| (dylias) vivre sur un fil |
| | (#)Lun 9 Nov 2020 - 17:01 | |
| « vivre sur un fil » dylane bradford & elias sanders
Le chaos de la ville ne donne rien de bon, Elias a couru aussi vite qu’il a pu pour échapper aux diverses zombies qui sont sur sa route, en l’espoir de le transformer lui aussi. Il aurait mieux fait de suivre Dylane quand elle lui a demandé de partir avec lui, mais il lui était impensable de quitter ses proches. Sa mère est encore là, et si elle est porté disparue, Dylane a emmenée avec elle, Erin et Ava. Sans savoir comment, Elias a réussi à la convaincre. Il lui avait simplement demandé de les emmener hors de la ville pour plus de sécurité, et avait rajouté qu’elle saura toujours revenir ici si besoin. Mais il avait demandé en parallèle à Erin de ne jamais la laisser repartir, qu’il viendrait une fois qu’il aurait eu des nouvelles de leur mère. Et connaissant Dylane, allait-elle écouter ? C’est bien moins sûr, ils sont plus forts à deux, mais c’est bien plus dangereux pour elle, et il doit continuer de protéger les gens, les habitants, il ne pourrait pas veiller sur elle tout le temps. C’est donc sans vraiment s’en rendre compte, en rentrant dans l’appartement de Dylane qui est désormais vide d’humain, qu’il ne fait pas gaffe aux quelques affaires qui sont posés dans le vaste salon. Allant se chercher une bière, pour se décontracter quelques minutes sur le divan en allumant rapidement la télévision, sortant de ses pensées, il fait un bon sur celui-ci lorsque son regard capte le gros sac. Fronçant les sourcils, il reconnaîtrait sur mille les affaires de l’ambulancière mais ne pouvant pas croire qu’elle est si vite fait l’allée retour, et surtout elle était censé se faire piéger par la petite sœur du flic, qu’elle pouvait être revenue, qu’elle pouvait être là. Pourtant sa main qui touche le sac, il récupère même le tissu qui dépasse de ce dernier pour le porter jusqu’à ses narines. Son doux parfum, mais sérieusement, ça l’enchantait pas, qu’elle est encore prit des risques inutiles ! « Dylane c’est toi ? » Il n’avait bien loin son arme de fonction, au cas où. Parce que finalement c’était peut-être juste un piège, elle lui avait laissé les clefs de chez elle pour qu’il s’y rende plus souvent, et plus facilement, et pour qu’il est un autre abri au cas où chez lui, deviendrait l’un des repères de ses sales bêtes. Mais ça voulait dire qu’elle avait un double sans même lui en parler… Elle avait eu finalement toujours l’envie de revenir, de pas le lâcher. Et si ça réchauffer son cœur, il ne pouvait s’empêcher de s’inquiéter peut-être à tort… « Tu es où ? » Ce qui est certain c’est que si quelqu’un lui répond, il pourra tout de suite savoir si c’est sa dulcinée, ou un pauvre type voulant sa peau, il arpente alors le long couloir en recherche d’une voix, d’un souffle, d’une ombre en pointant l’arme bien devant lui.
@dylane bradford |
| | | | (#)Mar 10 Nov 2020 - 0:44 | |
| « vivre sur un fil » dylane bradford & elias sanders
Partir avec Erin et Ava, voilà ce qui était convenu entre Elias et Dylane. Elle avait bataillé la brune mais rien à faire, il était déterminé alors elle a baissé les armes non sans regret et lui a promis de partir. Chose qu'elle a réellement faite même si ne s'est déroulé de la manière dont elle aurait voulu. Sur le chemin, elles se sont faites attaquées par un groupe de zombie, bien trop nombreux ... Dylane se souvient de la scène par coeur et pourtant, elle voudrait l'effacer à tout jamais. Voir la soeur et la cousine d'Elais se faire mordre, c'était au dessus de ses forces. D'ailleurs, c'est un mec armé qui a mis fin à leur souffrance. Dylane n'en a pas eu le cran. Alors oui, elle a fait demi-tour ne pouvant plus quitter la ville et devant à tout prix retrouver celui qu'elle aime. Elle n'a plus que lui et même s'il ne le sait pas encore, il a perdu les deux seuls membres de sa famille. Dylane ne sait pas comment, elle va pouvoir lui annoncer ça. C'est dans la salle de bain qu'elle se trouve quand la porte d'entrée s'ouvre. De suite, elle attrape n'importe quoi et cela tombe sur la batte de baseball qu'elle garde près d'elle. La tenant bien entre ses mains, elle entend du bruit se faire en bas et prie pour que cela ne soit pas des zombies ou encore des pilleurs. « Dylane c’est toi ? » Un soupir de soulagement sort d'entre ses lèvres quand elle entend le flic mais il est de courte durée vu que la réalité la frappe de suite et qu'elle va devoir lui dire ce qu'il s'est passé. « Tu es où ? » Tout en se pinçant les lèvres, elle sort de la salle de bain pour venir à sa rencontre. » Ici « Dit-elle tout en s'approchant de lui alors qu'elle est couverte de sang, le pourquoi de sa présence dans la salle de bain. Elle déglutit difficilement et baisse les yeux ne pouvant pas affronter son regard. « Je ... suis désolée » Arrive-t-elle à articuler sentant sa gorge se serrer. Le connaissant, elle n'aura pas besoin d'en dire beaucoup plus pour qu'il fasse le lien entre sa présence et le sang présent sur elle. Elle aurait préféré que tout cela ne soit qu'un cauchemar et être présente car elle n'en aurait fait qu'à sa tête et pourtant ...
@dylane bradford |
| | | | (#)Mer 11 Nov 2020 - 18:27 | |
| « vivre sur un fil » dylane bradford & elias sanders
Le monde n’est devenu que chaos, Elias ne comprend pas pourquoi tout s’envole ainsi, pourquoi rien ne fonctionne comme il le souhaite. Il commence à être exténué de ses longues semaines sans une once d’amélioration, il aimerait prétendre que tout ira pour le mieux, mais il perd un peu espoir. Néanmoins, se rendre chez l’ambulancière lui permets de souffler un peu et de penser qu’il est un peu moins en danger que venir dans son propre appartement tous les jours. Mais le danger est là, constant et éphémère cette vie. Il ne sait jamais de quoi sera fait demain et si c’est exaltant au début, ça devient aussi très perturbant à force, et surtout il a bien besoin de se reposer sur quelqu’un lui aussi. Mais la seule chose importante à ses yeux, c’est que ses trois femmes comme il aime le dire, soit hors de danger, et il est clair, qu’il ferait tout pour. De longues discussions, avant que la Bradford accepte de partir avec les nanas Sanders. Mais elle a fini par capituler par on ne sait quel miracle, et Elias espérait vraiment que ça irait… L’angoisse est apparente, alors que pour lui, la vie continue, les tempêtes dans sa vie font rage, et il n’a d’autres choix que de poursuivre dans sa seule destinée. Il n’avait qu’à espérer que tout aille bien. Pour elles, pour lui, alors qu’ils sont séparés et qu’il ne peut pas les protéger ni veiller sur elles. En arrivant chez Dylane, il se sent enfin en sécurité, enfin jusqu’à ce qu’il découvre ce sac. Il semble le reconnaître, et très vite est mêlé un sentiment de bien-être mais d’inquiétude. Que fait-elle encore là ? Pourquoi être revenues alors qu’ils s’étaient mis d’accord, ou du moins, il n’avait laissé guère le choix, mais elle savait qu’il n’avait probablement pas tort dans sa démarche, et le sachant du genre protecteur, elle ne pouvait que nier que ça lui plaisait quand même. « Ici… » Qu’elle avoue, en avançant doucement vers la porte de la salle de bain pour se retrouver au bout du couloir, qu’il commence à emprunter, arme à la main. Il semble reconnaître sa voix mais fronce les sourcils. « Je ... suis désolée. » Il l’observe, vêtement en sang. Sur son avant-bras également alors qu’il s’arrête net et qu’elle baisse les yeux. « Dylane… Qu’est-ce qui s’est passé ? » Il a la gorge nouée, une part de lui aimerait hurler, l’autre voudrait la prendre dans ses bras, mais il reste distant, éloigné, incertain d’être content de la voir… Triste sort… « Où sont Erin et Ava ? » A l’heure actuelle c’était tout ce qui comptait… Sans savoir réellement ce qui a bien pu se passer, et ce qu’elle fait ainsi… Mais son silence et son regard parle pour elle, putain cette douleur l’empare de son être, « ne me dis pas que… » Il ne parvient pas à finir sa phrase, qu’elle chute dans le vide. |
| | | | (#)Mer 11 Nov 2020 - 20:51 | |
| « vivre sur un fil » dylane bradford & elias sanders
Pourquoi la seule fois où elle décide de l'écouter, non sans avoir batailler, faut que tout parte en vrille ?! Pourquoi il a fallu qu'elles empruntent ce chemin là à la place d'un autre ?! A l'heure qu'il est, elles devraient être dans ce fameux camp de réfugiés, à l'abri mais la réalité est toute autre. Erin et Ava ne sont plus et Dylane a fait demi-tour n'ayant pas le courage de continuer ce chemin sans elles et sans Elias. Et elle devait lui dire, il devait savoir. Alors, elle était rentrée chez elle complètement dévastée et apeurée de devoir avouer cette vérité, cette fatalité. Arrivée chez elle, elle a juste posé son sac et est partie vers la salle de bain mais elle n'a pas le temps d'atteindre celle-ci que du bruit se fait entendre et ensuite la voix d'Elias. En temps normal, elle aurait été heureuse de le voir, de pouvoir se blottir dans ses bras mais là tout est différent. C'est en ravalant qu'elle arrive à lui faire part de l'endroit où elle se trouve. Il arrive, arme à la main comme s'il avait peur que tout cela ne soit qu'un piège. Ho elle aurait préféré ne pas être là, être avec les filles loin à l'heure actuelle. Car même si cela avait été un piège, Elias s'en serait sorti haut la main. Alors qu'il s'arrête à mi-chemin, elle n'arrive pas à dire ce qu'elle doit lui dire. Juste qu'elle est désolée. Sa voix est cassée et pleine de tristesse. « Dylane… Qu’est-ce qui s’est passé ? » Son regard ne veut pas affronter le sien alors elle le garde baissé. » Ils étaient trop nombreux ... beaucoup trop nombreux » D'ailleurs, elle se demande encore comment elle a survécu. Grâce à ces mecs qui sont arrivés mais trop tard pour Ava et Erin. « Où sont Erin et Ava ? » Son regard se lève enfin alors qu'une larme roule sur sa joue ne pouvant rien articuler. Ces mots sont trop durs. « ne me dis pas que… » Et pourtant si ... « Je ... « Elle ne sait pas quoi faire, quoi dire, comment agir dans de telles circonstances. Et surtout qu'elle pense qu'elle devrait aussi être avec elles, et ne pas avoir survécu, ce n'est pas juste. Cette vie est injuste et cruelle. « J'ai essayé ... Vraiment « Car oui, elle s'était battue contre ces bêtes, ces créatures de l'enfer mais en vain. Sur elle régnait le chaos. Ses vêtements remplis de sang, sa peau blessée ... Elle s'était acharnée mais cela n'avait pas été assez et elle s'en voulait. A cause d'elle, ils avaient perdu sa soeur et sa cousine et plus rien ne serait jamais comme avant, même si c'était déjà en partie le cas.
@elias sanders |
| | | | (#)Dim 15 Nov 2020 - 23:05 | |
| « vivre sur un fil » dylane bradford & elias sanders
Le flic restait immobile, sans réellement comprendre ce qui se passait autour de lui, tandis qu’il avait cette impression que les murs autour de lui, se rapprochaient de lui, dangereusement. Il s’offrait à elle, alors qu’en temps voulu, elle aurait couru, traversant le couloir en courant en sa direction et qu’il l’aurait recueilli dans ses bras en refermant sur elle, cette étreinte. Parce qu’il avait appris à vivre avec Dylane, à la comprendre, à la porter. A la protéger du mal environnant, à lui essuyer ses larmes quand ses dernières font surface sur son visage. Mais là, il n’y avait plus rien, que du vide, du néant. De l’incompréhension, alors qu’il restait en retrait, distant, devant elle, qui n’osait pas le regarder droit dans les yeux. Pas affronter la réalité, il fronce les sourcils, il aimerait lui supplier de lui parler, de dire quelque chose – n’importe quoi tant qu’elle avait une explication plausible à ce silence. Est-ce possible qu’elle reste dans un silence total, sans vouloir rien entrevoir ? Est-ce possible qu’elle est lâchée elle-même le navire sans le lui avoir dit. Tout se bouscule dans sa tête. Absolument tout, et dans sa tête tout est suffisamment confus, pour qu’il la fixe de ses yeux, attendant qu’elle se décide à répondre à sa question. A son unique question, peu importe si c’est finit entre eux, si elle a rencontrée quelqu’un d’autre, plus rien n’avait d’importance que cette putain de réponse qu’il attend… Et qui ne vient pas. Il est flic, il a l’habitude qu’on le lâche, elle plus qu’une autre, mais que fait-elle ici, sans Ava et Erin. Il pensait que sa famille été en sécurité auprès de Dylane, qu’elle les aimait comme sa propre famille, et ses tâches de sang sur ses vêtements à l’en dégoûté. A le faire vriller, le cœur serré, les mains tremblantes de cette réponse qui ne tarde plus à venir, mais qu’il se serait passé… « Ils étaient trop nombreux ... beaucoup trop nombreux » La colère qui s’empare de lui, cette solitude plus pesante que jamais, cette incompréhension sur son visage, ses larmes qui ne coulent pas malgré l’envie, et ce besoin quand il réalise qu’il ne leur a pas dit au revoir comme il aurait dû. « Qui ça ? » Sa voix est basse, prise au piège d’un désir à tout foutre en l’air et c’est pas cette table de chevet dans le couloir où est posé une lampe qui dira le contraire, quand il l’envoie en l’air. D’excès de rage, sa voix est fêlée, tremblante sous cette réalité qui le transperce. « Elles vont… revenir ? » Parce qu’il n’acceptera jamais cette sentence, parce qu’il a appris à se battre, coûte que coûte, même si ça lui coûte sa vie, alors que son genou touche le sol, qu’il tombe de lui-même sans même se retenir. Ce n’est pas possible, ce qui se passe, il ne veut pas y croire. « Je ... » Il ne relève même pas son visage, ses mains restant appuyé sur le sol et si elle s’approchait de lui, il la repousserait. Il la repousserait autant qu’il le pourrait, parce qu’à présent son cœur saigne, « j'ai essayé ... Vraiment. » Il l’entend, il ne la comprend sans doute pas vraiment mais ses mots le heurte. De la pire des façons qui soit, alors qu’il se relève, peinant, avant de foncer sur elle, et de lui prendre la main pour l’attirer vers lui dans la salle de bain, à deux pas d’où elle se trouvait. « Il faut retirer tout ça… » Ce sang séché, ses vêtements qui le dégoûte. Il parle pourtant presque comme un robot, sans aucun entrain, indifférent totalement, tandis qu’il s’active près d’elle, au-dessus du lavabo à faire partir ce sang de son bras droit, sans jamais le quitter du regard. Il est plus facile que d’affronter cette réalité – qu’il devra affronter tôt ou tard… Et prendre ses responsabilités dans ses morts… |
| | | | (#)Dim 15 Nov 2020 - 23:45 | |
| « vivre sur un fil » dylane bradford & elias sanders
Comment est ce qu'elle peut lui dire ça ? Non elle peut pas, c'est juste impossible. Alors elle reste plantée là, dans ce couloir n'osant pas affronter son regard, l'affronter tout court. Alors que lui, il demande une réponse, il veut savoir. A sa place, elle aurait peut-être déjà même crier, hurler de ce silence qui rend dingue. Tout ce qu'elle arrive à dire est qu'ils étaient trop nombreux. Une phrase lourde de sens, une phrase qui, dans ce monde veut tout dire. Une phrase qu'elle aurait voulu ne jamais prononcer. Elle devait partir avec Erin et Ava et elles devaient être en sécurité. Elle a manqué sa mission et ça même si elle était la plus jeune des trois, elle aurait du y arriver, les protéger comme lui l'aurait fait. Mais elle a échoué ... « Qui ça ? » Son regard se baisse encore un peu plus ne laissant pas entendre de réponse car il la connaît et que cela ne servirait à rien d'enfoncer le clou, même s'il sera enfoncer dans les minutes qui suivront. « Elles vont… revenir ? » Ses lèvres tremblent alors qu'elle le voit tomber au sol. En temps normal, elle serait allée vers lui mais ses jambes ne bougent pas comme ancrées dans le sol. « Je suis désolée « Arrive-t-elle à dire restant là encore un moment. Jusque quand Elias se lève et tel un automate lui attrape le bras pour la tirer dans cette salle de bain. Il frotte encore et encore son bras comme si cela allait faire partir la blessure. « Il faut retirer tout ça… » Comme si ça allait faire revenir Erin et Ava alors que non, que tout est perdu. Car il n'y a pas que ça ... Non et c'est bien là le problème. D'un coup sec, elle retire son bras. » Arrête !!! » Elle crie un coup Dylane à bout de souffle, de force. « Ca sert à rien ... ça sert plus à rien » Ses yeux se ferment laissant une larme couler et une seconde. « Je suis juste venue te dire au revoir » Car elle va pas rester l'ambulancière, car dans ce chaos, elle a été mordue mais a réussi à filer à temps avant que ces mecs ne le remarquent. Son sang étant mélangé aux autres en dessous de son haut au niveau de son bras gauche, celui qu'elle cache par sa manche, celui qu'il n'a pas remarqué encore. « Je voulais juste te voir une dernière fois » Car elle sait qu'elle va y rester, qu'il n'y a pas de remède. Alors elle voulait le voir, goûter ses lèvres et partir loin de lui pour s'éteindre dans un coup de feu sans qu'il ne doive voir ce spectacle. Il sera fort, elle le sait, il se battra en mémoire de sa soeur, de sa cousine et peut-être d'elle. Il fera ce qu'il faut pour que ce monde guérisse ... Elle veut y croire.
@elias sanders |
| | | | (#)Lun 16 Nov 2020 - 17:30 | |
| « vivre sur un fil » dylane bradford & elias sanders
Il ne s’y attendait pas Elias, ça le frappe de plein fouet. Encore hier, ils étaient ensembles, et pour la première fois de sa vie, il avait décidé de mettre sa rancœur de côté, sa fierté aussi. Pour la première fois de sa vie il avait envie de lui faire confiance, comme jamais il n’a eu confiance en quiconque – pas même à la Suédoise, qui l’a entraîné dans sa vie et sa passion misérable. Et à présent, elle lui récupère tout. Tout leur amour, toute leur parole. Tout ce qui a fait d’elle un couple, la seule qu’il a véritablement aimée et pour qui il a osé affronter cette vérité. La seule, qu’il a aimé si fort qu’il aurait pu crever pour elle, pour eux, pour cet avenir, et la voir dans ce sang, la voir en feu lui fait mal, c’est douloureux, il ne veut pas accepter cette vérité, cette sentence. « Je suis désolée » Elle n’ose plus porter son regard sur lui, elle n’ose plus l’affronter, alors qu’il semble bien seul, âme errante dans ce couloir sans expliquer pourquoi il reste distant, presque un cœur inconsolable, alors qu’il devrait se contenter de la prendre dans ses bras. Elle lui devait bien des explications non ? « Désolée de quoi ? » Il s’emporte, s’énerve, et ce n’est pas ce vase qui prétendra le contraire quand il finit sa course en mille morceaux, brisé, comme son cœur l’est à cet instant. « Dylane ! Parle-moi… » C’est à nouveau tout bas, presque une supplication, sa voix est cassée et il aimerait qu’elle répare les morceaux, qu’elle parvienne à toucher ce qu’elle a endommagé avec cette attitude. « Arrête !!! » Elle s’emporte, se retire de son emprise, recule, le repousse quand il cherche le contact, quand il recherche son contact. Elias fronce ses yeux, il ne comprend plus rien, et il demeure, hésitant, silencieux, l’observant, « ça sert à rien ... ça sert plus à rien… Elle le déteste, il devrait la laisser partir, comme il a laissé partir la Suédoise, je suis juste venue te dire au revoir. » Mais ses mots qui retentissent dans son cerveau, son cœur qui claque contre sa paroi. C’est impensable, impossible, il ne veut pas croire un seul instant qu’elle ne l’aime plus, « dis le ! » Ses narines qui gonflent au fil de ses douloureuses respirations, le cœur battant, elle devra lui passer sur son corps si elle voulait partir, parce que lui, ne lâchera jamais, ne quittera jamais le bateau ! « Dis-le… Que tu m’aimes plus… » Sa voix qui dégringole au fur et à mesure, ne résonnant même plus dans la salle de bain. Avant de chuchoter à voix basse, le visage appuyé contre la porte, ne la fixant même plus, pourtant sa seule issue pour elle, serait cette même porte qu’il bloque. « Ne m’abandonne pas… » on m'avait dit "attend, tu vas voir, l'amour est un grand feu, ça illumine, ça crépite, et ça brûle les yeux. on a craqué l'allumette, alimenté tous les foyers de tout nos excès ce feu, ses flammes nous ont rendu fou, on a oublié au final que le feu, ça brûle. évidemment que je t'aime. je t'aime à tort, je t'aime pour deux, je t'aime trop fort, je t'aime soucieux, évidemment que je sais que ça me dévore, parce que je sais tellement que je t'aime mal..." |
| | | | (#)Lun 16 Nov 2020 - 20:40 | |
| « vivre sur un fil » dylane bradford & elias sanders
Faut qu'elle parle, qu'elle lui dise ce qu'il s'est passé mais les mots ne sortent pas. C'est pas comme si c'était facile à avouer. Elle peut pas lui balancer ça comme on balance un nouvelle sans intérêt alors elle tente de lui faire comprendre tant bien que mal. Restant éloignée de lui, n'osant pas le regarder. Affronter son regard est bien trop compliqué, cruel. Alors elle dit juste qu'elle est désolée car elle l'est vraiment. Se sentant coupable de ce qu'il s'est passé même si ce n'est pas sa faute, qu'elle n'aurait rien pu faire pour les sauver. « Désolée de quoi ? » Un sursaut a lieu quand le vase atteint le sol et se brise en mille morceaux. Elle le voit bien qu'il est à bout le flic. Ses lèvres tremblent alors qu'elle veut parler mais encore une fois le silence laisse la place. Jamais, elle aurait pensé se retrouver dans une telle situation. Cela n'aurait pas du se passer comme ça. Non, elles auraient du survivre et être à l'abri dans ce camp où elles se rendaient toutes les trois pour qu'Elias les rejoigne après. Ils auraient été réunis et c'était tout ce qui devait se passer. « Dylane ! Parle-moi… » Là, elle n'a pas le temps de dire quelque chose qu'elle se retrouve happée dans la salle de bain. Il tente à tout prix de nettoyer le sang sur son bras. C'est trop. Elle le stoppe d'un coup sec en lui disant que ça ne sert plus à rien, que c'est fini tout ça. La seule raison de sa présence ici, c'est pour lui dire au revoir, le revoir une dernière fois avant que la fatalité ne s'empare d'elle comme elle l'a fait pour Erin et Ava. « dis le ! » Son regard se lève sur lui et elle secoue la tête ne comprenant pas de quoi il parle. Car ils ont pas l'air sur la même longueur d'ondes. « Te dire quoi ? Que j'aurais du les sauver . Que je me sens coupable de pas avoir réussi à les mettre hors de danger » Elle en peut plus Dylane, la culpabilité est trop grande. Peut-être qu'elle mérite son sort après tout. « Dis-le… Que tu m’aimes plus… » Et là, un coup de poing dans le coeur arrive sans crier gare. « Quoi ? » Il n'a jamais été question de ça. L'aimer, elle l'aime plus que sa propre vie. Ses sentiments n'ont jamais été aussi fort pour quelqu'un. Il est le seul et l'unique et le restera à jamais. Elle pensait même pas que c'était possible de ressentir tout ça pour une seule et unique personne. « Ne m’abandonne pas… » Il est là contre cette porte et elle le voit comme elle n'aurait jamais pensé le voir un jour, vulnérable. Elle peut pas le supporter l'ambulancière et elle s'approche de lui. Sa main saisit la sienne et elle le fait se retourner pour qu'il la regarde. « Je t'aime Elias, je n'ai jamais cessé de t'aimer et je ne le ferais jamais » Une larme s'écrase sur sa joue alors qu'elle doit lui dire la vérité, la cruelle vérité. « C'est juste que ... « A place de mots, elle relève sa manche pour qu'il constate par lui-même l'état des dégâts qu'elle ne voulait pas lui imposer. « Je veux pas que tu me vois autrement que comme maintenant alors oui je vais partir mais pas car je t'aime plus. Mais car je t'aime justement et que je veux que tu gardes une image intacte de moi » Elle se hisse sur la pointe des pieds pour lui voler un baiser. » Je suis tellement désolée ... J'ai pas été à la hauteur » Que ce soit pour Erin, Ava ou pour elle ... Et maintenant tout est trop tard.
@elias sanders |
| | | | (#)Ven 20 Nov 2020 - 21:27 | |
| « vivre sur un fil » dylane bradford & elias sanders
Ca le fait mal Elias, il ne comprend pas ce qui se passe, qu’est-ce qui a pu arriver ? Qu’est-ce qui a pu se passer ? Il n’a pas envie de la perdre, pas envie de devoir renoncer à elle. Il lui a été déjà difficile de lui ouvrir son cœur, ils sont tellement passés par des jeux inutiles, des rancœurs absurdes. Et savoir que là, tout allait être terminé, il ne le supporte pas. Il n’a plus rien à perdre, alors que quand il veut savoir où sont Ava et Erin, elle baisse son regard, elle ne veut pas l’affronter directement. Il ne peut pas croire qu’elles ne sont plus, qu’il ne les verrait plus. Il serre ses poings, attendant, qu’elle parle, qu’elle avoue. Qu’elle dise qu’elles sont juste allées faire une course et qu’elles vont rapidement passer le pas de la porte. Son regard la supplie de dire ça, son regard lui demande un tout dernier mensonge juste pour que son cœur ne subisse pas une nouvelle attaque. « Te dire quoi ? Que j'aurais dû les sauver. Que je me sens coupable de pas avoir réussi à les mettre hors de danger… » Et quand il repose ses yeux sur elle, il ressent ce vide immense, lui qui pensait qu’elle voulait le quitter parce qu’elle ne l’aime plus, s’avère en fait être tout autre chose : la mort de ses proches. Il ne canalise pas cette force quand son poing s’envoie dans la porte. Cette fougue en lui, ce besoin de l’exprimer mal, comme souvent. Dylane avait réussi à le canaliser jusque là, mais c’est bien trop douloureux, alors qu’il reste silencieux, « quoi ? » Elle relève ses pupilles sur lui avant de rajouter, confuse, « je t'aime Elias, je n'ai jamais cessé de t'aimer et je ne le ferais jamais » Il fronce les sourcils, pourquoi elle veut plus de lui si elle l’aime encore. La mort de Ava et de Erin, n’entraînera pas leur chute, il ne veut pas le croire, il a pourtant besoin de tout casser, à présent. « Alors me lâche pas… » Sa voix est basse, mais elle reprend, en récupérant sa main, en relevant son visage pour qu’il la regarde, « c'est juste que ... Je veux pas que tu me vois autrement que comme maintenant alors oui je vais partir mais pas car je t'aime plus. Mais car je t'aime justement et que je veux que tu gardes une image intacte de moi. » Il ne comprend plus rien, et c’est quand elle relève sa manche, qu’il recule d’un pas. Elle a été mordue ? Elle a ce poison dans son corps, et Elias ne le supporte pas, c’est pas possible. Il resserre l’étreinte de sa main autour de celle de l’ambulancière. « Je suis tellement désolée ... J'ai pas été à la hauteur… » Sa main libre qui vient se loger contre ses lèvres pour plus qu’elle dise de bêtise, alors que son doigt s’appuie contre ses dernières, il est prêt à tout risquer pour elle, il est prêt à la sauver coûte que coûte, et ses yeux qui se glissent sur la fenêtre, qu’il voit fermé. « Ne dis plus jamais ça… » Retirant son doigts de ses lèvres, il dépose un dernier baiser, ne supportant pas l’idée qu’elle puisse un jour l’attaquer, il va trouver la solution, pour l’heure, « je suis désolé Dylane, ne m’en veut pas… » Il lâche ses mains, son corps se recule, sa main percute la clef qu’il récupère avant que son regard ne lâche celui de l’ambulancière aussi. Quand la porte se referme derrière lui. Elle ne pourra pas s’enfuir, car ils ont condamnés la petite fenêtre, elle va rester enfermer là, jusqu’à ce qu’il trouve une solution. Alors qu’il referme à clef la porte de la salle de bain par l’extérieur, parcourant en quelques pas le couloir pour se rendre dans le salon, où un excès de colère fait rage, et que deux meubles finissent par taper avec violence le sol. |
| | | | (#)Mar 24 Nov 2020 - 3:18 | |
| « vivre sur un fil » dylane bradford & elias sanders
Même si ce n'est pas de sa faute, elle ne peut s'empêcher de le penser et de se maudir. Erin et Ava ne sont plus et elle est encore là, pour combien de temps, elle ne sait pas mais au moins, elle aura pu le voir une dernière fois et elles non. Alors oui elle s'en veut et le clame enfin alors que ses lèvres tremblent qu'elle a du mal à aligner ces mots mais ils doivent enfin sortir. Le regard d'Elias lui fend le coeur et elle ne peut s'empêcher de sursauter à son poing balancé contre la porte. Par contre, elle ne comprend pas trop ce qu'il dit. Pourquoi est ce qu'il croit qu'elle ne l'aime plus ? Et elle comprend peu à peu que son silence a du lui mettre des idées en tête comme le fait qu'elle ne lui a pas sauté dans les bras. Mais comment aurait-elle pu dans cette situation et avec ce qu'elle lui a annoncé et ce qu'elle doit encore lui dire ?! Non, cela aurait pas été juste et correcte de sa part. Mais là, elle se doit de le rassurer, de lui montrer qu'elle l'aime et même plus que tout au monde. Alors, elle va vers lui et attrape sa main, une main qu'elle ne voudrait ne plus jamais lâcher mais la vie n'est pas de cet avis. « Alors me lâche pas… » Ces mots la déchirent, elle déglutit difficilement. C'est le moment de tout lui dire et même si ce ne sera pas facile à dire, elle se doit d'être franche avec lui avant de partir et de laisser le sort s'acharner une dernière fois. A la vue de son bras, il recule et son regard se baisse pour rencontrer le sol alors qu'elle s'excuse encore. Elle s'en veut tellement et pourtant, elle a fait de son mieux mais certainement que c'était pas assez et que si c'était à refaire, elle ferait autrement mais elle peut pas remonter dans le temps et tout réparer. Elle sent sa main serrer la sienne et ses doigts se poser sur ses lèvres alors que ses yeux se plongent dans les siens. Des yeux brillants de larmes qui ne coulent pas car elle veut rester forte devant lui. « Ne dis plus jamais ça… » Dit-il pour ensuite l'embrasser. Sûrement le dernier baiser entre eux, à jamais. « je suis désolé Dylane, ne m’en veut pas… » Elle le regarde s'éloigner et ne comprends que trop tard ce qu'il fait. » Non fais pas ça je t'en prie » Elle tape dans la porte de toute ses forces la brune. Elle ne veut pas se transformer sous ses yeux, elle voulait juste le voir une dernière fois et partir en paix ou presque. Mais il est têtu le flic et même si elle l'est aussi, il l'est d'avantage. Il sait pourtant qu'il n'y a pas de remède et que tout est voué à l'échec. La seule chance qu'ils auraient est qu'elle soit immunisée. Il y a seulement eu un seul cas et encore ce sont des on dit et il serait enfermé dans un laboratoire depuis pour trouver ce maudit remède auquel elle ne croit pas et même s'il existe, il sera pas là à temps pour elle. La brune entend les bruits depuis l'étage et se laisse glisser sur le sol lâchant enfin les larmes qui ne demandaient qu'à couler. Son regard se pose sur son bras. En soi la morsure n'est pas énorme et peu profonde car Erin s'est mise devant elle et lui a sauvé la vie ... Et si la blonde n'était pas morte pour rien ? Et si la blessure était superficielle et que le poison ne l'avait pas atteint comme elle le pense ? Tout est possible dans ce monde.
@elias sanders |
| | | | (#)Ven 27 Nov 2020 - 23:25 | |
| « vivre sur un fil » dylane bradford & elias sanders
C’est le cœur lourd, et les pensées embrumés que le flic referme cette porte derrière lui. Il ne voudra pas qu’elle ressorte de cette pièce tant qu’elle ne sera pas guérie, parce qu’elle n’a pas le choix et qu’elle ne peut pas se transformer en monstre. Qu’il sera là, à côté d’elle, et qu’il affrontera cette réalité pesante, presque impossible pour lui. Il ne voudra jamais la laisser partir loin de lui, c’est impossible et il préfèrerait crever avec elle que de rester dans ce monde – sans sa sœur et sa cousine. Comme si le destin lui disait que toute façon il n’a plus rien à perdre, plus personne à protéger. Alors autant qu’il en crève, et ça ne l’effraie pas. Mais elle ne réalise pas tout de suite ce qu’il compte faire et le regarde de loin refermer cette porte. Quand elle comprend enfin, il est déjà trop tard. « Non fais pas ça je t'en prie » Qu’elle supplie, qu’elle implore. Ca lui fait mal mais il n’a pas le choix, parce qu’il est hors de question de la blesser, qu’elle est mal. Hors de question de l’achever ou de la voir se transformer. Hors de question qu’elle ne devienne qu’un fantôme ou un ange éphémère dans sa vie, maintenant qu’il a réussi à trouver l’équilibre. Pour autant encore la main sur la poignée, il cherche rapidement son téléphone et le récupère dans ses mains tout en descendant l’étage. Il hurle, il crie, il frappe tout ce qu’il a en sa possession, comme si il avait besoin de ça pour faire tout ressortir. Il échange finalement quelques mots à l’autre bout du fil, et remonte trois par trois les marches pour se retrouver dans le couloir. S’approchant de la porte de la salle de bain, close, malgré les coups de l’ambulancière pour tenter de la faire céder, mais rien ne fonctionne. Dos à la porte, il se laisse glisser le long comme une âme en peine. Elle ne peut pas le voir, encore moins le savoir, mais sa voix le trahit. « Je reviens Dylane… » Il va s’absenter, le temps de chercher une solution, le temps de revenir avec quelque chose, « ce sera rapide, je garde mon téléphone sur moi, au moindre truc tu m’appelles… » Son crâne appuyé contre la porte, il effleure de ses doigts la porte, il l’espère derrière, il la voudrait juste derrière et c’est pourquoi il murmure, « tiens bon mon amour… » Des mots qu’il prononce, qu’il n’a jamais vraiment prononcé, est-ce parce qu’il sait que la solution est mince, inexistante ? Il n’en sait rien mais il a eu besoin de lui dire, de faire parler son cœur, alors que même ses plaintes ne le feront pas revenir à la raison, qu’il espérera toujours et il se relève alors pour quitter le couloir, l’appartement… La ville, pour trouver le laboratoire que son contact lui a envoyé par localisation. |
| | | | | | | | (dylias) vivre sur un fil |
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