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 had a boy once who loved me (rowann #2)

Swann Craine
Swann Craine
la loi des sentiments
la loi des sentiments
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had a boy once who loved me (rowann #2) 9OYzxwd Présent
ÂGE : Trente quatre ans. (20/01/1990)
STATUT : Il a épousé son amour de sept ans, Rory, le 2 juin 2023 après l’avoir longtemps aimé en secret. Aujourd’hui il ne pourrait être plus fier ni plus heureux de porter son nom.
MÉTIER : Kinésithérapeute, il a un cabinet en ville.
LOGEMENT : Une villa à Bayside accueille sa famille, loin du tumulte de la ville et de la curiosité des journalistes de bas-étage.
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POSTS : 52461 POINTS : 580

TW IN RP : adoption (passé: automutilation, pensées suicidaires)
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : Père inconnu, mère absente, sujet tabou › Médiateur par excellence › A fui Londres pour Brisbane en 2016 en pensant y trouver son père: c'était un mensonge › Passionné par son métier › A eu besoin de six ans pour accepter sa bisexualité et son couple › Terrorisé à l'idée d'être différent › Deux tentatives de suicide au compteur › Poignets marqués par les cicatrices, aujourd'hui cachées par deux tatouages floraux › Ecoute beaucoup, se confie peu › Prêt à tout pour sa famille et ceux qu'il aime › Ne dites pas du mal de Doctor Who, il risque de froncer les sourcils › Pur produit anglais
CODE COULEUR : mediumpurple (plum pour design sombre)
RPs EN COURS : (05)rory #60rory #61scarlett #6greta #12 › arthur #18

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rowann #60
› when i was a ghost inside, you were there for me. legend never lies, we were meant to be. i'm blessed to be alive when i'm in your company. memories we've made could fill a whole book. if we were a movie, we'd be in Hollywood. on my lowest days, you were all it took. you make my demons go away, bleach the sky on rainy days.

had a boy once who loved me (rowann #2) 26195243b2c9ece1df8431d9dd1d5d329163f975
arwann #17 › why don't you just take what you want from me? i think you should take what you want and leave. you're changing everyday, you played me, you're taking everything. i let you run the game.

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mccraine #7 › straighten up, little soldier. stiffen up that upper lip. what you cryin' about? you got me. i can see you're sad, even when you smile, even when you laugh. i can see it in your eyes, deep inside you wanna cry. we gon' pull together through it, we gon' do it.

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bride #5 › uc.

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swanta #10 › i learned that there's beauty i can't keep, learned that there's demons in stories. whenever she's calling, she'll call me. promise you'll smile off a memory. some summer night, I hope I see you again. you'll find your way.

RPs EN ATTENTE : ginny #7 › min-kyung #6 › lucas #3
RPs TERMINÉS : (beaucoup)
cf. fiche de liens

AVATAR : Evan Peters
CRÉDITS : showmeyouricons (avatar) › harley (rowann, arwann) › fuckyou (ginny) › margotrobbie (scarlett) › haydenpanettieres (greta)
DC : Auden & Ambrose
PSEUDO : Kaelice
Femme (elle)
INSCRIT LE : 01/08/2019
https://www.30yearsstillyoung.com/t28950-a-little-bit-of-heaven-a-little-bit-of-hell-swann
https://www.30yearsstillyoung.com/t41172-
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Message(#)had a boy once who loved me (rowann #2) EmptyDim 8 Nov 2020 - 21:43

Had a boy once who loved me

Le départ est prévu dans deux jours à peine, pourtant Swann a déjà les clés du van de Deklan et il se ballade dans toute la ville pour s’assurer qu’il roule bien et qu’absolument tout fonctionne. Ils ont prévu de faire de nombreux kilomètres et il est hors de question que ses vacances avec Lucia ne présentent la moindre ombre au tableau. Les vide poches sont remplies d’objets en tout genre, plus ou moins utiles, allant du couteau suisse à la couverture de survie en passant par des kway digne du petit Georgie. Tatillon sur les bords et pas seulement sur les bords, il compte bien trop sur ce voyage pour le laisser lui filer entre les doigts. Chacun a besoin de repos bien loin de la ville et de ses tourments, bien loin des problèmes du passé et ceux du présent - ne parlons même pas de ceux du futur. L’occasion est rêvée et idéale et rien, absolument rien, ne viendra troubler cet idylle en devenir.

Le problème avec les plans aussi précis et chronométré, c’est qu’ils ne se passent jamais comme prévu. Il aurait dû savoir, pourtant, qu’en revenant à Spring Hill l’anglais ne ferait que ressasser des souvenirs douloureux. Il aurait dû savoir que lever son regard vers l’immeuble dont il connaît le code encore par coeur n’aurait en rien réparé son coeur toujours abîmé. Rory est une histoire du passé, en amour seulement. Il n’a pas rayé l’australien de sa vie pour autant et bien loin de là. L’idée aurait été aussi stupide qu’ignoble. Le quitter une fois a déjà été bien assez difficile, il ne pouvait décidément pas se résoudre à réitérer l'expérience plus violemment encore. Les sms échangés sont rares mais ont au moins le mérite d’exister. Il lui envoie des photos des derniers cocktails qu’il arrive enfin à maîtriser au DBD, après des années à tous les avoir ratés. Il lui donne des nouvelles de la plante verte à côté de la télé, celle qu’il délaissait toujours un peu trop lorsque Rory avait quelques jours de repos en ville et que Swann en oubliait jusqu’à l’adresse de son propre appartement. Ils ressemblent à deux vieux amis qui ne savent plus quoi se dire mais qui refusent de se voir s’éloigner, un entre-deux qui n’arrange rien, n’apaise encore moins les choses. Ils ne sont pas assez amis pour parler des véritables sujets, ceux qui font encore mal et impactent la vie de chacun. Si Rory ignore pour le couple que son ami forme avec Lucia alors Swann, lui, ignore que justement son couple formé avec Penny n’est pas véritable. L’ironie est amère.

Ses pensées ailleurs, il a naturellement conduit en direction dudit immeuble comme il l’a fait tant de fois par le passé. Maintenant il le regarde avec un sourire différent, simplement nostalgique et non plus excité à l’idée de pouvoir appuyer sur les touches de l’ascenseur déjà bien trop grand pour une seule personne. Il sait surtout qu’il n’y remontera plus et aujourd’hui il n’est plus triste, simplement bien décidé à construire une toute autre relation avec lui, dans laquelle personne ne souffrira à aucun moment. Encore une fois, pratique et théorie sont toujours bien différents à mettre en place et Swann espère simplement que tout saura s’apaiser et le temps faire sa part des choses. Ne risquant rien à passer devant l’immeuble, c’est un immense détour au milieu des embouteillages de la ville qu’il prévoit pour rentrer chez lui. Ses yeux dérivent sur les quelques personnes agglutinées au bas de l’immeuble, appareils photos en mains pour certains et micros pour d’autres. Face à ce spectacle qu’il a trop vite appris à reconnaître, ses sourcils se froncent d’incompréhension autant que de surprise, avant qu’il ne reconnaisse finalement la silhouette du brun. Il se cache la visage comme il le peut, son intimité déjà bafouée depuis longtemps, et lutte pour faire le moindre pas alors que les inconnus l’encerclent. Naturellement, c’est d’un coup de klaxon et d’un second que l’anglais tente de se faire connaître, lui faisant en même temps signe de la main pour qu’il monte dans sa voiture. S’il peut encore s’épargner de faire connaître aux journalistes le numéro précis de son appartement, ce sera certainement un peu de répis pour lui de gagné malgré tout.

Swann ne pensait pas le revoir avant un certain temps (il n'espérait pas le revoir, à vrai dire, surtout pas par les temps qui courent) mais ne pouvait pas non plus le laisser faire face à des personnes bien trop curieuses alors que sa voiture représentait une issue de secours. Sa vitre baissée il esquisse un sourire que lui même serait incapable de qualifier, heureux de pouvoir l’aider à sa manière tout comme terriblement désolé de lui imposer une sortie en voiture qui ne pourra, à son sens, n’être ponctuée que d’interminables silences pesants. “Ca va ?” Est la première chose qui lui vient à l’esprit et ce qui le préoccupe le plus, même si en apparence il a l’air de bien se porter. C’est stupide comme question, c’est tout simple. Tout le monde se la pose chaque jour et la réponse est toujours la même, évidente : “oui”. Rory a appris à quel point le poids des mots est différent pour l’anglais, à quel point aussi chaque réponse doit être unique et leurs mots pesés. Il a besoin de savoir s’il va bien, pour une infinité de raisons différentes. Il reprend sur un ton moins inquiet dès la seconde qui suit, pourtant, ses yeux sur la route. “Je peux te déposer au prochain coin de rue, si tu veux.” S’il ne veut pas aller plus loin et s’il ne veut pas rester dans la voiture avec lui, cela semble être une solution acceptable pour tous les deux. Sûrement. Maintenant, pourtant, son parfum embaume le van.

"On n'est pas obligés de faire ça." De parler, des mois plus tard, comme de véritables adultes. Ils peuvent baisser la tête, se boucher les oreilles et se voiler la face et continuer à faire comme si rien n'avait changé quand, justement, tout a été chamboulé. Ils ne sont pas obligés de faire ça mais Swann, lui, voudrait vraiment que ce soit le cas. Il voudrait lui dire qu'il lui souhaite d'être heureux, et que pour ça il a le droit de s'y prendre de la manière dont il le désire sans que cela ne regarde plus l'anglais en rien. Il voudrait lui dire, aussi, que son ancien parfum lui allait mieux.

Now he's so afraid of me


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Rory Craine
Rory Craine
l'océan des possibles
l'océan des possibles
  
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ÂGE : trente-trois ans (19/03/91 - poisson)
SURNOM : Craine pour la plupart des gens.
STATUT : comblé de bonheur d'avoir épousé Swann le 2 juin dernier, après sept ans d'amour, il est rempli de fierté à l'idée que son mari porte enfin officiellement son nom. leur fille Robin (22.02.2023), adoptée par le couple en mai 2023, parfait encore un peu plus le tableau : il a tout ce dont il a toujours rêvé.
MÉTIER : acteur et producteur, il est un visage récurent du grand écran et un artiste dont l'aura ne cesse de croitre dans le monde du Cinéma, où ses choix de rôles diversifiés et exigeants l'ont élevé au rang de talent incontournable vers qui les opportunités affluent. prochainement à l'affiche d'un biopic centré sur la vie de John Fitzgerald Kennedy Jr, il effleure aussi un autre de ses rêves du doigt et se forme à la réalisation auprès d'une de ses idoles, caressant l'espoir de passer derrière la caméra pour réaliser son premier long métrage.
LOGEMENT : #84 Agnes Street, à Bayside. Swann et lui goûtent à la tranquillité du bord de mer avec leur fille Robin et Brownie, leur berger australien, dans un endroit qui leur ressemble.
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POSTS : 11779 POINTS : 200

TW IN RP : anxiété, adoption, alcoolisme parental (mère), surexposition médiatique.
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : très proche de sa famille, il idéalise ses ainés et surprotège ses petites sœurs › a pratiqué le football australien durant son adolescence mais a du arrêter après une blessure au genou › la comédie a été la lumière au bout du tunnel lorsqu'il ne croyait plus en rien › s'en est pris physiquement à un réalisateur qui avait agressé sa co-star › idéaliste et romantique, il a concrétisé son plus grand rêve en fondant une famille › sensible et dévoué aux autres › anxieux par nature › bénévole à l'hôpital depuis août 2020.
CODE COULEUR : DarkSlateBlue
RPs EN COURS : (05) jesse #1swann #60swann #61 › dina #1

(ua) willton #25


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rowann #60 & #61 › you make my heart feel like it's summer when the rain is pouring down. you make my whole world feel so right when it's wrong. that's how I know you are the one. when we are together, you make me feel like my mind is free, and my dreams are reachable. life, it's easy to be scared of with you, I am prepared for what is yet to come. 'cause our two hearts will make it easy. joining up the pieces together, making one. ❘ 12345678910111213 (UA)14 (UA)15 (UA)16171819202122232425262728 (UA)2930313233343536373839404142434445464748495051 (UA)52 (UA)535455565758596061

had a boy once who loved me (rowann #2) SW6a5
willton #25 › we've been stuck now so long, we just got the start wrong. one more last try, i'ma get the ending right. you can stop this, and I must insist. that you haven't had enough, you haven't had enough. don't you need it? don't you want this at all? well, I just wish we could go back one more time and begin it, back before I lost myself somewhere in it. ❘ 12 (UA)3457891011121314 (UA)1516171819 (UA)20212223 (UA)24 (UA)25

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RPs EN ATTENTE : micah #3 › clarence

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wendy (scénario libre) › you belong among the wildflowers, you belong in a boat out at sea. you belong with your love on your arm, you belong somewhere you feel free. you deserve deepest of cover, you belong in that home by and by. you belong among the wildflowers, you belong somewhere close to me. far away from your trouble and worry. you belong somewhere you feel free.

RPs TERMINÉS : (2024) eddie #1nina #2swann #57meet & greet (shining stars agency)scarlett #1swann #59micah #2 (2023)swann #38swann #39swann #40swann #41garrett #1swann #42mariage rowannswann #44swann #45 (event pride)rosalie #8zoya #3wyatt #2swann #46 (survival academy)swann #47 (survival academy)swann #48 (survival academy)swann #49swann #50ruben #3penny #11swann #55nina #1zoya #4luz #1 (2022) swann #21maisieswann #22swann #24swann #25swann #26rosalie #6swann #27ruben #1murphy #2swann #29wendyfamily chaos & swann #30arthurswann #31grace #1shining stars agencyswann #32swann #33swann #34penny #10rosalie #7swann #35swann #36las posadashalston #1 (secret santa)ruben #2 (2021) penny #4penny #5swann #5, lucia #1 & matt #1 (léolie's wedding)penny #6 (blind test)clyde #1raphael #1rosalie #1rosalie #2 & wyatt #1swann #6sohan #2penny #7wendy & micahchez mileschez eddiechez thomaschez les crainechez charlie & léocraines #1chloe #2matt #2swann #7wendy #1swann #8ivy #1garrett #1jean #1swann #9micah #1swann #12michaela #1mariage calex (swann #17)penny #8stellaswann #16 & alexswann #18rosalie #4murphy #1 & swann #20swann #19swann #23 & zoya #2penny #9 (2020) jessian #1swann #1penny #1lily #1penny #2swann #2heather #1may #1penny #3erin #1sohan #1ava #2charlie #1le noël du royaume enchanté

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AVATAR : david corenswet.
CRÉDITS : avatar @selfmade, gifs profil & sign @gifpacklove, bann profil @zaja, gif rowann & wendy @harley, gif willton @conjuringgifs, awards & bann sign @loonywaltz.
DC : /
PSEUDO : nairobi, charlotte.
Femme (elle)
INSCRIT LE : 24/11/2019
https://www.30yearsstillyoung.com/t33433-here-s-looking-at-you-kid-rory
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Message(#)had a boy once who loved me (rowann #2) EmptyMer 11 Nov 2020 - 17:42

 
Had a boy once who loved me.

Son portable avait vibré toute une partie de la matinée, ses contacts s'amusant à lui envoyer des bouts de unes de magasines, d'articles dans lesquels on faisait état de sa relation présumée avec Penny. Le tout, généralement ponctué de « pourquoi t'as gardé ça pour toi ? » et de « quel cachottier tu fais ! » qui ne le mettaient chaque fois qu'un peu plus mal à l'aise. Une fois encore, la presse était parvenue à insuffler le doute dans l'esprit des gens, et deux-trois photos accompagnées d'un texte sans équivoque avaient relancé la machine à rumeurs, celle-là même qui ne s'était jamais complètement stoppée ces derniers mois. Rory aimerait voir un bon coté à la situation, se dire qu'il valait mieux qu'on continue à parler de son hypothétique rapprochement amoureux plutôt que du coup de sang qui lui avait valu de tout perdre, mais son état d'esprit était à des années lumière de cette logique. Il était épuisé par l'attention constante que lui portaient les journalistes, épuisé de ne pas pouvoir passer une seule journée sans entendre parler de ces torchons qui relayaient ces mensonges. Épuisé, surtout, de se sentir étouffé dans son propre appartement et de n'avoir plus personne aujourd'hui avec qui oublier tout ça rien que quelques instants. Vivre seul n'avait jamais été aussi pesant et pourtant Rory s'évertuait à décliner chaque invitation de sa mère à venir passer quelques jours à la maison. Il refusait, systématiquement, de peur que la curiosité malsaine de la presse ne les éclabousse. Il refusait catégoriquement de prendre le risque que sa mère ouvre la porte un matin et se retrouve nez à nez avec des journalistes malpolis et pressants. Il refusait catégoriquement que sa petite sœur ne puisse pas se rendre à la fac sans être harcelée, quand tout ce dont elle devrait s'inquiéter était ses études. Alors il prenait sur lui, s'accrochait de toutes ses forces à ce qui parvenait à lui apporter un peu de joie : ses proches, l'association, le soutien de Donna. Dernièrement, il avait même très sérieusement songé à adopter un animal de compagnie. Lui qui si souvent s'était dit qu'il ne saurait pas s'en occuper comme il se doit à cause de ses tournages rêvait que cet endroit se remplisse à nouveau d'un peu de vie. Des tournages il n'y en avait plus vraiment, mais du réconfort il en avait plus que jamais besoin.

Prendre l'air, c'est tout ce qu'il voulait lorsqu'il avait poussé la porte de son immeuble et s'était aussitôt retrouvé encerclé par une dizaine de journalistes bien décidés à avoir la photo qui ferait un bon article, la déclaration qu'ils pourraient ensuite déformer histoire d'attirer les lecteurs curieux. Rory vivait le même cirque depuis des mois et pourtant, il sentait encore son cœur s'accélérer sous le coup de la panique lorsque ces types s'agglutinaient autour de lui pour le bousculer, que le flash de leurs appareils l'aveuglaient et que des micros étaient tendus vers lui avec insistance. Il se cramponna à sa besace, prit une grande inspiration et cacha son visage en tentant de se frayer un chemin. Il était seul face à des personnes sans aucune considération pour son intimité et son espace vital, c'était donc à lui de s'extirper de là et de reprendre le contrôle sur la situation. Seulement, il n'était garé qu'à plusieurs dizaines de mètres et comptait sur ces types pour le suivre jusqu'à sa voiture – on ne sait jamais, il pourrait écraser l'un d'eux sous le coup du stress et alors son portrait apparaîtrait cette fois en première page des journaux accompagné de la mention « Assassin ». Une aubaine pour ces pseudo-journalistes prêts à tout pour du scoop. Et alors que la situation lui apparut désespérée, c'est un coup de klaxon donné à quelques mètres de là qui lui fit relever la tête. Son cœur se serra à nouveau, cette fois non plus parce qu'il paniquait mais bien parce qu'apercevoir Swann agiter sa main dans sa direction le déstabilisa bien plus qu'il ne le laissa paraître. Instinctivement, Rory courut en direction du véhicule où l'attendait l'anglais, saisissant la poignée de la portière avant de pousser un long soupire. « Merci. » Il souffla, son regard reconnaissant et troublé s'ancrant au sien tandis qu'il se réfugia à l'intérieur, joignant ses mains entre elles pour les empêcher de trembler pendant que ses lèvres étiraient un léger sourire. C'était déjà inespéré pour lui que qui que ce soit l'aide à échapper à cette horde de vautours, mais que ce soit précisément lui qui le fasse lui semblait presque irréel. Douloureux ? Il n'en était pas encore sûr, peinant à réaliser qu'il était bien là, tout proche, comme ça n'était plus arrivé depuis plusieurs mois. Il y avait bien eu ces messages échangés pour maintenir le dialogue – Rory aurait honte de l'avouer devant lui, mais il s'était bien souvent relevé en pleine nuit juste pour les relire, juste pour nourrir l'illusion qu'il en savait plus sur la vie qu'il menait depuis leur rupture que ça n'était réellement le cas. Il lui donnait des nouvelles de sa plante et c'était subitement comme s'ils étaient proches à nouveau. Quel idiot, pensait-il à chaque fois qu'il se rendormait et qu'une douleur sourde lui comprimait le cœur à la seule idée que Swann, de son coté, puisse ne pas penser à lui autrement que pour lui envoyer des photos d'un ficus.

Il pouvait se raconter toutes les histoires qu'il voulait, être assis à coté de lui en ce moment n'avait rien d'aussi anodin que c'aurait du être le cas. Neuf mois plus tard, la peine était toujours là, temporairement anesthésiée, prête à être ravivée par un silence un peu trop long, un regard qu'il ne saurait pas détacher suffisamment vite. Il était là, et ça lui avait manqué. « Je crois, oui. » Il s'entendit souffler, comme s'il avait lui-même besoin d'en être sûr ou de s'en convaincre. Est-ce que Swann voulait savoir comment il allait en ce moment ? Auquel cas, il allait plutôt bien si on considérait qu'il lui avait permis d'échapper à ces types envahissants. Ou est-ce qu'il voulait savoir comment il allait depuis le début de cette année compliquée sur bien trop de plans pour qu'il puisse songer à lui dresser la liste de toutes les choses qui n'allaient pas, en réalité ? Des confessions que Swann n'avait peut être aucune envie d'entendre, de toute manière, il en avait déjà fait beaucoup après tout. Rory secoua la tête, ses lèvres pincées entre elles. « Non, je... je préférerais rester ici quelques minutes, si tu veux bien. » Son regard s'égara de l'autre coté de la vitre, là où il craignait tant de remettre un pied pour le moment. « J'aimerais juste attendre un peu avant de ressortir. » Parce qu'au coin d'une rue ou à l'autre bout de la ville, il se sentirait épié et c'était un sentiment qu'il aimait mieux repousser, le temps de reprendre ses esprits. Est-ce que la logique aurait voulu qu'il préfère affronter ce tourbillon médiatique, plutôt que de rester dans la même voiture que son ex – ce même ex qu'il avait justement perdu à cause de cette histoire ? Sans doute, mais Rory se sentait en vérité plus en sécurité ici que n'importe où dehors, sans qu'il sache dire si c'était dû à la présence de Swann ou totalement extérieur à ce dernier. Il savait ce qu'il valait mieux prétendre, en revanche.

Son visage se tourna vers le sien et sa gorge se serra à l'idée que Swann de son coté n'ait peut être aucune envie de l'abriter du monde extérieur pendant les prochaines minutes. Est-ce qu'il avait lu la presse, ces derniers jours ? Est-ce qu'il était tombé sur ces articles qui lui prêtaient une idylle avec Penny ? Qu'en penserait-il, si c'était le cas ? Et lui, avait-il rencontré quelqu'un ? Et si oui, voudrait-il seulement le savoir ? « Tu sais que j'ai jamais trop aimé les silences. » Il souffla tout bas, ses lèvres esquissant un sourire. Il le savait parce que Swann l'avait plus souvent entendu en combler que n'importe qui d'autre. Parce qu'il était comme ça, Rory, il parlait beaucoup, il plaisantait facilement, il faisait le plus souvent en sorte que l'atmosphère soit détendue et agréable, probablement parce qu'avoir assisté aux innombrables disputes de ses parents pendant sa jeunesse rendait ce genre de situations plus difficiles à supporter pour lui. L'ironie, c'est qu'avec Swann aussi, ils avaient eu leurs disputes. Leurs silences. Leurs moments pendant lesquels il valait mieux ne rien dire que de dire des choses qu'on regretterait plus tard. Et c'était toujours les moments les plus déchirants, ceux qu'il voulait aussitôt effacer et remplacer par des instants beaucoup plus beaux, comme cette nuit-là quand ils s'étaient quittés. Rory n'avait pas envie de rester tout le trajet silencieux, à lui lancer des regards timides, ainsi il reprit. « Je crois qu'on peut dire que t'es tombé au bon moment. » Il releva, son regard plein de reconnaissance retrouvant le sien. « Tu passais dans le coin ? » La coïncidence ravivait forcément les souvenirs, pour la plupart très heureux, du temps où Swann venait le rejoindre à Spring Hill, montait jusqu'à son appartement et scellait leurs retrouvailles. L'ironie de la situation était aussi douce qu'elle était amère. « Toi, tu vas bien ? » Il ne saurait se retenir plus longtemps de le lui demander à son tour, parce qu'il avait besoin de s'assurer que tout allait bien pour lui, qu'il était aussi heureux qu'on puisse l'être, comme s'il avait besoin d'être sûr qu'au moins l'un d'eux avait su se reconstruire depuis leur rupture, qu'au moins l'un d'eux n'en souffrait pas encore.



we'll watch the stars glow, and the flames burn the woods slow. playing games with our shadows till all four of our eyes close. and darling we'll sleep close, with no blankets or pillows. like the wind in the willows and we'll dream with our eyes closed. 'cause I see love when I close my eyes.

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Swann Craine
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PETIT PLUS : Père inconnu, mère absente, sujet tabou › Médiateur par excellence › A fui Londres pour Brisbane en 2016 en pensant y trouver son père: c'était un mensonge › Passionné par son métier › A eu besoin de six ans pour accepter sa bisexualité et son couple › Terrorisé à l'idée d'être différent › Deux tentatives de suicide au compteur › Poignets marqués par les cicatrices, aujourd'hui cachées par deux tatouages floraux › Ecoute beaucoup, se confie peu › Prêt à tout pour sa famille et ceux qu'il aime › Ne dites pas du mal de Doctor Who, il risque de froncer les sourcils › Pur produit anglais
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RPs EN COURS : (05)rory #60rory #61scarlett #6greta #12 › arthur #18

had a boy once who loved me (rowann #2) 21e5aee5bb8b3566bb19ab4d843ce822e55cd7fe
rowann #60
› when i was a ghost inside, you were there for me. legend never lies, we were meant to be. i'm blessed to be alive when i'm in your company. memories we've made could fill a whole book. if we were a movie, we'd be in Hollywood. on my lowest days, you were all it took. you make my demons go away, bleach the sky on rainy days.

had a boy once who loved me (rowann #2) 26195243b2c9ece1df8431d9dd1d5d329163f975
arwann #17 › why don't you just take what you want from me? i think you should take what you want and leave. you're changing everyday, you played me, you're taking everything. i let you run the game.

had a boy once who loved me (rowann #2) Ea1cf0b4c0789e024192804c86de29c639ec1640
mccraine #7 › straighten up, little soldier. stiffen up that upper lip. what you cryin' about? you got me. i can see you're sad, even when you smile, even when you laugh. i can see it in your eyes, deep inside you wanna cry. we gon' pull together through it, we gon' do it.

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bride #5 › uc.

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swanta #10 › i learned that there's beauty i can't keep, learned that there's demons in stories. whenever she's calling, she'll call me. promise you'll smile off a memory. some summer night, I hope I see you again. you'll find your way.

RPs EN ATTENTE : ginny #7 › min-kyung #6 › lucas #3
RPs TERMINÉS : (beaucoup)
cf. fiche de liens

AVATAR : Evan Peters
CRÉDITS : showmeyouricons (avatar) › harley (rowann, arwann) › fuckyou (ginny) › margotrobbie (scarlett) › haydenpanettieres (greta)
DC : Auden & Ambrose
PSEUDO : Kaelice
Femme (elle)
INSCRIT LE : 01/08/2019
https://www.30yearsstillyoung.com/t28950-a-little-bit-of-heaven-a-little-bit-of-hell-swann
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Message(#)had a boy once who loved me (rowann #2) EmptyJeu 12 Nov 2020 - 13:10

Swann n’a jamais voulu grandir.
Il voyait tous les adultes autour de lui arrêter de parler à leurs amis et leurs proches du jour au lendemain, il les observait s’énerver dès qu’on leur parlait d’une personne qui hier encore était supposément chère à leur cœur. Il n’a jamais compris comment est ce qu’ils pouvaient tous changer d’avis aussi rapidement et cesser tout contact de manière aussi brutale. Aujourd’hui encore il n’en comprend pas tout à fait les raisons, quand bien même il a entamé ce processus de lui-même, et il est devenu ce qu’il a toujours détesté au plus haut point : un adulte qui rompt contact avec ceux qu’il aime.

Une fois de plus, pourtant, il n’est pas capable de tenir ses promesses jusqu’au bout et de réellement gommer Rory de son existence. Il se dit qu’il existera toujours dans les journaux, au cinéma, sur les plateaux télévisés ; alors ce n’est pas vraiment de sa faute non plus, s’ils continuent de se parler. Il se dit qu’il ne fait ça que pour avoir des informations exclusives quant à ses prochains projets, quand bien même il ne le lui demande jamais. Il se dit aussi qu’un jour il pourrait vendre à la presse à scandale une de leurs photos, et dans un état aussi conservateur que le Queensland cela terminerait de miner sa réputation. Il se dit tout un tas de choses qu’il ne fera jamais, parce qu’il n’a jamais cessé de se faire des films. Ironiquement. Le brun de nouveau assis près de lui, il s’en veut même d’avoir pensé à toutes ces choses, parce que ce n’est que maintenant qu’il se rend compte que ce n’étaient que des techniques maladroites pour simplement avoir des raisons de garder contact. L’anglais n’a jamais voulu grandir et il n’a surtout jamais été capable d’arrêter de se voiler la face. « Je crois, oui. » L’anglais se pince les lèvres. Il aurait dû savoir qu’il n’aimerait pas la réponse à cette question mais il n’a pas pu s’empêcher de s’assurer que tout ne va pas si mal pour Rory. Le doute qui émane de sa réponse laisse Swann entre deux eaux, ne sachant plus où se positionner. Il voudrait le croire quand il dit qu’il va bien, mais encore une fois, tout sonne faux.

Lâche, il esquisse un bref sourire alors que Rory demande à rester quelques instants de plus dans la voiture. Bien que l’anglais aurait agit selon la préférence de son ami (il manque un mot, là, juste là, tout sonne faux à nouveau), il se voit soulagé d’apprendre qu’ils restent au moins sur la même longueur d’onde à propos de quelques sujets. Il a besoin de temps et il a besoin de s’éloigner - ironique parallèle avec la relation qui les unit désormais - alors Swann n’attend pas d’en savoir plus avant de prendre la route pour sortir de la ville. Il n’est pas question de jouer au chat et à la souris avec les journalistes dans Brisbane, alors autant lui accorder quelques précieuses heures de répit, sans aucun doute bien méritées. C’est en prenant cette même route qu’ils s’enfuyaient parfois, pendant quelques heures à peine, simplement le temps pour eux de croire qu’ils étaient libres. Comme Bonnie et Clyde qui pensaient rejoindre leur planque pour s’y retrouver en sécurité ; mais ils n’y seront jamais parvenus, ce petit matin là. Rory connaît sans doute bien mieux l’histoire que lui, désormais.

« Tu sais que j'ai jamais trop aimé les silences. » Il le sait, et mieux vaut ne pas se lancer dans la liste de toutes les choses qu’il connaît à son sujet. Encore une fois, c’est trop tôt et trop douloureux. Il garde encore l’espoir que ce ne soit plus le cas un jour, même si tous les films (ah, ah) lui ont appris que c’est difficile de passer outre son premier amour. Qu’il veuille bien se l’avouer ou non, c’est bien ce que représente Rory - entre toutes autres choses. Tout ce qu’il souhaite pour lui désormais, c’est rendre le tout un peu moins difficile à supporter, raison pour laquelle il semble prendre des pincettes à chaque seconde simplement pour agir selon ce que l’acteur préfère. Il pense lui avoir fait assez de mal comme ça, désormais il n’a plus le droit d’empirer les choses. A défaut de savoir quoi répondre, ce sont une fois de plus ses lèvres qu’il prend en otage, tel un enfant trop timide. Si seulement justement c’était bien de la timidité.

Rory le regarde et il évite, utilisant la route comme un parfait alibi pour garder ses prunelles posées dessus. La moitié de son visage le brûle, il aurait voulu que les choses se passent différemment - tant aujourd’hui que depuis toujours. « Tu passais dans le coin ? » Il déglutit douloureusement, les souvenirs lui revenant en même temps que la question se pose. Il se revoit toujours heureux lorsqu’il allait à Spring Hill et entrait le code de l’immeuble puis le numéro de son étage. Il se revoit plus heureux encore quand il retrouvait toujours Rory derrière sa porte d’entrée qui grinçait toujours s’ils l’ouvraient trop en grand. Et bien sûr qu’il l’ouvrait trop en grand, parce que la première chose qu’il faisait lors de chacune de ses arrivées, c’était l’embrasser. Il a essayé de ternir ces souvenirs pour moins les regretter mais rien n’y fait. Il a tenté de se dire qu’il n’était que son petit chiot qui le suivait partout, bien trop heureux de recevoir la moindre once d’attention de l’étoile montante du cinéma quand lui n’était personne en comparaison. Il a tenté de se dire que c’était Rory, finalement, qui n’a jamais rien voulu officialiser de peur de ternir son image. Il a aussi tenté de jouer sur le fait qu’ils n’ont jamais été un couple, finalement, et que Swann ne faisait que de profiter de son loft et son argent. Oh, il en a enchaîné des dizaines de mensonges, tous plus éloignés de la vérité les uns que les autres. Aucun n’est parvenu à panser les blessures de son cœur et tous n’ont fait que les exacerber. La seule vérité, c’est qu’il l’aimait trop pour rester avec lui tel un boulet à sa cheville. Swann reste encore persuadé qu’il ne fait que traverser une mauvaise passe et qu’un jour le monde le verra à nouveau comme lui le voit. “On peut dire ça.” Il se contente enfin de répondre, une éternité plus tard et plus flou que jamais. Rory mérite une réponse mais la vérité n’aiderait personne. Lui dire qu’il lui manque n’est pas la bonne chose à faire, pour personne. « Toi, tu vas bien ? » Et puisque tu me manques ne semble toujours pas être une réponse appropriée, l’anglais prend quelques secondes pour trouver les bons mots ou, en tout cas, les moins pires. En vérité il se porte bien, à peu de choses près, mais il n’est pas devenu égoïste au point d’afficher son bonheur alors qu’à ses côtés il n’en est rien pour son ami. “Mieux.” Une fois de plus sa mâchoire se resserre du fait de cette réponse, laquelle laisse porte ouverte à un millier d’interprétations erronées. Il va mieux depuis qu’il a dû lui annoncer leur séparation ; il ne va pas mieux parce qu’ils se sont séparés. S’en voulant de ne pas lui rendre toute sa bienveillance, l’anglais se reprend finalement assez rapidement. “Ca va, je veux dire. C’est la vie.” Il hausse les épaules, comme si finalement ces quelques mots étaient la réponse universelle. C’est la vie ne veut rien dire, et il est stupide à essayer de jouer sur tous les tableaux sans ne jamais y parvenir. Il veut que Rory soit heureux tout comme il veut qu’il se souvienne de lui. Il veut qu’il réussisse dans le cinéma tout comme il veut arrêter de voir son nom de partout. Il ne veut pas qu’il s’en veuille de rien, tout comme il veut lui prouver que la vie sans lui n’a pas la même saveur. Au final, il échoue en tous points, comme à son habitude.

Garçon de la ville, il a toujours préféré la nature. “Je te ramènerai à l’heure que tu veux, si tu as quelque chose à faire en ville.” Quelque chose à faire, quelqu’un à voir ; cela reste du pareil au même. Il se pliera à ses demandes sans discuter, pourtant, parce qu’il lui doit bien ça. En attendant ils n’ont qu’à faire comme si rien de mal ne s’était jamais passé dans leur vie et profiter de l’océan face à eux, postés en roi du monde sur leur récif qui s’effrite. Il y a un an encore, il était plus large. De toute façon, ils n’y viennent plus depuis. C’était leur rituel d’avant, quand le ciel était dégagé et l’air chaud. Personne ne venait jamais les chercher ici, entre deux tournages. Personne ne viendra aujourd’hui non plus, entre deux cœurs une fois de plus brisés. Swann ne sait même pas pourquoi il est venu ici, il sait simplement qu’il n’avait pas envie d’être ailleurs. Son ressenti se confirme lorsqu’il claque la porte de la voiture simplement pour sentir le sel de l’océan plutôt que celui du goudron de la ville. Il a vraiment toujours préféré la nature. “J’ai promis de ne pas rentrer tard moi même, de toute façon.” A Lucia. C’est à Lucia qu’il a promis, et c’est elle aussi qu’il ne veut pas utiliser comme un bouclier dans cette discussion. Elle ne mérite pas d’être mêlée à des histoires qui ne la regardent pas, et dont elle n’a de toute façon pas connaissance. “J’ai l’impression que tu viens d’échanger la peste contre le cholera.” Il esquisse enfin un rire, même s’il a un goût amer. Les journalistes sont la peste, il est le cholera. Charmant, n’est ce pas ? Au moins il pouvait passer à travers ces dernier et refuser de répondre à la moindre de leurs questions. C’est un jeu bien plus difficile à mettre en place avec Swann, lui qui ne sait même pas s’il a réellement envie de poser des questions, et surtout d’en entendre la réponse. “C’est de pire en pire, les journalistes, hein ?Depuis l’article. L’anglais se pose sur l’herbe, les yeux posés dans le vide près de lui. L’eau se jette sur les récifs, le bruit recouvre presque celui de sa voix qui ne sait pas comment se positionner. Bien sûr que c’est pire, quelle question stupide.


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Rory Craine
Rory Craine
l'océan des possibles
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ÂGE : trente-trois ans (19/03/91 - poisson)
SURNOM : Craine pour la plupart des gens.
STATUT : comblé de bonheur d'avoir épousé Swann le 2 juin dernier, après sept ans d'amour, il est rempli de fierté à l'idée que son mari porte enfin officiellement son nom. leur fille Robin (22.02.2023), adoptée par le couple en mai 2023, parfait encore un peu plus le tableau : il a tout ce dont il a toujours rêvé.
MÉTIER : acteur et producteur, il est un visage récurent du grand écran et un artiste dont l'aura ne cesse de croitre dans le monde du Cinéma, où ses choix de rôles diversifiés et exigeants l'ont élevé au rang de talent incontournable vers qui les opportunités affluent. prochainement à l'affiche d'un biopic centré sur la vie de John Fitzgerald Kennedy Jr, il effleure aussi un autre de ses rêves du doigt et se forme à la réalisation auprès d'une de ses idoles, caressant l'espoir de passer derrière la caméra pour réaliser son premier long métrage.
LOGEMENT : #84 Agnes Street, à Bayside. Swann et lui goûtent à la tranquillité du bord de mer avec leur fille Robin et Brownie, leur berger australien, dans un endroit qui leur ressemble.
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POSTS : 11779 POINTS : 200

TW IN RP : anxiété, adoption, alcoolisme parental (mère), surexposition médiatique.
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : très proche de sa famille, il idéalise ses ainés et surprotège ses petites sœurs › a pratiqué le football australien durant son adolescence mais a du arrêter après une blessure au genou › la comédie a été la lumière au bout du tunnel lorsqu'il ne croyait plus en rien › s'en est pris physiquement à un réalisateur qui avait agressé sa co-star › idéaliste et romantique, il a concrétisé son plus grand rêve en fondant une famille › sensible et dévoué aux autres › anxieux par nature › bénévole à l'hôpital depuis août 2020.
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RPs EN COURS : (05) jesse #1swann #60swann #61 › dina #1

(ua) willton #25


had a boy once who loved me (rowann #2) X6xpyO7y_o
rowann #60 & #61 › you make my heart feel like it's summer when the rain is pouring down. you make my whole world feel so right when it's wrong. that's how I know you are the one. when we are together, you make me feel like my mind is free, and my dreams are reachable. life, it's easy to be scared of with you, I am prepared for what is yet to come. 'cause our two hearts will make it easy. joining up the pieces together, making one. ❘ 12345678910111213 (UA)14 (UA)15 (UA)16171819202122232425262728 (UA)2930313233343536373839404142434445464748495051 (UA)52 (UA)535455565758596061

had a boy once who loved me (rowann #2) SW6a5
willton #25 › we've been stuck now so long, we just got the start wrong. one more last try, i'ma get the ending right. you can stop this, and I must insist. that you haven't had enough, you haven't had enough. don't you need it? don't you want this at all? well, I just wish we could go back one more time and begin it, back before I lost myself somewhere in it. ❘ 12 (UA)3457891011121314 (UA)1516171819 (UA)20212223 (UA)24 (UA)25

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RPs EN ATTENTE : micah #3 › clarence

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wendy (scénario libre) › you belong among the wildflowers, you belong in a boat out at sea. you belong with your love on your arm, you belong somewhere you feel free. you deserve deepest of cover, you belong in that home by and by. you belong among the wildflowers, you belong somewhere close to me. far away from your trouble and worry. you belong somewhere you feel free.

RPs TERMINÉS : (2024) eddie #1nina #2swann #57meet & greet (shining stars agency)scarlett #1swann #59micah #2 (2023)swann #38swann #39swann #40swann #41garrett #1swann #42mariage rowannswann #44swann #45 (event pride)rosalie #8zoya #3wyatt #2swann #46 (survival academy)swann #47 (survival academy)swann #48 (survival academy)swann #49swann #50ruben #3penny #11swann #55nina #1zoya #4luz #1 (2022) swann #21maisieswann #22swann #24swann #25swann #26rosalie #6swann #27ruben #1murphy #2swann #29wendyfamily chaos & swann #30arthurswann #31grace #1shining stars agencyswann #32swann #33swann #34penny #10rosalie #7swann #35swann #36las posadashalston #1 (secret santa)ruben #2 (2021) penny #4penny #5swann #5, lucia #1 & matt #1 (léolie's wedding)penny #6 (blind test)clyde #1raphael #1rosalie #1rosalie #2 & wyatt #1swann #6sohan #2penny #7wendy & micahchez mileschez eddiechez thomaschez les crainechez charlie & léocraines #1chloe #2matt #2swann #7wendy #1swann #8ivy #1garrett #1jean #1swann #9micah #1swann #12michaela #1mariage calex (swann #17)penny #8stellaswann #16 & alexswann #18rosalie #4murphy #1 & swann #20swann #19swann #23 & zoya #2penny #9 (2020) jessian #1swann #1penny #1lily #1penny #2swann #2heather #1may #1penny #3erin #1sohan #1ava #2charlie #1le noël du royaume enchanté

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Message(#)had a boy once who loved me (rowann #2) EmptyMer 18 Nov 2020 - 19:52

 
Had a boy once who loved me.

Il le remerciait, mais sans vraiment savoir pourquoi il lui était si reconnaissant. Parce que Swann était arrivé juste à temps pour lui éviter de rester une seconde de plus à la merci de ces journalistes, qu'il lui avait offert cette échappatoire inespérée qui le dispenserait sans doute d’apparaître à nouveau dans une de ces revues où son portrait se glissait régulièrement ? Parce qu'il aurait pu considérer que ça n'était pas son problème, que ça ne l'était plus depuis qu'il avait mis un terme à leur relation et acquis le droit de le laisser face à ses problèmes sans plus se sentir ni coupable ni concerné ? Ou parce qu'il lui avait fait une place à ses cotés malgré tout ce que ça pouvait avoir de douloureux aujourd'hui, de faire face à tout ce qui avait changé en l'espace d'à peine quelques mois, aux souvenirs, au reste ? Rory lui était probablement reconnaissant pour toutes ces raisons, et c'est lorsqu'il posa son regard sur la main du blond en songeant qu'il l'aurait serrée dans la sienne si tout n'avait pas été si différent qu'il sentit son cœur se serrer une première fois. Il pensait réussir à prétendre que ça ne ravivait pas une infinité de choses, de se retrouver ici avec lui, mais c'était un échec monumental comme chaque fois qu'il avait tenté de se convaincre qu'il avait remonté la pente et que le plus dur était passé. Ce le serait peut être s'il avait pu mettre ces derniers mois à profit pour guérir, mais on ne lui en avait pas plus laissé l'occasion qu'on ne lui en avait octroyé le droit. Alors son cœur saignait toujours d'imaginer ce qu'il pouvait faire, maintenant qu'il n'avait plus de moyen aussi direct de le savoir, chaque fois qu'il levait les yeux en direction du ciel et se demandait s'il était heureux. Tandis qu'il songeait dans la même seconde que ça le briserait sans doute autant que l'inverse, d'apprendre qu'il l'était sans lui. Il s'était persuadé pendant des mois que la seule idée que Swann puisse aller mieux donnerait un sens à tout ce qu'ils avaient traversé autant qu'à tout ce qu'ils avaient perdu, mais ce serait oublier que lui n'avait jamais voulu poursuivre sa vie sans qu'il en fasse partie. Que jamais il n'avait éprouvé l'envie de s'en détourner, que jamais il n'avait pensé pouvoir un jour être plus heureux s'il n'était plus là. Ici, il n'avait pourtant pas la force d'affronter cette vérité une fois de plus et alors que c'est de sa bouche à lui qu'était soufflée la question qu'il redoutait toujours de se voir poser. Il pouvait prétendre aller bien, après la scène qui s'était jouée devant chez lui ça n'était même qu'un demi-mensonge, et c'était surtout infiniment plus facile que de déposer son regard dans le sien et d'assumer que non, rien n'allait. Qu'il n'allait ni bien, ni mieux, que c'était juste comme s'il pouvait savourer que cette journée-là était sans doute un peu plus douce que le serait la suivante. Les articles à charge s’enchaînaient, les rumeurs avec eux, et lui éprouvait chaque fois l'impression d'y perdre un peu plus.

Il demanda à rester, pourtant. Rien que quelques minutes, à l'abri de l'extérieur, et parce qu'à défaut de pouvoir prétendre que cette situation-là n'était pas douloureuse, il avait vraiment besoin de souffler. Swann avait été son refuge pendant quatre ans, et pas une fois il ne s'était senti démuni ou exposé lorsqu'il lui suffisait de le serrer contre lui pour oublier ce qui lui pesait. Il l'avait abrité de la pluie, du froid et des orages, dans ce cocon qui était le leur. Et quand il retrouvait son regard, jamais aucun mot n'était nécessaire pour lui exprimer ce qu'il ressentait. Aujourd'hui, alors que son monde tremblait sous ses pieds, était-il naïf de croire que s'il avait pu si souvent atténuer la douleur qui secouait son cœur, ce ne serait pas différent cette fois-ci ? Sans doute, car tout avait changé et qu'aujourd'hui, ça n'était plus des rires qui volaient dans les airs ou des minutes que leurs yeux passaient ancrés les uns aux autres à se nourrir de toute la tendresse dont ils étaient remplis. Aujourd'hui, les silences étaient lourds, les regards fuyants, et la douleur jamais loin. Pourtant, lorsque Swann démarra et plaça une distance bienvenue entre la ville et eux, Rory lui plaça toute sa confiance en lui. Il ne remarqua pas tout de suite que ce chemin leur était étrangement familier, qu'ils roulaient en direction de cet endroit qui avait tant compté pour eux. Il ne le remarqua pas de suite, parce que ses yeux s'étaient reposés sur lui et que ses lèvres avaient brisé le silence qui pendant un instant avait repris ses droits. Il avait besoin de savoir qu'ils pouvaient encore se parler sans que la gêne ne s’immisce partout. Il avait besoin de maintenir l'illusion que tout ne pouvait pas avoir changé à ce point. Rory n'espérait pas tant savoir ce qui l'avait amené à stationner à Springhill – juste devant chez lui, en réalité – que simplement se frayer une petite place parmi les choses sur lesquelles Swann focalisait son attention à cet instant précis. Sa réponse avait tout de floue et d'incertaine, mais il la prenait pour ce qu'elle était : une réponse. Un début. Mieux que rien. S'il avait su en revanche que celle qui filtrerait d'entre les lèvres de Swann quelques instants plus tard lui ferait l'effet d'un tel crève-cœur, il se serait peut être contenté de garder le silence.

Il allait mieux. Et ce qui aurait du être un profond soulagement n'était qu'une douleur un peu plus vive qui s'insinuait dans son corps pour venir résonner au creux de sa poitrine. Cette fois, c'est son regard qui se déroba pour se perdre dans une contemplation douloureuse du paysage défilant à travers la vitre. Ça faisait mal, au fond, d'imaginer qu'il puisse se sentir plus léger depuis que leur couple n'était plus, que tout ce qui avait compté pendant quatre ans se conjuguait au passé. C'était ce qu'il avait toujours voulu pour lui, c'était même la raison pour laquelle il s'était dit que Swann avait eu raison de penser à lui avant toute autre chose, ce soir-là. Mais ça faisait mal de se percevoir une nouvelle fois comme celui qui pendant toutes ses années avait été un frein à ce bonheur, quand bien même c'était sans doute davantage ce dont il s'était persuadé que la réalité. L'anglais reprit la parole et ne dissipa pas son trouble, bien au contraire. Il lui fallut quelques secondes de plus pour trouver quoi répondre quand tout ce que lui dictait son cœur, c'était qu'il n'arriverait jamais à lui exprimer ce qu'il éprouvait exactement, à cet instant précis où aucun mot ne serait assez fort pour illustrer sa douleur. Il aimerait lui dire qu'il se réjouissait de le savoir plus heureux aujourd'hui, mais que lui se sentait profondément seul, sans lui. Que tout sonnait creux, faux, et qu'il ne souriait plus de la même manière depuis des mois. Il aimerait simplement lui dire qu'il lui manquait, quand bien même ça n'avait sans doute pas de sens de regretter quelqu'un qui vivait mieux sans vous. « Je suis content que tu ailles mieux. » Et c'était profondément sincère, peu importe à quel point il prenait sur lui pour ne pas montrer à quel point ça lui brisait aussi le cœur d'en arriver à la conclusion que ça en avait valu la peine. De sacrifier ce qu'ils avaient, quatre années d'une relation dont il n'avait jamais pris la peine d'imaginer la fin quand il imaginait plutôt la vie qu'ils pourraient réellement avoir, un jour. Pourtant il voulait que Swann soit heureux et ne se serait jamais mis en travers de ce bonheur, pas même pour préserver le sien.

Son émotion réprimée à la force de ses doigts crispés les uns contre les autres, il finit par tourner son visage vers lui et secouer timidement la tête. « J'ai rendez-vous à l'hôpital en fin d'après-midi, mais tu peux simplement me ramener quand tu voudras partir de ton coté, ce sera très bien. » Et le sourire qu'il étira cette fois le lui exprimerait mieux que n'importe quoi d'autre : il lui était profondément reconnaissant, il n'avait pas à faire davantage pour lui s'il était attendu quelque part ou qu'il ne tenait pas à éterniser cette balade. Balade qui s'acheva face à un paysage qu'ils ne connaissaient tous les deux que trop bien, moment précis où Rory réalisa enfin où ils avaient atterri et sentit une nostalgie irrépressible lui chatouiller le cœur. Il n'était jamais revenu ici, pas depuis leur rupture, parce qu'inconsciemment il associerait toujours la vue de cet océan, de ce sable et de ce récif à leur histoire. Cet endroit était riche de tellement de souvenirs, symbolique à tellement d'égards. Rory referma sa portière à son tour et esquissa quelques pas en direction de ces rochers qu'il n'avait jamais pris le temps d'observer de ce point de vue. Tout simplement parce que d'ordinaire, ils s'y seraient postés sans attendre, auraient profité de cette quiétude et du fait que personne n'aurait jamais l'idée de les chercher ici. Il aurait juste glissé sa main dans la sienne, déposé sa tête sur son épaule et respiré l'air marin en priant pour que la nuit ne tombe pas trop vite. Aujourd'hui tout était différent, et une brise souffla contre sa nuque au moment même où les mots de Swann l'incitèrent à reposer ses yeux sur lui. « Tu vas quelque part ? » Fut la première chose qu'il éprouva le besoin de demander, réalisant à peine une seconde plus tard que ça ne le regardait plus qu'en tout cas c'est ce qu'il aurait sans doute du se dire avant que les mots ne sortent de sa bouche. Que ça n'avait rien d'une question qu'il pouvait encore poser. « Je veux dire... le van. » Il reprit après une seconde, désignant le véhicule d'un léger geste de la tête avant de retrouver son regard. « J'ai pas pu m'empêcher de remarquer. » De remarquer quoi, exactement ? Que ça n'était pas ce qu'il conduisait d'habitude ? Il lui avait suffi d'une seconde pour s'en apercevoir, sa voiture lui étant tout sauf inconnue. Que ce van ressemblait plus à quelque chose qu'on louait pour partir quelque part ? Oui, mais généralement pas seul, même quand on aimait le grand air comme c'était le cas de Swann. Ainsi sans qu'il l'ait voulu, cette seule partie de la conversation soulevait un millier de questions qu'il n'était pas certain d'avoir envie de se poser. Et s'il y avait vraiment quelqu'un ? Et s'il s'était glissé sans le vouloir dans l’enchaînement d'une journée que Swann avait dédiée à quelqu'un autre ? Il avait peur, à présent, que les mots franchissent la barrière de ses lèvres et de n'être aucunement préparé à les entendre. Son regard se raccrocha à l'horizon comme à un point d'ancrage et Rory déglutit, son cœur battant si fort qu'on pourrait presque l'entendre de l'intérieur. Il eut un vague sourire, pourtant, et haussa les épaules. « Mais toi tu m'offres au moins une jolie vue. » Quand bien même c'était précisément celle qui avait le moins de chance d'apaiser tout ce que réveillait déjà sa seule présence, qui dans ce cadre bien précis était beaucoup trop proche du souvenir qu'il avait gardé de tous ces moments-là. C'était difficile, d'être là avec lui avec tout ce que ça représentait. Pourquoi ici ? C'est ce qu'il aurait sûrement demandé s'il en avait eu le courage, ses doigts glissant nerveusement contre la roque tandis qu'il poussa un léger soupire. Rory comprit à travers sa prochaine allusion qu'il avait probablement lu cet article du Brisbane Times, celui-là même qui avait tout empiré, tout ravivé, prouvant qu'on pouvait jouer impunément avec leur vie sans jamais se soucier de ce que Penny et lui pourraient ressentir en lisant ce ramassis de mensonges. Il hocha silencieusement la tête, le cœur lourd, ses lèvres tremblant du besoin qu'il éprouvait de rassurer Swann sur les allégations dont il avait fait l'objet. Des allégations au sujet desquelles chacun s'était sans doute déjà fait son avis mais qu'il éprouvait désespérément le besoin de démentir auprès de lui. Parce que c'était tout sauf des détails, pour lui. « Cet article, y'a pas un mot de vrai dedans. » Et son regard tenta cette fois de raccrocher le sien, rien que pour qu'il puisse y lire combien il était sincère. « Entre Penny et moi, y'avait rien de ce qu'ils essaient de faire croire. » Ils, c'était ce type interviewé qui racontait mensonge sur mensonge. C'était Byers, les journalistes, tous ceux qui auraient un intérêt à faire croire qu'ils étaient amants pendant le tournage, qu'en fait tout résultait d'une sordide histoire de triangle amoureux. Ça sonnait bien, non ? Non. Et c'était si loin de la vérité que l'idée que Swann ait peut être pu nourrir des doutes en lisant ces lignes lui brisait le cœur. « Ils peuvent me traîner dans la boue autant qu'ils veulent, mais ça... je les laisserai pas le salir. » Leur histoire, à eux, qui avait tout de sincère pendant ces années où jamais son cœur n'avait battu pour quelqu'un d'autre. Leur couple, leur cocon, leurs moments, leurs souvenirs. Ils n'avaient aucun droit de piétiner tout ça pour attirer des lecteurs curieux. Ils n'avaient aucun droit, et son regard en y pensant se teinta d'une infinie tristesse. Il voulait juste qu'il le croit. Lui, juste lui.



we'll watch the stars glow, and the flames burn the woods slow. playing games with our shadows till all four of our eyes close. and darling we'll sleep close, with no blankets or pillows. like the wind in the willows and we'll dream with our eyes closed. 'cause I see love when I close my eyes.

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Swann Craine
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la loi des sentiments
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ÂGE : Trente quatre ans. (20/01/1990)
STATUT : Il a épousé son amour de sept ans, Rory, le 2 juin 2023 après l’avoir longtemps aimé en secret. Aujourd’hui il ne pourrait être plus fier ni plus heureux de porter son nom.
MÉTIER : Kinésithérapeute, il a un cabinet en ville.
LOGEMENT : Une villa à Bayside accueille sa famille, loin du tumulte de la ville et de la curiosité des journalistes de bas-étage.
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TW IN RP : adoption (passé: automutilation, pensées suicidaires)
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : Père inconnu, mère absente, sujet tabou › Médiateur par excellence › A fui Londres pour Brisbane en 2016 en pensant y trouver son père: c'était un mensonge › Passionné par son métier › A eu besoin de six ans pour accepter sa bisexualité et son couple › Terrorisé à l'idée d'être différent › Deux tentatives de suicide au compteur › Poignets marqués par les cicatrices, aujourd'hui cachées par deux tatouages floraux › Ecoute beaucoup, se confie peu › Prêt à tout pour sa famille et ceux qu'il aime › Ne dites pas du mal de Doctor Who, il risque de froncer les sourcils › Pur produit anglais
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RPs EN COURS : (05)rory #60rory #61scarlett #6greta #12 › arthur #18

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rowann #60
› when i was a ghost inside, you were there for me. legend never lies, we were meant to be. i'm blessed to be alive when i'm in your company. memories we've made could fill a whole book. if we were a movie, we'd be in Hollywood. on my lowest days, you were all it took. you make my demons go away, bleach the sky on rainy days.

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arwann #17 › why don't you just take what you want from me? i think you should take what you want and leave. you're changing everyday, you played me, you're taking everything. i let you run the game.

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mccraine #7 › straighten up, little soldier. stiffen up that upper lip. what you cryin' about? you got me. i can see you're sad, even when you smile, even when you laugh. i can see it in your eyes, deep inside you wanna cry. we gon' pull together through it, we gon' do it.

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bride #5 › uc.

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swanta #10 › i learned that there's beauty i can't keep, learned that there's demons in stories. whenever she's calling, she'll call me. promise you'll smile off a memory. some summer night, I hope I see you again. you'll find your way.

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Message(#)had a boy once who loved me (rowann #2) EmptySam 21 Nov 2020 - 19:08

Le trajet dans la voiture est douloureux mais nécessaire. Les questions qui en découlent le sont sûrement tout autant. Pour leurs réponses, pourtant, cela ne fait qu’empirer les choses. Swann répond une chose, Rory en comprend une autre et chacun prend le blâme pour des maux dont ils ne sont pas les fautifs. Chacun veut le meilleur pour l’autre sans pour autant être capable d’accepter que finalement ce n’était pas eux même, le meilleur que l’autre pouvait trouver. Un jour aussi l’australien ira mieux. Bien plus que d’en être certain, Swann s’en convainc. Il doit forcément aller mieux parce qu’il le mérite et que la vie ne peut pas être injuste à absolument tous les niveaux, elle n’en a pas le droit. « Je suis content que tu ailles mieux. » Et lui, il est triste de l’entendre dire ça. S’il a toujours été le meilleur acteur qui soit (aux yeux de Swann en tout cas), il n’a jamais été bon pour paraître devant lui. Jouer le rôle d’un autre est toujours plus facile que de le faire avec soi-même, la preuve en est en cet instant. Au début de leur relation encore l’australien et l’anglais pouvaient jouer de vérités alternatives face à l’autre mais très vite cette pratique a disparu, devenue totalement inutile et grossière. Chaque mensonge était une évidence. Aujourd’hui encore, leurs vieilles habitudes n’ont pas disparu. Swann ne dira rien, il sait déjà que cela n’aiderait personne. Cela n’empêche pas qu’il sait et qu’au fond, il comprend. Ce n’est pas ce que je voulais dire sont les mots qu’il retient, tout comme il en a retenu bien d’autres de la sorte ce soir-là, leur dernier soir. Ce sont des mots qui pourraient apaiser ses maux en en créant de nouveaux au passage : cela n’en vaut pas la peine. J’étais heureux avec toi aussi. Pendant longtemps. Pas jusqu’à la fin, plus vraiment, plus de la même manière. Le bonheur était différent mais il portait le même nom. « J'ai rendez-vous à l'hôpital en fin d'après-midi, mais tu peux simplement me ramener quand tu voudras partir de ton côté, ce sera très bien. » Il ne partira pas avant, c’est déjà une évidence, mais il n’a pas besoin de le dire tel quel à Rory. Il s’en rendra compte de lui même. “Rien de grave ?” Swann se dit et se répète que ce n’est plus sa vie et qu’il ne devrait pas s’en mêler et pourtant, même s’il n’est plus son petit-ami il continue de le considérer comme un proche, peu importe son étiquette, et par conséquent il s’inquiète pour lui. Les raisons à sa visite pourraient être nombreuses, tant et si bien qu’il ne laisse pas (déjà) son esprit vagabonder à des plans farfelus et des idées qui le seraient tout autant. Il n’a pas l’air d’aller aussi mal que ça pourrait être le cas à en juger par les dernières circonstances et celles un peu plus vieilles ; il ne peut pas être malade.

Une fois sur place, l’air marin contribue à apaiser les tensions ou au moins laisser l’anglais penser à autre chose. Il les revoit se poser dans un coin ou dans l’autre et cela suffit à lui mettre du baume au cœur. La nostalgie l’anime sûrement, bien qu’en réalité il ne sache exactement quel mot poser sur ce qu’il ressent. Il continue de chérir ces moments passés avec Rory et une part de lui est finalement heureux qu’en leur qualité de souvenir, il n’ait pas le moyen de les modifier et par conséquent de les briser. Cela signifie aussi qu’il ne peut pas les revivre et si c’est finalement le prix à payer pour continuer de penser au Craine avec un sourire au coin des lèvres, alors il accepte. « Tu vas quelque part ? » Son attention revient soudainement alors qu’il repose les yeux sur Rory. Il a l’impression de reposer les pieds sur Terre par la même occasion et ce n’était pas ce dont il avait réellement envie, autant le dire. L’habitude qu’il a prise de s’inventer un monde où tout est moins pire en est une très mauvaise, c’est certain, mais personne ne se doute du bien que cela lui fait. Rory reprend de lui même, témoin de premier plan de l’incompréhension du blond. « Je veux dire... le van. » Un ‘O’ se forme sur les lèvres de l’anglais qui aurait sans doute préféré que son ami ne sache pas autant de choses à son sujet. Il sait que ce n’est pas la voiture de Swann et quand bien même il aurait pu en changer, il sait qu’il n’aurait jamais opté pour un modèle de la sorte. Il n’a pas le modèle du puzzle qu’il doit former mais il en a toutes les pièces. « J'ai pas pu m'empêcher de remarquer. » Ce qui n’est pas une mauvaise chose, raison pour laquelle il lui sourit tendrement. Il devine déjà les remords au fond de ses yeux et a aussitôt envie de l’en les lâcher puisqu’ils n’ont pas lieu d’être. Il n’a pas le droit de s’en vouloir pour avoir été attentif pendant tant d’années et laisser ses habitudes avoir la vie dure encore aujourd’hui. “Non, t’as raison, c’est vrai. Je prends une semaine de vacances sur la côte. C’est le van de Dek.” Ils ont beau faire comme s’ils n’étaient plus proches, cela n’est qu’un mensonge de plus à la liste. Il sait qui est Dek, il sait qu’il est un de ceux à qui Swann a menti les yeux dans les yeux pendant des années en le présentant comme son ami alors qu’ils commandaient des verres au barman du DBD aussi souvent qu’ils en avaient l’occasion. Les lèvres pincées, l’anglais ne juge pas le moment assez opportun pour préciser qu’il a pris des vacances avec Lucia. Il le dira, il le jure. Quand le moment sera venu.

Quand bien même ce n’est que la seconde fois, Swann s’en veut à chaque fois que le sujet de Byers revient entre eux. A ses yeux ce sera toujours associé à leur rupture, de près ou de loin, et d’en reparler de nombreux mois plus tard ne fait que confirmer le fait que la plaie est toujours bien réelle. La réaction de Rory lui donne envie de le prendre dans ses bras pour le rassurer et lui promettre que tout ira bien mais à défaut il doit se contenter de s’asseoir sur le bord de l’herbe, son regard pourtant toujours posé sur lui tant qu’en face l’acteur continuera de le soutenir. « Cet article, y'a pas un mot de vrai dedans. » Il en a la mâchoire serrée et le visage triste. Ce n’est pas ainsi que les choses auraient dû se passer. Il ne devrait pas avoir à se défendre pour une fois de trop, il ne devrait pas avoir à se sentir dos au mur. Ce n’est pas là où Swann voulait en venir. Les explications n’en valent pas le prix. Il déglutit lentement et passe une main nerveuse dans ses cheveux, signe de tout le mal qu’il a encore à parler de ce sujet. « Entre Penny et moi, y'avait rien de ce qu'ils essaient de faire croire. » Son pied martelle le sol en cadence, agité. L’anglais s’en veut d’avoir abordé le sujet avec Penny et d’avoir refusé de l’écouter à son tour. Elle ne disait pas ce qu’il voulait entendre alors il a simplement arrêté de faire des efforts. Il est pourtant incapable d’avoir la même attitude face à l’acteur et se reprend donc difficilement. “Je sais.” Il a toujours été plus simple de croire l’inverse mais cela n’a jamais été la vérité. Il sait, il a toujours su. Il connaît Rory bien mieux que tous les tabloïds du pays et d’ailleurs et bien mieux encore que tous ceux qui ont repris l’affaire entre amis pour occuper le temps et se prendre pour Sherlock Holmes. Il aurait dû être là pour le soutenir, et ce n’est qu’aujourd’hui qu’il le réalise réellement. « Ils peuvent me traîner dans la boue autant qu'ils veulent, mais ça... je les laisserai pas le salir. » D’un signe de la main compréhensif, Swann l’invite à venir se poser à ses côtés. Ils n’ont pas à faire ça en étant aussi éloignés. Ils n’ont pas à se faire autant de mal alors qu’au fond ils ne veulent que le bien de l’autre - et c’est justement ça qui fait le plus de mal. “J’avais juste besoin de l’entendre de toi.” A force qu’on lui matraque l’esprit de ces scénarios parlant de lui et Penny il a fini par y croire, c’est vrai, mais il jure avoir longtemps résisté. Ce n’est pas ce qu’il avait envie d’entendre, jamais, mais il faut avouer que les histoires des journalistes avaient tout d’alléchantes. Elles paraissaient réalistes, à force. Si personne ne prenait en compte la personnalité de Rory ou même leur histoire alors oui, ça aurait pu être la vérité. L’anglais remonte doucement ses genoux et pose son avant-bras dessus, ses yeux perdus dans le vide. “J’ai jamais voulu y croire.” C’est la partie facile de ce qu’il a à dire. Le reste lui demande beaucoup d’efforts parce que des confessions resteront toujours aussi compliquées, peu importe à qui elles s’adressent, peu importe si Rory a entendu toutes les autres avant. “Mais je pouvais pas expliquer mon point de vue ou te défendre. Parce que j’existe pas dans l’histoire.” Il n’existe pas parce qu’il a toujours insisté sur ce point, c’est donc la raison précise pour laquelle il n’utilise pas ces mots pour se plaindre. Il était celui qui écoutait les histoires en silence, préférant momentanément noyer son chagrin dans l’alcool ou n’importe quoi d’autre dès lors que le sujet revenait sur le devant de la table. Et s’il y a bien une personne qui sait à quel point cela a intéressé les médias, c’est bien Rory lui-même. “Je suis encore dans ton camp. J’ai pas été le meilleur ces derniers temps mais je veux juste que tu saches que je resterai là pour toi.” La rupture était amoureuse, pas totale, et quand bien même ils ont eu besoin de prendre leurs distances pour acter leurs mots, ce n’est pas voué à s’éterniser. Il ne veut pas rayer l’acteur de sa vie et ne l’a jamais voulu, ils doivent simplement apprendre à trouver un juste milieu.

Il inspire profondément et bloque sa respiration une seconde, deux, trois. “Je pars avec ma petite amie pour ces vacances. C’est ça aussi, que je voulais te dire.” Ses doigts se triturent entre eux, il ressemble à un adolescent qui a peur du regard des autres. La première partie est évidemment erronée mais certainement pas la seconde, encore moins lorsqu’il s’agit de Rory et que son avis continuera toujours de compter plus que celui d’autrui. A force d’avoir préparé tous les points qu’il se doit d’éclaircir, il les a finalement tous oubliés. Il retourne dans un silence douloureux sans préciser qu’elle n’est pas la raison de leur rupture et qu’il n’est tombé amoureux d’elle qu’après, ni même ajouter qu’il ne dit pas ça pour lui faire du mal à son tour ou insister sur le fait qu’il est passé à autre chose, lui. Cela n’a rien à voir.


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Rory Craine
Rory Craine
l'océan des possibles
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ÂGE : trente-trois ans (19/03/91 - poisson)
SURNOM : Craine pour la plupart des gens.
STATUT : comblé de bonheur d'avoir épousé Swann le 2 juin dernier, après sept ans d'amour, il est rempli de fierté à l'idée que son mari porte enfin officiellement son nom. leur fille Robin (22.02.2023), adoptée par le couple en mai 2023, parfait encore un peu plus le tableau : il a tout ce dont il a toujours rêvé.
MÉTIER : acteur et producteur, il est un visage récurent du grand écran et un artiste dont l'aura ne cesse de croitre dans le monde du Cinéma, où ses choix de rôles diversifiés et exigeants l'ont élevé au rang de talent incontournable vers qui les opportunités affluent. prochainement à l'affiche d'un biopic centré sur la vie de John Fitzgerald Kennedy Jr, il effleure aussi un autre de ses rêves du doigt et se forme à la réalisation auprès d'une de ses idoles, caressant l'espoir de passer derrière la caméra pour réaliser son premier long métrage.
LOGEMENT : #84 Agnes Street, à Bayside. Swann et lui goûtent à la tranquillité du bord de mer avec leur fille Robin et Brownie, leur berger australien, dans un endroit qui leur ressemble.
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POSTS : 11779 POINTS : 200

TW IN RP : anxiété, adoption, alcoolisme parental (mère), surexposition médiatique.
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : très proche de sa famille, il idéalise ses ainés et surprotège ses petites sœurs › a pratiqué le football australien durant son adolescence mais a du arrêter après une blessure au genou › la comédie a été la lumière au bout du tunnel lorsqu'il ne croyait plus en rien › s'en est pris physiquement à un réalisateur qui avait agressé sa co-star › idéaliste et romantique, il a concrétisé son plus grand rêve en fondant une famille › sensible et dévoué aux autres › anxieux par nature › bénévole à l'hôpital depuis août 2020.
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RPs EN COURS : (05) jesse #1swann #60swann #61 › dina #1

(ua) willton #25


had a boy once who loved me (rowann #2) X6xpyO7y_o
rowann #60 & #61 › you make my heart feel like it's summer when the rain is pouring down. you make my whole world feel so right when it's wrong. that's how I know you are the one. when we are together, you make me feel like my mind is free, and my dreams are reachable. life, it's easy to be scared of with you, I am prepared for what is yet to come. 'cause our two hearts will make it easy. joining up the pieces together, making one. ❘ 12345678910111213 (UA)14 (UA)15 (UA)16171819202122232425262728 (UA)2930313233343536373839404142434445464748495051 (UA)52 (UA)535455565758596061

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willton #25 › we've been stuck now so long, we just got the start wrong. one more last try, i'ma get the ending right. you can stop this, and I must insist. that you haven't had enough, you haven't had enough. don't you need it? don't you want this at all? well, I just wish we could go back one more time and begin it, back before I lost myself somewhere in it. ❘ 12 (UA)3457891011121314 (UA)1516171819 (UA)20212223 (UA)24 (UA)25

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RPs EN ATTENTE : micah #3 › clarence

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wendy (scénario libre) › you belong among the wildflowers, you belong in a boat out at sea. you belong with your love on your arm, you belong somewhere you feel free. you deserve deepest of cover, you belong in that home by and by. you belong among the wildflowers, you belong somewhere close to me. far away from your trouble and worry. you belong somewhere you feel free.

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Message(#)had a boy once who loved me (rowann #2) EmptyJeu 26 Nov 2020 - 20:32

 
Had a boy once who loved me.

Ce n'était qu'un demi-mensonge, voilà ce qu'il s'était dit lorsque les mots avaient filtré d'entre ses lèvres pour venir résonner autour d'eux. Ce n'était qu'un demi-mensonge, parce qu'il n'y avait pas une seule partie de son être qui pourrait souhaiter à Swann de ne pas retrouver le bonheur simplement parce que lui sentait encore son cœur se serrer dans sa poitrine lorsque leurs silences lui rappelaient tout ce qu'ils avaient perdu. Il ne pourrait jamais lui en vouloir d'être heureux et de vouloir le verbaliser, pas alors qu'il avait tellement compté pour lui (et comptait encore tellement) et que Rory savait tous des tourments qu'il avait traversé et dont il avait toujours voulu le protéger de peur que les vieilles blessures se rouvrent. C'était la dernière chose qu'il aurait pu supporter, et c'est en partie pour ça que son cœur s'était brisé de cette façon le soir de leur rupture, lorsqu'il avait tout à coup craint de n'avoir pas su lui donner assez, de n'avoir pas su lui montrer combien il l'aimait et combien son bien-être avait toujours importé beaucoup plus que n'importe quoi d'autre. Ça n'avait pas changé, et c'est pour ça qu'il n'avait jamais voulu lui laisser penser que le fait de la savoir heureux était un crève-cœur pour lui. Ce qui l'était, c'était l'idée qu'il soit plus épanoui aujourd'hui, à présent que leur histoire était derrière lui et qu'il était libéré d'un certain nombre de complications en ne faisant plus partie de sa vie de cette manière-là. C'était peut être bien la seule chose qui le rendait reconnaissant que son histoire avec Swann ait pris fin avant que la situation devienne ingérable entre les photos compromettantes et les articles calomnieux. Il n'aurait pas voulu une seule seconde lui faire traverser tout ça en tant que petit-ami, c'était bien suffisant d'imaginer les répercussions que toute cette histoire devait avoir sur lui depuis leur rupture. Aujourd'hui, Swann était en droit de décider que ça ne le concernait plus – quand bien même Rory savait qu'il n'était absolument pas de ce genre-là. La question de l'anglais lui valut de reposer sur lui un regard à demi-surpris, tandis qu'il comprit qu'il avait sans le vouloir laissé planer un doute sur la raison qui le pousserait à se rendre à l’hôpital en pleine après-midi. « Oh, c'est pas du tout... ce que tu crois. » Il pouvait déjà lire dans son regard qu'il était à deux doigts de s'inquiéter et c'est pour ça qu'en dépit du trouble qui ne le quittait plus depuis qu'il avait gagné le véhicule, il reprit dans un léger sourire. « Je suis bénévole dans une association, auprès des enfants de l’hôpital. C'est en quelques sortes comme une grande troupe de théâtre, où tout le monde tient un rôle et essaie d'égayer leur quotidien. » Et il réalisait en le disant qu'il n'avait jamais eu l'occasion de lui parler de son engagement quand pourtant il l'aurait fait avec une immense fierté du temps où ils étaient encore ensemble. Les contacts n'avaient pas été si nombreux ces derniers mois, la distance s'était installée comme une nécessité au départ et en fin de compte, il avait gardé ça pour lui comme il gardait ici pour lui que l'association avait été une bouffée d'air frais quand il était au plus mal. Swann n'avait pas besoin de savoir ça, il s'en voudrait et c'était tout ce qu'il voulait éviter. « Je joue un prince Disney. Wendy se fout constamment de moi à cause de ça. » Son sourire s'étira un peu plus à cette mention, avec toujours cette tendresse particulière. Évoquer sa sœur n'était jamais tout à fait anodin parce qu'elle connaissait leur histoire et avait toujours partagé une relation très privilégiée avec Swann, mais ça adoucissait ici un peu de la douleur ambiante.

Retrouver cet endroit qui avait tant compté à l'échelle de leur histoire l'emplissait de mélancolie tandis que ses yeux redécouvraient cette vue qu'ils avaient si souvent admiré ensemble, ces rochers sur lesquels ils s'étaient si souvent posés comme si le reste du monde s'était mis sur pause. Rory aurait sûrement aimé que ce soit le cas aujourd'hui et qu'il n'éprouve plus rien de ce qui lui écrasait la poitrine depuis des mois, mais il n'en était rien et tout ce qu'il pouvait faire, c'était se laisser bercer par le bruit des vagues. Il ne sut pas exactement pourquoi il ressentit tout à coup le besoin de faire comprendre à Swann qu'il avait noté la présence de ce van et dès lors nourri la certitude que ça n'était pas ce que l'anglais conduisait tous les jours. Quand bien même il aurait pu se le procurer après leur rupture, une partie de lui, peut être, avait voulu se convaincre que tout n'avait pas pu changer autant que ça et jusque dans ce genre de petits détails. La dernière chose qu'il voulait pourtant, c'était poser des questions qu'il n'était plus supposé poser et se montrer trop intrusif dans son besoin de maintenir un lien, quel qu'il soit, entre Swann et lui. Autrefois ils pouvaient tout se dire, tout se demander, et aujourd'hui Rory se sentait presque coupable d'éprouver de la curiosité quand l'anglais de son coté voudrait peut être simplement qu'ils considèrent ne plus rien se devoir. Il pourrait très bien décider d'aller où il voulait, avec qui il voulait, sans que ça ne le regarde plus. Et cette réalité-ci restait douloureuse, après quatre ans de relation et tant de moments vécus dont il ne voudrait pas réécrire une ligne, en dehors de ceux qui leur avaient sûrement valu de se retrouver là aujourd'hui. Swann lui sourit et Rory se sentit délesté d'une partie du poids qui lui pesait sur le cœur, ses lèvres imitant les siennes dans une esquisse un peu timide mais sincère. Une semaine de vacances, ça ressemblait à ces moments qu'ils avaient longtemps parlé de partager ensemble mais sans jamais vraiment avoir pris le temps de s'évader tous les deux. Il aurait aimé, si souvent. La mention de Delan, elle, serra son cœur une demi-seconde. Il se rappela toutes les fois où Swann l'avait présenté comme un ami, attendant qu'ils soient de retour dans son loft et enfin seuls pour l'embrasser et lui prendre la main. Il chérirait toujours une infinité de souvenirs avec lui, parce que rien n'avait jamais importé davantage que de pouvoir être avec lui. Mais certains feraient toujours un peu plus mal que d'autres, comme dans toute relation il supposait. « C'est gentil de sa part de te le prêter. Et à Martin de t'avoir laissé prendre quelques jours. » Ça lui faisait plaisir pour lui, au-delà de tout le reste, qu'il s'octroie une pause méritée. Swann n'était jamais le premier pour lever le pied, Rory en savait quelque chose parce qu'ils se ressemblaient sur ce point. « Je suis désolé que tu te sois senti obligé d'intervenir, tout à l'heure. C'était sûrement pas le meilleur moment si t'es attendu. » Il s'excusait par réflexe, comme s'il n'était plus en droit aujourd'hui de le monopoliser alors qu'il avait une vie à vivre, des projets à mener, des vacances à prendre. En vérité, la seule chose qu'il espérait, c'était que Swann ne reste pas avec lui sans en avoir réellement envie.

Le cœur lourd d'évoquer ce sujet sans lequel ils n'en seraient peut être pas là aujourd'hui, Rory ressentit surtout le besoin de démentir ces rumeurs rapportées par la presse au fil des semaines, des mois, et qui il le savait avaient du impacter Swann plus que n'importe qui d'autre. Il détestait l'idée que les journaux, non contents d'avoir déjà piétiné son intimité, aient aussi causé de la peine à ceux qui lui étaient les plus chers. C'était le cas de l'anglais, qui compterait toujours énormément et dans le cœur de qui il n'avait pas envie que le moindre doute puisse substituer après cette conversation. Non, il n'avait jamais entretenu de liaison avec Penny sur le tournage et n'avait à aucun moment frappé Byers pour une sordide histoire de jalousie. La vérité soulevait tellement plus de douleur et de colère encore que ça rendait toutes ces allégations encore plus compliquées à accepter. Si seulement un seul de ces journalistes détenait la vraie histoire, les vraies raisons qui l'avaient poussé à agir ce soir-là et qui hantaient probablement Penny chaque jour depuis maintenant neuf mois, alors sans doute que personne ne se permettrait d'écrire toutes ces choses. Mais si Rory n'avait pas encore la capacité de tous les détromper, il pouvait au moins s'assurer que Swann le croit, lui. C'était bien sa seule priorité à cet instant, peu importe la peine que ravivait le simple fait d'avoir cette conversation aujourd'hui, alors que c'est des mois auparavant qu'ils auraient certainement du se dire tout ça. Swann le connaissait assez pour savoir qu'il n'aurait jamais trahi sa confiance et qu'à ses yeux tout ce qu'ils étaient importait bien plus que tout le reste. Mais il ne pouvait pas s'empêcher de craindre qu'il ait douté, à un moment ou à un autre, à force de lire tous ce que ces articles se plaisaient à relayer. Son regard déposé dans le sien, il prit place à coté de lui et sentit sa gorge se serrée à l'idée que cette contemplation, face à l'océan, n'ait plus rien à voir avec leurs habitudes. Tout était différent, mais tout ce à quoi il se raccrochait pour éviter de le ressasser une fois de plus c'était aux mots prononcés par l'anglais. « Je suis vraiment désolé, Swann. » Il souffla tout bas, la voix teintée d'une infinie tristesse. « Je suis vraiment désolé que tout ça continue de t'impacter. Tu devrais pouvoir te reconstruire sans constamment tomber sur des articles dans lesquels il est question de ton ex et des histoires qu'on lui prête. » Qu'on s'amuse à décortiquer sa vie et lui prêter des relations, il était prêt à faire avec parce qu'il ne renoncerait pas à ce qu'il aimait faire à cause de la curiosité malsaine de certains. Mais ça ne devrait pas réveiller de douloureux souvenirs chaque fois que Swann tombait sur une de ces revues. Il devrait pouvoir aller de l'avant sans plus que ces articles se fassent le douloureux rappel de ce qui leur avait coûté leur histoire et ça n'était pas juste, qu'il soit un dommage collatéral. « J'ai jamais voulu tout ça, tu sais. C'était pas comme ça que j'espérais que les choses se passeraient... » Entre eux, et par la suite. Tout ça, c'était tout ce qui valait à cette situation d'être si douloureuse parce que trop d'éléments entraient en compte dans ce qui n'aurait toujours du concerner qu'eux. Il n'avait jamais voulu le perdre, bien sûr, mais il n'avait jamais voulu non plus que des inconnus, des gens qui ne savaient rien de la personne qu'il était ni de l'amour qu'il avait partagé avec lui, se permettent d’entacher ce qu'il avait de plus précieux. Il avait toujours voulu d'une vie simple, avec lui, et aujourd'hui il n'avait plus ni l'un ni l'autre. « Bien sûr que tu existes dans l'histoire. Peut être pas aux yeux de ces gens, mais aux miens si. Et si c'était tout ce qui comptait à l'époque, c'est tout ce qui devrait encore compter aujourd'hui, non ? » C'était le seul point qui l'avait fait souffrir du temps où ils étaient ensemble parce que dans un monde idéal, ils n'auraient pas eu à se cacher et tout le monde aurait su ce que Swann représentait pour lui. Mais ça faisait aussi partie d'eux, de ce qu'ils partageaient. Ces souvenirs, c'était tout ce qu'il lui restait aujourd'hui pour ne pas se sentir complètement vide et il n'avait pas besoin de les partager avec le reste du monde pour les chérir profondément. L'idée de rester à jamais son secret lui brisait le cœur, mais il osait aussi espérer qu'il avait été bien plus que ça et ça suffisait à l'apaiser, le plus souvent. Son regard retrouva le sien et Swann pourrait sans doute y lire toute l'émotion provoquée par ses dernières paroles. Ces mots-là, il avait désespérément besoin de les entendre et si tout avait été aussi simple, il n'aurait rien répondu et se serait contenté de déposer sa tête sur son épaule et de fermer les yeux. « Je sais. » Il souffla doucement. « Et tu peux toujours compter sur moi, toi aussi. » Pour quoi que ce soit, et parce qu'il tenait toujours profondément à lui et ne s'imaginait pas s'en éloigner simplement parce que ça rendrait peut être les choses plus simples et moins douloureuses. « Ça me manque, de plus parler aussi souvent avec toi... » Cet aveu-là faisait plus mal que tous les autres, mais il avait besoin de le formuler à défaut d'être capable de lui dire tout ce qui lui manquait d'autre. Il se revoyait auprès de Swann, parler de tout et de rien jusqu'à ce que la nuit tombe et qu'ils ne soient jamais à court de sujets de conversation. Il se revoyait boire ses paroles comme si personne n'était plus fascinant au monde que l'anglais lorsqu'il ouvrait la bouche. Il se revoyait rire à ses blagues et faire mine de se vexer face à ses taquineries, puis retrouver la chaleur de ses bras et la douceur de ses étreintes, et ça lui mettait du baume au cœur.

L'atmosphère changea pourtant du tout au tout face à l'aveu qui suivit, et Rory qui s'était perdu un instant dans un flot de souvenirs réconfortants fut brusquement ramené à la réalité. Son cœur lui parut subitement peser le triple de son poids et son estomac se tordit comme une serpillière au fond de son ventre. Il resta silencieux, incapable de verbaliser la peine qu'il ressentait ni le besoin qu'il éprouvait de hurler un bon coup pour la faire sortir, d'une manière ou d'une autre. Swann avait une petite-amie, et c'était comme si son monde s'écroulait à nouveau. Il n'avait plus éprouvé une aussi profonde détresse depuis le soir où leurs routes s'étaient séparées et instantanément, le pire de ce qu'il avait refoulé suite à cette soirée venait lui briser le cœur une deuxième fois. Il pensait que le pire était derrière lui et qu'il saurait faire face le jour où l'inévitable se produirait et où Swann retrouverait quelqu'un, mais il avait naïvement espéré qu'il aurait encore un peu de temps pour s'y préparer. Au lieu de ça, un moment déjà éprouvant devenait le plus profond des crève-cœurs. Un voile trouble et humide recouvrit son regard, et Rory baissa la scène avant d'entrouvrir les lèvres avec difficulté. « Ça fait longtemps ? » Qu'il avait retrouvé quelqu'un, qu'il était passé à autre chose et avait offert son cœur à une autre personne. Des semaines, des mois ? Est-ce que c'était sérieux, ou encore tout frais ? Est-ce qu'il avait attendu pour le lui dire en espérant trouver le bon moment ? Et est-ce qu'il le faisait aujourd'hui pour acter le fait qu'il allait de l'avant et ne l'associait plus qu' à un passé révolu ? Est-ce qu'il l'aimait ? « C'est pour ça que tu m'as emmené ici ? » Toutes les questions qu'il aurait pu lui poser auraient fait aussi mal que celle qui filtra d'entre ses lèvres à cet instant où tout ce qu'il pouvait faire, c'était essayer de dépasser l'immense chagrin que lui provoquait cet aveu. « Pour me dire que t'as définitivement tourné la page ? » L'endroit signifiait tant de choses pour eux qu'il vivait d'autant plus mal d'apprendre que Swann avait rencontré quelqu'un à l'endroit où ils avaient si longtemps été heureux ensemble. Il aurait pu choisir n'importe quel lieu sans la moindre valeur sentimentale, et c'est ici qu'il choisissait de lui en parler. Son regard fuyait maintenant le sien avec le besoin de se raccrocher à quoi que ce soit qui saurait rendre les choses moins douloureuses, mais tout ce qu'il voyait autour de lui ne faisait que lui rappeler qu'il ne pouvait même pas fuir, s'il en éprouvait le besoin.



we'll watch the stars glow, and the flames burn the woods slow. playing games with our shadows till all four of our eyes close. and darling we'll sleep close, with no blankets or pillows. like the wind in the willows and we'll dream with our eyes closed. 'cause I see love when I close my eyes.

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Swann Craine
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ÂGE : Trente quatre ans. (20/01/1990)
STATUT : Il a épousé son amour de sept ans, Rory, le 2 juin 2023 après l’avoir longtemps aimé en secret. Aujourd’hui il ne pourrait être plus fier ni plus heureux de porter son nom.
MÉTIER : Kinésithérapeute, il a un cabinet en ville.
LOGEMENT : Une villa à Bayside accueille sa famille, loin du tumulte de la ville et de la curiosité des journalistes de bas-étage.
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POSTS : 52461 POINTS : 580

TW IN RP : adoption (passé: automutilation, pensées suicidaires)
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : Père inconnu, mère absente, sujet tabou › Médiateur par excellence › A fui Londres pour Brisbane en 2016 en pensant y trouver son père: c'était un mensonge › Passionné par son métier › A eu besoin de six ans pour accepter sa bisexualité et son couple › Terrorisé à l'idée d'être différent › Deux tentatives de suicide au compteur › Poignets marqués par les cicatrices, aujourd'hui cachées par deux tatouages floraux › Ecoute beaucoup, se confie peu › Prêt à tout pour sa famille et ceux qu'il aime › Ne dites pas du mal de Doctor Who, il risque de froncer les sourcils › Pur produit anglais
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rowann #60
› when i was a ghost inside, you were there for me. legend never lies, we were meant to be. i'm blessed to be alive when i'm in your company. memories we've made could fill a whole book. if we were a movie, we'd be in Hollywood. on my lowest days, you were all it took. you make my demons go away, bleach the sky on rainy days.

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arwann #17 › why don't you just take what you want from me? i think you should take what you want and leave. you're changing everyday, you played me, you're taking everything. i let you run the game.

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mccraine #7 › straighten up, little soldier. stiffen up that upper lip. what you cryin' about? you got me. i can see you're sad, even when you smile, even when you laugh. i can see it in your eyes, deep inside you wanna cry. we gon' pull together through it, we gon' do it.

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swanta #10 › i learned that there's beauty i can't keep, learned that there's demons in stories. whenever she's calling, she'll call me. promise you'll smile off a memory. some summer night, I hope I see you again. you'll find your way.

RPs EN ATTENTE : ginny #7 › min-kyung #6 › lucas #3
RPs TERMINÉS : (beaucoup)
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Message(#)had a boy once who loved me (rowann #2) EmptySam 28 Nov 2020 - 4:00

Swann n’aime pas avoir tort mais pour une fois, il est rassuré de s’être fait de mauvaises idées et autres scénarios qui n’ont pas lieu d’être quand Rory le rassure aussitôt à propos de son rendez-vous à l’hôpital. Il ne s’attendait pas le moins du monde à ce que tout soit lié à une association mais en parallèle du léger sourire qu’a eu son ami (et un jour ce terme lui paraître naturel, il se le promet) naît le sien alors que les explications de l’Australien font sens. Une part de lui se dit que le temps passé auprès des Junior de l’équipe de football l’auront aidé à se familiariser avec les enfants et comprendre leur comportement parfois déroutant. L’idée de le savoir en présence de ces êtres innocents le rassure sans qu’il n’y ait de réelles raisons à cela. Il est bon pour eux et eux le sont aussi pour lui, à n’en pas douter. « Je joue un prince Disney. Wendy se fout constamment de moi à cause de ça. » Aussitôt ses lèvres se pincent doucement et ce sont des yeux de chien battu qu’il laisse se relever en direction de l’acteur pendant une seconde avant de déjà ne plus résister et éclater de rire. “Pardon. Pas drôle. Mais avoue, Clyde-Charmant en prend un sacré coup.” Et désormais il le voit dans un costume mêlant celui du bandit au parfait Prince venu sauver des Demoiselles en détresse sur son blanc destrier. Pendant un instant il n’a pas l’impression qu’ils ont le moindre problème alors que tout semble redevenir si simple et si naturel, comme ça l’avait finalement toujours été jusqu’à il y a peu. Il ne lui dit pas tout ce qu’il pense de ce bénévolat, cela se lit sans aucun doute sur le simple sourire qui subsiste encore après ses moqueries enfantines.

Le sujet du voyage est esquissé et à peine abordé alors que l’Anglais prend des pincettes et s’en veut affreusement. Il souhaite tout lui dire parce qu’il le mérite et en même temps tout lui cacher parce qu’il ne veut pas lui donner la moindre raison d’être triste. En attendant de savoir comment trancher, il navigue entre deux eaux, les deux agissant comme des madeleines de Proust. « C'est gentil de sa part de te le prêter. Et à Martin de t'avoir laissé prendre quelques jours. » Bien sûr qu’il connaît Deklan, bien sûr qu’il peut citer Martin sans que Swann n’ait eu à lui dire qui il est. Il connaît tout de sa vie, dans les moindres détails, et loin d’effrayer Swann cela le laisse garder ce même sourire tendre. Il hoche de la tête pour appuyer ses paroles, quand bien même ce ne sont finalement pas elles qui ont le plus d’importance dans toute cette discussion. Il se sent bien à ses côtés. C’est ça, qui importe, pour le moment. « Je suis désolé que tu te sois senti obligé d'intervenir, tout à l'heure. C'était sûrement pas le meilleur moment si t'es attendu. » Le visage de l’acteur s’assombrit quelque peu alors Swann reprend la main aussitôt, tentant de le rassurer en ne lui précisant que ce qui est vrai. “Je suis pas attendu. Et je ne me suis pas senti obligé de quoi que ce soit non plus. Tout va bien, je te le jure.” Son regard insiste à vouloir croiser le sien pour appuyer ses propos. Il aurait pu être ailleurs, c’est bien vrai, mais personne ne l’attend et aucune obligation n’est notée nulle part pour aujourd’hui. S’il avait jugé l’acte plus comme un fardeau qu’autre chose, il aurait toujours pu fermer les yeux et faire comme s’il n’avait jamais vu Rory. A son tour, lui, ne l’aurait réellement jamais vu. S’il avait voulu être lâche une fois de plus alors il l’aurait été mais il se dit qu’il a déjà utilisé son quota pour cette année. Qui plus est, l’idée de le savoir en proie à des rapaces de journalistes et autres paparazzis ne lui laissait rien augurer de bon.

Une part de lui est rassurée lorsqu’il vient s’asseoir à ses côtés. Cela l’aide à le laisser croire que tout n’est peut être pas perdu et qu’il leur reste une chance de recoller les morceaux à leur manière. Tout est encore bien maladroit et sans doute parfois trop enfantin mais personne ne pourrait leur reprocher de ne pas essayer ; encore moins de ne pas le vouloir de tout leur cœur. « Je suis vraiment désolé, Swann. » Il déglutit doucement, esquissant un rictus face à l’Océan, ses genoux désormais remontés près de son torse par simple habitude. « Je suis vraiment désolé que tout ça continue de t'impacter. Tu devrais pouvoir te reconstruire sans constamment tomber sur des articles dans lesquels il est question de ton ex et des histoires qu'on lui prête. » Il ne peut pas nier être d’accord avec ces propos mais son avis est bien la dernière chose qui importe pour les journalistes et autres journaux. Ce qui est vrai pour lui l’est tout autant pour Rory, encore plus alors qu’il a désormais la confirmation que son ex petit-ami ne mérite pas tout ce qu’on a dit de lui et ce qu’il a subi ces derniers mois. Il apprend à tourner la page (littéralement) et à esquiver les sujets qui fâchent. Tout est bien plus simple à dire qu’à faire mais après presque un an, la douleur est bien moins vive et le contexte dans lequel il évolue est bien différent. “On peut se promettre une chose ?” Son ton tranche avec celui de Rory alors qu’il reprend avec bien plus de force et d’enthousiasme. Il n’attend d’ailleurs pas sa réponse avant de continuer tout en se retournant en sa direction, un air neutre sur le visage. “D’arrêter d’être désolé. J’ai pas envie que tu le sois. Je ne t’en veux pas. Ce n’est pas de ta faute.” Les phrases sont courtes et s’enchaînent vite. Il n’a pas besoin de penser à quels mots formuler, cette fois-ci. Il pense chaque chose qu’il dit, maintenant. Hier encore tout était douloureux mais maintenant il apprend et il grandit ; ou en tout cas il essaye de tout son coeur et de toute son âme. Il n’a pas envie que Rory soit éternellement désolé pour tout alors qu’en parallèle, des deux, il est le seul à être traîné dans la boue et à subir encore aujourd’hui les conséquences de ce qui a bien pu se passer en début d’année. Lui, personne dans les journaux ne lui laisse la moindre occasion de se reconstruire ni même de s’expliquer. “C’est pas moi qu’on salit, qui plus est.” Alors il le souligne, il le note. Son but n’est pas de faire de Rory la victime de cette histoire (quand bien même il pourrait l’être) mais bien de lui rappeler qu’ils n’ont pas tous deux autant perdu. Ils ont perdu le lien si précieux qu’ils avaient mais au delà de ça, Craine a aussi perdu son travail et sa réputation. Pour un artiste, tout repose sur la réputation. Pour quelqu’un comme Swann qui n’a toujours su se voir qu’à travers ce prisme là, il ne peut que comprendre. Tout ça pour dire que Rory n’a pas à le plaindre, ce n’est pas juste. « J'ai jamais voulu tout ça, tu sais. C'était pas comme ça que j'espérais que les choses se passeraient... » Le sourire de l’Anglais est triste, désormais. Puisqu’ils jouent la carte de la sincérité même si elle continue de faire mal, alors il enchaîne à son tour, sur un ton bien plus bas. “On est deux.” Pour la façon dont tout s’est terminé entre eux et celle dont sont nées les rumeurs. Il voudrait pouvoir tout réécrire, si seulement il en avait le pouvoir.

« Bien sûr que tu existes dans l'histoire. Peut être pas aux yeux de ces gens, mais aux miens si. Et si c'était tout ce qui comptait à l'époque, c'est tout ce qui devrait encore compter aujourd'hui, non ? » - “J’aimerais que ce soit aussi simple mais tu sais aussi bien que moi qu’aujourd’hui tout est différent.

Puisqu’il a l’impression de bien assez avoir parlé de leur passé comme ça, Swann se permet de faire quelques confessions et de partager avec lui la façon dont il voit les choses aujourd’hui. Entre ses mots on peut lire qu’il a encore peur de le perdre et que c’est bien la dernière chose qu’il désire. « Je sais. » Il sait, et le kiné respire un peu mieux, alors. Il a la mâchoire serrée et son propre regard calque son expression sur celle émue de l’Australien, mais il respire mieux. Savoir que Rory comprend qu’au milieu de tous ces problèmes et quiproquo il pourra néanmoins toujours compter sur lui est un fait qui a une grande importance pour lui. « Et tu peux toujours compter sur moi, toi aussi. » Et ces mots là ont en tout autant, en témoigne ses paupières qui se closent le temps d’un battement de cils, témoins silencieuses de toute la considération qu’il lui porte. “Je sais.” Ses paroles font écho aux siennes et il dira de la boucle qu’elle est désormais bouclée. Il s’adonne à une dernière confession, pourtant, et Swann ne s’y était pas préparé. « Ça me manque, de plus parler aussi souvent avec toi... » Son expression trahit autant sa surprise que toutes les émotions diverses et variées qui découlent de tels mots, lesquels il sait absolument sincères. A une époque il lui aurait répondu dans la même seconde qu’il l’aimait et qu’il n’y avait pas de remède à cela mais aujourd’hui il se contenter d’effacer des mots qui, à son sens, n’ont pas lieu d’être. “Tu me manques.” Est finalement ce qui résume mieux la situation à son sens et ses sentiments avec. Il lui manque affreusement, oui, bien sûr. Son ami lui manque, son partenaire, son sous-chef, son éternel rival d’idées de décoration et son assassin préféré de cactus. Toutes les casquettes qu’il a un jour eu lui manquent, en même temps que le simple fait de pouvoir passer du temps avec lui et de pouvoir lui parler de la pluie et du beau temps sans constamment avoir à se demander s’il a le droit d’aborder ce sujet ou un autre. Ces mots-là lui coûtent puisqu’il a éternellement peur de se rendre compte qu’ils ne sont pas partagés mais avec Rory, pourtant, il a bon espoir que ce ne soit pas le cas. Il voudrait que ça ne le soit jamais, en tout cas, s’il écoutait son coeur.

Tous ses aveux sont pourtant mis à mal par le dernier qui vient faire s’effondrer tous ses efforts pour tenter de reconstruire quelque chose avec Rory. Ils avaient besoin d’être prononcés, pourtant, terriblement besoin d’être portés à sa connaissance. Swann ferme nerveusement les yeux quand ceux de son ami, eux, ne semblent déjà n’être plus que l’ombre d’eux même. « Ça fait longtemps ? » Ses genoux se resserrent contre sa poitrine, il a presque peur que son coeur se fasse la malle à cause de battre si vite. Il veut être loyal à son ami, il veut prouver à Lucia qu’il l’est aussi. Les deux ne devraient pas s’opposer et pourtant c’est l’impression qu’il en a garde ; et justement il a l'impression que ce n’est pas qu’un sentiment mais bien la réalité. “Rory ...” Il souffle à peine à son tour pour tenter d’apaiser la situation, souhaitant à tout prix éviter une escalade d’aucune sorte. Que cette entrevue se termine mal ferait bien plus que lui briser le coeur. Après avoir nerveusement passé sa langue sur ses lèvres, il prend pourtant le temps de lui répondre tout en choisissant minutieusement ses mots. “Plusieurs mois.” Est ce que ça fait longtemps qu’il l’aime ? Oui. Combien de temps exactement ? Impossible à quantifier. Est ce que cela fait longtemps qu’ils sont ensemble ? Non, oui, peut être. Pas vraiment. Depuis cet hiver. Cela n’avait été que la confirmation orale de ce que leurs gestes disaient déjà depuis de longues semaines, pourtant, alors cela n’aurait pas été la bonne date à donner. Aucune date n’aurait été la bonne, aucune réponse n’aurait été celle que l’Australien aurait voulu entendre. Alors il coupe la poire en deux, il tente de concilier tous les partis sans pour autant mentir. Il se fait plus de mal que nécessaire simplement parce qu’il estime que ses proches ont déjà assez souffert. « C'est pour ça que tu m'as emmené ici ? » Cette question-ci le blesse pourtant bien plus qu’il ne voudra jamais l’admettre. Ses sourcils froncés trahissent sa pensée mais puisque Rory refuse de le regarder dans les yeux, il s’épargne au moins ce spectacle. Blessé, pourtant, le premier réflexe du Mcgrath se résume à répondre à la question par une autre. “C’est ce que tu penses ?” Il ne peut pas croire que Rory le pense assez sournois pour avoir planifié cette sortie et cet aveu pour que les deux concordent. Il ne peut pas en venir à la conclusion que son ex petit-ami et une des personnes qui le connaît le mieux en ce monde pense qu’il aurait voulu mettre en scène une telle chose. L’idée lui fait mal et les mots qu’il a eu à son encontre plus encore. Ses poings se serrent contre ses genoux désormais. « Pour me dire que t'as définitivement tourné la page ? » Ses yeux le supplient de se taire pour ne pas continuer à empirer la situation et les muscles de ses jambes se contractant et se décontractant ne sont qu’un signe de plus de tout le mal-être qu’il ressent. Encore une fois, pourtant, il ne peut pas le voir. “Arrête. Non, bien sûr que non.” Il souffle, répondant en réalité bien plus à sa seconde question plutôt qu’à sa dernière. Non, bien sûr qu’il n’aurait jamais eu l’idée de l’emmener ici pour ensuite lui avouer qu’il a quelqu’un d’autre dans sa vie. Non, non plus, bien sûr qu’il n’a pas définitivement tourné la page, quand bien même il ne pense pas un instant à faire machine arrière. Il n’a même jamais pensé à venir ici en réalité, tout s’est passé rapidement, tout a été naturel. Il a eu besoin d’aller dans un endroit calme et son cerveau n’a même pas pris la peine d’envisager plusieurs possibilités quand une seule semblait évidente, nécessaire, vitale. “Je ne me sers pas d’elle pour t’atteindre.” Alors puisque le sujet est lancé et que les questions de Rory ne lui plaisent pas, Swann en répond à d’autres, lesquelles il juge sensées. “Je voulais simplement que tu l’apprennes par moi. Tu méritais d’être tenu au courant, pour ce que ça vaut.” Pour ce que ça vaut, même si désormais il doit bien se moquer de savoir avec qui Swann peut partager son lit et sa vie. Alors il va plus loin, il précise ce qui fait mal, il crève l’abcès jusqu’au bout pour ne pas avoir à tenir cette discussion une fois de plus. “Je cherchais pas à retomber amoureux. Je pensais même pas que j’y arriverais.” Maintenant, c’est dit : il l’aime. Ça aurait été la question de Rory à un moment ou à un autre et il ne veut pas l’entendre la lui poser. Il en aurait le droit mais ça fait encore bien trop mal. Ce ne sont pas des mots qu’il veut entendre de sa bouche alors qu’il parle d’une autre. Malheureusement il sait que l’inverse est tout aussi vrai et même si son but n’est pas d’afficher son bonheur avec Lucia pour lui faire du mal, ni même dans un quelconque but, il ne peut pas nier qu’elle lui apporte beaucoup et il souhaite encore moins la dénigrer. “C’est juste arrivé.” Il ne l’a pas cherché mais il ne l’a pas fui non plus. A cela il ne trouve aucune autre explication complémentaire, espérant qu’il comprenne ce qu’il tente de lui dire et où il souhaite en venir. Il n’a jamais cherché à tourner la page aussi vite. “Je te souhaite la même chose.” D’être avec quelqu’un qui le rendra heureux, devant les caméras comme en dehors. Quelqu’un avec qui tout sera bien plus facile, bien moins compliqué et tout aussi beau si ce n’est plus. Il le lui souhaite sincèrement ; il le lui aurait souhaité même s’il n’était pas lui même heureux. "Ça change pas ce que je t’ai dit avant. J’ai pas envie qu’on soit ces exs qui disent une chose et en pensent une autre.” Il lui manque quand même, il veut quand même être son ami et être dans son camp. Il veut quand même essayer d’arriver à quelque chose avec lui à ses côtés et il souhaite que tout se passe bien pour tout le monde, finalement, aussi utopique cela puisse-t-il être. Il a toujours été un rêveur, aussi sombres ses idées puissent-elles parfois être. “Toi et elle c’est différent. Je ne vous comparerai jamais.” Il termine sur un dernier aveu, la gorge nouée et l’impression de tout avoir gâché une fois de plus, son coeur pris dans un étau. Ne me demande pas de le faire supplie la voix dans sa tête, se faisant entendre par ses yeux tristes cherchant éternellement ceux de Rory, lui dont il a encore tant besoin.


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Rory Craine
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l'océan des possibles
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ÂGE : trente-trois ans (19/03/91 - poisson)
SURNOM : Craine pour la plupart des gens.
STATUT : comblé de bonheur d'avoir épousé Swann le 2 juin dernier, après sept ans d'amour, il est rempli de fierté à l'idée que son mari porte enfin officiellement son nom. leur fille Robin (22.02.2023), adoptée par le couple en mai 2023, parfait encore un peu plus le tableau : il a tout ce dont il a toujours rêvé.
MÉTIER : acteur et producteur, il est un visage récurent du grand écran et un artiste dont l'aura ne cesse de croitre dans le monde du Cinéma, où ses choix de rôles diversifiés et exigeants l'ont élevé au rang de talent incontournable vers qui les opportunités affluent. prochainement à l'affiche d'un biopic centré sur la vie de John Fitzgerald Kennedy Jr, il effleure aussi un autre de ses rêves du doigt et se forme à la réalisation auprès d'une de ses idoles, caressant l'espoir de passer derrière la caméra pour réaliser son premier long métrage.
LOGEMENT : #84 Agnes Street, à Bayside. Swann et lui goûtent à la tranquillité du bord de mer avec leur fille Robin et Brownie, leur berger australien, dans un endroit qui leur ressemble.
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TW IN RP : anxiété, adoption, alcoolisme parental (mère), surexposition médiatique.
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : très proche de sa famille, il idéalise ses ainés et surprotège ses petites sœurs › a pratiqué le football australien durant son adolescence mais a du arrêter après une blessure au genou › la comédie a été la lumière au bout du tunnel lorsqu'il ne croyait plus en rien › s'en est pris physiquement à un réalisateur qui avait agressé sa co-star › idéaliste et romantique, il a concrétisé son plus grand rêve en fondant une famille › sensible et dévoué aux autres › anxieux par nature › bénévole à l'hôpital depuis août 2020.
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rowann #60 & #61 › you make my heart feel like it's summer when the rain is pouring down. you make my whole world feel so right when it's wrong. that's how I know you are the one. when we are together, you make me feel like my mind is free, and my dreams are reachable. life, it's easy to be scared of with you, I am prepared for what is yet to come. 'cause our two hearts will make it easy. joining up the pieces together, making one. ❘ 12345678910111213 (UA)14 (UA)15 (UA)16171819202122232425262728 (UA)2930313233343536373839404142434445464748495051 (UA)52 (UA)535455565758596061

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willton #25 › we've been stuck now so long, we just got the start wrong. one more last try, i'ma get the ending right. you can stop this, and I must insist. that you haven't had enough, you haven't had enough. don't you need it? don't you want this at all? well, I just wish we could go back one more time and begin it, back before I lost myself somewhere in it. ❘ 12 (UA)3457891011121314 (UA)1516171819 (UA)20212223 (UA)24 (UA)25

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RPs EN ATTENTE : micah #3 › clarence

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wendy (scénario libre) › you belong among the wildflowers, you belong in a boat out at sea. you belong with your love on your arm, you belong somewhere you feel free. you deserve deepest of cover, you belong in that home by and by. you belong among the wildflowers, you belong somewhere close to me. far away from your trouble and worry. you belong somewhere you feel free.

RPs TERMINÉS : (2024) eddie #1nina #2swann #57meet & greet (shining stars agency)scarlett #1swann #59micah #2 (2023)swann #38swann #39swann #40swann #41garrett #1swann #42mariage rowannswann #44swann #45 (event pride)rosalie #8zoya #3wyatt #2swann #46 (survival academy)swann #47 (survival academy)swann #48 (survival academy)swann #49swann #50ruben #3penny #11swann #55nina #1zoya #4luz #1 (2022) swann #21maisieswann #22swann #24swann #25swann #26rosalie #6swann #27ruben #1murphy #2swann #29wendyfamily chaos & swann #30arthurswann #31grace #1shining stars agencyswann #32swann #33swann #34penny #10rosalie #7swann #35swann #36las posadashalston #1 (secret santa)ruben #2 (2021) penny #4penny #5swann #5, lucia #1 & matt #1 (léolie's wedding)penny #6 (blind test)clyde #1raphael #1rosalie #1rosalie #2 & wyatt #1swann #6sohan #2penny #7wendy & micahchez mileschez eddiechez thomaschez les crainechez charlie & léocraines #1chloe #2matt #2swann #7wendy #1swann #8ivy #1garrett #1jean #1swann #9micah #1swann #12michaela #1mariage calex (swann #17)penny #8stellaswann #16 & alexswann #18rosalie #4murphy #1 & swann #20swann #19swann #23 & zoya #2penny #9 (2020) jessian #1swann #1penny #1lily #1penny #2swann #2heather #1may #1penny #3erin #1sohan #1ava #2charlie #1le noël du royaume enchanté

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Message(#)had a boy once who loved me (rowann #2) EmptyMer 2 Déc 2020 - 1:52

 
Had a boy once who loved me.

Ça n'était pas de cette manière qu'il espérait se confier sur son rôle auprès de l'association qui occupait une partie de ses semaines depuis maintenant trois mois, mais pendant un instant il lui sembla que l'atmosphère s'était allégée. Il parvenait à sourire, d'un sourire amusé qui n'avait pas grand chose à voir avec l'expression vague et triste qu'il avait conservé pendant une partie du trajet, quand tout valait mieux que de montrer à quel point la situation était encore douloureuse. L'espace d'une seconde, ils se retrouvaient comme si les derniers mois n'avaient jamais amené toute cette souffrance et Rory jurerait que ça n'était peut être pas extérieur au fait de se retrouver ici, avec lui. Crève-cœur il y a encore quelques secondes, cet endroit semblait aussi réchauffer son cœur. Ça ne réparait pas tout, mais c'était un début. Le regard que lui lança Swann ne laissa alors planer aucun doute sur l'amusement dissimulé par ses traits et son rire se joignit au sien lorsque l'anglais tourna son rôle en dérision. « L'honneur aurait été sauf si on m'avait au moins donné une épée en mousse pour compléter la panoplie du prince, mais hélas celui-là n'en a pas. » Et à défaut de savoir peut être un jour ce qu'il valait dans la peau d'un bandit, Rory avait au moins plaisir à jouer ce rôle et à se sentir utile à quelque chose, ce qui comblait une partie du vide laissé dans sa vie ces derniers mois. Son regard encore empreint de mélancolie trahissait pourtant sa pensée : il aimait ce qu'il faisait à l'hôpital mais aurait préféré emprunter la voie du bénévolat dans d'autres circonstances. Parce qu'il se serait senti comblé dans sa vie et aurait voulu lui donner plus de sens, et non parce qu'il avait tout perdu et qu'à défaut de pouvoir retrouver la vie qu'il menait avant, il avait au moins aujourd'hui retrouvé une raison de se lever le matin.

Ce voyage prévu par Swann laissait planer une infinité de questions que Rory n'était pas certain d'avoir envie de se poser. Tout pourrait rester aussi simple qu'à cet instant et lui vivre dans l'ignorance quelques minutes de plus. Il pourrait prétendre que le fait que Deklan lui ait prêté son van ne voulait pas forcément dire qu'il ne partait pas seul, tout comme il pourrait prétendre que le contraire ne lui causerait pas une peine immense. Il pourrait prétendre un millier de choses, parce que c'est ce qu'il faisait pour gagner sa vie. Mais il s'agissait de Swann et avec lui il serait incapable de se voiler la face éternellement. Tout ce qui le concernait le touchait encore profondément et Rory aimerait qu'ils puissent tout se dire sans pour autant se faire le moindre mal. Il aimerait ne pas rester suspendu à ses lèvres comme si chaque silence un peu trop long lui faisait craindre une confession qu'il n'était pas prêt à entendre, tout comme plonger son regard dans le sien et y lire ce qu'il y lisait autrefois, au lieu de tout ce qui rendait cet équilibre si fragile. Mais parce que rien n'était aussi simple que ça, Rory s'inquiéta d'avoir potentiellement gâché ses plans pour cette journée en surgissant au moment où il avait peut être le moins envie de le tirer d'un mauvais pas. Il l'avait fait, pourtant, et jamais il ne prétendrait en avoir été surpris parce que Swann était doué d'une dévotion sans pareil et que ça l'avait instantanément séduit chez lui. Mais une fois de plus, Rory se sentait comme un poids sur les épaules de l'anglais et ça lui serrait le cœur. Ses lèvres s’étirent pourtant lorsqu'il se montra rassurant et il n'ajouta rien, chérissant simplement le fait qu'ils puissent encore partager un moment comme celui-ci, en dépit de tout ce qui rendait le reste douloureux. Il aurait voulu lui dire qu'il n'aurait aucune envie de rentrer tant que lui ne déciderait pas de le faire, et qu'il n'aurait voulu se retrouver ici, au bord de cette plage, avec personne d'autre que lui. Mais les mots ne sortirent pas, peut être pour le mieux, et Rory croisa son regard en silence.

A présent assis à ses cotés, il tenta de faire abstraction du fait qu'évoquer les sujets qui fâchent soit un crève-cœur que Swann auraient mérité de s'épargner. Mais c'était trop important pour simplement regarder vers l'horizon et prétendre qu'il n'éprouvait pas le besoin de le rassurer au sujet de ces rumeurs qu'il n'avait jamais voulu voir raviver autant de choses. Et il s'en voulait, profondément, d'être aujourd'hui la cause d'une peine dont l'anglais aurait du être délivré. Il était tiraillé, partagé entre l'envie que Swann aille aussi bien qu'il méritait d'aller, et le besoin de savoir qu'il chérissait peut être l'idée qu'il fasse encore d'une certaine manière partie de sa vie. Parce que c'était tout ce que lui éprouvait aujourd'hui, peu importe que ce soit aussi ce qu'il y avait de plus dur, d'être près de lui sans plus pouvoir glisser sa main dans la sienne et sourire face à l'océan. A défaut de tout ça, il se savait incapable de renoncer complètement à lui et de tirer un trait définitif sur l'importance que Swann avait à ses yeux autant que sur leurs souvenirs ensemble, et c'est pour toutes ces raisons qu'il redoutait autant que ces rumeurs viennent les entacher. La voix de l'anglais s'éleva près de lui et Rory hocha la tête. « C'est promis. » Il ne s'excuserait plus, ne se rendrait plus responsable de tout y compris de ce qu'il n'avait jamais pu contrôler, à commencer par l'acharnement de la presse. Le portrait qu'on dépeignait de lui était de plus en plus cruel parce qu'il s'éloignait de celui qu'il avait toujours aspiré à être et qu'il s'était battu pour devenir. Alors Swann avait raison, ce n'était pas lui qu'on salissait dans ces articles et c'était peut être bien la seule chose qui sache en partie le réconforter. Le bien-être de Swann avait toujours eu bien plus d'importance que le reste, c'était vrai lorsqu'il l'avait laissé partir avec une partie de son cœur, et c'était encore vrai aujourd'hui. Pourtant il aurait voulu que tout soit différent, qu'ils n'aient jamais à avoir cette conservation et que les choses ne se soient jamais terminées ainsi. Des mots, seulement, qui ne changeraient peut être rien mais qu'il avait besoin d'exprimer. Pourtant, Swann disait vrai, aujourd'hui beaucoup de choses étaient différentes. Entre eux, un gouffre semblait aujourd'hui se tenir et malgré toutes leurs bonnes intentions pour s'épargner autant que possible, il lui était difficile de ne pas le voir. Alors son regard triste retrouva le sien et il ne se sentit pas la force de contester. Ce qu'il représentait pour lui, ça n'avait pas changé et il ne ferait sans doute que se briser le cœur une deuxième fois en partageant cet aveu qui faisait mieux de rester piégé au fond de son cœur. Ainsi Rory lui assura qu'il pouvait toujours compter sur lui, que ça non plus ça n'était pas différent, quand bien même c'est seul qu'il retrouverait ce qui autrefois était leur refuge. Il s'efforçait de ne pas trop y penser, se raccrochant à l'instant autant qu'aux mots bientôt soufflés par l'anglais. Sa confession n'avait pour seule finalité que de lui dire combien ces moments passés ensemble lui manquaient. Il ne s'attendait pas à ce que Swann enchaîne avec un aveu si précieux et déroutant qu'il ne put retentir le sourire infiniment touché qui fleurit sur ses lèvres. Ça signifiait tout, d'entendre ces mots-là sortir de sa bouche, peu importe ce que ça pouvait raviver à cet instant. Ça signifiait tout, et il voudrait juste pouvoir les réétendre à l'infini. Pouvoir y repenser ce soir avant de s'endormir, après une énième journée passée dans l'engrenage sordide qu'était devenue sa vie. Dans chaque moment où son absence se ferait plus douloureuse et où son cœur se serrerait pour mieux lui rappeler tout ce qu'ils auraient pu avoir, si seulement tout s'était passé différemment. Alors, son regard à nouveau posé dans le sien, il souffla à son tour.  « Tu me manques aussi. » Tout chez Swann lui manquait, du son de son rire quand il venait remplir la pièce toute entière, à tous ces moments d'une simplicité déconcertante mais d'une valeur inestimable. Swann avait été pour lui un amant, un meilleur ami, un confident et tant d'autres choses à la fois qu'il ne pouvait pas en regretter une sans regretter les autres. Il lui manquait, tout entier, et il voulait juste qu'il puisse en être sûr à son tour.

En l'espace d'à peine une seconde pourtant, cette quiétude retrouvée fut balayée par cet aveu qui le blessa si profondément que le reste ne lui semblait maintenant plus qu'anecdotique. Son monde ne tenait plus à grand chose avant de se poser sur ce rocher avec Swann, mais il pouvait au moins jusqu'ici se consoler en se disant qu'il lui manquait, que lui aussi aurait aimé que tout soit différent. Mais maintenant il comprenait, que c'était peut être pour le préparer à ce qu'il lui annoncerait ensuite, au fait qu'il ait retrouvé quelqu'un et ait tourné la page. Rory ne savait plus que penser, s'il avait pu se téléporter n'importe où en dehors d'ici rien que pour ne pas entendre la suite, il l'aurait probablement fait au lieu de poser des questions dont les réponses lui briseraient sûrement le cœur à leur tour. Une partie de lui voulait désespérément savoir depuis quand il était heureux auprès de quelqu'un d'autre, quand une autre voudrait revenir plusieurs minutes en arrière et tout ignorer à nouveau. C'était trop douloureux, de l'imaginer avec une autre. De l'imaginer l'embrasser, la tenir contre lui et lui faire l'amour. De l'imaginer tenir sa main dans la rue, lui voler un baiser en public, sans jamais que ça ne pose le moindre problème. C'était la vie qu'il voulait, Rory. Avec lui. Une vie que Swann partageait maintenant avec quelqu'un qu'il pouvait aimer au grand jour et dont il pouvait parler à ses proches, à ses amis, à tous ceux de qui il ne craindrait pas d'être rejeté parce qu'avec elle, il n'aurait jamais à en faire un secret. C'était ça, et tout le reste, qui l'anéantissait. Son regard se fit fuyant, son cœur s'émietta dans sa poitrine et à présent même le fait d'être ici, avec lui, réveillait une douleur insoutenable. Ça faisait plusieurs mois que Swann avait retrouvé l'amour, et c'était aujourd'hui, après l'avoir rencontré par hasard et l'avoir amené là où ils s'étaient si souvent aimés, qu'il choisissait de le lui dire. Il ne comprenait pas et pouvait juste éviter son regard de façon à ce qu'il ne voit pas les larmes perlant dans ses yeux. « Alors pourquoi est-ce que tu me dis ça aujourd'hui ? » Il s'était promis de ne plus chercher de réponses qui ne feraient que lui faire plus de mal, mais c'était plus fort que lui. « Si je méritais pas de le savoir il y a plusieurs mois, pourquoi est-ce que je le mérite tout à coup ? » Il aurait pu choisir n'importe quel moment, il y avait eu des tas d'occasions mais il n'en avait jamais saisi aucune. Il aurait pu lui en parler quand ils échangeaient par message, mais au lieu de ça il avait attendu des mois en prenant le risque que l'aveu n'en soit que plus douloureux. « Tu m'en aurais parlé un jour, si tu m'avais pas aperçu devant chez moi tout à l'heure ? » Ou est-ce que sans la présence de ces journalistes, il serait resté dans l'ignorance pendant encore longtemps ? Swann ne lui devait plus rien et aurait très bien pu estimer qu'il n'avait pas à savoir, mais il avait choisi de lui en parler et d'attendre pour le faire. Combien d'autres personnes étaient au courant, avant lui ? Combien de fois s'était-il publiquement montré avec sa petite-amie avant d'envisager de lui en parler ? Rory aurait aimé compter assez pour l'apprendre d'une autre manière, mais depuis des mois Swann avait sans doute mieux à faire que de penser à lui. Il avait quelqu'un d'autre maintenant, il n'était plus la personne dont il se soucierait. « Pour ce que ça vaut... » Il répéta dans un souffle, les lèvres étirées dans un sourire triste et douloureux. Ça faisait une énorme différence pour lui de l'apprendre de sa bouche ou bien de quelqu'un d'autre, tout comme de le savoir aujourd'hui ou plusieurs mois en arrière. Tout lui importait et c'est la raison pour laquelle il avait aussi mal. « Je me sens tellement idiot. » Il expulsa, le cœur serré. « Tout ce temps j'ai cru que ce que je ressentais depuis des mois, tu le ressentais aussi. Que si ça me serrait autant le cœur de penser à toi, alors peut être qu'à toi aussi... » Il n'avait jamais souhaité à Swann de souffrir autant que lui parce que tout ce temps il avait espéré qu'il serait plus heureux d'être parti, que toute cette douleur en vaudrait au moins la peine pour cette raison. Mais c'était bien différent d'imaginer qu'il avait passé des mois à penser à lui et à tout ce qu'ils auraient pu vivre d'autre sans jamais que la peine ne lui semble jamais s'atténuer, pendant que Swann construisait quelque chose avec une autre. C'était infiniment douloureux, et pourtant rien de comparable avec ce qu'il éprouva lorsque Swann lui confirma ce dont il se doutait déjà mais qui se voulait difficile à entendre malgré tout.

Il était amoureux, et Rory n'avait plus la force de prétendre qu'il pouvait encaisser cet échange après tout ce qui s'était enchaîné au cours de cette année pendant laquelle il avait déjà tant perdu, sans pourtant jamais s'être senti aussi vide et vulnérable qu'à cet instant. Les larmes coulèrent de ses yeux en silence, sans qu'il ne donne presque rien à voir à l'anglais dans le regard de qui il craignait plus que tout de plonger le sien. Il l'avait fait si souvent mais ne s'en sentait plus capable, de peur de craquer pour de bon. Pourtant, la peine déversée sur ses joues fit trembler sa voix et s'accélérer sa respiration. Il ne savait plus faire semblant, il n'en avait jamais été capable avec lui et le pouvait d'autant moins à cet instant. Les mots s’enchaînaient, écrasant son cœur comme dans un étau et achevant de noyer son regard clair. Il ne cherchait pas à retomber amoureux, mais c'était arrivé. Quelques semaines ou mois après qu'il soit parti, pendant que lui peinait encore à accepter qu'il ne reviendrait jamais. Il ne lui en voulait pas de nourrir des sentiments qu'il ne contrôlait pas, et il n'avait pas non plus envie de le culpabiliser pour ce qui devrait être normal. Tourner la page, tout le monde le faisait tôt ou tard n'est-ce pas ? Seulement ça soulevait aussi d'insupportable questions, et Rory le savait c'était peut être bien les plus difficiles qu'il aurait à lui poser. « Tu cherchais pas à retomber amoureux mais il t'a fallu quelques mois à peine pour enterrer quatre années de relation et décider d'en entamer une autre. » Son ton était empli d'une tristesse infinie, mais pas accusateur. Il tentait de comprendre comment ils pouvaient avoir vécu les choses aussi différemment en s'étant pourtant aimés de la même manière. Swann l'avait profondément aimé et il n'en douterait jamais. Mais au milieu de tout ça, quelque chose lui triturait les entrailles et le poussait à vouloir des réponses. Pas parce qu'il se sentirait mieux ensuite, mais parce qu'il ne pourrait pas se sentir plus mal. « Vous vous connaissiez d'avant ? » C'était là qu'il voulait en venir, et sans doute Swann le connaissait-il encore assez pour l'avoir vu venir de loin, avec son besoin irrépressible de se faire encore plus de mal. Il n'en savait rien, mais ça ferait peut être sens, quand bien même il craignait maintenant que ça puisse remettre en question tout le reste. Le soir où il avait voulu rompre, le matin où il lui avait fait ses adieux. La fin de leur relation et tout ce qui pourrait lui apparaître différemment s'il continuait de penser et ressasser des réponses qu'il n'avait même pas encore. Rory poussa un soupire, pressant sa tête contre ses mains et fermant les yeux comme s'il espérait qu'au moment de les rouvrir, tout serait différent. « Je serais incapable de revivre ça. » Il expulsa douloureusement, sans avoir besoin d'en dire davantage pour que Swann comprenne pourquoi ça lui semblait si inconcevable d'aimer à nouveau un jour comme il avait pu l'aimer lui. Il chérirait à jamais ce qu'ils avaient eu mais souffrirait aussi toujours pour la manière dont les choses s'étaient terminées. Est-ce que ça en valait la peine ? Sans doute, et une partie de lui aimerait que Swann ait raison et que ça n'ait rien d'utopiste de lui souhaiter de retrouver le bonheur auprès de quelqu'un. Mais son cœur n'était pas en état de considérer les choses de cette manière, ne ressentant qu'une douleur vive. « Bien sûr que c'est différent. Avec elle t'auras jamais besoin de te cacher. » Parce que tout serait simple, quand avec lui le simple fait de sortir main dans la main était un problème. Il n'avait pas besoin de les comparer pour le savoir lui aussi, et Rory ne pouvait pas non plus lui reprocher de préférer cette vie-là. Quand finalement il se redressa pour oser croiser son regard, le sien à présent noyé par sa tristesse, il reprit doucement. « Et je comprends pas pourquoi tu voudrais quand même de moi dans ta vie, maintenant que t'as tout pour être pleinement heureux. » Une nouvelle relation, la certitude que ses proches l'accepteraient pleinement et qu'il n'aurait sans doute jamais à leur dire qu'il l'avait aimé, lui, son secret. « T'as pas besoin de moi, Swann. Ça change rien, que je sois près de toi ou non. » Il pouvait être heureux sans lui, il le savait maintenant. Et si ça lui brisait autant le cœur, c'est parce que ça changeait tout pour lui qu'il fasse partie de sa vie ou non. Mais Swann avait déjà choisi celle qu'il voulait mener et ne l'y avait pas inclus, ce matin-là et toutes les fois où il l'avait contacté pour lui parler d'un ficus et non de sa nouvelle relation. Peut être était-ce à son tour maintenant de se protéger et de partir, quand bien même une partie de lui n'en avait pas envie.



we'll watch the stars glow, and the flames burn the woods slow. playing games with our shadows till all four of our eyes close. and darling we'll sleep close, with no blankets or pillows. like the wind in the willows and we'll dream with our eyes closed. 'cause I see love when I close my eyes.

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Swann Craine
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la loi des sentiments
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ÂGE : Trente quatre ans. (20/01/1990)
STATUT : Il a épousé son amour de sept ans, Rory, le 2 juin 2023 après l’avoir longtemps aimé en secret. Aujourd’hui il ne pourrait être plus fier ni plus heureux de porter son nom.
MÉTIER : Kinésithérapeute, il a un cabinet en ville.
LOGEMENT : Une villa à Bayside accueille sa famille, loin du tumulte de la ville et de la curiosité des journalistes de bas-étage.
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TW IN RP : adoption (passé: automutilation, pensées suicidaires)
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mccraine #7 › straighten up, little soldier. stiffen up that upper lip. what you cryin' about? you got me. i can see you're sad, even when you smile, even when you laugh. i can see it in your eyes, deep inside you wanna cry. we gon' pull together through it, we gon' do it.

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swanta #10 › i learned that there's beauty i can't keep, learned that there's demons in stories. whenever she's calling, she'll call me. promise you'll smile off a memory. some summer night, I hope I see you again. you'll find your way.

RPs EN ATTENTE : ginny #7 › min-kyung #6 › lucas #3
RPs TERMINÉS : (beaucoup)
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AVATAR : Evan Peters
CRÉDITS : showmeyouricons (avatar) › harley (rowann, arwann) › fuckyou (ginny) › margotrobbie (scarlett) › haydenpanettieres (greta)
DC : Auden & Ambrose
PSEUDO : Kaelice
Femme (elle)
INSCRIT LE : 01/08/2019
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Message(#)had a boy once who loved me (rowann #2) EmptyMer 2 Déc 2020 - 18:55

[joseph là c'est ta meilleure excuses ever de ne lire que les dialogues]

« Tu me manques aussi. » Coupez.
C’est assez bien, là, non ? On peut arrêter la scène dès maintenant, tout a été dit. Rory manque à Swann, Swann manque à Rory. Ils peuvent modifier leur comportement respectif pour accepter de nouveau l’autre dans sa vie d’une manière différente et ainsi combler les trous dans leurs cœurs. Si chacun peut faire des efforts alors ils y arriveront, parce que tous les contes en viennent toujours à une conclusion similaire : seul on va plus vite, ensemble on va plus loin. Ou quelque chose qui y ressemble ; Swann n’écoutait pas ce genre de cours à l’époque. Tout ce qu’il sait c’est que ces mots ne lui ont pas coûté autant qu’il l’aurait cru à prononcer mais les entendre le délivre d’une peine continue. Avec Rory, tout a toujours été réciproque, du pire au meilleur, et une part de lui se veut soulagé que ce soit encore le cas aujourd’hui alors que leur relation est bien différente de ce qu’elle a toujours pu être. Ils ont presque immédiatement formé un couple secret et n’ont jamais eu pour idée de prendre une pause ou leurs distances depuis, jusqu’au jour où la coupure a été nette et douloureuse. Tout était réciproque, intense, et sincère. Aujourd’hui encore, rien n’a changé. Même leur peine et leur chagrin transparaît largement, derrière des sourires de façades et des rires forcés. Ils savent tous les deux que cette distance qu’ils gardent n’a rien de naturelle.

Et action. La scène continue au même endroit, les acteurs n’ont même pas eu le droit à une retouche makeup. Ils en auraient bien besoin, tous les deux, pour reprendre des couleurs. L’anglais surtout, qui a rarement été aussi blanc, et c’est loin d’être uniquement dû au manque d’exposition au Soleil. Sur ses bras se lit petit à petit de la chair de poule. « Alors pourquoi est-ce que tu me dis ça aujourd'hui ? » Il inspire comme si cela allait l’aider à trouver une quelconque réponse qui fasse du sens. Le problème n’est même plus de savoir ce qu’il a ou non le droit de dire ; c’est plutôt de savoir quoi dire. En réalité, une seule réponse lui vient à l'esprit alors il la lui partage dans un souffle désolé, la sachant par avance insuffisante. “Je sais pas.” On pourra apprécier sa sincérité, peut-être. Lui en tout cas ne s’en vante pas et bien loin de là. Il aimerait être bien plus utile que cela et faire assez avancer cette conversation pour qu’ils puissent la clore et ainsi mieux l’oublier mais force est de constater qu’il en est incapable. Cela n’est qu’une entrée de plus sur une liste mentale déjà bien trop longue à son sens, surtout pour un seul être humain. Ses doigts jouent entre eux dans l’espoir stupide d’ainsi mieux parvenir à une réponse : pourquoi ? Il aurait pu lui dire dès le début, il aurait pu lui dire dès qu’ils ont rompu. Est ce que ça aurait été la meilleure chose à faire, pourtant, que de préciser que la dernière employée de son frère avait des yeux brillants dès qu’elle le regardait et que lui la trouvait déjà très belle à l’époque ? Non, sûrement pas. Il était bien trop occupé à aimer Rory une dernière fois pour s’oser à ce genre de pensées. Pendant quelques heures, il était le seul à occuper son esprit, sans exception aucune. Désormais ses questions se précisent et se font plus incisives, au plus grand désespoir de l’anglais déjà tourmenté. « Si je méritais pas de le savoir il y a plusieurs mois, pourquoi est-ce que je le mérite tout à coup ? » Ils ne parlent aujourd’hui plus la même langue. Chaque intention se transforme en un objectif final différent, chaque mot se perd, chaque pensée se mue en une autre. Ils veulent dire une chose et c’est un autre mot qui franchit la barrière lèvres. Leur corps dit une chose, leur cœur une autre. La liste est aussi longue que difficile à supporter, surtout pour les deux hommes qui vivent la scène au plus près de l’action, intensément, sans ne jamais être capable de se protéger de quoi que ce soit, pas même de l’autre et surtout pas d’eux même. “C’est pas une question de mériter quoi que ce soit.” L’anglais souffle doucement alors qu’il tente d’être pédagogue. Rory n’est pas un enfant mais il ne sait que trop bien que lorsque l’être humain est en position de faiblesse, il ne sait que se trouver des circonstances aggravantes partout où il le peut. Quitte à couler, autant se donner de véritables raisons de le faire. Leur corps ne sait pas se battre pour survivre. L’instinct de survie, justement, quelle belle connerie. Rory n’a que l’instant de noyade, il cherche à ce qu’on lui donne une véritable raison pour le faire, pour qu’enfin une bonne fois pour toutes ils se disent assez de mots horribles pour ne plus jamais pouvoir ni même vouloir revenir en arrière. Ça, pourtant, Swann en est totalement incapable. Une fois de plus, alors, il tente de se confier comme il le peut, reprenant par bribes cette habitude qu’il avait encore il y a un an. “T’es la première personne avec qui j’ai été en couple. Vraiment en couple. J’avais pas d’autres points de comparaison et j’avais besoin d’être certain que c’était sérieux avant de te le dire.” Des histoires sans lendemain, il en a connu autant de soirées qu’il avait dans l’année mais c’était bien sûr incomparable avec ce qu’il a connu aux côtés de Rory. Il a tout appris grâce à lui, tant sur lui-même que sur les autres et pour ça comme pour bien d’autres choses il lui en restera à jamais reconnaissant. Il a découvert le monde du cinéma, le monde de la vie adulte, celui de l’amour aussi, bien sûr. Il a découvert ce que c’était que de s’inquiéter pour celui qu’on aime, d’aimer le moindre de ses défauts - même les plus horripilants -, d’apprécier sa cuisine - parfois douteuse -, de faire des concessions, de faire passer le bien d’un autre avant le sien. Il a appris à l’inclure dans ses rêves d’un avenir et, en premier lieu, il a donc appris à rêver. Ce n’était pas naturel pour lui, avant. Ce n’était même jamais arrivé, puisque penser au lendemain était déjà bien suffisant. A ses côtés il voyait le mois suivant, celui d’après encore, le Noël prochain, dans cinq ans. Swann n’aurait jamais voulu tout découvrir avec une autre personne et aujourd’hui encore, il est incapable de regretter le moindre de ces moments passés en compagnie de l’australien, aussi fugaces avaient-ils parfois pu être. Au moins, justement, ils étaient. “Je voulais pas...Te faire souffrir inutilement. Reprendre le fil de ses mots est une chose difficile mais connaître toute sa phrase avant de la prononcer l’est encore plus et Swann se rend finalement compte d’une chose : il ne peut plus tout lui dire. Un filtre doit être rajouté entre ses lèvres, pour leur bien commun, pour celui de l’acteur surtout - c’est ce qu’il se répète, en tout cas. Il ne voulait pas le faire souffrir parce qu’il n’est pas stupide et qu’il sait que personne n’a réellement tourné la page, en démontre la réaction démesurée de chacun dès lors qu’il est question d’une autre personne au bras de l’autre. Ils devraient se détester ou être indifférents à l’autre, parce que c’est ainsi que fonctionne le schéma de toutes les anciennes relations terminées. Ils ne devraient pas avoir le droit de se créer leur propre case ; ils n’ont pas le droit, justement. “J’ai eu besoin de te le dire maintenant.” Après, il ne sait pas si une occasion se serait présentée à nouveau. Hier, c’était encore trop tôt. Aujourd'hui, tout fait atrocement mal mais il faut en passer par là pour que chacun puisse avancer ensuite. Rory doit comprendre que le passé restera le passé et qu’un jour son cœur fera moins mal, et sans doute que ce jour-là il apprendra à se battre pour une autre personne qui, elle, se battra pour lui bien plus que Swann n’a jamais su le faire. Cette personne-ci et celle-ci seulement sera alors la bonne. Bien meilleure que Swann ne l’a jamais été. « Tu m'en aurais parlé un jour, si tu m'avais pas aperçu devant chez moi tout à l'heure ? » Les sourcils de l’ex-petit-ami se froncent automatiquement, pourtant cela n’ira pas plus loin. Il n’a pas la force de débuter un énième argument. Il est blessé que Rory doute encore de sa bonne volonté à vouloir que tout s’arrange entre eux mais force est de constater qu’il ne s’y est pas bien pris jusque là pour lui faire part de ses sentiments ou de ses intentions à ce sujet. “Bien sûr que oui.” Il l’aurait su à un moment ou à un autre et s’ils s’accorderont tous deux à dire que le plus tôt aurait été le mieux, il n’a tout simplement pas été capable de partager sa relation naissante avec celui qui symbolisait celle qui s’était terminée. Il aime Lucia à sa façon, il a aimé Rory à la sienne, et parler de l’un à l’autre aurait été comme faire entrer en collision deux mondes qui n’auraient jamais dû se rencontrer. Le pire dans tout ça, c’est qu’il se dit aujourd’hui avec ironie que les deux australiens auraient tout pour s’entendre et qu’une telle chose lui enlèverait un énorme poids sur le cœur et les épaules. D’ici à ce qu’ils en viennent à se rencontrer, pourtant, il sait qu’il leur doit encore beaucoup d’explications, chacun de leur côté.

Le moment où ils ont souri de bon cœur - même si tout n’a duré qu’une seconde à peine - lui semble désormais bien loin. Il voudrait vraiment que quelqu’un l’invente, cette foutue machine à remonter le temps, parce que les fossettes du Craine sont bien une des rares choses qui aura toujours le pouvoir de l'apaiser, lorsqu’elles sont véritables. « Pour ce que ça vaut... » Celles qu’il force désormais n’ont rien de naturelles. Il n’aime pas le voir ainsi répéter ses mots alors que tout ce qu’il voudrait dire en retour est encore et toujours un “c’est pas ce que je voulais dire”. Il trouvera éternellement qu’il s’exprime mal mais sans doute que ce n’est que la continuité de ce même stupide jeu consistant à n’être compris que de la pire façon qui soit. Si c’est bien ça, alors autant le dire : il déteste ce jeu-là. Il le déteste d’autant plus lorsqu’il est question d’y jouer avec Rory.  Sa bouche s’ouvre, se referme, et pour peu on le comparera à un stupide poisson muet. Il aimerait avoir leur courte mémoire, il se dit que parfois ce serait plus simple pour moins avoir à souffrir. « Je me sens tellement idiot. » Et lui donc. Il se suspend désormais à ses lèvres comme s’il répandait la bonne parole ou même la Parole tout court et il se déteste de toujours réagir ainsi en sa présence et agir comme s’ils n’avaient pas déjà vécu neuf mois séparés l’un de l’autre. Il cherche son regard sans le trouver, lui qui aurait espéré y voir un avant-goût de ce qu’il pourrait bien lui dire. Il n’aime pas les surprises dès qu’il y a la moindre chance qu’elles soient mauvaises et en ce moment même, il y a beaucoup trop de chances qu’il dise des paroles déplaisantes pour que Swann ait hâte de quoique ce soit. Ils marchent en terrain miné et tirent sur la corde sensible ; toutes les expressions sont bonnes à prendre. « Tout ce temps j'ai cru que ce que je ressentais depuis des mois, tu le ressentais aussi. Que si ça me serrait autant le cœur de penser à toi, alors peut être qu'à toi aussi... » L’anglais enfonce sa tête entre ses genoux, resserrant la pression de ses dents autour de sa lèvre jusqu’à s’en faire mal et saigner en silence. Il ne se préoccupe pas du goût ni de la gêne, encore moins de la faible douleur. Ce n’est qu’une misérable tentative pour contre-balance de tout ce qu’il se passe au fond de son coeur et qu’il reste incapable de formuler, ni pour Lucia, ni pour Rory. Il le voudrait, pourtant, du  plus profond de son âme. Cesser de faire souffrir les gens qu’il aime est un miracle qu’il demande depuis longtemps (à ses anniversaires comme aux étoiles filantes) sans pour autant ne jamais le voir se réaliser, alors aujourd’hui il ne sait plus que s’exprimer par de l’inconfort. Les paupières closes, ses genoux s’enfoncent désormais contre son front alors qu’il ne cesse de fuir cette réalité qui dérange. Ses doigts se resserrent dans le vide, il aurait préféré y trouver ceux de Rory dessous. Swann est certain que le toucher de sa peau aurait été un remède en soi. “C’est pas aussi simple, Rory.” Les deux mondes qui ne doivent pas se croiser incluent aussi des sentiments qui ne savent plus voyager de l’un à l’autre, quand bien même Swann en aurait terriblement besoin. Il ne sait pas comment lui dire tout ce qu’il ressent tout en restant juste avec Lucia puisqu’aucun de ses mots ne saurait en parallèle retranscrire l’amour sincère qu’il porte à la jeune femme. Il a toujours été le plus courageux des deux, sur tous les plans, et si Swann a toujours mis un point d’honneur à sortir de sa zone de confort pour suivre le rythme, cette fois-ci tout est bien plus difficile. Il ne peut pas compter sur sa patience, ses gestes tendres et ses yeux aimants. Il souffle à peine ses mots, Swann, parce qu’il sait qu’une fois de plus ils ne sauront rien arranger. Sa position n’est pas vaillante et s’il aurait eu honte de se montrer ainsi face à qui que ce soit, même sa famille, ce n’est pas le cas face à l’australien. Il a tout vu et tout vécu avec lui. Il sait tout de lui et pourtant il semble encore douter de ce qui importe le plus aux yeux du McGrath. Une pincée de courage et dix mille de plus, c’est tout ce dont il a besoin. “J’ai pas réussi à tourner la page quand je suis sorti de ton appartement la dernière fois. Ni même le lendemain ou plusieurs mois après.Ni même aujourd’hui. Son cœur s’accélère toujours quand on lui parle de Rory. Toujours. Pour les meilleures comme pour les pires des raisons, selon le contexte, n’en reste pas moins qu’il est incapable de rester indifférent à l’énonciation de son prénom. Enfant naïf qu’il a toujours été, cette fois-ci il se persuade qu’en disant la vérité alors Rory ne pourra que comprendre son point de vue et, par conséquent, comprendre à quel point il ne lui souhaite que le meilleur. Bien qu’il soit la personne à qui il s’est le plus confié sur sa vie personnelle, le contexte différent de leur relation est un douloureux rétropédalage de tous les efforts accomplis jusqu’alors. Ainsi, tout est à nouveau difficile et chaque mot lui coûte beaucoup, surtout lorsqu’il s’agit de dire que lui-même n’est pas entièrement heureux des choix qu’il a pu faire pour eux deux - quand bien même il sait qu’à terme il finira par les assumer entièrement et leurs conséquences avec. “Je sais pas… Je sais pas comment en parler. C’est encore le bazar dans ma tête aussi.” Et son coeur, n’en parlons pas. Le futur est acté mais c’est paradoxalement le passé qui ne cesse de le tourmenter, encore et encore, sans qu’il ne trouve personne à qui se confier, pas même son ombre. La seule personne à qui il voudrait en parler est aussi la seule dont ses mots peuvent le blesser. Alors il navigue en eaux troubles, Swann, mais il tente encore une fois de s’en sortir au mieux et il déglutit une dernière fois pour se donner la force de relever ses yeux en direction de l’australien pour enfin reprendre ses paroles. “Ça me fait mal aussi de penser à toi.C’est pas ce que je voulais dire trahissent ses yeux qui s’ouvrent à peine plus et livrent les pensées de Swann qui lui-même commence à comprendre à quel point il est gauche. Si Rory n’a pas dit les mots sous-jacents à toutes ces explications, pourtant, alors il n’a pas le droit de les lui dire en retour. Il a déjà été égoïste bien trop de fois pour se donner le droit de jouer sur tous les fronts aujourd’hui encore. Son camp, il l’a déjà choisi. Désormais il doit se contenter d’essayer de panser les plaies de leurs cœurs abîmés. “Je veux dire… C’est compliqué. Ça me serre le coeur aussi, oui.” Ses paupières tremblantes trahissent son émotion.

Elles ne sont pourtant rien face à la réaction de Rory lorsqu’il lui annonce avoir une petite amie qu’il aime. Le voir dans un tel état déstabilise complètement tout ce qu’il restait du blond et un vide se crée aussitôt en son cœur. Il n’arrive pas à se faire à l’idée que la dernière fois déjà, tout était pareil. Il arrive encore moins à se dire qu’aujourd’hui ils ne pourront pas sécher leurs larmes en s’embrassant pour mieux se voiler la face et faire comme si rien de mal n’avait jamais été dit. Sa main tremble de l’absence de la sienne et pour ses lèvres, ce ne sont que de la tristesse. Il ne connaît que trop la couleur des yeux de Rory en cet instant précis et bien que plus belle encore, ce n’est pas celle qu’il aurait un jour souhaité observer à nouveau. Naïvement, il s’était dit que le pire était passé. Plus naïvement encore, il avait préféré nier la présence systématique des secondes vagues, plus dévastatrices encore que les premières. Parler de Penny n’était que la partie immergée de l’iceberg, finalement. « Tu cherchais pas à retomber amoureux mais il t'a fallu quelques mois à peine pour enterrer quatre années de relation et décider d'en entamer une autre. » Aussi doux soit-il dans le ton de sa voix, cela ne rattrape en rien la force de ses mots et leur portée destructrice. Swann ne tentait que d’être heureux et d’être bon pour quelqu’un mais voilà qu’en plus de ne pas y arriver, il déçoit et blesse ceux qui étaient là avant encore. Ses doigts ne font un geste vers lui que dans son esprit alors que dans la réalité il se le refuse encore. Il voudrait passer une main dans son cou et l’amener doucement contre son torse et son épaule pour qu’il y trouve refuge mais une fois de plus, il se dit que cela ne ferait qu’aggraver la situation. Il se contente de le regarder, alors, son propre cœur au bord du gouffre. “Je t’ai pas enterré.” C’est différent et il le lui a déjà dit, pourtant. Il ne comptait pas retrouver quelqu’un aussi vite pour la simple et bonne raison qu’il avait eu besoin de vingt six années pour connaître une personne telle que Rory et qu’il pensait avoir besoin de quelques bougies de plus pour réellement tourner la page. Sans doute n’avait-il pas tort sur ce second point mais il n’avait pas anticipé le fait que ce ne soit pas une condition sine qua non pour retomber amoureux. Il comprendrait, s’il connaissait Lucia, il verrait lui aussi tout ce que l’anglais lui trouve. Si. « Vous vous connaissiez d'avant ? » Oh la voilà qui arrive enfin, la question qui blesse, tourmente et fait mal pour tous les partis. Elle la lui posera aussi le moment venu et il aura la même réponse à ce moment-là, mais ce n’est pas pour autant que cela sera moins douloureux. Il y a beaucoup pensé, en réalité. Pas à la chronologie en tant que telle, laquelle est actée et ne changera pas, mais plutôt à l’évolution de ses sentiments au cours de la dernière année écoulée, que ce soit envers Rory ou envers Lucia. Il ne se voile pas la face au point de nier que ce soit la question sous-entendue dans les propos de son ex-petit-ami. Rory dont la voix tremble, Rory qu’il pense même lui même voir trembler. Rory qui mérite tellement, tellement d’être heureux. “Oui.Mais Swann, continue avec le mais. Rory qu’il n’a jamais autant voulu serrer dans ses bras. “Elle a commencé à travailler au DBD il y a un an.” Le mais, Swann. Dis-le. Rory dont il ne s’est jamais senti aussi éloigné et aussi proche à la fois. “T’es le seul que j’aimais. Quand on était ensemble, je n’aurais jamais envisagé quoi que ce soit avec Lucia. Ni personne d’autre.” Parce que le elle mérite d’être associé à un prénom et non plus seulement un rang, un titre, un rôle. Il se confie peu à peu sur sa version des événements puisqu’elle commence à douter qu’elle soit aussi claire pour Rory qu’elle l’a toujours été pour Swann. Les deux n’ont pas à s’opposer, ils n’ont pas à être comparés l’un à l’autre, ils n’ont pas à se faire du mal. Ils pourraient (devraient) au contraire être une parfaite alchimie. Parler de lui au passé est une chose nouvelle à laquelle il est encore tout sauf habitué et ce n’est pas un réflexe qu’il a hâte de prendre, pour être honnête. Il a toujours espoir de pouvoir le compter à ses côtés demain et le jour qui suit encore, peu importe tout ce qui peut bien leur arriver en annexe. “Sa présence n’a pas précipité la rupture.” La tristesse n’est pas la même mais la douleur de l’anglais est tout aussi criarde. La rupture, au moins, il l’a précipitée tout seul. Et ça, il ne sait toujours pas si c’est une bonne ou une mauvaise chose.

« Je serais incapable de revivre ça. » Si un son aurait dû se faire entendre à ce moment précis, ça aurait été celui du cœur de Swann se brisant en mille morceaux. Sans raison particulière, ce sont désormais ses larmes qui font écho à celles de Rory alors qu’il détourne le regard un instant et s’essuie le nez contre son bras. Il n’avait pas besoin de plus pour les laisser couler ; la simple vue des yeux rouges de Rory était suffisante pour le mettre plus bas que Terre. Ils partagent tout, même leurs réactions. L’accord était tacite mais non moins véridique et si Swann aurait préféré rester solide pour eux deux, ce n’est un secret pour personne que d’avouer qu’il est loin d’être le roc qu’il voudrait symboliser. C’est donc dans un parfait silence qu’il les sent couler sur sa joue et être presque aussitôt séchées par le vent marin. De son côté, il n’a pas la force ou le courage de redresser son regard en direction du sien et il se sent un peu moins malheureux s’il garde ses yeux rivés à l’opposé de la scène. Il serait incapable de revivre ça et Swann, lui, est incapable de lui montrer à quel point ce genre de déclaration le consume de l’intérieur. Ce qui pour lui était sa première véritable histoire et la plus parfaite qui soit en est finalement une que l’autre serait incapable de revivre. L’anglais aurait voulu rejouer chaque seconde, chaque instant. Du début à la fin sans distinction une. Aujourd’hui il se prend le retour de boomerang en plein dans le visage parce que ça non plus, il n’avait pas eu l’idée de l’anticiper. Avoir le rôle de celui qui annonce la fin de leur relation était paradoxalement bien plus facile à tenir que celui qui encaisse les mots de l’autre à leurs propos. Sa poitrine le brûle et il n’y a aucun remède à cela tellement il est mal à l’aise. La manche de son tee-shirt désormais imbibée des larmes qu’il essaye minablement de cacher, le blond refuse catégoriquement de regarder Rory à nouveau.

Swann se tente à lui donner des réponses mais elles n’ont finalement toutes l’air que de parades pathétiques. « Bien sûr que c'est différent. Avec elle t'auras jamais besoin de te cacher. » Le regard de Rory se redresse ; il le voit faire du coin de l'œil. Lui reste parfaitement immobile, au contraire. A la peine s’ajoute désormais un peu de rancœur, quand bien même il la trouve lui-même déplacée il est incapable de contrôler ses sentiments. Et ça, il l’a déjà prouvé à maintes reprises, bien malgré lui. “Va pas par là.” Il souffle avec amertume, l’impression de déjà vu lui brûlant la gorge. Il ne peut pas se comparer à Lucia quand, justement, ils n’ont rien de comparable. Leurs histoires ne seront jamais les mêmes et le contexte non plus. Rory devra bien s’y faire parce que Swann ne prévoit pas le moins du monde de prendre un chemin différent alors que tout ce qu’il espère c’est d’enfin pouvoir apaiser tout ce qu’il s’est passé entre eux et, surtout, tout ce qu’il ne s’est pas passé. “Ne compare pas.” Ce sont des ordres qui n’en ont que le nom. En l’état actuel des choses, il ne ferait pas même office de figure d’autorité face à un bambin. Il est trop tard pour dire qu’aujourd’hui il se sent stupide d’avoir à tel point voulu garder leur relation secrète quand, finalement, il n’y aurait jamais dû y avoir aucune raison à cela.

Lorsque les mots de Rory prennent fin, bien loin d’être un soulagement c’est plutôt le coup de grâce qu’il semble lui asséner, tel un baiser mortel. « Et je comprends pas pourquoi tu voudrais quand même de moi dans ta vie, maintenant que t'as tout pour être pleinement heureux. » Il ne dit rien pour lui déplaire, en théorie, et pourtant les paupières de l’anglais se closent une fois de plus dans un silence désolé. Avant ils n’avaient même pas besoin de mots pour savoir ce que l’autre ressentait ou pensait et aujourd’hui même ces derniers ne sont plus suffisants. « T'as pas besoin de moi, Swann. Ça change rien, que je sois près de toi ou non. » Ce n’est que maintenant que ses yeux abîmés et fatigués retrouvent le chemin jusqu’aux siens, simplement pour qu’il puisse y lire toute l'incompréhension de l’anglais. Il n’est pas mauvais pour jouer le rôle d’un autre en public mais dès lors que Rory est dans la salle, aucun jeu d’acteur n’est possible. Il n’a jamais voulu lui mentir, à tel point qu’il en est devenu incapable. Lui faire croire que ses mots ne le touchent pas serait impossible, il peut lire en lui comme dans un livre ouvert. “Si.” Un mot après l’autre, alors, c’est ce dont il a besoin pour lentement rétablir la vérité. Tant pis si c’était une façon pour le Craine de proposer qu’ils ne se voient plus jamais : Swann n’est pas de cet avis. “Ça change tout.” Qu’il soit présent ou non, qu’il le soutienne ou non. Ça change tout. Absolument tout. Ça change ce qu’il ressent et ce qu’il pense, ça change la façon dont il voit le monde aussi. “Je peux pas te perdre encore.” Il n’a plus rien à lui cacher et il s’est déjà bien trop ouvert pour se censurer de ce genre de paroles. Il ne peut pas le perdre et ne le veut pas non plus. Sans lui, il ne sait pas ce qu’il ferait. Il n’est pas une partie de l’équation qui peut être supprimée sans que cela n’ait de conséquences. “J’ai pas tout pour être heureux.” Il a beaucoup et il a des personnes merveilleuses à ses côtés, il a un travail qu’il aime et des passions qui rythment ses journées mais ce n’est pas suffisant. “Je peux pas être heureux si t’es pas là.” Telle est la conclusion à laquelle il en vient, serrant des dents alors qu’il se prépare à recevoir une nouvelle salve de mots consistant à dire que lui se porte plutôt bien, justement, sans la présence de l’anglais. Il n’a pas à apprendre les termes d’Aussie à qui que ce soit désormais et rien que pour ça, il aurait raison d’être soulagé du départ de Swann. “J’ai essayé.” Swann l’égoïste qui compte pourtant aller au bout de son argument ; Swann l’égoïste dont les mots ne trouvent pas de fin. Il a essayé de l’oublier et de faire comme s’il n’avait jamais existé et ça a sans doute été l’une des plus stupides décisions de sa vie - et il en a fait beaucoup, pourtant. “Et je veux pas avoir à revivre ça.” Autant ne rien vivre du tout. “C’est beaucoup te demander, je sais.” Ce serait sa dernière demande, pourtant, il le promet. Sa dernière faveur, son dernier geste pour l’anglais. Un dernier effort, un seul, et après il n’exigera plus jamais rien de sa part. “Mais j’ai besoin de toi.” En tant qu’ami, que meilleur ami, que conseiller, que confesseur, que présence rassurante, que personne qui osera le contredire lorsqu’il dérivera d’un peu trop.

Si Rory lui a dit tout ce qu’il devait lui dire alors Swann en fait de même, formulant enfin à voix haute ce qui aurait dû être une évidence depuis le premier jour - celui avec Lucia, et celui avec Rory. “Je veux plus me cacher maintenant.” Sa gorge est encore serrée et sa mâchoire crispée, il retient sa tête en apposant son menton contre son bras pour plus de stabilité. Il ne rayonne pas, il brille encore moins. Tout ce qu’il essaye de faire c’est de garder la tête hors de l’eau. “Je comptais parler de nous à Lucia avant tout.” C’est un point sur lequel il ne reviendra pas puisque si Rory a eu le droit à la vérité alors il en sera de même pour elle. Ses mots sont tranchés, actés, assurés. Il n’est pas fier que ce geste n’arrive qu’aujourd’hui, bien loin de là, mais au moins il en prend enfin la décision. “Et je pensais le dire aux autres ensuite. Mes amis, ma famille.” Tous ceux à qui il a menti pendant quatre ans, les yeux dans les yeux, présentant éternellement son nouvel ami sorti de nulle part comme étant, justement, un ami. Leurs doigts liés n’existaient que dessous le café, leurs étreintes n’existaient qu’à la lumière artificielle et leurs sourires en coin, eux, trouvaient éternellement une stupide raison d’être qui n’était jamais la bonne. “Ça rattrapera rien et ça arrive trop tard mais… j’essaye de bien faire les choses.” Il aurait dû faire cet effort lorsqu’ils étaient encore ensemble mais il a du expérimenter une vie - quelques mois - sans lui pour se rendre compte à quel point il se sentait vide. A l’époque Rory lui suffisait parce qu’il savait qu’il le retrouverait toujours ; aujourd’hui ce n’est plus une certitude alors il a besoin de le faire exister dans la mémoire collective en plus de la sienne, pour s’assurer qu’il n’était pas qu’un mirage. “J’en parlerai que si c’est ce que tu veux aussi.” Aujourd’hui encore, son avis compte et les décisions sont prises à deux. Certains choses ne changent pas.


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Rory Craine
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l'océan des possibles
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ÂGE : trente-trois ans (19/03/91 - poisson)
SURNOM : Craine pour la plupart des gens.
STATUT : comblé de bonheur d'avoir épousé Swann le 2 juin dernier, après sept ans d'amour, il est rempli de fierté à l'idée que son mari porte enfin officiellement son nom. leur fille Robin (22.02.2023), adoptée par le couple en mai 2023, parfait encore un peu plus le tableau : il a tout ce dont il a toujours rêvé.
MÉTIER : acteur et producteur, il est un visage récurent du grand écran et un artiste dont l'aura ne cesse de croitre dans le monde du Cinéma, où ses choix de rôles diversifiés et exigeants l'ont élevé au rang de talent incontournable vers qui les opportunités affluent. prochainement à l'affiche d'un biopic centré sur la vie de John Fitzgerald Kennedy Jr, il effleure aussi un autre de ses rêves du doigt et se forme à la réalisation auprès d'une de ses idoles, caressant l'espoir de passer derrière la caméra pour réaliser son premier long métrage.
LOGEMENT : #84 Agnes Street, à Bayside. Swann et lui goûtent à la tranquillité du bord de mer avec leur fille Robin et Brownie, leur berger australien, dans un endroit qui leur ressemble.
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TW IN RP : anxiété, adoption, alcoolisme parental (mère), surexposition médiatique.
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : très proche de sa famille, il idéalise ses ainés et surprotège ses petites sœurs › a pratiqué le football australien durant son adolescence mais a du arrêter après une blessure au genou › la comédie a été la lumière au bout du tunnel lorsqu'il ne croyait plus en rien › s'en est pris physiquement à un réalisateur qui avait agressé sa co-star › idéaliste et romantique, il a concrétisé son plus grand rêve en fondant une famille › sensible et dévoué aux autres › anxieux par nature › bénévole à l'hôpital depuis août 2020.
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rowann #60 & #61 › you make my heart feel like it's summer when the rain is pouring down. you make my whole world feel so right when it's wrong. that's how I know you are the one. when we are together, you make me feel like my mind is free, and my dreams are reachable. life, it's easy to be scared of with you, I am prepared for what is yet to come. 'cause our two hearts will make it easy. joining up the pieces together, making one. ❘ 12345678910111213 (UA)14 (UA)15 (UA)16171819202122232425262728 (UA)2930313233343536373839404142434445464748495051 (UA)52 (UA)535455565758596061

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willton #25 › we've been stuck now so long, we just got the start wrong. one more last try, i'ma get the ending right. you can stop this, and I must insist. that you haven't had enough, you haven't had enough. don't you need it? don't you want this at all? well, I just wish we could go back one more time and begin it, back before I lost myself somewhere in it. ❘ 12 (UA)3457891011121314 (UA)1516171819 (UA)20212223 (UA)24 (UA)25

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RPs EN ATTENTE : micah #3 › clarence

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wendy (scénario libre) › you belong among the wildflowers, you belong in a boat out at sea. you belong with your love on your arm, you belong somewhere you feel free. you deserve deepest of cover, you belong in that home by and by. you belong among the wildflowers, you belong somewhere close to me. far away from your trouble and worry. you belong somewhere you feel free.

RPs TERMINÉS : (2024) eddie #1nina #2swann #57meet & greet (shining stars agency)scarlett #1swann #59micah #2 (2023)swann #38swann #39swann #40swann #41garrett #1swann #42mariage rowannswann #44swann #45 (event pride)rosalie #8zoya #3wyatt #2swann #46 (survival academy)swann #47 (survival academy)swann #48 (survival academy)swann #49swann #50ruben #3penny #11swann #55nina #1zoya #4luz #1 (2022) swann #21maisieswann #22swann #24swann #25swann #26rosalie #6swann #27ruben #1murphy #2swann #29wendyfamily chaos & swann #30arthurswann #31grace #1shining stars agencyswann #32swann #33swann #34penny #10rosalie #7swann #35swann #36las posadashalston #1 (secret santa)ruben #2 (2021) penny #4penny #5swann #5, lucia #1 & matt #1 (léolie's wedding)penny #6 (blind test)clyde #1raphael #1rosalie #1rosalie #2 & wyatt #1swann #6sohan #2penny #7wendy & micahchez mileschez eddiechez thomaschez les crainechez charlie & léocraines #1chloe #2matt #2swann #7wendy #1swann #8ivy #1garrett #1jean #1swann #9micah #1swann #12michaela #1mariage calex (swann #17)penny #8stellaswann #16 & alexswann #18rosalie #4murphy #1 & swann #20swann #19swann #23 & zoya #2penny #9 (2020) jessian #1swann #1penny #1lily #1penny #2swann #2heather #1may #1penny #3erin #1sohan #1ava #2charlie #1le noël du royaume enchanté

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Message(#)had a boy once who loved me (rowann #2) EmptyDim 20 Déc 2020 - 22:00

 
Had a boy once who loved me.

La douceur n'était déjà plus qu'un lointain souvenir, le vent se faisait tout à coup plus froid et le son des vagues venant se briser contre la roche n'était que l'écho de son propre cœur au fond de sa poitrine. Rory n'aurait jamais pensé que le jour où il trouverait enfin la force d'avoir une conversation à cœur ouvert avec Swann serait aussi le jour où il apprendrait que l'anglais avait retrouvé quelqu'un. Ça lui paraissait impensable il y a encore une poignée de secondes, simplement parce qu'il ne voulait pas y penser, pourtant tout était bien réel. Swann avait une petite-amie, et cette seule idée l'anéantissait tandis qu'il faisait tout ce qu'il pouvait pour ne pas lui montrer à quel point. Parce que ça ne ferait que rendre la situation un peu plus douloureuse, de se sentir en plus du reste vulnérable sous le regard de l'anglais qu'il n'avait aucune envie de voir se teinter de tristesse à son tour. Il y a un millier de choses qu'il aurait aimé lui dire, mais la seule qu'il parvint à exprimer fut son incompréhension. Parce qu'il s'était visiblement passé plusieurs mois depuis que Swann avait retrouvé quelqu'un et que pour un millier de raisons, il aurait aimé le savoir avant. Ailleurs. Autrement. C'est du moins ce dont il se persuadait, car une partie de lui savait qu'aucun moment n'aurait été meilleur qu'un autre pour entendre une vérité avec laquelle il n'était simplement pas prêt à vivre. Il pourrait se raconter des tas d'histoires, prétendre que tout aurait été plus simple s'il l'avait su dès le départ, mais son cœur se serait serré de la même manière, tout comme il aurait à ce moment-là nourri la même impression que le peu de choses qui permettaient encore à son monde de tenir debout n'étaient plus, à leur tour. Alors il avait à peine à entendre les explications de Swann pour savoir que non, ça n'aurait rendu ça qu'à peine plus supportable de le savoir plus tôt, mais qu'en revanche le fait qu'il ait attendu pour lui en parler était un crève-cœur de plus. Parce que Rory n'avait pas seulement à faire face à l'idée qu'il ait rencontré quelqu'un, il lui fallait aussi faire face à celle que c'était sérieux et que ce qui résonnait inlassablement dans son cœur quand il était près de lui comme à dix kilomètres ne trouverait plus jamais d'écho dans le cœur de l'anglais. C'était affreusement dur, de ne pas pouvoir lui dire combien ça le rendait malheureux sans risquer de passer pour celui qui lui reprochait d'aller de l'avant. C'était affreusement dur, de devoir encore contenir tant de choses, taire tant de sentiments, juste parce que ça n'aurait pour effet que de compliquer un peu plus les choses. Swann avait besoin de le lui dire maintenant, et lui avait besoin de le serrer contre lui mais ne le pouvait pas. Ils se manquaient atrocement l'un à l'autre, sur ce point aucun doute ne pouvait plus subsister lorsque leurs regards se noyaient dans cette même peine qui semblait déteindre sur le paysage et donnait au ciel des couleurs tristes. Ils se manquaient, et il aurait voulu pouvoir se raccrocher juste à cette certitude et interrompre le cours du temps.

Son cœur parlait pour lui là où rien n'était à cet instant plus difficile que de formuler ce qu'il ressentait, et si jamais Rory ne prononcerait le moindre mot avec l'intention de le blesser, lui, il savait aussi que les vérités les plus douloureuses ne pouvaient pas éternellement être tues et qu'eux n'étaient pas toujours capables de se protéger même quand ils le voudraient plus que tout. De toute évidence, avoir passé les dix derniers mois à prétendre aller mieux que ça n'était le cas, à donner le change devant ses amis et sa famille, ne lui avait pas pour autant appris à garder la face devant Swann. Parce qu'une partie de lui continuait à se sentir plus à sa place à ses cotés que n'importe où quand une autre voudrait juste trouver un autre refuge, une autre manière d'aller bien qu'en s'imaginant serrer sa main comme à cet instant. Il ne voulait plus être celui à qui la moindre chose rappelait ce qu'il avait perdu, ce qui aurait pu être, quand les autres trouvaient malgré tout la force d'avancer. Il ne voulait plus osciller entre deux sentiments contradictoires, souffrir d'être loin de lui comme d'en être maintenant aussi proche. Il voudrait que tout soit plus simple, que son cœur pèse moins lourd et que l'horizon s'éclaircisse. Il voudrait retenir la leçon et se convaincre une bonne fois pour toutes qu'il n'avait pas l'étoffe du grand amour qu'on passait sa vie à regretter et qu'il n'était bon à inspirer autant de regrets aux autres que dans ses films, lorsqu'il pouvait prétendre être tout ce qu'il n'était pas en réalité. Parce qu'alors il n'aurait qu'à verrouiller son cœur et y enfermer cette sensibilité exacerbée qui lui jouait des tours quand il était question des autres. De Swann. Mais il n'en était pas capable, pas plus qu'il n'était capable de croiser son regard, à lui, sans que le sien ne se borde aussitôt de larmes qu'il lutterait jusqu'au bout pour empêcher de couler. Les sillons coulant le long de ses joues, eux, racontaient pourtant une autre histoire et même sa volonté semblait à cet instant noyée sous le reste. « J'essaie d'aller mieux, tu sais. J'essaie vraiment de plus avoir aussi mal chaque fois que je pense à toi. » Il souffla faiblement, sans que Swann ait sans doute besoin qu'il lui précise que non, il ne s'était pas trop avancé en supposant que son souvenir puisse lui faire si mal, que c'était ce qu'il éprouvait et la raison pour laquelle le simple fait de formuler ces mots écrasait son cœur au fond de sa poitrine. « Parce que c'est pas comme ça que je veux me sentir. » Toujours si triste, si vide, où qu'il soit et même au milieu d'une pièce bondée. Autrefois tout était si facile, quand il pouvait affronter une dure journée et savoir qu'il retrouverait la chaleur de ses bras le soir-même. Pendant quatre ans, la seule présence de Swann avait réchauffé son cœur et l'avait rendu plus heureux que n'importe quoi d'autre. Mais depuis dix mois, le chagrin s’insinuait en lui à tel point qu'il avait certains jours l'impression que ça n'irait jamais mieux. « Et pas comme ça que je veux que tu me vois, non plus. » C'était bien assez dur de croiser son regard aujourd'hui sans plus pouvoir s'y perdre comme avant, voir qu'il lui transmettait sa peine était pire que tout. « Je crois que ça rend ça encore plus dur, certains jours, de vivre dans ce loft où chaque pièce me rappelle toujours tant de souvenirs. » Des souvenirs de nous. Son ton était doux, le voile de tristesse recouvrant son regard se faisant toujours un peu plus épais. « J'ai pensé déménager, il y a quelques mois. » Et il n'avait jamais osé le lui dire par message lorsqu'il paraissait beaucoup plus urgent d'entretenir l'illusion que tout le monde allait aussi bien que possible quand ils savaient maintenant tous les deux à quel point c'était faux. « Mais je crois que rien ne serait pire que d'imaginer quelqu'un d'autre vivre là-bas. » Il devait déjà imaginer Swann partager la vie de quelqu'un d'autre et faire des projets, il ne serait pas capable de laisser leurs souvenirs derrière lui pour que quelqu'un d'autre dispose de ces pièces qui avaient vu s'écrire tant de choses, tant de moments dont ils ne voudraient pas changer une seule ligne. C'était dur, de se repasser le film de leur histoire dès que la chambre baignait dans cette lumière qu'ils connaissaient si bien, mais ce serait pire de se retrouver dans un appartement vide de tout ça. « Aujourd'hui je regrette pas d'être resté. » Parce qu'alors il pouvait continuer d'honorer leurs souvenirs, même c'était parfois plus éprouvant qu'il le voudrait. Ce loft faisait partie de lui et pour ça, Rory savait qu'il ne serait pas plus heureux ailleurs.

Les crèves-cœur s’enchaînaient, pourtant, comme si une partie de lui ne voyait plus l'intérêt de s'épargner quoi que ce soit maintenant que les vérités les plus douloureuses étaient formulées. Bien sûr qu'il ne voulait pas insinuer que Swann était retombé amoureux trop vite, trop tôt. Bien sûr qu'il regretterait d'avoir seulement pu formuler ses pensées de cette manière lorsqu'il ne serait plus assailli par autant d'émotions et capable de repenser à tout ça avec tout juste un peu moins de peine. Il cherchait ses mots, peinait à laisser parler un cœur déjà trop éprouvé et au fond duquel se confondaient un millier de sentiments. Tout ce qu'il savait faire, à cet instant, c'était tenter d'obtenir des réponses qui l'aideraient au moins à y voir plus clair. Une partie de lui redoutait pourtant plus que tout d'entendre de la bouche de Swann qu'il connaissait bien sa nouvelle petite-amie du temps où ils étaient encore ensemble, avec tout ce que ça pourrait signifier et qu'il n'avait pas envie d'envisager en plus du reste. Mais une autre avait besoin de savoir et c'est péniblement qu'il raccrocha son regard au moment où l'anglais confirma ses doutes. S'il n'avait pas repris la parole aussitôt, sans doute que Rory aurait eu tout le loisir d'imaginer le pire, quand bien même rien de ce qu'il aurait sûrement pu dire ne l'aurait complètement apaisé à ce stade. « Mais tu t'es pas battu pour nous et je peux pas m'empêcher de me demander si c'est parce que quelque part, elle te plaisait déjà. » Ce serait infiniment douloureux mais si tel était le cas, il ne pourrait rien faire d'autre que vivre avec cette idée. Dieu sait pourtant qu'il voulait croire plus que tout au fait que leur rupture et son rapprochement avec Lucia soient indépendants l'un de l'autre. Rory doutait parce qu'il ne savait plus faire que ça dernièrement mais il voulait profondément croire Swann, et désirait pour une fois épargner son cœur en considérant la moins douloureuse des hypothèses. La suite, il aurait juste aimé pouvoir la réécrire. Gommer les prochaines minutes plus ardemment encore que le reste de cet échange, car rien de ce qui sortait de leur bouche ne semblait plus destiné qu'à leur faire plus de mal et qu'il ne le voulait pas, non. Il pouvait sentir la peine de Swann, la douleur derrière chaque silence, et la seule chose qu'il voudrait pouvoir faire c'est tout interrompre pour venir le serrer contre lui. Leur octroyer une pause méritée au milieu d'émotions bien trop fortes, et simplement observer l'horizon avec lui sans plus rien ajouter. Il avait si peur d'empirer les choses, si peur de ne pas savoir se faire comprendre de la seule personne à qui il avait toujours ouvert son cœur sans aucune concession, que la seule chose qu'il parvenait à faire c'était profiter de ces longs silences pour sécher ses larmes et calmer sa respiration. Parce qu'en lui ouvrant son cœur, aujourd'hui, Rory n'arrivait qu'à faire pire que mieux. A propos de la manière dont il se sentait à l'idée d'offrir à nouveau son cœur après lui. A propos des différences qui régissaient leur relation à celle que Swann avait entamé avec cette dénommée Lucia. Si seulement il avait pu serrer sa main sans rien dire, alors tout aurait été bien plus simple et eux bien moins éprouvés. « Pardon. » Il souffla simplement, parce que c'est tout ce qu'il parvenait à cet instant à formuler et pour lui prouver, surtout, qu'il n'avait jamais voulu se montrer maladroit. Tout était trop soudain, trop douloureux, trop, et ça ravivait des choses qu'il n'était pas en état de gérer. « C'est pas ce que... Je suis désolé. » Je veux pas que tu me détestes, aurait été les mots qui seraient sortis de sa bouche s'il s'en était senti capable, alors que cette rancœur dans la voix de Swann lui faisait bien plus de mal que tout le reste. Ses yeux l'auraient imploré de ne pas lui en vouloir de simplement tenter de composer avec tout ça, si seulement il avait regardé rien qu'une seconde dans sa direction. Mais rien qu'une seconde, quand on était comme eux capables de s'être fait tant de bien et de se faire aujourd'hui tant de mal, c'était parfois encore un peu trop.

Pourtant le regard de l'anglais retrouva le chemin du sien et Rory sentit une immense émotion réchauffer son cœur lorsqu'il lui assura que si, ça faisait une vraie différence de l'avoir ou non à ses cotés. Tout ce à quoi l'australien pensait, c'était à leur faciliter les choses, permettre à Swann d'être heureux sans avoir à se soucier de lui et de la manière dont il recollait les morceaux de son cœur. C'était lui offrir cette sérénité dont il méritait de profiter maintenant qu'il avait tout pour connaître le bonheur à nouveau. Mais si ce serait sûrement plus simple de s'éloigner, ça n'était en rien ce qu'il voulait et l'idée que Swann n'en ait pas envie non plus était un tel soulagement que pour la première fois depuis que le début de cette conversation, un sourire d'une douceur et d'une sincérité sans pareils étira ses lèvres. « J'ai besoin de toi, moi aussi. » Il souffla comme si le reste avait cessé d'avoir la moindre importance, parce que c'était bien la seule vérité qu'il désire plus que tout lui confesser, alors que pas un instant il n'aurait pu en être autrement. Peut être qu'il n'avait pas exactement besoin de Swann comme Swann avait besoin de lui, peut être que ce serait le cas jusqu'à ce qu'il se sente capable à son tour d'aimer un jour à nouveau, mais c'était vrai, profondément vrai. « Et je peux pas te perdre une deuxième fois, moi non plus. » Car lui non plus ne supporterait pas que Swann sorte complètement de sa vie. Il devrait être capable de supporter cette idée, ils devraient tous les deux pouvoir accepter de faire l'un sans l'autre, mais ils n'avaient jamais été comme tout le monde. Ils avaient bien trop besoin l'un de l'autre pour s’infliger ça à nouveau. « Tu sais que je vais avoir besoin d'un peu de temps, pas vrai ? » Il reposa son regard dans le sien, les larmes n'y perlant presque plus et le bleu de ses yeux ayant retrouvé ses nuances habituelles. D'un peu de temps pour se faire à un certain nombre d'idées, à commencer par celle de partager une relation bien différente avec lui. « Mais pour toi, j'ai envie d'essayer. » La seule chose qu'il avait à perdre dans cette histoire, c'était Swann. Alors même si ça n'était pas facile, même si ça ne se ferait pas du jour au lendemain, il aimerait réussir à trouver un équilibre entre les regrets qu'il éprouvait et l'envie qu'il avait de voir Swann heureux plus que n'importe quoi d'autre. Il voulait le faire pour lui, il voulait lui offrir au moins ça. Et c'est dans un souffle qu'il finit par reprendre. « Tout à l'heure, lorsque je t'ai dit que je serais pas capable de revivre ça... » Son regard s'attrista à nouveau mais cette fois simplement à l'idée que Swann se soit peut être mépris sur ce qu'il voulait dire. « Je voulais pas parler de nous, de toi, ni de ces quatre ans dont je voudrais pas réécrire une ligne. » Il le lui avait dit, le soir avant que tout prenne fin, lorsqu'ils s'étaient aimés une dernière fois et que plus rien n'avait alors autant d'importance que de lui rappeler combien il l'avait rendu heureux. Et il le pensait toujours aujourd'hui, rien n'avait changé. « C'est la fin, que je redoute de revivre un jour. » La souffrance qui allait de paire avec le fait de perdre quelqu'un qu'on aimait plus que tout et que vous n'aviez peut être pas suffi à rendre pleinement heureux. C'était ça, et ce moment, qu'il n'était pas sûr d'être capable de revivre. « Jamais je voudrai changer une seule seconde de notre histoire, Swann. Je le pensais quand je t'ai dit que j'avais jamais aimé personne comme je t'ai aimé toi. » Comme il l'aimait toujours, du plus profond de son cœur. C'était son problème et il devait guérir, seul, pour faire que ces dix derniers mois il ne les ait pas endurés en vain. Ainsi Rory se contenta de lui sourire – il aurait mille fois préféré l'étreindre et le rassurer une bonne fois pour toutes sur ce qu'il avait vraiment voulu dire, mais en le fixant comme il le faisait il avait envie de croire qu'il ferait passer le même message, en attendant que tout soit plus simple.

Son regard ne quitta maintenant plus le sien et la façon dont Swann reprit la parole le prit tellement de court que Rory dut se convaincre que cette partie-là, ça n'était pas simplement lui qui lui donnait vie dans son esprit pour adoucir la fin de cet échange. Non, c'était bien les mots de l'anglais et même aujourd'hui, même alors qu'on pourrait presque penser que ça venait un peu tard, à ses yeux à lui ça avait énormément de sens au contraire. Swann se disait prêt à mettre des mots sur la relation qu'ils avaient écrite ensemble pendant quatre ans, il se disait prêt à en parler à Lucia, à sa famille, aux personnes qui comptaient le plus pour lui et qui n'avaient jamais rien su de la manière dont il comptait, plus que tout, aux yeux de l'australien. Alors même si ça ne rattraperait pas tout, pour Rory ça faisait déjà une immense différence qu'il se sente prêt à le faire. C'aurait sans doute été le plus beau jour de sa vie si cette scène avait eu lieu un an plus tôt et qu'il avait pu l'embrasser en public pour acter cette décision de la plus symbolique des façons, mais malgré tout, ça restait l'aveu le plus précieux qu'il aurait pu lui faire. « C'est ce que je veux, oui. » Il souffla sans même s'être rendu compte qu'il avait gardé le silence une seconde de trop tellement sa réponse ne faisait aucun doute pour lui. « Si tu te sens prêt, alors oui je le veux. » Il avait certes souffert de ne pas pouvoir parler de lui comme de celui qui le rendait plus heureux que tout, à l'époque, Swann savait qu'il n'aurait jamais trahi leur secret. « J'aurais jamais rien dit, tu sais. » Il avait besoin que Swann sache que même aujourd'hui ça n'avait pas changé et qu'il lui serait resté loyal jusqu'au bout, pour tout ce qu'il représenterait toujours à ses yeux. « Mais ça compte plus que tout à mes yeux que tu sois prêt à en parler. » Il n'imaginait pas à quel point c'était déjà un réconfort en soi, de savoir qu'ils ne seraient plus les deux seuls à savoir combien ces quatre années avaient compté et qu'ils n'avaient jamais rien eu des amis qu'ils s'efforçaient d'être devant les autres. C'était comme si, enfin, tous ces efforts-là trouvaient leur sens. « Dans ma famille Wendy a toujours été la seule à savoir, aujourd'hui j'ai envie d'en parler à tous les autres. » A ses parents, à son frère et à son autre sœur à qui il culpabilisait d'avoir caché l'importance que Swann avait pour lui pendant tout ce temps. « Je suis sûr qu'après ça, ma mère voudra tout savoir de toi. » Il reprit doucement, un léger sourire perçant le coin de ses lèvres. Il savait que sa mère lui poserait un millier de questions sur cet homme qu'il avait tant aimé et qu'elle comprendrait aussitôt ce qui lui avait autant plu chez Swann et pourquoi il l'avait rendu si heureux. Sa mère qui s'en voudrait sans doute de n'avoir pas perçu le changement dans son attitude, ces derniers mois. Sa mère qui lui rappellerait combien pour elle ça n'avait jamais eu aucune importance qu'il puisse autant aimer les garçons que les filles. Sa mère qui aurait adoré Swann, il en était au plus profond de lui persuadé. « Merci, Swann. Je t'assure que ça n'arrive pas trop tard. » Au contraire, il avait plus que jamais besoin que leurs souvenirs ensemble puissent exister en dehors des murs d'un loft où la solitude couplée à la valeur sentimentale de chaque souvenir était devenue trop pesante au fil des mois. Il avait besoin d'en parler et d'être lui-même devant ceux qu'il aimait sans avoir peur de trahir leur histoire. Il avait besoin de la chérir y compris devant eux. « J'aimerais rester ici encore un peu, si tu es d'accord. » Avec lui, maintenant que le plus douloureux semblait derrière eux et qu'ils pouvaient s'accorder quelques minutes pour souffler et décider ensemble du moment où ils voudraient quitter cette bulle. Il n'avait pas envie d'être tout seul, livré à lui-même avec une peine et des pensées qui le rattraperaient bien assez vite. Pas encore, c'était trop tôt, et il avait besoin de lui.



we'll watch the stars glow, and the flames burn the woods slow. playing games with our shadows till all four of our eyes close. and darling we'll sleep close, with no blankets or pillows. like the wind in the willows and we'll dream with our eyes closed. 'cause I see love when I close my eyes.

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Swann Craine
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la loi des sentiments
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ÂGE : Trente quatre ans. (20/01/1990)
STATUT : Il a épousé son amour de sept ans, Rory, le 2 juin 2023 après l’avoir longtemps aimé en secret. Aujourd’hui il ne pourrait être plus fier ni plus heureux de porter son nom.
MÉTIER : Kinésithérapeute, il a un cabinet en ville.
LOGEMENT : Une villa à Bayside accueille sa famille, loin du tumulte de la ville et de la curiosité des journalistes de bas-étage.
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TW IN RP : adoption (passé: automutilation, pensées suicidaires)
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› when i was a ghost inside, you were there for me. legend never lies, we were meant to be. i'm blessed to be alive when i'm in your company. memories we've made could fill a whole book. if we were a movie, we'd be in Hollywood. on my lowest days, you were all it took. you make my demons go away, bleach the sky on rainy days.

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mccraine #7 › straighten up, little soldier. stiffen up that upper lip. what you cryin' about? you got me. i can see you're sad, even when you smile, even when you laugh. i can see it in your eyes, deep inside you wanna cry. we gon' pull together through it, we gon' do it.

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swanta #10 › i learned that there's beauty i can't keep, learned that there's demons in stories. whenever she's calling, she'll call me. promise you'll smile off a memory. some summer night, I hope I see you again. you'll find your way.

RPs EN ATTENTE : ginny #7 › min-kyung #6 › lucas #3
RPs TERMINÉS : (beaucoup)
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AVATAR : Evan Peters
CRÉDITS : showmeyouricons (avatar) › harley (rowann, arwann) › fuckyou (ginny) › margotrobbie (scarlett) › haydenpanettieres (greta)
DC : Auden & Ambrose
PSEUDO : Kaelice
Femme (elle)
INSCRIT LE : 01/08/2019
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Message(#)had a boy once who loved me (rowann #2) EmptyDim 27 Déc 2020 - 5:29

Ils ont été stupides au point de croire que s’ils guérissaient chacun de leur côté alors tout irait plus vite et tout serait moins difficile. Tentaient de guérir. Tout n’a été que pire, plus douloureux et plus lent encore. Ce n’est qu’aujourd’hui qu’ils se rendent compte à quel point ils ont besoin de l’un l’autre, même si le processus prend aussi en compte le besoin de mettre au point certaines choses, celles qui feront éternellement mal. Les joues parsemées de larmes de Rory ne sont que le miroir de celles d’un Swann qui a pathétiquement échoué à garder pour lui les sentiments qu’il pouvait ressentir. « Mais tu t'es pas battu pour nous et je peux pas m'empêcher de me demander si c'est parce que quelque part, elle te plaisait déjà. » Il ne sait pas quel coup de poignard a été le fatal. Il ne sait pas ce qui lui a le plus fait de mal, entre le fait que l’australien pense qu’il ne s’est pas battu pour lui ou bien qu’il soit doucement tombé amoureux d’une autre alors qu’ils étaient toujours en couple. Son visage ne sait cacher toute l’incompréhension qu’il ressent en même temps qu’il ne peut se sentir autrement que trahi par de tels propos provenant de la personne qu’il estimait le plus au moment des faits. Swann n’est pas même capable de rouler les yeux au ciel ou d’avoir un rire, aussi ironique puisse-t-il être. Il n’a même pas la force de faire semblant, pas devant Rory. “J’ai fait que ça, me battre.” Il s’est battu contre lui-même, au tout début. Il s’est battu contre l’idée préconçue qu’il n’allait aimer que des femmes toute sa vie, il s’est battu contre son besoin viscéral de se confondre au milieu de la foule et de ne jamais faire de zèle. Il s’est battu pour ne pas tenir sa main dès qu’il était près de lui tout comme il se battait tout autant pour ne pas embrasser cet homme dont il était sincèrement amoureux durant de longues années. Chaque jour était un combat que seule la présence du brun savait adoucir pour rendre presque normal, presque indolore. A ses côtés, tout avait soudainement l’air simple et naturel. Il n’a pas rompu avec lui dès qu’il en a eu l’occasion et bien au contraire, il l’a fait en désespoir de cause, quand il ne voyait plus aucune autre option viable. “Je peux pas croire que tu penses que j’aurais voulu te tromper. Ou que j’y aurais pensé un seul instant.” Il n’a pas la force de le regarder dans les yeux, le flux de ses larmes reprenant de plus belle alors que sa voix reste encore miraculeusement épargnée de ses émotions. Savoir Rory penser de telles choses en revient à laisser l’anglais croire qu’il n’a jamais été capable de lui prouver qu’il l’aimait de tout son cœur, malgré la difficulté que représentait leur relation au jour le jour. “Je voyais que toi. T’étais le seul qui comptait. Qui me plaisait.” Il n’aurait pas pensé un seul instant pouvoir être attiré par une personne autre que Rory lorsqu’ils étaient en couple et ce serait bien le dernier des défauts qu’il accepterait qu’on lui porte. Il a bien du mal à accepter les reproches en temps normal, c’est vrai, mais celui-ci serait un énième coup de massue dont il n’a réellement pas besoin. « Pardon. C'est pas ce que... Je suis désolé. » Ce n’est pas ce qu’il voulait dire, mais le mal est fait. Swann reste incapable de lui en vouloir mais dire qu’il n’a pas été blessé de ses paroles serait un mensonge supplémentaire dont il préférerait se passer. Ses yeux se portent plutôt sur les récifs, le temps pour lui de calmer ses nerfs autant qu’il le peut.

Ridiculeusement facile à briser, le garçon l’est aussi bien trop à ramener dans son propre camp. Quelques mots suffisent à réparer son cœur abîmé et à lui extorquer un sourire, faible mais existant. « J'ai besoin de toi, moi aussi. Et je peux pas te perdre une deuxième fois, moi non plus. » Si au moins ils arrivent à s’entendre sur ça, alors l’anglais se persuade lui-même qu’ils arriveront à faire front commun pour la suite. Tout n’est pas encore réparé et bien loin de là, il en est conscient, mais cela ne l’empêche pas de peu à peu regagner espoir en l’existence d’un futur commun. C’est en tout cas ce que chacun semble espérer et il sait que s’ils le veulent, ils le pourront réellement. Cela n’a pas valu pour la viabilité de leur couple alors cela se doit de valoir pour celle de leur amitié, de leur duo, de leur peu-importe-ce-qu’ils-sont. « Tu sais que je vais avoir besoin d'un peu de temps, pas vrai ? » Compréhensif, l’anglais hoche de la tête en silence, retrouvant un instant le bleu de ses yeux. Ce n’est toujours pas facile et il le sait bien, il donnera à Rory tout le temps dont il a besoin et bien plus encore. Tout ce qui compte à ses yeux, c’est qu’ils essayent. Il lui donnera même de l’espace si c’est de dont il a besoin, tant qu’il peut se raccrocher à l’espoir. « Tout à l'heure, lorsque je t'ai dit que je serais pas capable de revivre ça... C'est la fin, que je redoute de revivre un jour. » L’anglais a le regard semblable à celui d’un enfant à qui on annonce une surprise et ses yeux recommencent momentanément à briller à la suite à de tels aveux. Il ne fera pas la quête d’affection face à Rory, il en a passé l’âge et surtout il n’a pas envie d’être pitoyable ; mais simplement savoir que leur relation a autant compté à ses yeux à lui qu’il en est le cas pour les siens l’aide à se rassurer. “C’était le pire jour de ma vie.” Bien avant tous ceux où il a pu se faire du mal, bien avant celui où il a même tenté d’en finir. Briser le cœur de Rory est le pire souvenir de toute son existence parce que pour la première fois de sa vie, il observait directement les conséquences de ses actes sur une personne qui lui est chère - qui lui était la plus chère, à l’époque. « Jamais je voudrai changer une seule seconde de notre histoire, Swann. Je le pensais quand je t'ai dit que j'avais jamais aimé personne comme je t'ai aimé toi. » Sans répondre, Swann se fait pourtant le miroir du doux sourire de Rory. Il n’a jamais aimé personne comme lui non plus. Il est unique et il le restera, sans aucun doute.

Finalement, le blond aborde le dernier sujet qui lui tenait infiniment à cœur et c’est avec les lèvres pincées qu’il propose d’enfin mettre un terme à l’existence de leur secret commun. « C'est ce que je veux, oui. » Les yeux de son ex-petit-ami désormais séchés, il s’autorise à sourire un peu plus vivement cette fois-ci. « Si tu te sens prêt, alors oui je le veux. » - “Oui, je me sens prêt.” Cinq années trop tard, certes, mais il se sent enfin prêt à passer cette étape et à accepter qu’il ne puisse être totalement parfait sous toutes les formes et encore moins se plier aux règles et mœurs d’une société vieille comme le monde. « J'aurais jamais rien dit, tu sais. » Il n’a jamais rien dit. Il a tenu le secret depuis la première heure, même alors que Swann n’avait jamais écrit sur son front que s’ils se laissaient aller à une relation alors elle serait secrète et cachée de tous. Il aurait eu des milliers d’occasions de tout raconter, Rory, il aurait pu les vendre dans chacune de ses interviews et à chacun de ses proches aussi. Il ne l’a jamais fait, pourtant, et cela n’a été qu’une raison de plus pour Swann de l’aimer plus passionnément encore. Il avait sa confiance depuis la première heure et il l’a aujourd’hui encore. “Je sais. J’en ai jamais douté.” Il n’a rien dit même alors qu’ils avaient rompu et que leur histoire était à conjuger au passé. Cela aurait tous ses proches à comprendre ses états d’âme, cela les aurait aidé à savoir qu’il n’allait pas aussi mal simplement à cause de ce foutu Byers. Ça aurait été la réponse à beaucoup de leurs questions, si ce n’est toutes. Mais il a gardé ses lèvres scellées, comme le fait désormais Swann pour lui sourire sincèrement. Les paroles du brun sont synonyme de renouveau et de nouveau départ. Ils en ont bien besoin. Si lui n’avait mis que Wendy au courant alors pour Swann, seul Noa l’avait su. Ils avaient chacun leur personne de confiance, lesquelles à leur tour ont parfaitement joué leur rôle.

« J'aimerais rester ici encore un peu, si tu es d'accord. »

Ils ont tout le temps du monde maintenant. Swann a sa vie à construire, Rory a la sienne à retrouver. Et au-delà de ça, ils resteront ensemble, quoi qu’il arrive. Les vagues semblent désormais plus douces, le vent s’est calmé. Ses joues sont sèches et sa main s’en va chercher celle du Craine sans un mot de plus, venant nouer ses doigts aux siens contre l’herbe. Le geste est naturel et nécessaire, si bien qu’il ne fera aucun commentaire à ce sujet, jugeant qu’ils n’en ont pas besoin. Il a besoin de lui et il reste incapable de se résoudre à l’idée de le laisser s’en aller. Au-delà d’avoir été des mots et des promesses, il souhaite aussi que ce soit tout ce qu’il s’évertue à mettre en pratique à partir d’aujourd’hui. “Merci.” Il le remercie de bien trop de choses pour pouvoir faire une quelconque liste.


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Rory Craine
Rory Craine
l'océan des possibles
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ÂGE : trente-trois ans (19/03/91 - poisson)
SURNOM : Craine pour la plupart des gens.
STATUT : comblé de bonheur d'avoir épousé Swann le 2 juin dernier, après sept ans d'amour, il est rempli de fierté à l'idée que son mari porte enfin officiellement son nom. leur fille Robin (22.02.2023), adoptée par le couple en mai 2023, parfait encore un peu plus le tableau : il a tout ce dont il a toujours rêvé.
MÉTIER : acteur et producteur, il est un visage récurent du grand écran et un artiste dont l'aura ne cesse de croitre dans le monde du Cinéma, où ses choix de rôles diversifiés et exigeants l'ont élevé au rang de talent incontournable vers qui les opportunités affluent. prochainement à l'affiche d'un biopic centré sur la vie de John Fitzgerald Kennedy Jr, il effleure aussi un autre de ses rêves du doigt et se forme à la réalisation auprès d'une de ses idoles, caressant l'espoir de passer derrière la caméra pour réaliser son premier long métrage.
LOGEMENT : #84 Agnes Street, à Bayside. Swann et lui goûtent à la tranquillité du bord de mer avec leur fille Robin et Brownie, leur berger australien, dans un endroit qui leur ressemble.
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POSTS : 11779 POINTS : 200

TW IN RP : anxiété, adoption, alcoolisme parental (mère), surexposition médiatique.
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié.
PETIT PLUS : très proche de sa famille, il idéalise ses ainés et surprotège ses petites sœurs › a pratiqué le football australien durant son adolescence mais a du arrêter après une blessure au genou › la comédie a été la lumière au bout du tunnel lorsqu'il ne croyait plus en rien › s'en est pris physiquement à un réalisateur qui avait agressé sa co-star › idéaliste et romantique, il a concrétisé son plus grand rêve en fondant une famille › sensible et dévoué aux autres › anxieux par nature › bénévole à l'hôpital depuis août 2020.
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RPs EN COURS : (05) jesse #1swann #60swann #61 › dina #1

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rowann #60 & #61 › you make my heart feel like it's summer when the rain is pouring down. you make my whole world feel so right when it's wrong. that's how I know you are the one. when we are together, you make me feel like my mind is free, and my dreams are reachable. life, it's easy to be scared of with you, I am prepared for what is yet to come. 'cause our two hearts will make it easy. joining up the pieces together, making one. ❘ 12345678910111213 (UA)14 (UA)15 (UA)16171819202122232425262728 (UA)2930313233343536373839404142434445464748495051 (UA)52 (UA)535455565758596061

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willton #25 › we've been stuck now so long, we just got the start wrong. one more last try, i'ma get the ending right. you can stop this, and I must insist. that you haven't had enough, you haven't had enough. don't you need it? don't you want this at all? well, I just wish we could go back one more time and begin it, back before I lost myself somewhere in it. ❘ 12 (UA)3457891011121314 (UA)1516171819 (UA)20212223 (UA)24 (UA)25

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RPs EN ATTENTE : micah #3 › clarence

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wendy (scénario libre) › you belong among the wildflowers, you belong in a boat out at sea. you belong with your love on your arm, you belong somewhere you feel free. you deserve deepest of cover, you belong in that home by and by. you belong among the wildflowers, you belong somewhere close to me. far away from your trouble and worry. you belong somewhere you feel free.

RPs TERMINÉS : (2024) eddie #1nina #2swann #57meet & greet (shining stars agency)scarlett #1swann #59micah #2 (2023)swann #38swann #39swann #40swann #41garrett #1swann #42mariage rowannswann #44swann #45 (event pride)rosalie #8zoya #3wyatt #2swann #46 (survival academy)swann #47 (survival academy)swann #48 (survival academy)swann #49swann #50ruben #3penny #11swann #55nina #1zoya #4luz #1 (2022) swann #21maisieswann #22swann #24swann #25swann #26rosalie #6swann #27ruben #1murphy #2swann #29wendyfamily chaos & swann #30arthurswann #31grace #1shining stars agencyswann #32swann #33swann #34penny #10rosalie #7swann #35swann #36las posadashalston #1 (secret santa)ruben #2 (2021) penny #4penny #5swann #5, lucia #1 & matt #1 (léolie's wedding)penny #6 (blind test)clyde #1raphael #1rosalie #1rosalie #2 & wyatt #1swann #6sohan #2penny #7wendy & micahchez mileschez eddiechez thomaschez les crainechez charlie & léocraines #1chloe #2matt #2swann #7wendy #1swann #8ivy #1garrett #1jean #1swann #9micah #1swann #12michaela #1mariage calex (swann #17)penny #8stellaswann #16 & alexswann #18rosalie #4murphy #1 & swann #20swann #19swann #23 & zoya #2penny #9 (2020) jessian #1swann #1penny #1lily #1penny #2swann #2heather #1may #1penny #3erin #1sohan #1ava #2charlie #1le noël du royaume enchanté

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Message(#)had a boy once who loved me (rowann #2) EmptyJeu 31 Déc 2020 - 16:20

 
Had a boy once who loved me.

Ce n'était en rien ce qu'il aurait aimé lui dire, à cet instant où son cœur composait aussi difficilement que son cerveau avec tout ce que cette situation avait de douloureuse, et le mélange était forcément aussi maladroit qu'on pouvait s'y attendre. Bien sûr que non, il ne pensait pas une seconde que Swann aurait pu éprouver l'envie de le tromper, quand bien même l'idée qu'il connaissait déjà Lucia du temps où ils étaient ensemble réveillait un millier d'insécurités chez lui que l'australien n'avait aucune idée de comment gérer dans un moment pareil. Et ça ne surprendrait sûrement pas Swann, qui savait combien il se reprochait déjà la manière dont les choses s'étaient terminées entre eux et le besoin que l'anglais avait eu de partir, ce matin-là. Rory avait toujours nourri l'impression qu'il n'était pas assez, qu'en tout cas il n'avait rien du petit-ami parfait que Swann aurait mérité d'avoir du début à la fin de leur relation, il n'y avait donc rien d'étonnant à ce qu'il ne se considère guère mieux en tant qu'ex. Et ça lui brisait le cœur, de lui donner en plus du reste des raisons de le penser aussi. Ça n'était pas le cas, une partie de lui le savait pourtant, mais voir qu'il le blessait même quand c'était la dernière chose au monde dont il ait envie le faisait se sentir affreusement coupable. « Je sais tout ça, je t'assure. » Son ton était doux, chargé de tristesse et presque suppliant. Il n'avait pas envie que plus de mal leur soit causé simplement parce qu'il restait compliqué de communiquer comme ils le voudraient à ce stade où leurs cœurs souffraient encore bien trop. C'est la raison pour laquelle il ne lui dirait pas que la seule chose qui lui faisait véritablement mal, ici, c'était de se rendre compte qu'il avait passé dix mois entiers à vivre dans le souvenir de ce qu'ils avaient été alors qu'il aurait certainement pu tenter de guérir, lui aussi. Chaque mot sortant de sa bouche était comme le cri du cœur de quelqu'un qui voyait celui avec qui il avait longtemps espéré faire sa vie en construire une autre. Quelques mois n'avaient visiblement pas suffi à ce qu'il enterre ses rêves et panse son cœur de manière à garder la face devant l'anglais, mais promis, il était armé de la meilleure volonté du monde lorsqu'il cherchait le regard de Swann comme à cet instant. « Tu étais le petit-ami le plus aimant et attentionné qu'on puisse rêver d'avoir. Jamais je ne t'ai vu autrement. »

Et j'ai passé quatre ans à tout faire pour te mériter.
Et Lucia a beaucoup de chance de pouvoir rêver à des lendemains avec toi.
Et je sais que tu la rendras heureuse, comme tu m'as rendu heureux.


Si ces mots-là restèrent prudemment piégés au fond de son cœur, la suite eut le don d'adoucir l'atmosphère et bientôt ce sont même des sourires qu'ils esquissèrent. Rien n'aurait pu lui faire plus de bien que de sentir qu'ils nourrissaient le même besoin de continuer à avancer ensemble, peu importe que ce ne soit pas de la façon dont ils l'auraient espéré à l'époque. Ce serait différent et pour ça Rory autant que Swann avait besoin de temps, mais ce serait infiniment moins douloureux que de voir l'anglais disparaître de sa vie. Il ne pourrait le supporter, pas après l'avoir déjà perdu une première fois, et si son monde avait été embelli pendant quatre ans par la présence de l'anglais, Rory aimait penser que ce ne serait pas différent aujourd'hui. Et dieu sait qu'il avait besoin de lui, que ses sourires autant que le fait de pouvoir tout lui dire lui avait profondément manqué au cours des derniers mois. L'avoir près de lui serait déjà un immense réconfort après une année douloureuse sur bien trop de plans, et même si ça n'anesthésierait pas l'ensemble des peines qui secouaient son cœur ça en apaiserait au moins une partie. Rory avait plus que jamais besoin que Swann sache qu'il voulait continuer à faire partie de sa vie et le laisser prendre une place dans la sienne, même si ça ne devait pas être simple au début, même si ça devait prendre un peu de temps avant que les choses fassent moins mal. Ils allaient essayer et c'était déjà la plus douce des idées à cet instant où la douleur semblait enfin s'être envolée pour laisser place à l'espoir. De l'espoir, il y a des mois que Rory n'en avait presque plus mais pour la première fois depuis février, il recommençait à croire qu'ils pourraient continuer à être là l'un pour l'autre. Il se raccrocherait de toutes ses forces à cet espoir : ils devaient faire tout ce qui leur était possible pour au moins s'offrir ça. Ils avaient mérité un épilogue qui n'aurait pas seulement le goût de regrets et de chagrin. « Et le pire jour de la mienne. » Le pire jour de sa vie, parce que dès l'instant où Swann était parti il avait su que tout ce dont il rêvait pour eux n'existerait jamais. Peut être bien que quelque chose s'était brisé ce jour-là qu'il ne retrouverait jamais pleinement, jamais de manière intacte, parce qu'en l'aimant plus que tout Rory s'était aussi condamné à le regretter jusqu'au plus profond de son être. Mais jamais il ne voudrait réécrire une seule ligne de cette histoire qui l'avait rendu si heureux, car c'était de ça dont il voulait se rappeler. De ça et d'à quel point tout était toujours si facile, quand il pouvait tourner son visage vers le sien et lire dans son regard combien il se faisait le miroir du sien. Rory voyait plus que jamais la différence aujourd'hui, lorsqu'il était seul et que les battements de son cœur ne suivaient plus l'écho du sien. Il mesurait tout ce qu'il avait perdu, et combien il avait pu être heureux grâce à lui.

Que Swann dise éprouver l'envie de parler de leur histoire à ses proches était finalement la plus douce des surprises, après un échange dont il n'aurait envie de retenir que ses instants les plus doux. La douleur, ils se l'étaient suffisamment infligés comme ça et la seule certitude avec laquelle Rory voudrait rentrer chez lui tout à l'heure, c'était celle que Swann ne voulait pas tirer un trait définitif sur lui. Sur leur couple, oui, mais pas sur lui. Et ça faisait toute la différence à ses yeux, qu'il veuille non seulement lui faire une place dans sa vie mais aussi y faire demeurer le souvenir de leur histoire. Il ne pouvait pas imaginer combien il avait rêvé d'entendre un jour ces mots sortir de sa bouche. Pouvoir parler de lui au passé, c'était déjà infiniment moins difficile que de ne pas pouvoir parler de lui du tout. Car si Swann était prêt, l'australien l'était profondément lui aussi. Ses proches aussi étaient trop peu nombreux à savoir, et enfin ils sauraient tous à quel point il avait compté pour lui durant toutes ses années. Qu'il était le seul qu'il ait aimé à ce point. Il n'aurait jamais rien dit si Swann n'avait jamais éprouvé l'envie de permettre au souvenir de leur histoire d'exister, mais c'était la plus douce des consolations de savoir qu'ils n'auraient plus à faire semblant. Qu'enfin les autres sauraient tout ce qu'il y avait eu et tout ce que ça avait représenté. Dieu sait que réprimer sa peine devant sa propre famille avait été plus douloureux que tout le reste, enfin il pourrait se confier à eux sans avoir peur de le trahir, lui. Leurs sourires se faisaient doux et soulagés, enfin ils pouvaient accorder à leurs cœurs un répit bien mérité.

Et il se verrait bien rester là encore de longues minutes, aussi longtemps que Swann lui aussi en aurait envie. Ils pourraient fixer l'horizon sans un mot, attendre de voir le jour décliner et emporter avec lui les larmes qu'ils avaient versé. Les siennes avaient cessé de couler et ses yeux pouvaient enfin contempler cet endroit pour ce qu'il était vraiment, dans toute sa beauté et sa quiétude. Lorsqu'il sentit finalement la main de l'anglais glisser contre la sienne et ses doigts s'emmêler aux siens, c'est tout le poids du début de cet échange qui s'envola et un sourire d'une infinie douceur qu'il étira. En temps normal ce geste aurait fait ressurgir de nombreux souvenirs mais à cet instant, il avait juste besoin de sentir qu'ils étaient encore là l'un pour l'autre. Alors il serra ses doigts en retour, ferma les yeux un instant et se concentra sur la sensation de leurs mains liées, sur le souffle du vent qui lui fouettait le visage et le bruit des vagues. Et lorsque les mots de l'anglais lui valurent de retrouver son regard, c'est par un nouveau sourire qu'il y répondit. Lui aussi aurait un million de raisons de le remercier, et pas juste de l'avoir aidé tout à l'heure. Mais tout ce qu'il pourrait lui dire paraîtrait insuffisant, alors c'est après un instant silencieux qu'il souffla. « Ça restera toujours l'un de mes endroits préférés. » Il lui faudrait un jour créer d'autres souvenirs, ailleurs, peut être avec quelqu'un d'autre, mais même à ce moment-là il n'oublierait rien des moments qu'ils auraient passé face à ce paysage et sur ce récif. Il n'oublierait rien parce qu'il chérirait éternellement leur histoire. Rory s'était montré affecté que Swann ait choisi cet endroit pour lui parler, alors c'était sa manière de lui dire qu'il n'en retiendrait aujourd'hui encore que le meilleur. Cet instant, ce contact, et la façon dont ils pouvaient encore aujourd'hui profiter de cette bulle et mettre le reste sur pause un instant.



we'll watch the stars glow, and the flames burn the woods slow. playing games with our shadows till all four of our eyes close. and darling we'll sleep close, with no blankets or pillows. like the wind in the willows and we'll dream with our eyes closed. 'cause I see love when I close my eyes.

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