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 (lommy) distant echo

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Message(#)(lommy) distant echo EmptyDim 1 Nov - 3:18


love & tommy
distant echo

What if this storm ends, and I don't see you as you are now ever again ? What if this storm ends and leaves us nothing, except a memory, a distant echo ? I want pinned down, I want unsettled, rattle cage after cage until my blood boils. ☆☆☆



Il avait beau tenter de se raisonner en se répétant que tout cela n’était que dans sa tête, où qu’il aille Tommy avait désormais la désagréable impression d’être dévisagé, épié avec ce mélange de curiosité et de méfiance qu’il aurait probablement ressenti lui aussi si la mésaventure était arrivée à un autre. Mortifié, c’était l’état premier dans lequel s’était retrouvé le brun lorsque sa cadette lui avait révélé le pot aux roses, et s’il ne lui en voulait bien entendu pas de l’avoir informé de quelque chose qu’il aurait de toute manière fini par apprendre, une partie de lui aurait préféré rester dans le déni et prétendre que tout cela n’était pas arrivé. Que ce n’était pas son visage, l’une de ces photos prises pour la promotion de Race of Australia, qui trônait sur la couverture d’un torchon people entre les photos volées d’une starlette à la plage et un ancien candidat de télé-crochet pris la main dans le sac de la poudre sur le nez. Que la manchette en page huit tout comme l’article associé sur leur site internet ne lui prêtaient pas un « sombre passé » grossièrement exagéré, ne le présentait pas comme un escroc patenté, un voleur sans foi ni loi probablement sorti de prison plus tôt que prévu parce qu’il avait passé un accord, donné des noms, promis des pots de vin, et ne se questionnait pas non sans acidité sur ce qu’il aurait bien pu faire du pactole s’il avait gagné la course, lui qui prétendait vouloir le garder pour sa fille mais avait probablement menti – car qui disait escroc, voleur, disait forcément menteur. Mais quel escroc vivrait dans un quartier si gris, dans un immeuble si vieux, quel escroc obligerait sa fille à choisir entre un sac à dos neuf et un agenda « à la mode » pour sa rentrée des classes faute d’un budget suffisant pour lui offrir les deux ? Il n’y avait pas d’argent caché sous le matelas, seulement des dettes – qu’il tâchait de rembourser – et des regrets déjà suffisamment lourds pour ne pas avoir à les exposer à la vue des lecteurs avides de se nourrir du malheur des autres.

Ainsi son secret n’en était plus un désormais, et ses maigres tentatives pour ne pas être aux yeux du monde le vilain Warren, le mauvais Warren, se retrouvaient réduites en poussière parce que quelqu’un, quelque part, pensait avoir eu une idée de génie en faisant de lui un scoop de quelques instants, sans se soucier de faire au passager voler en éclats la maigre stabilité qu’il tentait de retrouver depuis. Les amis qu’il avait tenté de se faire, les attaches qu’il avait tenté de construire, tout cela désormais éclaboussé de son mensonge de manière indélébile. Et au milieu de tout cela celle qui ne l’avait pas quitté d’une semelle durant quinze jours, celle avec qui il avait partagé ces quelques instants d’éphémère célébrité et à qui il devait bien, au moins, une explication. Alors c’était bien Love qu’il attendait cet après-midi-là, à la table la plus reculée d’un Starbucks non loin de la boutique où travaillait la jeune femme. Cela ressemblait au début d’un mauvais scénario de rupture, un SMS à base de il faut qu’on se voit, il faut qu’on parle, et presque la surprise d’obtenir une réponse positive, et non pas la fin de non-recevoir qu’elle aurait tout aussi bien pu lui opposer sans qu’il n’ait le cœur à tenter d’essayer de la faire changer d’avis. Ces derniers jours Tommy avait beaucoup repensé à Liviana, à la manière dont le vase s’était brisé dès l’instant où il lui avait avoué la vérité, bête au point de s’imaginer que cela ne changerait rien et depuis persuadé que l’honnêteté ne serait jamais valorisée dans son cas. Mais Liviana ce n’était pas bien grave, ils n’avaient jamais été amis et n’avaient pas suffisamment eu le temps d’être autre-chose pour que ne soit égratigné plus que l’égo de Tommy. Avec Love les choses étaient différentes, ce n’était pas un vase que le brun souhaitait voir réduit en miettes, et malgré tout s’il prévoyait de mettre cartes sur table en donnant sa version des faits il n’avait aucune assurance que cette conversation avec la fleuriste ne serait pas la dernière.

Tommy était arrivé en avance un peu malgré lui, ne supportant plus de tourner tel un lion en cage dans son appartement et n’ayant pas su prendre suffisamment son temps pour arriver à destination pile à l’heure dite. Une casquette enfoncée sur la tête et le dos vouté, il avait l’allure de ceux qui n’aspirent qu’à se rendre invisibles pour se faire oublier, et c’est sans un mot de plus que nécessaire qu’il s’était commandé un café aux arômes de caramel dont la double-dose de crème fouettée lui resterait probablement sur l’estomac, et lui ferait regretter son choix plus tard. Les doigts enroulés nerveusement autour de son gobelet il attendait, une partie de lui parvenant encore à se persuader que Love ne viendrait pas et lui avait promis l’inverse simplement pour se débarrasser de lui – mais ce n’était pas le genre de Love, il le savait, et comme souvent ses inquiétudes n’étaient basées sur rien d’autre que son absence de confiance en lui. Love lui avait dit qu’elle viendrait, alors elle viendrait.
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Message(#)(lommy) distant echo EmptyDim 1 Nov - 13:23

La retransmission de ROA m'avait fais légèrement basculé dans un monde que je ne connaissais pas, un monde impitoyable où les gens s'acharner à découvrir le plus de chose sur nous. J'avais fini par arrêter de regarder les tabloïds, les gens étaient libre de penser ce qu'ils voulaient et de lire les torchons des magazines people. Ma mère avait été inquiète en voyant mon nom apparaître dans l'un d'eux et surtout lorsqu'ils évoquaient mon hospitalisation peu de temps après être sortie du jeu. Ils avaient fais le raccourcis entre ma tentative de suicide et mon élimination soudaine. Je n'avais que faire de tout ça et j'avais réussi à prendre le recul nécessaire pour pleinement vivre ma vie. Les semaines étaient passées et d'autre victimes des tabloïds avaient fait leur apparition, d'autre, jusqu'à un retour étonnant sur Tommy.

J'avais appris la nouvelle par une cliente fidèle de la boutique, elle avait trouvé judicieux de me mettre en garde et m'avait tendu le torchon. J'avais alors découvert une rumeur sur le Warren. Je me souvenais encore des paroles de ma cliente, "Comme quoi l'habit ne fait pas le moine ! Un homme si beau capable du pire...J'espère que vous n'êtes plus en relation avec ce danger Love ?!" J'avais relevé mes yeux incrédule sur cette bonne femme et j'avais naturellement articulée, "Parce que vous pensez honnêtement que cette merde dit la vérité ?! Ce sont des vautours capable du pire pour s'engraisser et vous devriez faire attention à ce que vous lisez ! Tommy n'a rien à se reprocher..." J'avais terminé par jeter le magazine sur le comptoir avant de retourner à mon occupation principale.

Tommy ne pouvait pas être celui qu'on d'écrivait dans les magazines people, il ne pouvait pas être cet homme. J'avais vu son visage pendant l'aventure et même après. Il m'avait rendu visite à l'hôpital à chaque fois qu'il avait un trou dans son emploi du temps. Un dangereux criminel aurait-il pris le temps de faire ça ? Et surtout, si il avait quelque chose à se reprocher aurait-il pris le risque de jouer à une télé-réalité ? Les questions se bousculaient dans mon esprit et un nouveau flot arriva lorsque mon téléphone afficha un sms du brun. Je n'avais, cependant, pas hésité à lui faire part de ma présence. J'avais besoin de comprendre, besoin de savoir que tout ça n'était qu'une mauvaise farce.

Le jour du rendez-vous était arrivé et je terminais le dernier bouquet avant de prendre mes affaires pour me rendre au Starbucks du quartier. La boutique avait attiré de nouveaux clients avec cette affaire et tout le monde voulaient avoir mon avis sur Tommy. La tristesse m'avait alors envahit pour lui, il ne méritait pas ça, Moïra non plus. Les gens n'étaient que des pourris à la recherche du moindre scoop. Je me stoppais alors sur le trottoir en face du starbucks et je remarquais un homme avec son appareil photo positionné sur moi. Je le regardais un instant avant de traversé pour le rejoindre, je glissais mes doigts sur l'appareil "Vous permettez que je valide les clichés ?!" Je levais les bras avant de jeter violemment l'engin sur le bitume du trottoir, l'homme se mit alors à me crier dessus. Un sourire se dessina sur mes lèvres tandis que je récupérais la carte SD de l'appareil avant de m'éloigner vers le starbucks.

J'entrais dans l'établissement sous le regard médusés de certains clients et je m'avançais vers le comptoir pour commander un Pumpkin Latte avant de regarder autour de moi. Je remarquais alors Tommy assis dans le fond du restaurant l'air complètement anéantie. Je récupérais ma commande et je profitais qu'il n'est pas remarqué ma présence pour faire le tour afin d'arriver derrière lui. Je glissais mes mains contre son torse avant d'enrouler mes bras autour de son cou et déposer un baiser sur sa joue. Je penchais un peu pour lui sourire et capter son regard, "Elle aurait été du plus belle effet pendant notre aventure cette casquette !" Je déposais un nouveau baiser sur sa joue avant de le lâcher et de m'installer en face de lui, décidément, je ne pouvais vraiment pas croire ce que les tabloïds. Tommy n'était pas le monstre décrit dans les magazines, je le savais au fond de moi. "C'est surement mal venue de te poser la question, mais comment vas-tu ? Je me doute de ce que tu ressens." Je pouvais parfaitement imaginé l'inconfort de la situation.

@Tommy Warren :keur:
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Message(#)(lommy) distant echo EmptyDim 22 Nov - 20:38

Il ne se battait pas, Tommy. Pour rien, pour personne, il était de ceux qui attendaient que passe l’orage et courbaient l’échine en espérant ne pas être trop éclaboussés. Il était comme ces digues qui prenaient la vague de plein fouet sans moufter et en priant simplement qu’aujourd’hui ne serait pas le jour où elle cèderait. Il n’y avait bien que pour récupérer Moïra qu’il avait trouvé en lui la force nécessaire pour s’élever contre ce qu’il estimait injuste, pour faire valoir son droit le plus inaliénable, mais c’était dans l’exception que se confirmait la règle et ce qu’il était capable de trouver en lui pour défendre son statut de père il n’était pas en mesure de l’utiliser aussi bien pour autre chose. Alors pour cette mauvaise presse qui lui tombait dessus sans crier gare il faisait comme il l’avait toujours fait et baissait la tête, courbait le dos, et priait en silence que les dégâts que cela provoqueraient ne seraient ni trop conséquents ni irrémédiables, ni pour lui ni pour sa fille. Là, assis dans un coin de ce coffee shop comme s’il faisait lui-même tout pour se mettre en retrait des autres, il se cachait derrière la visière de sa casquette avec la même illusion qu’un enfant dont les pieds dépassaient du rideau derrière lequel il jouait à cache-cache. L’odeur d’ordinaire si rassurante du caramel qui agrémentait son café ne suffisait pas à le réconforter, lui qui d’ordinaire se laissait amadouer par le sucre comme s’il avait eu trente ans de moins, et seule la volonté de ne pas avoir payé aussi cher pour une boisson fancy qu’il ne boirait pas l’avait finalement résolu à tremper ses lèvres dedans. Mais Tommy n’était pas là pour le caramel macchiatto, il était là pour Love, et lorsque débarquant de nulle part la voix de la jeune femme l’avait apostrophé d’un « Elle aurait été du plus belle effet pendant notre aventure cette casquette ! » léger, sa boisson avait aussitôt perdu le peu d’intérêt que son odeur gourmande était parvenue à susciter. « Tu es là. » La remarque trahissait autant la surprise que le soulagement, et tandis qu’elle pressait quelques instants ses mains sur ses épaules et déposait un baiser sur sa joue il s’était laissé envahir momentanément par l’illusion que tout allait forcément bien se passer et que la conversation ne pouvait pas mal tourner. N’attendant d’ailleurs pas qu’il le fasse le premier pour mettre les pieds dans le plat, Love avait questionné « C'est surement mal venue de te poser la question, mais comment vas-tu ? Je me doute de ce que tu ressens. » à peine installée face à lui. Le savait-elle seulement ? Et méritait-il seulement qu’elle prenne le temps de se poser la question, elle qui avait déjà ses propres soucis à gérer. « J’ai connu des jours meilleurs, mais pas besoin de te faire un dessin. » avait-il alors simplement répondu avec résignation, le bout de ses doigts pianotant contre le carton de son gobelet avec nervosité. « J’étais pas sûr que tu viendrais. » avait-il finalement admis d’un ton penaud, consentant enfin à relever les yeux vers elle. « Mais je suis content que tu sois là. Toi, ça va ? » Rien ne l’y obligeait, et il n’aurait pas eu d’autre choix que d’accepter la chose si elle en avait décidé autrement … Alors cela avait quelque chose de précieux à ses yeux, qu’elle soit venue. « Je sais que c’est un peu facile maintenant que je suis dos au mur, mais je … j’aimerais beaucoup pouvoir te donner ma version des faits, si tu veux bien. A propos de, tu sais … tout ça. » Non sans un brin d’ironie, certaines des discussions qu’il avait eu avec James Beauregard du temps où il s’occupait de sa réinsertion lui revenaient en mémoire depuis quelques jours. James avait toujours été partisan du fait que seule l’honnêteté la plus totale lui permettrait de ne pas traîner son passé judiciaire comme un boulet à sa cheville, et malgré cela aujourd’hui encore Tommy ne parvenait à lui donner entièrement raison. Comme était-il supposé aller de l’avant maintenant qu’autour de lui tout le monde était en mesure de lui coller une étiquette de délinquant sur le front ? Comment pouvait-il espérer encore ne pas être réduit qu’à cela ? « Y’a pas que des mensonges dans ce qui a été dit sur moi. J’veux dire, j’ai vraiment fait de la prison, je préfère te le dire tout de suite. » Des fois que cela fasse pencher la balance, des fois que cela conditionne le fait de savoir si oui ou non elle avait envie d’entendre la suite de ce qu’il avait à dire – il n’était pas là pour nier, il omettait toujours bien plus qu’il ne proférait de mensonges éhontés.
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Message(#)(lommy) distant echo EmptyLun 23 Nov - 21:56

En voyant ce paparazzi, j'avais fini par me demander si ROA avait été une bonne chose pour nous. Est-ce que nous n'aurions pas été mieux à être dans notre coin et des inconnus comme avant ? L'histoire qui était sortie actuellement dans les magazines people, me faisait qu'on aurait mieux fait de n'être personne, mais il était hors de question que je laisse éclater mes doutes faces à Tommy qui devait vivre une situation très difficile. Je l'avais rapidement rejoint au café et j'avais réussi à le surprendre, il avait l'air totalement perdu dans son Macchiato au caramel et je sentais mon coeur se serrer à l'idée qu'il puisse souffrir de tout ça. J'embrassais rapidement sa joue avant de m'installer, « Tu es là. » Avait-il douté de ma présence ici ? Je me posais confortablement sur la chaise avant de lui demander comment il allait, je me doutais que la situation devait être très difficile, surtout lorsqu'on était ainsi décrit. « J’ai connu des jours meilleurs, mais pas besoin de te faire un dessin. » Je glissais mes doigts sur sa main tentant de calmer se qui s'apparentais à du stress. Je n'avais jamais vu le Warren comme ça et même lorsque nous avions été dans une situation délicate. « J’étais pas sûr que tu viendrais. Mais je suis content que tu sois là. Toi, ça va ? » Je fronçais légèrement les sourcils surprise de cet aveux, "Pourquoi ne serais-je pas venu ?! Par rapport à tout ça ?! Dans les histoires il y a toujours deux sons de cloche !" Je souriais doucement avant de boire une gorgée de mon latte à la citrouille. "Je ne sais pas très bien comment je vais...Je suis quelque peu perdu en ce moment, mais je pense que ça va." Je ne voulais pas m'attarder sur moi, je ne voulais pas parler de mes sentiments et de mes ressentis, ce n'était clairement pas le moment. J'étais présente pour Tommy et uniquement pour lui. « Je sais que c’est un peu facile maintenant que je suis dos au mur, mais je … j’aimerais beaucoup pouvoir te donner ma version des faits, si tu veux bien. A propos de, tu sais … tout ça. » Je hochais doucement la tête avant de relâcher sa main pour le laisser prendre des forces dans sa boisson si, il en ressentait le besoin. "Rien ne t'y oblige...Tu le sais n'est-ce pas ?" Il ne me devait rien, il n'avait pas à s'infliger tout ça si il n'en avait pas envie. Jamais, je ne pourrais lui demander quoi que ce soit de la sorte, si ce n'était pas son désir. Seulement, le brun semblait décidé à parler de tout ça et de faire la lumière sur toute cette affaire. « Y’a pas que des mensonges dans ce qui a été dit sur moi. J’veux dire, j’ai vraiment fait de la prison, je préfère te le dire tout de suite. » Je laissais mon regard azuré un instant sur lui, surprise de cette révélation. Alors les torchons avaient vu juste ? Je souriais doucement "On fait tous des erreurs de jeunesse...Et quelque part, ne vivions nous pas en permanence dans la prison du passé..." Je reposais une nouvelle fois ma main sur la sienne en me penchant vers lui, "Tommy, je suis personne pour juger de ce que tu as fais dans le passé...Et puis, celui qui m'intéresse c'est le Tommy du présent, celui qui prend soin de sa fille, qui est prêt à mettre sa vie entre parenthèse pour faire un jeu débile de télé-réalité afin de gagner de l'argent pour payer des études à sa fille...L'homme qui a la joie de vivre et qui est capable de me faire oublier mes démons. Le fait de savoir que tu as fais de la prison ne changera rien à mes yeux." J'avais parlé avec mon coeur dans la plus grande sincérité et sans détourner une seule fois mon regard de ses yeux. Tommy avait pris une place importante dans ma vie et il était hors de question qu'il en sort juste pour une sombre histoire de passé et d'erreur de jeunesse.

@Tommy Warren :keur:
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Message(#)(lommy) distant echo EmptyJeu 7 Jan - 6:40

Il aurait préféré être ailleurs, Tommy. Et par ailleurs il n’était pas tant question du lieu que de la situation, des circonstances. Assis face à Love il se sentait comme un enfant sur le point d’avouer une grosse bêtise, motivé par l’adage que la faute avouée était à moitié pardonnée … Et au fond il se contenterait sans le moindre mal d’un demi-pardon, à l’image du demi-mensonge qu’était celui par omission. Malgré le sirop de caramel parfumant sa boisson c’était le goût de l’amertume qu’il avait à la bouche, vieux relents de ce qu’avait été la dernière conversation du même genre à laquelle il s’était prêté. Le donut qu’il avait offert à Liviana ce jour-là et auquel elle n’avait finalement pas touché, il l’avait englouti sur le chemin du retour comme on tentait d’avaler ses émotions, et il lui était resté sur l’estomac presque aussi longtemps que la déception que son honnêteté lui soit renvoyée à la figure comme si elle ne pesait rien face au contenu de son casier judiciaire. Mais Love n’était pas Liviana, ou au moins Tommy avait-il envie de le croire, tandis qu’elle questionnait « Pourquoi ne serais-je pas venue ?! Par rapport à tout ça ?! » en pure rhétorique, ajoutant aussitôt « Dans les histoires il y a toujours deux sons de cloche ! » sans qu’il ne puisse décider si c’était un excès de sagesse ou le simple fait de nier en bloc ce qu’elle prenait pour un tissu de mensonges sans un seul instant imaginer que quoi que ce soit puisse être vrai … Et pourtant. Plutôt que de s’enfoncer trop loin dans cette voix il avait retourné la question, plus soucieux de ses états d’âme à elle tant elles l’avaient tirés vers de sombres extrémités. Et quelque part il lui était reconnaissant de ne pas enrober sa réponse d’un mensonge creux, et d’y préférer un « Je ne sais pas très bien comment je vais ... Je suis quelque peu perdue en ce moment, mais je pense que ça va. » aussi incertain qu’il était honnête. Et sans en faire des tonnes Tommy s’était contenté d’acquiescer, habitué depuis leur retour à laisser les confidences de Love venir à lui sans jamais les forcer, et en cela moyennement étonné qu’elle se soit décidée à adopter la même stratégie maintenant qu’il était dans la position de celui qui avait des choses à dire – ou plutôt des choses à avouer. « Rien ne t'y oblige ... Tu le sais n'est-ce pas ? » Le regard divagant jusque-là sur la main que Love était venue poser sur la sienne, il avait relevé les yeux vers elle et admis à voix basse « Je sais, oui. » Récupérant finalement sa main, elle et l’autre étaient revenues enserrer son gobelet de café d’un geste machinal « Mais c’est toi qu’on risque d’importuner le plus à ce sujet, alors je te dois au moins ça. » Ce qu’elle déciderait d’en faire, d’en dire ou même d’en répéter ensuite ne regarderait plus qu’elle, il ne quémanderait ni n’interdirait rien, trop soucieux de pouvoir à nouveau ranger tout cela dans un coin de sa tête et tenter de ne plus y penser. « On fait tous des erreurs de jeunesse ... Et quelque part, ne vivions nous pas en permanence dans la prison du passé ... » avait pourtant commencé par lui opposer Love avec candeur, sa main allant retrouver la sienne avec douceur et sa voix glissant volontairement de la même manière pour le gratifier d’un discours auquel elle avait visiblement pris le temps de réfléchir. « Tommy, je suis personne pour juger de ce que tu as fait dans le passé ... Et puis, celui qui m'intéresse c'est le Tommy du présent, celui qui prend soin de sa fille, qui est prêt à mettre sa vie entre parenthèse pour faire un jeu débile de télé-réalité afin de gagner de l'argent pour payer des études à sa fille ... L'homme qui a la joie de vivre et qui est capable de me faire oublier mes démons. Le fait de savoir que tu as fait de la prison ne changera rien à mes yeux. » La gorge du brun s’était serrée, et baissant les yeux le temps de ravaler ses émotions il avait conservé le silence quelques instants avant de finalement se risquer à répondre « Merci. » La salive avalée avec difficulté, il avait marqué une nouvelle pause, étonnamment moins préparé à cette éventualité qu’à celle où Love lui aurait simplement fermé la porte. « Je ne sais pas quoi te dire, je … » Il avait eu des jours pour préparer ses justifications et à mesure que les mots étaient venus à Love ils semblaient s’être évaporés chez lui. « Je voulais t’en parler, mais … » Vraiment ? « Quand tu m’as parlé sur le chemin du retour, de ce qui t’étais arrivé … Je me disais que si tu m’avais fait suffisamment confiance pour me parler de ça, alors je devais pouvoir te faire suffisamment confiance pour te parler aussi. Et puis y’a eu le rappel des anciens, le message de ta mère et … le reste. Et j’ai fini par me dégonfler, et pour ça je suis vraiment désolé. » Mais quoi d’étonnant, quoi de nouveau sous la lune, tant cette habitude de préférer la fuite à la confrontation Tommy l’étrennait depuis toujours. « Mais je suis pas un escroc, je suis pas … C’est arrivé qu’une seule fois. J’ai volé qu’une seule fois. Et je sais que c’est une fois de trop, mais c’est pas comme ce qu’ils disent dans ce torchon, c’était … » Sentant sa voix qui s’emballait, il avait marqué une pause et en avait profité pour boire fébrilement une gorgée de café. « J’avais des dettes. Quand la mère de Moïra est morte je me suis retrouvé tout seul avec les factures à payer, le crédit de la maison à rembourser, celui des funérailles … j’ai essayé de me débrouiller autrement, mais je me suis retrouvé à devoir encore plus d’argent, à pas mal de monde, et j’ai juste … pas réfléchi. J’ai tapé dans le coffre de mon patron de l’époque. Ça devait juste être le temps de me refaire, je sais de quoi ça a l’air, mais cet argent je comptais le rendre … et au lieu de ça je me suis fait pincer. » Le karma, le retour de bâton … Love pourrait bien appeler cela comme elle le souhaitait. « Mon avocat a réussi à négocier un accord, j’ai pris trois ans et je suis sorti au bout de deux et demi. Et en sortant je me suis promis de rembourser ce que j’avais volé jusqu’au dernier centime, même si ça doit me prendre des années. » Et au bout du compte, c’était son masque de père attentif qui en prenait un coup ; Car l’argent qu’il remboursait c’était celui qu’il ne mettait pas de côté pour Moïra, et celui qu’il aurait pu obtenir en gagnant Race of Australia n’aurait servi qu’à réparer – à peine – une erreur qu’il avait lui-même commis.
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Message(#)(lommy) distant echo EmptyDim 17 Jan - 22:51

Il ne me fallait pas longtemps pour comprendre que Tommy était stressé par tout ça. En même temps, ce n'était jamais simple d'être dans ce genre de situation et j'avais pu en faire les frais il y a peu. Pourtant, je ne voyais pas pourquoi il s'attardait autant à donner une importance à ce genre de torchon. Ils étaient prêt à tout pour vendre leur magazine quitte à faire de la diffamation et profiter qu'on ne puisse rien dire. Ils aimaient trouver une faille pour venir s'y engouffrer afin de faire du profit. C'était tout simplement écœuré ! Je ne comprenais pas non plus pourquoi Tommy était aussi soulagé de me voir dans le café. Je n'allais certainement pas le laisser tomber et j'estimais qu'il avait toujours deux sons de cloche dans une histoire et qu'il ne servait à rien de juger un homme sur son passé, sauf si, il avait tué des gens ou violé des femmes. Cependant, je savais parfaitement que Tommy n'était pas de ceux là, j'avais vu son vrai visage lors de Race Of Australia et il m'avait sauvé la vie à plusieurs reprise pendant l'aventure. Il était indéniable qu'il n'aurait certainement pas fait de mal à qui que ce soit, même dans le passé.

Je tentais de le rassurer tout de même, lui offrant la possibilité de garder le silence. Rien ne l'y obligé, nous n'étions pas marié et rien ne le forcé à le faire. « Je sais, oui. Mais c’est toi qu’on risque d’importuner le plus à ce sujet, alors je te dois au moins ça. » Je ne m'inquiétais pas pour ça et je serais capable de remettre les gens à leur place si, ils devenaient trop curieux ou impolis. Comme cette dame le matin, cliente fidèle auquel je n'avais pas hésité à la remettre dans son chemin de vie. Qu'elle s'occupe de sa propre histoire avant de s'occuper de celle des autres. « Merci. Je ne sais pas quoi te dire, je … » J'avais envie de lui dire de ne pas le faire, de garder le silence si il se sentait mieux ainsi. Mais avant que je puisse ouvrir la bouche, Tommy reprit la parole. « Je voulais t’en parler, mais … Quand tu m’as parlé sur le chemin du retour, de ce qui t’étais arrivé … Je me disais que si tu m’avais fait suffisamment confiance pour me parler de ça, alors je devais pouvoir te faire suffisamment confiance pour te parler aussi. Et puis y’a eu le rappel des anciens, le message de ta mère et … le reste. Et j’ai fini par me dégonfler, et pour ça je suis vraiment désolé. »

Je secouais la tête, il n'avait pas besoin de s'excuser d'avoir fait machine arrière, après tout chacun était libre de parler ou non. On cherchait tous à se protéger quoi qu'il en coûtait. « Mais je suis pas un escroc, je suis pas … C’est arrivé qu’une seule fois. J’ai volé qu’une seule fois. Et je sais que c’est une fois de trop, mais c’est pas comme ce qu’ils disent dans ce torchon, c’était … J’avais des dettes. Quand la mère de Moïra est morte je me suis retrouvé tout seul avec les factures à payer, le crédit de la maison à rembourser, celui des funérailles … j’ai essayé de me débrouiller autrement, mais je me suis retrouvé à devoir encore plus d’argent, à pas mal de monde, et j’ai juste … pas réfléchi. J’ai tapé dans le coffre de mon patron de l’époque. Ça devait juste être le temps de me refaire, je sais de quoi ça a l’air, mais cet argent je comptais le rendre … et au lieu de ça je me suis fait pincer. » L'argent facile que pouvait composer la caisse de son patron, qui n'y avait jamais songé ? Qui pouvait se vanter d'être quelqu'un aux pensées pure ? Et combien avait fais la même bêtise ? Tommy n'était certainement pas le seul. « Mon avocat a réussi à négocier un accord, j’ai pris trois ans et je suis sorti au bout de deux et demi. Et en sortant je me suis promis de rembourser ce que j’avais volé jusqu’au dernier centime, même si ça doit me prendre des années. »

Je comprenais alors soudainement que l'argent qu'il avait espoir de gagner pendant ROA n'était peut-être pas pour sa fille, mais pour pouvoir mettre un terme à sa dette en espoir de pouvoir mettre des sous de côté pour Moïra. Dans un sens, tout ça revenait au même de ce qu'il m'avait dis. "...ça n'a pas dû être facile d'être éloigné de ta fille durant les deux ans et demi...Et je comprends pourquoi tu ne m'as rien dit, surtout avec les caméras. Il avait beau être super sympa notre caméraman, il n'aurait pas été judicieux que l'Australie l'apprenne ainsi...Bien qu'actuellement ce n'est certainement pas mieux..." Je plongeais mes lèvres dans la boisson chaude, "Il va falloir qu'on trouve un moyen de leur faire passer l'envie de continuer à divulguer les choses ! Et en prime se serait agréable d'avoir des excuses publique...Enfin pas sur que le paparazzi de tout à l'heure soit disposé à ça..." Je faisais une légère moue avant de sourire. Ma vision envers Tommy n'allait certainement pas changé après la révélation qu'il venait de me faire. Il était resté à mes côtés même après mes aveux et ma tentative de suicide, il était hors de question que je puisse le laisser tomber aussi facilement.

Je me levais avant de lui attraper la main, "Vient ! On va prendre l'air." Je me doutais qu'après tout ça, il en avait grandement besoin. Je savais ce que c'était de dévoiler une partie de sa vie qu'on souhaitait simplement enterré et je savais que dans ce genre de moment seul, l'air frais pouvait être un réconfort suffisant pour donner du courage. D'ailleurs, il en avait du courage ! "Tu es courageux ! Elever ta fille tout seul, prendre une partie de ton salaire pour rembourser ta dette, alors que tu l'as déjà payé en faisant de la prison. Tu es admirable !" Je souriais une nouvelle fois, "Je t'admire beaucoup ! Tu es toujours présent pour les autres...Tu donnes sans compter...Il y a peu de personne comme toi sur cette terre...Tu sais que si tu as besoin de quoi que ce soit, tu peux me demander ? Je me ferais un plaisir de te venir en aide." Je lui devais bien ça après tout ce qu'il avait fais pour moi.

@Tommy Warren :keur:
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Message(#)(lommy) distant echo EmptyMer 17 Fév - 20:32

Mille fois déjà Tommy s’était demandé ce qu’il dirait et comment il présenterait les choses, le jour où il devrait mettre cartes sur table à propos de son passé carcéral. En un sens Liviana avait été son baptême du feu, la première avec qui il avait pris le risque de se montrer honnête et de dévoiler ce détail qui n’en était pas un, ce morceau peu reluisant de son vécu … Et la chute avait été presque aussi rude que la manière dont s’étaient terminées les choses cette fois-là. Parfois le brun se le demandait encore, la jeune femme n’avait-elle réellement fait que céder aux sirènes de son ancien époux, les confidences de Tommy avaient-elles pesé dans la balance, aurait-elle tout de même filé à l’anglaise s’il avait continué de tenir sa langue … ? Des questions qui n’avaient aucun sens, car n’étant pas destinées à amener une réponse un jour. Liviana était partie, c’était tout ce qu’il y avait à retenir, à charge pour le Warren de se faire une raison et (peut-être) d’apprendre de ses maladresses. Mais il ne se sentait pas beaucoup plus adroit, pourtant, dans ce face-à-face avec Love qu’il avait organisé lui-même mais dont il ne savait plus se dépêtrer … Les mots qui sortaient de sa bouche étaient maladroits, ses explications bancales, et intérieurement il se maudissait d’être aussi peu capable de donner le change et de paraître sur de lui, juste une fois. La jeune femme néanmoins avait fait preuve de patience et l’avait écouté de bout en bout sans l’interrompre, se contentant simplement de hocher parfois la tête pour valider ses dires. Incapable d’interpréter son silence, Tommy avait quant à lui baissé les yeux d’un air penaud une fois sa litanie terminée, fixant son gobelet comme on attendait sa punition. « ... ça n'a pas dû être facile d'être éloigné de ta fille durant les deux ans et demi ... » La gorge serrée, il avait acquiescé de manière presque imperceptible et senti la chair de poule lui glisser le long des bras. « C’était horrible. » avait-il alors seulement répondu d’une voix étouffée. Et c’était sans compter les tentatives de Marius pour totalement le couper de Moïra, trop heureux de pouvoir donner une bonne leçon à ce frère enfermé à des milliers de kilomètres de là … Mais il en avait déjà dit beaucoup, trop pour avoir envie de s’étaler en plus sur les raisons qui les poussaient son frère et lui à se haïr. « Et je comprends pourquoi tu ne m'as rien dit, surtout avec les caméras. Il avait beau être super sympa notre caméraman, il n'aurait pas été judicieux que l'Australie l'apprenne ainsi ... Bien qu'actuellement ce n'est certainement pas mieux ... » Une partie de lui avait envie de croire que leur caméraman n’aurait pas vendu la mèche … Mais sans doute était-ce de la naïveté. « J’aurais dû me douter que ça se passerait comme ça. Je me sens tellement stupide de pas y avoir songé … À cause de moi toute ma famille risque d’en faire les frais. » Il entendait encore sa mère au téléphone quelques jours plus tôt, lancée dans une grande tirade de tragédienne et se lamentant de ce que les gens diraient. Les voisins, les membres de la paroisse, les camarades de sa chorale … les gens. Elle s’inquiétait plus de sa propre réputation que de l’énième coup de canif à l’honneur de son fils, mais au fond Tommy avait l’habitude. Il l’avait laissée dire, n’avait écouté qu’un mot sur deux, s’était laissé distraire par l’inquiétude de ce que Moïra pourrait entendre à l’école, elle. Les enfants étaient parfois tellement cruels. « Il va falloir qu'on trouve un moyen de leur faire passer l'envie de continuer à divulguer les choses ! Et en prime se serait agréable d'avoir des excuses publique ... Enfin pas sur que le paparazzi de tout à l'heure soit disposé à ça ... » Resserrant ses doigts autour de son gobelet, il l’avait porté à ses lèvre puis avait rétorqué d’un ton morne « Je veux pas d’excuses, je veux juste qu’on me foute la paix. » Il voulait qu’on l’oublie, rien d’autre. La fin de la phrase de Love néanmoins avait fini par faire son chemin jusqu’à sa cervelle, et changeant résolument de ton il avait questionné « Attends … quel paparazzi de tout à l’heure ? » Était-on en train de les observer ? Sous sa casquette, le voilà qui jetait des œillades méfiantes autour d’eux, prêt à voir bondir un bougre armé d’un appareil photo tel un diable sorti d’une boîte. « Viens ! On va prendre l'air. » Sans lui laisser le temps d’objecter – peut-être parce qu’elle se doutait qu’il allait hésiter – la fleuriste s’était levée et l’avait attrapé par la main pour l’entraîner hors du Starbucks, Tommy ayant tout juste le temps d’attraper son gobelet pour l’emmener avec lui. Le cou rentré dans ses épaules et les doigts réajustant sa casquette comme autant de petits riens pour l’aider à se faire oublier, il avançait maintenant avec la désagréable impression que quelqu’un les observait et avait à peine écouté Love lorsqu’elle avait repris la parole. Il n’était pas admirable, il n’était pas un exemple, pas un modèle à part peut-être celui de quelqu’un qui s’enfonçait dans sa propre médiocrité. Il n’était pas courageux non plus, il élevait sa fille seul parce qu’il n’avait pas le choix, parce qu’Alice n’était plus là, et cette dette qu’il remboursait ce n’était que pour pouvoir regarder Moïra dans les yeux au moment de lui enseigner la différence entre le bien et le mal, entre l’honnêteté et la facilité. « -toi sur cette terre ... Tu sais que si tu as besoin de quoi que ce soit, tu peux me demander ? Je me ferais un plaisir de te venir en aide. » Plus vite qu’il ne l’avait anticipé, trop vite pour qu’il ne puisse l’empêcher, Tommy s’était entendu rétorquer « J’ai pas besoin qu’on me fasse l’aumône. » d’un ton bourru, avant de jeter son gobelet désormais vide dans la poubelle la plus proche. Ses lèvres se pinçant avec regret, il avait soupiré et relevé les yeux vers son amie « Excuse-moi. C’est pas contre toi, c’est juste … Je préfère me débrouiller tout seul. C’est moi qui me suis mis dans cette situation. » Alors c’était à lui de s’en sortir. Question de principe, et ça Tommy en possédait encore quelques-uns à défaut d’autre chose.
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