ce tournage, alors que le simple fait de l'avoir aperçu sur le set aurait du le convaincre de prendre ses jambes à son coup ? Et surtout que faisait-il ici, face à lui ? « La future étoile du cinéma australien t'intéressait moins quand elle tournait dans des soaps. » Il souffla sans détacher son regard ni laisser paraître à quel point c'était loin d'être facile, d'effleurer ce qui resterait toujours une douloureuse désillusion. Rory ne pouvait pas s'empêcher de repenser au jour où tout avait pris fin, au jour où Peter avait fait en sorte de tout envoyer valser, plutôt. Une partie de lui avait continué de nager dans une incompréhension insupportable même après, et même si une partie de lui aimait penser qu'il n'en était pas passé par cette douleur-là pour rien. Il avait rencontré Swann, il était heureux avec lui et sa vie n'avait jamais semblé aussi équilibrée que ces derniers mois, ses absences mises à part. Pourtant, lire dans le regard de Peter combien la situation continuait de l'amuser blessait une partie de lui qui n'avait jamais totalement fait la paix avec cette histoire. Il perdait même probablement son temps à tenter de le faire réagir, glissant ici et là des remarques qui iraient juste prouver à son interlocuteur que non, il n'avait pas oublié. Ni tout ce qu'il avait sacrifié quand ce qu'il croyait partager avec lui de sincère avait été jeté aux ordures, ni la peine, ni l'attitude qui avait été celle de Peter et la rapidité avec laquelle il s'était senti remplacer. Comme si rien n'avait jamais eu aucune importance. « Ça des talents, t'en as beaucoup. Pas toujours que les bons, hélas. » Il soupira doucement, ses yeux jusqu'ici échoués sur le sol remontant jusqu'aux siens pour souffler avec plus de fermeté dans la voix. « J'ai sûrement pas besoin de te dresser la liste. » Sûrement pas, non. Ils savaient tous les deux qu'il pouvait être quelqu'un de vraiment charmant, d’étonnamment attentif et affectueux quand il voulait, mais aussi incapable de penser à autre chose qu'à son petit plaisir, d'assumer l'importance qu'il pouvait prendre aux yeux des autres et de résister à l'envie de fuir quand c'était plus simple. Comme talents, il avait celui de savoir tout gâcher mieux que personne et de se moquer des autres. Alors oui, il était bon quand il était question de faire du mal autour de lui.
Rory songea une seconde qu'il n'aurait sans doute pas du s'éterniser ici lorsqu'il avait reconnu Peter, que c'était le meilleur moyen de passer le reste de la journée à repenser à cet échange et à combien le voir refaire surface dans sa vie réveillait des peines qu'il pensait depuis longtemps anesthésiées. Il aurait sûrement du rentrer, terminer sa pause à l'intérieur et se remettre au travail. Mais une partie de lui avait toujours voulu comprendre et quand il le voyait ici, Rory ne pouvait pas s'empêcher de se demander pourquoi celui qui l'avait rayé de sa vie semblait aujourd'hui tellement vouloir provoquer cette rencontre. Il aurait pu prendre sa pause n'importe où, après tout le set était grand. Ils étaient deux professionnels pour qui leur passion avait toujours eu beaucoup d'importance et Peter autant que lui devait apprécier de faire partie d'un projet aussi ambitieux, la logique aurait voulu qu'il ne prête pas plus attention à la présence de Rory et fasse ce qui l'animait depuis toujours. Réalisant après quelques secondes qu'il s'était subtilement rapproché de lui, Rory eut un léger mouvement de recul, ses lèvres s'étirant dans un fin rictus tandis que Peter reprit la parole. Un vieil ami. Au moins, il avait sa réponse. « Ça fait longtemps, c'est vrai. Et c'est drôle, le souvenir que t'en gardes. » Mais sûrement pas si surprenant qu'il s'en amuse encore aujourd'hui, confirmant comme s'il demeurait le moindre doute qu'il n'avait fait que jouer. Jouer de l'importance qu'il avait prise pour lui, des illusions avec lesquelles il l'avait bercé quand il se montrait aimant et que tout semblait alors possible. « T'en sais déjà largement assez pour prétendre être à jour, tu crois pas ? A moins que tu veuilles savoir quelque chose en particulier ? » Il le questionna du regard, se demandant depuis combien de temps Peter attendait d'aller à sa rencontre, et s'il avait hésité à le faire, l'avait consciemment évité parce qu'une partie de lui aussi était peu à l'aise à l'idée de cet échange. « Très réussis. » Il finit par confier, sans sarcasme et parce qu'il n'avait jamais fait un secret de l'admiration qu'il avait pour la persévérance et la minutie de Peter, à l'époque déjà. « Perfectionniste comme est Matthew, il t'aurait pas engagé si t'étais pas le meilleur. » Peu importe que ça ressemble à un compliment, Rory tentait de ne pas laisser la rancœur obscurcir son jugement. Pourtant, lorsque la voix de Peter s'éleva à nouveau et que celui-ci apparut à nouveau bien trop proche de lui, ses sourcils se froncèrent dans une expression plus sévère et l'acteur secoua la tête. « C'est que mon premier gros rôle. Même si le film devait bien marcher, ce serait qu'un début. » Il croyait énormément en ce film mais voulait surtout d'un tournant dans sa carrière, se voir ouvrir la voie vers d'autres rôles d'envergure par la suite. « Mais je risque pas de finir ce film si je retourne pas bosser, alors si tu pouvais te reculer un peu que je termine ma clope... » Il demanda, d'un ton dénué d'agressivité mais d'une voix suffisamment ferme pour qu'il sache qu'il ne plaisantait pas. Il n'avait ni l'intention de passer plus de temps que nécessaire ici, ni celle de jouer à ce petit jeu là plus longtemps. « Je suis sûr que tu seras d'accord avec moi pour dire qu'il vaut mieux que ça se sache pas, pour nous deux. » Il l'avait dit lui-même, ça faisait longtemps et personne n'avait besoin d'être au courant maintenant qu'ils bossaient sur le même film. Rory protégeait son intimité et ça valait aussi pour ses anciennes relations, ou quel que soit le nom qu'elles aient pu avoir à l'époque. Son regard scruta celui de Peter avec l'espoir qu'ils s'entendraient au moins sur ce point. Après tout, ça ne comptait pas à l'époque, ça ne devrait pas faire de différence aujourd'hui.
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wendy(scénario libre) › you belong among the wildflowers, you belong in a boat out at sea. you belong with your love on your arm, you belong somewhere you feel free. you deserve deepest of cover, you belong in that home by and by. you belong among the wildflowers, you belong somewhere close to me. far away from your trouble and worry. you belong somewhere you feel free.
Une partie de lui s'en voulut dès l'instant où il prononça ces mots qu'il savait en partie mensongers. Parce qu'il était conscient que le fait que cette situation soit tout sauf évidente pour lui jouait pour beaucoup dans le besoin qu'il éprouvait de se défendre, comme si chacune des paroles de l'architecte agressait un peu plus un cœur encore malgré lui éprouvé par le souvenir de la fin de leur histoire. Ça lui paraissait loin aujourd'hui et il était même possible que Peter ait changé, mais Rory ne pouvait pas complètement occulter qu'il n'avait jamais vraiment su pourquoi il avait réagi comme il l'avait fait à l'époque et que cette question, bien que ne risquant plus de lui apporter aucune réponse satisfaite aujourd'hui, continuait de résonner quelque part où cette peine-là ne s'était pas complètement dissoute. Ses blessures, il les gardait si profondément en lui que le temps n'aidait pas toujours à les cicatriser, quand bien même il était aussi heureux qu'on puisse l'être aujourd'hui et n'ait le plus souvent aucune raison de replonger dans cette partie-là de son passé. Il n'avait simplement pas prévu que cette journée basculerait lorsqu'il était sorti prendre l'air et se souvenait maintenant pourquoi il n'avait jamais osé le recontacter : parce que tout s'était mal terminé et qu'il n'aurait pas su quoi lui dire. « C'était pas très fair-play, désolé. » Il concéda alors, d'un ton plus posé et parce que même s'il avait sans doute gardé une part de rancœur, il ne pouvait pas faire comme si Peter ne l'avait jamais soutenu quand il en avait besoin. C'était même ce qui avait rendu les choses si difficiles à accepter lorsqu'il l'avait rayé de sa vie comme on changerait de sonnerie de téléphone. « Mais tu peux comprendre que je sache pas vraiment sur quel pied danser aujourd'hui. » Face à lui, qui un coup semblait presque s'en vouloir pour le passé et qui la seconde suivante étirait ce sourire moqueur qui lui donnait à nouveau l'impression que rien de ce qu'il y avait pu y avoir n'avait compté. Rory était quelqu'un qui donnait toujours beaucoup, parfois trop, à ceux qui rentraient dans sa vie. Peter n'avait pas fait exception et il avait vraiment cru, fut un temps, qu'il réussirait à le faire durablement changer. C'était loin d'être parfait mais sa sincérité à lui ne pouvait pas être mise en doute, pas alors qu'encore aujourd'hui il se sentait concerné et repensait à combien Peter avait fait partie des personnes qui lui étaient les plus chères à une époque. Alors oui, il était blessé qu'il semble encore vouloir tourner ces souvenirs-là en dérision quand c'était peut être les seules choses auxquelles Rory aimait parfois repenser, justement pour ne pas seulement se rappeler de ce qui faisait le plus mal.
Il ne s'attendait pas vraiment à ce qu'il saisisse l'occasion de le questionner sur la vie qu'il menait aujourd'hui, peut être parce que Peter donnait plutôt l'impression de se complaire dans le rôle de celui qui l'observait peut être de loin depuis plusieurs semaines. Pourtant, il reprit la parole et la question qu'il formula laissa Rory légèrement interdit. Non pas parce que la réponse faisait le moindre doute, mais parce que de toutes les choses qu'il aurait sûrement pu lui demander, ça le surprenait un peu qu'il désire savoir s'il était heureux. Il lui semblait même lire une tendresse inattendue dans son regard, semblable à celle qu'il pouvait autrefois y lire lorsqu'il laissait tomber ses provocations pour se montrer sous un jour plus authentique. « Oui. » Il souffla alors, sans fausse pudeur qui n'aurait pas lieu d'être et parce que c'était peut être bien la première fois de sa vie qu'il n'avait pas besoin de prétendre aller mieux que ça n'était réellement le cas. Il était heureux, pleinement, et un sourire prit place sur ses lèvres dès l'instant où en prit véritablement conscience. « J'ai l'impression de jamais l'avoir été à ce point. » De ne jamais avoir touché le vrai bonheur d'aussi près, quand en général ses choix le menaient plutôt sur le chemin opposé. Il pourrait lui parler de Swann, lui dire qu'il avait hâte de le retrouver parce qu'il occupait ses pensées depuis que le tournage avait commencé et qu'il était plus souvent qu'il ne le voudrait amené à prendre un avion pour Sydney. Il pourrait lui dire combien il se sentait chanceux d'être ici, combien ça comptait pour lui qu'on semble enfin le prendre au sérieux. Mais au lieu de ça, il souffla à son tour. « Et toi, tu es heureux ? » Est-ce qu'il pouvait seulement lui poser la question en espérant qu'il se montrerait sincère, sans parade pour faire glisser la conversation vers ce qui l'arrangeait ? « Réellement. » Parce qu'il s'en souciait déjà à l'époque et que ça lui importait toujours de savoir que Peter avait pu trouver le bonheur, au milieu des décisions qu'il avait prises et qui pour certaines avaient forcément du lui apporter ce qu'il recherchait.
Ses prochaines paroles, elles, se voulaient sincères quand bien même son avis n'avait sûrement que peu d'importance aujourd'hui. Peter avait toujours été doué dans ce qu'il faisait et ces décors, c'était la preuve même qu'il était capable de réaliser de grandes choses et de montrer de lui une autre facette que celle qu'il présentait volontiers à la face du monde. Une facette provocatrice à laquelle Rory fut de nouveau confronté, entre deux confessions qui donneraient presque l'illusion qu'ils avaient tous les deux pris assez de recul pour que cette rencontre n'ait rien d'étrange ou inconfortable. L'attitude de Peter, elle, n'était pas du tout pour le mettre à l'aise et le fait qu'il se tienne si proche lui apparaissait comme une mauvaise idée pour suffisamment de raisons pour qu'il tienne à faire cesser ce petit jeu dès maintenant. Tel qu'il le connaissait, il ne voyait sûrement pas le mal ou se plaisait simplement à le tester, mais ce qui aurait simplement été une énième preuve de son audace dans d'autres circonstances était simplement inapproprié à partir du moment où il était en couple, sur son lieu de travail et plus quelqu'un avec qui Peter pouvait se permettre ce genre de choses sans que ça lui pose un problème. Et de la même manière que lui ignorait que sa route recroiserait la sienne aujourd'hui, personne ne savait qu'ils avaient eu une histoire ensemble et ça ne lui paraissait pas vraiment judicieux de répandre ce genre de rumeurs. Ici, il s'efforçait depuis le départ d'être professionnel et si sa vie privée était soigneusement tenue à l'écart du reste, c'était d'autant plus le cas quand ça concernait son passé. Rory vit bientôt les traits de Peter se changer en une expression qu'il ne lui avait pas souvent connue, et sa question résonna un instant autour d'eux avant qu'il ne souffle. « J'en ai pas honte, Peter. Tu me connais assez pour le savoir. » Il n'avait jamais eu honte d'aucune de ses histoires, quand bien même aucune ne s'était techniquement bien terminée. Il avait éprouvé des regrets, mais il n'avait jamais regretté d'avoir donné son cœur lorsqu'il l'avait fait. « Mais ici, c'est mon lieu de travail. Et maintenant que je sais que c'est aussi le tien, je veux juste éviter que ça suscite une curiosité que j'ai ni le temps ni l'envie d'affronter. » Il donnait, suffisamment, le reste du temps quand la presse s'intéressait de plus en plus à Penny et lui et il aimerait autant que ça ne jase pas d'un bout à l'autre du tableau alors que ça ne regardait en soi strictement personne. « Et j'ai quelqu'un dans ma vie. » Il reprit finalement, parce que l'information avait maintenant toute son importance. « Il vient parfois sur le tournage. » Ainsi c'est le genre de choses qu'il préférait apprendre lui-même à Swann, pour qu'il n'aille pas entendre au détour d'une conversation anodine que son ex bossait en tant que scénographe sur le plateau où il passait le plus clair de son temps. Il lui avait parlé de Peter, il lui avait dit pour la façon dont cette histoire s'était terminée et il voulait juste éviter de créer un malaise là où il n'y avait aucune raison qu'il y en ait un. « Alors si t'es venu me demander de l'argent pour renoncer à vendre notre histoire à un magazine, là c'est moi qui risque de pas te laisser rentrer. » Les traits de son visage se détendirent et il esquissa cette fois un léger rictus, tentant par là de détendre l'atmosphère et de se rendre les choses un peu plus faciles, peut être. Il n'avait pas tant besoin de se rassurer sur les vraies motivations de Peter en venant le trouver tout à l'heure que de simplement dédramatiser le tout, par le biais de l'humour.
we'll watch the stars glow, and the flames burn the woods slow. playing games with our shadows till all four of our eyes close. and darling we'll sleep close, with no blankets or pillows. like the wind in the willows and we'll dream with our eyes closed. 'cause I see love when I close my eyes.
@RORY CRAINE & PETER MULLIGAN all the world's a stage and you and I merely players ⤜⤐⤞
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Rory Craine
l'océan des possibles
ÂGE : trente-trois ans (19/03/91 - poisson) SURNOM : Craine pour la plupart des gens. STATUT : comblé de bonheur d'avoir épousé Swann le 2 juin dernier, après sept ans d'amour, il est rempli de fierté à l'idée que son mari porte enfin officiellement son nom. leur fille Robin (22.02.2023), adoptée par le couple en mai 2023, parfait encore un peu plus le tableau : il a tout ce dont il a toujours rêvé. MÉTIER : acteur et producteur, il est un visage récurent du grand écran et un artiste dont l'aura ne cesse de croitre dans le monde du Cinéma, où ses choix de rôles diversifiés et exigeants l'ont élevé au rang de talent incontournable vers qui les opportunités affluent. prochainement à l'affiche d'un biopic centré sur la vie de John Fitzgerald Kennedy Jr, il effleure aussi un autre de ses rêves du doigt et se forme à la réalisation auprès d'une de ses idoles, caressant l'espoir de passer derrière la caméra pour réaliser son premier long métrage. LOGEMENT : #84 Agnes Street, à Bayside. Swann et lui goûtent à la tranquillité du bord de mer avec leur fille Robin et Brownie, leur berger australien, dans un endroit qui leur ressemble. POSTS : 11779 POINTS : 200
TW IN RP : anxiété, adoption, alcoolisme parental (mère), surexposition médiatique. GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : très proche de sa famille, il idéalise ses ainés et surprotège ses petites sœurs › a pratiqué le football australien durant son adolescence mais a du arrêter après une blessure au genou › la comédie a été la lumière au bout du tunnel lorsqu'il ne croyait plus en rien › s'en est pris physiquement à un réalisateur qui avait agressé sa co-star › idéaliste et romantique, il a concrétisé son plus grand rêve en fondant une famille › sensible et dévoué aux autres › anxieux par nature › bénévole à l'hôpital depuis août 2020.CODE COULEUR : DarkSlateBlue RPs EN COURS : (05)jesse #1 › swann #60 › swann #61 › dina #1
rowann #60 & #61 › you make my heart feel like it's summer when the rain is pouring down. you make my whole world feel so right when it's wrong. that's how I know you are the one. when we are together, you make me feel like my mind is free, and my dreams are reachable. life, it's easy to be scared of with you, I am prepared for what is yet to come. 'cause our two hearts will make it easy. joining up the pieces together, making one. ❘ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 (UA) › 14 (UA) › 15 (UA) › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 (UA) › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41 › 42 › 43 › 44 › 45 › 46 › 47 › 48 › 49 › 50 › 51 (UA) › 52 (UA) › 53 › 54 › 55 › 56 › 57 › 58 › 59 › 60 › 61
willton #25 › we've been stuck now so long, we just got the start wrong. one more last try, i'ma get the ending right. you can stop this, and I must insist. that you haven't had enough, you haven't had enough. don't you need it? don't you want this at all? well, I just wish we could go back one more time and begin it, back before I lost myself somewhere in it. ❘ 1 › 2 (UA) › 3 › 4 › 5 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 (UA) › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 (UA) › 20 › 21 › 22 › 23 (UA) › 24 (UA) › 25
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wendy(scénario libre) › you belong among the wildflowers, you belong in a boat out at sea. you belong with your love on your arm, you belong somewhere you feel free. you deserve deepest of cover, you belong in that home by and by. you belong among the wildflowers, you belong somewhere close to me. far away from your trouble and worry. you belong somewhere you feel free.
Personne n'était tellement à l'aise avec cette situation ni capable de trouver la meilleure manière de la gérer, et ça n'avait rien d'étonnant quand on savait comment les choses s'étaient terminées la dernière fois. Ça n'était pas une question de rancœur, parce que suffisamment d'années avaient passé pour qu'elle se soit changée en quelque chose d'autre, mais qu'il le veuille ou non ça n'avait rien d'évident de recroiser Peter dans ces circonstances. Tout ce qu'il pouvait dire lui paraissait tantôt injuste, tantôt maladroit, et tout ce qu'il voudrait c'est réussir à dépasser la gêne qui allait forcément de paire avec cette rencontre, surtout dans ce cadre. C'était idiot, de se sentir perdu et embarrassé face à quelqu'un qui nous connaissait pourtant si bien et dont on connaissait presque tout en retour. De chercher ses mots face à une personne qui nous avait inspiré tant de tendresse et à qui on avait donné sans concession. Et sentir que Peter n'était pas plus à l'aise de son coté avait au moins quelque chose de rassurant. C'était simplement la situation qui se voulait difficile à gérer aujourd'hui, sans doute que demain et le jour d'après se retrouver sur le même tournage aurait déjà quelque chose d'un peu moins embarrassant. « Au moins maintenant tu sais où je vais quand je veux prendre l'air, au cas où tu voudrais limiter les risques de me recroiser à l'avenir. » Il tenta dans un léger sourire, un peu pincé, ne croyant pas vraiment qu'il choisirait de le fuir alors qu'ils ne pourraient de toute façon pas toujours s'éviter, mais désirant lui en laisser malgré tout l'occasion.
Sa question, Rory n'aurait sûrement pas pu la prédire mais il choisit de jouer le jeu entièrement, ne voyant aucune raison d'y répondre autrement que par la vérité et alors que pour l'une des premières fois de sa vie, il pouvait réellement dire qu'il était heureux. Ça n'avait pas toujours été le cas, mais aujourd'hui il pouvait être ici ou bien ailleurs et songer à combien il était chanceux d'avoir tout ce qu'il avait. Une famille qui n'avait sans doute rien de parfaite mais qui depuis toujours était son socle et la raison pour laquelle il s'était toujours relevé de tout. L'amour de Swann, qu'il avait chaque fois un peu plus hâte de retrouver et à qui il avait bien du envoyer un million de messages depuis qu'il avait repris l'avion pour Sydney – fort heureusement ils n'avaient qu'une heure de décalage horaire et il n'avait que rarement à s'inquiéter de le réveiller lorsqu'il lui prenait l'envie de lui rappeler combien il l'aimait. Et ce film, qui changeait déjà tant de choses. Rien de ce qu'il disait ne visait à réveiller de vieilles blessures ou à rappeler à Peter ce qui aurait peut être pu être s'il n'avait pas choisi de le sortir de sa vie des années auparavant. Il n'aspirait ni à le blesser ni à tenter d'obtenir de lui une réaction, la seule chose qu'il espérait c'était que Peter soit en mesure de lui donner la même réponse en retour. Bien sûr qu'il lui souhaitait d'être heureux, bien sûr qu'il espérait qu'enfin il avait su s'autoriser ce bonheur dont il s'était souvent privé par le passé en écartant les personnes pour qui il comptait vraiment. Il aimerait pouvoir lire dans son regard qu'ils avaient tous les deux fait du chemin et que ça n'était peut être pas pour rien qu'ils en étaient passés par là si ça leur permettait aujourd'hui d'être plus épanouis. Pourtant, la réponse de Peter n'était pas celle qu'il espérait entendre, quand bien même il était au moins rassuré de voir qu'ils pouvaient toujours se parler en toute franchise. « C'est à moi ou à toi-même que tu poses la question ? » Ils connaissaient sans doute tous les deux la réponse, car Rory pourrait toujours lui dire ce qu'il en pensait, au fond Peter devait sentir que ça n'était pas de mener une vie remplie de réussites professionnelles qui faisait le bonheur. Ça pouvait y aider, ça lui donnait sans nul doute l'impression d'être comblé l'espace d'un instant lorsqu'il rentrait chez lui après une grosse journée, mais en réalité ça ne faisait pas tout. « Qu'est-ce que tu pourrais avoir de plus aujourd'hui qui ferait que tu serais pas heureux parfois, mais tout le temps ? » Une vie personnelle aussi équilibrée que le reste, quelqu'un avec qui partager ses réussites comme les moments où les choses se passaient un peu moins bien ? Rory connaissait assez Peter pour savoir qu'il avait souvent eu tendance à tout envoyer valser lorsque les choses allaient un peu trop bien ou risquaient de devenir sérieuses. Il pouvait avoir la plus florissante des carrières, il était facile de se sentir seul et Rory en avait longtemps fait l'expérience. Ce tournage avait beau être une chance pour le jeune acteur, ça ne le rendrait jamais aussi heureux que tout le reste.
Et parce qu'il s'en voudrait de lui laisser penser qu'il pouvait avoir honte de l'histoire qu'ils avaient partagé, Rory prit à cœur de lui expliquer les raisons pour lesquelles il jugeait simplement beaucoup plus simple de ne pas en faire une affaire publique. Ici ça n'était pas un lieu anodin, ni pour lui ni pour Peter, et la seule chose qu'il voudrait toujours avoir à l'esprit en rejoignant le set c'est la manière dont il donnerait le meilleur de lui-même aujourd'hui encore. Il n'avait pas envie de se demander se rendre compte que sa vie privée était arrivée aux oreilles des équipes avec qui il n'irait pas spontanément partagé des détails personnels de sa vie. Il n'avait jamais fait un secret de son passé auprès des personnes qui lui étaient proches et il en allait de même pour Peter malgré la façon dont tout s'était terminé, mais ici c'était différent. Et puis, c'est vrai, une partie de lui serait mal à l'aise de parler librement de cette histoire alors qu'il ne pouvait pas en faire autant avec sa relation avec Swann, demeurant secrète pour beaucoup de monde y compris pour la quasi totalité de sa propre famille. Ça ne changeait rien au fait qu'il le rendait profondément heureux, simplement Swann serait sans doute amené à le rejoindre sur le tournage comme il le faisait toujours et à ce moment-là chacun des moments dont ils pourraient profiter tous les deux seraient déjà trop courts et trop rares. Il n'aurait pas envie d'en perdre une seule seconde à parler d'autre chose que de l'essentiel, et bien que Peter ne connaisse pas tous les tenants et les aboutissants de cette histoire il était convaincu qu'il pouvait comprendre. A l'arrivée, plaisanter restait la façon la plus naturelle de détendre l'atmosphère et cette fois ne ferait pas exception à la règle. Bien sûr qu'il savait que Peter n'avait aucune intention de vendre leur histoire au plus offrant, et le fait qu'il rentre dans son jeu le rassura. Une grimace légèrement amusée étira alors la ligne de ses lèvres. Ah, oui, ces rumeurs. « Me dis pas que tu lis ces torchons, tu vaux beaucoup mieux que ça. » Et si son ton se teinta de dépit, ce ne fut pas contre Peter mais juste parce qu'il se passerait bien de ces articles qui voyaient de l’ambiguïté là où il n'y en avait jamais eu. C'était d'autant plus frustrant qu'il était en couple mais que personne ne devait le savoir. Dans le cas contraire, il s'empresserait d'assurer à ceux qui lui prêtaient une idylle sur ce tournage qu'il recevait tout l'amour dont il avait besoin auprès de Swann et que c'était tout ce qui comptait.
Son sourire s'effaça par la suite et pourtant, Rory savait qu'il n'avait aucun droit aujourd'hui de se formaliser de ce que Peter pouvait dire ou du fait qu'il confirme les craintes qu'il avait eu à leur sujet à l'époque, lorsqu'il s'était convaincu que leur histoire n'avait que peu d'importance à ses yeux. Pourtant, ça le blessait. Il garda le silence une minute, les yeux baissés, avant que Peter ne reprenne la parole et que son regard retrouve le sien. Il paraissait gêné, sincère surtout, et Rory n'avait pas si souvent l'habitude de le voir comme ça du temps où ils étaient ensemble. Parce qu'il contenait beaucoup de choses, Peter, et que ça n'était pas toujours facile de savoir ce qu'il pensait exactement. Ses lèvres s'étirèrent légèrement, et il secoua la tête. « Maintenant, je le sais. » Et ça comptait pour lui, quoi qui ce soit passé et même s'il y avait prescription. Il n'en voulait plus à Peter pour la façon dont il avait rompu, mais leur histoire avait compté à ses yeux alors ça n'était pas un petit détail pour lui de savoir qu'aux siens aussi. « J'en étais simplement plus aussi sûr après ce jour-là, quand tu es parti. » Parce que les choses s'étaient faites d'une telle manière qu'il avait inévitablement douté. De lui, d'eux, de ce que ça signifiait depuis le début pour Peter. « C'est loin aujourd'hui et tu me dois plus rien à propos de tout ça. Ça m'a juste fait du mal, à l'époque. » Malgré tout il s'était reconstruit aujourd'hui et espérait sincèrement que Peter aussi. Il ne lui disait pas ça pour le culpabiliser mais bien parce qu'aujourd'hui, ils semblaient pouvoir se parler en toute transparence sans que remuer le passé soit aussi douloureux qu'auparavant. « Je t'en veux pas, Pete. J'espère juste qu'un jour tu me laisseras une occasion de comprendre. » Ce qui avait brusquement changé à l'époque pour qu'il décide de tout arrêter sans lui donner de vraie explication. C'était tout ce qu'il demandait, d'un jour comprendre, savoir s'il était parti à cause de lui ou de tout autre chose. Quand il serait prêt, et s'il voulait un jour avoir une vraie conversation ailleurs que dans cette cour peu accueillante, alors il l'écouterait et c'était sa façon de le lui dire.
we'll watch the stars glow, and the flames burn the woods slow. playing games with our shadows till all four of our eyes close. and darling we'll sleep close, with no blankets or pillows. like the wind in the willows and we'll dream with our eyes closed. 'cause I see love when I close my eyes.