Une soirée, c’est la première que j’ai fait à Brisbane depuis des années. J’ai rarement vu la ville sans mes parents, et tout ça me rappelle vaguement mon adolescence, quand tout a basculé pour moi et dans ma relation avec mon père. Mais ce soir, je n’ai pas envie de penser à tout ça. Je repense à cette soirée en choisissant la tenue que je vais porter ce soir. Il fallait s’attendre à ce que je rencontre un homme pendant ce dîner mondain. Un homme charmant que j’ai réussi à charmer assez rapidement. C’était presque trop facile, mais ça m’a fait passer un bon moment dans la ville alors que je venais seulement de revenir dans le coin.
Il s’appelle Damon, et bizarrement, je n’ai pas relevé son nom de famille. C’est une des première chose que je fais en temps normal. Il faut croire que jeune homme m’a assez distraite pour que j’en oublie les choses essentielles. Ce dont je me souviens, c’est d’avoir passé une très bonne soirée en sa compagnie. On a discuté et bu beaucoup trop de champagne. Je joue les petites filles modèles depuis que je suis arrivée ici, surtout depuis que je me suis rendue compte que les gens sur qui je pensais pouvoir compter ne m’aideraient pas. Si mon père ne me donne plus d’argent, il va bien falloir que je trouve quelqu’un pour renflouer mon compte en banque. Mais je ne m’en préoccupe pas vraiment en ce moment, je me dis que mon père va finir par craquer et que je n’aurais pas le temps de vider mon compte qu’il sera prêt à me donner de l’argent de nouveau.
J’ai mis ma plus belle robe du moment, et je suis juste assez élégante à mon goût pour retrouver l’homme que j’ai rencontré au théâtre. Mon chauffeur m’attend déjà et je lui donne l’adresse, je suis en retard, comme toujours. Je sais faire mon entrée comme une star. Les minutes passent et la voiture finit enfin par se garder juste devant l’entrée. “Déjà là ?” Je le surprends en arrivant derrière lui. “Tu es très élégant.” Heureusement, sinon on aurait été très mal assorti et ça aurait été une soirée affreuse.
ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290
TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien.CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
sait compter deux par deux et lacer ses chaussures.
what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020
Rien de tout ça faisait partie des plans originaux - mais Damon n’allait pas être celui qui s’en plaindrait désormais. A la base, il s’était rendu à cette soirée parce-qu’il n’avait pas vraiment eu le choix. Michael Hills faisait partie de la liste des invités et s’il avait pu échapper à nombreuses de ces soirées mondaines lorsqu’il était à New-York, son père lui avait bien fait comprendre que ce ne serait plus le cas désormais qu’il était sur les mêmes terres. Alors, étirant son plus beau sourire il avait répondu que, bien sûr, il serait de la partie. Il avait même ajouté qu’il ferait un effort pour avoir un sourire un peu plus convainquant que celui qu’il portait actuellement, qu’il reprendrait les bonnes habitudes que ses parents lui avaient inculqué au fil du temps, qu’il serait un jeune homme serviable tout au long de la soirée.
Alors, il s’y était appliqué avec attention. Il avait serré la main de toutes les personnes qui s’étaient avancées vers lui et avait sorti un compliment dès qu’il en avait au l’opportunité. Il n’avait pas abusé des coupes de champagne pour ne pas finir par marcher de travers et avait laissé sa place à une dame plus âgée que sa mère dans le taxi en assurant qu’il prendrait le prochain pour rentrer. Il avait tout fait parfaitement au pied de la lettre, Damon, comme il avait été habitué - parce-que ça, c’était la partie qui était prévue et attendue. Pour la seconde partie, celle dont on ne parlerait pas à l’entreprise ou dans les médias, celle que Saül ne mentionnerait pas à la prochaine réunion où Damon serait présent ou autour du prochain diner qu’il daignerait partager avec eux, c’était la rencontre que le jeune homme avait fait à cette soirée là.
Elle s’appelait Ivy, avait les cheveux blonds comme les blés et lorsqu’elle riait, elle savait faire en sorte que tout le monde autour d’elle l’entende. Elle était comme un poisson dans l’eau à la soirée, et ce fut surement ça qui attira davantage l’oeil de Damon sur elle. L’aisance qu’elle portait sur elle comme une armure portée par un chevalier. Ils avaient discuté, longtemps; il avait ri pendant autant de temps. Alors, il avait fini par prendre son numéro et par l’inviter à passer une soirée ailleurs, rien que tous les deux, en dehors des regards indiscrets et de ceux qui les surveillaient.
« Déjà là ? » Damon vint relever la tête et faire un demi-tour sur lui-même, son sourire reprenant sa place légitime comme à chaque fois qu’il se trouvait en présence de personnes qu’il connaissait via les événements de ses parents - les réflexes avaient la peau dure. « Je préfère toujours être en avance. » En général, c’était pour pouvoir repartir plus vite et plus tôt, mais aujourd’hui c’était juste car les habitudes ne se perdaient pas si facilement. « Tu es très élégant. » Il vint passer un main dans le bas du dos de la jeune femme après s’être rapproché d’elle, déposant un baiser sur l’une de ses joues. « Merci. Et toi tu es ravissante. » Oh, elle l’était, il n’y avait aucun doute là-dessus et Damon n’avait pas besoin d’en faire de trop. Décalant son bras vers l’entrée du théâtre, il vint hausser un sourcil en direction de la demoiselle. « On y va ? » Parce-que même si elle désirait arriver en retard pour se faire remarquer - il n’émit pas naïf au point de ne pas l’avoir compris -, la pièce allait commencer et voir le début lui semblait être un bon plan.
:
Dernière édition par Damon Williams le Ven 6 Nov 2020 - 17:07, édité 1 fois
J’ai mis ma plus belle tenue. J’ai fait venir un coiffeur et un maquilleur pour être parfaite. Je le suis toujours, mais je voulais être à mon maximum en arrivant au théâtre. Je n’ai jamais beaucoup aimé le théâtre, mais j’ai apprécié l’homme qui m’a invité. On pourra discuter puisqu’on sera dans une loge privatisée. Si je dois aller au théâtre je me réjouis au moins de me retrouver à l’aise dans un endroit confortable où je ne serai pas entourée par les personnes qui n’ont pas les moyens de se payer une bonne place.
A peine arrivée, j’attire tous les regards. J’adore ça, j’en profite et marche lentement jusqu’à la personne que je dois retrouver ce soir. Il est beau lui aussi, aussi bien habillé que j’aurais pu l’imaginer. Je souris, un sourire toujours aussi séducteur et je le laisse m’attraper par la taille pour déposer un baiser sur ma joue. « Merci. Et toi tu es ravissante. » “Merci…” Je suis faussement gênée, mon sourire s’agrandit et mon regard se plante dans le sien. Il se décale et me laisse passer avant lui, un vrai gentleman. Je n’hésite pas à l’attendre pour m’accrocher à son bras et le laisser gérer ce qui nous attend. Je ne sais pas où sont nos places, je ne sais même pas ce qu’on va voir en réalité. Je m’en fiche, je risque de ne pas me concentrer une seule seconde sur la pièce. Je vais me concentrer sur lui, et sur ce qu’il a bien pu prévoir pour le reste de la soirée. Est ce qu’il va décider de me laisser seule avec un baiser sur la joue après que la pièce soit finie, ou est ce qu’on va sortir et passer la nuit à sillonner la ville comme dans un de ces vieux film romantique un peu dépassé ? Je n’en ai aucune idée, pour une fois je ne gère rien. Et ça, c’est inhabituel.
« On y va ? » Je hoche la tête. On y va. “Tu connais déjà la pièce ?” Et je me demande tout à coup s’il aime ce qu’on va voir. Sinon, on pourrait trouver un moyen de s’amuser au milieu de ces couloirs et de ces salles somptueuses. On nous guide, et on se retrouve dans une loge. “Donc on est que tous les deux ? Que tous les deux toute la soirée ?” J’ai certainement un sourire d’enfant sur mon visage. Comme quoi je sais jouer la jeune fille naïve et romantique à la perfection.
Damon Williams
l'héritier du vide
ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290
TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien.CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
sait compter deux par deux et lacer ses chaussures.
what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020
« Merci… » Les compliments qu’il venait d’adresser à la jeune femme vinrent faire mouche, et cela vint étirer un petit sourire plutôt satisfait sur les lèvres de Damon. Leurs pupilles s’accrochèrent un instant et il vint finalement lui indiquer le chemin à suivre, lui demandant si elle était prête à entrer au sein du théâtre. La demoiselle vint hocher la tête, ils se mirent en marche, elle à son bras et Damon avançant comme s'il connaissait déjà les lieux par coeur. « Tu connais déjà la pièce ? » L’un des placeurs les escorta jusqu’à la loge privée qu’il avait réservé - s’il avait été seul, il aurait pris une place sur les rangées d’en bas mais il avait cru comprendre que la jeune femme à son bras ne devait pas se contenter de si peu, s’il pouvait en croire ses observations. « Pas celle ci, non. J’en ai déjà vu plusieurs de ce metteur en scène, la troupe était passée à New-York l’année dernière. » Première fois pour lui à Brisbane mais connaisseur du genre grâce aux vieux spectacles. « Ils ont également de très bons danseurs parmi leurs rangs, et ça ajoute une touche sans pareille à la pièce. »
Le placeur vint leur ouvrir la porte de la loge, et Damon laissa la jeune femme s’asseoir avant lui - les bonnes manières ne se perdaient pas du tout, elles. « Donc on est que tous les deux ? Que tous les deux toute la soirée ? » Le jeune homme vint prendre place dans le second fauteuil, défaisant le bouton de sa veste pour être plus à l’aise. « Selon ce que tu veux faire de la soirée, on peut oui. Le programme n’est pas fixé. » Il avait peut-être prévu un restaurant plutôt sympathique à la suite de la pièce, mais il n’en dirait pas plus de suite, cela ruinerait l’effet de surprise.
« Voulez-vous que je vous apporte deux coupes de champagne, monsieur Williams ? » C’était toujours étrange, pour Damon, d’être appelé ainsi sans être à New-York. Là-bas, il était le seul à répondre à ce nom de famille, sans proches aux alentours et il avait pris l’habitude de ne pas tiquer lorsqu’on venait l’appeler ainsi. Ailleurs, instinctivement, c’était son père monsieur Williams. Avec donc une seconde ou deux de délais, il vint tourner son regard vers le jeune homme - Carl, d’après la vignette accrochée à son costume -, et étira un petit sourire dans sa direction. « Ce sera avec plaisir, merci. » En bas, les derniers spectateurs prenaient place et les rideaux commençaient à s’agiter sur la scène. Dans une poignée de minutes, la représentation commencerait, mais pour le moment il vint reporter son attention sur Ivy plutôt qu’ailleurs. « J’espère que le champagne es ton choix qui te convient ? » La malice accrochée aux lèvres alors qu’il savait parfaitement que la réponse à cette question était oui.
Je m’avance doucement vers lui, profite de l’étreinte rapide et continue de sourire lorsqu’il me montre le chemin. Je ne lâche pas son bras tant que l’on ne se retrouve pas face à la porte qui nous mène jusqu’à nos places. Mes yeux se perdent un peu sur les murs, les tableaux et la décoration, je n’étais jamais venue ici, et il faut dire que ce monde là commençait déjà à me manquer. Même après seulement quelques jours loin de mon père et la ville dans laquelle on habitait. « Pas celle ci, non. J’en ai déjà vu plusieurs de ce metteur en scène, la troupe était passée à New-York l’année dernière. » Je hoche simplement la tête. Je n’ai jamais été une grande adepte du théâtre. « Ils ont également de très bons danseurs parmi leurs rangs, et ça ajoute une touche sans pareille à la pièce. » Mon regard s’illumine tout à coup. "Des danseurs ?" Et j'ai l'impression d'être une enfant. Mon sourire grandit et mon regard se perd à nouveau dans celui de Damon alors qu’on attend que les porte nous soient ouvertes.
On entre enfin et je prends place sur un siège, juste à côté de Damon. Il peut être certain que je ne serai pas silencieuse pendant cette représentation. J’espère au moins qu’il s’en doute et que la pièce ne l’intéressait pas trop. « Selon ce que tu veux faire de la soirée, on peut oui. Le programme n’est pas fixé. » “C’est toi qui invite c’est toi qui décide.” Parce que oui pour le moment je suis une gentille jeune femme docile. Mais en réalité, je veux juste voir de quoi il est capable, et à quel point il a cherché à me faire plaisir pour ce premier rendez-vous. “Et je n’ai pas d’autres plans.” Je ne lâche pas ses yeux, pour le moment la salle est encore allumée, alors autant en profiter. “Pourquoi t’as d’autres plans toi ? T’es du genre à emmener une fille au théâtre avant d’en emmener une autre au cinéma puis une autre dans un bar ?” Je hausse un sourcil sans jamais le lâcher des yeux, j’ai besoin de savoir quel genre d’homme il est.
« Voulez-vous que je vous apporte deux coupes de champagne, monsieur Williams ? » Je tourne la tête vers le serveur et me demande pourquoi Damon met aussi longtemps à répondre. Qu’est ce qui lui arrive ? « Ce sera avec plaisir, merci. » Je ne dis rien de plus, pas en présence du serveur. Et quelques secondes après, je tiens une coupe de champagne entre mes doigts. “Tu as des problèmes d’oreilles ?” Je me permets de me moquer, de le taquiner, à voir si c’est une technique de drague qui fonctionne. Et étonnement, il me faut quelques secondes pour réaliser quel nom le serveur a utilisé. Williams. J’en connais beaucoup des Williams, et c’est maintenant que je me rends compte que s’il fait partie de la famille que je connais, on a 8 ans d’écart et son vrai prénom n’est pas Damon. Dans mes souvenirs, il avait un nom qui sonnait bien plus italien. Je pince les lèvres et continue de sourire, je ne peux pas lui dire que je le connais déjà sans en être sûre à 100%. Et puis, si c’est un Williams, j’aurais encore plus d’avantages à mettre le grappin dessus. « J’espère que le champagne es ton choix qui te convient ? » “Bien sûr c’est parfait.” Ma main glisse sur la sienne. “Tout est parfait.” Je suis convaincante, et je joue mon meilleur rôle. “On a le droit de poser des questions pour apprendre à se connaître avant et pendant la représentation ?” Je fais la moue, comme si j’étais bien trop impatiente d’apprendre à le connaître.
Damon Williams
l'héritier du vide
ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290
TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien.CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
sait compter deux par deux et lacer ses chaussures.
what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020
« Des danseurs ? » Il l’avait vu, l’éclat dans son regard lorsqu’elle avait tourné ses yeux vers lui de nouveau. Il ne pensait pas faire mouche aussi facilement, mais c’était déjà touché pour la soirée apparemment. Damon avait choisi le théâtre car l’endroit prêtait facilement aux rendez-vous à la fois divertissants et laissant l’occasion de pouvoir discuter. Un fin sourire vint alors se glisser sur ses lèvres en comprenant qu’il ne s’était pas trompé, et que la soirée semblait se diriger vers quelque-chose de cette allure là.
Ils purent enfin prendre place, à la suite, dans la loge que Damon avait réservé alors que le spectacle en contre-bas semblait être imminent. Ivy vint alors profiter de l’instant d’entre-deux pour satisfaire sa curiosité - et oh bien sûr que cela vint faire sourire le Williams davantage. « C’est toi qui invite c’est toi qui décide. » Il haussa un sourcil, amusé et curieux désormais. Elle ne semblait pas être une femme se laissant guider les yeux fermés pourtant, il était plutôt étonné. « Et je n’ai pas d’autres plans. Pourquoi t’as d’autres plans toi ? T’es du genre à emmener une fille au théâtre avant d’en emmener une autre au cinéma puis une autre dans un bar ? » Plissant légèrement les yeux, amusé de la répartie dont elle faisait preuve, il vint laisser son sourire parler pour lui, pour commencer, pendant quelques instants. Il avait compris qu’elle aurait d’autres questions de la sorte, Ivy - ça se voyait dans ses yeux qu’elle était curieuse comme pas deux. Alors, après avoir joué avec le feu une seconde et une de plus, il vint enfin daigné lui répondre. « Et à hésiter sur laquelle ramener chez moi en fin de soirée, oui. » Il se moquait, il taquinait; l’occasion était trop belle pour ne pas en profiter. Le pire dans tout ça, c’était que Damon n’était pas du genre qu’elle décrivait. Loin de ne pas profiter des plaisirs et occasions de la vie, il était surtout plutôt du genre à préférer prendre le temps avec une seule personne sur une même soirée, plutôt qu’à courir à droite ou à gauche comme elle le décrivait. Sauf si elle venait lui casser les pieds avant la fin de la soirée, là il serait capable de se rallier au plan que elle décrivait.
Le jeune italien vint, à la suite, commander du champagne auprès de l’employé du théâtre qui les avait placés - non sans mal, n’étant toujours pas habitué à se faire appeler monsieur Williams, titre normalement réservé à son père lorsqu'il était en Australie. « Tu as des problèmes d’oreilles ? » Ce n’était pas tombé dans l’oreille d’une sourde, par contre, son moment de latence. Il leva les yeux au ciel, récupérant sa propre coupe de champagne l’instant d’après, attendant que le serveur soit reparti pour venir répondre à la demoiselle. « Juste peu habitué à ce qu’on me désigne moi par mon nom de famille, et non mon père. Rien d’autre. » Et il détestait, d’avoir de telles paroles. Non seulement parce-que cela le faisait passer pour un petit garçon sans défense si son père n’était pas dans le coin - ce qui n’était pas vrai, puisqu’il avait appris à grandir tout seul, son père n’étant que rarement dans le coin -, mais également parce-qu’il passait pour un imbécile - chose qu’il n’était pas. Venant pincer son sourire dans le coin de ses lèvres, il vint finalement lever sa coupe de champagne pour venir la faire tinter contre celle de Ivy, se rassurant au passage si le choix de la boisson la satisfaisait - comme si la réponse pouvait être non au champagne. « Bien sûr c’est parfait. Tout est parfait. » Il faudrait être menteur pour dire que le contact de l’épiderme de la jeune femme sur le sien laissait Damon de marbre.
« On a le droit de poser des questions pour apprendre à se connaître avant et pendant la représentation ? » Il l’avait remarqué, ce côté quelque-peu pressé, un brin impatient, chez la jeune femme lors de leur dernière soirée. Le côté mondain y avait beaucoup joué, étant donné que lors de ces soirées, les discours pouvaient être interminables et les présentations aux invités pouvaient s’étirer pendant des heures et des heures. Mais là, ce soir, ils avaient le temps - tout le temps du monde s’ils le désiraient. La pièce de théâtre durait deux heures trente et ils n’étaient qu’au début d’une belle soirée de fin d’été - les bonnes conditions étaient réunies pour qu’ils passent un bon moment. « Et même pendant la représentation, si tu penses que je suis plus intéressant que la pièce qui se déroule sous nos yeux. » Il ne savait pas à quel jeu il jouait, Damon, mais il relançait les dés et comptait une dernière fois ses cartes avant de se lancer. Tournant légèrement son postérieur sur la chaise pour faire davantage face à la demoiselle, il vint plisser les yeux, l’observant plus en détail. Elle était d’une beauté magnétique. « Je sens que tu meurs d’envie d’être la première à poser les questions, alors je t’en prie. »
Je commence à réellement apprécier la soirée. Je ne connais pas bien cet endroit, je ne connais que très peu la ville en réalité. J’y suis déjà venue mais je n’ai pas eu l’occasion de visiter. J’étais soit avec mes parents, soit dans des bars VIP. Je n’ai pas pris le temps de visiter les théâtres ou les salles de cinéma. Ca ne me déplaît pas de changer un peu mes habitudes. Damon a décidé de rester dans l’univers du luxe, et ça aussi, ça me va plutôt bien. On marche et on monte les escaliers. On rejoint cet endroit où on est à l’écart du reste du monde. On peut discuter, rire, et même s’enfuir au beau milieu de la représentation si ça nous chante. Je le taquine et je fais semblant de bouder lorsqu’il répond. « Et à hésiter sur laquelle ramener chez moi en fin de soirée, oui. » Je le regarde, faussement choquée. Mes lèvres se pincent en un fin sourire et je lève les yeux au ciel. “Je partage pas.” Mon regard est empli de défi quand je le plante dans le sien en me tournant légèrement sur ma chaise. J’espère qu’il rigole, parce que je déteste n’être qu’un second plan.
Il ne répond pas à son nom de famille et je fronce les sourcils. Sa réaction attire tellement mon attention que je ne réagis pas tout de suite à ce fameux nom de famille. Nom que je ne connais que trop bien. Mais je ne dis rien, et je me demande à quel moment de ma vie j’aurais pu voir ce Williams, ou si je l’ai même déjà vu. « Juste peu habitué à ce qu’on me désigne moi par mon nom de famille, et non mon père. Rien d’autre. » “On te désigne comment normalement ?” Je me souviens de l’enfant de Saül, un gamin à qui je n’avais jamais accordé d’attention. Si c’est lui, je l’ai déjà croisé quand on était tous les deux bien plus jeunes. Si ce n’est pas lui, c’est qu’il y a une partie de la famille Williams qui a été caché à mes parents. Une branche moins importante et moins riche que l’autre sûrement. Ca m’embêterait pourtant qu’il soit moins riche que les Williams que je connais. Il pourrait m’être bien plus utile que je n’aurais pu l’imaginer.
J’attrape ma coupe de champagne, je bois doucement, ce n’est pas le moment de la boire cul sec même si j’en ai très envie. Mes yeux se posent sur le rideau en mouvement et les gens qui semblent s’asseoir de plus en plus rapidement. La représentation devrait bientôt commencer. J’ai besoin de poser des questions, et, au fond, même s’il voulait suivre la représentation, j’en aurais fait qu’à ma tête. Quitte à partir s’il décidait de devenir trop ennuyeux. « Et même pendant la représentation, si tu penses que je suis plus intéressant que la pièce qui se déroule sous nos yeux. » Bien. Il commence vraiment à devenir intéressant le jeune Damon. “Et si tu me trouves plus intéressante que la pièce j’imagine que tu répondras ?” Un sourcil se hausse. Il se tourne vers moi et je le fais aussi, glissant lentement une jambe sur l’autre parce que chaque mouvement est calculé. Il m’arrive d’observer ses lèvres pendant quelques secondes avant de revenir dans son regard défiant. Finalement, peut-être qu’on ne va pas tant la regarder que ça cette pièce, même si j’aurais aimé observer les danseurs qu’ils avaient bien pu engager. « Je sens que tu meurs d’envie d’être la première à poser les questions, alors je t’en prie. » “T’es pas curieux toi ?” Ca me vexerait presque. “Le théâtre c’est ton endroit préféré ?” Je commence par des questions vagues, avant de pouvoir demander son âge ou ses autres prénoms, c’est bien trop simple ce genre de questions.
Damon Williams
l'héritier du vide
ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290
TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien.CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
sait compter deux par deux et lacer ses chaussures.
what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020
« Je partage pas. » Bien sur que non, elle ne partageait pas. Damon aurait été quelque peu déçu de l’entendre dire le contraire, alors que le regard plein de défis de la jeune femme venait se planter dans le sien. « Le contraire m’aurait étonné. » Et un petit sourire complaisant vint se glisser, à la suite de ses mots, sur ses lèvres. Ivy avait tout sauf l’air d’une femme prête à partager ses trouvailles, et le jeune homme avait rapidement compris qu’il pouvait s’apparenter à ce terme sous les yeux de la blonde.
Le terme qu’il put facilement lui associer, de son côté, fut curieuse - car, à la première faille qu’elle put observer dans le comportement de l’italien, Ivy n’hésita pas à venir poser une question et une encore à la suite. « On te désigne comment normalement ? » Il vint plisser quelque peu les yeux, venant analyser le visage de la jeune femme un instant avant de répondre à sa question. « Damon, ou Dam lorsque les gens se sentent pousser des ailes. Certains m’appellent Willy mais pas depuis que je suis ici. » Les personnes qui venaient à l’appeler de la sorte étaient plutôt ses camarades d’université, de retour à New-York. Les élèves de Brisbane avaient plutôt penché pour le Dam, plus court et passe-partout, surnom qui roulait sur la langue. De son côté, peu lui importait comment les gens l’appelaient, du moment qu’ils ne s’accrochaient pas au Cosimo, prénom sorti d’un autre temps et d’une autre vie. Il ne se présentait jamais de la sorte, de façon à ce que personne ne puisse avoir l’idée d’utiliser ce prénom que ses parents lui avaient imposé. Ils étaient d’ailleurs les seuls, avec le reste de sa famille, à encore l’utiliser.
Les spectateurs prenaient place en dessous d’eux, et le serveur vint leur apporter les coupes de champagne. « Merci. » Et Damon lui glissa un petit billet lorsqu’il lui serra la main. Sales habitudes de ne pas être assez vieux aux Etats-Unis pour boire légalement, là où l’agent glissé discrètement au contraire permettait d’ouvrir des portes jusqu’alors fermées. « Et si tu me trouves plus intéressante que la pièce j’imagine que tu répondras ? » Oh, que la curiosité pouvait être perceptible dans sa voix et dans ses paroles, jusqu’au moindre de ses gestes. Il en connaissait un tas, des personnes dans le style de Ivy - les personnes riches, les personnes au pouvoir. Les habitudes familiales lui avaient fait en connaître tout un tas et il savait que dans ce type de rencontre, tout geste semblant sortir de l’ordinaire était en réalité calculé. La jambe qu’elle vint passer sur sa seconde, haussant alors un sourcil, était le geste le plus calculé qu’elle avait jusque maintenant. Elle feintait l’idée que la pièce puisse être réellement intéressante, tout en venant faire en sorte d’attirer l'attention de Damon sur elle. Ingénieux. « A toi de faire en sorte que ce soit le cas. » Mais il avait également appris à contourner ses stratèges et à ne pas manger directement dans le creux de la main, le Williams. Parce-que depuis petit il apprenait à éviter les pièges et à prendre la parole pour lui-même lorsque cela restait mesuré, dans le raisonnable - cette dernière partie étant celle sur laquelle il se laissait de plus en plus aller, depuis son arrivée en Australie.
« T’es pas curieux toi ? » Il vint prendre le temps de boire une gorgée de champagne. « Je sais être galant avant d’être curieux. » Damon ne niait pas le fait d’avoir les lèvres qui brulaient de questions à poser à la jeune femme, il savait juste jouer de son charme pour ne pas se montrer impatient. « Le théâtre c’est ton endroit préféré ? » Un sourcil vint se hausser sur son visage, alors qu’il s’adossait enfin complètement dans son fauteuil. La question de la jeune femme était intéressante, et il devait avouer qu’il était plutôt heureux qu’elle ne commence pas par les banalités usuelles - et parfois usantes. « Pas mon préféré. » Il vint relever sa jambe, posant sa cheville sur son genoux opposé, dépoussiérant d’un geste presque distrait la poussière invisible que pouvait contenir le bas de sa jambe de pantalon. Il jouait avec la patience de Ivy, prenait son temps pour répondre aux questions, voulant voir ses différentes réactions. « Mais c’est un endroit que j’apprécie particulièrement. J’aime l’effet qu’une pièce de théâtre, bien menée, peut donner. Cette façon d’être intégré à une scène de vie tout en restant spectateur tout du long. » Il étirait sa réponse plus que de raison, bien sûr. « Le côté également où on est perdu au milieu d’inconnus, pourtant venus ici pour le même but. » Il tirait encore un instant sur ses mots. Ce n’était pas pour autant que ces derniers ne contenaient pas la vérité et uniquement la vérité. Après s’être permis un léger soupire, il vint finalement reporter de nouveau son attention sur la demoiselle à ses côtés. « Ton plus beau souvenir de voyage ? » Si elle voulait jouer à poser des questions quelque peu inattendues et déconcertantes, il la suivrait sur ce chemin là sans soucis.
« Le contraire m’aurait étonné. » Bien sûr que ça l’aurait étonné, je ne suis pas du genre à cacher mon jeu. Le monde entier doit savoir que je suis une fille possessive et facilement jalouse, ce n’est pas comme si je voulais que ce soit un secret. Je penche la tête sur le côté, il a l’air intelligent. Plus intelligent que les hommes de la haute société que j’ai été habitué à fréquenter. Je fais comme d’habitude, mes réactions et mes mots sont souvent les mêmes, et ils fonctionnent à chaque fois. Mais j’ai l’impression que ce jeune homme sera plus difficile à avoir que ce que je ne l’imaginais. “C’est pas ton cas ?” Je ne perdrai pas mon temps avec un homme qui dirait qu’il pourrait passer la même soirée avec une autre femme. J’ai ma fierté, et elle est assez disproportionnée. « Damon, ou Dam lorsque les gens se sentent pousser des ailes. Certains m’appellent Willy mais pas depuis que je suis ici. » J’ai beau réfléchir je ne me souviens pas d’un Williams qui ce serait appelé Damon, pourtant, je dois avouer qu’il partage quelques traits avec les personnes que je connais de cette famille. Je me fais peut-être des idées, alors je ne vais pas gâcher ce rendez-vous en posant des questions trop directs.
Je garde ma coupe de champagne dans ma main, bois de petites gorgées et calcule chacun de mes gestes encore. Il observe mes jambes, j’observe ses regards. J’ai l’impression de jouer une partie d’échec, et c’est à celui qui arrivera à cerner l’autre sans un seul mot en premier. Pour le moment, je me contente d’user des mêmes stratagèmes dont j’ai l’habitude, mais j’ai beaucoup de cartes dans ma manche, et je pourrais très facilement le surprendre. Il a l’air différent des hommes de sa stature et je suis capable de jouer des centaines de rôles différents. « A toi de faire en sorte que ce soit le cas. » “Je sais que c’est déjà le cas.” Mon sourcil se hausse et je détourne mon attention de lui pendant de longues minutes. Je suis aussi en capacité de l’ignorer pendant des heures. S’il ne me trouvait pas intéressante, je ne serais pas à ses côtés dans ce théâtre. C’est à moi de me demander si je le trouve intéressant pour lui ou seulement pour ce nom de famille que je ne connais que trop bien.
« Je sais être galant avant d’être curieux. » “Oh et tu penses que je devrais être autre chose avant d’être curieuse ?” Peut-être que je l’agace, peut-être qu’il est finalement comme tous ces autres hommes qui pensent que les femmes ne doivent pas parler, seulement être belle et écouter ce que les hommes ont à dire. Malheureusement, ils sont encore bien trop nombreux dans ce genre de sphères. Déjà, je vois que je viens le surprendre grâce à ma question. C’est original, et j’aime voir cette lueur dans ses yeux, celle qui montre qu’il est de plus en plus intéressé. Il est long à répondre et je me montre patiente, je peux jouer sur plusieurs tableaux en même temps pour qu’il soit complètement perdu. Il peut devenir mon nouveau jouet, et ça, il ne s’en rend pas encore compte. « Pas mon préféré. » Je ne dis rien, le laisse parler et faire son cinéma. Je me retiens de lever les yeux au ciel. « Mais c’est un endroit que j’apprécie particulièrement. J’aime l’effet qu’une pièce de théâtre, bien menée, peut donner. Cette façon d’être intégré à une scène de vie tout en restant spectateur tout du long. » Il donne beaucoup trop d’explications pour que ça semble naturel, j’ai l’impression qu’il se moque de moi mais je reste calme, pour le moment. « Le côté également où on est perdu au milieu d’inconnus, pourtant venus ici pour le même but. » “Tu te perds au milieu de la foule des fois ?” Et ça, par contre, j’aurais du mal à comprendre pourquoi. J’aime cet effet d’être coupé du reste du monde, et être en hauteur pour ne pas me mélanger.
« Ton plus beau souvenir de voyage ? » C’est à moi de prendre mon temps pour réfléchir alors que la lumière est de moins en moins intense. Je réfléchis à tous les voyages que j’ai déjà pu faire dans ma vie. “J’ai un faible pour Paris…” Ce n’est pas vraiment la question, mais s’il veut jouer à celui qui met le plus de temps à répondre, je peux gagner facilement. “Je me suis levée dans un appartement avec la vue sur la tour Eiffel et j’ai passé une longue journée à sillonner la ville en achetant un millier de choses et le soir j’ai fait un tour sur la Seine en bateau. Je crois que ça fait partie d’un de mes plus beaux voyages même si c’est très cliché.” Je hausse les épaules et mon regard se pose de nouveau sur les rideaux. Les secondes passent avant que je ne reprenne la parole. “C’est vraiment ça les soirées que t’aimes faire ou t’as organisé tout ça juste pour m’impressionner ?” Je souris et lui lance un regard en coin, finalement, on est bien loin des questions traditionnelles pour apprendre à se connaître.
Damon Williams
l'héritier du vide
ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290
TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien.CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
sait compter deux par deux et lacer ses chaussures.
what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020
« C’est pas ton cas ? » Damon qui ne serait pas enclin à partager ? En réalité, il ne s’était jamais réellement posé la question. Si dans beaucoup de domaines, il en venait être extrêmement prudent et calculateur, trop de regards portés sur lui en permanence pour se permettre de faire un pas de travers, lorsqu’il s’agissait de ses relations personnelles il se laissait voguer au grès du vent la plupart du temps. Mais le regard que lui lançait la blonde, un brin trop perçant pour ne pas être annonciateur de mauvaise nouvelle s’il en venait à donner la mauvaise réponse, lui permit de savoir les mots qu’il se devait de prononcer pour répondre à cette questions. « J’aime savoir sur quel pied danser. » Et lui préciser, avec cette réponse quelque peu mystérieuse il devait avouer, qu’il n’était pas du genre à voguer vers d’eaux horizons s’il savait l’herbe déjà assez verte après de lui. Autrement dit, si l’exclusivité était de mise, il respecterait ça - mais il fallait mettre des mots sur des situations.
« Oh et tu penses que je devrais être autre chose avant d’être curieuse ? » Il eut un petit rire, Damon. Peut-être qu’elle ne le prendrait pas aussi bien qu’il espérait, mais elle le faisait réellement rire et ce n’était pas pour contourner une question ou une situation qu’il venait le laisser s’échapper d’entre ses lèvres. « Tu es maligne, avant d’être curieuse. C’est déjà pas mal. » Qu’elle n’aille pas croire qu’il ne voyait pas - ou en tous cas, qu’il ne comprenait pas le contexte dans lequel elle était en train de peindre son tableau. Des détails pourraient lui passer sous le nez mais le tableau général, il le voyait parfaitement. « En plus d’être ravissante, bien sûr, mais je te l’ai déjà dit ça. » Petit enfant sachant parfaitement brosser dans le sens du poil.
Finalement, Ivy vint rediriger la conversation vers un tout autre sujet, qui vint surprendre un brin le jeune homme mais qui ne le laissais pantois pour autant. Il savait s’adapter, il était même devenu un expert de l’adaptation au fil des années. Et il n’eut ni besoin de mentir, ni besoin de forcer pour lui sortir une réponse plus que correcte. « Tu te perds au milieu de la foule des fois ? » Les rideaux avaient beau commencer à bouger, signe que le spectacle était imminent, Damon n’y prêtait presque plus aucune espèce d’attention. « Parce-que toi, jamais ? » Le sourcil qu’il vint hausser sur son visage était inquisiteur, curieux. « Autant dans ce type d’endroits que de façon générale, je veux dire. » Il vint poser sa coupe de champagne sur la petite table à leur disposition - signe qu’il était désormais plus intéressé par les paroles de la jeune femme que par le décor et ses éléments qui les entouraient. « De te laisser aller à marcher au hasard. De te laisser… avaler, par la foule, littéralement. » C’était dans les habitudes de Damon de faire ça, lorsqu’il habitait New-York. Il connaissait les rues et les avenues et toutes autres intersections par coeur, je pouvais jamais réellement se perdre, mais réussissant à se laisser porter par la vie des passants.
Lorsqu’il vint lui retourner sa première question, Ivy prit également son temps pour répondre - ils jouaient donc tous les deux au même petit jeu. « J’ai un faible pour Paris… » Il eut un petit sourire. « Paris est sublime. » Paris était belle et captivante, elle était autant mystérieuse que facile à lire. Tout était plaisant à Paris, selon lui. « Je me suis levée dans un appartement avec la vue sur la tour Eiffel et j’ai passé une longue journée à sillonner la ville en achetant un millier de choses et le soir j’ai fait un tour sur la Seine en bateau. Je crois que ça fait partie d’un de mes plus beaux voyages même si c’est très cliché. » Le jeune italien était captivé par les mots de la demoiselle, se projetant sans mal dans son souvenir. Il connaissait Paris et s'il avait pu avoir le choix, ça aurait pu être une ville où il serait parti vivre - mais de part les études plutôt imposées par son paternel, Paris n’était pas une option viable.
« C’est vraiment ça les soirées que t’aimes faire ou t’as organisé tout ça juste pour m’impressionner ? » Alors qu’il avait eu tendance à venir s’avancer toujours davantage vers la jeune femme jusque maintenant, grignotant la distance entre eux, il vint la regagner complètement lorsqu’il fut pris d’un petit rire, s’adossant de nouveau à son fauteuil. La question était subtile, la réponse le serait d’autant plus. Elle jouait à un jeu dangereux, Ivy, et il ne semblait pas vouloir faire autrement que lui répondre par une réplique équivalente. Il allait se bruler les ailes, il le savait déjà Damon. Et le spectacle n’avait pas encore commencé. « Je mentirais en disant que je viens au théâtre tous les soirs et que je passe le reste du temps à étudier la poésie. » Un petit sourire amusé s’accrocha aux bords de ses lèvres. « Mais tu m’as démasqué: j’espérais t’impressionner. » Il était franc et honnête, le Williams, car il s’était aperçu avec le temps que parfois, c’était la technique qui fonctionnait le mieux pour charmer une femme pleine de caractère comme Ivy - en lui montrant qu’on avait pas peur de se dévoiler un peu pour gagner une manche. Il ne serait pas bon joueur de poker, soit-dit en passant. « Tu veux qu’on reste là ou tu veux passer à la prochaine étape de mon plan ? »
Il m’amuse, et je lui accorde bien plus d’attention que je n’aurais pu l’imaginer. Je savais que cette soirée allait être plaisante, et j’ai bien l’impression que, plus les minutes passent, plus le jeune homme compte rendre ça intéressant. « J’aime savoir sur quel pied danser. » Il joue presque aussi bien que moi. Il est vague, il ne se laisse pas manger par mon caractère alors qu’il avait l’air si calme et naïf au premier abord. Il cache bien son jeu, et ça me plaît. Je le regarde dans les yeux, et il ne détourne pas le regard malgré les échanges plus ou moins longs. “Oh et ce soir tu sais ?” Bien sûr que je cherche à lui tirer les vers du nez, il ne s’en sortira pas aussi facilement. Je veux qu’il comprenne et qu’il exprime à quel point il aime cette soirée et passer du temps avec moi. Il est compliqué, il se faufile entre les vérités, et s’il continue de jouer aussi bien, à m’amuser autant, je risque bien de vouloir le garder avec moi pour relever ce défi. Il est un défi depuis qu’il ne s’est pas jeté à ses pieds à l’instant où ils ont commencé à parler.
« Tu es maligne, avant d’être curieuse. C’est déjà pas mal. » Je serre les dents, je ne sais pas comment je suis censée prendre ce genre de commentaires. Je suis calme pour le moment, mais s’il fait une seule remarque déplacée il pourrait toujours passer malencontreusement par dessus le balcon. Mais je souris, il cherche à voir comment je fonctionne et comment je réagis, et je ne lui laisse pas le luxe de trouver des réponses à ses questions aussi facilement. « En plus d’être ravissante, bien sûr, mais je te l’ai déjà dit ça. » Il tente la flatterie et je ne peux pas nier que ça me fait sourire. “Ca fait toujours plaisir de l’entendre encore et encore.” Je ne m’en lasserai sûrement jamais, surtout quand je sais qu’il ne me ment pas. “Je suis bien plus maligne que curieuse.” Au cas où il en doute. Je peux être des centaines de personnes, et là, pendant un instant, je suis moi-même et il peut en être heureux. Tout le monde n’a pas ce genre de privilèges.
On discute, il est long à répondre, il me teste et ça pourrait me rendre folle si je n’étais pas la meilleure personne qu’il ait pu trouver pour jouer avec lui. On a appris dans des familles différentes, mais on a été élevé de la même manière. Si on le cherchait, on se trouverait certainement beaucoup de points communs, mais on ne les cherche pas, parce que ce n’est pas amusant. « Parce-que toi, jamais ? Autant dans ce type d’endroits que de façon générale, je veux dire. » Il s’intéresse de plus en plus. Il ne regarde plus les rideaux, il ne regarde plus le reste de la foule. Il ne regarde que moi et je ne regarde que lui alors qu’on se rapproche toujours un peu plus l’un de l’autre. “Peut-être…” Je ne le fais que très rarement. “Dans les bars de temps en temps.” Et encore, je me plais à passer mon temps dans les carrés VIP des meilleures boîtes de chaque ville dans lesquelles j’ai pu faire la fête. « De te laisser aller à marcher au hasard. De te laisser… avaler, par la foule, littéralement. » “Je crois pas avoir vraiment fait ça un jour.” Je suis honnête encore une fois, et ça n’arrive pas toujours. Je ne marche pas dans les villes, je ne me mélange pas au monde parce que je n’y ai jamais trouvé aucun plaisir.
Et on parle de voyages, on parle de villes et de nos endroits préférés. Quoi de mieux pour passer le temps et réellement apprendre à le connaître que ce genre de questions. « Paris est sublime. » Je souris, Paris est sublime je ne peux qu’acquiescer. Je pince les lèvres, le sentant se rapprocher de moi encore un peu plus, et on a complètement oublié ce qui nous entourait. “T’y es pas allé depuis combien de temps ?” Oh que je ne devrais pas poser cette question, oh que j’ai envie de retourner à Paris à peine dix secondes après en avoir parlé.
Il se recule et rit, s’enfonçant dans son siège. Je le surprends à chaque questions, comme il fait avec les siennes. « Je mentirais en disant que je viens au théâtre tous les soirs et que je passe le reste du temps à étudier la poésie. » C’est à mon tour de me pencher vers lui alors que j’ai l’impression que le silence se fait dans la salle et que les rideaux sont sur le point de s’ouvrir. « Mais tu m’as démasqué: j’espérais t’impressionner. » “Tu ne peux rien me cacher.” Je hausse les épaules, parle sur le même ton amusé que lui. Mes yeux ne quittent pas les siens, j’attends sa question. « Tu veux qu’on reste là ou tu veux passer à la prochaine étape de mon plan ? »Il me surprend, et je prends mon temps pour répondre encore une fois. “elle est plus plaisante que ça la suite ?” Mon sourire s’agrandit, ma décision est déjà prise, et on verra pour la danse et le théâtre une autre fois. Je me rapproche dangereusement, mon visage à seulement quelques centimètres du sien. Je glisse ma main dans la sienne, et esquive ses lèvres au dernier moment pour me lever et l’entraîner avec moi. “Je veux voir la suite.” Il est surprenant, et je veux qu’il me surprenne encore une fois au moins. Je ne sais pas où on va, mais on y va.
Damon Williams
l'héritier du vide
ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290
TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien.CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
sait compter deux par deux et lacer ses chaussures.
what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020
« Oh et ce soir tu sais ? » Un fin sourire vint orner les lèvres du jeune homme, alors qu’il vint détourner son regard un instant des prunelles de la jeune femme. Ils jouaient presque d’égal à égal, présentement. A chercher la petite bête et surtout l’élément qui viendrait leur donner l’avantage. Même s’il n’était pas mauvais à ce jeu, Damon savait qu’il se devait d’être prudent. La demoiselle à ses côtés devait surement avoir des dizaines de soirées d’exercice à son actif, là où il n’avait pratiquer cette combinaison de cartes là qu’une fois ou deux, tout au plus. S’il possédait l’habitude de maintenant le masque pendant les soirées où il était invité avec ses parents, l’italien ne l’avait jamais porté si longtemps aussi près de quelqu’un - il ne devait pas flancher à ce type de question là, et devait garder contenance tout du long. « J’aurais mon attention dirigée ailleurs si je ne savais pas. » Si elle attendait qu’il vienne sagement lui manger dans la main, elle allait être déçue. Ce n’était pas dans les plans de Damon de venir se laisser berner aussi rapidement - par la suite, il savait qu’il flancherait; mais il se devait de tenir un minimum les apparences tant qu’il s’en sentait capable. Il préférait se tourner vers la flatterie en attendant, lui permettant de renverser la tendance et de dévier le sujet vers autre chose. « Ca fait toujours plaisir de l’entendre encore et encore. » Elle venait répondre à ses paroles, et c’était plutôt bon signe pour sa survie à lui. Ce n’était pas difficile de comprendre que la demoiselle pouvait vite virer d’humeur sans prévenir s’il en venait à faire un pas de travers. « Je suis bien plus maligne que curieuse. » Il vint étirer le coin de ses lèvres. « C’est noté alors. » Une façon comme une autre de venir lui dire qu’il était prévenu si les choses n’allaient pas dans le sens qu’il avait prévu.
La conversation vint cependant prendre un tournant tout autre lorsque les deux jeunes gens en vinrent à discuter de choses plus personnelles. Elle désirait savoir si Damon était habitué à ce type de soirée, il vint renchérir avec une curiosité ou deux concernant ses habitudes de voyage. C’était peut-être des détails pour toute autre personne écoutant la conversation d’une oreille de loin, mais pour les deux concernés cela voulait tout dire. Selon ce que l’un ou l’autre répondrait, la suite de la soirée pourrait virer à tout moment. Damon vint hausser un sourcil, de curiosité, lorsqu’il vin demander à la jeune femme s’il lui arrivait de temps à autres de se perdre parmi la foule. « Peut-être… Dans les bars de temps en temps. » Mais - parce-qu’il avait toujours un mais. « Je crois pas avoir vraiment fait ça un jour. » Le sourire de Cosimo, jusque maintenant amusé, vint quelque peu s’attendrir à cette réponse. « Tu loupes quelque-chose. » Ses mots ne contenaient aucun jugement ou quoi que ce soit de ce type là, il venait simplement émettre une constatation - et elle était autant honnête que la réponse de la jeune femme l’avait été. Il adorait ça, de son côté, se perdre dans la foule. Ne plus penser à rien et laisser les chemins des autres autour de lui décider des prochains mouvements et directions qu’il prendrait. Lâcher prise tout en gardant le contrôle, ça avait un goût satisfaisant auquel il était facile de s’habituer.
« T’y es pas allé depuis combien de temps ? » Paris la belle, Paris la sublime. Les sourcils de Damon vinrent se froncer quelque peu alors qu’il tentait de se rappeler la dernière fois qu’il avait pu mettre les pieds dans cette ville de lumière et d’amour. Désormais, toute son attention était soit concentrée sur cette ville là, soit sur la demoiselle à ses côtés mais en aucun cas sur le spectacle se préparant quelques étages plus bas. Il se doutait que la soirée risquait d’être différente, intéressante - il ne s’attendait pas à abandonner la représentation avant même qu’elle n’ait commencé. « Cela doit faire un an ou un an et demi que j’y ai pas mis les pieds, je crois. » Et pourtant, ce n’était pas l’envie qui lui manquait. Mais les cours ces derniers mois avaient été quelque peu prenant, et les seuls voyages qu’il avait réellement réalisés avaient été ceux qui le ramenaient voir sa famille en Italie - avant que la décision ne soit prise de se retrouver en Australie par la suite. « Mais c’est le type d’endroit où j’y retournerai sans hésiter. » Il y avait quelque-chose de spécial, à Paris. Quelque-chose qui vous faisait voir la vie autrement.
Quelque-chose qui vous faisait aimer le théâtre et surtout, le regarder - contrairement à ce que faisait Damon présentement. Les applaudissements afin d’accueillir la troupe de comédiens vinrent retentir à travers tout le théâtre et pourtant, le jeune homme n’y prêta pas une seule espèce d’attention. Son regard à lui était trop occupé à venir s’ancrer aux noisettes de la jeune femme, qui se rapprochait de façon plutôt appréciable de lui. « Elle est plus plaisante que ça la suite ? » Il ne vint pas relever l’idée qu’elle n’était pas charmée par les efforts qu’il avait fait jusque maintenant, et se contenta de venir hausser un sourcil, presque de défi. « C’est pas en restant ici que tu sauras. » Et alors, elle fut tellement proche de lui qu’il pouvait sentir son parfum envahir ses narines et son souffle rebondir sur sa peau. Ivy vint glisser sa main dans la sienne, et Damon posa d’un geste discret la coupe de champagne dont il n’avait étrangement plus envie désormais. Et d’un coup, alors qu’il s’apprêtait à venir glisser sa main libre le long du visage de la jeune femme et que son souffle pouvait se mêler au sien, elle vint changer de direction au dernier moment alors que les lèvres du jeune homme s’apprêtaient à recevoir les siennes. « Je veux voir la suite. » Oh, qu’il était frustré, le gamin. Oh qu’il avait l’impression de tomber des nues bien trop rapidement, l’absence des lèvres d’Ivy sur les siennes se faisant déjà ressentir. Il n’eut cependant pas le temps d’accorder trop d’importance à cet instant - si ce n’était qu’il se sentait presque idiot de s’être fait avoir si rapidement par une joueuse comme la blonde - que déjà elle venait l’attirer avec lui vers la sortie de la loge, ne lâchant pas sa main. Qu’à cela ne tienne, il avait toute la soirée pour savoir si ses lèvres étaient aussi douces qu’elles en avaient l’air.
L’air frais de début de soirée vint leur frapper le visage à peine avaient-ils passé le pas de la porte du théâtre. Sans perdre de temps, et ne lâchant surtout toujours pas la main de la demoiselle, Damon vint héler le premier taxi que son regard put accrocher. Ivy allait surement rapidement se demander pourquoi il ne prenait pas un chauffeur privé ou quelque-chose de la sorte, mais Damon avait plus d’une idée derrière la tête et il allait commencer par lui montrer quelque-chose qu’elle ne connaissait pas - ses mots à elle, pas ceux du gamin. Rapidement, la voiture vint se mettre sur le bas-côté et ce qui lui semblait l’instant d’après, ils filaient à travers la circulation dense du début de soirée. « Vu qu’on a un peu de temps, je vais te montrer quelque-chose. » Ils avaient laissé derrière eux la pièce de théâtre mais avait récupéré pour le présent le temps de cette dernière, et ce petit détour que l’italien allait faire faire à la demoiselle pouvait parfaitement venir substituer le spectacle. Ce ne fut qu’au bout d’une bonne vingtaine de minutes à bord du taxi que Damon vint faire signe au chauffeur de s’arrêter. Il vint glisser quelques billets à l’homme au volant, avant de venir sortir de la voiture et de tendre la main en direction de Ivy encore sur la banquette pour l’aider à sortir du véhicule. « Viens te perdre avec moi dans les rues de Brisbane. » Il ne connaissait pas encore parfaitement les rues de la vile mais cela lui importait peu. Il avait à portée de main, grâce à son téléphone, n’importe quel moyen de se localiser et d’être rapatrié ailleurs en Uber en moins de vingt minutes, et la ville leur tendait les bras. Le pont était paré de ses plus belles couleurs et les lumières venaient se refléter à même la rivière. L’animation du quartier pouvait s’entendre à peine la portière ouverte et beaucoup de tout ça venait remémorer New-York au jeune italien. « Fais moi confiance. »
« J’aurais mon attention dirigée ailleurs si je ne savais pas. » Il est intéressant, il attire mon attention et c’est une très bonne chose pour lui. C’est rare les personnes qui savent attirer mon attention de cette manière et j’espère qu’il sait qu’il est chanceux. Il n’a pas l’air de me reconnaître, et pour l’instant je trouve ça plutôt plaisant. Je continue de garder dans un coin de ma tête que son nom est connu, que moi je le connais bien. Et que je vais devoir lui poser des tas de questions discrètes pour savoir qui il est. Mais, étonnement, pendant quelques minutes je ne pense pas à ça, et je ne fais que profiter de cette soirée qui ne fait que commencer. « C’est noté alors. » Je serais presque vexée qu’il ne l’ait pas remarqué par lui-même. Je suis en pleine forme, et j’ai envie de savoir d’avance tout ce qu’on va pouvoir faire pendant cette longue soirée, et toute la nuit.
On parle de tout et de rien, il n’y a pas de questions simples, pas de sujet banal et c’est plaisant. Il est original, et il n’a pas l’air de penser que je suis une blonde riche et sans cervelle. Ma stratégie s’adapte, et s’arrange au fil de la discussion. Je ne serai pas totalement sincère parce que je ne le connais pas assez, il faudra quelques heures, et peut-être même plusieurs soirées et journées pour que je puisse lui accorder un minimum de ma confiance. Sa question me fait réfléchir et je lui dis la vérité, je n’ai jamais eu l’occasion de réellement me mélanger à la foule. Je suis dans des voitures en général, ou entourée de gardes du corps. Ca, ça m’arrivait quand j’étais encore en bons termes avec mon père. Depuis que je suis à Brisbane, la liberté me tend les bras. Même si je sais qu’au fond il doit me surveiller sans même que je puisse m’en apercevoir. « Tu loupes quelque-chose. » “Je veux bien te croire.” Je n’ai pas d’élément de comparaison, et je ne sais pas si j’en aurai un jour.
On parle de voyages, j’aime les voyages. J’ai déjà visité une grande partie des pays présents sur cette planète, et pourtant je ne me lasse pas de partir quand bon me semble. « Cela doit faire un an ou un an et demi que j’y ai pas mis les pieds, je crois. » Je fronce les sourcils. “C’est presque un crime.” Je hausse les épaules en restant toujours aussi proche du jeune homme. J’ai oublié la pièce de théâtre, j’ai oublié les gens qui nous entourent même si on est seuls dans une loge. On aurait jamais pu faire ça si on était allé se mélanger à la foule. Nos visages se rapprochent, et je joue avec lui. Je sens qu’il est réceptif mais il ne m’aura pas aussi facilement. « Mais c’est le type d’endroit où j’y retournerai sans hésiter. » “Ca sonnerait presque comme un défi.” Je le regarde, les yeux emplis de défi justement. Je souris, ce qu’il ne sait pas, c’est que je ne dis jamais non à un voyage, et jamais je n’oserai dire non à Paris dans tous les cas. Et, tout à coup, je me dis que même s’il ne veut pas partir, je finirai par m’enfuir de Brisbane pour Paris pendant quelques jours.
Il y a d’autres choses de prévues, et je ne suis pas connue pour être une personne patiente. J’ai envie de savoir pour combien de temps il peut nous occuper. Je me rapproche de son visage, approche mes lèvres des siennes et laisse nos souffles se mélanger au point où il a commencé à fermer les yeux pour venir m’embrasser avant que je ne m’échappe pour découvrir la suite de ses plans. Ce serait bien trop facile, que je craque au bout de seulement quelques minutes. J’aurais pu aller jusqu’au bout, mais j’avais besoin de voir sa réaction, et il a l’air frustré le jeune homme, et ça ça me plaît bien plus que je ne le dirais à voix haute. « C’est pas en restant ici que tu sauras. » Je l’ai pris au mot, j’ai attrapé sa main et j’ai pris la direction de la sortie.
On se retrouve à l’extérieur et il hèle un taxi. Je grimace, je n’ai pas l’habitude de prendre des taxis et je me demande dans quoi je suis en train de m’embarquer. Je le suis, mais je me réserve le droit de partir n’importe quand dans la soirée. « Vu qu’on a un peu de temps, je vais te montrer quelque-chose. » Je fronce le nez, qu’est ce qu’il peut bien être en train de prévoir. La voiture s’arrête et je ne reconnais pas l’endroit. « Viens te perdre avec moi dans les rues de Brisbane. » Je me tourne vers lui et mets du temps à comprendre ce qu’il veut dire, et ce qu’il veut faire. Sa main se tend vers la mienne et j’hésite à l’attraper ou à dire au chauffeur de faire demi tour. “Vraiment ?” Il pourrait toujours changer d’avis au dernier moment. Je ne vois pas en quoi se balader dans les rues de Brisbane pourrait être plus plaisant que de rester deux heures à observer des danseurs. J’aurais peut-être dû tenir ma langue et on serait restés au théâtre. « Fais moi confiance. » Sa réponse me prend de court. Je ne m’attendais pas à ça, je fronce les sourcils en croisant son regard. Je ne peux pas lui faire confiance déjà, pas après si peu de temps. Et pourtant je tends ma main et je sors de la voiture. “J’espère que c’est pas la seule chose que t’as prévu.” Je fronce le nez, je vais sûrement râler bien plus qu’il n’est capable de le supporter. “Si j’ai un peu mal aux pieds je suis le genre de fille qui s’arrête au milieu de la rue en attendant qu’on la porte.” Ma main n’a pas quitté la sienne et je le suis à travers la foule. Nos tenues attirent les regards, ou seulement nous. Mais je m’en fiche. J’attends de voir ce qu’il va bien pouvoir prévoir de plus.
Damon Williams
l'héritier du vide
ÂGE : "i don't know about you, but i'm feeling" + 2 ans (04.07). SURNOM : le petit cappuccino frappé, a.k.a 'pleurnichard' (Saül, 2021). STATUT : mais c'était sur en fait, qu'il n'allait pas résister au charme de megan bien longtemps. mariés depuis novembre 2021, ils ont pris leur temps pour s'apprivoiser mais ces derniers mois ont montré qu'il en pince plus que de raison pour sa propre femme. MÉTIER : avoir un diplôme en poche, ça sert juste à faire joli apparemment - surtout quand vous n'avez pas du tout l'intention de vous en servir. abandonne complètement l'idée de suivre les traces que feu-son-père a tracé un jour pour lui, cherche sa voie pour se retrouver dans ses ambitions. LOGEMENT : #61 st paul's terrace (spring hill), là où la vue devient imprenable sur la ville la nuit tombée. sa chambre est devenu avec les semaines une chambre d'amis dans laquelle il ne met un pied que pour piocher dans son dressing. POSTS : 7554 POINTS : 290
TW IN RP : abus émotionnel, difficultés de procréation/infertilité/procréation médicalement assistée, violences (physiques et verbales). ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : né cosimo, se faisant appeler damon depuis plus de cinq ans désormais › les liens du sang, c'est toujours compliqué, mais dans sa famille ça l'est d'autant plus. en effet, son père est son oncle et son oncle son père (bon courage pour suivre) › étudiant prêté de la colombia university à la queensland university depuis janvier 2020 › parle couramment l'anglais et l'italien.CODE COULEUR : navy. RPs EN COURS :
sait compter deux par deux et lacer ses chaussures.
what did the buffalo say to his son when he left for college ?:
AVATAR : rudy pankow. CRÉDITS : cheekeyfire (avatar) › RENEGADE (signature icons) › stairsjumper (userbars). DC : ezra beauregard, les adieux volés (ft. sam claflin) › malone constantine, le prix du vice (ft. jack lowden) › ruben hartfield, le problème à trois corps (ft. harry styles) › millie butcher, les enfants du silence (ft. zendaya coleman) › maxwell eames, le silence des agneaux (ft. matt smith). PSEUDO : luleaby. INSCRIT LE : 01/11/2020
« Ca sonnerait presque comme un défi. » Ca pourrait sonner comme un défi, dépendant de comment on venait écouter les paroles du jeune homme. Bien sur que dans le fond de ses idées, il y avait une part de défi - il y en avait une dans toutes les paroles qu’il adressait à la jeune femme. Mais présentement, Paris n’en était pas réellement un. Il ne dirait pas non en théorie si elle lui proposait d’y aller, mais il ne pouvait malheureusement se permettre de disparaitre de la sorte du jour au lendemain. Ivy pouvait peut-être le faire, lui n’était pas majeur dans plusieurs pays du monde encore - dont celui où il grandissait avant d’atterrir en Australie.
Non, ce qui était un défi lancé à la jeune femme en revanche c’était de venir le suivre sans avoir le moindre indice d’où ils se rendaient. Simplement ne pas lâcher sa main, se laisser emporter par le vent, le taxi et les idées de Damon qui se mettaient en place dans son esprit. Elle avait eu l’audace de lui dire qu’elle ne s’était jamais autorisée à se perdre dans la foule, qu’elle ne s’était jamais laissée emporter par cette dernière pour voir où la vie pouvait la mener. Alors, c’était exactement vers cette destination que les pensées du jeune homme se dirigeaient. Lorsqu’ils atteignirent une partie de la ville qui semblait lui convenir, l’italien vint faire arrêter le taxi et descendit de la voiture. Là, il vint finalement tendre une main à Ivy pour qu’elle descende du véhicule à son tour - et non qu’elle rebrousse chemin en restant dans le taxi; le jeu était le jeu, elle avait accepté de le suivre, il fallait joindre les gestes à la parole désormais.
« Vraiment ? » La surprise était de mise autant dans la voix que dans l’expression que portait le visage de la jeune femme désormais. Il n’était en rien étonné de la voir avoir ce type de réaction, Damon. Il s’attendait à quelque-chose de similaire à partir du moment où il avait évolué l’idée de quitter le théâtre pour se rendre ailleurs. « J’espère que c’est pas la seule chose que t’as prévu. » Qu’elle vint lui répondre en attrapant sa main et en se laissant extirper de la voiture. L’instant d’après, de toutes façons, le taxi se glissait de nouveau dans la circulation et elle n’avait plus cet échappatoire là. Alors, un fin sourire vint parer les lèvres du jeune homme. « C’est surtout la chose que je n’avais pas prévu. » Il y avait de fortes chances qu’elle n’apprécie guère cette précision, Ivy. Et l’idée qu’elle puisse venir hésiter quand à l’idée qu’il était en train de mettre en place amusait beaucoup Damon. Oh, il n’allait pas oublier qu’elle s’était jouée de lui pas plus tard que juste avant qu’ils ne quittent le théâtre. Il était mignon, mais n’avait pas non plus le caractère d’un paillasson.
« Si j’ai un peu mal aux pieds je suis le genre de fille qui s’arrête au milieu de la rue en attendant qu’on la porte. » Il vint lever les yeux au ciel alors qu’il l’entrainait avec lui à travers la foule, ne lâchant la main de la jeune femme sous aucun prétexte. « Si on en arrive jusque là, je serai ton chevalier servant pour te ramener en terre conquise. » Le but de cette soirée n’était pas qu’elle reparte en courant, mais bien qu’ils passent du bon temps tous les deux. Si elle ne désirait pas rester, ce dernier n’allait plus être bon bien longtemps - alors, Damon était capable de revoir tous ses plans et de faire des concessions pour que la suite des événement soit douce et adaptée aux deux jeunes gens.
Après avoir slalomé à travers la foule pendant plusieurs minutes, Damon vint finalement ralentir le pas avant de stopper complètement sa marche, se tournant vers Ivy, son sourire toujours insupportable collé aux lèvres. « Toujours prête à me faire confiance ? » Il y avait fort à parier que la réponse était non, alors il n’attendit pas que la demoiselle formule à haute voix ce qu’ils connaissent déjà tous les deux, et vint se glisser dans son dos. L’instant suivant, il venait poser ses mains sur les yeux de la jeune femme. « Promis, je te préviens s’il y a une marche. » Il était conscient de venir lui en demander beaucoup, et qu’il y avait surement tout autant dans sa façon de faire qui n’était pas habituel pour Ivy. Mais il voulait lui montrer ce que lui voyait lorsqu’il parlait de se perdre dans la foule. Privée d’un de ses sens, sans pouvoir voir ce qui se passait autour d’elle, elle allait davantage réussir l’exercice. « Tu n’as plus qu’à avancer quand tu es prête. » Il ne la lâcherait pas d’une centimètre, c’était promis, elle devait juste lui faire un peu confiance et se laisser guider.
:
Dernière édition par Damon Williams le Lun 14 Déc 2020 - 15:33, édité 1 fois
J’aime cette soirée. Et je commence à me dire qu’on aurait dû rester dans le théâtre et ennuyer le monde entier en parlant trop fort et en faisant notre soirée à part. Mais il a fallu que je me lève et que je l’entraîne ailleurs, et je me retrouve dans un taxi, et maintenant au milieu de ruelles que je ne connais pas. Je ne sais pas quoi faire. Je me demande si je dois le suivre ou si je dois changer de proie. Je ne sais pas ce qui me retient, ni ce qui me donne envie de rester auprès de lui tout le temps de cette soirée. « C’est surtout la chose que je n’avais pas prévu. » Je fronce les sourcils. Je n’aurais jamais dû sortir de cette voiture. “Quoi ?” Le taxi est déjà parti et je ne peux plus faire machine arrière. Je ne connais rien du centre ville, ni des ruelles. Je ne pourrais pas me retrouver toute seule alors je garde sa main dans la mienne et je continue d’avancer. Et, bien évidemment, je râle un peu, parce que c’est ma nature.
« Si on en arrive jusque là, je serai ton chevalier servant pour te ramener en terre conquises. » Je souris. “Ca me donne envie de me fouler la cheville dès maintenant !” Je ne sais pas ce qu’il veut qu’on fasse, et je ne comprends pas qu’il puisse prendre autant de plaisir à marcher pendant des heures au milieu du monde.
« Toujours prête à me faire confiance ? » “J’en suis plus très sûre.” Je ne sais toujours pas ce qu’il a bien pu prévoir pour qu’on s’occupe ce soir. Je reste méfiante parce que je déteste ne pas pouvoir tout contrôler. C’est un environnement que je ne maîtrise pas contrairement à tous les endroits où j’aurais pu imaginer qu’il allait m’emmener. Je fronce les sourcils mais je n’ai pas vraiment le temps de réagir qu’il pose sa main sur mes yeux. Je pourrais le rejeter en arrière mais je ne le fais pas encore. Je reste curieuse, et j’ai l’impression que mon coeur et ma raison se battent pour savoir ce que je dois faire du reste de ma soirée. « Promis, je te préviens s’il y a une marche. » Je grogne. “Tu veux que je râle toute la soirée c’est ça ?” Je serre les dents mais je tente de relativiser un peu. « Tu n’as plus qu’à avancer quand tu es prête. » J’attends quelques secondes, autant maintenir le suspens. Un premier pas. “T’as pas intérêt à me laisser tomber.” Et ça marche dans deux sens différents. J’avance et je ne compte plus les pas, je me demande combien de temps je vais encore devoir marcher à l’aveugle.