Smile and be polite

∞ Dylane & @Eve Zimmer ∞

«  Fais chier » Voilà les mots que Dylane lance dés qu'elle a raccroché avec son père. Elle l'aime mais elle en peut plus. C'est toujours elle la bonne poire pour faire office de présence à ses galas. Comme s'il savait pas demander à une de ses frères. Mais non voyons, c'est mieux que la fille soit présente. Quand elle était plus jeune, ça l'amusait tout ça alors que maintenant plus du tout. Sourire à tout va à ces riches, être polie, leur faire la conversation ... Une plaie ! Dire non, elle pourrait mais elle ne le fait jamais car son paternel trouve toujours les mots qu'il faut et qu'elle n'a pas envie de le laisser dans la merde. Surtout que ce sont les seuls moments où elle le voit, c'est bien ça qui la peine le plus dans le fond. Son regard s'attarde sur l'horloge de la cuisine, elle a donc tout juste deux heures pour se préparer, elle qui pensait passer sa soirée avec Mia et bien c'est raté. D'ailleurs, elle s'empresse de la prévenir par texto pour ne pas qu'elle vienne, enfin elle peut, il y aura toujours Pete pour être avec elle mais pas certain que ce plan lui convienne. Dylane file dans la salle de bien prendre une douche pour ensuite se retrouver dans son dressing. «  Qu'est ce que je n'ai jamais mis ? » Se demande-t-elle à voix haute. Car oui, la brune fait attention de ne pas porter deux fois la même tenue vu les journalistes présents à chaque événement. D'ailleurs, elle n'a même pas pensé demandé à son père quel est le thème de charité de ce soir et à vrai dire, elle s'en contrefout. Enfin non car c'est toujours pour une bonne action mais disons que toutes mérites alors l'une ou l'autre, c'est du pareil au même. Elle finit par choisir une robe pleine de couleur qu'elle accorde avec des escarpins noirs et une pochette de la même teinte. Cheveux lâchés, maquillage discret car ressembler à un pot de peinture, c'est pas trop son genre. Voilà, elle est prête. Soucieuse de ne pas arriver en retard, elle jette un coup d'oeil à son portable et voit qu'il lui reste à peine quinze petites minutes pour faire le trajet. Du coup, elle file en bas, laisse un mot à Pete et sort de chez elle pour embarquer dans sa voiture. Le trajet ne déroule, bien entendu, pas sans encombres vu que des travaux bouchent la rue qu'elle veut prendre. C'est donc en grognant entre ses dents qu'elle emprunte un autre chemin, plus long, ce qui ne l'arrange pas du tout. Enfin, elle arrive devant l'Emporium Hotel et laisse le voiturier faire son job et elle ne peut pas s'empêcher de remarquer que cela n'est pas Geo. Elle espère qu'il n'y a pas de soucis et se dit que cela doit être son jour de congé mais pour s'en assurer, elle prendra de ses nouvelles dans la semaine. Mine de rien, il l'a aidé et elle espère que le fait qu'il lui ait parlé ne l'a pas mis dans de sales draps. Mais pas le temps de penser à ça que son père se pointe devant elle tout sourire. Elle feint alors un sourire à son tour mais il remarque vite l'ironie de sa fille. «  Je sais que tu n'as pas envie d'être là » Elle roule des yeux «  Non sans blague » Son père soupire et la regarde. » Mais je suis content de te voir » Elle secoue la tête «  Car t'as besoin de moi » Et bam, ça c'est fait et elle se barre plus loin ne souhaitant pas continuer la discussion qui risquerait de vite tourner au vinaigre. Du coup, elle se mêle à la foule arborant son plus beau faux sourire. Parler un peu à tout le monde, c'est fait donc elle peut faire un break Dylane. Et du coup, elle se rend au bar et se prend un cocktail. Pendant que la barman s'en occupe, elle regarde enfin les affiches de la soirée et voit que des oeuvres d'art seront mises en vite pour une association contre le cancer. En espérant qu'on ne lui demande pas de parler d'art pendant la soirée car elle n'y connaît rien du tout la jeune fille. Enfin, si mais en danse et c'est tout. D'ailleurs, elle se souvient du jour où elle a du aller acheter une toile pour son père chez ce peintre célèbre, Williams, elle avait pris la toile au hasard. M'enfin elle était pressée aussi et ça a joué dans le lot car elle aime bien apprendre en temps normal, du moins tant que cela n'est pas barbant. Son verre entre ses mains, elle va enfin se poser dans un coin de la salle et remarque une blonde qui a l'air seule et qui a l'air aussi enjouée qu'elle d'être ici. » Un peu de compagnie ? » Propose-t-elle avec un sourire, un vrai cette fois-ci.  

@Azaryaah

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Combien de fois Dylane n'a pas eu envie de se rebeller contre son paternel et de l'envoyer chier quand il quémande sa présence à ce genre de gala ?! Elle ne les compte plus et pourtant, elle n'est jamais passée à l'acte. Non, elle ne se trouve pas légitime de le faire et donc à chaque fois, elle lâche du leste et vient comme demandé. Il reste son père après tout et à cause d'elle, il n'a plus de femme. Bien qu'il lui ait toujours dit que ce n'était pas sa faute, la brune s'est toujours sentie responsable de la mort de sa mère. Comment ne pas en être autrement quand celle-ci a perdu la vie en la mettant au monde. Et de l'autre côté, il y a Lawrence qui la rend coupable de la mort de Tommy et elle en vient à certains moments à penser pareil. Alors, non, ce ne serait pas légitime de sa part d'envoyer bouler son père bien qu'elle lui fait comprendre dés son arrivée qu'elle n'est pas heureuse d'être là. Tout ce qu'elle voudrait, c'est qu'il l'appelle pour la voir elle et non quand il a besoin mais ça, c'est du passé faut croire. Comme quoi la perte d'un être cher peut détruire une famille. Et même s'il est souvent sur son dos, elle est bien heureuse d'avoir Nick à ses côtés. Mais ça, elle ne lui dira pas autrement il va prendre la grosse tête et hors de question. Disons qu'elle a sa façon à elle de lui montrer qu'elle l'aime et cela a toujours fonctionné jusqu'à présent.

Arrivée dans la salle, elle se doit de sourire à tout va, de faire la discussion sans même avoir fait attention au thème de la soirée bien qu'elle se doute qu'il s'agisse d'art vu les oeuvres exposées. Heureusement que les personnes avec qui elle parle ont plus tendance à parler de choses banales et si cela tourne autour d'un sujet qu'elle ne maîtrise, elle arrive toujours à s'échapper, à prendre une porte de sortie. A force, elle a compris le truc et arrive à faire cela sans éveiller aucun soupçons. On lui reproche souvent de porter un masque mais en soi, on l'a éduquée comme ça. Cette société de riches est la plus hypocrite qu'elle ne connaisse et elle en aurait presque mal au coeur. Ce n'est pas pour rien que depuis la déchéance de sa carrière de danseuse, elle a préféré un métier où elle sauve des vies, où elle peut côtoyer des personnes venant de tout les horizons. Si Dylane devait choisir en son compte en banque et une vie plus remplie émotionnellement, elle sait déjà ce qu'elle choisirait et beaucoup la traiterait de folle mais c'est car ils ne savent pas ce que l'argent peut engendrer comme malheur.

Son tour terminé, elle s'octroie une pause avec un verre et regarde autour d'elle avant d'aller se poser à côté d'une blonde qu'elle ne connaît pas du tout. Cela dit, étant sociable, cela ne la dérange pas. C'est de cette façon qu'elle est devenue amie avec Lena quand elle y pense donc pourquoi ne pas réitérer l'expérience. Mais ne souhaitant pas s'imposer, elle demande tout de même à la jeune femme, qui doit être légèrement plus âgée qu'elle, si elle peut lui tenir compagnie. «  Ho pardon, je ne voulais pas vous faire sursauter » Elle lui sourit et la regarde attend son feu vert avant de s'installer.  « Bien sûr, si vous voulez. Je pensais faire… (...) « Tapisserie ? Je crois que c’est le mot ? Je pensais faire tapisserie à cause de la… enfin de cette robe. » Dylane hausse un sourcil et la regarde. » Vous rigolez ? Cette robe est superbe et on ne peut que vous remarquer » Dit-elle avec sincérité et étant fan de mode, elle ne pouvait qu'apprécier le choix de sa tenue. « Je m’appelle Evelyn. Mais tout le monde m’appelle Eve ou Evie ou le nain de jardin allemand. » De suite, elle attrape la main qu'elle lui tend et la serre avec douceur. » Dylane enchantée. Allemand ? C'est donc ça votre petit accent, c'est mignon » Elle s'assied à ses côtés et regarde les invités boire, manger et parler encore et encore alors que cela se voit qu'ils se forcent. «  Vous êtes là pour la vente aux enchères des oeuvres ? » Demande-t-elle curieuse mais sans l'être de trop non plus pour ne pas la mettre mal à l'aise car elles ne se connaissent pas après tout.

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Etant de nature sociable, c'est tout naturellement qu'une fois son verre en main, Dylane se dirige vers la blonde qui a l'air seule. Et être de son côté pendant ce genre de soirée, c'est juste horrible. Déjà que le temps passe lentement en compagnie de ces riches qui ne savent que vanter leurs nouveaux achats comme «  Regarde ma nouvelle voiture » ou encore «  J'ai pris un Yacht c'est fantastique » alors elle ne veut pas imaginer combien le temps doit être long quand on est à l'écart à regarder la scène se dérouler. Maintenant, peut-être est-ce voulu et si c'est le cas, elle ira voguer vers d'autres personnes ou bien se cacher le temps de souffler un peu. Soyons franc, la brune n'a pas envie de passer sa soirée à discuter avec ces personnes qu'elle méprise plus les unes que les autres. C'est donc comme ça qu'elle se retrouve en face de la blonde et qu'elle fait sursauter de surcroît. De suite, elle s'excuse vu que cela n'était pas son but du tout. « Oh c’est pas grave, j’étais perdue dans mes pensées. Je suis tout le temps perdue dans mes pensées. »  Et il y a de quoi quand on est pas intéressé par ce monde. Bien que si elle est présente ce soir, il doit y avoir une raison. Personne n'est invité aux galas qu'organise son paternel sans raison.Il veille toujours à vérifier la liste des invités lui-même alors qu'une secrétaire s'en charge et que celle-ci fait un boulot formidable. Dylane l'aime beaucoup et elle voit bien comment son père la regarde. Mais non, il a peur de faire le premier pas. Un jour, il faudra qu'elle s'en mêle. C'est tellement plus simple de s'attarder aux histoires de coeur des autres qu'aux siennes. Le regard de la brune se pose sur la jeune femme qui pense faire tapisserie alors que pas du tout et encore moins dans cette toilette qui est sublime. « Danke «  Elle lui sourit et comprend vite d'où lui vient son accent quand elle parle de nain allemand même si pour le coup, elle n'a pas la référence. A moins que certains se moquent de sa taille. Cela ne serait pas étonnant dans le monde dans lequel on vit. Et même si la cadette Bradford n'est pas de ce genre là, elle ne lui demandera pas par simple politesse et ne voulant pas la mettre mal à l'aise. Et puis l'adage dit que tout ce qui est petit est mignon et c'est le cas vu le visage de poupée que la jeune arbore.  « De Berlin, oui. Enfin je suis là depuis quelques années mais je mélange souvent les langues. Et vous, vous êtes originaire d’Australie ? » Elle opine du chef sans la lâcher du regard. » Berlin et bien vous en avez fait du chemin pour venir jusqu'ici. Et oui une pure australienne et sans regret » Car Dylane aime son pays et n'aurait pas envie de le quitter. Enfin si pour des vacances ou un tour du monde mais elle sait qu'elle reviendra toujours vers son Australie chérie. «  Cela a du vous changer en tout point de venir ici non ? » Changement de décor mais aussi d'hémisphère ce qui n'est pas rien du tout. D'aileurs, Dylane admire ceux qui savent tout changer dans leur vie de cette façon. C'est comme tout recommencer, jeter le livre et en écrire un nouveau bien que l'âme de l'ancien doit toujours planer quelque part. Curieuse, elle tente de savoir si elle est présente pour acheter une oeuvre. Une façon de savoir la raison qui l'a poussée à être ici et pourtant si loin des autres invités. « Je suis la restauratrice. En gros y’a un tableau et un vase que j’ai refaits. J’ai pas assez de pesos pour enchérir. Et si mon patron ne m’avait pas forcé je ne serai pas ici. J’aime pas trop ce genre de soirées. » Ceci explique cela donc. « Sérieusement ? Je ne m'y connais pas du tout, je l'avoue mais ce que je vois est joli en tout cas » Elle ne pouvait pas trop en dire plus sur l'art donc préférait s'abstenir avant de dire une belle connerie. » Je vais vous confier un secret. » Elle se rapproche de son oreille et lui murmure «  Je suis la fille de l'organisateur et malgré les nombreux galas que j'ai déjà fait, je n'aime pas plus que ça non plus » Du moins, elle n'aimait plus ça depuis quelques temps, depuis que l'adolescence était passée et que son but n'était plus d'avoir l'admiration de ses soit disant amis. « Et tu peux me tutoyer. Je suis certes maman mais pas encore assez vieille pour qu’on me file du vous à tout bout de champ. »  Dylane se pince les lèvres et la regarde. » Désolée, c'est une forme de politesse que j'utilise toujours quand je ne connais pas donc tu aurais pu avoir 18 ans que j'aurais employé le vous. Mais tu as quel âge en fait pour déjà être maman ? Car si je ne me trompe pas tu ne dois pas être beaucoup plus âgée que moi » Elle stoppe et reprend. «  Désolée si je pose trop de questions, je suis curieuse de nature et à en avoir tes joues, je suis occupée de te gêner plus qu'autre chose » Et ce n'est pas le but du tout. Du coup, elle se tait pour en prenant une gorgée de son verre.  

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Être une australienne pure souche fait la fierté de Dylane car elle aime son pays et encore plus quand elle voit la merde qu'il y a dans d'autres lieux. Il n'y a qu'à regarder les USA et pourtant elle adore y aller en vacances. Et puis c'est là qu'elle a rencontré Mia donc elle ne crachera pas sur le pays mais y vivre, elle ne saurai définitivement pas. « J’ai juste suivi mon mari «  Dylane hoche la tête à cette phrase n'en demandant pas plus. Après tout ce ne sont pas ses affaires. Elle ne sait pas si elle serait capable de quitter l'Australie et ça même par amour. Il faudrait vraiment qu'elle juge le mec comme l'homme de sa vie. Et elle n'en est pas là du tout. Bien que son coeur soit en proie des sentiments non avoués envers ce flic. « Les saisons sont inversées, tout est en hauteur dans les magasins et il fait tout le temps chaud. Mais sinon ça va. J’ai la chance d’avoir des personnes grandes dans ma vie qui m’aident à faire les courses. » Elle la regarde et hausse un sourcil. « Tout est en hauteur ? «  Elle avait du mal à comprendre. Les supermarchés étaient comme partout pourtant et elle n'a jamais eu de soucis et pourtant elle n'est pas grande non plus. La dernière fois qu'elle s'est mesurée, ce qui remonte au lycée, elle faisait 1m60 et la blonde à ses côtés devait être légèrement plus petite mais elle n'est pas un nain non plus.  « D’ailleurs c’est bizarre que je reste malgré tout blanche comme un cachet d’aspirine. Alors que je vis ici depuis trois ans. » Elle hausse les épaules. «  Vous avez des peaux qui ne prennent pas le soleil et qui plus est si vous êtes blondes et non née ici cela doit jouer je suppose » Elle lui parle un peu d'art et avoue ne rien y connaître. Ce n'est pas son domaine, le sien est la danse et le piano et encore ce dernier, c'est juste car elle a suivi des cours. Enfin elle aime ça mais elle n'y consacre juste pas. Et la danse ne fait plus partie de sa vie mais ça, elle n'en dit rien. Ce sujet étant encore sensible à ses yeux.  « J’ai cette faculté étrange à voir la reconstitution avant même de la commencer. Ma formation sans doute. Et puis le tableau n’était pas trop en mauvais état. Contrairement à la fresque du musée. Un vrai calvaire. » Elle sourit simplement. «  Je vous crois sur parole » Et c'est bien là tout ce qu'elle pouvait faire. Ce n'est pas que cela ne l'intéresse pas mais elle ne sait pas trop quoi dire à cela vu que ça concerne le boulot de l'allemande et qu'elle n'a pas envie d'aller sur un terrain qu'elle ne maîtrise pas. « En même temps si on te traine dans ce genre de soirées depuis que tu es haute comme trois pommes, tu dois en avoir marre. » Un petit soupir sort d'entre ses lèvres. «  Je n'ai pas eu trop le choix » Et c'est vrai mais elle ne va pas non plus s'en plaindre. Beaucoup aimerait être à sa place et elle le comprend très bien. La jeune femme lui demande de la tutoyer et de là Dylane explique que c'est une formule de politesse quand elle ne connaît pas et que cela n'a rien à voir avec l'âge et le fait qu'elle soit maman, ce qu'elle n'aurait pas pu savoir avant. « T’as pas à t’excuser. J’ai une fille de sept ans, Lisa. Et un petit garçon de deux ans et demi. Quant à mon âge… (...) « J’ai vingt-sept ans. Disons que je les ai eus jeunes. J’ai aussi trois chiens et un copain qui fait la taille du Mont Everest. Je te raconte pas le bazar à la maison. » Tiens, elle l'aurait pensé plus jeune mais le physique ne fait pas tout et comme on dit l'habit ne fait pas le moine après tout. « J'ai deux chiens donc sur ce point, je peux comprendre » Le reste non enfin elle a un colocataire maintenant avec Pete mais c'est provisoire et puis cela n'a rien à voir avec un petit ami et les enfants n'en parlons pas. Elle n'est pas du tout prête à en avoir. Elle adore ceux des autres mais c'est tout. Alors qu'elle prend une gorgée de sa boisson, elle cale d'un coup à la phrase de la blonde dont elle ne connaît pas encore le prénom. « Et toi, tu fais quoi dans la vie ? Parce que je parle de moi mais à part ton pedigree, je ne sais rien de toi. » Le mot pedigree ne passe du tout. Elle a cette impression d'être encore et toujours juger sur son statut social et elle déteste ça la brune. Et ce mot est rabaissant à souhait. Les seules personnes qu'elle autorise à avoir cette dérision avec elle sont très peu. Il s'agit de Mia, Adam, Wim et encore ils ne le font jamais la connaissant et puis ce sont les personnes les plus importantes de sa vie et elle a confiance en eux et sait que s'ils viennent à plaisanter sur son statut social, cela sera réellement de la plaisanterie. Ici, elle ne connaît en rien la jeune femme donc c'est totalement différent. Elle avale d'un coup le reste de son verre et la regarde. « Rien qui n'entache mon pedigree comme tu dis si bien » L'élan de motivation qu'elle avait en venant lui parler vient de tomber comme un soufflé. D'ailleurs, elle se lève pour aller se prendre un autre verre et se balader dans la salle un petit peu parlant à quelques personnes, faisant une photo avec son paternel pour ensuite aller prendre place sur un banc ses pieds la faisant souffrir, quelle idée d'avoir mis des nouvelles chaussures aussi. La soirée va être longue ... très longue.   

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