| (Lucevie #4) • See the sky turn red |
| ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410 TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
(06) ginny #2 › shiloh #14 › maisie #5 › jo #14 › damon #41 › molly #6
(ua) olive #2 (slasher)
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay. RPs EN ATTENTE : milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break. RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens.
liste des conversations téléphoniques.
AVATAR : Sydney Sweeney CRÉDITS : undercovereiram (avatar), harley (gif profil, gif signature & crackship cosigan), blondewhoregifs (gif joseegan), raquelsgifs (gif shiloh), alicemxkesthings (gif maisie), lomapacks (gif molly) & bossiegifs (gif milo) DC : Raelyn Blackwell (Lady Gaga) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 01/09/2019 | (#)Mer 11 Nov 2020 - 18:47 | |
| See the sky turn red Lucia Whitemore & @Evelyn Pearson
C’est des projet plein la tête et des étoiles dans les yeux que je prends la route de l’agence Pearson ce matin. Les préparatifs de mes courtes vacances que je prévois de passer avec Swann avancent et mon excitation monte d’un cran à chaque fois que nous achevons une étape de mon plan pour préparer les vacances en beaucoup trop d’étape. Deklan a accepté sans mal de nous prêter le van - sans mal mais sans se priver du plaisir de passer plusieurs jours derrières à nous faire des blagues salaces - les courses sont faites et le véhicule rempli de provisions, et ma valise sera bouclée ce soir : demain à la même heure, nous serons sur la route tous les deux. Dans ma tête, ma dernière journée de boulot avant les vacances ne peut que bien se passer et rien ne peut venir entamer ma bonne humeur.
J’ai pallié à tout : le vignoble choisi par les Sanders est réservé et l'acompte a été versé : plusieurs visites ont confirmé le coup de coeur des futurs mariés pour le Hillstone St. Lucia, le vignoble où se sont mariés mes parents, lieu d’où je tiens mon prénom et que j’ai été pour la part ravie de découvrir avec eux. Si mon égo n’a pas gonflé à la suite de ce choix j’en tire par contre une immense fierté, une que j’ai eu du mal à dissimuler lors du coup de téléphone de Kate à Evelyn pour nous l’annoncer. Je me suis interdite de sauter comme une puce pour faire état de mon excitation mais je n’ai pas pu m’empêcher de sourire bêtement pour le reste de l’après midi, m’attirant de gentilles moqueries de la part du reste de l’agence. En prévision de ma semaine d’absence, j’ai laissé des indications claires sur mes dossiers en cours au cas où les filles seraient sollicitées, et j’ai bien prévenu mes contacts de s’adresser à Evelyn ou Maze pendant ce laps de temps.
Ce que je n’ai pas prévu en revanche, c’est d’arriver face à des locaux vandalisés. La vitre semble avoir tenu bon j’aperçois quelques éclats indiquant qu’elle a été visée de projectiles mais ce n’est pas ce qui me saute aux yeux en premier : non, ce sont les inscriptions. Abasourdie, j’observe les insultes écrites à la peinture rouge sur la devanture de l’agence, et un coup d’oeil aux commerces avoisinant m’indique rapidement que Pearson n’est pas le dommage collatéral d’une violence à plus grande échelle : non, c’est bien mon lieu de travail qui a été exclusivement visé. La mâchoire décrochée j’observe les tags, mais ils sont si gros que je n’ai pas besoin de plisser les yeux pour les lire. Certains sont racistes et je sens un profond dégoût me monter le long de l’échine mais ceux qui remportent la palmes sont ceux qui utilisent des noms d’oiseaux pour décrire une femme de petite vertue. Les ”pute”, tantôt au singulier, tantôt au plusieur s’arrachent l’affiche avec des ”trainée” et ”trainées” et je suis trop choquée pour tenter d’analyser la situation. En bonne représentante de ma génération, je dégaine mon téléphone pour capturer les dégâts et après avoir envoyé l’un des clichés à mon petit ami, je me surprends à hésiter. Que convient-il de faire ? Appeler Evelyn, lui envoyer à elle aussi l’une des photos de ce carnage qui me prends à la gorge ou bien attendre qu’elle arrive ? Comment réagira-t-elle si elle n’est pas préparée ? Paniquera-t-elle plus ou moins si elle voit une photo avant de voir les dégâts en vrai ? Pour une fois, je regrette d’être la première sur les lieu et alors que ma main qui tient mon téléphone commence à trembler l’arrivée d’Evelyn interromps mon hésitation. Elle est là à présent, il ne sert plus à rien de retourner le problème sous toutes ses coutures et je réalise en me sentant soudainement bien idiote que j’ai les larmes aux yeux. Je ne l’explique pas si bien que, avant qu’elle ne s’en offusque, je les essuie du revers de la main. Lorsqu’elle arrive à mon niveau je l’interpelle d’une voix hésitante. « Je viens d’arriver, j’ai trouvé ça comme ça... » Que rajouter ? Je m’excuserais bien - puisqu’il s’agit de ma personnalité - et si les remarques dégradantes pour les femmes auraient pu me conduire à la conclusion que Lawrence s’en rendu sur mon lieu de travail pour se venger des coups portés par Swann à son égo autant qu’à son visage, les commentaires les plus racistes m’indiquent que je ne suis pas la cible des personnes qui ont fait ça. « J’ai pas l’impression que la porte ait été forcée, il n’ont pas réussi à entrer... » Et du reste, je ne sais pas quoi ajouter d’autre.
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| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Sam 21 Nov 2020 - 18:46 | |
| See the sky turn red Evelyn Pearson & @Lucia Whitemore
La sensation de mauvais pressentiment la suivait depuis quelques jours déjà. Ou bien était-ce depuis quelques semaines ? Evie n’aurait pas été en mesure de le dire avec précision tant elle avait passé son temps à ne pas vouloir s’y arrêter véritablement, convaincue qu’elle faisait un tout de pas grand-chose. La période était propice à l’anxiété pour elle, bien qu’elle s’échinait à la refouler avec une ferveur dont elle seule avait le secret. Le mois de novembre représentait un enfer pour l’orpheline de père qu’elle était, les souvenirs d’une mort subite, vécue en direct au travers d’un poste de télévision, l’empêchant d’avancer avec plus de rigueur qu’elle ne le faisait d’ordinaire. Elle calait sur tout, elle se sentait distraite par un rien. Et cette tension au niveau de la poitrine qui lui donnait l’impression tétanisante de couver quelque chose de plus grave qu’un coeur mal rafistolé par la perte d’un être cher… mais pas uniquement. 29 ans, ce n’était pas rien, c’était plus que la moitié de sa vie. Et ce chiffre ne cessait de se soumettre à elle comme une malédiction qu’elle faisait tout pour contrer, se bornant à faire tout ce qu’elle pouvait pour démontrer à quiconque en douterait encore que, 29 ans après donc, elle savait gérer la vague d’émotions qu’elle se prenait en pleine figure chaque fois que le mois anniversaire de la disparition de son père approchait. Cette année plus que les autres, elle se sentait peiner à avancer. Mais elle le faisait ; parce qu’elle le devait, parce qu’elle ne se laissait pas le choix. Au fond, peut-être que les soucis qui lui étaient tombés dessus le mois dernier, tandis que Rubén l’avait prévenu que des rumeurs commençaient à courir à son sujet, étaient l’échappatoire rêvée pour ne pas trop penser aux répercussions des réceptions, des galas, et autres petites sauteries auxquelles Celie l’avait contrainte à participer pour faire honneur à la mémoire du patriarche. Tu parles. Ça ne faisait qu’enterrer le peu d’entrain que lui inspirait cette fin d’année - qui n’avait pas été mauvaise, mais qui n’avait pas été exceptionnelle non plus. Oui, elle la sentait grandir en elle, cette sensation de mauvais pressentiment et encore une fois, surprenant les trésors enfouis de sa bonne intuition s’échapper de la malle qu’elle fermait toujours à double-tour, elle se dit qu’elle aurait dû apprendre à mieux la considérer quand elle tentait de la prévenir que quelque chose allait arriver.
Et ça y était, c’était ce matin. Outrée par les insultes qu’elle voyait s’étaler sur la devanture de son agence ? Evelyn ne l’était pas. Elle avait connu bien pire à l’époque, elle s’était blindée contre la bêtise humaine, et avait pris son Destin en main pour ne jamais plus avoir à la subir. Mais là, elle ne pouvait pas s’enfuir, elle ne voulait pas s’enfuir. La misogynie, le racisme… les Pearson étaient souvent les victimes toutes désignées d’une nouvelle vague de militants qui trouvaient fort à propos de leur rappeler qu’elles n’étaient pas vraiment des leurs. Mais quelque chose lui disait que cette fois-là, ce n’était pas la mixité qui faisait la réputation du clan qui était visée. Evie savait que la rumeur de son histoire avec Owen commençait à se propager malgré l’influence de Rubén et de Celie qui se démenaient pour qu’aucun journal ne se serve de l’information pour la rouler dans la boue. Mais les murs ont des oreilles et la rumeur, surtout quand elle porte sur ce genre de sujet controversée, elle apparaît comme une mélodie fort engageante pour ceux qui, à l’époque déjà, se faisaient un malin plaisir de s’en prendre au vilain petit canard de la portée. Elle quitta l’habitacle du VTC qu’elle avait pris pour se rendre au travail et immédiatement, elle réduit l’espace qui la séparait de Lucia qui était déjà sur les lieux. Ses talons cliquetèrent sur l’asphalte, faisant écho aux battements de son coeur qui s’accélèrent lorsqu’elle vit les propos racistes s’étendre sur la corniche. Plus que le reste, c’était ça qui la blessait profondément - parce que ses origines ethniques, elle ne les devait pas à sa mère, mais à son père. Elle était désolée que son assistante eut été la première à se prendre de plein fouets la poésie relative de quelques imbéciles. Son coeur se serra lorsqu’elle se rendit compte de la lueur dans les yeux de la jeune femme qu’elle prit par les épaules immédiatement. Affrontant ses yeux, Evie lui dit "Hey Luce, c’est rien. Ça va aller, d’accord." Est-ce que ce serait vraiment le cas ? Elle ne le savait pas, mais elle ne tenait pas à ce que Lucia pâtisse de cet incident avant de partir pour la semaine de vacances qu’elle était supposée prendre après cette dernière longue journée de travail ; ce n’était rien de grave, se répéta Evelyn, lâchant les épaules de la jeune femme pour s’approcher de la devanture qu’elle observa en long, en large et en travers, la tête se secouant par intermittence, et son coeur battant la chamade sous son manteau de bonne qualité. Penser rationnel, se reprit-elle alors qu’elle sentit une bouffée de quelque chose l’envahir de la tête aux pieds "OK, tu n’as touché à rien ?" demanda-t-elle à la jeune femme, se retournant vers elle pour affronter ses yeux, et y dénicher un semblant de soutien. Mais Lucia était bouleversée, même si elle n’était pas la principale concernée - l’accord au pluriel était tout de même utilisé, aussi les questions à ce sujet devaient sans doute se bousculer dans sa tête "Je vais contacter la police, il n’y a que ça à faire." pensa-t-elle à voix haute, sachant qu’une investigation devait être menée avant d’envisager de tout nettoyer ; ce qu’elle avait déjà envie de faire soit dit en passant, se sentant soudainement souillée par les outrages qui se déployaient en peinture rouge sang sur les vitres de son agence devant laquelle elle resta plantée là, sans bouger, perdue quelques secondes dans l’intimité de ses pensées qui lui rappelèrent qu’elle n’avait pas le droit de craquer. Elle se ressaisit, brusquement ; elle crut entendre ses reins craquer sous le coup de fouet métaphorique qu’elle se donna pour sortir son téléphone portable personnel de la poche de son manteau en se tournant vers Lucia "Tu peux rentrer chez toi si tu veux." Elle tenta un sourire ; pâle, autant que son visage qui sembla se délaver au plus les secondes s’étiraient "Je dirais que c’est moi qui suis arrivée la première si tu ne te sens pas capable de te faire interroger par la police. Ça va aller, Lucia." Elle devait prévenir Maze aussi, se dit-elle tout en déverrouillant l’écran de son téléphone portable qui se mit à trembler dangereusement entre ses mains ; et elle se détesta de perdre son sang froid maintenant. they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
Dernière édition par Evelyn Pearson le Mar 16 Fév 2021 - 14:01, édité 1 fois |
| | | ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410 TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
(06) ginny #2 › shiloh #14 › maisie #5 › jo #14 › damon #41 › molly #6
(ua) olive #2 (slasher)
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay. RPs EN ATTENTE : milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break. RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens.
liste des conversations téléphoniques.
AVATAR : Sydney Sweeney CRÉDITS : undercovereiram (avatar), harley (gif profil, gif signature & crackship cosigan), blondewhoregifs (gif joseegan), raquelsgifs (gif shiloh), alicemxkesthings (gif maisie), lomapacks (gif molly) & bossiegifs (gif milo) DC : Raelyn Blackwell (Lady Gaga) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 01/09/2019 | (#)Lun 23 Nov 2020 - 21:41 | |
| See the sky turn red Lucia Whitemore & @Evelyn Pearson
Ces insultes, peintes en rouge et en police 348 sur la devanture de cet endroit où je travaille et que je chéris tant, elles arrivent à entacher une bonne humeur que je pensais inaltérable. Elles me renvoient face à des angoisses qui n’ont rien de rationnelles - ce n’est pas à moi que s’adressent ces injures - mais qui relèvent de ma difficulté à me relever de violences masculines. L’agence représente tout mon quotidien et je suis choquée autant que mon cœur se brise de voir les lieux saccagés de la sorte. Alors, bien sûr, les vandales n’ont pas réussi à entrer et je devrais me dire que cela aurait pu être pire, ici il ne s’agit que d’une vitrine à remplacer puisqu’elle comporte plusieurs éclats, résultats de projectiles lancés directement dessus. Pourtant je suis, à l’image d’une enfant, chahutée d’être spectatrice d’un tel déferlement de violence, une violence qui n’a rien de méritée puisque Evelyn est une personne que j’estime comme étant quelqu’un de bien et que le coeur de métier de l’agence n’est ni sujet à polémique ni blessant pour une quelconque frange de la population. Je suis prise d’un sentiment d’injustice que je contrôle mal, et je me dis que la directrice des lieux ne mérite pas ça, loin de là.
Lorsque j’entends ses talons claquer contre le bitume, je me retourne vers elle en tentant de me recomposer : c’est ridicule que d’être bouleversée à ce point quand elle est la cible principale des insultes qui recouvrent la devanture. Le pluriel, je suppose qu’il n’est là que pour la forme et à cause de la bêtise de certains hommes qui ne tolèrent simplement pas qu’un endroit soit géré par des femmes. « Hey Luce, c’est rien. Ça va aller, d’accord. » Ses mains se posent sur mes épaules et je me sens égoïste d’être celle qu’il faut inlassablement consoler, parce que je suis fragile, parce que je suis émotive. Aujourd’hui, c’est elle qui serait en droit de craquer pourtant je ne l’ai jamais vue si digne. Si elle est bouleversée, elle ne le montre pas et comme souvent je me demande ce qui est à l'origine de sa force inébranlable, celle qu’elle brandit devant elle en toute circonstance. « Je sais je sais… Je suis simplement... » Choquée ? Je suis si fébrile que mes mains tremblent. « Je m’attendais pas à ça, c’est tout. » J’enfonce mes mains dans mes poches pour les y dissimuler. « OK, tu n’as touché à rien ? » Je secoue la tête vivement. « Non, je me suis contentée de prendre des photos mais j’ai même pas mis la main sur la poignée. » Fallait-il que je le fasse ? Que je vérifie que rien n’a été volé à l’intérieur ? Contrairement aux apparences, y a-t-il eu effraction ? « Je vais contacter la police, il n’y a que ça à faire. » Instantanément, les choses semblent prendre une ampleur bien trop importante pour moi et je dois blêmir puisque la brune s’en rend compte et me propose d’échapper à tout ça. « Tu peux rentrer chez toi si tu veux. Je dirais que c’est moi qui suis arrivée la première si tu ne te sens pas capable de te faire interroger par la police. Ça va aller, Lucia. » A nouveau, je secoue la tête. Alors que je suis en train de me décider à abandonner mon job au café pour me concentrer sur mon activité auprès d’Evelyn, celle qui me comble à présent entièrement, je ne veux pas lui paraître comme le maillon faible de notre association. Je ne serai jamais aussi forte et déterminée qu’elle, mais je me dis que je peux faire semblant jusqu’à ce que cela semble être ma seconde nature alors je relève le menton. « Non, je vais rester. Je suis un peu choquée c’est tout... » Surtout après l’intrusion de Lawrence au DBD et la violence des coups échangés entre lui et Swann. Disons simplement que ce n’était pas le moment, j’ai besoin de douceur dans ma vie, je n’aspire qu’à ça et j’étais si proche du but puisque demain signe le début de vacances tant attendues, des vacances qui, je l’espère, représenteront un nouveau tournant pour mon petit ami et moi. « Je vais rester. Je vais pas te laisser toute seule. C’est moi qui devrais te demander comment tu vas. » Mais pas avant qu’elle ait contacté la police et je la laisse tapoter sur le clavier de son téléphone. Je me mets même en retrait le temps que dure l’appel, avant de faire à nouveau quelques pas dans sa direction. « Qu’est ce qu’ils ont dit ? On ne doit pas entrer ? On peut se mettre à l’intérieur ? » Heureusement qu’elle est arrivée à temps pour prendre les choses en main...
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| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Ven 18 Déc 2020 - 16:51 | |
| See the sky turn red Evelyn Pearson & @Lucia Whitemore
Si elle avait été proche de sa mère, sa première réaction aurait été de l’appeler, elle. Les choses se seraient résolues en un claquement de doigts, et ce suffisamment vite pour que personne ne se rende compte de rien, et que tout le monde, comprendre les sbires de La Fondation qui s’affoleraient d’un tel événement, passe à autre chose sans craindre les fuites, les questions et les rumeurs. Celie, assistée par Enola, aurait déployé des efforts titanesques pour régler la situation, rameutant ses avocats et conseillers, et le bras qu’elle avait long lui aurait servi à vite mettre la main sur les coupables de cette infraction, certes mineure, qui aurait très certainement un impact significatif sur la manière dont les filles se rendraient au travail désormais ; avec la boule au ventre. Dans un monde parfait, effectivement, cette situation aurait été si simple à balayer d’un revers de main. Sauf que rien n’était jamais simple chez les Pearson, et les rapports entre Evelyn et Celie étaient on ne peut plus désastreux, entre chantage affectif et rancoeurs datées. Alors le premier réflexe d’Evelyn, ce n’était pas de vouloir se réfugier auprès de sa famille toute-puissante, mais de s’en remettre aux autorités compétentes tandis qu’elle sentait Lucia très affectée par ce qu’elle avait trouvé en arrivant. Et il y avait de quoi évidemment, d’autant qu’il était clair que pour la jeune femme, l’agence Pearson était devenue un fief dans lequel elle se complaisait confortablement, s’y épanouissant au fur et à mesure des contrats dont elle s’occupait en collaboration avec Evie, et prenant des allures de cocon sécuritaire dans lequel cette dernière l’encourageait à se sentir tout comme chez elle, ne relâchant pas ses efforts pour la mettre à l’aise, pour lui faire sentir, et accepter surtout, qu’elle y avait sa place autant que quelqu’un d’autre : qu’elle était faite pour ce métier, point. Le choc devait être rude, et Evelyn le comprenait sans contestation, mais elle se sentait aussi impuissante dans l’action de la réconforter car pour elle aussi, le tableau avait de quoi la troubler un peu - ou plutôt beaucoup… comme l’illustrait les tremblements de ses doigts qu’elle se força à raidir avec une certaine determination, bien décidée à ne pas montrer à quel point cette situation remuait des choses en elle pendant qu’elle indiquait à Lucia qu’elle allait prévenir la police.
"Tu en es sûre ?" lui demanda-t-elle, se tournant vers elle en même temps et lui accordant un regard fixe, plus sérieux que jamais "Je ne veux pas que cet incident gâche les projets de vacances dont tu m’as parlé." Ça l’ennuyait profondément qu’elle soit obligée de vivre cette situation à quelques heures de ses vacances, elle avait l’impression de lui voler l’enthousiasme qu’elle avait démontré ces derniers jours, et ça ne lui plaisait pas. Secouant la tête pour remettre ses propres esprits en place, elle reprit "Ne t’en fais pas pour moi, c’est le moins pire qui pouvait arriver." Le téléphone à l’oreille quand Lucia décida de rester sur les lieux malgré sa proposition de prendre sa journée, elle marqua une pause pour se recentrer, et commença à discuter avec la personne à l’autre bout du fil. En effet, elle se consolait de cette manière, l’organisatrice de mariage : en se disant qu’au fond, ce n’était que quelques mots injurieux peinturlurés sur la devanture d’une boutique, et rien d’autres de plus inquiétant. Les dégâts étaient moindres finalement, et l’enquête aboutirait sans doute sur par grand-chose tant certains vandales savaient s’y prendre pour ne laisser aucune trace. Mais ne pas rester inactive et prendre la mesure de la rumeur qui n’en finissait plus de se propager en ville malgré l’influence de Rubén et de ses contacts, c’était un cheminement qu’elle devait enfin faire ailleurs que dans l’intimité de ses pensées. Oui, il était temps de prendre les choses en mains, et ça commençait par ne laisser personne s’en tirer à bon compte. Les propos écarlates auxquels elle jeta un regard en exposant la situation à l’adjoint administratif de la police de Brisbane qu’elle eut au bout du fil prenaient de plus en plus d’impact à chaque fois, au point de s’imprimer sur sa rétine, et une certaine colère bourgeonna à l’intérieur de sa poitrine. Elle raccrocha son téléphone, le fourrant dans sa poche alors qu’un soupir s’échappait de ses narines qui frémirent fortement "Ils nous envoient une équipe, on va s’éloigner un peu le temps qu’ils arrivent." Elle montra le parc urbain de l’autre côté de la rue du bout de l’index, adressant un geste à Lucia en lui frôlant l’épaule pour attirer son attention "Viens, on va s’installer dans le parc quelques minutes, pour reprendre nos esprits et souffler." Prendre un peu de recul sur la situation était nécessaire, aussi Evie marcha jusqu’au parc dans lequel elle entra en dernier, faisant passer Lucia devant elle "Je suis tellement désolée." fit-elle après un moment, s’insérant aux côté de la jeune femme qu’elle finit par regarder, tenant à ce qu’elle comprenne qu’elle n’avait rien à se reprocher "Ne crois pas que ces insultes sont dirigées contre toi surtout. Je le savais que ça allait finir par arriver, j’aurais dû me résoudre à t’en parler." avoua-t-elle, avant de changer de trajectoire verbale, et de lui demander "Est-ce que ça va ?" they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
Dernière édition par Evelyn Pearson le Mar 16 Fév 2021 - 14:02, édité 1 fois |
| | | ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410 TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
(06) ginny #2 › shiloh #14 › maisie #5 › jo #14 › damon #41 › molly #6
(ua) olive #2 (slasher)
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay. RPs EN ATTENTE : milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break. RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens.
liste des conversations téléphoniques.
AVATAR : Sydney Sweeney CRÉDITS : undercovereiram (avatar), harley (gif profil, gif signature & crackship cosigan), blondewhoregifs (gif joseegan), raquelsgifs (gif shiloh), alicemxkesthings (gif maisie), lomapacks (gif molly) & bossiegifs (gif milo) DC : Raelyn Blackwell (Lady Gaga) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 01/09/2019 | (#)Mar 16 Fév 2021 - 13:00 | |
| See the sky turn red Lucia Whitemore & @Evelyn Pearson
« Tu en es sûre ? » Je hoche la tête de haut en bas sans la moindre hésitation. J’ai perdu mes moyens et on ne peut pas réellement dire que je les ai tous retrouvés, mais s’il y a bien une chose que je ne ferai jamais c’est laisser Evelyn toute seule pour gérer tout ça. Ce n’est simplement pas moi et elle peut tenter de m’en dissuader autant qu’elle veut : je ne bougerai pas, ni avant l’arrivée de renforts, ni après. « Je ne veux pas que cet incident gâche les projets de vacances dont tu m’as parlé. » Disons simplement qu’elles arriveront encore plus au bon moment, qu’elles me permettront de prendre du recul et de m’éloigner au sens propre de toute cette histoire : mais elles ne peuvent être gâchées. Je pars avec mon petit ami sur la côte en van, qu’est ce qui pourrait venir entacher mon bonheur ? « Non, bien sûr que non. Rien ne me gâchera les vacances. » Et si elle a besoin de se changer les idées, je suis prête à parler des heures entières de tout ce que j’ai prévu et noté dans mon petit carnet pour ce roadtrip. « Je vais pas te laisser, c’est hors de question. » Et si je semble souvent hésitante, si j’ai souvent du mal à imposer ma volonté, cette fois ci il n’y a pas la moindre trace d’hésitation dans ma voix.
« Ne t’en fais pas pour moi, c’est le moins pire qui pouvait arriver. » Je fronce les sourcils sans réussir à détacher mon regard des injures peintes sur la devanture. Le moins pire ? Mais pourquoi ? S’attendait-elle à ce genre de vandalisme ? A pire ? J’ai du mal à concevoir que quelqu’un puisse vouloir s’en prendre à elle et son activité tant je pose sur ma patronne un regard empli d’admiration. Sans oser poser la moindre question, je l’observe décrocher son téléphone pour prévenir les forces de l’ordre en me rongeant les ongles. « Ils nous envoient une équipe, on va s’éloigner un peu le temps qu’ils arrivent. » Si mes yeux veulent bien se détacher de ce triste spectacle. D’une douce caresse sur l’épaule, elle capte mon attention et je tourne la tête dans sa direction. « Viens, on va s’installer dans le parc quelques minutes, pour reprendre nos esprits et souffler. » Mes yeux cherchent l’entrée du parc où nous nous installons souvent pour manger le midi, et je hoche la tête doucement. « C’est une bonne idée. » En chemin, je retrouve mes couleurs et je parviens à sortir de ma torpeur : je suis ridicule, c’est Evelyn qui est visée, pas moi, c’est elle qui est en droit de s’effondrer et d’avoir besoin de soutien, toujours pas moi. Seulement, je n’ai pas le temps d’ouvrir la bouche qu’elle s’excuse et je suis mortifiée : elle n’a pas à le faire et je suis la seule à avoir réagi de manière déplacée. « Je suis tellement désolée. Ne crois pas que ces insultes sont dirigées contre toi surtout. Je le savais que ça allait finir par arriver, j’aurais dû me résoudre à t’en parler. Est-ce que ça va ? » J’assimile tant bien que mal les informations mais, avant toute chose, je secoue la tête. « C’est moi qui suis désolée. Ça doit être assez dur pour toi sans que j’en rajoute une couche. » … En étant tétanisée. « Et c’est pas à toi de me demander si ça va... » J’aime l’agence, il s’agit de mon cocon, d’un endroit où je me sens bien et où je prends confiance en moi. Mais pour Evelyn, c’est le travail de toute une vie, c’est un accomplissement, c’est son agence et elle a été vandalisée. « Je... » Par où commencer ? « On a une assurance pour ce genre de chose hein ? » Le matériel, parce que c’est facile, parce que c’est moins engageant d’un point de vue émotionnel. « Pourquoi ? Pourquoi tu savais que quelque chose allait arriver ? » De quoi avait-elle peur ? « Qu’est ce qu’il se passe ? Tu vas bien ? Tu as des ennuis ? » Je réalise que j’ai peut-être été un peu curieuse mais tant pis : si elle ne veut pas me répondre, aucune parcelle de mon être ne saura le prendre mal.
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| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Dim 28 Fév 2021 - 16:30 | |
| See the sky turn red Evelyn Pearson & @Lucia Whitemore
Stupide, mais elle pensa à son père. A ce moment précis, tandis qu’elle prenait toute la mesure de ce que signifiait vraiment cette première pierre jetée contre elle et ce qu’elle représentait aux yeux d’une catégorie de personnes qui l’avait vue pousser telle une mauvaise herbe, celle qu’on arrache tous les printemps sans jamais réussir à l’éradiquer totalement. Elle avait été rebelle, Evelyn, elle ne s’en était jamais cachée - à chercher la petite bête pour qu’on entende sa voix, la sienne, et pas celle qui lui murmurait à l’oreille qu’elle devait agir de cette manière, et pas autrement. Elle était une cible facile, comme elle l’avait toujours été, parce qu’elle ne rentrait pas dans le moule soigneusement élaborée par la détermination de sa mère à ne rien laisser entrevoir d’autre que ce qu’elle voulait qu’on entrevoit de l’empire qu’elle avait repris après la disparition de son mari. Le deuil géré d’une main de maître, la rentabilité douteuse d’un drame qui l’avait traumatisée durant toute son enfance, pour ne pas dire durant toute sa vie, et qui avait creusé des névroses si profondes qu’elle s’était éloignée pour mieux revenir et renouer avec un scandale mal anticipé sur le coup ; qu’elle avait tenté d’arrêter toutefois, mettant son propre ressenti de côté en sommant son amant que c’était une mauvaise idée. L’adolescente qu’elle avait été aurait adoré cette nouvelle provocation, elle l’aurait encouragé à la rendre plus équivoque encore juste dans l’espoir de faire monter la rage chez sa mère, chez ses soeurs. Mais là était la différence entre la Evie du passé et celle d’aujourd’hui : elle ne ressentait aucune espèce de satisfaction à se retrouver sous les feux des projecteurs pour autre chose que la manière dont elle s’était construite en dehors du cercle prisé qui avait été le sien dès sa naissance, elle ne ressentait aucune espèce de satisfaction à mettre le monde entier en colère parce qu’elle avait appris à gérer ses démons. Son histoire avec Owen n’était rien d’autre que ça : une histoire qui s’était terminée aussi rapidement qu’elle avait commencée, et qui résultait d’un vague à l’âme qui avait accompagné son retour sur sa terre natale. C’était poétique, mais ce n’était que ça. Il ne fallait pas y chercher autre chose qu’une passade agréable certes, une passade tout de même. Et pourtant, elle les entendait déjà, les analyses douteuses sur son choix de partenaire, les psychanalystes de bas-étage sortant le nez de leur cravate pour s’exprimer sur son cas, et s’amuser de ses contradictions, elle la gamine envoyée en pension catholique pour corriger son mauvais comportement - STOP.
Une inspiration en même temps qu’elle s’assit à côté de Lucia, et elle se somma de ne pas aller trop loin dans ses propres réflexions au risque de se provoquer une angoisse qu’elle ne pouvait se permettre de ressentir maintenant. Alors c’était opportuniste, mais elle se concentra sur celle de son assistante, blême, et à qui elle attrapa la main finalement, la serrant dans la sienne quand elle se désola de la situation, et de sa propre réaction à une situation qui n’était pas anodine malgré ce qu’Evelyn tentait de lui faire croire en lui répondant. "Être une Pearson m’a appris que ce genre d’évènement est toujours pire pour les autres. Respire, et laisse aller…" Un adage que son père répétait souvent à l’époque, quand il était la cible des mauvaises critiques sur son jeu ou ses causes ; respire, et laisser aller… c’était simple sur le papier, seulement la réalité était bien différente, et elle les sentait poindre les interrogations de la jolie blonde. Pourrait-elle les éluder, faire en sorte de ne pas s’y attarder alors qu’elle lui avait elle-même avoué qu’elle aurait dû être plus prudente, et lui en parler ? Evie lui lâcha la main, poussant un autre soupir qu’elle accompagna d’une main leste glissé dans ses propres cheveux qu’elle repoussa en tournant la tête, le regard perdu à la limite de ses pensées et du moment présent "Les dégâts seront rapidement pris en charge par les assurances, ne t’en fais pas pour ça." la rassura-t-elle en premier lieu avant d’enchaîner naturellement sur le plus gros des questionnements de la jeune femme qu’elle n’osa pas regarder tout de suite "J’ai un bon instinct pour ce genre de choses. Et si je dois être tout à fait honnête avec toi oui, j’ai des ennuis." Elle finit par la regarder, précipitant son regard dans le sien alors qu’un léger sourire naquit sur ses lèvres qui, de près, tremblaient un peu "Rien qui ne justifie les insultes, mais j’ai commis une erreur qui risque de me coûter chère très bientôt… je pensais avoir le temps de m’y préparer, sauf que j’avais oublié qu’être une personnalité publique ne me donne pas l’avantage de considérer mes meilleures options plus que quelques heures." C’était ça qui était dur pour elle maintenant, d’admettre qu’elle n’avait pas pu contrôler ce qui risquait de se passer. De nouveau, elle inspira, et la révélation s’échappa en même temps que le regard qu’elle détourna pour ne pas affronter celui de Lucia "J’ai eu une aventure avec un homme récemment. Ce qui n’est pas quelque chose de mal dans l’absolu, simplement…" Elle n’eut pas le temps de terminer, car de l’autre côté du parc, une voiture de police s’arrêta. Et lâchement, elle sauta sur cette occasion pour se lever du banc, et ne pas accorder le dénouement de cette histoire à son assistante. they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410 TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
(06) ginny #2 › shiloh #14 › maisie #5 › jo #14 › damon #41 › molly #6
(ua) olive #2 (slasher)
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay. RPs EN ATTENTE : milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break. RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens.
liste des conversations téléphoniques.
AVATAR : Sydney Sweeney CRÉDITS : undercovereiram (avatar), harley (gif profil, gif signature & crackship cosigan), blondewhoregifs (gif joseegan), raquelsgifs (gif shiloh), alicemxkesthings (gif maisie), lomapacks (gif molly) & bossiegifs (gif milo) DC : Raelyn Blackwell (Lady Gaga) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 01/09/2019 | (#)Lun 1 Mar 2021 - 12:53 | |
| See the sky turn red Lucia Whitemore & @Evelyn Pearson
« Être une Pearson m’a appris que ce genre d’évènement est toujours pire pour les autres. Respire, et laisse aller… » C’est idiot de ce mettre dans cet état là et, si Evelyn tente avec bienveillance de me débarrasser de toute culpabilité, je me fais la réflexion qu’une fois de plus je n’ai pas su me maîtriser quand pourtant la situation ne me concernait pas directement. Comment les autres pourraient-ils laisser libre cours à leurs émotions si les miennes prennent toute la place lorsque j’entre dans une pièce ? Alors oui, je suis dure : je n’ai pas fondu en larme dans les bras de ma mentor, mais c’est bien elle qui s’emploie à me rassurer quand c’est le travail de toute une vie, la sienne, qui n’a pas été épargné par les casseurs. Alors, pour tenter de dédramatiser et de reprendre le contrôle, j’esquisse un sourire. « Être une Whitemore ne m’a rien appris de plus que de toujours respecter le sacro-saint barbecue du dimanche. » J’en rajoute puisque j’estime que l'éducation prodiguée par mes parents m’a appris bien plus, mais il n’en reste pas moins vrai qu’elle est certainement beaucoup plus armée que moi pour gérer ce genre de situation. Est-ce la première fois qu’elle subit les foudres d’une poignée de contestataires ?
« Les dégâts seront rapidement pris en charge par les assurances, ne t’en fais pas pour ça. » Je hoche la tête en me demandant si la vitre sera changée à mon retour de vacances ou si cela prendra plus de temps que ça. « C’est une bonne chose… Même si on dit souvent que toute publicité est bonne à prendre, j’ai tendance à penser que celle-là convaincra peu de futures mariées. » Autrement dit, les dégâts doivent disparaître rapidement mais je ne pense rien lui apprendre. « J’ai un bon instinct pour ce genre de choses. Et si je dois être tout à fait honnête avec toi oui, j’ai des ennuis. » Si la première partie de la phrase me laisse dubitative - il n’est pas nécessaire d’être devin pour réaliser qu’autre chose qu’un bon instinct se cache là dessous - la suite me laisse perplexe. Evelyn m’a toujours semblé parfaite, un modèle à suivre pour la jeune femme en quête d’assurance que je suis, et j’ai du mal à imaginer que tout ça puisse réellement être justifié. « Rien qui ne justifie les insultes, mais j’ai commis une erreur qui risque de me coûter cher très bientôt… je pensais avoir le temps de m’y préparer, sauf que j’avais oublié qu’être une personnalité publique ne me donne pas l’avantage de considérer mes meilleures options plus que quelques heures. » Et pour ça, je suis heureuse de n’être qu’une figure de l’ombre et compte bien le rester. Si j’ai eu des étoiles dans les yeux lorsque j’ai commencé à fréquenter Lawrence, une pseudo star montante de la musique, j’ai eu vite fait d'enclencher la marche arrière. « J’ai eu une aventure avec un homme récemment. Ce qui n’est pas quelque chose de mal dans l’absolu, simplement… » Je fronce les sourcils. Effectivement, quel est le mal ? N’a-t-elle pas le droit à une vie sentimentale ? Son soulagement, je le perçois lorsque le son des voitures de police l’interrompt. Il m’attriste, puisque j’espère ne pas trop lui avoir forcé la main : je ne veux pas qu’elle se livre à moi parce qu’elle s’en sent obligée à cause de tout ça. Alors, je recompose un sourire de façade et je la suis.
Les représentants des forces de l'ordre commencent par prendre des photos - je souris faiblement en me faisant la réflexion que j’aurais pu en être s’il suffisait de ça - avant de nous poser quelques questions. Ils ne s’intéressent à moi que l’espace d’un instant - je suis la première arrivée sur les lieux - avant de s’entretenir en privée avec la brune. La porte n’ayant pas été forcée nous sommes autorisées à pénétrer dans les lieux et un rapide coup d'œil nous confirme que les dégâts semblent bien se limiter à la vitrine et la façade. Moi, je m’installe sur le bureau qui m’est réservé le temps que ma patronne termine son entretien avec les deux agents et lorsqu’ils prennent congé, je l’observe d’un coin de l’oeil s’installer à son tour.
Que faire ? Est-ce bien mon rôle de lui rappeler qu’elle ne me doit rien, et certainement pas les détails de sa vie privée ? Convient-il plutôt de faire comme si de rien n’était ? Sans trop de certitude, je me lance timidement. « J’espère qu’il trouveront les responsables. » Quoique j’en doute. « Tu sais, ce que tu me disais avec qu’ils arrivent... » A propos de ses fréquentations et de cet homme mystérieux. « T’es pas obligée de m’en dire plus si t’en as pas envie. Il faut pas que t’aies l’impression que tu me le doit à cause de tout ça. »
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| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Mer 24 Mar 2021 - 15:30 | |
| See the sky turn red Evelyn Pearson & @Lucia Whitemore
Evelyn était reconnaissante envers Lucia. Malgré son angoisse, elle tachait de détendre l’atmosphère et encore un peu, alors qu’elle n’avait jamais nourri ne serait-ce qu’un doute à l’encontre de la jeune femme et de sa charmante fragilité qu’elle laissait poindre de temps à autre, elle sut qu’en vérité, elle était bien plus forte qu’elle ne voulait bien le laisser imaginer, se dissimulant derrière la petitesse et la grâce de sa silhouette d’oisillon. C’était rassurant, d’avoir cette béquille lors des situations les plus bouleversantes, mais Evie elle-même n’était pas du genre à laisser ses émotions aller alors, Lucia n’avait pas à craindre de devoir les supporter bien longtemps, elle et ses états d’âme. Mais peut-être aurait-elle dû suivre l’exemple de son assistante, se délester du lourd poids de ce qu’elle portait pour se sentir mieux et ne pas avoir l’impression constante d’agir en tant que mécanique bien huilée. Seulement, c’était dur pour elle, ça l’avait toujours été, de faire preuve de désinvolture en ce qui concernait les nombreux mystères qui l’entourait. Alors oui, elle agit en lâche lorsque sur le point d’en lever un, de mystère, elle se laissa charmer par les sirènes de la voiture de police qui s’arrêta à distance de l’endroit où elles s’étaient échappées pour reprendre leurs esprits, et laissa derrière elle ses confessions pour s’impliquer davantage dans la résolution d’une affaire qui n’en était pas tellement une, finalement. Ils savaient qui elle était. Ce fût l’une des premières choses qu’ils lui annoncèrent lorsqu’elle s’avança dans leur direction pour dérouler le fil de la découverte de la devanture de l’agence, et les guider au mieux pour qu’ils mènent les prémices de leur enquête. Un dialogue s’installa entre elle et les policiers qui, s’ils avaient l’habitude de traiter ce genre d’affaire, n’en furent pas moins professionnels en notant tout ce que Lucia leur révéla avant de s’entretenir encore quelques longues minutes avec Evelyn. Ils la sommèrent d’envisager d’embaucher quelqu’un pour sa sécurité étant donné le statut dont elle jouissait à leur avis, et de ne pas négliger cette histoire, même si elle leur dit à eux aussi qu’elle en avait l’habitude ; ils insistèrent lourdement. Elle allait réfléchir leur dit-elle magnanime, les remerciant pour leur gentillesse avant de rejoindre l’intérieur de l’agence dans laquelle Lucia était allée s’abriter, et qu’elle trouva à son bureau. Elle y déposa son sac à main.
"J’en doute. Ils feront ce qu’ils peuvent j’imagine." lui dit-elle dans un léger sourire, s’installant sur la chaise qui était posée devant le bureau de Lucia qu’elle ne regarda pas tout de suite, préférant opiner du chef quand elle rentra dans le vif du sujet avec une délicatesse qui lui était propre. Là encore, elle lui en était reconnaissante, d’être aussi amène dans sa manière de la mener à prendre la parole en la rassurant de cette façon-là "Je sais." laissa-t-elle échapper sur le moment, et puis elle se demanda, la tête toujours baissée ; que risquait-elle de plus à jouer franc-jeu avec la jeune femme ? Des jugements supplémentaires ? Sans doute, mais quelque part elle espérait connaître suffisamment Lucia pour les anticiper et deviner qu’ils ne seraient pas aussi sévères qu’elle le craignait. Un témoignage assez probant de l’affection qu’elle ressentait à l’égard de la jeune femme puisque généralement, Evelyn n’en avait que faire des jugements qu’on lui réservait. Elle leva enfin la tête, et le silence qu’elle laissa s’installer quelques secondes, elle le brisa en prenant un profond soupir qui précéda le début d’un récit qu’elle étendit avec une sérénité vaine, car si on se concentrait dessus, on pouvait les voir vaciller "J’ai vécu à Londres longtemps, j’ai quand même eu une vie ici. Quand j’ai décidé de rentrer, j’ai eu l’occasion de retomber sur plusieurs anciennes connaissances, des amis avec qui je n’avais pas gardé contact parce que je n’ai jamais été douée pour ça." admit-elle sans fausse modestie, posant son regard sur Lucia qui ici avait le rôle qu’elle avait toujours joué pour elle ; celle de la bonne âme qu’on ne craint pas de choquer, et qu’elle alloua de la suite avec là encore, une tranquillité certaine, qui ne dupait personne toutefois "Ils ont eu de l’importance dans ma vie malgré tout… cet homme dont je te parlais avant l’arrivée des policiers en fait partie." Elle hocha la tête, laissant un léger sourire fendre son visage, et ses yeux quittèrent le visage de Lucia pour se poser ailleurs, là où elle n’aurait pas l’impression de lui donner un accès illimité à ses regrets "On a eu une courte histoire quand on était plus jeunes." Un rire - plutôt un nouveau soupir bref - lui échappa "Enfin quand j’étais plus jeune, il avait quelques années de plus que moi et déjà à l’époque, ma mère en a fait tout un plat. Rien que je ne pouvais pas gérer cependant, elle a toujours eu le chic pour en faire un peu trop me concernant." Il fallait qu’elle laisse de côté son animosité à l’égard des méthodes d’éducation de sa mère, aussi elle se recentra en se redressant sur son siège, et en reprenant la bonne voie de son histoire "Bref. Une chose en entraînant une autre… le problème, c’est que si moi j’ai changé, lui aussi, et qu’au-delà de l’adulte qu’il est devenu, il a aussi changé de voie professionnelle." Elle n’avait pas envie de faire dans le suspens, alors elle lui révéla sans détour, retrouvant son visage sur lequel elle posa ses yeux qui guettèrent sans le vouloir sa réaction "Il est prêtre aujourd’hui." Un autre rire, gêné, qu’elle assoupli en se levant de sa chaise. Passant une main dans ses longs cheveux qu’elle rassembla sur un côté de son épaule, Evelyn s’éloigna du bureau tandis que, sciemment, elle tournait le dos à Lucia pour jeter un oeil à l’extérieur "Tu noteras l’ironie de l’organisatrice de mariage qui fréquente un prêtre. Dans le milieu duquel je viens, ça fait mauvais genre, et j’ai cru pouvoir être assez maline pour réussir à le cacher mais…" Mais. Elle s’arrêta là, ses yeux cherchant la suite de ses paroles sur les pavés qu’elle observa à distance pendant quelques secondes avant de se retourner vers la jeune femme, et d’ajouter avec un peu plus de fragilité qu’elle aurait aimé le faire "On fait tous des erreurs, je n’en suis pas à ma première. Elles ont juste tendance à être affichées en place publique et à faire naître des situations comme celle-ci." Et sincèrement, ça lui donnait envie de hurler ; sauf qu’elle s’était déjà cassée la voix à de trop nombreuses reprises à ce sujet pour avoir envie de réitérer, au risque de la perdre pour de bon. Soudain, la fatigue qu’elle ressentait à propos de tout ça s’afficha sur son visage, et le léger sourire qu’elle accorda à Lucia, il parut plus factice que tout ceux qu’elle lui avait accordé jusque-là. Ses talons claquèrent sur le sol lorsqu’elle se remit en marche "Ça s’arrangera, ça s’arrange toujours, et je veux que tu me promettes quelque chose : ne t’inquiète pas plus que tu ne le devrais d’accord ?" finit-elle pas lui dire en s’arrêtant à nouveau devant son bureau. they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | ÂGE : 25 ans (28.03.99) - bélier ascendant taureau SURNOM : Meg généralement, "Barbie les emmerdes" pour Joséphine. STATUT : Elle a dit oui à Damon une première fois en novembre 2021, et à nouveau en novembre 2022. La seconde fois, plus personne n'avait de doigts croisés dans le dos. MÉTIER : Modèle photo, wannabe influenceuse et rôle principal du film "Nine" - adapté de la biographie à succès du même nom - sorti en salles en février 2024. En parallèle, en janvier 2024, elle a repris ses études après six ans d'interruption : cette fois, elle se dirige vers un bachelor en "Social Work" avec l’espoir d’un jour aider des gamins qui traversent les épreuves qu’elle a traversées enfant et adolescente. LOGEMENT : Megan, Damon et Bowie, le chien qui ne garde pas grand chose, ont d'emménagé en janvier au #283 Dornoch Terrace, à West End, dans une petite maison à la façade typiquement australienne. POSTS : 5711 POINTS : 410 TW IN RP : Négligence et retrait de l'enfant par les services sociaux / enfance dans le système, objectification de la femme, dépendance affective, fausse couche, infertilité et procréation médicalement assistée. ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : véritablement obsédée par l'idée de s'élever dans l'échelle sociale, elle s'y emploie sans penser aux dommages collatéraux › forte, passionnée, impatiente et déterminée, Megan est courageuse et têtue jusqu'à l'épuisement › balottée entre une mère toxicomane et alcoolique et plus de familles d'accueil qu'elle ne veut les compter, elle ne parle de son enfance à personne › spécialiste des fausses bonnes idées, Megan agit avant et réfléchit après › elle a un grand coeur, pourtant elle n'hésite pas à laisser derrière elle ceux qui deviennent pour elle des "poids morts" DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : darkgoldenrod. RPs EN COURS :
(06) ginny #2 › shiloh #14 › maisie #5 › jo #14 › damon #41 › molly #6
(ua) olive #2 (slasher)
cosigan #41 ☆ you made me cry, i won't deny that. yes, we lied and told our friends that we were fine and played pretend but i'm so scared of being alone and you're the only one that feels like home. i'm just a mess, now I'm just a mess, and you're just the person that changed my life. ☽ 1 › 2 › 3 › 4 › 5 › 6 › 7 › 8 › 9 › 10 › 11 › 12 › 13 › 14 › 15 › 16 › 17 › 18 › 19 › 20 › 21 › 22 › 23 › 24 › 25 › 26 › 27 › 28 › 29 › 30 › 31 › 32 › 33 › 34 › 35 › 36 › 37 › 38 › 39 › 40 › 41
melly #5 ☆ are you a stranger ? but you seem so familiar, it's hard to explain. and maybe i'm broken, but my arms are wide open for you. and you'll never know it, but you're just like me. now you can't deny the times you lied and cried, you missed your mother. and I know, the story goes, you say you really tried, you didn't try at all. so now you hate the world, it hates you back is your excuse to fall.
joseegan #14 ☆ sometimes, baby, i'm so carefree, with a joy that's hard to hide. and then, sometimes, again it seems that all i have is worry, and then, you're bound to see my other side. but i'm just a soul whose intentions are good. oh lord, please don't let me be misunderstood.
meloh #14 ☆ you have my heart, and we'll never be worlds apart. when the sun shines, we'll shine together. told you i'll be here forever, said i'll always be your friend, took an oath, i'ma stick it out 'til the end. these fancy things will never come in between, you're part of my entity, here for infinity.
morigan #5 ☆ every single day, yeah, i dig a grave, then i sit inside it, wondering if i'll behave. it's a game i play, and i hate to say, you're the worst thing and the best thing that's happened to me. i don't know what to do, you don't know what to say, the scars on my mind are on replay. RPs EN ATTENTE : milo (scénario libre) ☆ there's always a joker in the pack, there's always a lonely clown. the poor laughing fool falls on his back and everyone laughs when he's down. there's always a funny man in the game, but he's only funny by mistake. and everyone laughs at him just the same, they don't see his lonely heart break. RPs TERMINÉS : liste tenue à jour dans ma fiche de liens.
liste des conversations téléphoniques.
AVATAR : Sydney Sweeney CRÉDITS : undercovereiram (avatar), harley (gif profil, gif signature & crackship cosigan), blondewhoregifs (gif joseegan), raquelsgifs (gif shiloh), alicemxkesthings (gif maisie), lomapacks (gif molly) & bossiegifs (gif milo) DC : Raelyn Blackwell (Lady Gaga) & Midas Sterling (Leo Woodall) PSEUDO : stairsjumper INSCRIT LE : 01/09/2019 | (#)Sam 27 Mar 2021 - 15:59 | |
| See the sky turn red Lucia Whitemore & @Evelyn Pearson
« J’en doute. Ils feront ce qu’ils peuvent j’imagine. » Si je ne suis pas désabusée, je suis du même avis qu’elle : ils ne se passera pas grand-chose suite à la plainte que déposera certainement Evelyn. Si je suis candide et innocente, je ne vie pas non plus dans une utopie aux couleurs arc-en-ciel où les gentils sont toujours récompensés et les méchants punis, la vie m’a enseigné cette leçon à bien des reprises. Ma relation avec Lawrence n’a été que l’un de mes apprentissages sur une longues liste de similaires dont font partie la mort d’Annie, celle d’Ella qui m’a moins touchée personnellement tout comme le drame dont a été victime ma soeur aînée lorsqu’elle a perdu l’enfant qu’elle attendait. Non, je ne crois plus aux contes de fées et, si j’ai tenté de m’accrocher longtemps au mantra qui dit que chacun finit par récolter ce qu’il sème, j’ai perdu ma foi en le destin en même temps que j’ai perdu ma foi en dieu.
Appuyée contre le dossier de ma chaise, j’observe la brune s’approcher de moi et s’installer sur la chaise en face de mon bureau en silence. J’ai dit ce que j’avais à dire : si elle ne souhaite pas poursuivre ses confessions, je ne veux pas qu’elle se sente mal à l’aise et obligée de le faire. « Je sais. » Je hoche la tête doucement, ne sachant quoi faire à présent. Continuer à l’écouter, pendue à ses lèvres ? Prétendre au contraire être absorbée par mon écran pour qu’elle se sente libre de se retirer pour panser ses plaies en silences ? Elle ne me laisse pas réfléchir longtemps puisqu’elle se jette à l’eau, visiblement décidée à me raconter l’histoire derrière tout ça. Immobile, pétrifiée, je l’observe et je l’écoute sans faire un bruit, presque sans respirer pour ne pas l’interrompre. « J’ai vécu à Londres longtemps, j’ai quand même eu une vie ici. Quand j’ai décidé de rentrer, j’ai eu l’occasion de retomber sur plusieurs anciennes connaissances, des amis avec qui je n’avais pas gardé contact parce que je n’ai jamais été douée pour ça. » Si mes lèvres laissent apparaître l’ombre d’un sourire, il est bien triste. Son histoire résonne étrangement avec la mienne puisque, si mon cercle de proches est aussi restreint, c’est parce que je suis partie. Contrairement à elle, j’ai progressivement cessé de donner des nouvelles à cause de l’emprise de mon petit ami de l’époque mais le résultat est le même : j’ai perdu beaucoup de gens, beaucoup n’ont pas daigné m’accorder leur pardon. « Ils ont eu de l’importance dans ma vie malgré tout… Cet homme dont je te parlais avant l’arrivée des policiers en fait partie. On a eu une courte histoire quand on était plus jeunes. » N’est-ce pas là une histoire universelle ? L’amourette de jeunesse, celle que l’on a avec un garçon plus âgé, qui, pour des raisons différentes, s’avère être une mauvaise idée dans toutes les histoires ? Je l’écoute et plusieurs choses me surprennent. La première, c’est de voir Evelyn visiblement troublée et touchée par l’histoire qu’elle me raconte. Je pressens que, blessée, elle l’est encore et je ne l’attendait pas là, mon indestructible mentor. Je l’imaginais au-dessus de ces considérations de fille fragile, de fille comme moi. Elle se livre sans se douter combien cette histoire l’humanise à mes yeux, cette femme que je vois depuis des mois comme un mélange de wonder woman et de déesse grecque. « Il est prêtre aujourd’hui. » En réaction à sa révélation, je l’observe avec des yeux ronds avant de finalement éclater d’un rire cristallin. Il n’a rien d’une moquerie et je prie pour qu’elle ne le perçoive pas comme ça mais, en entendant son discours si grave, je m’attendais à pire, à bien pire que ça et, finalement, mon rire est bien la preuve que ce n’est pas si grave, qu’elle n’a pas grand chose à se reprocher. « Je suis désolée je... » Je ne veux pas que tu penses que je me moque. « La chute m’a surprise, je ne m’attendais pas à ça. » Doucement, je calme mon rire pour redevenir un peu plus sérieuse, le sourire toujours aux lèvres. « Je te promets que je ne suis pas en train de me moquer c’est juste que...Tu sais que ce n’est pas grave quand même ? » A l’écouter, j’imaginais déjà que son don juan soit devenu serial killer et qu’il soit en train de purger une peine à perpétuité.
J’ai du mal à comprendre comment cette histoire peut lui avoir attiré autant de mépris. Elle est tombée amoureuse autrefois, et peut-être retombée amoureuse d’un homme de dieu. N’existe-t-il pas des individus aux actes bien plus répréhensibles ? De quel crime l’accuse-t-on ?
« Tu noteras l’ironie de l’organisatrice de mariage qui fréquente un prêtre. Dans le milieu duquel je viens, ça fait mauvais genre, et j’ai cru pouvoir être assez maline pour réussir à le cacher mais… » Mon sourire ne s’efface pas mais, à présent que je connais les tenants et les aboutissants de son histoire digne d’une telenovela, je suis soulagée. Soulagée d’entendre que sa seule faute est d’être tombée amoureuse de la mauvaise personne, mais toujours aussi perplexe quand à l’attaque subie et aux injures. « On fait tous des erreurs, je n’en suis pas à ma première. Elles ont juste tendance à être affichées en place publique et à faire naître des situations comme celle-ci. » « Je ne comprends pas... » Parce que tu es trop innocente Lucia. « Je ne comprends pas comment ça peut aller si loin. Tu n’as rien fait de mal, pas vraiment... » Son histoire est peut-être à la limite de la moralité pour les bien pensants, mais rien de plus, non ? « Et personne n’a été blessé. » Si ce n’est elle, je le devine au trouble dans sa voix. « Alors je ne comprends pas. » Ma phrase de brise dans un murmure. Je n’ai pas besoin qu’elle m’explique : je ne fais qu’exprimer à quel point je suis démunie : démunie face à tant de méchanceté gratuite, à tant d’agressivité et de malveillance. « Ça s’arrangera, ça s’arrange toujours, et je veux que tu me promettes quelque chose : ne t’inquiète pas plus que tu ne le devrais d’accord ? » « Je ne suis pas inquiète. » Je l’étais peut-être en arrivant, mais plus maintenant. « Pas pour moi en tout cas... » Je me confesse à voix basse, comme si j’avouais un péché en sous-entendant que je me fais du souci pour elle. « Ça change vraiment rien à la façon dont je te vois tu sais. » Ou si, mais d’une façon positive. « J’espère que ça t'atteint pas. » Les insultes peintes sur la devanture. « On choisit pas de qui on tombe amoureuse. » Et cette affirmation, déclamée sur un ton un peu plus triste, résonne douloureusement avec ma propre histoire. Elle est tombée sous le charme d’un prêtre et moi d’un monstre. Qui est la plus tordue de nous deux finalement ?
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| | | ÂGE : 35 ans (03.09.1989) SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut POSTS : 10419 POINTS : 620 TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin) GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas. PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : #7AA1D2 RPs EN COURS :
GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly
lewis#2 ◦ micah#1 ◦ natalia#1 (fb 2020) ◦ mabel#1 ◦ atlas#2 ◦ malone#1 RPs EN ATTENTE :
JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car ( scénario libre) RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens AVATAR : ana de armas CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code) DC : jo carter & mavis barnesPSEUDO : ssoveia INSCRIT LE : 12/02/2018 | (#)Jeu 13 Mai 2021 - 14:01 | |
| See the sky turn red Evelyn Pearson & @Lucia Whitemore
La réaction de Lucia était désarmante, mais elle était légitime. Aussi, dans son for intérieur, Evie ne put s’empêcher d’être meurtrie par la manière qu’elle avait de gérer la confession qu’elle venait de lui faire. Après une hésitation, elle se retrouva à bêtement tomber dans le mimétisme. Relevant la tête d’un seul coup, les yeux ronds comme des soucoupes, à chercher dans sa mémoire ce qu’elle aurait pu dire pour provoquer une telle hilarité — à part raconter ses secrets, s’entend —, elle marqua une pause mentale. Et puis juste après, un temps — réel celui-là — passa durant lequel elle se demanda si elle maîtrisait assez bien les faux-semblants pour que son rire paraisse aussi cristallin que celui de la jeune femme qui lui faisait face ; elle verrait bien, elle n’était pas à une humiliation près. Reprenant vie, Evelyn se mit à rire, elle aussi, jusqu’à ce que le bord de ses yeux baigne dans une abîme de larmes qu’elle ferait passer pour des larmes de rire, et qu’elle retint évidemment, son index soigné passant sous sa paupière inférieure comme pour les sommer de retourner de là où elles venaient. La réaction de Lucia, ça faisait partie des raisons pour lesquelles elle ne se confiait pas, jamais, à personne. Pauvre petite fille riche, pensa-t-elle d’elle-même, à traîner des soucis qui n’en étaient pas, tout simplement parce qu’elle avait perdu son père, et que personne ne s’était jamais véritablement inquiété de la surexposition engrangée par ce drame atroce — du moins aux yeux de la petite-fille qui avait vu son monde s’écrouler en même temps que le colosse qui une seconde encore avant qu’elle ne cligne des yeux, ses longs cils fendant l’air, fonçait tête baissée vers la victoire. Elle n’était pas à plaindre, et elle le savait très bien. Elle n’avait jamais cherché la compassion de ceux qui l’entouraient, consciente qu’elle s’accrochait à des affronts dirigés contre elle parce qu’elle n’avait que ça dans le fond… jusqu’à ce qu’elle se rende compte qu’elle était plus qu’un nom, et qu’au travers de sa rébellion, elle avait toutes les cartes en mains pour s’échapper de la prison dorée dans laquelle elle avait vécue. Son histoire avec Owen, c’était la preuve que quelque part, elle n’était pas tout à fait guérie de ces années qu’elle avait passé ici, à se morfondre sur sa condition de fille ingrate, et ça lui mettait un coup assez fort au moral pour qu’elle se sente honteuse d’avoir été aussi faible. Pas assez bien pour personne, déterminée cependant à prouver de quelle matière elle était faite en se démarquant tout bonnement de ses origines profondes, Evie avait presque renié la maison de laquelle elle venait en partant s’en bâtir une autre à ses conditions ; pour l’abandonner 15 ans plus tard en sachant pertinemment ce qui l’attendait, et ce n’était rien de plus que ce qu’elle avait abhorré en étant plus jeune. Alors elle ne pouvait s’en prendre qu’à elle-même, c’était une certitude profonde, elle n’avait pas le droit de regretter la pression qui pesait sur ses épaules tandis qu’elle s’était faite avoir par la nostalgie d’une romance — sans doute la seule — qu’elle avait connue.
Définitivement, la gêne s’empara d’elle, affirmée par les paroles de Lucia qu’elle perçut par-delà son propre rire factice. Ce n’était pas grave quand même "Je le sais." répondit-elle seulement, reprenant sur elle, faisant mine d’être encore secouée par un ou deux rire avant de, pour de bon, retrouver un sérieux qui tomba aussi bien sur ses prunelles éclaircies par l’afflux de larmes au bord de ses yeux, que sur son environnement qui soudain, lui parut trop étriqué pour qu’elle ne le supporte plus longtemps. Qui plus est, elle n’avait rien d’autre à ajouter, craignant quelque part que tout ce qu’elle serait tentée d’expliciter ne jouerait pas en sa faveur. Evie en avait trop dit, elle le regrettait déjà. Elle se leva de sa chaise, haussant les épaules tout à la fois en secouant la tête pour que ses cheveux se replacent correctement entre ses omoplates pendant que Lucia continuait à réagir, et ce plus posément. Plus piquée qu’elle ne l’admettrait vraiment, elle récupéra son sac qu’elle avait posé sur le bureau de la jeune femme, et y pêcha son téléphone portable qu’elle déverrouilla d’un doigt en lui adressant simplement un sourire où une certaine forme de reconnaissance était visible. Toutefois, se détournant déjà de Lucia, ce sourire elle ne l’agrémenta d’aucune parole autre que "Je devrais contacter tout de suite l’assurance pour la devanture, histoire que tout soit réglé le plus rapidement possible. Je n’ai pas envie qu’on pâtisse davantage de cette mauvaise publicité, on doit recevoir des clients dans la journée…. eux aussi, je vais les appeler pour convenir d’un autre lieu de rendez-vous." Sa conscience professionnelle reprit courageusement le dessus, et rien de plus ne sortit de sa bouche à cet instant. Evelyn se dirigea d’un pas cadencé vers la porte de son propre bureau ; devant laquelle elle s’arrêta un instant, se retournant avec le téléphone à l’oreille, son regard toujours aussi brillant posé sur le profil de Lucia à qui elle dit, une dernière fois "Prends ta journée, Lucia." Et il ne s’agissait pas d’une invitation, mais bel et bien d’une directive que seule sa voix brisée rendit un peu moins autoritaire. they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.
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| | | | | | | | (Lucevie #4) • See the sky turn red |
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