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 (naomi & lara) don't ever stop if you want to be on top

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Message(#)(naomi & lara) don't ever stop if you want to be on top EmptyJeu 29 Oct 2020 - 20:21


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crédit/ (margot-helps/tumblr) ✰ w/ @Naomi Carlson

Oui, ton métier n’est définitivement pas ordinaire. Tu en as plus que conscience et si le raccourci facile serait de se dire que tu as vécu quelques traumas dans ton enfance, et que ta relation avec ton père est plus que houleuse... tu détestes ce genre de raccourcis et tu les condamnes toujours avec un froncement de sourcils, un roulement de tes yeux, avant de disparaitre dans un claquement de talons beaucoup plus haut que la normale. Tu te moques bien de la logique, de l’image que tu renvoies et de ce que l’on pense de toi au final, ce n’est pas cela qui compte, le plus important ? C’est que tu adores ton métier. Véritablement et ce malgré le regard que la réceptionniste de cet hôtel hors de prix est en train de te lancer quand tu le soutiens que tu es juste là pour rendre à visite à quelqu’un. La nature de la visite ne regarde que toi, ton client du soir et ses amis, vraiment alors tu lui renvoies un immense sourire tandis qu’elle t’indique l’ascenseur à prendre, la mettant au défi, d’un simple regard, d’ajouter quoi que ce soit sur toi, ton métier, ta prétendue vertue ou même ta réputation.
Okay, peut-être que le trench-coat est de trop et que c’est un cliché ambulant mais... déjà le vêtement est confortable et cela t’amuse un peu de choquer les âmes les plus innocentes. Un peu. Beaucoup. Mais dans cette chambre d’hôtel trop chère, pardon, cette suite, tandis que tu t’installes et déploies ta barre de pole-dance de fortune, tu te retrouves, tu connais les mouvements à suivre, tu connais la procédure et quand le vêtement tombe, il révèle que tu ne portes pas grand chose en dessous. "Alors les garçons... qui est-ce qui paye ce soir ?" Tu poses la question avec un franc sourire sur le visage et dès que tu as la réponse à ta question, le show peut commencer et tu n’as plus besoin de prétendre. Prétendre que tu ne lances pas la musique avec un immense sentiment de satisfaction et que de savoir que tu as tous les regards braqués sur toi n’est pas tout aussi plaisant. Tout l’est et quand les notes envahissent l’atmosphère, c’est à ton tour de t’élancer et de faire ce que tu fais de mieux.
Chaque mouvement est calculé, effectué avec une précision certaine et juste là pour te mettre en valeur, toi et ta tenue légère. Car c’est pour cela que tu es payée et uniquement pour cela, tu n’es pas Lara, tu n’es plus personne, juste une femme, juste un corps, là pour se mouvoir et pour être un fantasme vivant et ambulant. Rien de plus, rien de moins. Et c’est un deal qui te convient parfaitement et quand les heures s’étirent, les mouvements s’enchainent, ta tenue devient encore plus fine, l’alcool coule, les billets sont là, si bien que tu es la première surprise quand tu contastes que tout touche à sa fin et qu’il est trois heures du matin. Trois heures trente du matin pour être plus précise et tu pousses un soupir, enfilant de nouveau ton manteau, et tu ramasses tous les billets sur le sol, tous, car ils sont à toi, tu les as mérités, les enfournant dans ton sac comme si de rien était. On se refera ça, qu’on te dit, une autre carte t’es donnée et tu la ranges dans ton décolleté dans un geste trop expert. Dans l’ascenseur, ta tête tourne encore, tes oreilles bourdonnent encore sous le coup de la musique trop forte et tu décides de faire un arrêt dans les toilettes de l’hôtel, juste histoire de te changer et de te remaquiller. Ta prochaine mission n’est pas avant une bonne heure, au moins, alors autant en profiter.
Les toilettes sont tout aussi élégantes que le reste et tu roules des yeux, avant d’investir un des WC. Tes gestes là encore sont précis, tu fais cela depuis trop longtemps et tu troques ton trench coat par une robe et tu abandonnes ta perruque rose platine dans le fond de ton sac, révélant tes mèches blondes. Il te faut un miroir désormais et quand tu pousses la porte, te dirigeant vers l’un des robinets, tu contastes que tu n’as pas seule. Pas du tout, tu reconnais même l’autre femme et tu adresses un sourire plus qu’hypocrite à Naomi, posant ton sac sur l’évier, et cherchant ta trousse de maquillage. "Oh... J’aimerais dire que c’est un hasard, mais vu notre ligne de métier respective... ce n’en est pas vraiment un." Cela et le fait que certains clients te prennent pour une escorte et te demandent trop souvent si tu offres ce genre de service. Ce n’est pas le cas, cela n’a jamais été le cas, tu n’as absolument rien contre ce métier-là, chacune est libre de faire ce qu’elle veut avec son corps, c’est ta politique, mais Naomi? Un peu trop condescendante à ton goût et à chaque fois que vous vous croisez, l’échange de pique est coutumier. "Longue nuit? Quoi que, techniquement, si je ne me trompe pas, tu viens juste de commencer ta journée, tout comme moi." Ou alors elle est entre deux clients ? Impossible de le savoir et tu réalises que cela ne te regarde pas vraiment.
Pourtant, ton regard reste braqué sur l’autre femme, qui, il faut bien l’avouer n’est pas si désagréable que cela à regarder. Du tout, mais elle n’a pas besoin que tu le lui rappelles, pas vrai ?  "Et avant que tu ne me lances un regard assassin ou me rappelle que tu es mieux que moi..." Un grand classique pour vous. "J’adore tellement nos conversations, un plaisir, vraiment." Tu roules légèrement des yeux et enchaînes rapidement :  "J’ai peut-être une proposition pour toi. Pour enterrer la hâche de guerre... de façon métaphorique." Tu croises les bras sur ta poitrine, terminant ta phrase par un simple :  "Bien entendu."
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Message(#)(naomi & lara) don't ever stop if you want to be on top EmptyLun 16 Nov 2020 - 23:55

Son sac à main griffé reposait négligemment sur le lavabo, et Naomi en avait extirpé une trousse à maquillage. Le strict nécessaire s’y trouvait, et elle entreprit d’abord de retoucher son teint — à grand renfort d’une crème légèrement teintée, qui lui donna une meilleure mine — puis ses yeux. Un trait d’eye-liner, et du mascara : ses yeux étaient désormais sublimés. Elle n’en avait pas particulièrement besoin — le client avec lequel elle passait la soirée était tout acquis à sa cause.  Ils se fréquentaient depuis quelques années maintenant, et entre eux, c’était presque devenu une habitude ; Naomi commençait à bien le connaître, et savait comment lui faire plaisir — dans bien des domaines. L’oligarque russe l’appelait dès qu’il atterrissait en Australie pour ses affaires, et ne se privait jamais de la rendre indisponible pour quelques heures. Aujourd’hui n’était pas différent des fois précédentes : il l’avait conviée à passer la soirée en sa compagnie. Ils avaient été dîner dans un restaurant gastronomique en bord de mer, en compagnie de quelques uns de ses clients et collègues. Il n’avait pas manqué de se pavaner auprès de son public tout aussi russe que lui, fier comme un paon d’avoir Naomi à son bras. Ses gestes, peu subtils et possessifs à outrance, trahissaient sa volonté de paraître supérieur aux autres. Elle ne comprenait rien des conversations, et se contentait simplement de sourire. Son rôle de femme objet, si peu fidèle à ce qu’elle était en réalité, Naomi s’en accommodait volontiers : elle savait que le russe était généreux. L’escort-girl s’était donc laissée manipuler, sans sourciller. Elle avait accepté sans broncher les marques d’affection — allant d’une main sur sa cuisse à un baiser fougueux en fin de repas — avant de suivre l’homme d’affaires jusqu’à l’Emporium Hotel. Ils s’étaient naturellement dirigés vers le bar de l’hôtel, où ils avaient passé un long moment tous les deux. Comme de nombreux clients de Naomi, l’oligarque s’était laissé aller à quelques confessions — sur ses affaires, sur ses rivaux, sur sa femme, sur ses envies, sur ses craintes. L’Australienne avait attentivement écouté, hochant la tête de temps à autres, donnant son avis lorsqu’il le lui demandait. Et puis, quand ce premier verre avait été terminé, le russe avait suggéré de boire du champagne — et Naomi le connaissait suffisamment pour savoir qu’il n’avait plus vraiment envie de faire la causette. Elle avait déclaré qu’elle avait besoin de se refaire une beauté, et avait demandé le numéro de la chambre qu’il avait réservé.


Machinalement, elle passa sa main dans ses cheveux, réajustant ses boucles brunes. Elle s’arrêta pendant une fraction de seconde en voyant la porte d’un des toilettes s’ouvrir, et elle arqua un sourcil se surprise en reconnaissant ce faciès qui ne lui était pas inconnu. « Sans doute pas. » Confirma l’Australienne. Elle ouvrit le robinet, et passa son index et son majeur sous l’eau. Elle attendit patiemment que l’eau soit tiède, avant de plonger complètement ses mains dessous.  Pourquoi Lara s’attardait-elle, alors que les deux femmes n’avaient jamais rien eu à se dire, et encore moins à partager ? « Vraiment ? » Demanda-t-elle en fronçant les sourcils, presque méfiante. « Au vu de l’heure  avancée qu’il est, j’avais l’impression que ta journée était terminée. » Fit remarquer Naomi en arquant un sourcil. Lara s’était-elle mise aux extras ? Elle en aurait probablement entendu parler ; les escort-girls finissaient toujours par se croiser dans des soirées, par se rencontrer aux bras des puissants ou autres sportifs en vue. « A moins que tu ne te sois décidée à faire plus qu’un simple grand écart ? » Elle piocha dans sa trousse de maquillage, et en ressortit un rouge à lèvres carmin. Elle ricana, loin d’être impressionnée par cette danseuse de pacotille. Pas besoin de lui rappeler qu’elle était mieux qu’elle ; elle en était intimement convaincue. Elle se concentra sur le reflet que lui renvoyait le miroir, se pencha, et appliqua soigneusement son rouge à lèvres. Avec une bouche comme celle-ci, elle se savait irrésistible — ou, plus exactement, bandante. Et c’était là tout l’effet recherché : ce qu’elle voulait, c’était plaire, c’était attirer le regard, c’était séduire. C’était étoffer sa clientèle, gagner de l’argent — un maximum d’argent — et se faire, progressivement, une place au soleil. Et pour cela, elle était prête à tout. « Désolée, mais la réciproque n’est pas vraie. Et abrège, parce que j’ai à faire. » Grommela l’Australienne, qui rangea sa trousse de maquillage dans son sac à main en cuir. Son client était peut-être généreux, mais la patience ne faisait clairement pas partie de ses qualités. « La hache de guerre ? » Elle ricana, presque amusée. « Toi et moi, on ne participe pas aux mêmes batailles. » Elle dansait pour son propre compte ? Naomi était membre du Club, et ne faisait pas qu’émoustiller quelques vieux pervers ou quelques ados pré-pubères en manque de chaire fraîche. Mais elle avait été piquée au vif. Et ça… Elle ne pouvait pas le nier. Elle se retourna, jeta un coup d’oeil rapide à son interlocutrice, et croisa les bras sur sa poitrine. Prenant appui contre le lavabo des toilettes de l’Emporium, Naomi se demanda quelle mouche avait pu piquer Lara. Puisqu’elles ne s’entendaient pas, pourquoi devraient-elles faire semblant alors qu’il n’y avait aucun témoin dans les parages ? Pourquoi devaient-elles même s’adresser la parole ? L’escort-girl songea un instant à l’envoyer paître, avant de se reprendre : après tout, peut-être que sa proposition ne serait pas dénuée d’intérêt… Et puis, quoiqu’il en soit, rien ne l’obligeait à accepter. « Je t’écoute. » Déclara-t-il simplement, ses yeux clairs posés sur le visage délicat de la danseuse.

@Lara Pearson
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Message(#)(naomi & lara) don't ever stop if you want to be on top EmptyMar 24 Nov 2020 - 18:01


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crédit/ (margot-helps/tumblr) ✰ w/ @Naomi Carlson

Oui, tu en as parfaitement conscience, Naomi et toi vous êtes des femmes complètement différentes. Complètement, et ce n’est pas parce que vous faites le plus gros de votre revenu à la tombée de la nuit que cela fait de vous des alliées ou même des amies. Oh que non. Certes, tu ne manques pas de confiance en toi, cela n’a jamais été le cas et tu n’es pas devenue strip-teaseuse pour aller chercher l’aval que tu n’as pas eu grandissant auprès d'inconnus -cela n’a absolument rien à voir qu’on se le dise- et tu aimes ton reflet dans le miroir. Tu n’as jamais été complexée, tu ne t’es jamais battue avec l’image que tu sembles renvoyer et celle que tu es vraiment, non, tu t’es toujours considérée plutôt chanceuse, la nature t’a bien gâtée et tu le sais, cela s’arrête là. Les femmes comme Naomi en revanche... Oui, elle est jolie, superbe même, elle le sait tout autant que toi, c’est son gagne-pain, mais pas que, visiblement, cela lui donne le droit d’être arrogante à souhait d’écraser tout le monde, verbalement du moins, juste parce qu’elle peut le faire et que c’est probablement comme ça qu’elle a évolué toute sa vie.
Est-ce que tu peux la blâmer pour cela ? Non, tu comprends parfaitement. Est-ce que cela rend la situation moins gênante et même moins humiliante pour toi ? Pas du tout, tu croises les bras sur ta poitrine en prenant une profonde inspiration alors qu’elle résume tes talents de danseuse et de gymnaste à un simple grand écart, elle sait pertinemment ce qu’elle fait, Naomi ricane même et tu ne peux pas vraiment passer la pique, tu as toujours eu du répondant, et tu balances un simple : "Oh non, j’ai bien compris que tu étais une pro dans le domaine, vu que tu aimes bien le crier sous tous les toits... chose qui doit être difficile à faire quand on sait que tes cordes vocales servent généralement à rassurer tes clients." pour couper court à la discussion et lui montrer que toi aussi, tu sais te défendre, toi aussi tu sais marcher sur les pieds des autres, littéralement et non, elle ne t’intimide pas du tout. Cela aurait certainement bien pris avec une autre, mais décidément pas avec toi, pas dans cette vie-là et tu roules des yeux la seconde suivante quand elle te dit d’expliciter le bout de ta pensée.
"Je me doute que tu n’es pas là juste pour visiter Naomi." Tu as presque envie de rabattre ton sac sur ton épaule, de lui montrer ton plus joli doigt et juste de la laisser en plan, juste parce qu’elle te demande d’aller plus vite et c’est complètement puéril. Tu le sais très bien, tout comme tu le sais que tu as eu une longue soirée et que tu n’es sans doute pas dans les bonnes conditions pour faire face à Naomi, mais tu ne possèdes pas son numéro de téléphone et ce n’est pas comme si vous pouviez vous donner rendez-vous dans un endroit un peu plus officiel ou dans ton bureau par exemple. Non, les choses ne fonctionnent pas ainsi et quand Naomi croise les bras, mimant ta propre pose, se tournant enfin vers toi, tu prends une autre inspiration, essayant de ne pas perdre ton sang-froid pour si peu. Tu peux lui exposer ton idée, attendre sa réponse, négative ou pas et continuer ta soirée, ton début de journée, sans aucun regret. "Tu m’écoutes mais la première chose que tu vas entendre c’est que je ne suis pas ton ennemie, insulte mise à part, je te prierais de ne pas me manquer de respect et j’en ferai de même... okay ?" Le dernier mot est dit sans aucune once de sarcasme et avec toute la diplomatie dont tu possèdes, tandis que tu essayes de reproduire le calme et le sérieux que tu as déjà vu Evelyn employer avec ses pires clients. Tu repousses ta cousine bien loin de ton esprit cependant, pas besoin de penser à elle et à votre dernière dispute, pas quand tu essayes d’avoir une vraie conversation, sans absolument aucun accroc, avec une autre adulte et, il faut bien le dire, une parfaite inconnue. "Bref, vu qu’on se croise souvent et que tes clients ont l’air de vouloir se rincer l’œil avant..." Tu marques une légère pause, tu fais un geste vers la plastique de Naomi, et pas de manière lourde ou même irrespectueuse.
Honnêtement ? Tu n’as aucun jugement à offrir sur son métier, c’est son corps à elle, elle en fait ce qu’elle veut et tu mentirais si tu disais que tu n’avais pas toi-même considéré cette option. Ce n’est pas pour toi, tu le sais, ta passion c’est la danse et le véritable challenge a toujours été de pouvoir en vivre, de payer tes factures et tout ce que tu souhaites sans jamais devoir dépendre de qui que ce soit. Et tu rangerais définitivement Naomi dans la catégorie des femmes indépendantes, définitivement. "Avant le plat principal dirons-nous... et que certains des miens ont l'air de croire que j’offre ce genre de service alors..." Alors pourquoi ne pas avoir quelqu’un qui serait prêt à offrir ce genre de service, juste après une de tes performances, ce serait une bonne façon de finir la soirée pour certains de tes clients et toi, comme Naomi, vous pourrez vous faire encore plus d’argent, chose que tu soupçonnes de grandement l’intéresser. "Pourquoi pas faire équipe, tout simplement ?" Tu fais la suggestion, dévoilant une partie de ton idée, juste l’idée préliminaire, attendant une réaction de la part de la jeune femme en face de toi avant de poursuivre. Et, tu es certaine qu’elle le fera, tu te prépares à la prochaine pique et à la prochaine remarque, histoire de.
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Message(#)(naomi & lara) don't ever stop if you want to be on top EmptyJeu 3 Déc 2020 - 0:00

L’escort-girl avait l’habitude d’essuyer les critiques et autres remarques acerbes de ses pairs. Les femmes n’étaient pas tendres, entre elles : elle percevait l’autre comme une ennemie, et leur but était donc de l’abattre. Et même si elles n’évoluaient pas dans le même monde, Lara venait de prouver à Naomi qu’elle aussi, elle avait les codes. Elle possédait les bases. Elle était en mesure de mordre, si cela s’avérait nécessaire. La prostituée tiqua, et fit un effort sur elle-même pour ne pas se montrer piquante avec elle. « Plus elles fonctionnent, plus je ramasse. C’est proportionnel. » Répliqua Naomi, affichant un petit air amusé. Elle était persuadée que la danseuse ne serait ni choquée, ni surprise : toutes les deux avaient suffisamment d’expérience pour savoir que les hommes avec lesquels elles traînaient pour les besoins de leur métier respectif avaient un égo surdimensionné, et que c’était là l’un de leurs plus grands points faibles. Ils étaient bien souvent vaniteux, imbu d’eux-mêmes, orgueilleux. Richissimes, ils aimaient en mettre plein la vue à leurs prétendus amis, et encore plus à leurs ennemis. Il fallait toujours qu’ils aient mieux, ou plus gros, ou plus cher que leurs semblables. La plus grosse voiture. La femme la plus docile. La destination de vacances la plus idyllique. Les enfants les plus intelligents. L’entreprise la plus lucrative. La plus belle villa. Et la plus bandante des maîtresses, naturellement. « Écoute, Lara… » L’Australienne soupira, mais ne se tourna pas vers son interlocutrice pour poursuivre la conversation. À la place, elle appliqua avec soin un rouge à lèvres carmin sur ses lèvres pulpeuses. « On n’est peut-être pas ennemies, comme tu dis, mais nous ne sommes pas amies non plus. » Corrigea l’Australienne, qui s’observa dans le miroir pendant quelques secondes. Le reste de son maquillage avait bien tenu. Elle prit néanmoins soin de passer ses doigts dans ses cheveux lâchés, dénouant les quelques boucles qui s’étaient emmêlées. « J’ai donc du mal à voir où tu veux en venir. » Naomi fit la moue, et rangea son rouge à lèvres dans sa pochette. Elle se regarda une dernière fois dans le miroir, et se retourna finalement vers Lara. Faire équipe ? Elle n’était pas franchement convaincue — sans doute parce qu’elle ne connaissait aucune situation similaire. Les prostituées travaillaient seules, ou sous la protection d’un mac. « Tu crois que ça fonctionnerait ? » Demanda-t-elle, quelque peu réticente. Consciente qu’elle laissait une porte ouverte avec un peu trop de facilité à Lara, l’escort-girl enchaîna rapidement. « Si tes clients pensent que tu offres ce genre de services… » Commença-t-elle, en reprenant volontairement les formulations atténuées de son interlocutrice. Naomi devait bien reconnaître que la danseuse était maligne : même si le sujet de leur conversation était facilement devinable, il n’était pour autant jamais cité à voix-haute.  Et c’était plus prudent comme cela : ici, les murs avaient des oreilles. « Ne penses-tu pas qu’ils vont être déçus de constater que tu n’assures toi-même pas le service après vente ? » Demanda-t-elle en arquant un sourcil. Après tout, c’était Lara que les clients souhaitaient avoir, s’ils lui faisaient ce genre de demande. Pas Naomi. Cette dernière, pourtant, ne doutait pas de son succès : elle avait une plastique irréprochable, savait s’adapter à ses clients, et avait une expérience non-négligeable dans le domaine. L’escort-girl avait su être suffisamment habile et suffisamment maligne pour ne pas être mise sur la touche, malgré les années qui passaient. Et ça n’était pas toujours simple ; les filles qui avaient dix ans de moins qu’elle n’hésitaient pas à rabaisser leurs éventuelles rivales. Mais leur naïveté et leur absence de réflexion les poussaient à faire des erreurs de débutantes : là où Naomi privilégiait la discrétion pour ne pas mettre son client dans l’embarras, les jeunettes voulaient accélérer les choses. « Non pas que je rechigne, hein. Mais je m’interroge. » Pour Naomi, et malgré l’étrange rivalité qui s’était installée entre elles depuis des années, s’associer pour gagner plus et mieux régner dans leur discipline respective n’était finalement pas illogique.   Il fallait bien l’admettre : la danseuse ne manquait pas de suite dans les idées. « Et surtout, comment envisagerais-tu cette… Collaboration ? » Nul doute que l’aspect financier serait au centre des débats, entre les deux femmes. Elles avaient une certaine réputation dans leur milieu, qui n’avait été que renforcée par les années de pratique et d’expérience.

@Lara Pearson
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Message(#)(naomi & lara) don't ever stop if you want to be on top EmptyLun 14 Déc 2020 - 12:23


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crédit/ (margot-helps/tumblr) ✰ w/ @Naomi Carlson

Naomi est toujours là, c'est ce qui te surprend le plus au final, elle aurait pu tourner les talons, littéralement et retourner à son occupation de la soirée. A savoir son travail, à savoir un client, car elle n'est pas là, dans cet hôtel à une heure pareille juste pour se refaire une beauté ou parce qu'elle a une chambre dans l'établissement. Pas du tout, l'autre brune t'accorde quelques minutes de plus et tu ne sais pas vraiment pourquoi, mais tu ne perds pas de temps à t'interroger, vraiment pas, autant lui exposer ton semblant d'idées et répondre aux questions de l’escorte. Et elle en a, des questions plus que valables et face à la première, tu conserves le silence pendant quelques secondes, l'écoutant toujours, considérant ce qu'elle vient de te dire. Elle soulève un point plus qu'important et toi comme elle, vous avez votre réputation dans vos domaines respectives, il ne faudrait pas que ces dernières en pâtissent ou qu'on vous accuse de ne penser qu'à l'argent et uniquement à cela. Mais bon, le reste du monde le fait et tu sais déjà que si vous étiez des hommes, la question ne se poserait pas, mais il faut user d'un peu plus de ressources quand on est une femme et encore plus quand on décide de se lancer dans ce genre d'activités, qu'il s'agisse des tiennes ou de celles de Naomi d'ailleurs.
"Quoi, tu es en train de dire que tu ne penses pas être à la hauteur pour passer après moi?" Que tu finis par répondre après une longue minute de silence, un léger sourire apparaissant sur ton visage. Ce n'est qu'un trait d'humour, une pique lancée pour faire rire et non pour provoquer, Naomi ne connait pas ton humour très mal placé et cette façon un peu brutale et directe que tu as de te soucier des personnes qui sont dans ta vie. Encore une fois, l'autre jeune femme a raison, vous n'êtes pas amies, pas du tout, aussi, tu hausses les épaules et ajoutes rapidement un :  "Et avant que tu ne me répondes, oui, c'était une blague, donc pas besoin de le prendre personnellement..." pour clarifier la situation. Et ne pas briser la règle que tu viens toi-même d'instaurer il y a quelques instants de cela, avoir une conversation normale et civilisée avec elle et ce pendant plus d'une minute. Histoire de savoir si tu as eu la pire idée du siècle ou alors tout au contraire, que vous pouvez former une alliance solide, sur le court ou long terme d'ailleurs. "Et pour te répondre non, vu les clients que j'ai, je ne pense pas qu'ils seraient déçus, au lieu d'une distraction, ils en auraient deux et ce sans avoir à chercher loin ou à recourir à des méthodes plus que douteuses."
Okay, certains de tes clients veulent juste se rincer l'œil après une journée trop longue, ils ont la bague au doigt et ils rentrent retrouver leur partenaire une fois qu'ils ont jeté quelques billets dans ta direction, et ils n'auraient pas les moyens de se payer ne serait-ce qu'une seule minute avec Naomi. Non, tu visais plus les gros poissons, ceux qui ont le portefeuille qui débordent, qui font toujours dans l'excès et qui considèrent toujours les femmes comme des objets et qui ne voient qu'une plastique et uniquement une plastique. C'est plus ce type- qui te demandent ce que tu prévois pour l'after-party et qui ont bien du mal à comprendre les quelques limites que tu leur imposes. Parce que oui, tu as beau faire beaucoup, en montrer beaucoup, accepter de sortir de véritables pièces montées, d'enfiler les tenues de scènes les plus ridicules, les perruques les plus flashy, mais cela s'arrête là, tu danses, c'est tout, tu ne pourrais jamais échanger ta place avec Naomi. Si tu l'as considéré pendant quelques minutes, tu sais que tu n'es pas faite pour ce métier-là, chacun ses limites et tu connais les tiennes, très bien d'ailleurs.
Mais tu ne réponds pas à sa seconde question, aussi tu tentes un bref : "Tu es en train de parler d'argent là, pas vrai ?" pour être certaine que vous êtes sur la même longueur d'onde. Un sujet épineux, et s'il est vrai qu'en donnant des cours de danse tu as également une rentrée d'argent, la différence est notable. Ton métier de nuit paie beaucoup plus que les cours de danse, sans absolument aucune comparaison, deux missions dans la semaine et tu peux te permettre des folies, tu n'as jamais été du genre extravagant, ton argent part principalement dans les paires de talons et les minijupes et short rose, mais tout de même... le but d'une future collaboration entre Naomi et toi ne serait pas de diminuer tes revenus... bien au contraire. "J'en sais rien on divise nos honoraires en deux et on garderait chacune nos pourboires ?" Que tu lances dans un premier temps, histoire de voir la réaction de l’escorte.
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Message(#)(naomi & lara) don't ever stop if you want to be on top EmptyLun 21 Déc 2020 - 23:30

Le sourire amusé qui étira les lèvres charnues de Lara fit tiquer Naomi. Elle arqua un sourcil, et s’apprêta à répliquer lorsque Lara lui précisa qu’elle lui faisait une blague. Décidément, les deux femmes n’avaient vraiment pas le même sens de l’humour. L’escort-girl se retint de soupirer fortement (ce n’était clairement pas la meilleure des façons de commencer une collaboration), et attendit patiemment que la danseuse réponde à sa question. « Tu attends quoi de moi, exactement ? » Demanda l’Australienne en fronçant les sourcils, craignant de comprendre où Lara voulait en venir. Elle n’attendait tout de même pas d’elle qu’elle se mette à se déhancher à ses côtés, tout de même ? Non pas qu’elle en soit incapable ; seulement, elle manquait clairement de pratique et de connaissance. « Ou plutôt, à quel moment penses-tu que mon intervention soit la plus… Nécessaire ? » Demanda-t-elle. Naomi pourrait arriver au même moment que Lara, et entreprendre de les distraire dès le début des festivités. Ou elle ne pourrait intervenir que dans un second temps, lorsque la danseuse aurait terminé son show. « Et qui sont tes clients habituels ? » La question était légitime. Si elle parlait de personnes qui ne voulaient pas se mouiller en ayant recours à des méthodes douteuses, alors sa clientèle était vraisemblablement très différente de celle de Naomi. Et pour cause : ceux-ci passaient par le Club. « Politiciens ? Pères de famille ? Acteurs ? » Lista l’Australienne. Sa curiosité était piquée.


« C’est le nerf de la guerre, non ? » Dit-elle, répondant indirectement à la question que la danseuse lui posait. Elle savait qu’en gagnant bien sa vie et en fréquentant les bonnes personnes, ou les hautes sphères, alors elle pourrait espérer avoir un meilleur avenir. Une chance de se construire, de s’accomplir, et de sortir de ses obligations professionnelles. Peut-être même que, si la chance lui souriait, elle se trouverait un bon mari, qui l’aimerait et l’accepterait, malgré les bassesses auxquelles elle avait dû se livrer pour en arriver là. Elle se maudit intérieurement d’être aussi fleur bleue, surtout dans un moment pareil. Comment pouvait-elle encore croire au prince charmant, alors qu’elle passait son temps à écarter les cuisses auprès d’hommes pas franchement charmants pour gagner sa vie ? Comment pouvait-elle croire à un avenir radieux alors qu’elle approchait le milieu de la trentaine, et qu’elle n’avait rien accompli de concret ? Sa naïveté et sa mièvrerie finiraient par l’achever. « L’argent. » Précisa-t-elle inutilement, Lara ayant parfaitement compris où elle souhaitait en venir. L’Australienne n’était pas timide, et ne comptait pas tourner autour du pot : les affaires étaient les affaires, et toutes deux étaient là pour gagner un max de blé. Naomi n’était pas idiote : elle savait que, comme elle, Lara avait les dents longues. Elle n’était pas une simple figurante — d’où la relation électrique qu’elles avaient. Elles n’étaient pas réellement rivales, puisque la danseuse ne pratiquait pas le même genre de service que l’escort-girl. Pourtant, Naomi se méfiait de Lara. Et même si elle acceptait de marcher dans cette combinaison qu’elle venait de lui proposer, elle resterait méfiante encore bien longtemps. « Quelles sont tes honoraires ? » Demanda-t-elle en arquant un sourcil. Puisqu’elles parlaient d’une éventuelle collaboration, autant jouer cartes sur table directement. « Je ne suis pas certaine que nous pratiquions les mêmes tarifs, au vu des prestations auxquelles nous nous livrons. » Commenta l’Australienne en faisant la moue. Loin d’elle l’idée de juger les activités de son interlocutrice ; seulement, les prestations de Naomi nécessitaient plus… D’engagement que celles de Lara, aux yeux de l’escort-girl. « Que chacune garde ses pourboires me semble  en revanche logique. » Admit Naomi en inclinant légèrement la tête, signifiant qu’elle n’était pas contre l’idée. Au moins un point sur lequel elles étaient parvenues à tomber d’accord, sans avoir à se crêper le chignon. « Est-ce qu’il y a des règles que tu imposes à tes clients ? » Demanda l’Australienne. Consciente que sa question pouvait paraître nébuleuse, elle entreprit d’expliciter son propos. « Si nous sommes amenées à travailler parfois ensemble… Je pense que nous devons être raccord dessus, sinon ça pourrait nous porter préjudice. » Expliqua-t-elle en haussant les épaules. « Et est-ce que tu… danses souvent ? » La priorité de Naomi restait le Club, quoiqu’elle en dise. Sa loyauté allait avant tout vers Mitchell, qui l’avait prise sous son aile. « Parce que je ne serai pas toujours disponible. Il y a des obligations auxquelles je ne pourrai pas me soustraire. » Déclara-t-elle, sans rentrer dans les détails.

@Lara Pearson
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Message(#)(naomi & lara) don't ever stop if you want to be on top EmptyDim 10 Jan 2021 - 15:07


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crédit/ (margot-helps/tumblr) ✰ w/ @Naomi Carlson

Tu n’es pas étonnée que Naomi soit directe, elle va droit au but et tu sais que vous n’êtes pas si différentes que cela, quand tu entends ses questions à elle et quand elle te rappelle que oui, c’est bien pour l’argent et uniquement pour cela qu’elle est là. Tu pourrais la corriger, lui dire que l’argent n’est qu’un bonus pour toi, certes, un bonus d’une taille très importante, mais la chose la plus importante pour toi est la danse et ce sera toujours la danse. Certes, tu ne danses pas devant le public le plus critique du monde quand tu retires tes vêtements et oui, un rien suffit à les impressionner, mais c’est bien comme ça que tu vois chacune de tes prestations et pas autrement. Non, tu n’as pas les chevilles gonflées au point de te qualifier d’artiste, ce serait vraiment prétentieux, mais peu importe la taille de la scène, peu importe si on glisse des billets dans ton décolleté, on ne peut pas retirer ce que tu es et ce que tu fais principalement. C’est un fait établi et c’est bien pour cela que tu t’es lancée dans cette petite aventure en premier lieu, tu connais pas les motivations de Naomi, cela ne te regarde pas, mais c’est plus fort que toi, tu ne peux pas t’empêcher de lui renvoyer un sourire rayonnant, les bras toujours croisés sur ta poitrine, prenant appui contre un des lavabo, comme si l’endroit t’appartenait et qu’il ne s’agissait pas juste des toilettes, très bien nettoyées et plus que polies à souhait, d’un hôtel de luxe.
"J’en conclus donc que tu es intéressée ? Parce que tu poses beaucoup de questions pour juste être curieuse..." Tu espères que la réponse est positive, Naomi est une jolie fille, mais elle n’est pas que cela, tu en as parfaitement conscience, tout comme tu sais que si tu lui faisais juste perdre son temps, elle te l’aurait déjà dit et serait partie sur ses talons vertigineux. Elle a même arrêté, pendant quelques secondes seulement, de fixer son propre reflet dans le miroir pour te regarder toi, aussi, c’est ton tour d’hausser les épaules, imitant le geste de l’autre jeune femme. "Mais soit, je veux bien répondre à certaines." Certaines, le sous-entendu est là et si Naomi te dit qu’elle ne sera pas tout le temps disponible, tu peux le comprendre et tu n’as pas besoin de justification. Tu imagines que, tout comme toi, ce métier n’est pas toute sa vie et qu’elle n’est pas cette sulfureuse brune 24 heures sur 24. Ou alors si. Cela doit être fatiguant à la longue, même toi tu as des moments de pause, être un objet de désir et de fantasme peut très rapidement devenir ennuyeux et même redondant.  
"Tu n’as pas besoin de savoir ce que font mes clients, même si on... travaille ensemble, ils payent pour une bonne dose d’anonymat avant tout et excuse-moi, mais ce n’est pas le genre de confiance que je vais briser comme ça. Donne un billet de 50 et ensuite on en reparle." Ta phrase est ponctuée par un clin d'œil, tu sais que tu n’accepterais pas des sous de sa part et quelque chose te dit que... Naomi le sait déjà. Tout comme elle doit savoir que dans votre ligne de métier, poser des questions de ce type n’est pas la chose la plus intelligente à faire et qu’il faut souvent se taire, tourner la tête et accepter un peu plus d’argent. Certes, tu ne t’es pas retrouvée dans trop de situation sordides depuis la fermeture du Candy Club et que tu n’as plus la sécurité d’un club pour te protéger. Mais tu as appris vite, tu ne donnes jamais ton véritable nom, tu as un numéro de téléphone et un compte en banque dédié à cette vie-là et tu gardes une certaine distance, c’est de cette manière-là que tu gardes la tête hors de l’eau et que tu restes en sécurité. "Et comment tu sais qu’on a pas les mêmes tarifs... encore une fois je plaisante, je charge pas en fonction de l’heure, ça dépend du client, de la performance, où, de la taille du public, si je dois arriver avec mon propre matériel..." Beaucoup de facteurs entrent en compte au final et tu pourras rentrer encore plus dans les détails... plus tard, vous ne vous êtes pas encore mises d’accord sur quoi que ce soit, et tu n’as pas répondu à une des interrogations de Naomi.
Tes limites, jusqu’où tu vas pour avoir tes pourboires. "Et il n’y a qu’une seule règle, personne ne me touche. C’est ma seule règle, pour le reste, je fais tout ce que ma profession sous-entend, que ce soit arriver dans un costume d’écolière et arriver avec le livre pour donner une fessée à un client pendant un lap dance ou du nu intégral." Et tu as bien conscience que comparé à ce que Naomi fait tous les soirs, cela doit paraître bien dérisoire, mais elle t’a posée la question et tu l’admets sans absolument aucune honte, faisant de ton mieux pour garder la tête haute face à l’autre jeune femme. Car elle s’implique plus que toi, elle donne plus que toi et l’échange n’est vraiment pas équitable. Non, pas du tout. "Mais c’est une bonne question... Tu as des limites toi?"
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Message(#)(naomi & lara) don't ever stop if you want to be on top EmptyJeu 4 Fév 2021 - 20:20

Si elle était intéressée ? Bien sûr qu’elle l’était, mais elle n’allait pas l’annoncer de but en blanc avant de s’être assurée de quelques détails qui avaient toute leur importance. « Ça se pourrait bien. » Confirma-t-elle en hochant légèrement la tête. Mais Naomi n’était pas aussi idiote qu’on pouvait l’imaginer ; elle souhaitait que son interlocutrice joue cartes sur table, qu’elle soit totalement transparente, qu’elle dévoile ses intentions et autres aspirations éventuelles. Un sourire se glissa sur les lèvres de l’escort-girl tandis que la danseuse acceptait de répondre à certaines de ses questions. Naomi se retint de lui dire que la franchise et l’honnêteté seraient les clés d’une collaboration réussie — elles n’en étaient pas là. Pour le moment, en tout cas. « Me tente pas. » Répliqua l’Australienne. Elle aurait été tout à fait capable d’allonger la monnaie. Par principe, pour la faire taire — et pour obtenir des réponses plus précises, aussi. « T’en fais pas, ce n’est pas pour les mettre mal à l’aise. C’est plutôt pour savoir à quel type de demandes je dois m’attendre. » Les politiciens étaient souvent avides de pouvoir, de supériorité, de domination. Les sportifs, les chanteurs et les acteurs aimaient qu’on les écoute, ou à l’inverse, qu’on les adule. Les pères de famille, eux, étaient souvent à la recherche de sensations fortes, et avaient un besoin impérieux d’être rassuré sur leurs performances et leur capacité de séduction. « Hmmm… » Concéda-t-elle, alors que Lara lui expliquait que ses tarifs étaient parfois changeants. Elle sous-entendait clairement qu’elle pouvait s’adapter à toute situation, mais expliqua qu’elle s’était fixée une limite — une seule, et unique. « Tes clients doivent faire preuve de beaucoup de retenue, non ? » Demanda l’escort-girl en arquant un sourcil. Pour sa part, elle avait du mal à imaginer comment les gens (les hommes, plus exactement) pouvaient se retenir de toucher la marchandise lors d’un lap dance ou un nu intégral. Lara avait probablement déjà dû être confrontée à quelques clients réticents, voire même carrément entreprenants. « Est-ce que c’est une activité régulière ? Ton activité principale ? » Demanda finalement l’escort-girl, alors qu’elle passait une main dans ses cheveux. « Ou juste un moyen d’arrondir tes fins de mois ? » À vrai dire, la réponse lui importait peu ; ce qu’elle voulait savoir, c’était si son activité, une fois conjuguée à la sienne, allait lui rapporter un peu, moyennement, ou beaucoup d’argent. Naomi laissa échapper un rire sans joie en entendant la question de la danseuse. Si elle avait des limites ? « Pas vraiment, non. » Concéda-t-elle en haussant les épaules. Ou, plus exactement, elle n’en avait plus réellement. Depuis le temps qu’elle exerçait ce métier, elle avait eu l’occasion d’en voir des vertes et des pas mûres. Elle avait parfois vécu des situations compliquées, voire même inquiétantes. Elle avait parfois fixé quelques limites (ses clients avaient, par exemple, l’interdiction formelle de lui laisser le moindre stigmate), et parfois accepté de gros billets pour accepter les fantasmes de certains. Elle avait eu un large panel de clients, aux demandes parfois extravagantes ; les risques du métier, en quelque sorte. « Mais ça ne devrait pas t’inquiéter, puisque tu n’auras pas à te mêler de mon business. » Fit-elle remarquer en haussant les épaules. Elle fit la moue en reconnaissant la sonnerie de son téléphone portable. Elle plongea la main dans sa pochette, en retira le dernier iPhone, et releva les yeux vers Lara. « C’est mon client. » Précisa-t-elle, avant de décrocher. Elle leva une main en direction de la danseuse, lui demandant silencieusement de patienter. Elle n’en avait pas pour longtemps — et comptait bien poursuivre sa petite discussion avec elle à une date ultérieure. « J’arrive. » Susurra-t-elle d’une voix qui se voulait prometteuse. À l’autre bout du fil, elle entendit le russe lui ordonner de faire vite ; elle n’était pas surprise. La patience n’était pas sa première qualité. « Je suis attendue. » Dit-elle après avoir raccroché. « Mais je te propose qu’on s’organise, pour une prochaine soirée. » Déclara finalement l’escort-girl. Après tout, qu’avait-elle à perdre ? Rien, absolument rien. Tout à gagner, plutôt. « Mon russe et ses amis adorent les peaux hâlées qui ne sont que très légèrement vêtues. » Confessa-t-elle en souriant, allant jusqu’à se payer le luxe de faire un clin d’oeil à Lara. Elle poussa la porte des toilettes, se retourna une ultime fois vers son improbable interlocutrice, et ajouta : « Je t’appelle demain. »

@Lara Pearson
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Message(#)(naomi & lara) don't ever stop if you want to be on top EmptyLun 8 Fév 2021 - 18:01


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crédit/ (margot-helps/tumblr) ✰ w/ @Naomi Carlson

Maintenant que tu y réfléchis et que les armes semblent être rangées, ou du moins mises de côté, tu réalises que c’est bien la première fois que vous avez une véritable conversation Naomi et toi. Et pas juste une litanie d’insultes et de piques lancées l’une contre l’autre, pour espérer avoir le dernière mot et repartir avec la tête haute. Déjà, toi comme elle, vous vous déplacez avec au moins 12cm de talons aux pieds et vous avez donc toujours un avantage et une hauteur certaine sur la situation et en plus, vous faites tous les deux un métier qui demande un mental de fer. Mais cela ne veut pas pour autant dire que vous allez échanger rumeurs et gloss, loin de là, il s’agit avant tout de business, cependant, tu es tout de même curieuse et tu sais que Naomi l’est également. Sinon elle serait déjà partie, c’est aussi simple que cela et face à la remarque sur tes clients, tu laisses échapper un léger rire, sincère, te disant que Naomi a une vision légèrement erronée de tes clients ou même de ton métier. Tes clients savent ce pour quoi ils payent, ils savent que tu n’es qu’une jolie plastique, qui s’agite et qui se déhanche, une grande partie du temps très loin, et cela convient au plus gros de ta clientèle. Que tu sois loin, que tu représentes un idéal, car ce ne sont pas tous les pervers qui ont assez de courage pour se payer les services qu’offre Naomi.  
"Pas tant que ça, la plupart de mes clients sont des gens qui aiment surtout regarder et fantasmer et c’est pour ça qu’ils me payent." Que tu concèdes facilement, c’est assez difficile à expliquer au final, mais il y a une sorte de contrat entre toi et tous tes clients et ils savent à quoi s’en tenir et tu fais toujours en sorte de le leur rappeler, sans aucun problème. Surtout que toi aussi, tu enfiles un masque, toi aussi tu joues un rôle et ce n’est pas juste toutes les tenues légères que tu enfiles ou les perruques, ou encore le maquillage, non... en plus de danser, tu joues véritablement la comédie, au même titre que Naomi qui doit prétendre être un minimum intéressée, toi aussi tu dois faire semblant. "Les écarts sont peu fréquents et je me dis qu’avec ton aide, au moins je pourrais rentabiliser ces petits écarts." Que tu révèles enfin, honnête au possible et tu poursuis sur ta lancée, visiblement prête à répondre à presque toutes les questions de l’autre brune. Une autre question que là encore tu peux comprendre, tu te doutes que Naomi n’a pas vraiment envie de bosser avec une amatrice ou quelqu’un qui ne prendrait pas tout ceci au sérieux. Ce n’est pas ton cas, du tout, tout peut paraître facile, toi tu ne te fais que te déhancher et elle, elle ne fait qu’écarter les jambes, mais tu sais que rien ne peut être résumé de cette manière-là et que vous donnez respectivement beaucoup de votre personne. Surtout Naomi qui ne semble pas avoir de limites. "Et pour te répondre, il s’agit de mon activité principale, j’ai un autre boulot à côté, mais c’est plus un side business qu’autre chose, être strip teaseuse c’est pas juste un passe-temps pour moi, c’est ma carrière." Tu espères être convaincante en disant cela, bien que tu réalises que tu n’as absolument rien à prouver à l’escort et qu’elle n’a aucune raison de te croire, aucune.
Tu es sur le point de lui faire remarquer, quand son téléphone sonne, son client, oui, il ne s’agit pas de passer plus de temps que nécessaire dans les toilettes. Tu la laisses gérer et tu te tournes de nouveau vers ton propre reflet, vérifiant ton maquillage, ne pouvant stopper la grimace qui passe sur ton visage face au ton plus que sulfureux de Naomi. Oh, cela doit lui rapporter gros. Lorsqu’elle raccroche, elle te confirme qu’elle est attendue. "J’ai bien entendu." Que tu fais remarquer sur un ton joueur, tu ne la juges pas, tu es certaine d’avoir le même ton en plein milieu d’une performance, lorsque tu t’adresses à un client. Naomi te surprend encore une fois, prenant les devants de l’organisation et tu hoches la tête, ton sourire un reflet de celui de Naomi, car vous avez véritablement trouvé un terrain d’entente. "Okay, je suis partante, une soirée test histoire de détecter tous les problèmes." Que tu concèdes, et cela sera une très bonne occasion d’imposer des limites, justement.
"Naomi attends...!" Tu la retiens alors qu’elle sur le point de quitter les lieux pour de bon, et tu bouges vite, attrapant un bout de papier dans ton sac et à défaut d’avoir un stylo, tu t’empares de ton crayon pour les yeux, griffonnant un numéro que peu de gens ont dans Brisbane au final. "Mon vrai numéro, comme ça tu auras une réponse un peu plus rapide." Et tu finis par lui adresser un clin d’oeil en retour, sac sur les épaules, traversant la distance qui vous sépare pour lui tendre le papier replié en deux. "Bonne soirée." Que tu ajoutes par la suite, pas certaine qu’elle t’ait entendu car elle s’élance déjà vers l'ascenseur avec toute l’assurance du monde. Et venant d’elle ? Cela ne t’étonne pas du tout.

rp terminé
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