@clément winchester
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Tu avais commencé ta journée comme tu le faisais toujours. Tu t’étais levée – bien trop tôt, surtout depuis que tu n’avais plus aucune obligation avant 9 heure le matin – et tu étais allée courir sur le bord de l’eau. Avec l’été qui était sur le point de montrer le bout de son nez, le soleil se levait de plus en plus tôt et tu appréciais la tranquillité de la ville aux petites heures du matin. Le problème, c’est que tu avais du mal à occuper les quelques heures entre le moment ou tu sortais de la douche, prête à commencer ta journée et le moment ou tu étais attendue à l’organisme d’Autism Queensland. Les bureaux de l’organisme n’ouvrant pas avant 10h, tu te retrouvais toujours avec un bon deux-trois heures de vide. Vide qui était autrefois occupé par des journées complètes et intenses sur un plateau de tournage. Vide que tu trouvais difficile à gérer. Quand tu te réveillais chez Jessian, c’était un peu plus facile. Tu aimais ne pas te réveiller seule, pouvoir aider ton amie avec sa fille et tout ça. Mais de passer tes matinées toute seule chez toi était de plus en plus difficile au fil des semaines. Depuis ton adhésion à l’association du royaume enchanté toutefois, tu avais espoir que cela viendrait occupé certains de tes matins au moins, que tu pourrais être utile un peu, pour faire changement. Ton premier évènement officiel avait lieu plus tard dans la semaine, mais tu te disais que puisque tu avais du temps à tuer, ça pourrait être une bonne idée pour toi de passer au local de l’association et d’aller y chercher ton costume, t’assurer que la robe soit de la bonne grandeur pour que tout soit parfait pour ton premier jour.

Une fois que tu te retrouves devant le local, tu réalises bien vite que tu n’es pas toute seule. Tu peux entendre de la musique qui vient de la pièce et c’est sans faire de bruit que tu observes la scène qui se déroule sous tes yeux. Il y a un jeune homme, d’environ ton âge tu penses, ou peut-être un peu plus jeune qui pratique ce que tu devines être différents mouvements de danse, avec bien plus de coordination et de grâce que tu ne pourrais imaginer en avoir. Il se tourne lors d’un mouvement et tu as l’impression de t’être fait prendre la main dans le sac devant le regard surpris du jeune homme. « Oh pardon, je voulais pas te déranger.. » que tu dis, entrant finalement dans le local. Tu t’approches du jeune homme et lui tend officiellement la main, comme tu as l’habitude de le faire lors de toute rencontre professionnelle, même si ce n’est que pour un organisme de bénévolat. Penny Stringer tient à faire bonne impression, en tout temps. « Je suis Penny, la nouvelle Ariel. » que tu offres avec un sourire, même s’il y a environ 80% de chance qu’il sache qui tu es sans même que tu n’aies à te présenter. C’est que le public australien est bien habitué à voir ton visage, que ce soit à la télévision ou dans les journaux, surtout dernièrement. « C’était chouette, ta danse. Tu fais les chorégraphies pour l’association? » que tu demandes, sincèrement curieuse.

Noël approche à grand pas et donc aussi la fête annuelle organisée par l'association du royaume enchanté. Les fonds gagnés à cet effet seront entièrement reversé au service de pédiatrie de l'hôpital dans lequel nous exerçons nos fonctions de personnages qui prennent vie. Chaque année, c'est la même chose : quelques stands, une vente de gâteaux et une simple tirelire dans laquelle les gens viennent donner la somme qu'ils souhaitent. Mais cette fois-ci, en 2020, nous voulons faire quelque chose de grand ! Quelque chose qui sorte de l'ordinaire et c'est là que nous entrons en jeu, Oakley et moi, les deux danseurs professionnels de la troupe. Nous avons été chargé de monter le spectacle, organiser les chorégraphies et les mettre en scène. Pour cela nous avons choisi le classique 'Grease' que nous allons réécrire, elle et moi, tout a le modifiant de façon à ce que les danses et l'acting soient accessible à tout le monde. C'est fun, c'est cool et j'adore ça, mais ça prend un temps monstre et c'est bien plus difficile que ce que j'imaginais. Fort heureusement, à la maison j'ai Sybille qui est un super cobaye pour moi tant ses connaissances en danses sont minimes et que sa coordination laisse à désirer. Je me dis, donc, que si elle elle y arrive, tout le monde y arrivera.

Toutefois, aujourd'hui j'ai besoin de calme et de concentration mais aussi d'espace pour pouvoir modifier encore d'avantage la chorégraphie. Demain j'ai rendez-vous avec Oakley et Jessian qui sera notre cobaye personnel et mon devoir jusque là c'est de faire en sorte que la chorégraphie principal soit encore plus accessible. Mais pour ce faire, je me dois la réaliser en entière telle que je l'ai apprise il y a quelques années. Ainsi, après un échauffement tel qu'il se doit de l'être, je met la musique en route, me prend quelques secondes pour me caler sur le rythme avant de commencer la danse

Comme d'habitude lorsque je bouge ainsi, j'oublie tout ce qui m'entoure et je suis on ne peut plus surpris en apercevant une silhouette féminine entrer dans le local alors que je suis entrain de faire une pirouette. M'immobilisant, je fixe la jeune femme quelques instants, avant de cligner des yeux et me diriger vers la station pour éteindre la musique. Au même moment, la jolie blonde face à moi s'excuse de m'interrompre, disant être la 'nouvelle Ariel' et mon regard s'éclaircit  « Ah oui ! Jessian m'en avait parler» répondais-je, enthousiaste, m'avançant vers la jeune femme en tendant la main  «Enchanté, moi c'est Clément, aka le spiderman de la troupe » mes présentais-je en laissant échapper un rire amusé  «La franchise fait partie de Disney depuis pas très longtemps mais ça compte quand même hein»

Mon sourire s’agrandit un peu lorsqu'elle reprend en disant que ma danse était bien chouette, assumant en même que ce soit moi qui invente les chorégraphies pour l'association  « Ah non» m'exclamais-je, modestement  «Enfin, si » reprenais-je ensuite rapidement  « Je ...enfin on est entrain de monter la pièce pour le spectacle de noël annuel et cette année on a décidé de faire un remake de grease. Et comme la danse fait partie de mon métier, j'ai été assigné avec une autre membre de l'association à la création des chorégraphies» j'hausse les épaules  «Enfin t'inquiète pas, ce que j'ai fait là c'est l'originale qu'on trouve à Broadway et dans le film, fait par et pour des professionnel, c'est pas celle que je vais vous demander de faire lors de la représentation» expliquais-je rapidement  «Avec Oakley on a déjà modifier beaucoup de chose pour que ce soit accessible à tout le monde et ...bref. Tu t'appelle comment ? » que je demande sans transition aucune.

@clément winchester
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Tu n’as pas encore commencé ton bénévolat à l’association que déjà, tu réalises que tu connais plus de monde qui y participe que tu ne pensais. Il y a évidemment Rory qui y a commencé quelques mois avant toi sous les bons conseils de son agente. Et puis Jessian qui t’en parle aussi depuis un moment, te disant combien elle aime participer aux différents organiser et mais surtout comment elle se plaît dans son rôle de princesse Jasmine. Et puis il y avait Oakley aussi, qui jouait la belle Cendrillon. Tu ne manquais pas de visage familier et pourtant, tu appréhendais ton début dans ce bénévolat. Tu te doutais bien que ça allait faire jaser un petit peu dans les journaux, même si tu n’étais pas à tes premières heures de bénévolat. Comme si les vedettes n’avaient pas le droit de faire don de soi sans que les motifs ne soient remis en cause constamment. Même si ça t’agaçais de toujours devoir prouver au public que tu étais vraiment (ou du moins en grande partie) celle que tu montrais être, autant en entrevue que dans tous les moments candides où tu te savais potentiellement épier, tu t’assurais toujours de faire bonne image, te mettant ainsi un léger stresse constant sur les épaules. Cette première rencontre — du moins, c’est ce que tu croyais — ne faisait pas exception à la règle. Surtout que tu avais eu l’impression d’épier le jeune homme ce qui n’était vraiment pas ton intention. Il n’a pas l’air contrarié du tout toutefois, son expression changeant rapidement en un sourire très — trop? — enthousiaste. « Ah oui! Jessian m’en avait parler. » Il s’approche de toi et si ton premier réflexe est de faire un pas vers l’arrière, tu te forces à garder les deux pieds au plancher, lui tendant à ton tour la main. Toutes ses marques de politesses qui étaient autrefois acquises t’étaient désormais inconfortables, presque douloureuses. Tu ne connaissais pas l’homme et même s’il semblait inoffensif, tu ne pouvais complètement baisser ta garder. Tu en semblais incapable le trois quart du temps, surtout auprès d’hommes étrangers. Jordan Fisher, le blond au tattoo excentriques et au goût similaire de comédies romantiques, semblait être ta seule exception récemment. « Enchanté, moi c’est Clément, aka le Spiderman de la troupe. » Tu lui offres un sourire, n’ayant aucune difficulté à l’imaginer dans un costume style latex de l’homme-araignée. « La franchise fait partie de Disney depuis pas très longtemps mais ça compte quand même hein. » Tu ne peux t’empêcher d’échapper un petit rire, hochant positivement de la tête. « Certainement! Et puis je parie que les enfants adorent voir leurs super-héros préférés autant qu’ils aiment voir des princes ou des princesses. » Tu pouvais facilement imaginer ton frère — bien qu’adulte, il conservait une fascination sans nom pour tout ce qui était Disney — devenir très excité à l’idée de se retrouver face un vrai Spiderman. Tu te dis d’ailleurs que ce serait une bonne idée de le faire venir pour un événement de l’association, éventuellement. Le connaissant, il serait fou de joie, son corps et son visage exprimant ce que des mots n’avaient jamais pu dire.

« Ah non. » Tu le regardes perplexe alors qu’il semble lui-même incertain de sa réponse. « Enfin, si. » Tu fronces les sourcils, décidant d’attendre un peu qu’il s’explique avant de reprendre la parole. « Je... enfin on est entrain de monter la pièce pour le spectacle de Noël annuel et cette année on a décidé de faire un remake de Grease. Et comme la danse fait partie de mon métier, j’ai été assigné avec une autre membre de l’association à la création des chorégraphies. » Et puis soudainement, tu te demandes si tu as bien fait de te joindre à l’association. Ton talent, c’est la comédie. Le chant et la danse, c’est loin d’être ta tasse de thé. Il doit voir la panique se placer sur ton visage car il enchaîne en te rassurant. « Enfin t’inquiète pas, ce que j’ai fait là c’est l’originale qu’on trouve à Broadway et dans le film, fait par et pour des professionnels, c’est pas celle que je vais vous demander de faire lors de la représentation. » Tu échappes un soupir de soulagement accompagné d’un petit rire. Encore heureux parce qu’il allait rapidement découvrir que la coordination et toi, ça fait 100. « Par chance! Je suis vraiment une piètre danseuse, et encore pire au chant. » que tu avoues, malgré le fait que tu joues une princesse qui se fait voler sa voix mélodieuse. Tu comptais bel et bien jouer du fait que ta voix t’avait été volé d’ailleurs. « Avec Oakley on a déjà modifier beaucoup de choses pour que ce soit accessible à tout le monde et... bref. Tu t’appelles comment? » Si tu n’es pas surprise d’apprendre qu’Oakley travaille sur la chorégraphie, tu te surprends qu’il te demande ton nom. Tu prends souvent pour acquis que les gens qui te font face savent d’avance qui tu es. « Penny. Penny Stringer. » que tu dis avec un sourire, cherchant à savoir s’il sait qui tu es ou s’il n’a vraiment aucune idée. « Tu dis que la danse fait partie de ton métier, dans quoi est-ce que tu travailles? » que tu demandes, alors que tu l’analyses un peu plus longuement. Tu ne pourrais pas dire pourquoi, mais t’as l’impression que tu l’as déjà vu quelque part, mais incapable de te souvenir où. « On se serait pas déjà vu quelque part? » que tu finis par demander, définitivement troublée sans pouvoir te l’expliquer.

J'adore danser devant des gens et ça ne me dérange pas de me donner en spectacle. Alors dans le fond, que la jeune femme m’a vue et surprit, ne devrait pas me surprendre, non ? Cette surprise est toutefois très rapidement passée et c'est avec un large sourire que je l'accueil joyeusement, me rappelant que Jessian m'avait demander un jour de faire la présentation de l'association à une certaine Penny. Elle ne s'est pas encore présenté, mais je suppose que ça ne peut qu'être celle qui se trouve devant moi.

Après une rapide présentation de ma personne et de mon rôle dans l'association, je laisse échapper un rire amusé lorsque la jeune femme me dit que les enfants doivent sans doute adoré voir leurs supers héros préférés prendre vie  « J'avoue qu'ils sont souvent très impressionné de me voir arrivé» dis-je doucement, taisant le fait que je débarque régulièrement en faisant moult cabrioles.

Lorsqu'elle me demande ensuite si je fais des chorégraphies pour l'association, je répond directement par la négative avant de me reprendre et me lancer dans des explications plus fournies. Je balaye les doutes de la jeune par un signe de la main  « T'inquiète, vraiment. Dans l'association on met en avant les talents des uns et des autres. Si ton talent à toi c'est le dessin, alors on peut facilement pouvoir créer un atelier dessin avec les gamins» assurais-je en hochant la tête.

 «Effectivement » confirmais-je ses paroles alors qu'elle souhaite savoir quel est mon métier  « Je suis comédien et danseur pour la Northlight theater company » j'hausse doucement les épaules  «C'est une compagnie de comédie musicale gérer par Charles Anderson qui est comédien de Musical mondialement connu » reprenais-je avec une fierté certaine dans la voix  « Mon but étant de me produire à Broadway avant mes 30 ans» ajoutais-je joyeusement avant que mon sourire ne se transforme en interrogation lorsque Penny me demande si on ne se s'était pas déjà vu quelque part  « Je ….aucune idée...» secouais-je la tête  «Possible cela dit » haussais-je les épaules  «Si t'es du milieu artistique, théâtre ou film »

@clément winchester
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« J’avoue qu’ils sont souvent très impressionnés de me voir arrivé. » Tu n’en doutes pas une seule seconde. Les enfants s’accrochent à chaque petit moment de magie qui les entoure. C’est tellement une période de la vie que tu envies malgré tout. L’innocence qui se dissipe au fil des années, malgré tout. Les rêves qui meurent, la magie qui disparaît et la réalisation parfois brutale que l’humain peut être d’une atrocité sans nom. C’est lourd un peu de penser à ça alors que le gamin devant toi s’émerveille devant son rôle de super-héros. Tu espères que de jouer la petite sirène pour l’association, ça te redonne un peu de ce charme enfantin que tu aimes tant. « T’inquiète, vraiment. Dans l’association on met en avant les talents des uns et des autres. Si ton talent à toi c’est le dessin, alors on peut facilement pouvoir créer un atelier dessin avec les gamins. » Définitivement, il ne sait pas qui tu es. Tu hoches légèrement la tête, le dessin, c’est pas vraiment ton talent non plus. « Je suis plutôt douée pour jouer la comédie. » que tu annonces le plus humblement du monde parce qu’après tout, là est toute la beauté du métier d’actrice. De te glisser dans la peau d’un autre au point d’en oublier complètement qui tu es. Chose que tu aimerais faire en ce moment presque autant que tu es terrorisée à l’idée de recommencer. « Mais je m’organise plutôt bien avec des crayons. » Du moins, beaucoup mieux qu’en chant ou en danse, malheureusement pour toi au vu du spectacle de Noël à venir.

« Effectivement. » Il semble déjà fier, le brun alors que tu l’interroges au sujet de sa carrière. « Je suis comédien et danseur pour la Northlight theater company. » Tu connais la compagnie de nom plus qu’autre chose, la comédie musicale n’étant l’endroit où tu possèdes le plus du talent, comme tu l’as déjà mentionné. « C’est une compagnie de comédie musicale gérer par Charles Anderson qui est comédien de Musical mondialement connu. » Tu hoches de la tête. « Oui, je sais qui s’est. » De nom, surtout. Tu pourrais peut-être le reconnaître si tu venais à le croiser dans une soirée, mais sans plus. Mais tu ne peux pas le connaître de cette compagnie, tu n’as jamais rien eu à faire avec cet univers. Pourtant, tu restes convaincue que tu l’as vu quelque part. Dans une comédie musicale peut-être. Ce serait logique après tout. Mais tu ne peux t’empêcher de ressentir un malaise soudain à être près de lui, mais pourquoi? « Je... aucune idée... » Pourquoi est-ce que tu n’es pas capable de t’en souvenir? Ça te joue dans la tête sans que tu ne puisses comprendre pourquoi et ça t’agace beaucoup. « Possible cela dit. Si t’es du milieu artistique, théâtre ou film. » Tu hoches la tête positivement. Le dernier milieu, c’est ton domaine. C’est ton chez toi pratiquement, ou du moins, ce l’était avant. « Je suis actrice. » que tu dis lâchement, sans la fierté et l’excitation que lui-même ressentait quelques secondes auparavant en parlant de son implication dans la compagnie. « Est-ce que tu aurais déjà été sur le tournage d’une grosse production? » Tu sais que c’est un terme vague et subjectif mais t’as de plus en plus l’impression que tu l’as peut-être vu sur le tournage de The Trail’s End mais c’est vraiment pas quelque chose dont tu as envie de parler si tu te trompes complètement. « Ou tu te concentres majoritairement sur les comédies musicales? »

C'est un large sourire qui s'affiche sur mon visage lorsque la jeune femme m'avoue que son talent à elle c'est la comédie  « Ah ben on va bien s'entendre alors !» assurais en hochant vivement la tête, heureux que nous nous sommes déjà trouvé un point commun et non des moindres ! Et en plus elle gère bien aussi les crayons d'après ses dires  «Ah parfait ! Tu vas pouvoir m'aider de ce côté là alors  » je laisse échapper un rire amusé, ne cachant absolument pas mon non talent pour le dessin  «Je crois que j'ai jamais appris à ne pas dépasser les bords  » haussais-je les épaules dans une tentative d'humour.

Vient ensuite la partie intéressante de la conversation : quel est donc mon métier ? C'est avec un plaisir et une passion non dissimulable et que je lui répond que j'ai fait de ma passion mon métier en devenant comédien et danseur pour une compagnie de comédie musicale plutôt connu en ville et dans le Queensland en général. D'autant plus avec Charles Anderson à sa tête ! Mon sourire s'agrandit d'avantage encore lorsque la jeune Penny m'informe qu'elle connaît effectivement ce metteur en scène  « C'est le meilleur !» lançais-je avec entrain  «Il est né et à grandit ici et il a finit par parcourir les différents grands théâtre européens et New-yorkais. Il a joué à Broadway, s'est produit au Globe Théater de Londres et même au Moulin rouge à Paris ! Il est génial cet homme, vraiment» j'hausse doucement les épaules  « J'avoue que je suis un grand fan de son travail depuis de nombreuses années, du coup c'est vraiment un privilège de travailler avec lui depuis un peu plus de deux ans maintenant»

Et je fini par me taire, me rendant compte que je parle vraiment trop. Dans un petit soupire et sourire d'excuse, je ne cache pas ma surprise lorsqu'elle me dit que je lui semble familier. Et c'est ainsi que j'apprend qu'elle est actrice ! Peut-être nous sommes nous effectivement déjà vu ? « Une grosse production ...» je fronce les sourcils, réfléchissant rapidement  «Je ...j'ai joué un tout petit rôle dans The trail's end où j'ai du donné la répliqué à Rory Craine » et c'est une grimace de dégoût qui s'affiche finalement sur mon visage  «Quel connard ce type, la pire des diva du monde. God qu'est-ce qu'il est désagréable » autant dire que je ne garde vraiment pas un bon souvenir de ce tournage et encore moins de l'acteur.  «Pourquoi ? T'as joué dans de grandes productions ?»

@clément winchester
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« Ah ben on va bien s’entendre alors! » Tu réponds à son sourire même s’il y a cette petite voix dans ta tête que te cri qu’il y a quelque chose qui cloche, même si tu n’es pas capable de mettre le doigt dessus dans le moment. « Ah parfait! Tu vas pouvoir m’aider de ce côté là alors! » Tu ne penses pas que tu puisses vraiment lui être utile mais tu hoches la tête alors que ton rire joint innocemment le sien. La vérité c’est que tu peux être plutôt créative dans tes dessins et même en bricolage (ce que tu espères va être un atout éventuellement auprès de l’association) mais t’es vraiment loin de te considérer comme une artiste. Ou du moins, pas le genre qui se perd dans les couleurs et dans les formes. T’es plutôt du genre à te perdre dans les émotions et la passion du jeu et l’envie de te perdre dans l’esprit d’un autre. « Je crois que j’ai jamais appris à ne pas dépasser les bords. » Tu ris un peu plus. « Je suis certaine que je peux te montrer au moins ça. » que tu rajoutes, te joignant maladroitement à sa blague alors que tu restes plus ou moins concentrée sur cette impression de déjà-vu qui continue de t’achaler.

« C’est le meilleur! Il est né et a grandit ici et il a finit par parcourir les différents grands théâtres européens et new-yorkais. Il a joué à Broadway, s’est produit au Globe Theater de Londres et même au Moulin Rouge à Paris! Il est génial cet homme, vraiment. » Si tu n’as jamais vraiment été intéressé par cet univers, tu ne peux t’empêcher d’être impressionnée par toutes ses informations que Clément te partage et l’engouement qu’il y met. Il y a longtemps que tu ne t’es pas sentie aussi emballée par quelconque projet et de le voir trépider comme un enfant la veille de Noël juste à parler de ce réalisateur, ça te donne envie de retrouver la passion. Si seulement tu savais où elle était partie se cacher. « J’avoue que je suis un grand fan de son travail depuis de nombreuses années, du coup c’est vraiment un privilège de travailler avec lui depuis un peu plus de deux ans maintenant. » « Ça se ressent. » que tu dis sincèrement avec un sourire sur les lèvres. « C’est vraiment impressionnant que tu saches tout ça. Tu dois apprendre beaucoup sous sa tutelle. » Il y a longtemps que personne ne t’a inspiré comme ça. C’est beau, t’en es honnêtement presque jalouse. Tu veux ça à nouveau, toi aussi. Tu sais juste pas où creuser pour le trouver. Et si le cinéma c’était une partie de ton passé maintenant? La pensée est terrifiante, mais elle est de plus en plus fréquente.

« Une grosse production... » Vous rentrez finalement dans le vif du sujet alors que tu lui demandes s’il est possible que vous vous soyez croisés dans un de tes vieux projets. Il ne semble pas savoir qui tu es donc tu exclues la possibilité qu’il puisse avoir été sur un de tes projets récents. Et pourtant. « Je.. j’ai joué un tout petit rôle dans The Trail’s End où j’ai du donné la réplique à Rory Craine. » Et il ne sait pas t’es qui? Sérieusement. T’es sur le point de dire quelque chose alors qu’il se remet à parler de plus belle, des mots qu’il aurait probablement du garder pour lui, le jeune comédien. « Quel connard ce type, la pire des diva du monde. God qu’est-ce qu’il est désagréable. » Rory? Diva? Désagréable? « Ah, j’ai jamais trouvé ça. » que tu dis entre tes dents, tentant tant bien que mal alors que tu le replaces peu à peu sur le plateau du tournage. Il pouvait bien t’inspirer un sentiment d’inconfort, sentiment qui n’a fait que s’empirer maintenant qu’il t’a partagé sa très honnête opinion sur celui que tu considères comme l’homme le plus important (après ton frère, mais bon) dans ta vie en ce moment. « Pourquoi? T’as joué dans de grandes productions? » « Tu dois vraiment pas avoir la mémoire des visages. » que tu enchaînes, hochant légèrement la tête. « Je jouais Bonnie Parker, le personnage principal dans The Trail’s End? J’ai donné la réplique à Rory bien plus souvent que toi, crois-moi. Et la prochaine fois, si j’étais toi, je ferais attention à qui je parle avant d’avancer de tels mensonges sur un compagnon de scène. » T’es agacée, plus que ça même. Rory a assez souffert de rumeurs cette année sans qu’un nobody vienne en rajouter en plus avec de fausses allégations sur sa manière de travailler et d’être sur un plateau. « Tu sais qu’il fait parti de l’association lui aussi? » Ça promettait d’être agréable de les voir ensemble, not.

Je souris et laisse échapper un rire lorsque Penny affirme qu'elle va pouvoir m'aider sur le fait de ne pas savoir colorier sans dépasser avant que nous ne changions de sujet et que je lui explique en quoi consiste mon métier. Évidement, quand j'évoque la Northlight, je suis obligé de parler de Charles Anderson, notre merveilleux metteur en scène que j'admire le plus au monde. La jeune femme face à moi en rigole doucement, tant elle peut, je suppose, comprendre ma passion.  «Depuis qu'il est arrivé dans la northlight j'ai fait des progrès de malade et il n'a pas fini de m'aider à atteindre mon but qui est de me produire à Broadway avant mes 30 ans. Et s'il y a bien quelqu'un qui saura m'y emmener c'est bel et bien Charles » Et Hayden ajoutais-je pour moi-même, sérieusement persuadé par ce que j'avance.

Je retourne ensuite la question à Penny qui m'apprends qu'elle est actrice. Et c'est là que tout s'enchaîne à une vitesse assez incroyable. Quelques mots de travers et voilà que Penny la gentille se transforme en Penny la vicieuse. J'écarquille les yeux lorsqu'elle se montre ironique au possible, parle avec un horrible passif agressif et agit comme si j'avais fait la pire erreur de ma vie en ne me rappelant plus de sa tête.

 « Je ...» tentais-je de me justifier, mais elle me coupe en balançant que Rory fait aussi parti de l'association.  « J'étais pas au courant, non» secouais-je la tête en déglutissant avant que mon regard ne se durcisse  « Et que tu ais été personnage principal ou non, ça ne change rien au fait que tu n’aie pas joué dans la seule scène où j'ai joué, moi» haussais-je les épaules  «J'ai juste donné la réplique à Rory et ...t'as beau l'aimer, toi, il été exécrable avec moi et m'a laissé une très mauvaise première impression, tant que j'ai absolument aucune envie de le revoir à nouveau » je fronce les sourcils  «Mais vas-y, met le sur un pédestral, ça ne changera strictement rien au fait qu'il se soit comporté comme une diva capricieuse » je sers un instant les poings avant de soupirer et prendre une profonde inspiration pour me calmer  «Bref. T'as des questions sur l'association? » demandais-je plus froidement, afin de changer de sujet.

@clément winchester
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« Depuis qu’il est arrivé dans la Northlight j’ai fait des progrès de malade et il n’a pas fini de m’aider à atteindre mon but qui est de me produire à Broadway avant mes 30 ans. Et s’il y a bien quelqu’un qui saura m’y emmener c’est bel et bien Charles. » Il a de l’ambition. Tu admires ça. Tu te souviens encore quand tu parlais en des termes similaires mais avec pour seul et unique but de jouer un rôle principal dans un film qui serait vu mondialement. Maintenant que tu as presque toucher à ton rêve et que le tout s’est détruit sous tes yeux, tu peines à parler de ton métier avec cet engouement et cette passion qui te conduisaient pourtant il n’y a pas si longtemps. « Je te le souhaite. Broadway et tout ça. » que tu dis sincèrement, sans même te douter que la discussion est sur le point de prendre une tournure houleuse. T’aurais du te fier à ton instinct et ne pas trop t’avancer dans cette discussion d’ailleurs, tu risquais fortement de t’en mordre les doigts maintenant.

« Je... » Tu ne lui laisses même pas le temps de finir sa phrase que tu enchaînes. T’es extrêmement protectrice envers Rory, tu le réalises pleinement dans le moment alors que tout de suite, tu t’assures de faire savoir à Clément qui tu es et surtout, qui est Rory à tes yeux. Tu n’allais certainement pas laisser le jeune homme dire de telles choses — que tu savais fausse — sans y mettre ta touche personnelle. « J’étais pas au courant, non. » Tu hoches la tête. Ça risquait d’être agréable cette fameuse prestation de Noël. Si la conversation jusqu’à maintenant avait été limite amicale et chaleureuse, il ne reste plus grands traces des gentils mots échanges quelques secondes auparavant. Que des regards froids et un besoin mutuel de prouver que l’autre est dans le tort. « Et que tu aies été personnage principal ou non, ça ne change rien au fait que tu n’aies pas joué dans la seule scène où j’ai joué, moi. » C’est son excuse, vraiment? Parce qu’il a pas partagé l’écran avec toi, il a pas pris la peine de s’informer sur qui était les personnages principaux de la production? Ça te semble bien peu professionnel comme approche. « De te renseigner aurait sans doute éviter que tu insultes la star du la production devant sa co-star, je dis ça comme ça. » Tu roules des yeux. T’arrives pas à croire qu’il faut que tu lui expliques que des commentaires comme ça, ça peut coûter très cher dans ce métier. Non pas que la réputation de Rory soit actuellement sans tache, mais ça tu n’allais certainement pas le mentionner.

« J’ai juste donné la réplique à Rory et... t’as beau l’aimer, toi, il a été exécrable avec moi et m’a laissé une très mauvaise première impression, tant que j’ai absolument aucune envie de le revoir à nouveau. » Un roulement des yeux, et un autre. « Donc tu bases ton entière opinion sur un échange? Et tu penses que ça te permet d’aller dire des choses qui peuvent ruiner des réputations pour si peu? C’est quoi, il a pas pris le temps d’apprendre ton prénom? Il t’a pas tenu par la main sur une production d’envergure? Non parce qu’à t’entendre parler, t’avais pas du tout d’affaire là. » Il faudrait vraiment que tu te calmes parce que la prochaine chose que tu vas savoir, c’est qu’il s’amuse à dire tout et n’importe quoi à ton sujet aussi. Oh well, c’est un risque que t’es prête à prendre. T’as plus grand chose à perdre après tout. « Mais vas-y, met-le sur le pédestral, ça ne changera strictement rien au fait qu’il se soit comporté comme une diva capricieuse. » Tu t’approches de lui, ton regard noir ne quittant pas le sien. Il a beau être plus grand que toi, tu sais lui faire comprendre que tu n’entends pas à rire. « J’entends la moindre rumeur à ce sujet courir sur Rory, et je te jure que ta réputation va être ruinée avant même que tu n’es le temps de dire le mot diva. » Et te voilà avec tes grandes menaces et les couteaux dans tes yeux. T’as de l’influence, peut-être pas autant que ça, quoique tu serais pas surprise de pouvoir partir quelque rumeur qui soit. C’est pas ton genre pourtant, de te la jouer aussi sale, faut croire qu’il t’a prise sur une mauvaise journée, le pauvre. « Bref. T’as des questions sur l’association? » Ah merde. T’allais être obligée de le voir à nouveau. T’étais un peu passée à côté de ce détail légèrement important. Tu te recules, te racle légèrement la gorge. « Juste une. » Ton regard ne quitte toujours pas le sien, même si les couteaux ne sont plus. « Où sont rangés les costumes? »

J'arque un sourcil l'air mauvais, lorsque celle-ci me dit sur le ton le plus hautain et le plus détestable du monde que la moindre des choses aurait été de se renseigner sur la série pour savoir que je suis entrain d'insulter la 'star' du projet  « ça va les chevilles ? Et la tête ? Pas trop peur qu'elles n'explosent ?» lançais-je, mesquin  «Meuf, descend un peu sur terre » reprenais-je en roulant des yeux  « A part une actrice de renom, qui es-tu pour me dire ce que je devrais faire ? Tu vas aux toilettes et tu meurs comme tout le monde, donc a part ton métier y a rien qui te différencie des autres» grognais-je, secouant la tête face à tant de condescendance.

Et elle ne s'arrête pas là ! Car j'ai beau lui faire comprendre que ce que je dis là n'est que MON opinion, partant du principe que celui-ci n'est pas universel. Mais elle semble être beaucoup trop attaché à Rory et le défend bec et ongle, allant jusqu'à m'insulter. Dieu que je déteste ce passif agressif et cette putain de manie propre aux femmes d'extrapoler à MORT ce que j'ai dit.  « ça va, c'est bon ? T'as fini de n'entendre que ce que tu veux entendre ?» lançais-je lorsqu'elle se tait  « Alors franchement, Mme Stringer» et j'insiste un peu trop sur son nom de famille  «T'es VRAIMENT pas la bien placer pour me dire que je me réfère à ma première impression quand TOI tu es entrain de mettre en place un nombre incroyable d'hypothèses me concernant qui sont TOUTES plus DEBILES les unes que des autres » je le redresse  «Je n'ai rencontré Rory qu'une seule fois et il ne m'a pas laissé le temps de me faire une autre impression de sa personne. Et j'en ai, mais alors tellement rien à foutre qu'il connaisse mon nom ou non. Les acteurs ont d'autre choses à faire que d'apprendre le prénom des extra. Non. Il s'est juste montré hautain » j'incline la tête sur le côté  « Un peu comme toi d'ailleurs. Vous vous êtes bien trouver les star de la production» l'imitais-je grossièrement.

C'est alors qu'elle s'avance, me menaçant de ruiner ma réputation si je lance une seule rumeur concernant Rory.  «Mais tu vas te calme, oui ? » demandais-je exaspéré  «Qu'est-ce que ça peut me servir de lancer une rumeur sur lui ? » demandais-je  «Et quand bien même ça me viendrait à l'idée je ne le connais pas » je fronce les sourcils  «Donc maintenant tu vas gentiment arrêter de me menacer à tout va et tu vas descendre de tes grands chevaux » je soupire doucement, las par ces attaques gratuites  « Les robes sont là-bas, dans l'armoire. Et à moins que tu ais d'autres questions concernant l'association, je propose que tu te débrouille toute seule.» quelle conne. Quelle diva. Quelle chieuse. Clairement pire que Rory Craine.

@clément winchester
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« Ça va les chevilles? Et la tête? Pas trop peur qu’elles n’explosent? Meuf descend un peu sur terre. » Tu retiens un ricanement devant l’air clairement agacé de Clément et c’est avec une main devant la bouche que tu t’empêches d’éclater de rire devant lui. Il croit quoi, que t’es blessée par ses propos? Qu’il est le premier à ne pas aimer la manière dont tu parles ou la manière dont tu serais prête à tout pour protéger ceux qui te tiennent à coeur? Il a rien vu encore, le pauvre. « A part une actrice de renom, qui es-tu pour me dire ce que je devrais faire? Tu vas aux toilettes et tu meurs comme tout le monde, donc à part ton métier y’a rien qui te différencie des autres. » Il grogne et c’est de plus en plus difficile pour toi de garder ton sérieux, parce que plus il rage, plus tu le sais que tes mots font de l’effet et tu espères sincèrement qu’il va y penser à deux fois, la prochaine fois qu’il aura envie d’insulter quelqu’un sans savoir si la personne devant lui en est proche ou non. « À quel moment j’ai dis que j’valais mieux que toi? J’veux dire, c’est sûrement le cas, mais j’ai plus de classe que toi et j’préfère garder mes opinions pour moi, normalement. » Oh Penny, fais attention à ce que tu dis. Ça pourrait si facilement se retourner contre toi cette connerie.

« Ça va, c’est bon? T’as fini de n’entendre que ce que tu veux entendre? » Tu hausses légèrement les épaules. C’est lui qui s’emballe deux fois plus que toi alors que même si ta voix se veut menaçante, tu gardes tout de même un visage neutre et une composition que lui perd petit à petit. « Alors franchement Mme Stringer. T’es VRAIMENT pas la bien placer pour me dire que je me réfère à ma première impression quand TOI tu es en train de mettre en place un nombre de incroyables d’hypothèses me concernant qui sont TOUTES plus DÉBILES les unes que des autres. » Si c’est si débile que ça, pourquoi est-ce qu’il s’emporte de la sorte? Tu roules des yeux, te contente de rester silencieuse alors qu’il s’époumone à nouveau le pauvre homme avec sa colère tapissé partout sur son visage. « Je n’ai rencontré Rory qu’une seule fois et il ne m’a pas laissé le temps de me faire une autre impression de as personne. Et j’en ai, mais alors totalement rien à foutre qu’il connaisse mon nom ou non. Les acteurs ont d’autre chose à faire que d’apprendre le noms des extra. Non. Il s’est juste montré hautain. Un peu comme toi. Vous vous êtes bien trouver les star de la production. » Tu ne peux retenir le rire plus longtemps alors que tu secoues légèrement la tête. Ah vraiment, quel amusement il fait là. « Ça te prend vraiment pas grand-chose pour t’énerver mon pauvre, le milieu va te détruire. J’considérerais un changement de carrière si j’étais toi. » Et si ça se veut être une insulte d’abord et avant tout, il y a un fond de vérité dans ce que tu avances. Le domaine est impitoyable et les gros poissons mangent les petits, quand l’inverse tente de se produire, ça donne une scène comme celle-là et t’es pas certaine que ce soit vraiment à son avantage à lui.

« Mais tu vas te calmer, oui? » C’est lui qui s’emporte et c’est toi qui n’est pas calme? La bonne blague. Faut croire qu’il n’apprécie pas tes petites menaces. « Qu’est-ce que ça peut me servir de lancer une rumeur sur lui? Et quand bien même ça me viendrait à l’idée, je ne le connais pas. » « Ça ne t’as pas empêcher de l’insulter dans ma face. » D’où toute cette discussion qui aurait pu être si facilement éviter si l’homme devant toi avait su fermer sa gueule au moment opportun. « Donc maintenant tu vas gentiment arrêter de me menacer à tout va et tu vas descendre de tes grands chevaux. » Un autre haussement des épaules. Ça paraît qu’il fait dans le théâtre et toi dans le cinéma. Ses émotions sont grandes et exagérées là ou les tiennes sont neutres et bien moins facilement visibles à l’oeil peu habitué. Il faut s’approcher pour voir tes poings serrés, tes lèvres tremblantes et ça prend un gros plan sur ton visage pour lire la colère sur tes traits. « Les robes sont là-bas, dans l’armoire. Et à moins que tu ais d’autres questions concernant l’association, je propose que tu te débrouilles toute seule. » « Je demanderai à Rory, t’inquiète. » Tu lances un soupir sarcastique, te dirige vers la dite armoire et ne met pas longtemps avant d’y trouver ta tenue de la petite sirène. Tu attrapes le costume rapidement et fait demi-tour jusqu’à la porte, te retournant une dernière fois toutefois pour avoir le mot de la fin. « J’te dirais bien que ça a été un plaisir de te rencontrer, mais j’ai jamais été une grande fan des connards et des divas dans ton genre. » Tu reprends exactement les mots qu’il a utilisé pour décrire Rory, espérant que la tactique miroir aura l’effet escompté. En espérant que tu ne serais pas jumelée avec lui trop souvent à l’hôpital…