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 (jade) la roue qui tourne

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Le temps est venu pour le flic de se rendre sans aucune difficulté dans le quartier de fortitude valley. Parce que c’est ici qu’il est né et qu’il y a grandi, et bien qu’il n’habite plus désormais, ce quartier reste si cher à son cœur. Il côtoie le jour la belle populace de Brisbane, celle qui est rangé du bon côté, en arrêtant les mauvais. Il y trouve son compte et ne cherche pas vraiment à quitter ce jolie monde, parfois il lui arrive de dévier, de sortir de ses sentiers battus. De faire tomber la combinaison du héros pour revenir ce à quoi il est destiné : enfant des pauvres quartiers, qui n’arrive pas totalement à oublier cette douleur qui s’empare parfois de lui. Il traîne alors la nuit, le soir dans les bars malfamés, comme si elle était là, sa vie à présent et qu’il ne chercherait pas à s’en sortir davantage. Il ne se souvient même plus comment il est tombé dans ses rodéos de la nuit mais son arrivée ne fait pas toujours l’unanimité. Ce soir, il ne vient pas en conducteur, il a juste besoin de prendre l’air, sa caisse n’est même pas dans les parages, les mains dans les poches, il arpente la rue, se faufilant entre les gens qui observent, souvent de loin toute ses bagnoles de luxe. Ca devient même de plus en plus fréquent mais tout le monde l’ignore, qu’ici, c’est pas un flic. Ici, il n’arrête personne, et fait la morale encore moins à ceux qui l’entourent, il se serait vite fait dégager depuis le temps. Cette adrénaline il en a eu toujours besoin, c’est quelque chose de vitale, dont il ne parvient pas à se passer. Sans comprendre pourquoi. Et d’où lui vient ce désir de se détruire un peu davantage. Il se place en hauteur, sur les gradins il peut tout voir, tout dominer, cette capuche toujours sur la tête, un verre de wisky en main, il s’approche alors d’une silhouette féminine. Elle n’a d’yeux que pour la bagnole qui est prête à partir. Tommy et Jade, il connaît juste leurs noms. Rien de plus, l’intérêt est de garder le mystère. Puis le top départ, les deux voitures qui partent en trombe. « 50 dollars que la voiture jaune remporte la course. » Autrement dit, pas celle de son compagnon, ou du type qu’il ne connaît quasiment pas. Elias aime bien jouer avec le jeu, il brûle de ce besoin de réussir comme si la vie n’était qu’un jeu. « Tu peux surenchérir si tu souhaites. » De débiles paris, qui ne servent qu’à flatter un ego, une fierté déjà mal placée, mais nécessaire dans les courses. Il a ce sourire narquois qu’elle ne peut pas vraiment détaillé, sa voix est brutale, et fait écho dans la profondeur de la nuit.


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Message(#)(jade) la roue qui tourne EmptyLun 9 Nov 2020 - 22:51

elias sanders & jade brownn
LA ROUE QUI TOURNE

Assise du côté passager, la tempe collée contre la fenêtre de la voiture, la jolie blonde soupire. Elle observe sans rien dire les lumières des rues de Brisbane défiler sous ses yeux à toute allure. Soudain, la main chaude et réconfortante de Tommy se pose sur sa cuisse pour la tirer de ses pensées, il la regarde avec ce sourire charmeur qui la fait toujours vaciller « Allez Jade, arrêtes de faire la tête! Tu vas passer une bonne soirée, je te le promets. » Sur qu’aux côtés du beau brun elle passera une bonne soirée néanmoins elle avait toujours eu du mal à apprécier ces courses de voitures illégales qu’elle jugeait dangereuse et inutile. C’était toutefois la passion de son petit-ami et elle était bien forcée de se plier au jeu de la spectatrice avec un minimum d’entrain, ne serait-ce que pour lui faire plaisir. Elle ne lui avouait jamais, qu’au fond, elle appréciait quand même l’ambiance électrique qui régnait ces soirs là, conducteurs ou badauds, tous étaient grisés par l’adrénaline de la vitesse et de l’illégalité. Le garçon dérape brusquement et c’est le moment pour elle de descendre du bolide pour rejoindre la foule. Sans un mot, elle l’embrasse et glisse, sans qu’il s’en aperçoive, une pièce de monnaie dans sa poche. Rituel stupide qu’elle pratique à chacune des courses de Tommy, persuadée que cela lui portera chance. Elle a beau pas ne pas croire au destin et au karma, elle se révèle parfois un peu superstitieuse et elle est persuadée que la chance n’est pas due au hasard, au contraire : elle s’attire. Il lui adresse un dernier clin d’oeil et pars se garer devant la ligne de départ. Elle monte dans les gradins, elle ne veut pas rater une miette de ce qu’il va se passer. Les moteurs vrombissent de plus en plus fort et, comme d’habitude, le poids on creux de son estomac s’alourdit. Anxieuse, elle ne quitte pas des yeux la voiture de Tommy. « 50 dollars que la voiture jaune remporte la course. » Elle lève les yeux vers la voix qui s’adresse à elle. Un homme, assez grande et costaud, se place à ses côtés, sans tourner la tête vers elle. Elle n’arrive pas à distinguer nettement les traits de son visage, caché par sa capuche, mais cela ne la perturbe pas, c’est commun pendant les courses : beaucoup gardent le secret sur leur identité. « Tu peux surenchérir si tu souhaites. » A ces mots, elle sourit. Jade connaît son petit-ami et son habileté à la conduite est sans pareille, il sort rarement perdant ses courses. D’un air espiègle, elle tire son portefeuille de son sac et tend un billet de 100 dollars à l’inconnu. « Je double la mise. »  Elle marque un temps avant de reprendre « Moi aussi je suis joueuse »  Elle lui adresse un demi sourire et repose à nouveau son regard sur la voiture de Tommy. Un coup de feu et les voitures démarrent à toute vitesse dans un vacarme assourdissant. Elle se met à mordre la peau de son pouce, trahissant son inquiétude. Pendant un temps, elle ne fait pas attention à cet homme avec qui elle a parié, trop inquiète que son amant rate un virage et fasse une sortie de route. Mais peu à peu, les voitures s’éloignent et il est plus difficile de distinguer clairement ce qu’il se passe. Elle tourne la tête vers celui assis à sa droite « Alors c’est ton truc de venir ici pour parier ? »  Faire la discussion aux inconnus n’est pas vraiment le genre de Jade mais quand l’angoisse la submerge elle a souvent le réflexe de parler pour parler, une manière de se détendre. « C’est mon mec au volant de la Shelby grise, laisse moi te dire que tu n’as aucune chance de l’emporter »  Elle observe les deux voitures au loin, assurée de voir le coupé de Tommy en tête de la course.
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Message(#)(jade) la roue qui tourne EmptyMar 10 Nov 2020 - 8:22

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Il laisse cette atmosphère l’envahir, c’est quelque chose qu’il ne contrôle plus, qu’il n’a jamais totalement contrôlé. Cette adrénaline qui s’empare de lui, plus encore quand il est derrière le volant. Il comprend donc ce que peut ressentir Tommy – et qui ne sera jamais compris par ceux qui restent là, distant, à observer de loin. Il suffit d’avoir un peu de hargne, un peu d’arrogance parfois pour frôler la mort de peu. Il l’a déjà frôlé Elias. Si prêt qu’il avait d’ailleurs se scratcher sur un mur auprès de Freya qui était monté avec lui ce soir-là et qui n’avait pas supporté la vitesse et sa prétention. Il n’avait jamais voulu freiner, ralentir, elle l’a fait pour eux, à leurs risques et périls ! Il observe du coin de l’œil la femme qui se tient devant lui, qui n’a d’yeux que pour la voiture shelby et ça le fait sourire. ça l’envie aussi, mais Elias n’a jamais pu réellement partager ça avec quiconque, à part la Suédoise, Freya Doherty. Comme elle, la suédoise l’attendait aussi, il n’a jamais su si elle était inquiète ou si c’était juste pour voir le jeu de lumière. Si elle venait ici pour le flic ou simplement se traîner librement avec un joint et un verre d’alcool en toute impunité. Mais il ne retrouvera jamais ça. Peu de femmes l’acceptent et de toute évidence il n’est pas prêt à faire une croix dessus, pas même dans quelques années. C’est pas un truc qu’il contrôle, ses courses. C’est en lui, au plus profond de sa chaire ! « Je double la mise. » Elle tourne à peine le visage, tentant de déceler les formes de l’homme qui se tient devant elle, quoi de plus normale que de vouloir savoir à qui on parle ? Mais Sanders a bien trop à perdre, il fera rien pour se montrer, pour qu’on puisse un jour l’identifier. « Moi aussi je suis joueuse » Il laisse échapper un sourire à ce qu’elle dit, « c’est ce qui faut… » Le gain en vaut souvent la chandelle, bien qu’il ne parie jamais trop, il est pas dans son domaine Sanders, lui habituellement est de l’autre côté. « Alors c’est ton truc de venir ici pour parier ? » Il laisse le doute planer quelques secondes en fixant le circuit, ce qu’ils peuvent en voir, du moins. Les voitures sont déjà loin, très loin même. « Pas vraiment, » et ça doit sans doute se voir, « je suis plutôt du genre à faire ronronner le moteur… » Et ça le fait sourire le flic de dire ça. « C’est mon mec au volant de la Shelby grise, laisse moi te dire que tu n’as aucune chance de l’emporter. » Il pouffe intérieur, comme si il admettrait un jour de perdre. Foutaise ! Il ne peut s’empêcher de faire ressortir son arrogance légendaire. Il avait une réputation à tenir ici, le Sanders. « Je comprends pourquoi tu paries aveuglement… » Il le savait que le conducteur de cette voiture été lié à cette femme, il connaît Tommy de loin, et elle l’accompagne à chaque fois. C’est son taf d’observer, et d’agir au bon moment… « Et toi tu gagnes quoi à venir ici ? » Est-ce qu'elle y trouvait aussi là, un spectacle, ou juste le besoin de partager ce qui passionne son homme ?
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Message(#)(jade) la roue qui tourne EmptyMer 11 Nov 2020 - 14:46

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LA ROUE QUI TOURNE

Jade avait l’habitude de discuter avec des inconnus lors des courses, Tommy étant à chaque fois au volant, elle se retrouvait souvent seule. Les amis de Tommy, présents également, ne lui adressaient que peu la parole. Ceux qui étaient au courant de leur relation ne la portaient pas vraiment dans leur coeur, mettant en garde le jeune homme sur les travers de sa petite amie. Certes, elle était intéressée et la fortune de Tommy avait jouée pour beaucoup dans leur relation, mais à présent elle l’aimait sincèrement et serait prête à tout pour lui, et passer des soirées à discuter avec des gens louches pendant que son bien-aimé flirtait avec le danger en faisait partie. « Pas vraiment, je suis plutôt du genre à faire ronronner le moteur » A ces mots, la jolie blonde sourit en levant les yeux au ciel. En parlant de flirter avec le danger, en voilà un encore qui ne semblait pas se soucier des risques. « C’est fou d’aimer se mettre en danger de la sorte quand même… » En disant ces mots, elle pense évidemment plus à Tommy qu’à l’homme assis à côté d’elle. Lorsqu’elle notifie que son petit-ami est au volant d’une des voitures, elle sent l’inconnu pouffer silencieusement. « Je comprends pourquoi tu paries aveuglément… » Elle ne réponds pas à cette légère provocation. Tommy gagnerait, elle en était persuadée. Elle avait assisté à un grand nombres de courses et ses défaites se comptaient sur les doigts de la main. Elle trouve cet homme un peu arrogant. Mais ça ne la gène pas. Jade était du genre à préférer l'honnêteté des personnes sans faux-semblant à la politesse hypocrite que la société imposait comme norme. « Et toi tu gagnes quoi à venir ici ? » Elle réfléchit un instant. La question est pertinente. Une seule réponse lui vient à l’esprit : la gratitude de Tommy, qui a le don de transformer ses remerciements en cadeaux plus ou moins onéreux. C’est une sorte de deal tacite entre eux deux : elle vient le soutenir pendant les courses et lui la gâte, encore plus quand il sort vainqueur, persuadée qu’elle est son petit porte-bonheur. Elle décide alors elle aussi de jouer face à cet inconnu. « Probablement une paire de chaussures ou un sac à main, je le saurais demain » Elle avait conscience que son côté matérialiste n’était forcément pas du goût de la majorité, c’était surement pour ça que la jeune fille avait peu d’amis, mais elle préférait l’assumer pleinement la plupart du temps. En revendiquant haut et fort ses tares, les autres n’avaient plus aucun intérêt à la descendre ou l’humilier. « Et puis je trouve l’ambiance plutôt sympa quand même, même si ça me rend dingue de voir des gens se mettre en danger pour si peu » A ces mots, un bruit assourdissant arrive aux oreilles de la foule. Jade tressaille et la boule au fond de son ventre s’alourdit encore plus fort, d’un coup. De la où elle est, bien trop loin, les voitures sont quasiment hors de leur champ de vision. Elle se demande quel est ce bruit : un accident entre les deux ? Un dérapage mal contrôlé ? Une sortie de route ? Peut-être qu’un des pilotes avaient simplement fait rupter le moteur ? Elle se tourne vers l’inconnu et tente de masquer son inquiétude « C’est quoi ce bruit à ton avis ? »
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Message(#)(jade) la roue qui tourne EmptyDim 15 Nov 2020 - 23:09

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Il y avait beaucoup de fierté dans son regard et quand on observait quelques secondes le flic, on devinait aisément combien ce lieu lui était favorable. Combien il était de ce genre à être parfaitement dans son élément, et qu’il ne changerait pour rien au monde. Il a grandi à fortitude valley, dans le quartier le plus pauvre de Brisbane, et si il est devenu flic ce n’est uniquement grâce à cette rancœur qu’il a accumulée au fil du temps pour les hommes que sa mère a côtoyé, notamment et principalement pour cet homme qui est censé être un père. Son père. Elias refuse de le nommer ainsi, et au fil des années, il a appris à le détester, à le haïr, autant qu’une part de lui, l’envie et l’idolâtre. Il aurait dû avoir toute les raisons du monde d’en faire un modèle, un exemple, mais à côté de cela, et par cette lâcheté et cet abandon, il n’a vu que le moment où il le confronterait, à cette réalité, cette vérité qu’il ne le laisse pas autant indifférent qu’il le prétend. Le regard rivé vers cette foule, ils sont en hauteur, Sanders a l’habitude de rester en retrait, sans se mélanger à la foule, parce qu’il ne supporte pas le regard, encore moins de créer des affinités avec ce monde. Il s’y mélange pourtant, et d’une certaine façon, l’aide à se forger une carapace. Ce monde l’attire autant qu’il le repousse. « C’est fou d’aimer se mettre en danger de la sorte quand même… » Ca le fait doucement rire ironiquement, si elle savait par quoi il est passé, pour être encore par ici, quelle sensation on peut ressentir quand cette foule hurle, crie, chante. Aucune autre sensation n’est identique à celle-ci, et il donnerait sa vie dans une course si il le devait, c’est certain. « Quel danger ? » Il rétorque, sans une once de surprise dans cette voix, coupant ce silence, heurtant sa question du mieux qu’il le pouvait, car c’est son unique raison de sa venue ici : ses courses. « tu vois un danger quelque part toi ? » Il s’en amuse. Son verre en main, il s’amuse avec, secouant le liquide sans même y prêter une quelconque attention. Se demandant bien la raison de sa venue ici, certainement pas pour participer à ce genre de chose, encore moins pour faire figuration au vu de son caractère ! « Probablement une paire de chaussures ou un sac à main, je le saurais demain. » Il ne tourne même pas ses yeux sur elle, à cet instant, restant totalement impassible, impartial devant cet aveu. C’est remplie de femmes comme elle, ici, certaines sont bien pire, courant de gagnant en gagnant, les voulant tous, pour au final ne retrouver aucun réconfort ailleurs. C’est ainsi, que le Sanders a souvent couché avec certaines d’entre elles, sans jamais rien promettre. Sans jamais s’attacher à quiconque, parce qu’elle ne saurait totalement le comprendre la Suédoise, totalement être dévoué à ce qu’il est devenu malgré lui. Il ne sera qu’un poison qui se répand dans ses veines, et si lui n’en a pas encore conscience, Freya Doherty l’est suffisamment pour ne pas accepter son monde, son univers, sa passion qui les détruit à petit feu. « Elle est donc là, la gloire qui rime confiance et couple… » Est-ce qu’il est ironique ? Est-ce qu’il n’y croit pas une seconde ? Sans doute suffisamment pour être volage, sans port d’attache, être cet être qui batifole de femmes en femmes jusqu’à épuisement. Jusqu’à y perdre celle qu’il aime, juste par plaisir, et parce qu’ils aiment se détruire plus qu’autre chose. Parce que la seule qu’il saurait désirer, n’est pas auprès de lui. Et ne le sera jamais réellement, mais bien trop d’arrogance pour le remarquer, il préférera jouer son indifférent, jusqu’au bout, jusqu’à ce détruire lui-même si il le fallait. « Et puis je trouve l’ambiance plutôt sympa quand même, même si ça me rend dingue de voir des gens se mettre en danger pour si peu » il hausse les épaules, n’en pensant pas un piètre mot, qu’est-ce que cela pourrait bien lui faire ? Que les gens se détruisent, eux même ? Visiblement son cœur n’est pas assez grand pour en relever quelque chose. « Je crois que tu ne peux pas réellement savoir ce qu’on ressent tant que tu le vis pas… » C’est une hypothèse qui tient debout aux yeux de Sanders, parce qu’il sait de quoi il parle, c’est certain, et quand un bruit perçant retentit jusqu’à ses oreilles, et à ceux de cette foule qui se regarde, médusée, il hausse les épaules. « C’est quoi ce bruit à ton avis ? » Difficile à dire, Ca peut-être plusieurs choses, et mieux vaut qu’il ne prolifère pas d’avis négatif, sans de fondement certain. « Beaucoup de chose… Un virage mal emprunter, un freinage trop sec, mais tu devrais pas t’en faire, c’est plus facile à dire qu’à faire, il ne se met pas vraiment à sa place en réalité, il survivra… » Qu’il conclut avant de porter son verre en bouche et d’y déverser le contenu sans trop tarder, sans réellement s’en faire – sans doute car il est externe à cette scène et qu’il ne les connaît pas assez pour s’inquiéter…
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Message(#)(jade) la roue qui tourne EmptySam 21 Nov 2020 - 22:00

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LA ROUE QUI TOURNE

« Quel danger ? Tu vois un danger quelque part toi ? » Quelle arrogance. Loin d’irriter la jolie blonde, la question de cet inconnu lui rappelait plutôt les dires de Tommy. Lui non plus ne voyait jamais aucun danger à participer à ces courses, il ne pensait qu’à l’adrénaline, au plaisir de la victoire, aux gains et à la foule qui acclamait vigoureusement le vainqueur. Jade ne comprenait pas et cela créait souvent des disputes entre eux. Il ne voulait pas écouter et elle en était exaspérée. Ce type était sûrement taillé dans le même bois que son amant. Elle le regarde faire tinter les glaçons dans son verre. « Oh peut-être un peu partout. Au volant de ces voitures ou même ici dans ses gradins. On ne sait jamais vraiment à qui on à faire. » Elle se lève d’un bond et sans savoir pourquoi elle se sent obligée d’informer l’inconnu qu’elle va se chercher un verre. Elle est de retour quelques minutes après et reprend sa place à côté de l’homme à capuche. Cette phrase, elle ne l’a pas dit de manière anodine. Depuis le temps qu’ils discutent, elle n’a toujours pas pu vraiment distinguer son visage. L’homme est railleur, sûr de lui et assez mystérieux. Il intrigue Jade et l’impressionne un peu. Elle est rarement impressionnée par les hommes, elle en a connu quelques-uns et sait généralement comment s’y prendre pour prendre le dessus sur eux mais cet inconnu n’a pas grand chose à voir avec la gent masculine avec qui elle a eu affaire auparavant. Elle sent en lui un côté un peu sombre, c’est probablement cela qui intimide la jeune femme. Néanmoins, elle se décide à creuser un peu plus pour découvrir à qui elle a à faire. « Je me permets de te retourner la question, tu gagnes quoi, toi ? » Elle pose cette question un peu comme un affront, elle cherche à le tester et voir comment il pourrait réagir. La discussion reprend alors « Je crois que tu ne peux pas réellement savoir ce qu’on ressent tant que tu le vis pas… » Elle ne peut s'empêcher de penser que pour le coup, il marque un point. « Tu as raison. Je comprendrais probablement jamais ce que vous ressentez au volant de ces bagnoles. Mais j’ai le droit de penser que vous êtes inconscient. » Elle replonge son regard vers la piste, les voitures ont l’air de se rapprocher. Son inquiétude ne se dissout pas pour autant, elle reste fixée sur ce bruit sourd qu’elle a entendu. « Il survivra… » Encore heureux pense-t-elle. Elle n’avait pas besoin d’un drame dans sa vie et elle était bien trop amoureuse de Tommy pour imaginer son quotidien sans lui. Elle ne sait pas vraiment si les mots de cet inconnu sont là pour la rassurer ou si, encore une fois, il se moque gentiment d’elle. Elle avale une grande rasade de son gin tonic. L’amertume du cocktail et la chaleur de l’alcool ont pour effet de la détendre un peu. « Tu viens souvent ici ? » Elle se risque à une autre question. « Tu en as vu beaucoup des accidents ? » Elle pose cette question d’une part pour se rassurer, si la réponse est négative, et d’autre part aussi pour lui rabattre le caquet dans le cas contraire. Bien que ce type l’intimide, elle n’envisage pas de se laisser trop marcher sur les pieds. Les voitures se rapprochent de plus en plus, elles sont désormais visibles et c’est avec soulagement que Jade constate que les deux bolides ont toujours leur quatre roues et leurs conducteurs au volant. Elle s’est inquiétée pour rien. Tommy est même en tête. L’écart entre les deux reste mince, tout n’est pas joué. Son inquiétude à laissé place à l’excitation, étrangement. Les fins de courses sont ce qu’elle préfère, elle sait que le danger est derrière. Elle termine son verre d’un cul sec, en basculant la tête en arrière. Soudain une partie de la foule explose et s'esclaffe de joie ; La shelby de Tommy a franchi la ligne d’arrivée en premier, il a gagné. Jade se lève et clame elle aussi sa joie. Elle se retourne alors vers l’inconnu « Je crois que j’ai gagné mon pari. Par ici la monnaie. » Un sourire satisfait aux lèvres, elle tend sa main pour recevoir son gain. Au même moment, les phares d’une voiture éclaire la foule et notamment le visage capuché de cet homme, ce qui lui laisse le temps de l’examiner un fugace instant.
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Message(#)(jade) la roue qui tourne EmptyLun 23 Nov 2020 - 22:09

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Sanders n’appartient pas vraiment à ce monde, du moins c’est ce qu’il prétendra mais en réalité, d’une certaine façon il y appartient un peu. Il n’a jamais eu une vie de rêve, une vie facile et bien que sa mère a tout tentée pour qu’il se redresse, soit fier, de la façon dont elle l’a éduqué, il a toujours un peu couru derrière les ennuis. C’était son truc à lui. Devenir flic pour venger sa mère de son père et pouvoir ainsi contrôler ses hommes. Cette passion qui coule dans ses veines qui font de lui un adversaire redoutable, un homme qui n’a pas froid aux yeux, et qui n’est pas toujours à même de tenir ses promesses. Le fardeau de sa vie, ses courses qui lui coûteront un jour, tout ce qu’il possède. Il en a conscience et si son jeu est bien rôdé depuis des années, il sait qu’il peut morfler, tôt ou tard. C’est peut-être en partie ça, qui l’anime, flatte son égo. Quelque part ça le rend instable, si bien qu’il en réclame toujours. « Oh peut-être un peu partout. Au volant de ces voitures ou même ici dans ses gradins. On ne sait jamais vraiment à qui on à faire. » Il ne la regarde jamais bien longtemps, ne lui laisse pas le recul pour qu’elle, elle le voit. Il détourne ainsi le regard à chaque fois, laissant seulement sa voix la guidait, et lui laissait rêver à voir quelle tête il possède. Il serait curieux de savoir, mais tout autour de lui, ne dissimule en réalité que cette façon de garder le mystère et ça lui convient amplement. « Quand tu traverses la rue en bas de chez toi aussi, dans ce cas. Ou quand tu vas retirer du cash à la banque… » Qu’il témoigne, pour autant avec cet air détaché qui lui est propre, comme si ça en valait le coup ce danger. Comme si il pourrait contrer tout ce qu’elle venait à dire, à prétendre. « Ce danger vaut le coup, plus qu’aucun autre… » Il conclut en regardant droit devant lui, happé par la foule. Par ses lumières, par ses bruits. Par cette atmosphère qu’il voudrait résister, mais qu’il ne parvient pas. Cette adrénaline est plus forte que tout, plus forte que son penchant pour la justice, et la paix. Elle s’en va quelques petites minutes, et Sanders ne bouge pas, pas même ne se retourne quand elle est de nouveau à ses côtés. « Je me permets de te retourner la question, tu gagnes quoi, toi ? » Ca ne le heurt même pas, ça ne le touche encore moins, « la gloire, la victoire. Être au-dessus de tout pendant ce laps de temps, se sentir libre de ses propres choix et de son destin. » Est-ce que sa réponse étonnerait quelqu’un ? Sanders ne supporte pas qu’on lui mette la pression, encore moins qu’on tente de lui imposer un choix, ou mode de vie. Ici il peut être qui il souhaite sans qu’on le juge. Et surtout il a l’impression d’être maître de ses choix même si en réalité, tout est autrement. Mais jamais, il ne voudra l’entendre. «  Tu as raison. Je comprendrais probablement jamais ce que vous ressentez au volant de ces bagnoles. Mais j’ai le droit de penser que vous êtes inconscient. » Il lève les yeux au ciel, et son silence parle pour lui. Après tout elle peut bien penser ce qu’elle veut, elle ne le fera pas changer d’avis, et pour connaître de loin Tommy, elle ne le fera pas changer lui non plus… « Tu viens souvent ici ? » Elle en a des questions, il a l’impression d’être en interrogatoire, et d’être dans le cas adverse, mais rien qui n’entachera sur sa vie privée. « Autant que je le peux… » Rime sans doute avec un oui innocent, mais il ne le dira jamais aussi distinctement, à elle de se faire sa propre réponse, comme elle le souhaite. « Tu en as vu beaucoup des accidents ? » Elle peut l’entendre soupirer, « jamais assez grave au point de m’en défaire, faut croire… » Il en voit bien plus dans son job qu’ici en réalité, mais tâchera jamais de le prétendre avec cette formulation. La course prend fin et quelle déception de voir que la jaune n’a pas rempli sa mission. Elle se met à crier, car la victoire est à présent sienne, alors qu’il reste dans un silence absolu, détaché de cette scène. « Je crois que j’ai gagné mon pari. Par ici la monnaie. » Elle tend sa main en penchant la tête sur le flic et quand les phares d’une voiture l’éblouie, il met rapidement sa main entre la lumière et son visage. « Il a eu de la chance de pas m’affronter… » Il tend le billet et s’envole, disparaissant dans la foule. La laissant seule fêter la victoire de son homme.
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