« aide moi à oublier cet enfer» adam newman & kaya jones
Kaya avait un entretien très important ce matin là. Enfin très important pour sa meilleure amie Marissa. Elle, ça lui passait par-dessus la tête. Le problème était que cet entretien était super important car il permettrait au journal de l’université d’avoir une célébrité en première page. C’était tellement exceptionnel d’avoir quelqu’un de la porté d’Adam Newman qu’elle ne pouvait pas annuler le rendez-vous pris plusieurs semaines à l’avance. Kaya avait un cœur énorme sur la main et elle fini par accepter de l’aider. En même temps, son amie était malade, ce n’était pas comme si elle l’avait fait exprès. Cela voulait par contre dire qu’elle allait rater plusieurs heures de cours ce qui ne l’arrangeait pas mais un de ses amis lui prêterait bien ses notes. Elle regarda une dernières fois les questions qu’elle devait poser. Marissa avait déjà fait toute la liste, il n’y avait pas besoin qu’elle s’éloigne du sujet ou trouve quoi dire. Enfin c’était ce qu’elle pensait mais ne sachant jamais, elle avait fait quelques recherches. Elle s’était renseignée sur son enfance, adolescence, sur son parcours et comment il en était arrivé jusque là. Le fait que ses parents soient fortunés aidait mais ce n’était pas tout. Il semblait vraiment connaître son travail et s’être impliqué. Elle était désormais plus curieuse et puis, il fallait dire qu’il avait un physique plus qu’avantageux, elle devait bien le reconnaitre. Grand, bien bâti, aux yeux perçants. Les rares photos où il souriait le rendait encore plus séduisant. Cependant, elle oublia très vite ces informations. Il fallait qu’elle termine de se maquiller. Rien de trop tapageur mais juste assez pour que son visage ne soit pas trop fade avec ses cheveux détachés. Elle ajusta sa robe simple mais qui allait parfaitement pour ce genre d’entretien selon elle. Elle aurait pu opter pour un pantalon et un haut simple mais elle ne trouvait pas que c’était trop d’occasion et les tailleurs, ce n’était pas son truc du tout. Elle préférait les robes, trouvant cela plus joli et surtout plus pratique pour bouger. Elle regarda sa montre, il était temps de mettre ses escarpins et de partir. Elle passa avant voir sa meilleure amie dans sa chambre pour être sûre que tout était bon. Elle était réveillée et regarda avec envie Kaya. « Tu t’es mise sur ton 31 dis donc. » Elle se regarda, s’affolant « Tu trouve que c’est trop ? » Marissa la rassura. « Non pas du tout. Je crois juste qu’il ne pourra plus te quitter des yeux. » Kaya rit. « Arrête tes bêtises. Il n’y a rien d’exceptionnel à cette tenue ni à moi-même. Tu sais très bien que tu es la plus sexy de nous deux. Tu es juste jalouse de ne pas pouvoir le rencontrer. » « C’est bien vrai. » Elle partie après lui avoir apporté un verre d’eau.
Elle arriva alors aux bureaux de la Newman Compagnie en avance. Elle trouvait que c’était d’un mauvais goût d’arriver en retard bien que ça puisse arriver à tout le monde. Elle s’avança, se présentant comme journaliste et ayant rendez-vous avec M. Newman. On la laissa monter après avoir vérifier son identité et lui avoir indiqué l’étage n° 69. Elle trouva le chiffre plutôt comique mais ne dit rien, s’élançant avec un sourire nickel. Elle attendit patiemment son tour au niveau des ascenseurs. Elle n’aurait jamais cru qu’il y avait autant de personnes brassées chaque jour. Elle finit enfin par rentrer, prenant son mal en patience tandis que d’autres personnes s’engouffraient dans le petit espace. Elle n’était pas très rassurée mais fit comme si rien ne se passait, plongeant dans ses notes. L’ascenseur s’éleva enfin pour s’ouvrir à de nombreux étages. Elle sentit la pression se libérer tandis que les gens sortaient.
Alors qu’il n’y avait plus personne, elle entendit un gros bruit. La cabine s’immobilisa. Instinctivement, elle regarda au plafond. Elle ne savait pas très bien pourquoi. Elle regarda alors le panel au moment où la lumière s’éteignait. Ce n’était pas bon signe. Tentant de garder son calme, elle appuya sur le bouton d’appel d’urgence avant d’entrer en communication. « Bonjour, je m’appelle Kaya, je suis bloquée dans un ascenseur de la Newman Compagny. Il s’est arrêté entre deux étages. » « C’est surement un problème technique. Ah non, en fait, c’est une coupure de courant. Il va falloir patienter gentiment. N’hésitez pas à nous rappeler. » « Merci de l’information. » Elle perdit alors son calme. Elle n’avait pas fait attention à l’homme à ses côtés. « Tout va bien se passer, du calme. Ce n’est pas si petit que ça. Tout le monde est sorti. Tout va bien. » Elle tentait de se rassurer sans grande chance.
Dernière édition par Kaya Jones le Jeu 17 Déc 2020 - 15:50, édité 1 fois
Du haut de son trentième étage, Newman donne l'impression de dominer Brisbane. Debout, fièrement, il regarde l'horizon tout en boutonnant le bouton de sa chemise. Avec son costume trois pièces Dolce Gabbana on pourrait croire que tout lui réussi. Mais Adam n'est pas né avec une cuillère en argent dans la bouche. Non. Les cicatrices sur ses avants bras et sur son torse le prouvent. D'ailleurs, il prend toujours soin de les camoufler. Disons qu'il n'en est pas très fier. Ce sont les cicatrices d'un passé qu'il a du mal à laisser derrière lui. A l'age de dix ans il a été retrouvé sous le lit de ses parents alors que sa mère agonisé d'une overdose. Il n'est pas prêt d'oublier son visage éteint sur la moquette de la chambre. Adam est resté deux jours à la fixer dans les yeux. La peur au ventre, il n'osait pas sortir de là. Son beau-père aurait pu revenir le tabasser comme il le faisait si bien. Ou pire le brûler avec le mégot de sa cigarette encore brûlante. C'est donc les jambes repliées sur lui qu'il attendit patiemment son tour. Heureusement, la voisine d'à côté avait toujours gardé un œil sur l'enfant. Voyant qu'il n'y avait pas de signe de vie dans l'appartement jumelant le sien, elle est venue faire un contrôle visuel avant de découvrir l'horrible scène. Sa mère n'en était pas à ses premiers excès. Là, c'était la dose de trop. Bien que cela puisse ressembler au pire jour de sa vie, c'était pour Adam le début d'une nouvelle ère. Les services sociaux l'on guider vers un orphelinat où il ne restera pas très longtemps. En effet, la chance tourne enfin pour lui. La famille Newman l'adopte. Ça fait plusieurs années que Jade et Peter tente d'avoir en enfant mais ça se termine toujours par une fausse-couche. L'adoption semble alors la seule solution pour eux de devenir parent. Et c'est sur le petit brun qui reste en retrait qu'ils jettent leur dévolu. Adam découvre le bonheur d'une famille aimante. Il n'a plus jamais manqué de rien. Les Newman sont fortunés. Ils ont toujours voulu le meilleur pour lui. Mais pas question de tout lui offrir sur un plateau d'argent. De toute façon Adam ne l'a jamais souhaitait. Lui ce qu'il voulait, c'est étudier pour ensuite voler de ses propres ailes. Il a toujours pris soin de cacher sa véritable identité. De parler tout court de lui. Le brun a étudié dans l'ombre sans trop se mélanger à ses camardes. Il a prouvé qu'il était bon en décrochant chacun de ses diplômes avec mention très bien. Petit à petit il est devenu quelqu'un. Il a commencé par des petits boulots comme tout le monde. De fil en aiguille ses jobs sont devenu plus conséquents. Il est passé de caissier à la supérette du coin à conseiller bancaire pour finir chef d'entreprise dans une boite d'import-export. Son objectif ? Que tous les gosses comme lui ne connaissent plus la misère et la faim. Il fait fructifier son argent intelligemment. À tel point qu'aujourd'hui c'est une des plus grosses fortunes du sol australien. Ce n'est pas pour autant qu'il est hautain. Adam n'oublie pas ses racines. S'il voit un sans-abri lui tendre la main, ça sera le premier à lui donner de quoi manger pour le reste de sa semaine.
Ses journées sont bien chargées. Il n'a pas une minute à lui. Aujourd'hui, on lui a calé une interview entre deux rendez-vous. Il regarde le cadran de sa montre en apportant son café à ses lèvres. Il est temps pour lui de quitter son prestigieux appartement pour se rendre à Spring Hill. La veste de son costume termine sur ses épaules tandis qu'il entre dans son ascenseur privé pour aller directement au sous-terrain où se trouve sa voiture. Une Audi R8 dernière génération, rien que ça. Il aurait pu aisément rouler dans une Lamborghini ou une Ferrari, mais encore une fois, Adam n'aimait pas tout ce qui tape à l'œil. Cette R8 le représentait très bien. Sobre avec sa robe noire. Mais a l'allure assumée et franche. Le V10 fait vibrer les autres véhicules qui l'entourent. Newman sort du souterrain pour enfin rejoindre l'immeuble de sa boite. « Bonjour Monsieur Newman, n'oubliez pas votre rendez-vous de neuf heures et quart, Vous avez également Mr Smith à dix heure. On fait comment pour le Street academy ? » Il avait à peine franchi le hall de l’accueil que déjà la blonde parfaitement apprêtée lui saute dessus. Adam n'avait que le petit doigt à lever pour qu'elle tombe à ses pieds. Il est séduisant, il plaît aux femmes. Il le sait. Mais ce n'est pas pour autant que ça défile chez lui. Adam n'est pas chaste non plus. Ne nous mentons pas. Les plaisirs charnels font parti des choses qu'il apprécie comme n'importe quel homme. Il a une manière de faire qu'il ne laisse pas ses partenaires déçues. Elles sont plusieurs a attendre qu'il les rappel. Mais Newman évite de renouveler l’expérience trop souvent avec la même femme. Il ne voudrait pas qu'elles s'attachent à lui. Jusqu'à maintenant aucune ne lui a donné envie de s'engager dans une relation. Pas le temps, pas la bonne. Et la plupart étaient aveuglées par sa fortune. « Je vous envoie un mail quand je suis dans mon bureau. » Le brun disparaît dans l'ascenseur. Il sélectionne son étage sans vraiment regarder autour de lui. Les yeux rivés sur son portable, il décroche à peine quand la première vague quitte l'ascenseur. Soudain les lumières se mettent à clignoter. Il relève les yeux et remarque qu'ils ont cessé de monter. La femme présente avec lui commence à paniquer. Elle se jette à corps perdu sur le bouton d'urgence. « Bonjour, je m’appelle Kaya, je suis bloquée dans un ascenseur de la Newman Compagny. Il s’est arrêté entre deux étages. » « C’est sûrement un problème technique. Ah non, en fait, c’est une coupure de courant. Il va falloir patienter gentiment. N’hésitez pas à nous rappeler. » « Merci de l’information. » La pauvre semble au bout de sa vie. Lui il n'angoisse pas vraiment. C'est rien. Juste un contre temps pas bien méchant. « Tout va bien se passer, du calme. Ce n’est pas si petit que ça. Tout le monde est sorti. Tout va bien. » Une lumière plus tamisée s'allume. L'ironie c'est qu'il y a toujours cette petite musique tranquille qui retentit. Genre tout bien, on maîtrise la situation. « Bonjour » Dit-il dans un brin de voix parfaitement calme et posée. Tout le monde n'était pas sorti non. Elle devra supporter sa présence. Bon nombre de femmes rêverait de cette situation rocambolesque avec l'homme d'affaire le plus sexy de Brisbane. Adam l'observe. Elle n'avait rien d'une prétentieuse. Sa petite robe lui allait drôlement bien d'ailleurs. Elle lui donnerait presque un air innocent. « Ne paniquez pas. Ils sont efficaces. Il n'y en aura pas pour bien longtemps. » Kaya. Ce prénom ne lui disait rien. Il y avait tellement d'employés à son service qui était dur pour lui de mettre un nom sur tout le monde. « Vous travaillez dans quel service ? Il ne me semble pas vous avoir déjà vu. J'oublie rarement un visage » Et encore moins celui là. Il plonge ses yeux ténébreux dans les siens pour tenter d'y trouver une réponse. Mais y a rien à y faire. Ce visage ne lui disait strictement rien.
« aide moi à oublier cet enfer» adam newman & kaya jones
Kaya était arrivée de bonne heure, tout semblait bien s’enchaîner. C’était sans compter sur la volonté de Dieu pour lui mettre des bâtons dans les roues. Elle ne se doutait pas que plongée dans ses notes, une chose affreuse allait lui arriver. Enfin elle avait vécu pire mais là, entre le cinquante deuxième et le cinquante troisième étage, l’enfer était en train de s’ouvrir. Certains penseront qu’elle en fait trop, elle, elle trouve qu’elle est bien assez calme comme ça. Malgré tout, ce qu’elle prend pour des gestes calmes sont en réalité perçus par Adam comme de la panique. Panique qui montait très vite en elle car elle se retrouvait entre quatre murs et en plus sans lumière. Ah non, la lumière tamisée venait de faire son apparition. C’était déjà mieux même si ce n’était pas encore assez. Alors qu’elle commençait à tergiverser, cherchant la meilleure solution pour partir, elle entendit une voix. On lui parlait. Croyante, elle cru pendant un instant que cela venait d’en haut. Kaya n’était pas dans l’extrême, juste perturbée, je vous l’assure. Elle finit par se retourner, découvrant avec étonnement qu’elle n’était pas seule. D’ailleurs, son visage ne devait pas vraiment cachée ce sentiment. « Oh, bonjour. » Elle rajouta aussi calmement qu’elle le pouvait même si sa phrase était une évidence même. « Désolée, je ne vous avais pas vu. » Elle n’avait pas fait attention à la présence de cet inconnu à ses côtés. Il fallait dire aussi qu’elle était persuadée d’être seule et d’avoir vus tous les employés sortir même si elle ne savait pas le nombre qui était rentré et encore moins le nombre qui en était sorti. Il fallait croire que l’autre bout de l’ascenseur était à des kilomètres de là alors qu’il était si proche selon elle mais assez pour pouvoir contenir plus d’une vingtaine d’employés en même temps. Elle aurait dû faire plus attention. Il devait la prendre pour une folle. En même temps, ce n’était pas son problème de savoir pour qui il la prenait. Ce n’était qu’un homme parmi tant d’autres ; parmi des milliers. Elle n’avait encore une fois pas fait vraiment attention à qui était à ses côtés car il s’agissait de l’homme avec qui elle avait un entretien. Pour le moment, cela ne lui faisait pas tilte.
Adam lui parlait calmement. C’était l’opposé de ce que ressentait Kaya à ce moment là. Elle lui répondit alors comme si il était fou. Un fou furieux qui ne connaissait rien à la vie ou en tout cas aux ascenseurs. « Ne pas paniquer ? Ne pas paniquer ? Vous êtes gentil mais si jamais un câble se casse ou je ne sais quoi, vous paniquerez vous aussi. Bon, ce n’est qu’une coupure d’électricité mais quand même. » Elle n’avait pas respiré pendant qu’elle lui avait parlé, trop occupée à tourner sur elle-même, comme un lion enfermé en cage. D’ailleurs, elle avait beau ne pas être un lion, l’idée était là. Elle était enfermée dans une cage. Si sa réaction pouvait paraître extrême, il fallait remontrer à son enfance pour comprendre pourquoi elle angoissait. Lorsqu’elle n’avait que sept ans, Kaya avait été kidnappée. On l’avait enfermé dans une chambre si minuscule que c’était à peine si elle pouvait bouger. Elle ne savait pas d’ailleurs pourquoi elle avait été kidnappée alors qu’elle n’avait subit aucuns sévices sexuels et qu’aucune rançon avait été demandée. A vingt-trois ans, elle était encore persuadée que c’était les seules raisons plausibles à un kidnapping si on ne connait pas la personne. Lorsque ses ravisseurs avaient senti que la police n’allait pas tarder à retrouver la trace de la fillette, ils avaient décidé de la mettre dans un congélateur pour qu’elle ne soit pas découverte. Ils ne pensaient pas que la police irait jusqu’à fouiller au plus bas dans la cave. Oh par chance, le congélateur était vide et la température n’était pas enclenchée mais ça vous traumatise une fillette. D’ailleurs, si elle a peur d’être enfermée, elle a aussi peur du noir désormais.
Elle enchaina alors sans attendre de réponse de la part d’Adam. Qu’aurait-il put lui dire d’ailleurs à part le fait qu’elle soit folle et qu’il faudrait peut-être qu’elle aille voir un psy. « Il faut chaud ici non ? » Elle passa ses mains fraiches sur ses joues puis enleva le foulard de son cou avant de faire glisser la veste qu’elle portait de ses épaules. Il lui sembla que l’air venait de se rafraichir mais elle doutait que ça allait rester comme ça. Dès qu’elle se sentait mal à l’aise ou enfermée, elle commençait à sentir la température monter et même si ce n’était pas le cas. Le fait est que là, c’était une crise de panique qui commençait à monter en elle. Avec le temps, elle avait apprit à les gérer mais ce n’était pas toujours très efficace ou tout du moins évident à gérer. Elle tentait de ralentir son rythme cardiaque mais rien n’y faisait, elle était paniquée à l’idée de se retrouver à au moins cinquante étages de la terre ferme. Adam avait l’air de tenter de la rassurer, de lui faire oublier où elle était. Ca ne marchait pas vraiment mais elle ne voulait pas paraître impolie. Enfin pas plus qu’elle ne l’avait déjà été et tenta de lui répondre calmement. Elle respira profondément au rythme de la musique d’ambiance qui passait encore, les yeux rivés sur ses mains avant de commencer. « Je ne travaille pas ici en fait. J’ai rendez-vous avec… » Elle venait de relever les yeux pour se donner un peu de courage. Elle ne s’attendait pas à retrouver le regard d’Adam plongé dans le sien. Il avait dû se rapprocher d’elle sans qu’elle s’en rende compte. L’ascenseur était peut-être plus solide qu’elle le pensait si elle n’avait pas sentit le balancement de la cabine lorsqu’il s’était rapprocher d’elle. C’est alors, qu’elle prit seulement conscience de qui était à ses côtés dans cet enfer. Elle se sentit stupide et encore plus mal. C’était bien sa veine ; être enfermée entre quatre murs avec l’homme qu’elle devait interviewer. En tout cas, elle se perdit dans son regard. Un regard ténébreux, fort et en ce moment même si doux. C’était comme si elle connaissait ce regard. Parce qu’après tout, elle le connaissait Elle l’a vu sur plusieurs photos de magasines lorsqu’elle cherchait à savoir à quoi il ressemblait. Ce n’était pas parce qu’Adam Newman était un nom connu qu’elle savait à quoi il ressemblait. Ce n’était pas vraiment la branche vers laquelle elle voulait se lancer. L’import-export, ce n’était pas son truc même si elle n’avait jamais cherché à en savoir plus. Après tout, c’était peut-être le métier de ses rêves qui se trouvait dans ce grand bâtiment même si apparemment, c’était plutôt l’homme de ses rêves qui s’y trouvait ou au moins son physique. Enfin c’était idiot de penser ça alors qu’elle ne connaissait même pas Adam et que de toute manière, elle ne serait jamais d’envergure à pouvoir être à son bras. Elle n’était pas d’une famille riche, n’était elle-même pas riche et ne cherchait pas à l’être. Bien sur, l’argent ne faisait pas tout mais elle était persuadée que dans ce monde là, c’était une grande partie. Elle laissa sa phrase en suspens pendant quelques secondes avant de se reprendre. « J’ai rendez-vous pour un entretien. » Elle resta vague, au moins, elle ne mentait pas. C’était un entretien qu’ils devaient avoir à l’origine. Un entretien juste eux deux coincés dans un bureau et pas un ascenseur. Elle ne prit pas la peine de préciser, espérant qu’il n’allait pas lui demander pour quel poste.
Ses journées se résument à un ballet incessant de rendez-vous pas toujours très passionnant. Des réunions. Des conversations téléphonique interminable ou encore des voyages un peu partout sur le globe pour gérer ses petites affaires. L'avantage de s'appeler Newman c'est d'avoir sa propre compagnie aérienne. Son jet privé devrais-je dire. Adam pouvait s'offrir un peu tout ce qu'il voulait. Ça peut faire rêver comme ça de se dire qu'en un claquement doigts on lui amenait tout sur un plateau. Mais il lui manquait toujours cette petite étincelle. Le petit truc qui rendrait sa vie plus… passionnante. Tout ne s'achète pas. Encore moins le bonheur. Il entame donc sa journée sans prétention. Lorsqu'il fait un pas dans cet ascenseur, il était à mille lieues de penser que sa vie prendrait un tournant différent. Les yeux sur son portable, il remarque à peine les autres personnes présente entre ces quatre murs. C'est seulement après le départ de la première vague qu'il relève la tête. En effet, le monte charge c'est arrêté subitement. Pas de quoi paniquer. Mais il s'agace quand même un peu car il a une interview dans un petit quart d'heure et à se rythme là ça semble mal parti. Adam déteste être en retard. C'est un manque de politesse selon lui. La femme face à lui, semble légèrement paniquer. Tellement qu'il passe inaperçue du haut de son un mètre quatre-vingt-trois. Chose plutôt rare. D'habitude on le remarque à la seconde où il entre dans le périmètre. Mais rester dans l'ombre ne le dérange pas. Au contraire. S'il pouvait, ne serait-ce qu'une journée être dans la peau de monsieur tout le monde, il ne dirait pas non. Adam évite pourtant qu'on le prenne en photo. Sa tête reste hélas souvent épingler sur la couverture des magazines people. Le milliardaire beau comme un dieu, encore célibataire. Qui sera madame Newman ? Qui fera fondre le cœur du beau ténébreux ? Le plus beau parti serait-il gay ? À croire que les gens ne s'intéressent qu'à son argent et à sa vie sentimentale. S'il avait voulu se marier, Adam l'aurait fait depuis longtemps. Le choix il l'a. Mais ce n'est pas ça qu'il veut. Il enchaîne les échanges charnels sans jamais donner suite. Pour la simple et bonne raison qu'aucune femme lui a donné ce fameux déclic. Le truc qui fait que c'est la bonne. « Oh, bonjour. » Le brun a enfin le droit à un bonjour. Il la regarde et lui adresse un sourire de politesse. « Désolée, je ne vous avais pas vu. » Pas vu et pas reconnu apparemment. En général les gens réagissent autrement en le voyant. Surtout les femmes. Ça l'amuse un peu Adam. Faut dire que c'est un bel homme et qu'en plus il a du charme. Mais la demoiselle semble tellement perturbée par cette panne qu'elle en perds ses moyens. Il tente de la rassurer d'une voix calme et posée. Mais le résultat n'est pas vraiment celui auquel il s'attentait. « Ne pas paniquer ? Ne pas paniquer ? Vous êtes gentil mais si jamais un câble se casse où je ne sais quoi, vous paniquerez vous aussi. Bon, ce n’est qu’une coupure d’électricité mais quand même. » Adam fait un petit pas en arrière. Elle a l'air presque agressive. Il recule légèrement son menton tout en la fixant avec son regard perçant. Le câble qui se casse ? Quelle idée. « En effet ce n'est qu'une coupure d'électricité. Le câble ne cédera pas. J'ai choisi le meilleur équipement. L'équipe de dépannage va régler ça rapidement. Désolé que vous aillez à subir tout ça » Il se sentait un peu coupable car c'étaient ses locaux.
La demoiselle n'avait pas l'air de se détendre. Il pouvait ressentir la tension qu'elle dégageait. Plus les minutes passaient plus la cocotte-minute montait en pression. On aurait dit un lion en cage. « Il faut chaud ici non ? » C'est sûr qu'a remuer comme ça sa ne l'aide pas. Adam s'apprête à répondre, mais lorsqu'elle commence à ôter son foulard et sa veste, il bloque un peu. Son parfum vient chatouiller ses narines. Il ne peut s'empêcher de s'intéresser d'avantage. Elle n'avait rien de toutes ses pimbêches qui sont occupées à lui tourner autour. Son petit côté farouche lui donnait encore plus envie d'en savoir plus sur son cas. « Hm... La clim ne doit plus fonctionner certainement » Il tente de garder le cap Adam. Mais si elle remue encore longtemps comme ça il risque de sentir la température monter lui aussi. Il s’interroge car son visage ne lui dit rien. Curieux il lui demande dans quel service elle bosse. « Je ne travaille pas ici en fait. J’ai rendez-vous avec… » Ha sayé. Elle vient de saisir qui elle avait en face d'elle. Il n'y a qu'a voir l'expression de son visage pour comprendre. Il s'en amuse un peu Adam. D'ailleurs un sourire se dessine au coin de ses lèvres. Il venait de la déstabiliser encore plus. Et pour ne rien arranger il la fixe avec son regard ténébreux en donnant l'impression de faire un pas vers elle. « Ha vraiment ? Et ce rendez-vous, c'est à quel sujet ? » Dit-il sans la lâcher des yeux. Un petit jeu qu'il prend plaisir à exécuter. En agissant ainsi il arriverait peut-être à lui faire oublier ses craintes d'être enfermé là. Elle pourrait peut-être même finir par trouver l'endroit agréable qui sait … « J’ai rendez-vous pour un entretien. » Il plisse légèrement les sourcils sans lâcher sa garde. « Pour quel service ? » Il veut savoir Newman. Il ne l'a ne lâchera pas temps qu'il ne saura pas. Il aime pouvoir avoir la main sur tout. Encore plus quand il s'agit de son entreprise. Cette femme l'intrigue. Elle a éveillé chez lui un intérêt qu'elle est loin de soupçonner. « La mystérieuse à telle un nom ? Je pense que je n'ai pas besoin de vous dire le mien ? Si ? Monsieur Newman. Mais appelez moi Adam si ça vous chante » Dit-il en lui tendant sa main charnue. Il attend patiemment qu'elle y glisse la sienne. Un premier contact. Bizarrement il espère que ce ne sera pas le dernier. Plus il la regarde plus il lui trouve quelque chose. Il regarde le cadran de sa montre et constate que son rendez-vous tombe un peu à l'eau. Un brin agacé il serre la mâchoire. « Bon... je viens de rater mon interview. J'espère que Marissa ne m'en voudra pas ... » Adam la regarde du coin de l'œil avec un petit sourire malicieux. Il venait de lire ses notes discrètement. Il avait fait le lien avec sa présence ici et ce visage qu'il ignorait encore il y a cinq minutes. « Vous pouvez peut-être me les poser ici ces fameuses questions ? Je suis tout à vous » Qu'il finit par dire non sans amusement. C'était à double tranchant. À elle d'en juger le sens. En tout cas lui ça lui plaisait bien cette situation.
« aide moi à oublier cet enfer» @adam newman & kaya jones
Il n’en avait pas fallut beaucoup à Kaya pour qu’elle perde possession de ses moyens. Il fallait dire aussi que le fait que l’ascenseur de bloque n’avait pas contribué à l’aider bien au contraire. Sa phobie se déclenchait. Enfin, pouvait-on vraiment appeler ça une phobie lorsque l’expérience la plus traumatisante de votre vie a été d’être enfermée dans un congélateur, sans pouvoir en ouvrir le couvercle. Elle n’en était pas persuadée. Une chose était sûre, c’était que la réponse du technicien ne lui plaisait pas. Il allait falloir qu’elle prenne son mal en patience. Chose qu’elle manqua dès le début en agressant plus ou moins Adam lorsqu’il lui adressa la parole. Elle ne l’avait pas vu, n’avait pas fait attention que quelqu’un pouvait encore être là, obnubilée par elle-même. On devait d’ailleurs la prendre pour une narcissique. Elle ne put d’ailleurs lancer une pique à Adam lorsqu’il lui dit que ce n’était qu’une coupure d’électricité et que le câble ne cèdera pas tout comme il assurait avoir choisi l’équipement lui-même. Elle prit un sourire un brin méchant. En règle général, elle était douce comme un agneau mais là, la peur lui donnait du piquant peu sympathique. « Oh, vous avez choisi cet équipement et vous êtes sûr qu’il ne va pas tomber ? Je suis notre très chère Reine d’Angleterre alors » Elle ajouta alors plus gentiment, se rendant compte de la manière peu sympathique dont elle lui avait adressé la parole. « Enfin ce n’est pas de votre faute, vous n’avez pas à être désolé. C’est juste que je ne suis pas une grande fan des espaces clos mais vous l’aviez deviné je suppose. » Ne pas être fan des espaces clos était un euphémisme. Elle les avait en horreur oui. Elle ne les supportait plus depuis l’âge de sept ans et elle avait eu beau aller chez différents psy, cela n’avait pas aider. En tout cas, une chose était sûre, elle estimait que ce n’était pas de la faute de l’homme à côté d’elle et elle ne comprenait pas pourquoi il lui avait dit désolé ou même qu’il avait choisir le meilleur équipement. Le rapprochement était long et les connexions ne s’étaient toujours pas faites. Il fallait dire qu’elle n’avait toujours pas pris le temps de regarder l’homme en face d’elle.
Alors qu’elle tourne encore sur elle-même, la chaleur monte. Elle ne peut s’empêcher d’enlever son foulard et sa veste qui laisse apparaître sa peau nue. Rien de bien aguicheur, juste un décolleté simple et des épaules presque nues, seulement habillée de bretelles. Elle toucha le collier à son cou. En réalité, elle avait deux chaines, une pour un collier plus gros, nappé d’une pierre rouge, l’autre une croix si fine qu’en général on s’en aperçoit pas. Elle passe ses doigts sur cette dernière. Ca la rassure un peu. Elle entend alors Adam dire que la clim devait surement être arrêtée. Elle se fit la réflexion qu’elle n’avait jamais fait attention à la présence d’air frais. Sa tête était ailleurs et lorsqu’il lui demanda ce qu’elle faisait là, elle lui répondit. Enfin presque car le regard qu’elle venait de croiser la déstabilisa. Elle se sentait idiote de ne pas avoir fait attention avec qui était avec elle. A la manière dont elle lui avait parlé, elle était persuadée qu’il ne voudrait jamais qu’elle lui pose des questions. Pourtant, il a l’air de se plaire à ce jeu. Il sourit et elle se dit instinctivement qu’elle est une souris prisonnière d’un chat. Il l’a entre ses pattes ou presque et va s’amuser avec elle pendant un moment pour la manière dont elle avait osé agir avec lui. Il plongea son regard encore plus profondément dans le sien et elle recula de plusieurs pas, sentant la paroi contre son dos. Elle frissonne. La fraicheur lui fit du bien mais elle était définitivement encore plus encerclée.
Lorsqu’il lui demanda avec quel service elle a un entretien, elle réagit du tac au tac, comme si elle avait prévu cette escapade. Ce n’était définitivement pas le cas. Elle ne s’attendait pas à se retrouver bloquée dans un ascenseur. « J’ai rendez-vous pour le département import. Avec M. Simon. » Elle se souvenait d’avoir lu ce nom quelque part sous un organigramme. Elle espérait ne pas s’être trompée de département. Après tout, elle ne pouvait quand même pas apprendre en une soirée ce que Marissa avait eu le temps d’apprendre en plusieurs semaines. Bien qu’elle soit très douée pour retenir les choses, il ne fallait quand même pas trop lui en demander.
Toujours piégée contre la paroi, Adam lui demanda son prénom de manière originale. Tout du moins original pour elle. Elle fut surprise d’ailleurs qu’il dise qu’elle est mystérieuse, haussant même les sourcils. S’il y avait bien une personne qui n’était pas mystérieuse, c’était bien elle. Elle faisait ce qu’elle disait, était honnête, ne faisait pas ce qu’elle réprimandait et tenait toujours ses engagements. Il n’y avait définitivement rien de mystérieux à son encontre. « La mystérieuse ? Vous parlez de moi ? Je ne suis pas mystérieuse de tout. Mais si vous souhaitez vraiment le savoir, je suis mademoiselle Jones. » Elle avait toujours eu cette habitude de se présenter sans son prénom mais juste miss Jones. Elle ne savait pas pourquoi mais c’était comme ça. Elle ne pensa donc pas à énoncer son prénom même s’il l’avait déjà entendu au par avant. Elle joignit sa main à celle d’Adam. Elle était douce et délicate. Elle ne savait pas pourquoi mais elle ne s’attendait pas à ça. Elle imaginait plutôt des mains rugueuses. Elle la serra fermement avant d’annoncer. « C’est un plaisir de vous rencontrer M. Newman. » Elle n’était pas vraiment prête à l’appeler par son prénom. Elle ne le connaissait pas assez pour ça et sa prestance lui disait de rester à l’écart. Elle savait que souvent, c’était plus un test pour savoir jusqu’où la personne était prête à se lancer et s’avancer. Garderait-elle ses distances comme il se doit ou se jetterait-elle dans la gueule du loup. Elle, elle était surtout du genre à ne pas tutoyer ou appeler quelqu’un qu’elle ne connaissait pas par son prénom. Encore moins quand il s’agissait d’une telle fortune..
Il lui annonça alors qu’il allait être en retard pour un entretien. Elle se sentit coupable intérieurement. Elle était là avec lui et aurait dû lui énoncer qui elle était. Elle aurait dû lui dire que c’était avec elle qu’il avait rendez-vous et qu’ils pouvaient l’avoir ici. Dans une autre vie, ça aurait été possible. Cependant, il avait l’air de l’avoir deviné, la regardant avec un sourire malicieux. Elle n’arriva qu’à sortir un « Oh… » de surprise avant d’ajouter presque comme une enfant qui devait se justifier d’avoir fauté. « Oh. Marissa est malade. Elle m’a demandé de la remplacer. Je l’ai signalé ce matin lorsque je suis arrivée. » Elle ne voulait pas qu’il croit qu’elle l’avait dupé ou encore moins qu’elle n’avait pas tenu les personnes informées. Elle avait devant elle l’une des plus grandes fortunes de Brisbane et tout d’un coup, elle se sentait plus petite et ne voulait pas qu’il ait une mauvaise opinion d’elle. Au fond, elle aurait dû n’en avoir rien à faire, elle ne le reverrait jamais de sa vie après ce moment là. Elle en était sûre et certaine ; surtout après la manière dont elle lui avait parlé. Il devait la prendre pour une jeune femme tout à fait indigne de son intention. Pourtant, elle ne pouvait rien y faire, elle voulait qu’il l’apprécie ou tout du moins qu’elle ne lui fasse pas une trop mauvaise impression pour accepter que Marissa l’interview un autre jour où Kaya serait très très loin d’ici à ne pas être enfermée dans un ascenseur.
Ayant compris qui elle était depuis peut-être plus longtemps qu’elle ne le pensait, il lui dit qu’elle pouvait l’interroger. Ca aurait été la meilleure solution. Au moins, il ne perdrait pas son temps, l’entretien étant déjà fait. Cela ferrait d’une pierre deux coups. Elle aurait dû dire oui, s’aligner sur ce qu’il désirait. C’était après tout quelqu’un de fortuné et en général, on ne leur fait pas perdre leur temps et on allait dans leur sens. Elle répondit alors à l’opposé de ce qu’il devait attendre d’elle. « Je ne crois pas que ce soit une bonne idée. Vous devez vous me prendre pour une impolie et une folle à penser que cet ascenseur risque de tomber. Rajoutez en plus de ça une menteuse même si ce n’était pas pour vous piéger d’une quelconque manière que ce soit et je crois qu’on en arrive à une mauvaise première impression, ce qui n’est jamais bon et qui pourrait vous faire poser des questions sur l’utilité des questions elle-même. En plus, je ne pense pas en être capable, là tout de suite. » Elle posa instinctivement sa main sur l’avant-bras d’Adam. C’était plus pour se rassurer et tenir debout qu’autre chose mais elle en avait eu besoin pour ne pas chanceler. Elle aurait eu l’air maligne si elle était tombée devant lui ou encore plus dans ses bras. Il fallait qu’elle reprenne le contrôle. Poser des questions à ce moment là ne l’aurait en rien aidé. Elle aurait chaque seconde pensée qu’elle aurait dû se retrouver en sécurité dans un bureau à plusieurs étages encore du sol certes mais dans un bureau. Elle inspira profondément, se sentant toujours aussi enfermée avant d’avancer de quelques pas pour se sentir moins oppressée. Elle n’avait pas anticipé le fait qu’Adam ne connaissait pas ses attentions. Elle se rapprocha, serrant un peu plus le bras du jeune homme lorsqu’elle s’aperçut qu’elle se trouvait collée au torse de ce si beau parti. Elle n’osa pas le regarder ni même bouger.
Sous ses airs d'homme d'affaire, Adam pouvait avoir l'air hautain. Il n'en était rien. Même si il a clairement les moyens de s'acheter la moitié de la ville, il ne se permettrait pas de regarder les gens de haut. Il n'oublie pas d'où il vient. Alors quand il tente de rassurer la jeune femme sur l'équipement qu'il a lui même choisit, c'est dans l'unique but de la rassurer. « Oh, vous avez choisi cet équipement et vous êtes sûr qu’il ne va pas tomber ? Je suis notre très chère Reine d’Angleterre alors » Le brun se recule légèrement. Elle donnerait presque l'impression de montrer les crocs. Il met ça sous le coup du stress. La référence sur la reine d'Angleterre le fait sourire. Ce n'est pas commun et plutôt drôle. « Vous êtes plus ravissante. Et puis il vous manque un chapeau si vous voulez vraiment lui ressembler » Newman voulait détendre l'atmosphère. C'est donc sous un brin d'humour qu'il s'adresse à elle. Et ça semble fonctionner car son ton est moins agressif et son visage se radoucit à son égard. « Enfin ce n’est pas de votre faute, vous n’avez pas à être désolé. C’est juste que je ne suis pas une grande fan des espaces clos mais vous l’aviez deviné je suppose. » Un traumatisme ? Certainement. Il regrettait qu'elle est à subir ça. Il glisse sa main dans sa poche pour récupérer son portable. Hélas il constate que le réseau est absent. Sa mâchoire se serre. Ça l'agace. « Oui j'avais remarqué. On a tous nos phobies. Il n'y a pas de honte à avoir. » Adam ne se confiera pas les siennes. Elles étaient nombreuses et surtout intimes. Personne ne le savait si ce n'était ses parents adoptifs.
Discrètement, Newman observe la demoiselle se dévêtir. Elles étaient nombreuses à le faire de façon volontaire pour le déstabiliser. Mais c'était différent cette fois. La blonde ne le faisait clairement pas pour lui. D'ailleurs elle semblait ne pas l'avoir reconnu. Ses épaules sont étroites. Sa silhouette délicieusement fine. Il se surprend à apprécier ce qu'il voit. Kaya n'avait rien de toutes ces filles superficielles qui rôdent toujours autour de lui comme des vautours. C'est d'ailleurs ce qui lui donne envie d'en savoir plus à son sujet. Il commence alors ses questions. A savoir la raison de sa présence ici, dans ses locaux. « J’ai rendez-vous pour le département import. Avec M. Simon. » Simon … ça le fait sourire car cet employé était absent pour un congé paternité depuis peu. « M. Simon vous dite ? Hm.... aux dernières nouvelles il est occupé de donner le biberon à son nouveau né. » Adam finit par lui sourire. Il ne lui en tiendra pas rigueur. Certes, elle lui avait délibérément mentit. Mais ça ne partait pas d'une mauvaise intention. Il voyait bien dans son regard que la jeune femme était perturbée par les événements et encore plus par sa présence. Newman lui demande alors son nom afin de compléter ses informations. Si elle ne voulait pas se dévoiler à lui, il le fera par ses propres moyens. Plus elle se montrait mystérieuse plus il avait envie d'en savoir plus sur elle. « La mystérieuse ? Vous parlez de moi ? Je ne suis pas mystérieuse de tout. Mais si vous souhaitez vraiment le savoir, je suis mademoiselle Jones. » Jones … Ce nom ne lui disait rien et pourtant il n'est pas prêt de l'oublier. Dommage que le réseau ne fonctionne pas sinon il serait déjà partit dans ses recherches. « Kaya Jones ...enchanté » Qu'il lui dit non sans sourire. Son prénom, elle l'avait elle même prononcé au service d'urgence. Au moins ils étaient quitte de ce côté là. Elle avait le sien au complet et lui aussi. Kaya glisse sa main dans la sienne. Il referme sa paume pour une poignée de main délicate. Pas question de lui broyer la main. « C’est un plaisir de vous rencontrer M. Newman. » Le brun hoche la tête en lui adressant son plus beau sourire. « Plaisir partagé Melle Jones » Il aurait préféré la rencontrer dans son bureau. Elle se serait peut-être montrer moins farouche. Ils devront se contenter de ce cinq mètres carré.
La présence de son calepin ne lui ai pas passé inaperçu. Adam ne se gêne pas pour y jeter un œil discrètement. C'est à ce moment qu'il fait le lien avec sa présence ici et son fameux rendez-vous de neuf heures et quart. « Oh… » Prise au piège. Kaya n'a pas d'autre choix que de plaider coupable. « Oh. Marissa est malade. Elle m’a demandé de la remplacer. Je l’ai signalé ce matin lorsque je suis arrivée. » Au moins elle était sincère sur ce point. Il se pince les lèvres tout en la fixant droit dans les yeux. Pourquoi lui avoir cacher la vérité ? « Y a pas de mal à remplacer votre amie. Pourquoi ne pas me l'avoir dit dés le début ? » Adam regrette de voir que les gens puissent le craindre. Il aimerait qu'on le considère comme quelqu'un de 'normal'. Pour Kaya c'était râpé apparement. Une de plus … L'idée de faire l’interview directement ici lui vient en tête. Et c'est une façon comme une autre de lui occuper l'esprit pour diminuer son angoisse. « Je ne crois pas que ce soit une bonne idée. Vous devez vous me prendre pour une impolie et une folle à penser que cet ascenseur risque de tomber. Rajoutez en plus de ça une menteuse même si ce n’était pas pour vous piéger d’une quelconque manière que ce soit et je crois qu’on en arrive à une mauvaise première impression, ce qui n’est jamais bon et qui pourrait vous faire poser des questions sur l’utilité des questions elle-même. En plus, je ne pense pas en être capable, là tout de suite. » Elle parle plus vite que son ombre. Adam n'a pas l'occasion d'en placer une. Il a bien essayer mais Jones ne lui laisse pas la possibilité de s'exprimer. Pas tant qu'elle n'a pas fini. Il s'apprête à donner son point de vu mais les mots lui manque lorsqu'il la sent s'agripper à son bras. Il ne sait pas si elle en est consciente mais doucement elle se colle à lui. Sur le moment Newman ne sait pas trop comment réagir. Il ne la repousse pas pour autant. Au lieu de ça il pose sa main libre sous son menton pour lui relever le visage afin de croiser son regard. « Rien ne nous empêche de repartir à zero. » Un sourire vient prendre place sur ses lèvres tandis qu'il lui caresse la joue avec son pouce. « Bonjour, je m'appelle Adam. Ravit de vous rencontrer Kaya. Que puis-je pour vous ? » La situation est plutôt marrante. Il se prend au jeu. Ses doigts viennent glisser ses mèches rebelles derrière l'oreille sans jamais lâcher son regard. De toute façon il ne lui laissera pas la possibilité de baisser les yeux de nouveau ; Bien décider à ce qu'elle l'affronte mais aussi d'occuper son esprit.
« aide moi à oublier cet enfer» @adam newman & kaya jones
Kaya était elle-même ou tout du moins ce qui ressemblait plus à elle qu’elle ne le serait plusieurs minutes plus tard lorsqu’elle réaliserait à qui elle s’adressait. N’ayant toujours pas reconnu Adam, il était certain qu’elle lui parlait comme elle aurait parlé à n’importe qui l’énervant ou en tout cas, n’importe qui ne comprenant pas ce qu’elle traversait à cet instant. Personne ne pouvait comprendre ce qu’elle traversait d’ailleurs à moins d’en avoir fait l’expérience par elle-même. Toujours est-il qu’elle était en pleine conversation avec Adam, s’énervant contre lui alors qu’il ne cherchait qu’à être gentille et ce, même lorsqu’elle revenait à la charge. « Vous êtes plus ravissante. Et puis il vous manque un chapeau si vous voulez vraiment lui ressembler. » Elle ne s’attendait pas à une telle répartie de la part du jeune homme et en fût déstabilisée à ce moment là. « Oh, merci beaucoup. Je ne pense pas en avoir d’aussi joli que les siens. » Il était étrange qu’un inconnu lui dise qu’elle soit ravissante même si c’était plus ravissante qu’une femme de plus de 90 ans ce qui était déjà plus facile. Ce n’était pas la première fois qu’on lui disait qu’elle était jolie mais cela la prenait toujours au dépourvu. Elle était le genre de fille qui ne s’en rend pas compte ou qui préfère ne pas le croire. Pour elle, c’est inconcevable qu’on l’apprécie comme ça. Pourquoi ? Elle ne le sait pas, elle n’a juste jamais été du genre à se prendre la tête pour ça. Et puis, il fallait avouer que sa meilleure amie avait tendance à être sous les feux des projecteurs alors elle n’était que le second rôle. Elle ne s’en plaignait pas pour autant, c’est qui elle était et les deux meilleures amies étaient comme ça. Marissa aimait être au premier plan, Kaya aimait le second.
Elle se fondit alors en excuses. Ce n’était pas son genre de parler comme ça à qui ce soit même ; même à un personne qu’elle n’apprécierait pas. « Oui j'avais remarqué. On a tous nos phobies. Il n'y a pas de honte à avoir. » En tant normal, elle n’aurait pas eu honte non et elle n’a pas honte d’ailleurs. Disons plutôt qu’elle se sentait très mal à l’aise de se retrouver à paniquer comme ça devant Adam. C’était peut-être mieux que de lui avoir sauté au cou et embrassé comme une groupie l’aurait fait. Enfin peut-être qu’il préférait ça. Elle se s’était pas penchée sur sa vie amoureuse pour savoir ce qu’il préfèrerait.
Kaya commence alors à se dévêtir. Elle ne fait pas attention à Adam ni même à ce que cela représente. Elle a chaud, trop chaud pour garder ses vêtements. Enfin, elle gardera quand même sa robe bien que dans d’autres circonstances, elle serait déjà passée par-dessus ses épaules pour lui faire parvenir plus de fraîcheur. En compagnie de ce bel homme, elle s’empêcha de le faire. Elle toucha sa croix. Elle ne la quittait jamais, croyante bien que libre de ses pensées. Elle n’était pas non plus à cheval sur la Bible, ayant ses propres idées. Elle la toucha pour se rassurer tandis qu’Adam se rapprochait un peu plus d’elle. Elle le reconnu alors. Elle en fût déboussolée, ne s’attendant pas à le voir si proche d’elle et surtout ne s’attendant pas à comprendre qui était la personne avec qui elle était en train de discuter. Elle se trouvait en présence d’Adam. Elle, elle n’était qu’une femme toute simple, lui, était le gérant d’une grande société. Elle se sentit intimidée ; allant jusqu’à mentir pour protéger Marissa et l’article à venir. Elle fût d’ailleurs prise la main dans le sac. « M. Simon vous dite ? Hm.... aux dernières nouvelles il est occupé de donner le biberon à son nouveau né. » Kaya se sentit prisonnière et mal. Il savait qu’elle avait mentit. Pourquoi ne s’énervait-il donc pas ? Les présentations étaient peut-être le meilleur moyen d’éviter ça. Enfin c’est ce qu’elle se dit. Elle n’avait pas très envie de le voir changer d’humeur avec ses vingt centimètres de plus qu’elle. Elle glissa sa main dans la sienne. C’était le premier toucher qu’ils avaient et elle l’appréciait grandement. Il fallait cependant qu’elle oublie cette sensation. Avec ce qui s’était passé, il était certain qu’elle ne pouvait as rêvasser dessus. « Kaya Jones ...enchanté » Elle fût surprise. « Comment savez vous que je m’appelle Kaya ? » Elle avait déjà oublié qu’elle s’était présentée au technicien. Il fallait dire que la peur l’avait emporté sur ses facultés. Cependant, elle était contente d’avoir rencontré Adam. « Plaisir partagé Melle Jones » Elle sourit de plus belle à sa voix envoûtante.
Il la prit alors à son propre piège. Le malaise était encore plus grand que quelques instants lorsqu’elle c’était aperçu de qui il était. « Y a pas de mal à remplacer votre amie. Pourquoi ne pas me l'avoir dit dés le début ? » Kaya hésita à lui dire la vérité. Pourtant, en voyant ses lèvres pincées qui lui donnait envie de lui sauter au cou pour l’embrasser, elle décida de ne pas lui mentir. De toute manière, ce n’était pas comme si elle le reverrait après ça. Elle était persuadée que Marissa reprendrait le relai de sa pauvre amie potiche pour interviewer le plus beau et le plus sympathique parti de Brisbane. Elle aurait encore ce qu’elle voulait car après tout, c’était bien sa meilleure amie qui avait vu l’apollon en premier, pas elle, même si ce n’était pas comme si l’une ou l’autre pensait un jour arriver à passer dans ses draps. Quoiqu’avec Marissa tout était possible. « C’est juste que j’espérai que je pourrais m’éclipser avant que vous ne sachiez qui je suis comme ça il aurait été plus simple pour Marissa de reprendre un rendez-vous avec vous. Je sais que vous êtes très occupé mais je pensais que ce serait mieux comme ça. Je voulais que vous ayez une bonne opinion d’elle. » Kaya pensait avant tout à Marissa, à l’article, à l’université, pas à elle. Elle n’aurait d’ailleurs jamais avoué qu’elle aurait voulu qu’il ait une bonne opinion d’elle. De toute manière, avec la scène qu’elle lui avait fait plus tôt, elle sentait que c’était plutôt compromis. Elle ne serait qu’une fille complètement folle qu’il avait croisé un jour dans un ascenseur et à qui il ne penserait même plus dans quelques jours. Il voyait tellement de filles plus jolies, plus sexy et plus compatibles avec lui qu’elle était persuadée ne lui avoir fait aucun effet. Ce n’était qu’une étudiante en médecine qui voulait se spécialiser dans l’aider aux enfants en difficultés. Elle n’imaginait pas que c’était quelque chose qu’ils puissent avoir en commun. Kaya ne le prenait certes pas pour un insensible ou un imbécile. Au contraire, elle était persuadée qu’il était très intelligent pour en être arrivé où il en était. Le fait qu’il est tenté de l’aider à sa manière prouvait bien qu’il était quelqu’un de « normal » avec un cœur attaché. En tout cas, Kaya idéalisait trop sa meilleure amie pour se sentir ne serait-ce que digne d’Adam. Elle était persuadée que la portugaise serait bien plus dans son élément ici, que ce soit pour l’interviewer ou juste parler un instant avec lui. Marissa ne manquait pas de bagou
Elle inspire profondément. Collée contre lui alors qu’elle tentait de se sentir moins serrée, elle sent son parfum. Une odeur si délicieuse qu’elle avait envie d’enfouir la tête dans sa cou pour la respirer mais elle ne le peut pas. Elle se contente alors de rester comme elle est, ne sachant pas quoi faire. Lorsqu’il lui remonte le visage, elle est à nouveau surprise, si la première fois, elle ne s’attendait pas à voir son regard plongé dans le sien, la deuxième fois a les mêmes effets inattendus. Cela la trouble encore plus qu’avant si seulement c’était possible. Il prend alors la parole. « Rien ne nous empêche de repartir à zero. » Il lui sourit et elle ne peut s’empêcher de faire de même tandis qu’elle frissonne de plaisir sous le toucher d’Adam. « Vraiment ? » lui demande-t-elle comme une enfant à qui l’on vient de pardonner une imprudence ou une bêtise. Adam poursuit alors en faisant comme si les évènements précédents n’avaient jamais existé. « Bonjour, je m'appelle Adam. Ravit de vous rencontrer Kaya. Que puis-je pour vous ? » Elle serre un peu plus sa prise lorsqu’il lui dégage ses cheveux de son visage, sentant ses doigts frôler son oreille. Elle se contient difficilement alors qu’Adam maintient son regard dans le sien. La chaleur monte en elle. Elle aurait bien voulu enlever sa veste mais c’était déjà fait, il n’y avait plus rien à faire excepté d’après son corps, colorer ses joues de rose. Elle tente de remettre ses idées en place, d’oublier l’ascenseur. « Bonjour Adam, c’est un délice de vous rencontrer. » Son odeur lui était arrivé depuis un moment au nez et elle l’aimait tellement que son cerveau qui tournait à plein régime depuis venait de faire une bourde. « Je veux dire, c’est un plaisir de vous rencontrer. » La voilà qui rougit un peu plus avant de reprendre. « J’ai été envoyé pour vous poser quelques questions si vous avez le temps que répondre à quelques unes, ce serait très gentil. Non pas que ce soit pas gentil si vous refusez. » Elle aurait dû s’arrêter à sa phrase précédente mais non, il fallait qu’elle rajoute quelque chose comme pour s’excuser.
Adam est observateur. Il avait pris le temps d'analyser la demoiselle en face de lui avant de l'aborder. C'est donc en toute logique qu'il retient son prénom. Même si à la base cette information ne lui était destiné. Elle ne s'était pas non plus cachée pour le dire à haute voix. « Comment savez-vous que je m’appelle Kaya ? » Adam affiche un sourire au coin de ses lèvres. Il était plutôt fier de la laisser au dépourvu. Ça ne lui déplaisait pas d'avoir une longueur sur elle. « Je sais beaucoup de choses... » Qu'il laisse sous-entendre d'une voix suave. En fait il ne connaissait que son nom, son prénom. Approximativement, il pense qu'elle doit être dans ses âges et qu'elle supporte très mal les endroits confinés. Dépourvu du réseau de son opérateur, il lui est impossible d'en savoir plus sur son sujet pour le moment. Adam reprend un mine sérieuse et il lui demande pourquoi elle lui a menti délibérément sur la raison de sa présence. Selon lui, Kaya n'avait pas de raisons de le faire. « C’est juste que j’espérai que je pourrais m’éclipser avant que vous ne sachiez qui je suis comme ça il aurait été plus simple pour Marissa de reprendre un rendez-vous avec vous. Je sais que vous êtes très occupé mais je pensais que ce serait mieux comme ça. Je voulais que vous ayez une bonne opinion d’elle. » Il fronce légèrement les sourcils avant de reprendre une mine plus douce. Adam ne lui en tient pas rigueur de ce qui c'est passé tout à l'heure. Il met ça sous le coup du stress. Jones avait sûrement de bonnes raisons de ne pas apprécier d'être enfermé là. Il faut avouer que les ascenseurs ça ne laisse pas rêveurs. Même si le désir de s'envoyer en l'air dans un endroit pareil c'est le fantasme de beaucoup de gens. « Qui vous dit que je n'ai pas une bonne opinion de vous ? Marissa vous à confié une tâche. Autant l'assumer jusqu'au bout. » Adam avait bien l'intention d'avoir cette interview avec elle et non son amie. Kaya allait devoir si plier si elle voulait obtenir des réponses à ses questions.
L'ambiance change du tout au tout lorsque la demoiselle se rapproche un peu plus de lui. C'est un peu contradictoire. La blonde semblait avoir besoin d'espace, mais elle venait se coller à Newman délibérément. Comme si elle ne pouvait pas résister au son charme. Une de plus. Un sourire discret s'affiche sur ses lèvres. Un sourire qui se reflète sur le visage de la jeune femme lorsqu'il évoque la possibilité de repartir à zéro. « Vraiment ? » Adam hoche la tête tout en posant ses deux mains sur ses épaules. Il s'amuse à lui replacer ses mèches rebelles derrière l'oreille tout en lui souriant d'avantage. Sans vraiment se prendre au sérieux, le brun se présente pour la seconde fois. Il sent la pression de ses mains sur son avant-bras lorsqu'il effleure son visage avec ses doigts. Ça ne le laissait pas indifférent Adam. Il ressentait bien cette attraction enivrante qui était occupé d'envahir leurs envies les plus folles. « Bonjour Adam, c’est un délice de vous rencontrer. » Délice ? Rien que ça … Elle n'avait pas encore eu « le privilège » de goûter au fruit défendu et pourtant Kaya semblait déjà l'apprécier. Sa respiration devient plus rauque. Adam laisse volontairement ses mains descendre sur les avants bras de la jeune femme pour enfin lui saisir les hanches. « Je veux dire, c’est un plaisir de vous rencontrer. » Newman sourit d'avantage en la voyant ramer. La pauvre Kaya semblait perdre ses moyens en sa présence. Et ce n'est pas lui qui l'aider. Hoo non ! Il la fixe droit dans les yeux en s'amusant à redessiner ses lèves. Son index vient s'attarder sur celles-ci et ce n'est pas pour l'aider à rester sage. « J’ai été envoyé pour vous poser quelques questions si vous avez le temps que répondre à quelques-unes, ce serait très gentil. Non pas que ce ne soit pas gentil si vous refusez. » Adam l'écoute à peine. Il est bien trop obnubilé par ses lèvres et l'envie de l'embrasser. Newman à la réputation d'être un séducteur. Kaya semble être tombée dans ses filets, et pas qu'un peu. Il se penche et laisse volontairement sa bouche effleurer sa joue pour atteindre son oreille. « Je vous écoute mademoiselle Jones. Quelles sont vos questions ? » Qu'il lui susurre tout en laissant traîner sa main sur son échine. Ses paupières se ferment un court instant avant qu'il ne se redresse pour croiser son regard. Craquera ? Craquera pas ? Il est un peu sadique sur le coup. Il lui tarde de subir son questionnaire. Adam se saisit du médaillon qui se trouve au bout de sa chaîne. Une plume joliment sculptée dans de l'or blanc. Machinalement, il la met entre ses dents avant de la faire glisser de gauche à droite. C'était sa façon de s'occuper l'esprit pour ne pas lui sauter dessus comme un sauvage.
« aide moi à oublier cet enfer» adam newman & kaya jones
Kaya est surprise qu’Adam connaisse son prénom et lorsqu’elle lui demande comment il le connait, il ne lui répond pas ou tout du moins pas comme elle le souhaiterait. Elle prend son mal en patience, espérant trouver peut-être comment il pouvait s’avoir son prénom. Il avait surement été prévenu par la sécurité ou sa secrétaire. Oui, c’était la seule chose possible. Ce n’était pas parce qu’elle l’avait dit plus tôt lorsqu’elle s’en souvient pas.
La conversation changea alors de sujet et elle lui avoua avoir voulu s’éclipser pour éviter qu’il ait une mauvaise opinion d’elle. Elle était persuadée que c’était le cas comme beaucoup de gens en auraient eu malgré qu’elle se soit excusée de la manière dont elle lui avait parlé. « Qui vous dit que je n'ai pas une bonne opinion de vous ? Marissa vous à confié une tâche. Autant l'assumer jusqu'au bout. » Elle avait envie de lui dire qu’elle faisait ce qu’elle désirait, quand elle le désirait comme une enfant l’aurait fait en lui tirant la langue lorsqu’elle n’est pas contente. Si elle n’avait pas envie d’assumer la tâche désormais, c’était son choix, pas le sien. Après tout, elle n’était pas du tout à l’aise dans cet ascenseur. Elle n’avait qu’une envie, celle d’en sortir et ce n’était pas du tout les conditions dans lesquelles elle avait espéré s’acquitter de sa tâche. Elle lui demanda de but en blanc. « Pourquoi en auriez-vous une ? » Pour Kaya, il était certain que la scène faite précédemment n’était pas vraiment le meilleur moyen d’avoir une opinion acceptable d’elle. Peut-être qu’au fond d’elle, elle ne le pensait pas capable d’une telle compassion, étant à la tête d’une compagnie valant des milliers de dollars. Quel dirigeant était vraiment sincère avant ses employés lorsqu’il se montrait gentil. Elle se disait souvent que tout n’était pas rose en haut dans ces tours inaccessibles, elle ne pensait pas qu’il pouvait y avoir de réelle gentillesse et c’était bien son tord. De son jeune âge, elle était déjà pessimiste là-dessus.
Adam joue alors avec elle, satisfait de l’effet qu’il a sur elle. Elle ne peut pas vraiment s’empêcher de se dire que tout serait plus facile s’ils n’étaient pas ici enfermés. Surtout qu’elle se tient si près de lui que son cœur et sa tête sont totalement à l’opposé l’un de l’autre. Elle a l’envie de se rapprocher encore plus pour se blottir contre lui, sentir de nouveau son odeur et s’en imprégner tandis que l’autre partie d’elle a envie de se défendre et de s’agiter, se trouvant dans un lieu si petit. Il sembla que la raison prenait un pas dessus. Il s’amusait avec elle en plaçant ses mains sur ses épaules, en lui remettant une mèche de cheveux qui la fait agripper un peu plus l’avant bras du jeune homme. Alors qu’elle est troublée et qu’elle a du mal à se sortir de son sas de nœuds, elle sentit les mains d’Adam la parcourir pour s’arrêter sur ses hanches. Elle ne sait plus où se mettre, ne sait plus comment réagir. Son cœur s’accélère. Dans une autre vie, elle aurait été une de ces filles qui se jette sur lui à la première occasion venue. Il était certain qu’elle se serait déjà emparée de ses lèvres tout en lui enlevant sa chemise, prenant les devants sur la suite des évènements. Cependant, ce n’était pas Kaya. Elle, c’était la fille timide, la fille qui ne pense pas qu’on puisse s’intéresser à elle de cette manière là, la fille qui sent le jeu arriver mais qui n’a finalement pas envie de n’être qu’un pion.
Lorsqu’il s’amuse à passer son doigt sur ses lèvres, elle tente de résister. Elle se sent flancher, sa respiration commence à s’accélérer. Elle ne le quitte pas des yeux tandis que la sensation de plaisir en elle grandit. Elle aime ce toucher si doux, si parfait à ses yeux. Alors qu’il s’attendait surement à autre chose, elle attrape sa main pour entrelacer leurs doigts, embrassant une à une ses articulations avant de séparer ce contact qu’elle aurait voulu pourtant garder. Sa main est tellement douce qu’elle n’a qu’une envie, celle qu’il la caresse mais elle imagine ce qui ne peut arriver. Elle n’y croit pas le moins du monde ; Il est Adam Fucking Newman et elle, elle est juste Kaya Jones. Elle ne croit pas à la bonne étoile, plus depuis ses sept ans.
Alors qu’elle est entièrement perdue, mélangeant les mots, faisant un lapsus, il s’approche de son oreille. Elle sent leurs corps se serrer. Kaya ferme les yeux un instant se mordant la lèvre inférieure pour ne pas lui sauter au cou tandis qu’il lui murmure à l’oreille. « Je vous écoute mademoiselle Jones. Quelles sont vos questions ? » Il finit par s’écarter d’elle, la laissant de nouveau au dépourvu et s’amusant avec sa chaîne. Elle doit reprendre le dessus, ne pas se laisser faire, comme si c’était une bataille à gagner. Mais de quelle bataille au juste voulait-il l’un comme l’autre s’avouer vainqueur. « Dites-moi ce que vous attendez réellement de moi ? Vous voulez vraiment des questions ? » Elle s’approcha de lui, gardant son regard dans le sien. Elle déboutonne la veste d’Adam, doucement pour le faire languir avant de commencer à passer ses mains sur la chemise du dirigeant. « En voici quelques unes. Quelle est votre position préférée ? Ou quel est l’endroit où vous aimez le plus vous amuser ? Ma préférée à vous poser est plutôt, préférez-vous être enfermé avec un homme ou une femme ? » Elle venait d’agripper sa cravate, l’enroulant autour de sa main pour l’attirer vers elle. Elle espérait avoir plutôt un cours qu’une seule réponse mais au moins, elle aurait peut-être des réponses à ce que certains veulent savoir. Elle savait Marissa très intéressée sur la vie sexuelle d’Adam et avait donc préféré modifier un peu la question de base à moins qu’il ne le prenne juste comme une question classique. Après tout, les questions pouvaient être interprétées comme il le souhaitait. Au moins, même si l’entretien n’était pas complet, elle aurait quelques réponses à apporter.
Kaya semble avoir un gros manque de confiance en elle et Adam trouve cela regrettable. Elle n'a pas raison de l'être. Pour quel prétexte ? La vie ce n'est pas qu'une histoire d'argent ou de paraître. Elle aurait pu être cette fille qui court autour du lac avec son débardeur plein de sueur et ses cheveux attaché à la va-vite sur le sommet de sa tête, Adam se serait retourné sur elle tout pareil. Tout simplement car elle dégageait quelque chose de particulier. Il la rassure en sous-entendant qu'il a une bonne opinion d'elle. Il n'en doute pas une seule seconde. Même si elle lui avait menti. Qui ne ment pas de nos jours ? Ce n'est rien … c'est pas … Dramatique. Ce n'est pas comme si elle lui avait dit qu'elle était réellement la reine d’Angleterre. Si ? « Pourquoi en auriez-vous une ? » Il arque un sourcil avant d'afficher un sourire. « Évidemment que j'en ai une. Sinon je ne serais pas occupé à vous parler. Je dois vous appeler Elizabeth ou Kaya? » Qu'il répond en faisant référence à son mensonge non sans humour. Kaya s'approche dangereusement de lui. Adam commence a entrer dans un jeu de séduction totalement maîtrisé. Ça commence par des regards, des gestes. Il s'amuse avec elle sans pour autant la tenir prisonnière plus qu'elle ne l'est déjà. Kaya a la possibilité de reculer ou même de le gifler si ça la chante. En attendant elle ne souffre plus des craintes qu'elle avait à être enfermé là. Adam lui chuchote de lui poser les questions qu'elle souhaite. Après tout elle est venue pour ça non ? Il se recule d'un pas histoire de la détacher de son emprise. Adam se demande si elle osera le faire ou pas. C'est quitte ou double. Soit elle se renferme comme une huître, soit … « Dites-moi ce que vous attendez réellement de moi ? Vous voulez vraiment des questions ? » Soit il se fait prendre à son propre jeu. Qui l'eu cru ? Kaya s'avance vers lui et c'est à son tour de devenir la proie. Doucement elle s'avance vers lui sans le lâcher du regard. Adam se met à alors la fixer droit dans les yeux. À ce petit jeu il était plutôt bon. En général ça les déstabilisent mais Kaya ne se démonte pas. Bien au contraire. Ses deux mains viennent se poser sur sa chemise. Newman baisse les yeux sur celles-ci en ayant un petit sourire au coin des lèvres. Elle était vraiment en train de le faire ? Il recule légèrement son menton, mais à aucun moment il ne montre de la résistance. Ce jeu lui plaît. Adam n'a pas froid aux yeux. « Whalt else ? » Il sent ses mains glisser sous sa chemise. Bouuuuhhh, ça devenait vraiment intense. Agréable aussi. Son sourire s'élargit. C'était comme pour lui dire continue Kaya. Adam lui laisse volontairement les rênes. Doucement mais sûrement Jones est en train de rentrer dans la cage. Mais c'est encore trop tôt pour fermer la porte. Il faut lui laisser prendre confiance. « En voici quelques-unes. Quelle est votre position préférée ? Ou quel est l’endroit où vous aimez le plus vous amuser ? Ma préférée à vous poser est plutôt, préférez-vous être enfermé avec un homme ou une femme ? » Nous y voilà ! Les questions. Hein ? Quoi ? Adam à l'impression d'halluciner. Y a même pas deux minutes il avait à faire à une Kaya un peu timide qui osait à peine à le regarder dans les yeux. Là c'est une vrai lionne qui veut le manger tout cru. Newman n'a pas le temps de répondre. Il se sent tirer vers l'avant sans ménagement. Sauvage en plus de ça ! Pourquoi ça lui plaît ? Pas question de se dégonfler. Elle veut des réponses à ses questions ? hm... Ok, elle va les avoir. Mais … de façon plus originale. Déjà elle va apprendre que Newman est un alpha.
Stop. Finit la prise en main. Elle avait déjà bien assez profité de la situation. Adam s'avance vers elle de façon ce qu'elle recule. Après deux, trois pas, le dos de la demoiselle vient s'appuyer à l'autre extrémité de l’ascenseur. Il pose ses deux mains sur ses hanches et la soulève à la force de ses bras. Ce n'est pas bien difficile, Kaya est aussi légère qu'une plume. « Je n'ai pas de position préférée. Elles me plaisent toutes du moment que le plaisir est partagé. » Adam vient enfouir sa tête dans son cou et commence à lui embrasser l'échine de façon sensuelle. Un échauffement pour la suite … Si suite il y a … « Qu'importe l'endroit à partir du moment qu'on est avec la bonne personne » Il remonte jusqu'à son lobe qu'il vient mordiller. Finalement cette panne tombe à pic. Adam ose espérer que ça dure encore un moment. Ça serait tellement dommage d'y mettre un terme tout de suite. « Ni l'un, ni l'autre, c'est avec vous que j'ai envie d'être » Cette fois il l'embrasse à pleine bouche. Adam vient poser ses lèvres de façon délibérée. Il lui offre un baiser qui devient vite langoureux. Leurs langues se mélangent. Elle dansent ensemble pour la toute première fois. Newman apprécie. Il y prendrait presque goût. Sa bouche descend sur son buste. Il dépose un bisou sur son pendentif avant de relever la tête et la regarder droit dans les yeux. « Vous avez d'autres questions Melle Jones ? » Qu'il demande en lui offrant son plus beau sourire. C'était un peu fou cette situation. Fou, mais fun aussi. Il fixe ses lèvres. Bizarrement il avait envie d'y goûter à nouveau. C'est d'ailleurs ce qu'il fait. Adam vient lui faire un énième baiser. Mais chaste cette fois. Il recommence une seconde puis s'arrête en fixant ses yeux vert émeraude dans les siens. Il la porte toujours dans ses bras. Là, contre la paroi de l’ascenseur. Elle n'avait qu'a le chatouiller un petit peu pour qu'il cède à lui offrir plus que des baisers. Il prenait plaisir à la faire languir un peu. Ce n'est pas comme ils avaient du temps devant eux hein !
« aide moi à oublier cet enfer» @adam newman & kaya jones
Kaya ne croit pas qu’il puisse avoir une bonne opinion d’elle. Comment pourrait-il en avoir une alors que d’extérieur, elle n’en aurait surement pas une d’elle-même. « Évidemment que j'en ai une. Sinon je ne sais pas occupé à vous parler. Je dois vous appeler Elizabeth ou Kaya? » Kaya réfléchit un instant. C’était vrai ce qu’il disait. S’il n’avait pas bonne opinion d’elle, il ne se serait surement pas occupé à lui parler. A moins qu’il voulait juste éviter qu’elle stresse de nouveau. « C’est vrai, je n’avais pas pensé à ça. » Elle sourit amusée. « Aussi joli que je trouvé le prénom Elizabeth et aussi fortement que j’admire la Reine, on va rester sur Kaya. C’est plus approprié » Elle ne serait jamais de la trempe de la Reine c’était certain. Avec tout ce qui s’était passé dans sa vie, tout ce qu’elle avait vécu, la Reine d’Angleterre était d’un autre acabit qu’elle. Déjà, Kaya n’était pas héritière d’une quelconque couronne et elle n’était pas connue du monde entier. Une chose était certaine, elle préférait entendre Adam l’appeler par son prénom. Elle trouvait qu’il prenait une toute autre saveur lorsqu’il le prononçait et n’avait pas vraiment envie de s’en défaire.
Kaya ne sait plus quoi faire. Elle se sent perdue dans ce qu’elle ressent entre l’envie de sortir d’ici au plus vite et celle de se retrouver au contraire un peu plus enfermée. Elle avait mit longtemps à se rendre compte que c’était Adam devant elle et elle se sentait comme infime par rapport à lui. Pourtant, il s’amusait avec elle. Il aurait surement fait de même si c’était une autre femme qui s’était retrouvée à sa place. Mais c’était elle qui était là, elle qui se retrouvait prisonnière de cette cage de fer. Elle avec qui Adam semblait s’amuser. Elle le laissait faire, trop perplexe d’être en sa présence. Lorsqu’il lui lance un regard, elle se sent rougir et ses gestes la font frémir. Elle n’est qu’un chaton laissé à la merci de son maître. Elle est fragile, craintive et pourtant, lorsqu’il lui demande de lui poser des questions, c’est comme si elle se sent pousser des ailes. La manière dont il joue avec son collier lui fait prendre encore un peu plus conscience qu’elle veut qu’il s’amuse avec elle. Elle, seulement elle et personne d’autre. En même temps, il n’y a qu’eux dans cet ascenseur et ça facilite les choses.
Son cerveau se met à tourner rapidement. Doit elle lui poser des questions, celle qu’elle avait prévu ? Elle sent qu’il attend autre chose d’elle. Elle ne se sent d’ailleurs pas capable de participer à un entretien là tout de suite. Elle veut autre chose. Elle veut sentir ses lèvres, son souffle contre sa peau, elle veut frémir et qu’il frémisse contre elle. Elle décide donc comme ça sur un coup de tête de prendre les devants. Elle le regrettera probablement dans deux minutes en se rendant compte de ce qu’elle avait fait mais trop tard, elle se lance, lui demande ce qu’il veut réellement, si c’est bien des questions. Elle pose ses mains sur sa chemise, s’approche un peu plus de lui tout en tenant du mieux qu’elle peut son regard encré dans celui d’Adam. Elle avait envie de bondir sur lui, d’attraper ses lèvres mais elle reste sage. Lorsqu’il lui confirme qu’il veut vraiment des questions, elle se dit que c’est l’occasion comme une autre d’avoir des réponses même si elle aurait préféré qu’il lui dise que ce n’était pas ce qu’il désirait. Elle passe alors ses mains sur son torse et il sourit un peu plus. L’amusement continue donc tandis qu’elle lui pose ses questions. Il les prendra comme il veut, elle évite certaines parties des questions ce qui leur donne double sens surtout lorsqu’elle s’amuse à l’attirer vers elle avec sa propre cravate.
Il la déstabilise de nouveau lorsqu’il s’avance vers elle. Ce coup-ci, elle recule et elle s’affolerait presque. Elle sent l’espace se réduire, elle se sent piégée et à envie de lui crier d’arrêter, de ne pas lui faire de mal, qu’elle n’a rien fait, que c’était juste pour s’amuser. Elle s’attendait à sentir des mains se plaquer sur elle mais violemment. Alors lorsqu’il les pose délicatement sur ses hanches pour la soulever, elle pousse un soupire de soulagement. Son cœur se calme avant de s’emballer à nouveau mais pour des motifs différents. Elle joint ses mains derrière le cou d’Adam alors qu’elle enroule ses jambes autour de lui. « Je n'ai pas de position préférée. Elles me plaisent toutes du moment que le plaisir est partagé. » Kaya ne s’attendait pas vraiment à une telle réponse mais elle aurait dût s’y attendre non ? C’était ça lorsque l’on jouait à un jeu auquel on était pas habituée. Il vient l’embrasser dans le cou, sur l’échine. Elle frémit, plisse les lèvres pour éviter de gémir. Le cou a toujours été une zone érogène chez elle. Passez lui une plume dessus et elle riait. Alors sentir ses lèvres contre sa peau la fait basculer vers le supplice. En plus, il s’amuse encore avec elle comme s’il ne savait pas les sensations qu’elle ressentait. « Qu'importe l'endroit à partir du moment qu'on est avec la bonne personne » Elle le sent parcourir son cou, lui mordre le lobe de l’oreille. Elle ferme les yeux, apprécie le moment. « Hmm..hmm… » Elle ne peut rien dire plus, il n’y a d’ailleurs rien à dire. Et lorsqu’il lui dit « Ni l'un, ni l'autre, c'est avec vous que j'ai envie d'être » Elle sent un feu d’artifice se déclencher en elle. C’est elle qu’il veut. En même temps, si ça avait été une autre femme, il aurait dit probablement la même chose. Elle ne s’en préoccupe pas, elle doit s’amuser un peu non. Elle le regarde, approche ses lèvres des siennes. « Bonne réponse. » Il n’y en aurait pas eu de mauvaise mais elle voulait comme confirmer qu’elle voulait la même chose. En même temps, il fallait être fou pour ne pas vouloir d’Aaron ou juste de l’autre bord. Lorsqu’il l’embrasse, elle resserre sa prise contre lui, se plaque un peu plus contre son torse. Elle l’embrasse passionnément. Cela faisait plus de dix minutes qu’elle voulait sentir ses lèvres contre les siennes. Lorsque leur baiser s’arrête, elle est déçue, elle en voulait plus mais en sentant ses lèvres sur son buste, elle frémit de nouveau. Définitivement, elle aimait la douceur de ses lèvres sur elle. Il l’enivre déjà et lorsqu’il lui demande « Vous avez d'autres questions Melle Jones ? », elle sourit alors qu’il l’embrasse plus « gentiment. » Elle aime toujours autant la sensation. Elle se décolle un peu de lui, passant ses mains sur son torse encore trop habillé. Elle lui répondit malicieusement, « De nombreuses pour dire vrai mais je ne crois pas quelles soient très appropriées à cet instant. » Elle lui agrippe la lèvre inférieure, la mordille un instant avant d’ajouter. « Trop sages ou pas assez pour certaines. » Elle le regarde avec une envie intense avant de lui chuchoter à l’oreille, « et tout d’un coup, je n’ai pas envie d’être sage. » Elle le regarde de nouveau avant de commencer à déboutonner sa chemise . Elle ne pouvait pas être plus explicite.
Sous ses airs de femme farouche, Kaya ne l'est pas du tout. Newman à bien cerner le personnage. Et lorsqu'elle commence la première question ça sonne comme un feu vert. C'est donc tout naturel chez lui, de la porter et de venir la plaquer contre la parois de l'ascenseur. Une manière de lui dire que lui non plus n'est pas farouche du tout. Il peut bien répondre à ses questions de manière plus … subtile. Histoire de se rendre plus désirable, le brun commence à lui dévorer l’échine. Puis il s'approche de son lobe qu'il mordille gentiment avant de lui susurrer que l'endroit lui importe peu. Si elle comprend pas que l'ascenseur ferait très bien l'affaire c'est qu'elle n'y met du sien. « Hmm..hmm… » L'entendre gémir ne fait accentuer son envie d'aller plus loin. Dans cet ascenseur ça serait la première fois. Ça changera de son bureau … Et il semblerait qu'ils soient encore bloqué là pour un moment. Adam continue à parcourir son cou. Mais la blonde vient vite happer ses lèvres pour l'embrasser passionnément. D'abord surprit, Newman répond à son baiser avec encore plus de fougue en venant la plaquer un peu plus contre la parois. Leurs langues se mélangent avec passion tandis que ses mains se font baladeuses. L'air de rien, Adam les glisse sous son chemisier. Ses mains viennent au contact de sa peau. Kaya est brûlante de désirs, il s'en brûlerait presque les doigts. Entre deux baisers, le brun lui demande si elle a d'autres questions à lui poser. Même si là il manque cruellement de concentration. « De nombreuses pour dire vrai mais je ne crois pas quelles soient très appropriées à cet instant. » Il vient lui mordiller le cou, il a faim Adam. Doucement ses mains remontent jusqu'à sa poitrine qu'il commence à palper avec délicatesse. Il relève son visage pour le mettre face au sien. Kaya en profite pour lui mordiller la lèvre inférieur. Aussitôt il vient appuyer ses lèvres sur les siennes avec passion. La blonde vient bien trop attirante à ses yeux. Il ne se contentera pas bien longtemps de ses baisers. « Trop sages ou pas assez pour certaines. » La sagesse pouvait bien rester là où elle était. Là il n'était plus question de bon principe mais bel et bien de se faire plaisir sans retenue. « et tout d’un coup, je n’ai pas envie d’être sage. » Qu'elle lui chuchote à l'oreille. Le sourire du brun s'élargie. Kaya avait tout comme lui envie de s'envoyer en l'air dans cet ascenseur. Disons les choses comme elles sont.
« aide moi à oublier cet enfer» @adam newman & kaya jones
Elle parle mais c’est comme si c’était quelqu’un qui avait pris possession d’elle. Elle ne se reconnaît pas. En temps ordinaire, elle ne dirait jamais ce genre de chose. En temps ordinaire, elle est sage et ne saute pas sur le 1er venu dans un ascenseur. Certes, le premier venu est plus que séduisant et qui ne voudrait pas de lui mais quand même. Ce n’est pas elle. Son cerveau ne réagit pourtant pas, il semblerait que ce soit son désir qui s’enflamme. Ca lui fait du bien, c’est une sensation bien différente de ce qu’elle connaissait avant. Elle aime cette sensation. Pourtant, plus tard, elle se dira qu’elle a agit comme une fille facile et elle ne veut pas penser ça d’elle-même. Après tout, elle se laisse faire lorsqu’il l’embrasse dans sur son échine et dans son cou. Elle l’embrasse à son tour avec passion comme jamais au part avant. Les réponses à ses questions sont satisfaisantes à son goût, très satisfaisantes même à cet instant précis. Cet instant où il lui demande quelles autres questions elle peut bien avoir et qu’elle lui répond qu’elle ne veut plus l’interroger parce qu’elle le veut lui, là maintenant à plus de cinquante étages au dessus du sol.