| | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Sam 7 Nov 2020 - 6:40 | |
| ≈ ≈ ≈ {no drama} crédits gif/ (serpentiinequeen) ✰ w/ @Lara Pearson Le début du mois de novembre restait, et resterait, toujours aussi pénible pour Evelyn. Cette année, à ajouter à la date anniversaire de la mort de son père - la 29éme venait d’être entamée -, il y avait plusieurs facteurs à prendre en compte qui rendaient le tout encore plus compliqué à vivre. L’ambiance à la maison n’y était pas depuis la pseudo-dispute qu’elle avait eu avec Lara, et cette histoire de photos planait continuellement au-dessus de sa tête comme une épée de Damoclès que seul Rubén avait le pouvoir de manier sans faire trop de dégâts. Ils avaient eu une longue conversation à ce sujet, il lui avait assuré avoir le bras assez long pour la préserver, mais elle avait tout intérêt à lui faire confiance ; et c’était le cas sincèrement. En vérité, la question n’était pas là. Dès lors qu’elle avait eu la parole de l’ancien rugbyman, qu’il lui avait promis sincérité et protection, elle s’était sentit un peu mieux… jusqu’à ce qu’il lui fasse entendre qu’il fallait officialiser la rumeur auprès de ses soeurs, et surtout auprès de sa mère pour qu’elles se préparent à d’éventuelles questions à ce sujet. Et depuis, Celie jouait de l’avantage qu’elle avait en sa possession pour la faire plier à quelques faveurs auxquelles sa fille répondait, contrainte et forcée. Ainsi en ce début de mois de novembre, donc, elle apparaîtrait à nouveau lors du tournoi sportif en l’honneur de Kai, et qui se déroulerait la semaine de sa date anniversaire, lors d’un weekend léger pour elle en terme de travail. Le dernier auquel elle avait assisté, de tournoi en l’honneur de son défunt père, Owen était encore en ville. Encore une fois, elle ne s’en prenait qu’à elle-même, c’était elle qui s’était empêtrée dans cette histoire, et son attitude collait à l’idée qu’elle s’en voulait atrocement d’avoir succombé à de vieux sentiments sous le prétexte que ça lui avait fait du bien le temps d’un instant. Aujourd’hui, c’était tout le contraire ; elle pâtissait de son manque de jugeote, et à part ruminer sur les faits, elle ne pouvait pas faire grand-chose. Ou alors si : travailler, encore, sans relâche, pour mieux ignorer les bruits de couloirs, et se perdre davantage dans l’utopie du monde qu’elle proposait à ses clients qui, pour l’heure, ne tournaient pas les talons aux services qu’elle leur vendait avec le sourire commercial qu’elle maîtrisait avec expertise. C’était sa seule consolation ces temps-ci, de songer que l’agence gardait le cap, et que les contrats pleuvaient avec une densité raisonnable tandis que ses rangs s’étaient étoffés, le retour de Maze dans l’écurie Pearson ayant été la seule véritable bonne nouvelle de cette fin d’année plus que mouvementée. Et elle le serait encore jusqu’à janvier, Evelyn en était persuadée - les fêtes de Noël approchaient, encore une période qu’elle haïssait. Elle ne pouvait que s’y préparer, et faire en sorte de ne pas faire empirer les choses en restant dans les clous. C’était pour cette raison qu’elle acceptait de se prêter au jeu de Celie, pour ne pas subir d’autres répercussions si jamais son clan en venait à mettre en doute ses intentions. Ester avait déjà prétendu que ça ne l’étonnait pas qu’elle se soit auto-propulsée dans un scandale de la sorte, parce qu’elle avait toujours eu besoin d’attention, au point que ça en était maladif - la neurochirurgienne qu’elle était se sentait pousser des ailes depuis qu’elle était passée aux aveux, la jugeant encore plus qu’à l’accoutumé. Evie n’avait rien dit, elle avait acquiescé avec la même volonté qu’avait eu Lara de faire bonne figure lorsque sa cousine l’avait remise à sa place lors de leur prise de bec. Evidemment qu’elle s’en était aperçue, de la volonté de la jeune femme à lui faire avaler qu’elle adhérait à sa vision des choses, et ça avait blessé Evelyn de se dire qu’elle avait peut-être fait ça de cette façon par réflexe instantané, elle qui avait si longtemps été prise en porte-à-faux par Cassandra. Elles n’avaient pas beaucoup échangé depuis, notamment parce qu’Evie avait senti que Lara avait besoin d’espace, et que son emploi lui permettant, elle lui avait laissé ce luxe sans s’imposer davantage dans la colocation qu’elles menaient toutes les deux. Mais sa cousine lui manquait, et autant elle pouvait être maladroite lorsqu’il s’agissait de sentiments, autant elle savait reconnaître que la rancoeur n’était pas quelque chose qui avait sa place au centre de la relation qu’elles avaient construites ; elle ne la mettait pas à la même place que les autres Pearson, c’était un fait. C’était elle la plus âgée, c’était elle qui devait faire le premier pas et faire entendre à la jeune femme qu’elles n’avaient pas besoin de s’en vouloir pour quelque chose d’aussi stupide qu’un avis qui diffère sur une histoire qui n’en était pas vraiment une.
Alors ce soir-là, rentrant de l’agence avec la ferme volonté d’à nouveau entendre le son de la voix de sa cousine, elle descendit du Uber qu’elle avait pris pour faire le trajet, les mains prises par un sac de courses. C’était sans doute un peu naïf de se dire qu’elle réussirait à la convaincre de s’attabler avec elle en lui apportant tout ce dont elle se nourrissait habituellement, mais elle essayait. Si elle essuyait un échec, elle s’en remettrait sans doute - ou pas, Lara avait plus de poids dans la balance de l’affection qu’elle attribuait aux autres que n’importe qui auparavant parce qu’elle la considérait comme la soeur qu’elle aurait dû avoir, et déjà quelques semaines de tension lui avait fait réaliser que ce n’était pas ce genre de relation qu’elle voulait avoir avec elle, elle avait déjà eu son lot en la matière. Que se passerait-il si elle la repoussait ? Elle ne voulait pas trop anticiper sur ce fait, occupée à monter les escaliers, et à actionner la poignée de la porte d’entrée qui, Dieu merci, était déverrouillée. "Je suis rentrée." s’annonça-t-elle comme elle avait pris l’habitude de le faire avant leur dispute, ne s’attendant pas à ce que Lara lui réponde quoi que ce soit. Posant son sac de courses sur le secrétaire de l’entrée, elle se défit de ses petites affaires pour traverser le vestibule, et se diriger vers la cuisine avec de nouveau les mains pleines, ses talons maintenant la cadence de ses pas qu’elle dirigea tout naturellement. Sur le comptoir du petit-déjeuner, elle posa ses courses, tendant le cou pour distinguer si oui ou non Lara se montrait. Il lui semblait distinguer de la musique de l’autre côté de la porte de sa chambre, alors elle prit son courage à deux mains, et changea de trajectoire vers cette dernière. Tirant sur le bas de son chemisier qu’elle arrangea, elle replaça ses cheveux derrière ses oreilles, sentant la nervosité la saisir à l’instant où elle cogna doucement contre le panneau de la porte de la chambre de sa cousine, s’apercevant que dans le fond, elle n’était pas vraiment prête à se faire congédier silencieusement. Trois coups, et elle attendit patiemment le verdict… qui se fit attendre, alors elle ajouta en approchant la bouche de la porte "J’ai ramené des Doritos." Et ce d’une voix un peu trop timide et suppliante à son goût. they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
Dernière édition par Evelyn Pearson le Sam 13 Mar 2021 - 10:44, édité 1 fois |
| | | | (#)Ven 13 Nov 2020 - 16:27 | |
| Au final, tes véritables jours de repos se font de plus en plus rares ces temps-ci. Un vrai jour de repos, sans que tu ne doives courir au studio de danse pour donner des cours à des élèves plus qu’enthousiastes d’apprendre un nouvelle enchainements, le son des talons claquant sur le parquet rythmant chacun de leurs mouvements... sans que tu ne doives enfiler une tenue légère et grimper dans un Uber qui te conduit jusqu’à une destination que tu te charges très vite d’oublier car tu n’es pas vraiment payée pour te souvenir de tous les hôtels et les suites que tu visites dans Brisbane. Pas du tout d’ailleurs. Aussi, tu es la première surprise quand tu finis par émerger, en plein milieu de l’après-midi, tes cheveux, qui ont retrouvé leur couleur naturelle il y a seulement une semaine de cela, te bloquant la vue et tu dois repousser les boucles brunes bien loin de ton visage, baillant l’instant suivant. Il y a un moment de flottement pendant lequel tu te dis qu’il n’est que dix heures du matin et que c’est ton estomac qui t’a réveillée, après une longue nuit et une toute aussi longue journée qui s’annonce, tu as besoin d’une bonne dose de protéines, et pour toi, cela veut dire un énorme bol de Lucky Charms, noyée dans beaucoup de lait, le tout recouvert de chantilly et accompagné d’une canette de Diet Coke. Just because. Avant que tu ne sursautes vraiment, réalisant la position du soleil dans le ciel et que tu t’empares de ton téléphone portable pour constater que non... il est seize heures passées. Mais pas d’appels manqués, pas de messages impromptus et quand tu cliques sur ton agenda, tu réalises que tu as n’as absolument rien de prévu pour la journée. Et rien pour la soirée. Une instance rare, tellement rare que tu te laisses tomber sur la couverture et que tu croises les bras sur ta poitrine, très déçue dans le fond, fronçant les sourcils, une moue se dessinant même sur ton visage. Car tu aurais adoré avoir une autre journée bien remplie, à courir partout, pour ne pas penser à tes propres problèmes et surtout, surtout, ne pas être dans l’appartement. Les choses avec Evie sont plus que tendues et plutôt que de t'immiscer encore plus dans la vie de ta cousine, d’émettre un avis ou même lui demander si elle a fini par avoir cette conversation avec Rubén, tu as préféré... lui donner de la place, beaucoup de place, et tu es devenue polie par défaut, préférant ne pas trop envahir les espaces communs et lui laissant tout le loisir de trainer dans le salon ou non. Chose très facile à faire avec un emploi du temps rempli. Maintenant, tu dois te demander si Evie est là, si elle va bien et même si le temps est passé, beaucoup de choses à propos de votre dernière conversation te sont restése en travers de la gorge pour pouvoir le laisser passer. Ironiquement, c’est Trevante qui a fait des efforts pendant cette période, ton père insistant pour se frayer une place dans ta vie, et pour t’expliquer que si ta mère juge et critique, c’est uniquement parce qu’elle s’inquiète, c’est tout. Mais j’essaye de lui faire comprendre que personne ne peut te forcer à faire quoi que ce soit, qu’il a ajouté, face à toi, quand tu as accepté d’aller prendre un café avec une lui. Une bonne chose qui s’est reproduite deux fois en ce petit laps de temps et maintenant, tu envisages la possibilité de faire pareil avec ta mère. Sauf qu’en temps normal, tu aurais fait part de tes doutes à Evie, lui aurais demandé si tous ces efforts soudains ne sont pas pour te soutirer quelque chose ou si c’est toi qui es trop sur tes gardes. Sauf que rien n’est normal chez les Pearsons, absolument rien. Et, poussant un énième soupir, tu décides de ne pas passer la journée à broyer du noir dans ta chambre, tu as un jour de repos, de grosses liasses de pourboires pas trop loin, alors autant en profiter et te faire plaisir, pas vrai ? Oui, c’est dans cette optique qu’après une très courte douche, tu finis par t’habiller, troquant ton pyjama pour un justaucorps bleu marine et d’un short en jean, et sac rempli de billet en main, tu pars à l’assaut du centre commercial le plus proche. Et tu n’as jamais été de celles qui font du shopping pour oublier leurs déboires personnels, mais il y a un début à tout. Tu écoutes l’employée qui s’occupe de tes ongles et qui les peint en rose (évidemment) te parler de sa propre vie sentimentale sans la juger, ajoutant un simple "non, il n’a pas fait ça ?" de temps en temps, et tu lui laisses un très généreux pourboires. Avant de décider que tu as besoin de beaucoup plus de mini-jupes, de talons et d’autres tenues de scène, qui sont toujours aussi coûteuses et ce malgré le manque flagrant de tissus. Mais tu n’as clairement pas besoin de compter, pas aujourd’hui et tu pars t’acheter un énorme milkshake les bras chargés et c’est avec tes nouveaux achats et ta nouvelle garde-robe que tu rentres à l’appartement. Okay, rien a changé, mais au moins, tu as quatre nouvelles paires de chaussures et ça, personne ne pourra te l’enlever. Et, preuve que tu as toujours besoin d’être occupée, plutôt que de te reposer ou d’essayer de nouveau tout ça, tu te lances dans la réorganisation de ton placard tout entier, rien que pour les mini-jupes il va te falloir plus de place... Tu en es là, en train de ranger tes jupes par couleur et par différentes teintes de rose, musique à fond, quand on tape à la porte. Et c’est stupide comme réaction, mais tu te figes sur place, littéralement, fixant la porte fermée, sachant exactement qui se trouve de l’autre côté. Après tout, tu ne vis qu’avec une seule autre personne donc... Et c’est plus fort que toi, tu as un léger sourire sur le visage quand Evie mentionne ton snack préféré et tu finis par te lever, allant enfin ouvrir la porte. Qui révèle Evie, bien évidemment et tu ne peux t’empêcher de marque une pause, très courte, avant que la partie rationnelle de ton cerveau ne décide d’intervenir. "Hey... je ne t’ai pas entendue rentrer, je pensais que j’étais encore toute seule dans l’appartement." Tu fais l’admission en croisant les bras sur ta poitrine, t’appuyant contre la porte qui est à moitié ouverte seulement. C’est une situation difficile, tu ne sais pas vraiment quoi dire et pourtant tu n’hésites pas devant Evie d’ordinaire, et pourtant, vous marchez sur des œufs depuis des semaines, voire même des mois. "Je peux baisser la musique si elle est trop forte hein..." Tu jettes un coup d’œil par-dessus ton épaule, ton regard tombant sur ta stéréo et probablement la raison de la venue d’Evelyn. "Sauf si tu voulais quelque chose d’autre ... ?" Tu poses la question, prudente encore une fois, décidément pas prête pour un round 2 et une autre dispute, c’est certain. |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Mer 2 Déc 2020 - 8:32 | |
| ≈ ≈ ≈ {no drama} crédits gif/ (serpentiinequeen) ✰ w/ @Lara Pearson "Je viens seulement de rentrer." Et elle était raide Evelyn, s’étant brusquement tendue face à l’apparition de sa cousine qui lui avait ouvert la porte de sa chambre après de longues secondes de latence, le visage à quelques centimètres à peine du battant qu’elle avait presque admiré comme une oeuvre d’art, faussement intéressée par les dessins du bois peint qu’elle avait devant les yeux, les paupières papillonnant en cadence. Fixer la panneau, ça avait été moins difficile que de fixer le visage de la jeune femme dont elle n’avait plus vraiment entendu la voix depuis quelques temps maintenant, et une boule de nerfs se forma dans le fond de sa gorge qu’elle se sentit obligée d’éclaircir en la raclant doucement, gênée par cet amas d’émotions inopportunes qui la saisirent à la minute où elles s’étaient retrouvées face à face ; cette couleur de cheveux lui allait définitivement bien, mais ne lui allaient-elles pas toutes, de toute façon ? C’était si simple et si compliqué à la fois d’entretenir une relation saine avec quelqu’un, qu’elle soit familiale ou pas… et dans ce domaine, elle manquait cruellement de pratique, Evie. Elle avait longtemps préféré la fuite quand les choses finissaient par mal tourner, parce qu’elle lui donnait l’opportunité bienvenue de se protéger de ce qu’elle savait de ne pas être capable de gérer convenablement. De la lâcheté, c’était probablement comme ça que ça s’appelait, mais elle n’avait jamais prétendue être aussi parfaite que le laissait sous entendre le contrôle qu’elle exerçait sur son existence bien huilée. Elle avait des failles, beaucoup, qu’elle n’avait jamais pris le temps de colmater autrement qu’en troisième vitesse, convaincue d’être la plus à même de réparer ce que les autres avaient cassé chez elle… mais peut-être avait-elle eu tort de se penser assez habile pour le faire, quand elle voyait combien ça la bouleversait de devoir faire amende honorable face à quelqu’un qui, elle le savait parfaitement dans le fond, ne lui voulait que du bien. De son côté, elle n’en voulait pas à Lara. Et puis quoi encore ? Elle n’était peut-être pas bonne pour gérer ses émotions, restait qu’elle était une adulte qui avait assimilé que des avis divergents étaient nécessaires au bon fonctionnement du monde, et tant pis si ça égratignait un peu les égos au passage. En vérité, il n’y a rien de pire que d’être entouré d’une cour qui acquiesce sans broncher à tout ce que l’on dit et ça, elle l’avait assez expérimenté dans le passé, son adolescence recelant de souvenirs de ce type, pour ne pas vouloir, encore une fois, de ça dans sa vie. Non, l’affection qu’elle portait à Lara restait inchangée. En revanche, elle s’en voulait à elle-même d’avoir cédé à la panique du moment quand, rentrant à l’appartement, elle lui avait parlé de l’article que Rubén lui avait reporté, et qu’elle s’était sentit acculée par l’erreur qu’elle avait commise, et que tout se bousculant dans son esprit, les larmes au bord des yeux, elle s’était montrée plus autoritaire que jamais. Il n’y avait personne qui devait pâtir de cette dernière d’ailleurs, d’erreur, c’était bien pour cette raison qu’elle acceptait de jouer le jeu de Celie, pensant qu’assurer les arrières du clan leur permettrait de continuer à se complaire dans la pseudo-notoriété que chaque membre de la famille avait gagnée avec le temps : un sacrifice, c’était une bonne définition de la démarche qu’elle avait entamée en se soumettant au bon vouloir de sa mère qui ne boudait pas son plaisir. Une approche toute catholique des choses, Owen aurait apprécié.
"Je…" Un premier mot. Trop court. Qu’elle ravala aussitôt, péniblement, quand elle discerna plus clairement les mots de la brunette qui éleva la voix pour se faire entendre par-dessus la musique qui emplissait son espace personnel où la couleur rose - dans toutes ses nuances, de la plus claire à la plus foncée - régnait en souveraine. Elle n’avait pas envie qu’elles s’adressent l’une à l’autre comme de simples colocataires ; pire, comme de vulgaires étrangères qui avaient tout simplement trouvé leur compte en joignant leur salaire pour s’offrir l’endroit dans lequel elles vivaient désormais. La notion de famille n’était pas évidente chez les Pearson, elle restait tellement nébuleuse tant elle était faussée par tout ce qui les entourait… mais au cours des mois passés, être en contacts quotidiens avec Lara, ça n’avait fait que rendre plus nets les contours trop flous de ce grand-mot auquel elle n’avait jamais trouvé de vraie sens durant toute sa vie. Une famille, on pouvait choisir de se la créer soi-même, aussi n’était-ce pas ce qu’elles avaient fait en restant proches l’une de l’autre ? Evelyn était convaincue que c’était le cas, et elle ne tenait pas à tout gâcher juste parce que, au cours d’un conflit qui n’en était pas vraiment un d’ailleurs, ses mots avaient dépassé sa pensée. Elle prit une inspiration, se sommant de faire comme d’habitude, et de prendre sur elle ; ce qu’elle fit avec un léger temps de retard, mais l’effort était assez évident pour être remarqué, et sa voix se réaffirma quand elle rouvrit la bouche pour répondre à la jeune femme à qui elle adressa un signe de dénégation de la tête "Tu peux laisser ta musique, ce n’est pas pour ça que je suis venue te parler. J’ai…" Une pause tandis qu’elle désignait la cuisine, située juste dans son dos, avec son pouce, un léger sourire remontant les traits de son visage qui se décrispèrent peu à peu "Je suis passée faire quelques courses avant de rentrer." lui dit-elle avec bonne volonté "Et je crois avoir a peu près respecté la liste de tes interdictions en n’achetant aucun légumes…" précisa-t-elle en donnant un peu l’impression de compter sur cette info en particulier pour convaincre la jeune femme de laisser de côté ses occupations du moment pour la rejoindre dans la cuisine "Si ça te dit… j’ai même ramené des Doritos." répéta-t-elle encore une fois, gauche… et puis un court silence s’installa, seulement dérangé par la musique de Lara que cette fois, Evelyn regarda sans chercher à rompre le contact visuel ; une, deux, trois secondes… avant qu’elle ne ferme les yeux, et qu’elle reprenne avec une détermination sereine, mais incontestable, les mains comblant l’espace qui les séparait "Je te dois des excuses." entama-t-elle en rouvrant les yeux, les posant à nouveau sur Lara "Je ne te supplierais pas pour que tu les acceptes, et je n’en ferais pas toute histoire si jamais tu estimes qu’elles ne sont pas assez bonnes pour qu’on tourne la page et qu’on revienne à notre routine, mais… préparons le dîner toutes les deux, d’accord ?" lui proposa-t-elle, penchant la tête sur le côté pour terminer enfin, la mine accablée par l’idée que Lara puisse refuser la main qu’elle lui tendait "Et ensuite, on verra ?" they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
Dernière édition par Evelyn Pearson le Sam 13 Mar 2021 - 10:44, édité 1 fois |
| | | | (#)Lun 14 Déc 2020 - 6:32 | |
| La posture qu’a Evie en face de toi n’a absolument rien de naturelle, tu peux sentir la tension d’ici et tu supposes que tu as l’air tout aussi tendue qu’elle. Toujours autant sur la défensive, à attendre les prochains mots de ta cousine afin de pouvoir réagir en conséquence. Mais bien penser à ce que tu vas faire et ce que tu vas dire avant, histoire de ne pas provoquer une autre dispute ou qu’il y ait un autre écart. Ce n’est vraiment pas ce que tu souhaites, pas du tout d’ailleurs, et si tu le pouvais, tu retournerais en arrière et tu lui délivrerais la nouvelle encore une fois, mais au lieu d’émettre tes opinions, à voix haute et avec une véhémence certaine, tu lui demanderais si elle va bien et si elle souhaite en parler davantage. Ne pas la pousser dans ses retranchements d’une manière aussi brusque et surtout, surtout, garder le plus lourd et le plus difficile à supporter pour toi. Car oui, peut-être que tu es de trop, peut-être que cette colocation entre Pearson était une bonne idée sur le papier mais pas en réalité... ? Tu ne sais plus vraiment sur quel pied danser, littéralement, depuis votre dernière conversation et tu hoches la tête quand Evie te dit qu’elle vient juste de rentrer. Tu attends la suite de sa phrase, la raison de sa venue jusqu’à ta porte et un début de conversation. Toi, tu ne sais pas vraiment comment en commencer une, ou plutôt, tu crains d’en commencer une autre, par peur d’être mise sur la touche encore une fois, ou qu’elle qualifie tes agissements ou tes paroles comme stupides, puériles ou même d’impulsifs. Oui, les mots précédents d'Evelyn raisonnent toujours dans ton esprit, ils ont pris racine dans ton cœur au fil des mois et ont réussi à réveiller le peu d’insécurités que tu possédais. Mais ce n’est pas grave, pas vrai ? Elle avait sans doute raison. C’est ce que tu te dis et tu te retrouves à hocher la tête quand elle te dit qu’elle n’est pas là pour ta musique, et qu’elle a fait les courses. Il te faut quelques secondes pour remarquer ce qu’Evelyn est en train de dire et ce qu’elle est en train de faire, si bien que tu te retrouves à la fixer, sûrement un peu bêtement, en battant des cils et lâchant un bref : "Okay ?" quand elle parle de ton snack préféré. Tu es trop perdue dans tes propres pensées et le souvenir de votre dernière conversation est bien trop frais, ou alors il a réveillé des blessures trop profondes. C’est un peu des deux, si bien que tu te demandes si tu dois faire un mouvement vers ton portefeuille histoire de la rembourser, oui vraiment, c’est la seule explication que tu trouves à sa présence ici et tu fronces les sourcils quand l’autre brune ferme les yeux, seulement pour les rouvrir et formuler des excuses. Et dire que tu es surprise est un euphémisme, tu ne t’attendais pas à ça, à ces mots-là et tu finis par te redresser, te décollant de la porte, certaine d’une chose à cette seconde précise. "Non Evelyn... Evie, tu ne me dois pas d’excuses, vraiment pas." Que tu réponds immédiatement, sans avoir besoin d’y réfléchir à deux fois. Tu es sincère, pas polie à outrance histoire de te fondre dans la masse, loin de là. Evie n’a pas besoin de s’excuser, c’est toi qui l’as acculée avec des mauvaises nouvelles, des questions, des réflexions. Si les rôles avaient été inversés... non, tu n’aurais pas apprécié l’annonce, du tout, et tu aurais eu envie de voir Ruben immédiatement, aurais-tu mise Evie sur la touche ? Aucun moyen d’avoir la réponse à cette question, pas vrai? Aussi, tu prends une profonde inspiration, détestant ce sentiment de culpabilité qui pèse lourd au creux de ton estomac, cela et de l’inconfort car tu n’as jamais ressenti en présence d’Evie. Jamais, même lorsque vous avez repris le contact il y a des mois de cela, vous donnant rendez-vous dans un café, tu étais surtout intriguée et curieuse, mais pas anxieuse et pas aussi perdue. Réussissant à calmer ta propre respiration et tout ce qui te passe par la tête, tu reprends la parole, un peu plus mesurément que d’habitude d’ailleurs. "Tu as et tu avais raison dans le fond, je me suis mêlée de quelque chose qui ne me regardait pas et je ne sais pas, je l’ai pris totalement personnellement, ce qui est complètement idiot. Je le sais très bien." Evie n’est pas la fautive dans l’histoire, du moins, ce n’est pas de cette façon que tu vois les choses et tu ne lui en as jamais voulu et tu ne lui en veux pas d’ailleurs, c’est une situation qui sort totalement de l’ordinaire, comme pour toi que pour elle. Tu voulais avant tout l’épauler, lui montrer que tu étais là pour elle, pour les bons comme les mauvais moments... et tu as lamentablement échoué, totalement d’ailleurs. Cela doit être cela le nouveau sentiment qui t'habite, de la défaite, pure et simple. "Mais je ne suis pas fan de cette distance entre nous et de la situation actuelle c’est juste..." Tu marques une pause, tu n’as pas de mots, tu navigues en terrain complètement inconnu, t’inquiéter pour les autres ? Tu le fais rarement, de même que de te mêler de leur vie ou décider d’intervenir plus que les commentaires que tu lances de temps en temps. Et pour cause, les gens qui comptent réellement à tes yeux ne sont pas si nombreux que cela et si tu devais dresser une liste, là tout de suite, Evie et Izzie seraient en première position, pas l’ombre d’un doute là-dessus. "C’est trop bizarre, ce n’est pas pour vivre comme ça que j’ai décidé d’emménager avec toi." Tu hoches la tête, une nouvelle fois, ton expression s'adoucissant de secondes en secondes, Evie fait un effort, alors tu vas en faire aussi, tu abandonnes vraiment ta chambre, faisant un pas dans le couloir, plus que décidée à passer la soirée en sa compagnie, comme avant, comme une autre soirée normale. "Tout ce que j’ai dans le ventre c’est un milkshake, et tant mieux si t’as acheté des Doritos... est-ce qu’il y aurait de quoi faire une pizza, je meure de faim. Passer la journée à faire du shopping, ça ouvre l’appétit visiblement." Que tu résumes, la dépassant déjà pour te rendre dans la pièce principale, te disant que la nourriture est un sujet assez neutre pour commencer et pour le moment. |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Dim 10 Jan 2021 - 8:51 | |
| ≈ ≈ ≈ {no drama} crédits gif/ (serpentiinequeen) ✰ w/ @Lara Pearson "Bien sûr que je t’en dois, j’ai été odieuse avec toi." Aussi têtue l’une que l’autre dans le fond, elles avaient juste une façon différente de le démontrer. Pour Evelyn, il était clair qu’elle devait présenter des excuses à la jeune femme, aussi mal à l’aise se sentait-elle à l’idée de rentrer dans le vif du sujet, et se sentant si gauche sur l’instant, recluse de l’autre côté de la porte de la chambre de Lara, qu’elle comprit sans avoir besoin de trop analyser que retrouver un semblant de relation normale avec elle comptait énormément, et que faire amende honorable était quelque chose dont elle devait prendre les commandes, ni plus ni moins. Elles n’étaient pas des étrangères, et même si le titre officiel à porter à leur relation était celui de cousines, il y avait quelque chose de plus profond entre elles. Au cours des derniers mois, elle avait eu la foi de considérer que ce qui les liait ressemblait davantage à de la sororité, ce à quoi elle n’avait personnellement jamais vraiment goûté à cause des relations étranges qu’elle entretenait avec ses soeurs. Elle en avait pris l’habitude, c’était aussi simple que ça, d’avoir quelqu’un avec qui partager certaines choses et c’était agréable, aussi elle ne voulait pas tout gâcher en restant campée sur des positions qui n’étaient pas utiles au final ; pas avec Lara, pas après ce qu’elles avaient vécu au cours des derniers mois, pas après qu’elle eut fait le serment secret de la protéger autant qu’elle la laisserait le faire. Et d’ailleurs, si elle devait être tout à fait honnête, sa réaction aurait probablement été similaire à celle de Lara si les places avaient été inversées. Si elle avait plus ou moins prétendu le contraire lors de leur discussion, si elle avait endossé le rôle de celle qui était assez adulte pour gérer sans se départir de son calme, la réalité était différente du tableau sans défaut qu’elle avait taché de faire admirer à sa cousine. Pour en avoir connu quelques autres, de scandales, elle savait que sa réaction aurait été on ne peut plus virulente ; à sa façon, encore une fois, mais elle n’aurait rien laissé passer, et soudain elle ressenti le besoin de le dire à Lara qui, au même moment, revenait sur sa conduite.
"Et tu penses que j’aurais réagi comment si les rôles avaient été inversés ?" lui demanda-t-elle entre deux mots, toujours flanquée au seuil de sa chambre, le visage se relevant doucement pour affronter son regard avec aménité "Aussi mal que toi, parce que…" Aussi bien Evie que Lara n’étaient pas très portées sur le côté sentimental des choses. C’était un point commun qui leur permettait de continuer à avancer sans se donner l’impression d’attendre quoi que ce soit, de qui que ce soit. Mais peut-être n’avait-il rien de mal en définitive d’admettre un peu ce qu’on ressentait parfois, et peut-être que le moment était venu d’être concise à ce sujet-là ; pour que Lara ne pense pas qu’elle n’était que de passage dans la vie de sa cousine, ou qu’elle prenne leur petite prise de bec comme la rupture nette et définitive d’une simple accroche qui avait été bénéfique pour l’organisatrice de mariage, se rendant compte que les liens du sang valaient sûrement plus que ce qu’elle n’avait jamais imaginé jusqu’alors. Elle prit une légère inspiration en même temps que la parole, ayant marqué une courte pause le temps de rassembler son courage pour lui avouer pudiquement "Je tiens à toi, et qu’on est de la même famille. On se protège l’une et l’autre… on essaye au moins." Contrairement aux autres membres de leur famille chez qui la façon de fonctionner ne représentait pas leurs idéaux. Il n’y avait qu’à se reporter à la réaction d’Ester lorsque sa soeur avait pris son courage à deux mains pour prévenir le clan de cette histoire de fuites d’informations. A part l’accabler, qu’avait-elle fait pour qu’elle se sente moins minable de s’être jetée à coeur perdu dans une histoire pareille ? S’appuyant contre le chambranle de la porte, Evelyn poursuivit sa rédemption en admettant "J’ai… c’est juste que j’ai été prise par surprise, et j’ai eu honte d’être mise au pied du mur au sujet de quelque chose que j’ai tenté de garder pour moi. J’ai perdu l’habitude de devoir gérer tout ça." Ça, ce pourquoi elle avait quitté son pays natal à l’époque, et qu’elle pensait pouvoir laisser derrière elle maintenant qu’elle était une adulte, rangée et accomplie. Elle avait sans aucun doute été un peu trop naïve, comme sur tout un tas d’autres choses dont elle n’avait pas envie de discuter sur le moment, saisissant la perche que Lara lui tendait lorsqu’elle admit que ça ne lui plaisait pas, la manière qu’elles avaient de cohabiter depuis quelques semaines. Tendant légèrement le bras pour dégager un long rideau de cheveux de l’épaule de Lara, elle lui dit "Moi non plus. J’aimerais qu’on retrouve notre routine, et qu’on arrête de s’éviter." Elles se sentiraient mieux, c’était une certitude qui la mena à ajouter sur le même ton, un peu moins embarrassée maintenant qu’elle avait mis des mots sur son état d’esprit lorsqu’elle avait appris que Rubén était déjà sur le coup pour étouffer tout ça "Cette histoire, elle me concerne, c’est vrai, et elle ne doit pas mettre de la distance entre nous alors... si tu as des questions, je suis prête à y répondre." Elle ne savait pas vraiment si elle le lui devait, mais s’il y avait bien quelqu’un avec qui elle se sentirait bien pour en parler, ne serait-ce qu’un peu, c’était bien Lara. Et puis elle avait déjà fait le plus difficile en admettant à sa mère et à ses soeurs que la rumeur n’en était pas une, le reste lui paraîtrait tout de suite moins pénible, et qui sait… probablement que sa conscience s’allégerait assez pour rendre le tout moins dramatique. Tandis qu’elle comptait sur ses achats du jour pour définitivement la convaincre de déposer les armes, son sourire s’élargit quand il lui parut clair que ça y était, elle avait toute son attention - merci aux Doritos "On va voir ce qu’on peut faire pour la pizza. Je m’occupe de tout, assieds-toi." lui dit-elle en la suivant, puis en arrivant dans la cuisine qu’elle continua de déblayer, rangeant ses achats en lançant un regard brillant à Lara qu’elle complimenta, visiblement soulagée de la tournure des événements "Elle te va bien, ta nouvelle couleur." they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
Dernière édition par Evelyn Pearson le Sam 13 Mar 2021 - 10:43, édité 1 fois |
| | | | (#)Mer 20 Jan 2021 - 13:32 | |
| "Hey Evie... je tiens à toi aussi, okay ?" Que tu as répondu presque automatiquement, parce qu’il s’agit de la vérité et que même si tu n’es pas la personne la plus douée pour exprimer ce que tu ressens véritablement, Evie mérite bien que tu fasses des efforts. Oui, tu en es persuadée. Et tu es rassurée par les mots de ta cousine, toi aussi, ne supportant pas vraiment cette distance entre vous deux et ayant besoin de retrouver un semblant de normalité. Car oui, emménager ici et avec elle, c’était la chose la plus logique à faire, d’un point de vue financier certes mais également pour ta propre sécurité et effacer cette incertitude et le fameux : au fait, où est-ce que je dors ce soir. Mais plus que cela, grâce à Evelyn, et au fil des semaines, tu as pu réaliser que vivre avec un membre de ta famille pouvait être autre chose qu’une expérience complètement désastreuse et qu’il est possible de s’attacher à quelqu’un, véritablement, sans forcément craindre des conséquences imminentes ou aucune conséquence d’ailleurs. Vivre avec Evie, il faut bien l’admettre, cela a toujours été d’une simplicité naturelle, si bien que la différence a été notable, et tu es bien contente de savoir que la tension va se dissiper petit à petit. Plus besoin de marcher sur des œufs dans ta propre demeure, non, si c’était ce que tu voulais, tu serais retournée vivre avec Trevante et Cassandra, ou quelque chose dans ce style-là. Tu suis Evelyn dans la cuisine, et tu attrapes le paquet de Doritos avant qu’elle ait le temps ou même l’opportunité de le ranger et t’accoudant contre le plan de travail, tu l’ouvres, là encore très naturellement, songeant à tout ce qu’elle vient de te dire, sur le pas de ta chambre. "Et d’une certaine façon, je te comprends. Et je ne te juge pas, c’est derrière nous tout ça, mais si tu veux en parler, et je suis sincère quand je dis ça, je suis là." Tu as appris de tes erreurs cependant et l’offre que tu fais est sincère, tu as réalisé, avec un temps de retard, qu’écouter ne veut pas forcément dire proposer ton aide ou t’insurger contre une injustice. Parfois, cela a du bon, que tu puisses t’énerver aussi facilement et que tu sois prête à défendre ceux qui sont proches de toi, parfois seulement, sauf que des années vous séparent Evelyn et toi, et que ses problèmes à elle sont plus compliqués que les tiens et avec votre nom de famille... c’est triste à dire mais, il faut bien réfléchir avant d’agir. Définitivement pas une chose normale et cela demande beaucoup, beaucoup de pratique. "Merci, je laisse mes cheveux se reposer un peu et... tu me le dis si tu as besoin d’aide, et on peut juste commander une pizza, tu sais très bien que cuisiner et moi, ça fait deux..." Tu as un léger rire à la fin de ta phrase, parce que tu n’exagères pas du tout et si ce n’était pas pour Evelyn, tu ne mettrais jamais les pieds dans cette cuisine. Okay, juste pour te servir du micro-onde, mais seulement pour réchauffer de la pizza ou n’importe quel plat que tu peux recouvrir de beaucoup de fromage. Tu lui tends le paquet de chips la seconde suivante, pas certaine qu’elle se laisse séduire (c’est elle qui s’amuse à regarder les listes des ingrédients, définitivement pas toi), et tu en profites pour t’installer sur un des comptoirs de la cuisine, posant tes mains bien à plat près du lavabo et te hissant rapidement et facilement sur ton nouveau siège, et croisant les jambes, comme tu l’as déjà fait des dizaines, voire même des centaines de fois. "Tout ce que je veux savoir c’est si tout va bien." Et tu réalises bien, en le disant à voix haute, qu’il n’y a pas de bonnes réponses et qu’il est impossible qu’elle te donne une réponse 100% positive ou au contraire négative, mais c’est un moyen de démarrer, ou dans ce cas précis, de redémarrer la conversation. Et parce que vous avez clairement besoin de faire des efforts dans ce sens-là, toi comme elle, d’ailleurs, parce que s’il est facile pour toi de faire entendre ton avis sur des sujets sans importance, remettre à leur place tous ceux qui méritent un réveil brutal selon toi, les conversations à cœur ouvert ne sont définitivement pas ce que tu préfères. Et tu n’es pas équipée pour les avoir, et à presque trente ans, cela doit être une grosse lacune, non ? C’est ce que tu te dis, mais il n’est jamais trop tard pour apprendre, oui, tu en es persuadée. Tu as un léger soupir, croisant les bras sur ta poitrine avant d’ajouter la seconde partie de ta phrase : "Je ne vais pas te mentir, j’ai plus ou moins compris que toute la famille était au courant, enfin, c’est remonté jusqu’aux oreilles de mon père au moins, il m’a même demandé si tu allais bien..." Tu ne sais pas comment il l’a appris, tu as choisi de ne pas lui poser la question, et tu lui as tout simplement rappelé qu’il savait où trouver sa nièce s’il était aussi inquiet que cela. Non vraiment, tu refuses et tu as toujours refusé, de jouer au téléphone arabe avec le reste de la famille et de faire partie de la chaîne des on-dits. Ce n’est pas sain et ce n’est jamais plaisant d’être au centre des rumeurs, tu en as toi-même fait les frais en grandissant et tu sais que cela n’est pas plaisant du tout alors... alors tu as respecté la vie privée de ta cousine et tu le feras toujours. "Donc oui, je n’ai pas besoin de savoir comment tu gères tout ça, mais si juste... tu vas bien en fait. Parce que j’imagine que rien de tout ça ne doit être facile, ou normal." Ton regard se pose sur Evelyn et tu hausses les épaules la seconde suivante et tu fais de ton mieux pour esquisser un sourire, tu ne mets pas les pieds dans les plats, tu comprendrais tout à fait qu’elle veuille changer de sujet de conversation, d’ailleurs, tu lui laisses même l’opportunité de le faire. "Ou alors on peut totalement changer de sujet, et se concentrer sur remplir mon estomac. Ou tu peux même me poser des questions sur ma vie sentimentale à moi..." Oui, tu te mets volontairement sous les feux des projecteurs, tu détestes cela, elle le sait, tu le sais, mais cela serait hypocrite d’interroger Evie et de t’inquiéter pour elle, si tu ne lui laisses pas la chance et l’opportunité d’en faire de-même. "Hey, je déteste être mise en avant comme ça tout autant que toi mais... tu mérites bien que l’on fasse des efforts." |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Dim 7 Fév 2021 - 6:47 | |
| ≈ ≈ ≈ {no drama} crédits gif/ (serpentiinequeen) ✰ w/ @Lara Pearson Si sa conscience avait pesé lourd ces derniers mois, autant sur son coeur que sur ses épaules, réentendre la voix de Lara sans avoir à tendre l’oreille pour percevoir un semblant de sa rhétorique particulière au travers des murs fins de leur appartement, ça avait le don de tronquer une partie du mal qui la rongeait depuis qu’elle avait dit à Owen que c’était terminé, qu’ils ne devaient plus se revoir, pour le bien de tous. Mais surtout pour celui du prêtre, puisqu’il avait plus de choses à perdre qu’elle-même dont la dignité avait déjà été piétinée tant de fois que parfois, elle se demandait si elle en restait des fragments, là, enfouis dans les profondeurs de la personnalité douce et posée qu’elle s’était construite après des années à se rebeller, mal dans sa peau, et perpétuellement indignée par la vie qu’on la forçait à mener. Evelyn se détendit, et son visage retrouva un éclat certain, activant la chaleur des taches de rousseur qui piquetaient sa peau ocre ici où là, et lui rendant un peu de la beauté qu’elle avait pour elle, légèrement ternie par les regrets qu’elle avait nourri à propos de tout ce cirque, les cernes qu’elle avait réussi à camoufler assombrissant l’harmonie et la délicatesse de ses traits lorsqu’elle était démaquillée, retirée dans son intimité. Elle n’avait pas eu envie de mêler sa cousine à cette histoire, trop consciente des répercussions d’un scandale pareil sur l’entourage qui portait le même nom qu’elle, et craignait qu’à terme, la masse des rapaces s’agglutinant autour des lieux qu’elle fréquentait le plus, ils ne deviennent une cible privilégiée, trop facile à atteindre. En ce qui concernait le reste du clan, ça importait peu à Evie qu’ils s’insèrent dans la brèche de cette affaire douteuse, assez opportunistes pour profiter de l’occasion offerte sur un plateau de mettre à contribution leur talent en communication en retournant la situation pour en faire un moyen habile de promouvoir La Fondation. Jusqu’à présent, Celie s’était montrée diplomate pour ne pas se réjouir du tournant pris par le retour de sa fille en ville, mais combien de temps cela durerait-il avant qu’elle ne dégaine une quelconque tactique pour faire virer le tout de manière à polir les angles les moins harmonieux, et briquer le manque d’éclat d’un tapage aussi crasseux ? Pire encore, combien de temps restait-il à Evelyn avait qu’elle ne soit contrainte de s’exprimer publiquement sur tout ça ? Ça l’effrayait, plus que n’importe quoi d’autre en vérité, n’ayant jamais été à l’aise avec l’attention portée par ceux qui se réjouissaient de la voir souffrir en direct à la télévision nationale. Elle ne préférait pas y penser à dire vrai ; aussi, comme dernier recours pour échapper à la détresse que lui insufflait cette possibilité de redevenir une attraction malsaine, ses yeux bruns se reposèrent sur le profil gracieux de sa cousine. Son autre inquiétude, celle qui l’avait menée à vouloir faire le paix avec elle, c’était celle-ci ; que Lara, qui n’avait rien demandée, se retrouve dans l’oeil du cyclone, encore qu’elle avait le caractère assez pugnace pour se dépêtrer de l’insistance des vautours… mais quand bien même, elle ne tenait pas à ce qu’elle se retrouve piégée, elle aussi. Il en allait de la conscience d’Evie, encore elle, et elle ne supporterait pas d’être la responsable de l’attention inutile qu’on porterait à sa colocataire. Les questions pleuvraient, frôlant le harcèlement, et leur vie prendrait un tournant qu’elle ne voulait pas revivre, ancien sujet favori d’une presse qui avait parié sur sa déroute à la seconde où elle avait démontré un semblant de personnalité propre à la détermination de se sortir du carcan dans lequel elle était née, petite fille choyée et dorlotée jusqu’à ce que son pilier ne périsse, et que sa mère se désole de son refus de prendre part à la partie d’échec grandeur nature au centre de laquelle elle avait été propulsée dès sa naissance.
Rendue dans la cuisine, elle se plaça derrière le comptoir du petit-déjeuner, et dans un soupir qui mit à mal sa volonté de garder la face, elle admit avec sincérité, bien qu’elle avait parut prête à octroyer à sa cousine le droit d’en savoir plus sur tout ça ; la vérité était toute autre, et elle la lui déballa, la voix étouffée par quelque chose qu’elle ne réussissait pas à déterminer - tristesse, lassitude… les deux mêlées, sans aucun doute "En fait, je ne suis pas sûre d’avoir très envie d’en parler." fit-elle, restant un instant à observer le bout de ses doigts qui s’étaient écartés quand elle avait posé ses mains à plat sur la surface lisse du comptoir. Une légère inspiration fit remonter ses épaules en même temps que sa tête qu’elle redressa, menton en avant, le regard cherchant celui de Lara "J’ai l’impression que c’est surtout les autres qui ont besoin que je le fasse. Comme si ça les concernait personnellement." Tout au long de sa vie, elle avait eu cette impression ; de n’être là que pour servir la curiosité maladive d’individus qu’elle ne connaissait même pas. Se réanimant, prête à ranger les courses qu’elle avait faite sur le chemin de retour, et à se mettre à la préparation d’un repas qui ne rentrait pas dans ses habitudes, mais qui ferait plaisir à Lara, elle opina négativement du chef lorsqu’elle proposa de l’exempter de la tache en commandant quelque chose - par la même, elle refusa de plonger sa main dans le paquet de Doritos qu’elle lui tendait, rassemblant ses ingrédients en lui disant, doucement "Non, je m’en charge, ce sera meilleur." Et le cliquetis des ustensiles qu’elle sortit des tiroirs combla le léger silence qu’elle laissa planer quand elle lui demanda comment elle allait. Un sourire lui échappa, moins volontaire que tout ceux qu’elle avait eu l’occasion de lui adresser depuis qu’elles étaient devenues proches "Ça allait jusqu’à ce que Rubén mette cette Une sur le tapis." Elle équeuta les tomates qu’elle avait posé sur la planche à découper qu’elle avait sortir de sous l’évier, gardant son attention fixée sur les gestes qu’elle exécuta avec gracilité, autant que si elle était en train de manier sa plume de calligraphie ; elle s’arrêta pourtant, posant son couteau pour se détourner du plan de travail, et revêtir un tablier qu’elle enfila par la tête, reprenant la parole en le nouant autour de sa taille "Je le savais tu sais, que l’info allait finir par remonter aux oreilles de tout le monde. Je n’ai pas eu le temps de mieux m’y préparer, je me suis laissée porter par…" Par la nostalgie de quelque chose qui lui avait fait du bien à l’époque, et à laquelle elle avait cru - ça avait été la première et la dernière fois qu’elle avait su qu’elle était amoureuse, alors peut-être avait-elle était trop naïve, se laissant berner par le bien-être que lui avait procuré l’attention que le prêtre lui avait porté en l’emmenant voguer vers de vieux, et beaux, souvenirs. Elle se ressaisit pour ne plus y penser, secouant la tête en laissant échapper un nouveau sourire, plus coupable celui-ci, tandis qu’elle se redirigeait vers sa planche à découper, et ses tomates encore rondes et pleines - plus pour longtemps "Owen a été plus malin que moi, il a anticipé en s’en allant bien avant que son nom n’apparaisse quelque part." ajouta-t-elle, prononçant pour la première fois le prénom de celui qui était autant impliqué qu’elle ne l’était. Concentrée sur ses découpes, elle haussa les sourcils pour marquer le point qu’elle effleura en se sommant de garder la tête froide, alors qu’elle sentait son coeur tambouriner dans sa poitrine "Et c’est tant mieux pour lui, je n’aurais pas supporté qu’on le mette au pied du mur à propos de tout ça." Elle pouvait gérer la manière dont on s’en prendrait à elle, encore que le contre-coup de l’acte de vandalisme contre son agence avait laissé des marques sur sa manière d’envisager la suite des évènements. Soudain, elle eut besoin d’en parler, répondant plus frontalement à l’inquiétude de Lara vers qui elle se tourna. S’essuyant les mains sur le devant de son tablier, elle leva la tête pour chercher ses yeux, puis elle lui apprit, l’expression grave et la voix blanche "On a vandalisé la devanture de l’agence." Evie croisa les bras sur sa poitrine, levant les yeux en l’air pour s’en remettre à quelque chose, à quelqu’un qui mettait ses nerfs à rude épreuve "Je dois m’attendre à autre chose prochainement j’imagine. Ça m’inquiète... pas les insultes, j’y suis habituée." concéda-t-elle avec une pointe d’accablement dans le ton pendant qu’elle décroisait les bras pour rassembler ses longs cheveux qu’elle plaça entre ses omoplates, n’osant pas affronter de nouveau le regard de sa cousine, alors qu’elle lui confiait "Mais à propos du reste. Des médias. De ma mère. Je suis partie pour échapper à tout ça." Et le regard qu’elle remonta pour trouver celui de Lara, il était lourd de sens. Baignant dans les lymphes de tout ce qu’elle n’avait jamais eu la force de partager avec qui que ce soit, trop pudique pour admettre qu’elle avait toujours souffert du traitement qu’on lui avait infligé tout au long de sa jeunesse, elle eut conscience de combien elle s’ouvrait à cet instant-là, même si elle n’en disait pas beaucoup au final ; il n’y avait qu’à se référer à ce qui dansait dans ses yeux, et au rideau de désabusement qui tomba sur son visage quand elle comprit qu’elle était repartie pour un tour, que rien n’avait changé. Mais heureusement, Lara était là, et la perche qu’elle lui tendit pour sortir de sa neurasthénie temporaire, elle la saisit avec une poigne désespérée qui la fit remuer, décollant le bas de ses reins du plan de travail vers lequel elle finit par se retourner "Oh, parce qu’il y a quelque chose à dire sur ta vie sentimentale ? Je suis prête à entendre." lui affirma-t-elle alors qu’un léger sourire venait casser l’affliction qui engourdissait ses traits. Le dos tourné, tranchant la première tomate qu’elle avait empoigné, elle lui dit avec réserve "Merci. De ne pas me juger. Je suis plus abonnée au contraire, alors ça me fait du bien." they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
Dernière édition par Evelyn Pearson le Sam 13 Mar 2021 - 10:43, édité 1 fois |
| | | | (#)Mer 17 Fév 2021 - 6:05 | |
| Evelyn ne réalise sûrement pas à quel point tout ceci est nouveau pour toi. Parler franchement, sans craindre de représailles, sans essayer de tout ranger dans des cases ou même de rationnaliser, parce que c’est la meilleure chose à faire. Parce que c’est beaucoup plus simple comme cela. Ou alors si, ta cousine en a un semblant d’idée, car elle a rencontré tes parents à plusieurs reprises et c’est grâce à son aide que tu as pu mettre beaucoup de côté lors de ce fameux diner qui semble remonter à des décennies maintenant. Mais hors de question d’être émotive devant Trevante ou Cassandra, ou d’échanger quoi que ce soit de réel, pas dans la cuisine et certainement pas à l’heure du dîner. Pas quand il faut paraitre bien sous tous rapport et faire de son mieux pour renvoyer une telle image. C’est beaucoup de pression, c’est trop de pression, n’importe qui deviendrait fou à force et pourtant, tu le sais, Evelyn et toi, vous vous en sortez plutôt bien. Certes, vous n’êtes pas les personnes les plus équilibrées que tu connaisses, mais la normalité, c’est surfait d’abord, tu en es convaincue et ensuite... qui se soucie vraiment de savoir que vous avez des lacunes dans certains domaines ? Pas toi en tout cas, Evie t’as toujours laissé le bénéfice du doute, de la place pour évoluer, pour te chercher et tout simplement être toi. Cet appartement que vous partagez est un véritable foyer, l’endroit que tu considères comme ta maison et ta vraie sécurité. Et c’est Evie ta bouée de secours, personne d’autre, tu le sais. Renouer avec elle est la meilleure chose que tu aies jamais faite et se passer de son amitié, de sa présence et de ses conseils, a été douloureux. Mais maintenant, vous pouvez recoller les morceaux et tu t’adresses à elle avec un peu plus de tacts désormais, ayant appris de tes erreurs et voulant avoir son avis sur la question. Si elle ne veut pas le partager, tu respecteras cette limite et vous passerez à autre chose, mais cela restera une bonne soirée, tu veux vraiment y travailler. Tout comme tu t’es fait une note mentale pour être moins directe et ne plus arriver avec tes gros sabots et tout envoyer valser sur ton passage, ta fougue est appréciée dans certains cas, mais pas tous. Ce soir, tu es prête à écouter et même passer à totalement autre chose quand Evie, qui s’affaire dans la cuisine pour votre repas du soir, t’affirme qu’elle n’a pas besoin d’en parler. Tu hoches la tête, encore une fois, prête à déclarer le sujet comme clos, quand ton ainé poursuit sur sa lancée. Evelyn porte ce fardeau, et seule en plus, depuis plusieurs semaines et tu te doutes qu’elle a besoin de s’en délester un peu, aussi, tu préfères ne pas l’interrompre, ton attention tout autant accaparée par tes Doritos que par ta cousine. Rubén a manqué de tact, tu ne sais pas vraiment quel était le but de sa manœuvre, et oui, tu continues de lui prêter les intentions les plus néfastes du monde, à tort, peut-être. Tu mâchouilles, bruyamment en plus, quand Evelyn t’assure qu’elle se douterait qu’un tel incident de ce genre arriverait et tu ne peux pas t’empêcher de trouver ce constat bien triste. C’est déjà suffisamment difficile d’être une femme, encore plus de fréquenter quelqu’un, mais si en plus tout le monde s’en mêle ? Un cauchemar, vraiment, tu as une légère grimace quand Evie parle son ancien... quoi au juste ? Amant ? Petit-ami ? Incident fâcheux ? Tu décides qu’amant fera l’affaire et tu hausses les épaules, plus que prête à casser du sucre sur le dos de ce fameux Owen, et ce même si ce n’est pas ce que l’on te demande de faire. "Je ne sais vraiment pas comment tu fais Evie, avec tout ce qui s’est passé, tu le défends quand même. Attention, je ne dis pas que c’est une mauvaise chose... je ne sais juste pas comment tu fais, et je dis ça de manière complètement positive." Tu ajoutes la dernière partie de ta phrase rapidement, bien décidée à ne pas accabler ta cousine encore plus, elle n’a clairement pas besoin de cela. Tu suis ses mouvements dans la cuisine, toujours pensive et cherchant quelque chose de rassurant à lui dire. Non, tu ne t’es jamais retrouvée à sa place, et tu n’apprécies pas le nouveau statut de cible d’Evelyn et tu trouves cela totalement injuste. Elle n’a fait que vivre sa vie, peu peuvent en dire autant. "D’après ce que j’ai compris, tu te débrouilles bien, moi je dis, continue de garder la tête haute et..." Et qu’elle ignore tout le clan Pearson à dire vrai, tu ne sais pas ce que ta tante a dit sur le sujet, tu t’en moques et tu sais que tes parents restent loin de l’affaire, peut-être que ta propre mère s’est permis quelques commentaires dans le privé mais... qu'elle aille au diable, vraiment, que tu songes en repoussant ta mère loin de ton esprit. Mais tu es ramené à la réalité et brutalement en plus, quand Evelyn t’informe que l’agence, son agence, son gagne-pain en somme, a été vandalisée. "Sérieusement ?" Pure question de rhétorique, que tu laisses échapper sur un ton totalement dépité et tu finis par descendre du comptoir sur lequel tu es perchée, abandonnant les chips sur le comptoir, venant te placer à côté d’Evie, tu lui offres une légère pression sur son coude, histoire de ne pas la déranger pendant qu’elle cuisine, mais bien pour lui indiquer que tu es là. Rien de tout ceci n’est juste, non, et maintenant, Evie pourrait être en danger, physiquement et mentalement ? Non, cela ne passe pas du tout avec toi, et tu prends une profonde inspiration, sentant un élan de colère faire son apparition, mais tu te retiens facilement, cherchant une solution qui pourrait vraiment aider Evelyn. "Hmm non, peut-être que tu devrais engager de la sécurité ? Pour l’agence, juste pendant quelques temps, un type avec des épaules carrées ça fait toujours déchanter les plus téméraires... et même pour toi... Juste pour quelques temps, le temps que tout ça se calme et que le cycle des médias change et que tout le monde passe à autre chose." Tu fais la proposition simplement, en te disant que cela serait le meilleur arrangement pour tout le monde, Evie pourrait ainsi repousser toute attention non désirée mais également avoir une certaine tranquillité. Et quand tu parles de tout le monde, plus que les médias, tu fais référence à votre famille, certaine que tout ceci sera utilisé contre Evie tôt ou tard. C’est ainsi que fonctionnent les choses chez les Pearson et c’est une réalité trop brute pour être réelle, cependant c’est le cas et tu sais qu’Evie va devoir se racheter d’une quelconque manière. Tu ne veux pas y songer pour le moment et tu ne souhaites pas qu’elle le fasse non plus, aussi tu pousses un autre soupir, prenant appui sur le comptoir, fixant une tomate toi aussi, répondant presque automatiquement : "Oh je suis tellement mal placée pour te juger Evie, genre vraiment." Tu fronces les sourcils, penchant la tête sur le côté, forçant Evelyn à rencontrer ton regard. C’était ça qui la tracassait vraiment ? Que tu la juges toi aussi ? Que tu lui colles l’étiquette de la femme facile ? Ou celle qui ne pense qu’à une seule chose et qui en oublie le reste ? Pfff non, tout ça ce n’est que du vent, des codes établis par des hommes en manque de confiance d'eux pour rabaisser les femmes fortes comme elle. "Evie, je ne te jugerais pas, jamais, si tu décidais de tout envoyer valser et de teindre en blonde pour aller vivre dans un autre pays, je te soutiendrais, même à ce moment-là." Tu as un léger rire à la fin de ta phrase, plus que sincère, tu n’as pas besoin de connaitre toutes ses motivations ou ses raisons, tu veux juste être dans sa vie et c’est tout. "Et regarde-moi ! Je n’ai jamais été en couple, et jusqu’à qu’il y a peu il suffisait qu’une fille me fasse un sourire pour que je l’entraine sous les draps avec moi." Tu l’admets facilement, sans aucune honte et parce que cela n’a changé que très récemment, depuis ta dernière mise à plat avec Mira en fait, depuis que vous avez décidé de tout simplement être amies et tu es incapable de séparer le physique des émotions, comme tu le faisais si bien avant. Tu es prête pour plus, quoi au juste ? Tu n’en sais rien du tout. "Tout ce que je peux te dire c’est de ne jamais, jamais, te retrouver au lit avec un de tes amis. Ça complique toujours les choses... toujours." C’est la seule leçon que tu peux lui donner, la seule. |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Sam 13 Mar 2021 - 10:41 | |
| ≈ ≈ ≈ {no drama} crédits gif/ (serpentiinequeen) ✰ w/ @Lara Pearson Parfois, Evelyn se voyait en Lara et quelque part, elle qui nourrissait peu de regrets à propos de sa famille, ça lui faisait pourtant davantage déplorer de ne pas s’être intéressée à elle plus tôt pour être capable de suivre toute son évolution jusqu’à aujourd’hui. Cette manière si singulière qu’elle avait de monter au créneau lorsqu’il s’agissait de défendre l’honneur de sa cousine, elle aurait été la même si elle avait été autorisée à défendre ses soeurs lorsqu’elle était plus jeune, elle le savait. Cette idée, elle lui traversait souvent l’esprit d’ailleurs, depuis qu’elles avaient repris contact toutes les deux ; que leur relation représentait une sorte de sororité et de solidarité à côté de laquelle elle était passée avec ses propres soeurs, mais qui lui était venue naturellement à la seconde où elle s’était rapprochée de sa cousine qui désormais avait plus d’importance à ses yeux que n’importe qui d’autres au sein de leur famille. Elle qui s’était toujours jugée incapable de faire dans le sentimentalisme, privée de cette notion depuis son enfance et son adolescence passées loin de ses soeurs, recluse au pensionnat la semaine et privée de Gold Coast le weekend, elle avait pris sens de la définition exacte de ce mot si lourd de sens, et à la racine duquel toutes les nuances étaient permises. C’était gratifiant au fond de savoir qu’elle pouvait compter sur Lara sans craindre que ça ne lui revienne en pleine figure - même si elle était vocale et impulsive, elle ne jugeait pas sa personnalité comme une déficience à corriger à tout prix bien au contraire. En fait, elle appréciait l’équilibre que lui apportait l’extravagance de la jeune femme, elle qui avait tendance à se renfermer dans l’image lisse qu’elle avait tenue à se créer en quittant l’Australie. Si elle devait se montrer un peu excessive, elle avouerait même qu’à certain moment, elle revivait au travers de Lara l’époque où elle n’avait pas le besoin viscéral de tout contrôler. Si c’était sain ou pas, elle l’ignorait… mais entre nous, elle n’était vraiment pas à une névrose près.
Un sourire lui échappa, puis un léger rire, un peu rauque, qui s’éteignit lorsqu’elle pencha la tête sur le côté, toujours occupée à réduire ses tomates en purée. Elle s’anima pour la transvaser dans un plat qu’elle ramena sur le plan de travail en même temps qu’une bouteille d’huile d’olive "Je ne le défends pas, il était aussi conscient que moi de la portée qu’aurait notre relation et les dégâts qu’elle causerait si on venait à l’apprendre. Je dis simplement qu’il a été plus malin que moi… et pour ma part ce n’est pas forcément un compliment." fit-elle sans expliciter, sachant que si la presse lui accorderait sans aucun doute le mauvais rôle, il fallait être deux pour former une liaison scandaleuse. Et Owen Baxton, tout saint qu’il était, vêtu de sa soutane et de son col de curé, n’avait pas semblé réfractaire à l’idée de dépasser la limite imposée par ses voeux alors les torts devaient être partagés. Mais c’était un fait, ils ne le seraient pas comme en témoignait déjà le vandalisme de l’agence qui l’avait ébranlée certes, qui avait eu plus d’impact sur le moral de sa jeune assistante cependant. Se détournant à nouveau du plan de travail en s’essuyant les mains sur son tablier, Evie alla pêcher une tête d’ail dans le panier en osier prévu à cet effet, et hocha la tête pour répondre à l’interrogation de sa cousine qui médita un instant avant de lui faire une proposition sensée, qu’elle n’était pas la seule à avoir brandit comme la remède à tous ses maux tandis qu’elle épouillait le bulbe de la plante qu’elle avait entre les mains "Celie me l’a proposé, mais je ne sais pas. Je n’ai pas envie de l’imposer à mon équipe qui a déjà mal vécue ce premier jet de pierre dans ma direction, alors inclure un inconnu tout en muscles à notre routine ? Je ne suis pas sûre que ce soit une bonne idée pour la dynamique de l’agence." Lucia avait mal vécu les insultes qui n’étaient pas dirigées contre elle pourtant, aussi elle doutait que ça rassurerait ses angoisses de voir un homme austère posté devant l’agence dans l’attente que quelque chose arrive pour pouvoir agir à la hauteur de sa carrure. Et très franchement, ça rendrait nerveuse Evelyn qui aurait davantage l’impression d’être une cible. Tout en libérant les gousses d’ail de leur chemise, elle ajouta "Et puis j’ai peur que si je fais appel à quelqu’un pour ma sécurité, ce soit une excuse pour me juger définitivement coupable de tout ça. Ce qui est le cas au final, dans une certaine mesure… je n’ai tout simplement pas envie que ça s’étale en Une de certains médias." Un haussement d’épaules, et elle tourna la tête vers Lara à qui elle accorda un sourire las, mais sincère "Ne t’en fais pas. Ils finiront par se lasser, tu as raison." finit-elle par lui dire, tachant de s’en convaincre en même temps. Seulement, si elle avait appris une chose en étant ainsi projetée sous la lumière des projecteurs depuis son plus jeune âge, c’était qu’au plus un scandale était relaté, au plus les médias pouvaient prétendre à la gloire et au succès. En dépiautant jusqu’à la moelle les méfaits des autres, ils avaient de quoi manger sur plusieurs années, et en terme de rentabilité… il n’y avait rien de mieux alors il y avait de moindres chances que du jour ou lendemain, l’indigne fille Pearson soit reléguée à rien d’autres qu’une manchette : les gens aimaient trop ce genre d’histoire. Un nouveau rire fila de la bouche de la jeune femme. Mais levant les yeux au ciel, elle fit mine de réfléchir à une porte de sortie plus engageante que celle que Lara lui proposait pour se sortir de cette impasse. On ne pouvait pas lui retirer son imagination, à la plus jeune des Pearson… néanmoins son aînée n’était pas en reste non plus et pendant qu’elle en venait à bout de ses gousses d’ail, elle lui répondit en reposant ses yeux sur elle "En vérité, j’avais pensé retourner à Londres, mettre le grappin sur un prince ou un duc qui posera un genou à terre, et profiter de mon nouveau statut pour faire valoir mon autorité, manipuler et traumatiser à tour de bras tout mon personnel avant de prendre la poudre d’escampette et de faire imploser la monarchie britannique en m’entretenant avec Oprah devant plusieurs millions de téléspectateurs." Tout un programme qui lui fit ajouter, malicieuse "Le blond, ça doit m’aller beaucoup moins bien qu’à toi." Une certitude qu’elle ne laissa pas le temps à Lara de contredire car elle empoigna la perche qu’elle lui tendait en lui parlant de sa vie privée. Une grande première qu’Evie ne bouda pas, s’affairant pour écraser ses gousses d’ail avec le plat du couteau et rétorquer en même temps "Seulement un sourire ? Je pensais que tu te laissais pas aussi facilement convaincre, je pariais au moins sur un cornet de frites et un milk-shake à la vanille. Personnellement, j’exige au moins une tasse de thé et une part de gâteau." Une pointe d’humour qui lui fit tirer la langue à une éventuelle défense de sa cousine qui bien partie sur sa lancée, lui donna un conseil qu’elle accueillit avec un plissement de paupières "En fait, j’ai déjà testé, et ça a plutôt bien fonctionné pour moi." Neal. Bien évidemment. Mais elle ne le nomma pas, se contentant de lever les mains comme si elle capitulait, son couteau posé sur le plan de travail, et la tête inclinée pour appuyer ce qu’elle ajouta expressément "Ça ne veut pas dire que je suis prête à retenter l’expérience. Mais j’ai toujours eu le sentiment qu’il valait mieux se lancer dans ce genre de choses avec quelqu’un que tu connais bien, plutôt qu’avec le premier - ou la première - venu." Un doigt se planta soudain dans l’espace qui la séparait de Lara, et faussement sur la défensive, elle la mis en garde "Je t’interdis de me dire que je suis vieux-jeu. On a établi qu’il n’y avait pas de jugement entre nous, non ?" Et le clin d’oeil qu’elle finit par lui offrir, il était chargé de beaucoup de choses ; de l’affection qu’elle lui portait, et du soulagement qu’elle ressentait à l’idée de pouvoir à nouveau partager ce genre de moments avec elle, et plus encore… car finalement, il lui semblait qu’elles avaient atteint un certain stade dans leur relation qui leur permettait d’être moins pudiques, moins secrètes, et ça lui faisait du bien, à Evelyn. they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Mar 23 Mar 2021 - 19:52 | |
| Tu es contente de parler à Evelyn des petits et gros problèmes qui sont dans son quotidien à elle. Et ce, même si tu n'as pas la solution miracle, même si tu ne peux pas traquer ce Owen pour lui lancer un regard dédaigneux et lui faire comprendre qu'il aurait dû traiter ta cousine comme la princesse qu'elle est et certainement pas autrement, même si tu ne peux pas tout résoudre et que tu n'as pas le bon remède, au moins tu peux écouter. Au moins, Evie n'a pas l'air autant accablée qu'il y a quelques semaines, au moins, il n'y a pas cette distance entre vous deux et au moins, tu retrouves ta cousine. Plus que cela, que tu penses la seconde suivante, tu as retrouvé ta sœur. Car c'est bien ce qu'Evelyn est devenu au fil des mois et depuis que vous avez renoué pas vrai ? Elle t'a, dans un sens, et sans vraiment le savoir, réconcilié avec cette partie de toi-même, celle qui refuse de se poser et d'admettre qu'elle a ou a eu un jour besoin d'aide. Car une personne normale et équilibrée, se tournerait vers sa famille pour ce genre de réconfort et pour retrouver ce semblant d'assurance. Mais chez les Pearson ? Les choses sont un peu plus compliquées, pas avec Evelyn cependant, elles n'ont jamais été compliquées, juste ces dernières semaines, mais tu sais désormais que tu peux les mettre au placard et que vous n'êtes pas obligées de revenir dessus, pas obligées du tout. Autant tourner la page, et c'est bien ce qu'Evelyn semble déterminer à faire et tu comprends tout à fait ton aînée. En règle générale, tu n'aimes pas vivre dans le passé et te raccrocher à tes souvenirs. Encore plus quand les souvenirs sont douloureux, car peu importe la relation qu'elle a eu un jour avec Owen, ce petit scandale doit absolument tout ruiner et ce n'est pas vraiment surprenant au final. Mais Evelyn reste une femme forte, probablement la femme la plus forte que tu connaisses et tu sais qu'elle ne va pas juste se laisser marcher sur les pieds ou accuser le coup quand le reste du monde lui dit qu'elle devrait le faire. Et elle a dans un sens raison, avoir sa propre sécurité, ça serait accorder encore plus d'importance à tout ceci dans un sens, et c'est quelqu'un de lâche qui s'en est pris à son agence, peut-être qu'il s'agissait d'un acte isolé ? Seul le temps le dira. "Je vois ce que tu veux dire, mais au moins tante Celie te l'a proposé, donc tu peux toujours y réfléchir... et cela prouve bien qu'elle se préoccupe de ta sécurité. Ta santé mentale et tout le reste je n'en sais rien mais... c'est notre famille, il faut faire les choses lentement, pas vrai ?" Que tu offres, avec un semblant de sourire et un haussement d'épaules. Tu n'as pas la prétention de savoir ce qui se passe dans l'esprit de ta tante, ou même celui de ton père ou celui de ta propre mère. Les parents ? Des énigmes ambulantes, non vraiment, tu as du mal à comprendre leurs motivations ou même leurs intérêts parfois... Il doit forcément se passer quelque chose, de profondément traumatisant, quand on a un enfant, c'est le seul moyen que tu as d'expliquer tout ceci. Tu continues de regarder Evelyn cuisiner, n'ayant pas de réponses à offrir sur le sujet, sachant que ce soir, et dans votre appartement dans un sens, vous êtes protégées de tout cela, et c'est une idée qui te plait dans un sens. Personne ne peut venir déranger votre paix et cette soirée, alors c'est facile de rêver et d'imaginer que le monde en dehors de ces murs a changé, ou qu'il est devenu un peu plus clément ou un peu moins sexiste. Si seulement. Evelyn te ramène à la réalité, tandis qu'elle fait ses propres plans, plus que spécifiques maintenant que tu y penses, mais elle a déjà vécu à Londres et si quelqu'un peut charmer un prince au point de lui faire abandonner son titre et sa relation toute particulière avec la reine, c'est bien elle et personne d'autre, tu en es persuadée. Tu finis par te redresser, abandonnant tes snacks pour le frigo, attrapant une bouteille de soda, la tienne bien évidemment, l'ouvrant en te tournant vers ta cousine. "Okay, déjà, tu serais super sexy en blonde, et ne me tente parce que tu sais que je suis capable de transformer notre salle de bain en salon de coiffure en deux secondes, tu le sais ... et ensuite oui." Elle t'a déjà vu à l'œuvre, plus d'une fois en plus, et tu sais très bien que tu pourrais juste te rendre chez n'importe quel coiffeur, sans la moindre hésitation d'ailleurs, mais tout comme ton humeur, tes couleurs sont changeantes et ce n'est tout simplement pas pareil d'être dans un salon, plutôt que dessus de ton éviter, à jouer du air guitar tout en chantant du Led Zeppelin, le tout dans tes sous-vêtements. Et tu es toujours fière du résultat dans ces cas-là. Toujours.
"On devrait faire ça, je ne sais pas pour Londres ou ailleurs, mais on est toutes les deux extrêmement occupées, plus que des ministres, donc il nous faut une pause. Oui, faut qu'on s'organise cela dans les prochains mois, quand on arrivera à accorder nos emplois du temps et nos violons, une semaine ou deux, loin de Brisbane, ça nous fera du bien." Que tu concèdes. Tu t'étonnes toi-même, car tu n'es pas de ceux qui suggèrent des vacances ou même qui prennent des vacances. Tu aimes être occupée, c'est ce qui te fait vivre et plus tu es occupée et mieux tu te sens. Mais tout de même, les derniers mois n'ont été faciles pour personne, surtout pas pour Evelyn, la nouvelle année se profile bientôt et pourquoi pas une petite pause de Brisbane en 2021, loin de tout. Tu as des tonnes de bikini qui prennent la poussière dans ton placard, il faudrait bien que tu les utilises un jour, que tu songes, prenant une longue gorgée de ta bouteille, en buvant la moitié d'une seule traite, plus que contente du goût sucré sur ta langue. "Pour oublier nos vies sentimentales désastreuses..." Que tu ajoutes dans un léger rire, tu abandonnes la bouteille sur le comptoir, plantant tes coudes à quelques pas seulement d'Evelyn, te demandant intérieurement si tu devrais l'aider à un moment ou pas. Sûrement pas, tu ne cuisines pas pour une bonne raison et si cette pièce ne possédait pas un micro-onde et un frigo, tu n'y mettrais jamais les pieds. Tu as un autre rire à la dernière remarque d'Evelyn, avant de répondre. "Et tu n'es pas vieux-jeu non, regarde-moi, je n'ai jamais eu de relation stable avec qui que ce soit, j'ai toujours prétendu que je n'en avais jamais besoin mais je sais pas..." Justement, tu ne sais pas. Passer d'une fille à une autre ne t'a jamais dérangé, tu ne t'es jamais attaché, tu n'as jamais ressenti le besoin de le faire, dans un sens, tu as toujours vu cela comme un piège plus qu'élaboré. Accorder sa confiance et son attention à une seule et unique personne ? Tout ça pour quoi ? Finir avec le cœur en mille morceaux et tout un tas de regrets ? Très peu pour toi, mais tu as eu tout cela, tu as eu tous les mauvais côtés en décidant de redevenir amie avec Mira, sans les aspects positifs d'une relation, justement, et tu as la désagréable impression d'avoir loupé quelque chose de crucial. "Un peu de romance cela ne fait de mal à personne, et je me dis qu'il faudrait que j'essaye... à l'occasion." Que tu conclus simplement, ton regard s'était perdu dans le vide pendant une seconde ou deux, tu te tournes de nouveau vers Evelyn, et tu t'avachis sur le comptoir la seconde suivante, comme si tes jambes étaient sur le point de te lâcher. Comme si. "Ugh, regarde-moi, à te parler et à me confier...Qu'est-ce que vous avez fait de moi Evelyn Pearson, genre vraiment ?" Tu poses la question dans un autre rire, en te redressant. |
| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Dim 9 Mai 2021 - 7:55 | |
| ≈ ≈ ≈ {no drama} crédits gif/ (serpentiinequeen) ✰ w/ @Lara Pearson Lara marquait un point. Evelyn ne s’y était pas arrêtée davantage, puisant dans les trésors de mauvaise foi qu’elle réservait exclusivement à sa mère depuis qu’elle était en âge de se rebeller contre tout ce qu’elle représentait aux yeux du monde dans lequel elle évoluait. Néanmoins, ce n’était pas faux, qu’en lui proposant une garde rapprochée, elle mettait en avant le côté maternel dont elle l’avait si peu gratifiée au cours des années. Ce n’était certes pas suffisant pour faire table rase du passé, aussi il s’agissait là d’une bonne occasion pour envisager de cohabiter dans la sérénité, non ? Evie était-elle prête à laisser sa quiétude entre les mains de la matriarche de son clan ? Elle n’en était pas sûre, et pendant quelques longues secondes, délaissant un instant ses problèmes sentimentaux, elle chercha une réponse dans le plan de travail organisé qu’elle avait sous les yeux, prenant tardivement conscience d’une chose : Celie s’inquiétait pour elle. Autant cette idée lui paraissait grotesque sur le coup, peu convaincue qu’au-delà de ses propres intérêts, sa mère puisse sincèrement prendre en compte celui des autres — trop habituée à son éternel air insatisfait d’avoir enfanté un phénomène pareil pour se rappeler qu’elle avait en elle un tant soi peu de bienveillance à son égard —, autant ça réveillait une part d’elle-même qu’elle avait préféré laissé s’endormir avec les années ; et c’était celle de la petite-fille qui n’avait jamais reçu assez d’attention de la part de celle qui l’avait mise au monde, trop occupée à parader avec sur le dos, sa carapace de veuve éplorée et de bonne Samaritaine. Quelques instants encore, elle se demanda si au fond, elle n’avait pas été trop dure avec elle et si l’image qu’elle avait toujours eu de leur relation n’avait pas été déformée par le deuil de son père qu’elle avait fait difficilement. Elle s’était toujours méfiée, elle avait toujours redouté les mains tendues par Celie — avait-elle eu tort, s’était-elle laissée aveugler par une rancoeur qu’elle ne méritait pas vraiment dans le fond ? La réflexion de Lara eut le don de la faire cogiter, et tandis qu’elle s’enfonçait dans une pause de paroles et de mouvements, elle se somma de reprendre vie au moment où elle reprit la parole pour lui rappeler ses dons de coloriste.
Le temps de reprendre sur elle, et ajustant son couteau pour écraser les gousses qu’elle avait libérée de leur peau fine, elle grimaça pour lui indiquer que non, définitivement, le blond ne la tentait pas. En revanche, ce qu’elle ajouta ensuite lui fit relever la tête et froncer les sourcils tandis qu’elle pointait son couteau sur elle "Ne me tente pas trop non plus. Je suis capable de nous organiser un voyage en deux temps trois mouvements." lui répondit-elle avant que son regard se fasse soudain plus distant et qu’elle ajoute avec une pointe de doute, mais aussi de rêverie dans la voix, et ce en même temps qu’elle baissait doucement son couteau qu’elle finit par poser près de son saladier rempli de pulpe de tomates "Je ne sais même pas depuis combien de temps je n’ai pas pris de vacances… ça doit se compter en années." Et même si elle tenta de s’enfoncer dans ses souvenirs pendant un moment donné, elle ne parvint pas à faire le point sur la question. Elle était partie brièvement sur la Gold Coast avec Matteo avant qu’il ne quitte la ville. On ne pouvait pas parler de vacances dans le premier sens du terme ; peut-être que c’était ça qu’il lui fallait effectivement, saisir l’occasion de marquer une coupure nette avec ce qui lui était tombée dessus ces dernières semaines en quittant la ville quelques temps pour mieux y revenir avec dans ses valises, la détermination qui lui avait permis de ne pas flancher depuis qu’elle avait remis les pieds en Australie. En même temps, ça lui permettrait de consolider son lien avec sa cousine sur qui elle reposa le regard, lui adressant un sourire en coin pendant qu’elle l’écoutait reprendre la parole, et donner davantage de détail sur sa manière de voir les relations amoureuses. Encore une fois, elles avaient des points communs en la matière, et tout ce qu’elle lui répondit mettait en exergue sa fâcheuse tendance à considérer sa vie amoureuse comme quelque chose de secondaire — au contraire de la presse donc, qui était plus intéressée par cette dernière qu’elle, elle ne l’était en vérité "Personnellement, j’ai trouvé la parade pour avoir ma dose de romance hebdomadaire." compléta-t-elle en rebondissant sur les paroles de Lara. Elle haussa les épaules tout en saisissant à nouveau son couteau, lançant des petits coups d’oeil à la jeune femme en même temps "C’est le meilleur côté de mon métier, on peut vivre les avantages de la romance sans être totalement impliqué. Tu vois, je ne peux même pas te donner de conseil à propos de tout ça, j’ai toujours préféré être seule que mal accompagnée." Un froncement du haut de son nez plus tard qui indiquait clairement qu’elle se moquait d’elle-même, et elle termina d’écraser ses gousses d’ails en assistant au spectacle de sa cousine qui, se soutenant au plan de travail, lui démontra que malgré le temps qu’elles avaient passé chacune de leur côté, elle n’avait pas délaissé ses travers de drama queen. Ça la fit rire, et alors qu’elle ajoutait ses gousses d’ail à la pulpe de tomates, elle s’essuya ensuite les mains sur son tablier pour s’approcher et prendre la jeune femme par les épaules. Evelyn chuchota sur le ton de la rigolade, son visage tourné vers le sien, quand elle lui dit "Encore un peu, et je vais finir par croire que tu as un petit coeur qui bat." Son étreinte se raffermit doucement et sa joue trouva le haut du crâne de Lara. Elles n’étaient pas de ce genre là, mais il y avait des moments où… ce moment en était clairement un, alors elle la serra contre elle en admettant, au moins dans l’intimité de ses pensées car elles avaient déjà fait preuve de beaucoup trop de sentimentalisme au cours des dernières minutes pour qu’elle n’ose le lui dire à haute voix, qu’elle lui avait manquée. they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | (#)Lun 17 Mai 2021 - 11:03 | |
| "Mais je suis en train de te tenter Evie, allez, quand on sera disponibles toutes les deux, on se prend quelques jours pour nous. Même si ce n'est qu'un week-end, je pense qu'on en a toutes les deux besoin." Tu fais l'affirmation en hochant la tête et Evie te connait assez pour savoir que tu dis uniquement ce que tu penses et que tu es de ceux qui agissent sur un coup de tête. Et prendre quelques jours de repos, loin de votre famille, loin de vos métiers respectifs, loin de Brisbane, cela ne serait vraiment pas la fin du monde. Du tout même. Tout comme ta cousine, tu ne sais pas à quand remonte la dernière fois que tu as pris de vraies vacances, ou la dernière fois que tu as joué les touristes, tu n'as pas voyagé tant que cela au final... et dire que certains profitent de leurs années universitaires pour explorer le monde, se découvrir, prendre tous un tas de photos, pour enfin revenir chez eux avec des rêves plein la tête. Tu n'as jamais ressenti ce besoin, tu n'as pas l'impression d'avoir grillé une étape dans ta vie, c'est juste que tu ne fonctionnes pas du tout de cette manière-là, tu es plus en raccord avec Evelyn sur ce point-là aussi. Tout comme ton aînée, ton travail et ta vie professionnelle sont très importants, peut-être même un peu trop, au point de les faire passer en priorité et d'ignorer le reste. C'est totalement le cas, ce n'est pas la première fois que tu le réalises, aimant tout de même le fait d'être occupée et la fatigue qui survient quand tu poses enfin la tête sur l'oreiller pour te reposer après une journée plus que remplie et des objectifs atteints. On ne peut pas vraiment te demander de l'expliquer ou de le comparer à autre chose, cette satisfaction certaine quand on donne le meilleur de soi... ou quand on fait quelque chose qu'on aime tout simplement. Mais tu sais très bien que tu n'as pas besoin de verbaliser tout ceci et qu'Evie verra tout de suite là où tu en venir. Ce qui prouve bien que vous êtes similaires sur ce point-là et que vous avez besoin d'une pause ... dans un futur loin et incertain, en parler sans le concrétiser est déjà une première étape importante et tu sais que cela finira par se faire tôt ou tard. Non, la chose la plus étrange de cette soirée, c'est cette étreinte improvisée et tu fais de ton mieux pour afficher une grimace sur ton visage, comme le ferait un gamin forcé de manger ses légumes avant son dessert (ou même toi si on prend un tel exemple) mais cela ne dure qu'une fraction de secondes et ce n'est pas vraiment ce que tu ressens. Non, tu n'es pas fan du contact physique, mais c'est Evie et cela passera toujours quand c'est Evie, aussi tu ne peux pas vraiment stopper le sourire qui fait son apparition sur ton visage et tu laisses Evelyn resserrer sa prise sans broncher. Parce que baisser sa garde n'est définitivement pas une chose facile à faire chez les Pearson et que retrouver Evie, cette étreinte, c'est tout aussi important que le reste. Tu en es convaincue, et quand tu finis par reculer, tu as un léger rire, te passant une main dans les cheveux. "Cela fait plus de dix secondes..." Beaucoup plus de dix secondes mais tu refuses de l'admettre à voix haute à la place tu hausses les épaules. "Et attention, sinon je finis par croire qu'on prend des mauvaises habitudes. Toutes les deux." Des mauvaises habitudes ou alors vous devenez de plus en plus confortables en présence de l'autre ? Evelyn t'a manquée, c'est aussi simple que cela, c'est cela la vérité et si être en froid ou mettre de la distance avec les autres membres de la famille Pearson est facile, ce n'est plus le cas avec Evie. Tu serais bien incapable de le faire maintenant que tu la connais, maintenant que tu as vécu avec elle, maintenant qu'elle t'a vu sous pratiquement tous les angles... maintenant que vous êtes proches tout simplement. Il n'y a pas de retour en arrière possible et ce compromis te va très bien, à la perfection, que tu te dis en allant toi aussi te laver les mains. Tu n'es pas douée devant les fourneaux cependant tu peux suivre des instructions et aider Evelyn pour votre repas. "Maintenant, dis-moi comment je peux t'aider qu'on puisse s'empiffrer sur le canapé..." Parce que cela te parait être un bon plan pour le reste de la soirée et un très bon retour à la normalité pour vous. "Et je pourrais te raconter les dernières aventures de mes clients... non parce que si je devais me fier à mon métier, je finirais par croire que la romance est bien morte est enterrée..." Tu dis cela en lâchant un rire, n'étant même pas ironique pour le coup, tout en sachant que sans révéler l'identité de tes clients ou même les lieux, tu peux raconter beaucoup de choses à Evelyn. Un peu trop, tu devrais sûrement lui faire une liste avant de la bombarder d'informations. Mais le plus important, c'est que tu sais faire la distinction entre ton métier et le monde réel. Et encore mieux, entre ta vie avant l'arrivée d'Evelyn et maintenant... c'est définitivement mieux maintenant, voilà ce que tu te dis quand tu es sur le point d'expliquer ton dernier souci avec une de tes tenues de scène à Evie tout en te dirigeant vers le frigo. Beaucoup mieux maintenant.
rp terminé
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