| lies require commitment (raphael) |
| ÂGE : trente-deux ans (03.08.1992) SURNOM : Penny étant déjà le surnom de Penelope, difficile de faire bien plus court. STATUT : trois ans qu'il lui fait vivre la plus folle et la plus belle des histoires, Isaac est tout pour elle et plus encore. MÉTIER : maman à temps plein, elle partage le reste de son temps entre la fondation Run for Judy à l'hôpital, et la fondation Tomlinson, à défaut de se sentir prête à reprendre le chemin devant les caméras. LOGEMENT : nouvellement installée dans une belle grande maison à Bayside, qu'ils ont choisi ensemble avec Isaac et qui répond à tous les besoins de leur petite tribu. POSTS : 13982 POINTS : 0 TW IN RP : mentions d'agression sexuelle, neurodiversité, parentalité, mentions d'abandon d'enfant. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : elle a un jeune frère autiste qu'elle aime plus que tout et surprotège › fière belle-maman de Jude (13.09.2018) et maman de Maia (14.06.2022) et les jumeaux Jack et Mila (01.08.2023) › bénévole auprès des enfants malades depuis 2020 › être devant la caméra lui manque, mais elle sait son temps auprès des siens plus précieux que jamais. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Penny crée des malaises en mediumorchid ou en teal. RPs EN COURS : (03) ≡ angus › chris › ethel.
+ the one and only (03) ≡ isaac #23 › isaac #24 › isaac (ff) › isaac (tel). RPs EN ATTENTE : andréa › harleen › micah #6 › riley #2 › rory #12 › you? RPs TERMINÉS :
cf. fiche de liens (chronologie des sujets tenue à jour.)
AVATAR : elizabeth bb olsen. CRÉDITS : (av. nedorametoris) › (sign. siren charms) › (dessin. mapartche ♡) › (gifs signa. gwennifergifs) › (userbars. loonywaltz) DC : autumn galloway (ft. lucy boynton) + samuel wellington (ft. charlie hunnam) + willow storm (ft. lili reinhart) PSEUDO : vlastuin › marie. INSCRIT LE : 27/10/2020 | (#)Mer 11 Nov 2020 - 8:12 | |
| Tu as dû lire l’article une bonne dizaine de fois et pourtant, les mots semblent faire de moins en moins de sens après chaque lecture. C’est que tu fulmines Penny, chaque mot te donne envie de lancer ton téléphone au bout de la pièce, pulsion que tu retiens par un miracle que tu ne t’expliques pas. L’article ne dit rien que tu n’as pas lu et relu dans les différents journaux, mais ce qui t’achale en particulier de celui-là, c’est les citations qui y ont été faites. Ces paroles qui dépeignent Byers comme étant un réalisateur compréhensif qui prenait autant soin de ses acteurs que de ses figurants. Ça te rendrait presque malade d’y repenser, à quel il s’occupe bien de son cast, surtout de ses actrices. Byers, il n’a jamais donné aucune attention aux figurants. Pire même, c’était un réalisateur majoritairement hautain, qui attendait qu’on le serve aux doigts et à l’oeil. Mais il était doué Byers, il savait joué de ces connections, il avait un charisme qui aidait à faire oublier tout le reste. Mais toi, tu ne pouvais plus oublier. Et tu ne pouvais certainement pas rester là à rien faire plus longtemps. Tu n’étais pas prête à tout avouer, mais tu ne voulais pas non plus attendre sans rien dire. Ce M. Elly, il ne te disait rien dans l’immédiat. Il y avait après tout, beaucoup de figurants sur un tournage aussi prenant que celui de The Trail’s End. Mais tu avais encore accès à une liste complète du casting et ça, ça allait t’être utile pour associer le nom de famille à un prénom et ensuite, avec un peu de chance, tu arriverais à trouver une information utile sur le dit homme. Tu ne mets que quelques minutes à tomber sur le nom complet de Raphael Elly et c’est à coup de quelques clics que tu apprends que le jeune homme offre des cours de danse dans une école primaire, après les cours. Et ça ne te prend pas plus d’informations pour te décider à aller lui rendre une petite visite ce jour-là.
Une école primaire est d’ailleurs un endroit idéal pour passer le plus inaperçu possible. Les cheveux attachés, une paire de lunettes soleil sur le nez et le tour est joué. Les enfants sont généralement trop jeunes pour te reconnaître et leurs parents trop presser de passer à la prochaine étape de leur journée pour véritablement porter attention à ceux qui les entourent. Tu parviens même à demander ou se trouve le local des cours de danse de ce cher Monsieur Elly sans qu’on ne te lance de regards curieux et c’est en retrait que tu attends la fin de la classe. Une musique rythmée émane du local, tu entends des gamins rires et tu sais que la fin approche lorsque les parents commencent à s’accumuler dans le corridor de l’école. Tu gardes le visage baissé, nez collé dans ton téléphone alors que diverses conversations mondaines se font entendre autour de toi et tu ne peux t’empêcher de te demander comment c’est, que de vivre seulement avec les petits maux des quotidiens, sans avoir sans cesse à appréhender un prochain article lu par des milliers de personnes sur les aspects les plus personnels et privés de ta vie. La porte s’ouvre finalement alors que tu aperçois du coin de l’oeil un grand jeune homme qui ·salue chaque élève. La classe se vide en moins de deux minutes et une fois que tu t’es assurée qu’il ne restait aucune petite tête dans le local, tu y rentres, fermant la porte derrière toi alors que l’homme semble occupé à ramasser son matériel. « Monsieur Elly? Raphael Elly? » que tu demandes finalement, enlevant tes lunettes soleil et les plaçant sur ta tête. Pas moyen que lui ne te reconnaisse pas, surtout s’il a véritablement été sur le plateau du film. « J’aurai quelques questions à vous poser au sujet d’un article paru récemment dans le Brisbane Times. » Pas de préliminaires ou de fausses présentations, tu vas droit au but, n’ayant pas particulièrement envie d’allonger ta visite. Tu étudies son visage mais tu dois l’avouer, il ne te dit rien, le fameux Raphael. (c) ethereal |
| | | | (#)Jeu 12 Nov 2020 - 1:10 | |
| Les enfants sont motivés, cet après-midi. Ils sourient, rient, et ne se vexent pas lorsqu’ils loupent un pas de danse. Ce doit être la température qui est agréable dehors, et le soleil qui éclaire encore la salle sur toute sa longueur, comme si l’été n’aurait pas de fin. Ou, alors, c’est Raphael lui-même qui est un peu trop heureux d’avoir reçu cet énorme chèque. Quatre chiffres sur un morceau de papier officiel, il n’avait jamais vu ça avant. Cinq, zéro, zéro, zéro. Cinq milles. C’est minuscule comparé au salaire des grands artistes mais, lui, il a toujours été le petit figurant qu’on n’aperçoit que trois secondes à l’écran. Le mec qui ouvre gentiment la porte à une dame, celui qui rigole en arrière en train de boire une bière au bar, celui qui promène son chien à quelques mètres derrière un dialogue dramatique impliquant larmes et cris. On ne l’a jamais remarqué, à l’ombre des acteurs principaux, et il faut dire qu’il a toujours été jaloux de ceux qui arrivent à performer en public. Il a toujours rêvé de devenir une célébrité pour ne plus être l’inconnu qui prend l’autobus avec le reste du troupeau de moutons. Qu’est-ce que ce devait être agréable de se faire reconnaître dans la rue et de provoquer des sourires chez tous ces gens qu’il ne connait même pas.
Il aurait aimé jouer un meilleur rôle dans cette vie beaucoup trop normale. Il n’a jamais vécu les artifices, les paillettes. Souvent il a pensé avoir enfin une chance mais, toutes les fois, il a loupé l’occasion de devenir ce qu’il veut devenir. Il est coincé dans un cercle vicieux depuis qu’il est assez vieux pour compter jusqu’à dix. Cependant, les choses semblent changer lentement depuis quelques mois. Le retour de Rudy et de la vengeance qui l’accompagne, ce secret qu’il a dit à voix haute à Swann, faisant de lui le premier à savoir que les yeux de Raphael ne se posent pas sur les femmes et… Lui. Ce stupide lui. L’idiot, l’inconscient, le sourire qui le fait frissonner, ces ennuyantes fringues noires qu’il voudrait brûler dans un feu de la joie, avec le reste de ses chaussures moroses. Il n’y a rien qui pourrait expliquer cette petite lumière qui luit dans son cœur quand il croise le regard de Kieran mais il a déjà trop lutté contre son instinct. Et s’il se donnait une petite chance d’obtenir ce dont il rêve réellement ? Pas une carrière sur la scène, pas des crampes dans les doigts à force de signer des autographes, pas d’énorme baraque sur le bord de l’eau. Seulement une main dans la sienne et des doigts qui s’entrelacent comme s’ils n’avaient espéré que ça toute leur vie.
« C’est assez pour aujourd’hui, les enfants ! » Raphael fait claquer ses mains ensemble pour attirer l’attention de tous les gamins s’arrêtant en même temps que la musique. « Il est dix-huit heures, vos parents vous attendent déjà probablement. Je suis fier de vous, aujourd’hui. Vous avez très bien bossé. N’oubliez pas de changer vos chaussures avant de sortir. » Il déclare, souriant, avant de désigner la sortie d’un signe de la main. Ils sont libres d’aller jouer maintenant, c’est bien ce qu’ils attendent tous à la fin de la journée. « Monsieur Elly? Raphael Elly? » Il n’a pu profiter que de trente secondes de silence avant que la voix d’une femme le sort de ses rêveries. Il pose sa radio sur son bureau, l’enroulant avec son fil électrique. « Oui ? » Il demande avant de finalement pivoter la tête vers celle qui l’a interpelé. Il s’attendait à voir une maman qui viendrait lui poser des questions concernant son enfant mais la surprise se lit sur son visage lorsqu’il découvre Penny Stringer. Aussitôt, il croise ses bras sur sa poitrine pour se fermer à l’extérieur. Elle n’est probablement pas venue pour le couvrir de fleurs, il sait ce qu’il a fait. On l’a payé pour qu’il le fasse. « J’aurai quelques questions à vous poser au sujet d’un article paru récemment dans le Brisbane Times. » Sa mâchoire se serre : c’est un mélange de nervosité et d’anticipation qui le fait réagir ainsi. Il devrait être intimité devant cette actrice qui brillait sur le tournage aux côtés de Craine mais il sait que, si elle est là, c’est parce qu’il est celui qui a quelque chose à lui offrir. C’est agréable, comme sensation, quand même. « Depuis quand ce sont les acteurs qui font les interviews ? » Il demande enfin, après avoir observé chacun de ses traits pour tenter de deviner ce qu’elle vient faire ici, dans son école. « Je ne suis pas certain que c’est légal de s’infiltrer dans un établissement scolaire de cette façon. » Il continue, pensant que la précision mérite d’être apportée. Penny n’a pas d’enfants, du moins, selon internet, alors elle n’a pas le droit d’être là.
@Penny Stringer |
| | | ÂGE : trente-deux ans (03.08.1992) SURNOM : Penny étant déjà le surnom de Penelope, difficile de faire bien plus court. STATUT : trois ans qu'il lui fait vivre la plus folle et la plus belle des histoires, Isaac est tout pour elle et plus encore. MÉTIER : maman à temps plein, elle partage le reste de son temps entre la fondation Run for Judy à l'hôpital, et la fondation Tomlinson, à défaut de se sentir prête à reprendre le chemin devant les caméras. LOGEMENT : nouvellement installée dans une belle grande maison à Bayside, qu'ils ont choisi ensemble avec Isaac et qui répond à tous les besoins de leur petite tribu. POSTS : 13982 POINTS : 0 TW IN RP : mentions d'agression sexuelle, neurodiversité, parentalité, mentions d'abandon d'enfant. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : elle a un jeune frère autiste qu'elle aime plus que tout et surprotège › fière belle-maman de Jude (13.09.2018) et maman de Maia (14.06.2022) et les jumeaux Jack et Mila (01.08.2023) › bénévole auprès des enfants malades depuis 2020 › être devant la caméra lui manque, mais elle sait son temps auprès des siens plus précieux que jamais. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Penny crée des malaises en mediumorchid ou en teal. RPs EN COURS : (03) ≡ angus › chris › ethel.
+ the one and only (03) ≡ isaac #23 › isaac #24 › isaac (ff) › isaac (tel). RPs EN ATTENTE : andréa › harleen › micah #6 › riley #2 › rory #12 › you? RPs TERMINÉS :
cf. fiche de liens (chronologie des sujets tenue à jour.)
AVATAR : elizabeth bb olsen. CRÉDITS : (av. nedorametoris) › (sign. siren charms) › (dessin. mapartche ♡) › (gifs signa. gwennifergifs) › (userbars. loonywaltz) DC : autumn galloway (ft. lucy boynton) + samuel wellington (ft. charlie hunnam) + willow storm (ft. lili reinhart) PSEUDO : vlastuin › marie. INSCRIT LE : 27/10/2020 | (#)Sam 14 Nov 2020 - 5:16 | |
| Tu en avais lu des articles sur les récents événements. Toi qui auparavant te faisait pourtant un point d’honneur de lire le moins souvent les différents articles et rumeurs apparaissant de manière sporadique à ton sujet, tu étais désormais incapable de passer à côté de quelconque article évoquant ton nom et ça, c’était en train de te rendre folle. Tout le monde te disait sans cesse de laisser tomber. De ne pas y accorder d’importance. Que c’était simplement le cycle médiatique et qu’éventuellement, un scandale plus grand et plus prenant viendrait prendre les devants, faisant ainsi facilement oublier ton nom du public australien. Mais même si différentes nouvelles et potins avaient vu le jour depuis, il semblait toujours se passer quelque chose pour ramener ton nom dans les magazines. Peut-être que ça aurait pu être régler et derrière toi si tu avais osé dire la vérité dès le départ. Peut-être que ta carrière et celle de Rory n’en auraient pas souffert autant. Mais une voix dans ta tête ne cessait de te dire, de te convaincre plutôt que ce n’était pas assuré que l’on t’aurait cru. Que tu aurais fait jaser, de toute manière. Que chacun de tes mouvements et chacune de tes paroles allaient être méticuleusement analysés et tu ne te sentais pas prête de vivre cette pression. Pas en février, et pas maintenant non plus il semblerait. Tu voulais croire que tu devenais plus forte avec les semaines qui filaient, mais tu peinais à te croire toi-même. Après tout, tu étais obsédée par les rumeurs, même si elles étaient relativement toute la même histoire racontée différemment. Si les rumeurs n’avaient jamais été corroborées par quelconque source depuis février, tu avais été surprise de lire un témoignage de quelqu’un ayant travaillé sur le tournage du film. Témoignage auquel tu ne croyais pas une seule seconde. Témoignage qui semblait sortir de nul part. Tu avais besoin de savoir, besoin de comprendre. Tes recherches sont rapides et te mènent rapidement à l’école primaire du quartier. Si trouver le jeune homme avait été une tâche relativement facile, tu te doutais bien que de le faire parler serait une tâche plus ardue.
« Oui? » Il met quelques secondes de plus avant de se retourner et réaliser qui se trouve devant lui. Tu lis la surprise sur son visage alors que ses bras viennent se fermer devant lui, créant une distance entre vous. Tu n’allais certainement pas te plaindre de ne pas avoir à serrer la main de l’homme responsable d’un retour de ton nom partout sur le fil de presse. Tu ne sais pas si tu te fais des idées, après tout ce ne serait pas la première fois que tu te deviens légèrement parano dans toute cette histoire, mais tu as l’impression qu’il te regarde de haut, le figurant. Si tu n’es pas normalement le genre à te penser mieux que tout le monde de part ton statut de vedette, aujourd’hui est une exception. Tu ne te gênes pas le moindrement pour donner l’impression que tu es mieux que lui, ne serait-ce que par la mine pleine de jugement que tu arbores depuis ton arrivée dans le local. Depuis quand ce sont les acteurs qui font les interviews? Tu ne peux t’empêcher de rouler des yeux alors qu’un rire sarcastique siffle entre les lèvres. Le ton que prend cette discussion avant même qu’elle n’ait commencer ne t’inspire rien de bon, mais tu n’as pas l’intention de partir avant de comprendre pourquoi il se permet de faire des commentaires sur une affaire qui de un, ne le concerne pas et de deux, dont il n’a aucun savoir. « Depuis que des figurants se permettent des commentaires complètement faux à l’égard de situation qui les échappent. » Tu n’y vas pas avec le dos de la cuillère mais tu n’as pas de temps à perdre. Tu n’as pas envie d’être ici et tu n’as pas besoin d’être une pro en langage non-verbal pour comprendre que lui non plus, n’a pas l’intention d’éterniser cet échange. « Je ne suis pas certain que c’est légal de s’infiltrer dans un établissement scolaire de cette façon. » Tu fronces les sourcils, surprise de cette tactique pour quoi? T’intimider? Te faire peur? Quand bien même déciderait-il de te dénoncer, tu savais parfaitement que ton nom te sortirait de cette toute petite impasse. « J’imagine que c’est aussi légal que de faire un faux témoignage auprès des journalistes. » En gros, ce n’était pas recommandé mais il était facile de s’en tirer sans grandes conséquences. Tu analyses le visage du jeune homme, tentant de te souvenir si tu as déjà eu quelconque Interaction avec lui, mais la vérité est qu’il ne te dit rien du tout. Ça ne faisait pas de sens qu’un homme que tu ne connaissais pas cherche ainsi à s’en prendre à toi, mais surtout à Rory. « Mais comme tu ne t’es pas gêné pour aller raconter n’importe quoi aux journalistes du Times, pourquoi je me gênerais pour venir te déranger sur ton lieu de travail? » Tu ne lui offres aucune marque de respect en le tutoyant comme tu le fais, toi qui est normalement bien plus professionnelle. Mais comme c’est une rencontre tout ce qu’il y a de plus informel, tu t’en permets un peu. C’est à ton tour de croiser tes bras sous ta poitrine, tentant de prendre un look menaçant, chose que tu sais ne te va pas super bien de manière générale. Mais la colère sur tes traits, elle est bien réelle. « J’suis pas mal certaine que l’inconvénient que je te cause est bien plus temporaire que celui que tu me causes à moi ou même à Rory. Alors dis-moi, qu’est-ce que tu espérais obtenir en témoignant ainsi? » Il devait bien y avoir une raison, sinon, ça ne faisait pas de sens du tout. (c) ethereal |
| | | | (#)Lun 16 Nov 2020 - 3:04 | |
| Il n’est pas aussi inconfortable qu’il devrait l’être. Il sait que Penny est ici pour le confronter car il a dit certaines choses. Des mots invalides, des histoires inventées, celles qui feraient le plus de sens aux yeux des lecteurs de journaux. Une histoire de triangle amoureux, ce n’est pas difficile à avaler, surtout pas dans le domaine artistique. À force de regarder des films dans lesquels le personnage principal n'arrive pas à choisir entre deux prétendants, on finit par croire qu’il n’y a rien de plus normal et que beaucoup d’hommes mettent tout leur espoir dans une même femme. Et puis, Penny est jolie, charismatique, intelligente, ce n’est pas difficile de croire que Rory et Matthew se sont battus pour gagner son cœur. C’est une histoire crédible et une histoire payante pour les médias ; et pour Raphael qui a simplement dû truquer sa version des faits pour qu’elle corresponde davantage aux attentes du réalisateur qui a glissé une pile de billets verts dans sa poche. Il ne s’agissait pas d’un meurtre, d’une guerre civile, d’un attentat. Seulement des amoureux qui ont dû lever les poings pour arriver à leurs fins. On entendra parler de cette histoire pendant quelques semaines et les journalistes se tourneront bien rapidement vers le prochain drame.
« Depuis que des figurants se permettent des commentaires complètement faux à l’égard de situation qui les échappent. » Gardant ses bras croisés sur sa poitrine, il glousse discrètement en détournant les yeux, secouant la tête de droite à gauche. Il n’a pas la posture qu’il aimerait avoir ni l’assurance d’un chien de garde mais il répond sur un ton qui se veut convaincant : « Je n’ai fait que raconter ma version des faits. » Une version modifiée, pailletée, artificielle, qui détournerait l’attention vers Rory et sa fausse agressivité, certes. Il n’était pas présent quand les hostilités ont éclaté mais il a bien vu, à travers la vitre de la caravane, la complicité surprenante entre l’actrice et son réalisateur. S’il y a bien quelqu’un qui ment dans cette salle, c’est Penny qui refusera certainement d’admettre ces faits pour préserver son image. Et, en quelques sortes, il la comprend. Il ne voudrait pas que ses propres histoires d’amour soient décrites dans les journaux. Elle n’a toutefois pas le droit de l’attaquer pour autant. Elle n’avait qu’à s’assurer que l’établissement était vide avant d’entreprendre quoi que ce soit avec l’homme de prestige. « J’imagine que c’est aussi légal que de faire un faux témoignage auprès des journalistes. » Il souffle tout son air par ses narines, souhaitant à nouveau la contredire mais il décide de garder le silence et d’attendre la suite. Elle peut rêver si elle souhaite qu’il admette avoir modifié sa version des faits. « Mais comme tu ne t’es pas gêné pour aller raconter n’importe quoi aux journalistes du Times, pourquoi je me gênerais pour venir te déranger sur ton lieu de travail? » Ses yeux se raccrochent aux siens et ses sourcils se froncent. Oui, ils sont sur son lieu de travail. Un boulot qui lui rapporte juste assez d’argent pour qu’il mange trois fois par jour en-dessous d’un toit. Un boulot qu’il ne peut pas perdre sans se retrouver à la rue en un claquement de doigts. Mais elle ne pourrait pas comprendre ça, l’actrice. Elle est confortable, l’actrice, emmitouflée dans ses nombreux chèques de paie en or. « J’suis pas mal certaine que l’inconvénient que je te cause est bien plus temporaire que celui que tu me causes à moi ou même à Rory. Alors dis-moi, qu’est-ce que tu espérais obtenir en témoignant ainsi? » Son regard se perd un moment par-delà la fenêtre, là où il peut voir certains de ses élèves enjoués retrouver la voiture de leur mère ou de leur père en lui tenant la main. « Écoute. Ils ont accroché un micro sur le col de ma chemise, m’ont posé des questions, et je n’ai fait que répondre du mieux que je le pouvais. Je n’étais qu’un figurant, certes, mais j’ai vu certaines choses. Rory et toi avez toujours été complices. Et voilà qu’on te voit à son bras en public. Tu penses réellement que c’est moi le menteur, dans l’histoire ? » Soupirant, il passe sa main dans sa chevelure pour la remmener vers l’arrière. Il est encore collant, les cours de danse ne sont pas qu’épuisants pour les gamins. « Byers ne m’a jamais rien fait. Il m’a même serré la main, mon premier jour de tournage. Je pense même qu’il connait mon nom. C’est lui qui a été frappé au visage, pas Rory, pas toi. » Il hausse à nouveau les épaules avant de se décoller de son bureau pour se remettre à ranger ses effets personnels. « Et tu ne t’aides pas, en venant ici. » Ce n’est pas en jouant la taupe qu’elle sauvera son image déjà bien bousillé par la presse.
@Penny Stringer |
| | | ÂGE : trente-deux ans (03.08.1992) SURNOM : Penny étant déjà le surnom de Penelope, difficile de faire bien plus court. STATUT : trois ans qu'il lui fait vivre la plus folle et la plus belle des histoires, Isaac est tout pour elle et plus encore. MÉTIER : maman à temps plein, elle partage le reste de son temps entre la fondation Run for Judy à l'hôpital, et la fondation Tomlinson, à défaut de se sentir prête à reprendre le chemin devant les caméras. LOGEMENT : nouvellement installée dans une belle grande maison à Bayside, qu'ils ont choisi ensemble avec Isaac et qui répond à tous les besoins de leur petite tribu. POSTS : 13982 POINTS : 0 TW IN RP : mentions d'agression sexuelle, neurodiversité, parentalité, mentions d'abandon d'enfant. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : elle a un jeune frère autiste qu'elle aime plus que tout et surprotège › fière belle-maman de Jude (13.09.2018) et maman de Maia (14.06.2022) et les jumeaux Jack et Mila (01.08.2023) › bénévole auprès des enfants malades depuis 2020 › être devant la caméra lui manque, mais elle sait son temps auprès des siens plus précieux que jamais. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Penny crée des malaises en mediumorchid ou en teal. RPs EN COURS : (03) ≡ angus › chris › ethel.
+ the one and only (03) ≡ isaac #23 › isaac #24 › isaac (ff) › isaac (tel). RPs EN ATTENTE : andréa › harleen › micah #6 › riley #2 › rory #12 › you? RPs TERMINÉS :
cf. fiche de liens (chronologie des sujets tenue à jour.)
AVATAR : elizabeth bb olsen. CRÉDITS : (av. nedorametoris) › (sign. siren charms) › (dessin. mapartche ♡) › (gifs signa. gwennifergifs) › (userbars. loonywaltz) DC : autumn galloway (ft. lucy boynton) + samuel wellington (ft. charlie hunnam) + willow storm (ft. lili reinhart) PSEUDO : vlastuin › marie. INSCRIT LE : 27/10/2020 | (#)Mar 17 Nov 2020 - 10:01 | |
| Tu n’avais jamais fait ça auparavant. Tu n’avais jamais eu besoin de faire ça auparavant si tu étais complètement honnête. Ce n’était pas la première fois que des rumeurs sur ton sujet n’étaient pas fondées. Pas la première fois non plus que les dites rumeurs n’étaient pas spécialement à ton avantage. Tu n’en avais jamais vraiment fait de cas, tu savais que toutes les opinions étaient valables et que ce n’était que le contre-coup de vivre une vie sous les caméras. Mais dans le cas présent, tu avais été tout simplement incapable de ne pas réagir. De ne pas chercher à comprendre. Parce qu’il ne s’agissait pas là que de simples opinions ou de simples critiques. Mais les circonstances entourant ses nouvelles rumeurs étaient trop douloureuses pour que tu laisses quiconque prétendre avoir une idée de ce qui s’est passé. Tu pouvais vivre avec les spéculations à la limite, mais tu n’allais certainement pas cautionner quelqu’un qui prétend avoir vu ce qui s’est passé alors que tu sais parfaitement que ce n’est pas le cas. Parce qu’il avait vu, s’il avait entendu, jamais il n’aurait osé dire ce qu’il a dit à ce journaliste. Tu ne pouvais imaginer que quelqu’un qui t’aurait entendu crier, pleurer comme tu l’avais fait ce soir-là, oserait dire ce qu’il dit. « Je n’ai fait que raconter ma version des faits. » Tu serres la mâchoire, tu ne peux pas croire ce que tu entends. « Il est bien là le problème. » que tu rétorques rapidement, ton regard toujours directement dans celui du jeune homme. Tu ne baisses pas les yeux, tu ne veux surtout pas lui donner l’impression qu’il a une longueur d’avance sur toi ou qu’il te fait peur. « Ça m’étonnerait que tu aies ta version des faits comme tu dis, sur une situation qui t’échappe complètement. » T’as vraiment l’impression que ça cache quelque chose, mais t’es incapable de dire quoi ou de mettre le doigt sur ce qui cloche.
« Écoute. Ils ont accroché un micro sur le col de ma chemise, m’ont posé des questions, et je n’ai fait que répondre du mieux que je le pouvais. Je n’étais qu’un figurant, certes, mais j’ai vu certaines choses. Rory et toi avez toujours été complices. Et voilà qu’on te voit à son bras en public. Tu penses réellement que c’est moi le menteur dans l’histoire? » Et plus il parle, plus tu sens la colère qui monte en toi, qui bouille. L’homme qui te fait face en ce moment, les conneries qui sortent de sa bouche, c’est la goutte qui vient faire ton vase déjà bien trop rempli. « Tu m’as vu embrassé Rory? À d’autres moments qui ne sont pas quand j’étais dans le rôle de Bonnie, évidemment. Tu m’as vu faire quoique ce soit qui laisserait même croire qu’on pourrait être plus de que bons amis? Vas-y, dis-moi tout, je t’écoute, parce que c’est drôle, j’ai aucun souvenir de ça. » Tu roules des yeux, échappe un long soupir. « Et parle-moi d’échanger des fous rires entre les scènes ou des photos sur la plage ou on échange simplement une étreinte. Tu peux pas passer 14 heures par jour avec quelqu’un pendant des mois de manière aussi intense et pas développer une amitié forte, c’est juste impossible. » T’es pas satisfaite de ses réponses et tu ne t’empêches pas de lui faire savoir. Et t’as pas l’intention de partir sans avoir l’impression de comprendre ne serait-ce qu’un peu ou était son intention. Tu ne peux tout simplement pas croire qu’il décide de témoigner simplement pour le plaisir de faire mousser les conversations autour de ce sujet. « Byers ne m’a jamais rien fait. Il m’a même serré la main, mon premier jour de tournage. Je pense même qu’il connaît mon nom. C’est lui qui a été frappé au visage, pas Rory, pas toi. » Un rire siffle entre tes lèvres. Oui, c’est lui qui a été frappé au visage. Mais si Raphael savait ce que Byers essayait de faire avant que Rory ne s’en mêle, il ne le prendrait certainement pas en pitié comme il est en train de faire en ce moment. « Byers il en a rien à faire des figurants. Et il est pas l’homme que tu t’imagines. » T’aimes pas dire son nom. T’aimes pas penser à lui. T’aimes pas parler de lui non plus, mais tu savais que tôt ou tard, il allait devoir être part de la discussion. Tu ne sais pas comment lui faire comprendre sans devoir tout lui dire. Et tu ne pouvais certainement pas lui faire confiance et dire quoique ce soit sans que ça risque de se terminer une fois de plus dans les journaux. « Et tu ne t’aides pas, en venant ici. » « Tu vas faire quoi? Retourner voir les journalistes et leur dire que Penny Stringer t’a fait des menaces? » Tu réponds sans même prendre le temps de réfléchir, Tu sais que tu pourrais vraiment être en train de te mettre dans le trouble en étant ici,en agissant comme tu le fais, mais rendu là, t’es plus à un problème près. (c) ethereal |
| | | | (#)Jeu 19 Nov 2020 - 22:01 | |
| Raphael n’aurait jamais été à l’aise se mentir et c’est pour cette raison que ses mensonges reposent sur un semblant de vérité. Non, il n’a pas vu Rory et Penny s’embrasser en dehors du tournage, non ils ne se sont jamais tenus la main lorsqu’il ne le fallait pas, non ils ne ressemblent pas à un couple le jour de la saint-valentin. Cependant, il a vu qu’ils étaient de bons amis et qu’ils ont eu le temps d’apprendre à se connaître l’un et l’autre. Ce n’est pas pour rien s’ils ont obtenu les rôles principaux dans ce film à grand budget : leur complicité est visible même en dehors de la scène. « Ça m’étonnerait que tu aies ta version des faits comme tu dis, sur une situation qui t’échappe complètement. » Il ne peut pas s’exprimer davantage, il a promis de ne rien dire lorsqu’aucun micro n’est accroché à sa chemise. Alors il hausse simplement les épaules et faisant comprendre à Penny grâce à un regard ennuyé qu’il n’a pas l’intention de la laisser lui arracher des informations. En dehors de cette histoire qui fait parler les médias, il n’est que le professeur de danse qui enseigne son sport préféré avec amour à des gosses qui ont besoin de se dégourdir les jambes après une longue journée assis derrière leur bureau, un crayon à la main. Il rentre tous les soirs dans son petit appartement, dîne en compagnie d’un criminel et dort beaucoup trop longtemps. Il n’est pas une vedette comme Rory ou Penny ; il n’a pas encore la chance d’attirer les regards dans la rue (bien que la situation dans laquelle les deux acteurs se trouvent en ce moment fait de leur métier une sorte de malédiction).
« Tu m’as vu embrassé Rory? À d’autres moments qui ne sont pas quand j’étais dans le rôle de Bonnie, évidemment. Tu m’as vu faire quoique ce soit qui laisserait même croire qu’on pourrait être plus de que bons amis? Vas-y, dis-moi tout, je t’écoute, parce que c’est drôle, j’ai aucun souvenir de ça. » Cette fois, c’est elle-même qui raconte n’importe quoi. Il la laisse continuer en posant son index sur sa propre bouche pour s’empêcher de la couper – il n’est pas irrespectueux pour autant. Seulement quand elle termine de couiner devant lui, il reprend : « Je n’ai jamais dit que je t’ai vu l’embrasser. Je pense tu t’es mise à lire des trucs qui n’ont jamais été écrits. Vous êtes complices, c’est tout. Je n’ai jamais parlé de baisers échangés, je n’ai fait que lier A et B. Je t’ai vu dans la caravane avec Byers et, quelques secondes plus tard, le coup de Rory a été porté. Si ce n’était pas une histoire de jalousie, alors je peux me dire que je ne comprendrai jamais la vie des célébrités. » Il s’arrête vivement, yeux écarquillés, réalisant qu’il vient de refiler une information qui n’avait jamais été dite à voix haute. Oui, il a vu le réalisateur et l’actrice dans le véhicule, à travers le rideau entrouvert, mais c’est une information que Byers lui avait interdit de mentionner. « Écoute, laisse tomber. J’en ai marre de me faire poser des questions. » Surtout celles qui ne me rapportent aucun dollar. Et, pour rapidement se déculpabiliser d’avoir raconté une version qui se rapproche davantage de la vraie, il défend Byers, le décrivant comme un homme bon qui se soucie de tous les gens sur le tournage, même ceux qui jouent un rôle remplaçable. « Byers il en a rien à faire des figurants. Et il est pas l’homme que tu t’imagines. » Énième haussement d’épaules. Il n’a pas l’intention de réagir même si Penny s’est mis à ricaner pour lui faire comprendre qu’il n’est pas crédible. « Je suis content de voir que tu penses autrement. Ça veut dire que nous avons tous le droit d’avoir notre propre avis sur la situation, pas vrai ? » Un sourire fier mais discret étire la commissure de ses lèvres. « Tu vas faire quoi? Retourner voir les journalistes et leur dire que Penny Stringer t’a fait des menaces? » Secouant la tête de droite à gauche et glissant son sac sur son épaule, il fait un pas vers Penny avec sa radio en main, prêt à partir, qu’elle le veuille ou non. « Pas les journalistes. Les flics, peut-être. Tu ne risques pas d’avoir un prochain contrat si les caméras te filment en compagnie de policiers. J’ai droit à ma vie privée, pousse-toi sur le côté et quitte rapidement les lieux avant que mon téléphone n’apparaisse dans ma main. » Il dit fermement, le regard austère et ses iris bleus plantés dans les siens.
@Penny Stringer |
| | | ÂGE : trente-deux ans (03.08.1992) SURNOM : Penny étant déjà le surnom de Penelope, difficile de faire bien plus court. STATUT : trois ans qu'il lui fait vivre la plus folle et la plus belle des histoires, Isaac est tout pour elle et plus encore. MÉTIER : maman à temps plein, elle partage le reste de son temps entre la fondation Run for Judy à l'hôpital, et la fondation Tomlinson, à défaut de se sentir prête à reprendre le chemin devant les caméras. LOGEMENT : nouvellement installée dans une belle grande maison à Bayside, qu'ils ont choisi ensemble avec Isaac et qui répond à tous les besoins de leur petite tribu. POSTS : 13982 POINTS : 0 TW IN RP : mentions d'agression sexuelle, neurodiversité, parentalité, mentions d'abandon d'enfant. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : elle a un jeune frère autiste qu'elle aime plus que tout et surprotège › fière belle-maman de Jude (13.09.2018) et maman de Maia (14.06.2022) et les jumeaux Jack et Mila (01.08.2023) › bénévole auprès des enfants malades depuis 2020 › être devant la caméra lui manque, mais elle sait son temps auprès des siens plus précieux que jamais. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Penny crée des malaises en mediumorchid ou en teal. RPs EN COURS : (03) ≡ angus › chris › ethel.
+ the one and only (03) ≡ isaac #23 › isaac #24 › isaac (ff) › isaac (tel). RPs EN ATTENTE : andréa › harleen › micah #6 › riley #2 › rory #12 › you? RPs TERMINÉS :
cf. fiche de liens (chronologie des sujets tenue à jour.)
AVATAR : elizabeth bb olsen. CRÉDITS : (av. nedorametoris) › (sign. siren charms) › (dessin. mapartche ♡) › (gifs signa. gwennifergifs) › (userbars. loonywaltz) DC : autumn galloway (ft. lucy boynton) + samuel wellington (ft. charlie hunnam) + willow storm (ft. lili reinhart) PSEUDO : vlastuin › marie. INSCRIT LE : 27/10/2020 | (#)Dim 22 Nov 2020 - 1:55 | |
| Tu voyais bien qu’il ne t’écoutait pas le jeune homme. Que les mots filaient entre tes lèvres, passaient d’une oreille et sortaient de l’autre sans que grande attention ne soit porté. T’as l’habitude de parler pour rien dire, ce n’est pas la première fois qu’on ne t’écoute pas, mais aujourd’hui, ça t’insulte plus que de raison. Tu ne le connais pas, l’homme qui te fait face et pourtant, il ne se gêne pas pour te causer du tort, trop de tort et ça, tu ne peux tout simplement pas l’accepter. T’as les poings qui se serrent sous ta poitrine, que tu presses de plus en plus fort contre tes côtes pour ne pas laisser partir une claque que tu regretterais trop, ça tu en aies bien consciente. Mais il ne te rend pas la tâche facile, Raphael, avec ses doigts au bout de ses lèvres et le regard insolent qu’il continue de poser sur toi comme si tu divaguais complètement. Comme si t’étais le problème dans toute cette histoire. « Je n’ai jamais dit que je t’ai vu l’embrasser. Je pense tu t’es mise à lire des trucs qui n’ont jamais été écrits. Vous êtes complices, c’est tout. Je n’ai jamais parlé de baisers échangés, je n’ai fait que lier A et B. Je t’ai vu dans la caravane avec Byers et, quelques secondes plus tard, le coup de Rory a été porté. Si ce n’était pas une histoire de jalousie, alors je peux me dire que je ne comprendrai jamais la vie des célébrités. » Tu mets quelques secondes à assimiler ce qu’il vient de te dire. Si d’abord tu as envie de le confronter sur le fait que son témoignage n’a aucune valeur s’il ne peut prouver que vous êtes un couple, tu restes accroché sur le fait qu’il t’a vu dans la caravane, des secondes avant que Rory ne vienne. Si c’est le cas, il a entendu. Et ça ne fait pas de sens. Pas de sens du tout. « Écoute, laisse tomber. J’en ai marre de me faire poser des questions. » « Attends! » que tu dis avant qu’il ne puisse bouger ou dire quoique ce soit de plus. Tu t’approches un peu plus de lui, le regard planté dans le sien, un doigt accusateur en sa direction. « J’te crois pas. » que tu dis sèchement alors que ton coeur commence malgré toi à s’emballer dans ta poitrine. « Tu pouvais pas être là quelques secondes avant que Rory arrive. T’aurais entendu... » Tu ne finis pas la phrase alors que tes lèvres tremblent légèrement. Tu recules légèrement, ton regard se baissant finalement alors que tu fermes les yeux, t’obligeant à restant dans le moment présent.
« Je suis content de voir que tu penses autrement. Ça veut dire que nous avons tous le droit d’avoir notre propre avis sur la situation, pas vrai? » Tu roules des yeux, échappe un soupir. Il se croit bien brillant Raphael, de te remettre tes propres mots sous le nez, mais tu le sais que tu n’es pas en tort dans cette situation. « Crois-moi que c’est une situation avec laquelle j’ai beaucoup plus d’expériences que toi. » Malheureusement. C’est con ce que tu penses, mais dans l’immédiat, ça te dérangerait pas de l’échanger ton expérience, contre celle de Raphael. N’avoir été qu’une nobody sur le tournage ne t’aurait jamais mis dans une telle situation. N’avoir été qu’une nobody sur le tournage, ton nom et ta photo ne continuerait pas de faire la une des mois après le dit scandale. Wishful thinking. Et puis viennent ce qui semble être des menaces de la part du jeune homme. Ça te fait rire plus qu’autre chose. Tu ne fais rien de mal, ni d’illégal, du moins, dans les faits. « Pas les journalistes. Les flics, peut-être. Tu ne risques pas d’avoir un prochain contrat si les caméras te filment en compagnie de policiers. J’ai droit à ma vie privée, pousse-toi sur le côté et quitte rapidement les lieux avant que mon téléphone n’apparaisse dans ma main. » Il faut que tu penses vite, plus vite que lui avant qu’il ne mette réellement sa menace à exécution. « J’ai le droit d’être ici. Je suis venue chercher ma nièce, j’avais juste oublié que quelqu’un d’autre viendrait la chercher avant. » que tu dis, l’air innocente. C’est pas totalement faux, t’es presque certaine que Morgane vient à l’école ici, mais bon, c’est qu’une vérité un peu modifiée pour les besoins de la cause. « J’veux juste que tu me dises pourquoi. Qu’est-ce que tu gagnes à faire un témoignage comme ça? » (c) ethereal |
| | | | (#)Jeu 26 Nov 2020 - 2:57 | |
| Il a naïvement espéré qu’elle ne remarque pas les informations supplémentaires qui se sont échappées de ses lèvres sans qu’il ne remarque sa maladresse. Mais comment ces mots auraient-ils pu simplement disparaître comme s’ils n’avaient jamais existés ? Elle est venue pour récolter des informations, des raisons derrière cet article apparu dans les journaux, et c’est ce qu’elle vient d’obtenir. Embarrassé, Raphael ne peut que regretter et continuer comme s’il ne s’était rien passé. Mais Penny l’arrête, l’interroge davantage, parce qu’elle ne le laisse pas s’échapper si facilement. Il a posé son pied dans la trappe à ours et elle s’est refermée violemment. « J’te crois pas. » Ça, il le sait. Elle n’est venue que pour lui dire qu’il n’est qu’un menteur. Il commence à comprendre ses intentions. « Tu pouvais pas être là quelques secondes avant que Rory arrive. T’aurais entendu... » Sourcils froncés, il se contente de vivement secouer la tête de droite à gauche et de corriger ses paroles. « Quelques minutes, alors. » Il a l’impression qu’elle lui cache quelque chose mais il le fait lui aussi ; il ne peut pas lui en vouloir. Et il n’a pas le droit de gratter là où ça fait mal pour récolter plus d’informations parce que ça lui donnerait le droit de le faire aussi. « J’ai croisé Rory à la sortie. Je me suis arrêté quelques secondes pour… » Il marque une pause. Non, ce n’est pas le moment de lui dire qu’il s’est arrêté parce qu’il voulait lui demander un autographe. Ce n’est pas le moment de jouer les fanatiques et, de toute façon, il n’est plus admirateur du duo depuis qu’il a bousillé sa chance d’apparaître dans un grand film. « Attacher mes lacets. J’ai seulement entendu sa voix, puis celle de Byers. Et le coup de poing. Voilà. Je suis parti. C’est tout. » Il la fixe de ses yeux noirs. « Contente ? Tu as réussi à obtenir plus d’informations que les journalistes. » Et il va se faire tirer les cheveux pour ça. Il devait rester silencieux, ne pas dire une seule chose loin des caméras, parce que les événements pourraient évoluer négativement. Il n’a pas été assez entrainé pour ce genre d’opération. Au fond, il est aveuglé par l’argent reçu et ce que ce dernier pourra lui offrir.
« Crois-moi que c’est une situation avec laquelle j’ai beaucoup plus d’expériences que toi. » Il n’est question que d’elle, évidemment. La grande actrice, celle qui a chopé les meilleurs rôles, celle qui est invitée aux soirées de remises de prix, celle qui attire les vues sur YouTube. Raphael n’est cependant pas surpris de constater qu’elle est aussi prétentieuse. « Tant mieux pour toi. » Ses mots sont encore plus secs qu’avant. Il veut bien lui faire comprendre qu’elle le dérange et qu’il est sérieux lorsqu’il dit qu’il ne se gênera pas pour appeler les autorités pour qu’elle cesse son petit jeu. « J’ai le droit d’être ici. Je suis venue chercher ma nièce, j’avais juste oublié que quelqu’un d’autre viendrait la chercher avant. » Son visage ne se froisse pas d’un grain. Impassible, il ne fait que fixer les pupilles de l’actrice en souhaitant qu’elle disparaisse, elle et son hypocrisie. « J’veux juste que tu me dises pourquoi. Qu’est-ce que tu gagnes à faire un témoignage comme ça? » Il soupire lourdement avant de serrer sa radio contre lui, sous son aisselle. Le dos droit, il la contourne, laissant son passage fouetter l’air. Là, il ne peut pas commettre une seule faute. S’il mentionne la question de l’argent, il perdra toute sa crédibilité et deviendra lui aussi un ennemi de Byers. Il n’a qu’à regarder Penny et son désespoir pour se rendre compte qu’elle ne fait pas partie du camp des gagnants. « Bonne soirée. Ça m’a fait plaisir de te parler. Je ne te demande pas d'autographe, je ne voudrais pas te déranger. » Il termine, ironique, en sortant de la classe de danse après avoir fermé les lumières, laissant la jeune femme dans la grande salle vide.
|
| | | ÂGE : trente-deux ans (03.08.1992) SURNOM : Penny étant déjà le surnom de Penelope, difficile de faire bien plus court. STATUT : trois ans qu'il lui fait vivre la plus folle et la plus belle des histoires, Isaac est tout pour elle et plus encore. MÉTIER : maman à temps plein, elle partage le reste de son temps entre la fondation Run for Judy à l'hôpital, et la fondation Tomlinson, à défaut de se sentir prête à reprendre le chemin devant les caméras. LOGEMENT : nouvellement installée dans une belle grande maison à Bayside, qu'ils ont choisi ensemble avec Isaac et qui répond à tous les besoins de leur petite tribu. POSTS : 13982 POINTS : 0 TW IN RP : mentions d'agression sexuelle, neurodiversité, parentalité, mentions d'abandon d'enfant. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : elle a un jeune frère autiste qu'elle aime plus que tout et surprotège › fière belle-maman de Jude (13.09.2018) et maman de Maia (14.06.2022) et les jumeaux Jack et Mila (01.08.2023) › bénévole auprès des enfants malades depuis 2020 › être devant la caméra lui manque, mais elle sait son temps auprès des siens plus précieux que jamais. DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Penny crée des malaises en mediumorchid ou en teal. RPs EN COURS : (03) ≡ angus › chris › ethel.
+ the one and only (03) ≡ isaac #23 › isaac #24 › isaac (ff) › isaac (tel). RPs EN ATTENTE : andréa › harleen › micah #6 › riley #2 › rory #12 › you? RPs TERMINÉS :
cf. fiche de liens (chronologie des sujets tenue à jour.)
AVATAR : elizabeth bb olsen. CRÉDITS : (av. nedorametoris) › (sign. siren charms) › (dessin. mapartche ♡) › (gifs signa. gwennifergifs) › (userbars. loonywaltz) DC : autumn galloway (ft. lucy boynton) + samuel wellington (ft. charlie hunnam) + willow storm (ft. lili reinhart) PSEUDO : vlastuin › marie. INSCRIT LE : 27/10/2020 | (#)Sam 28 Nov 2020 - 11:41 | |
| « Quelques minutes alors. » Tu hoches la tête. Ça ne fait pas plus de sens. Comment il aurait pu être là avant, n’avoir rien entendu et tout de même avoir été témoin du coup de poing que Rory a donné à Byers? T’as du mal à te souvenir parfaitement des détails de cette journée-là. Du mal à te souvenir si tu l’as vraiment déjà sur le set Raphael ou si c’est la première fois que tu enregistres réellement son visage dans tes pensées. Une chose était certaine : tu n’allais pas l’oublier désormais. Chaque fois que tu vas lire et relire cet article du Brisbane Times, tu vas le revoir lui et ses expressions arrogantes. Lui et ses yeux plein de jugements. Lui et ses mensonges. « J’ai croisé Rory à la sortie. Je me suis arrêté quelques secondes pour... » Tu attends la suite, ton regard qui ne se détourne pas du sien. T’as pas l’impression que ça aide, cette petite rencontre improviste, tu t’entêtes même si tu vois bien qu’il n’a pas l’intention de te dire quoique ce soit, Raphael. « Attacher mes lacets. J’ai seulement entendu sa voix, puis celle de Byers. Et le coup de poing. Voilà. Je suis parti. C’est tout. » Tu fronces les sourcils. Si tu doutais qu’il mentait avant, tu sais maintenant que c’est le cas. Byers et Rory ne se sont pas parlés avant le coup de poing, t’en es absolument certaine. Tout s’est passé terriblement vite à ce moment-là. Trop vite, mais pas assez en même temps. T’aurais aimé jamais être toute seule avec lui. T’aurais aimé que rien ne soit vrai. Qu’un très très mauvais cauchemar. « Contente? Tu as réussi à obtenir plus d’informations que les journalistes. » Tu roules des yeux, une fois de plus. Non, t’es pas contente. Il croit quoi lui? Que tu prends plaisir à être ici? Que t’as décidé de venir le voir sur son lieu de travail juste parce que tu pouvais, juste parce que ça te tentait? Que t’as rien de mieux à faire de ta vie? « C’est bon de savoir que t’as au moins assez de talent pour improviser. Même si ton histoire ne fait aucun sens. »
C’est inutile d’être ici, tu le vois bien, mais tu t’entêtes parce que t’as toujours été comme ça. Toujours à pousser et t’entêter même quand c’est une perte de temps. « Tant mieux. » Un soupir. T’as plus rien à dire. T’attends seulement qu’il digne répondre à ta question. Qu’il réponde enfin avec un peu de sincérité. Tu le connais pas, mais tu le sais, qu’elle ne viendra pas, la sincérité. Tu donnes des raisons, qui sont aussi fausses que les explications bancales qu’il te donne, mais il s’en fiche et toi aussi au fond. Tu te doutes qu’il n’a pas vraiment l’intention d’appeler la police. Ce ne sont que des menaces qu’il lance dans l’espoir d’écourter l’échange, échange qui tire déjà à sa fin, tu le vois bien. Tu insistes, une dernière fois, mais il ne dit rien. Il passe à côté de toi sans même t’accorder un regard et tu suis ses mouvements sans bouger toutefois. Tu voudrais crier, mais tu n’en fais rien. T’as l’envie de l’arrêter, de tirer sur son chandail, de le forcer à te regarder une fois de plus, mais tu te contentes de serrer les poings et de les garder en place le long de ton corps. Il fait deux fois ta taille, essayer quoique ce soit de physique pourrait trop facilement se retourner contre toi. « Bonne soirée. Ça m’a fait plaisir de te parler. Je ne te demande pas d’autographe, je ne voudrais pas te déranger. » Tu ne dis rien, il n’y a aucun comeback sarcastique qui te vient en tête dans le moment, tu te contentes de te pincer les lèvres alors qu’il sort du local et ferme la porte derrière lui, te laissant toute seule dans la grande salle. Tu fermes les yeux, les poings serrés tellement fort que tu sens tes ongles qui s’enfoncent dans tes paumes de main. T’as les lèvres qui tremblent, t’as juste envie de te laisser tomber et de te mettre à pleurer, là tout de suite. Tu comprends pas, tu comprends rien. Tu voulais juste une explication une simple petite raison qui aurait pu expliquer pourquoi il tenait tant à vous nuire. Mais c’est un nobody Raphael Elly. C’est personne et il sera jamais personne. Alors qu’est-ce qu’il y gagne? Tu sors ton téléphone de ta poche, penses à texter Rory pour lui dire ce qui vient de se passer. Son nom sur ton écran. Tu hésites une minute, et puis deux. Et puis tu fermes ton téléphone sans rien faire, lâche un soupir et sort à ton tour de la grande salle.
Inutile, complètement inutile. L’homme comme la rencontre. (c) ethereal |
| | | | | | | | lies require commitment (raphael) |
|
| |