Comin' like a hurricane, I take it in real slow The world is spinning like a weather vane Fragile and composed Though I am breaking down again I am aching now to let you in
Mars 2020. Il s’agissait du genre de nouvelles que Clyde n’attendait pas, mais qui lui tiraient toujours un mince sourire lorsqu’il reconnaissait le nom de Penny - dans ce cas-là, d’une manière absolument fortuite au détour d’un magazine people qu’il avait pour une fois pris la peine d’acheter. Quand bien même son âme de journaliste brûlait de s’être procuré un torchon pareil, il n’avait pu s’en empêcher en découvrant le visage de son amie, ou quelque soit le nom qui pouvait réellement la décrire - faisant la une de la presse à scandales. D’aussi loin qu’il s’en rappelait, Penny n’était pas du genre à attirer les paparazzis, ou du moins pas ceux qui cherchaient à déceler la moindre petite bête pour en faire l’article le plus trash et le plus erroné de l’année, ceux-là même qu’il détestait au plus haut point. Alors, voir ainsi ses mèches blondes trôner sur deux doubles pages entières dudit magazine avait suffi à l’interroger, suffisamment pour qu’il ne tarde pas à lui envoyer un message avec le naturel qu’ils avaient tous les deux acquis avec les années. Un simple bonjour, une proposition tout aussi courte et sans effusion, un catch up régulier auquel ils ne se dérobaient jamais, une fois par an ou dès lors que leurs agendas et leur proximité géographique concordaient.
Comme dans un rituel maintes et maintes fois exécuté, elle n’avait pas tardé à lui envoyer son adresse et l’heure qui lui convenait, pour prendre un verre et tout ce qui pouvait s’en suivre. Clyde n’avait eu aucun mal à trouver, car s’il n’était là que depuis quelques semaines tout au plus, il avait au moins eu le temps de découvrir son propre quartier, question de professionnalisme et surtout de savoir où il s’installait pour ne pas griller sa couverture. Quelques années auparavant, s’il avait parié qu’il habiterait un jour à trois rues de la blonde, il en aurait ri tellement les probabilités étaient minces - et pourtant, il fallait croire que l’année qui venait à peine de s’installer avait pourtant été riche en changements pour l’un comme pour l’autre. Ce qui n’avait pas dévié, en revanche, c’était la bouteille de vin toujours identique qu’il ramenait à la blonde à chaque fois que l’occasion lui en était donnée, comme un souvenir commun d’une époque révolue et lointaine dont il ne gardait pourtant que les meilleurs instants - souvent accompagnés de cette bouteille même, en l'occurrence.
A l’heure convenue, il s’était alors présenté, habillé pour l’occasion dans une tenue qui semblait dire qu’il savait que Penny se fichait bien des efforts qu’il pouvait faire, et que c’était justement pour cette raison qu’il en avait justement fait. Parce qu’après presque dix ans, elle faisait encore partie des rares personnes dont l’avis comptait en tant soit peu pour lui, quand bien même leurs retrouvailles étaient aussi épisodiques que chargées de sens. Penny pourrait être à l’autre bout du globe qu’il décrocherait en un instant, à tout heure du jour et de lui, pour l’écouter pendant une heure avant de raccrocher sans avoir jamais prononcé un seul mot, le sourire aux lèvres. Elle faisait office de fantôme du passé qui lui rappelait la personne qu’il était avant que sa collaboration avec Halsey ne prenne la teneur qu’elle avait aujourd’hui, et que la brune ravage tout sur son passage au point que plus personne n’ait jamais su la supplanter depuis. Ce soir-là, pourtant, l’attention du brun déviait pour une fois du visage d’Halsey pour se planter sur la porte fermée qui se dressait entre lui et ce qui s’annonçait être une soirée bien plus plaisante que toutes celles qui l’avaient précédé, sans aucun doute. “Salut Bonnie” qu’il avait tout naturellement lâché avec un sourire amusé en voyant le visage de Penny apparaître dans l’embrasure. Si ce surnom avait une destinataire unique en temps normal, il ne pouvait tout simplement pas passer outre cette occasion bien trop tentante - et sans doute peu adaptée à en juger par l’avenir du film, mais la blonde saurait lui pardonner.
Dernière édition par Clyde Wakefield le Dim 22 Nov - 12:15, édité 1 fois
Penny Stringer
l’ère de l'apaisement
ÂGE : trente-deux ans (03.08.1992) SURNOM : Penny étant déjà le surnom de Penelope, difficile de faire bien plus court. STATUT : trois ans qu'il lui fait vivre la plus folle et la plus belle des histoires, Isaac est tout pour elle et plus encore. MÉTIER : maman à temps plein, elle partage le reste de son temps entre la fondation Run for Judy à l'hôpital, et la fondation Tomlinson, à défaut de se sentir prête à reprendre le chemin devant les caméras. LOGEMENT : nouvellement installée dans une belle grande maison à Bayside, qu'ils ont choisi ensemble avec Isaac et qui répond à tous les besoins de leur petite tribu. POSTS : 13982 POINTS : 0
TW IN RP : mentions d'agression sexuelle, neurodiversité, parentalité, mentions d'abandon d'enfant. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : elle a un jeune frère autiste qu'elle aime plus que tout et surprotège › fière belle-maman de Jude (13.09.2018) et maman de Maia (14.06.2022) et les jumeaux Jack et Mila (01.08.2023) › bénévole auprès des enfants malades depuis 2020 › être devant la caméra lui manque, mais elle sait son temps auprès des siens plus précieux que jamais.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Penny crée des malaises en mediumorchid ou en teal. RPs EN COURS : (03) ≡ angus › chris › ethel.
+ the one and only(03) ≡ isaac #23 › isaac #24 › isaac (ff) › isaac (tel). RPs EN ATTENTE : andréa › harleen › micah #6 › riley #2 › rory #12 › you? RPs TERMINÉS :
“ it's buried in your bones, i see it in your closed eyes turning in, this is harder than we know we hold it in the most when we're wearing thin ” @hurricane / fleurie @clyde wakefield & penny stringer
Ça ne faisait que quelques semaines que tu étais de retour à Brisbane. Un retour brusque, inattendu et lourd de sens. Si ton nom semblait partout dans les magazines, toujours accompagné de ceux de Rory Craine et Matthew Byers, de ton côté tu t’assurais d’être la plus discrète possible. La vérité est que tu osais à peine sortir de chez toi. Pas envie d’être vue, pas envie de faire parler de toi encore plus que nécessaire. Mais surtout, pas envie qu’on t’approche. Pas envie qu’on te touche. Depuis l’incident, c’est à peine si tu supportais d’être frôler, même par Rory qui se faisait un devoir de respecter ton espace personnel. Toi qui pourtant avait toujours été une personne très tactile – toujours une main sur l’épaule par-ci, une accolade par-là – tu te sentais dépassée par cette répulsion nouvelle à tout contact. Ça allait passer, que tu essayais de te convaincre à la fin de chaque journée. Tu vas faire mieux demain. Et chaque jour caché est une chance perdue de te sortir de ce traumatisme qui te ronge. Tu te donnes des objectifs à chaque jour toutefois. Sortir de la maison pour aller à l’épicerie du coin. Aller à la plage après le coucher du soleil, quand c’est calme et qu’il n’y a pas beaucoup de gens autour. Reprendre tranquillement contact avec le monde extérieur, surtout maintenant que la nouvelle de l’annulation du tournage commençait un peu à se tasser, laissant place à d’autres scandales. Il y avait des jours ou tout se passait sans accroche, que tu pouvais presque prétendre que tu n’avais pas les mains de Byers qui te brûle la chaire à tout instant. Des journées ou tu pouvais presque oublier. Et puis il y avait celles ou tu parvenais à peine à sortir de ton lit. Les journées ou tu prenais trois douches de suite, ne serait-ce que pour faire disparaître son odeur de sur ta peau. Les journées ou tout était trop exigeant. Elles commençaient tranquillement à se distancer, ces journées-là, et tu essayais tant bien que mal de t’accrocher à ce qui parvenait encore à te faire du bien. Autism Queensland, organisme auquel tu avais recommencé à donner de ton temps maintenant que tu en avais beaucoup de libre. Rory et sa façon bien à lui de te garder calme, même au milieu de la tempête. La semaine que tu venais de passer à Torquay, chez tes parents, à passer chaque moment libre avec ton frère qui se délectait comme jamais de ta présence. Et puis le texto surprenant de Clyde, qui t’avait apporté un sourire, ce matin-là.
Pour la première fois depuis un mois, tu n’étais pas particulièrement nerveuse à l’idée d’être en proximité de quelqu’un, d’un homme. Probablement parce que le jeune Wakefield, il avait été ton Clyde avant même que tu ne deviennes Bonnie Parker le temps d’un film non-complété. Parce que Clyde, il avait su se faire une place dans ta vie, de près comme de loin. Une dizaine d’années étaient passées depuis ces quelques mois partagés ensemble à Perth, lors d’un de tes premiers tournages d’envergures, avant même que tu ne deviennes Elsie Chapman pour le populaire téléroman Neighborhood. Clyde, il avait connu Penny Stringer avant que ce nom ne soit connu et répété par une grande partie de la population australienne. Alors quand il frappe à ta porte et qu’il t’offre ce sourire qui n’a pas changé dans la dernière décennie, tu ne peux t’empêcher de faire de même. « Salut Bonnie. » qu’il te dit en te tendant la fameuse bouteille de vin, goût de nombreuses de vos rencontres et tu échappes un rire face à ton nouveau surnom. « Comme on se retrouve mon cher. » que tu ajoutes presque formellement alors que tu prends la bouteille de ses mains et tu es légèrement soulagée de voir que tu ne te raidis pas lorsque tes doigts frôlent les siens. Peut-être parce que tu le connais bien Clyde, que tu lui fais confiance. Tu hésites pendant quelques secondes et puis ose finalement à mettre ta main sur son bras alors que tu t’approches assez pour lui faire la bise. C’est un peu maladroit, surtout considérant la nature de vos dernières rencontres, mais tu fais comme si de rien était alors que tu l’invites finalement à entrer dans ton loft. « Je t’offre un verre? » Tu demandes, mais tu connais déjà la réponse alors que tu te diriges vers la cuisine et sort deux grandes coupes que tu déposes sur la table basse du salon. « Ça fait longtemps que t’es à Brisbane? De passage ou si c’est un déménagement plus permanent? » C’est qu’il est un peu comme toi, il a des points d’ancrage Clyde, mais il est plutôt du genre à se promener d’un bout à l’autre du pays. Tu ouvres finalement le bouchon de la bouteille et fait couler le liquide rougeâtre dans les deux verres avant d’en tendre un au jeune homme.
Le brun laissa échapper un sourire satisfait devant le rire communicatif de la blonde, signe encore une fois que leur complicité dépassait les années et les séparations. Si plus aucun sentiment n’était de mise entre eux - si tant est qu’il y en ait réellement eu un jour - Penny occupait une place particulière dans l’esprit de Clyde. “Comme on se retrouve mon cher.” Amusé par tant de cérémonie, il ne se fit pas prier pour passer le pas de l’appartement tandis que la blonde s’emparait de la bouteille, ne perdant pas de temps pour rattraper les bonnes habitudes. Il laissa son regard vagabonder sur les murs et les objets, tentant de discerner des informations avant même que Penny les prononce - déformation professionnelle, ou plutôt extra professionnelle, dont la jeune femme n’avait pourtant jamais eu connaissance. A l’époque où ils s’étaient brièvement fréquentés, les arnaques de Clyde avaient déjà pris davantage d’envergure suite à sa rencontre avec Halsey, mais ils n’en étaient pas encore rendus aux plans machiavéliques qu’ils avaient échafaudé par la suite. Il s’agissait encore de petits coups, par ci par là, tandis que leurs boulots respectifs servaient tout autant de couverture que de revenus assurés. Alors, le brun ne faisait pas preuve d’autant méfiance qu’aujourd’hui, raison pour laquelle il s’était allé quelques semaines dans les bras de la blonde, qui avait su faire écho en lui d’une certaine manière, alors qu’elle n’attirait encore pas les regards comme aujourd’hui - et quels regards, malheureusement.
Clyde se délesta de sa veste qu’il laissa tomber sur une des chaises du salon, avant de voir Penny revenir avec deux coupes - les traditions avaient la vie dure avec elle. Quand bien même il n’avait jamais été un grand buveur, car l’idée de perdre contrôle sur lui-même lui était de plus en plus étrangère, il ne se refusait jamais à un verre ou deux d’un bon vin empli d’aussi bons souvenirs. “Je t’offre un verre?” Il avait ramené la bouteille - difficile donc de croire qu’elle lui offrait quoi que ce soit, mais il se saisit d’une coupe en souriant avant de la lui tendre. “Si tu insistes.” Tant de bonnes manières pour un duo qui n’était pourtant jamais rentré dans les clous, tant leur relation était complexe à décrire. En réalité, le mot relation n’était que peu adapté, alors que Clyde peinait à imaginer qu’ils aient réellement formé un couple, puisqu’il n’y avait jamais eu aucune forme d’engagement entre eux. C’était sans doute ce qui les décrivait le plus - ce qui aurait pu arriver mais n’avait jamais existé, car ni l’un ni l’autre ne le souhaitait réellement alors. “Ça fait longtemps que t’es à Brisbane? De passage ou si c’est un déménagement plus permanent?” Le pourquoi du comment de son déménagement ne concernait pas Penny - ni même qui que ce soit, à part Halsey et lui, puisque tout ce plan était basé sur une potentielle arnaque. Cependant, il n’avait aucune raison de lui mentir sur le reste, car Penny n’avait jamais été du genre à fouiner là où cela ne la regardait pas, et elle pourrait difficilement faire quoi que ce soit d’une information aussi basique que celle de son déménagement. Surtout que sur le brun avait compris l’histoire dans laquelle était plongée la blonde actuellement, elle avait sans doute bien d’autres sujets en tête que de décortiquer les choix du brun. “J’suis arrivé y a deux semaines, même pas.” La vérité aurait été qu’il était arrivé il y a treize jours, et qu’il tenait un compte précis des jours qui défilaient, mais inutile de le préciser. “Cette fois c’est un vrai déménagement, si j'arrive à trouver un poste ici. C’était le moment de changer d’air un peu.” Il avait passé sa vie entière à Perth, et même s’il affectionnait particulièrement cette ville, la quitter ne l’avait pas marqué outre mesure - d’autant plus qu’il suivait Halsey dans le processus, et c’était ce qui comptait le plus.
Il but une première gorgée de vin, savourant les saveurs auxquelles il n’avait pas regoûté depuis sa dernière soirée avec Penny, ce qui remontait déjà à de longs mois. Avant le déménagement, le scandale, et tout ce qui lui brûlait la langue tant il ne comprenait pas comment la jeune femme avait pu être embarquée dans une affaire pareille. Elle ne faisait pas de vague, et si toute célébrité apportait son lot de détracteurs, Clyde avait du mal à croire qu’il s’agissait simplement d’une affaire de jalousie. Alors, il finit par plonger ses yeux dans les siens, n’ayant pas réellement pour habitude de tourner autour du pot avec Penny - et puis, si elle voulait lui dire que ça ne le regardait pas, elle ne se gênerait pas non plus pour répliquer. “Et toi, tu comptes rester? Même si ton film a été annulé, de ce que j’ai compris?” Il avait parfaitement compris, et le doute n’était plus réellement permis, mais son but n’était pas non plus de brusquer la jeune femme quant à une affaire qui devait sans doute lui faire plus de mal que de bien. “Tu veux pas te tirer, loin de tous ceux qui racontent de la merde sur toi?” Il était journaliste, mais pourtant, tout était clair à ses yeux - tous ceux qui racontaient des horreurs sur Penny ne la connaissaient pas, et il ne doutait pas un instant qu’elle n’ait pas fait la moitié de tout ce dont elle pouvait être accusée. Ou du moins, qu’elle n’avait aucune raison de subir autant de pression médiatique, et que mettre de la distance paraissait être le seul moyen pour y échapper.
ÂGE : trente-deux ans (03.08.1992) SURNOM : Penny étant déjà le surnom de Penelope, difficile de faire bien plus court. STATUT : trois ans qu'il lui fait vivre la plus folle et la plus belle des histoires, Isaac est tout pour elle et plus encore. MÉTIER : maman à temps plein, elle partage le reste de son temps entre la fondation Run for Judy à l'hôpital, et la fondation Tomlinson, à défaut de se sentir prête à reprendre le chemin devant les caméras. LOGEMENT : nouvellement installée dans une belle grande maison à Bayside, qu'ils ont choisi ensemble avec Isaac et qui répond à tous les besoins de leur petite tribu. POSTS : 13982 POINTS : 0
TW IN RP : mentions d'agression sexuelle, neurodiversité, parentalité, mentions d'abandon d'enfant. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : elle a un jeune frère autiste qu'elle aime plus que tout et surprotège › fière belle-maman de Jude (13.09.2018) et maman de Maia (14.06.2022) et les jumeaux Jack et Mila (01.08.2023) › bénévole auprès des enfants malades depuis 2020 › être devant la caméra lui manque, mais elle sait son temps auprès des siens plus précieux que jamais.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Penny crée des malaises en mediumorchid ou en teal. RPs EN COURS : (03) ≡ angus › chris › ethel.
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“ it's buried in your bones, i see it in your closed eyes turning in, this is harder than we know we hold it in the most when we're wearing thin ” @hurricane / fleurie @clyde wakefield & penny stringer
« Si tu insistes. » Ça fait partie de ces bonnes vieilles habitudes qui se sont installées entre vous au fil du temps. Le vin comme goût de vos retrouvailles. Ça et le goût de ses lèvres au brun. S’il n’y avait pas de mots pour définir ce que vous étiez, ce que vous avez été ou ce que vous êtes en ce moment, il y a certainement des gestes qui parlent fort de ce qui existe entre vous. Ce n’est pas de l’amour, mais c’est plus qu’une simple amitié. C’est quelque chose qui tombe dans l’entre-deux et qui fait du bien, la plupart du temps. Quelque chose qui coule avec bien plus de simplicité normalement aussi, et tu te demandes s’il le ressent, le malaise qui s’est immiscé entre vous. Mais il y a le vin et tu espères vraiment qu’il saura faire son effet, comme il l’a fait si souvent par le passé. « J’suis arrivé y a deux semaines, même pas. » Et de savoir ça, ça vient placer un sourire sur tes lèvres. Vous êtes rarement dans le même coin du pays, mais ce n’est jamais bien long avant que vos chemins ne se croisent quand c’est le cas. « Cette fois c’est un vrai déménagement, si j’arrive à trouver un poste ici. C’était le moment de changer d’air un peu. » Ça fait longtemps que tu n’as pas eu de ses nouvelles à Clyde alors il t’est impossible de savoir à quoi il fait référence quand il te mentionne son besoin de changer d’air. Lui, il écrit dans les journaux. Son nom n’y apparaît que pour signer les articles, pas en étant le point culminant de ces derniers comme toi. « L’air de la côte Ouest manque de fraîcheur? » C’est une façon bien peu subtile de lui demander ce qui a pu le pousser à vouloir déménager à l’autre bout du pays. Il est libre de te répondre ou non de toute façon, tu sais qu’il te connaît assez bien pour savoir que tu ne pousseras pas pour avoir des réponses. T’es curieuse oui, mais t’as toujours respecté cet espèce de mystère que Clyde aime garder autour de sa vie. Après tout, il y a longtemps que vous vous êtes entendus pour dire que vous ne vous devez absolument rien, l’un à l’autre. « Ça fait plaisir de te voir. » que tu ajoutes tout de même, sincèrement alors que tu prends une autre gorgée de ton verre, tentant de faire descendre la pression.
« Et toi, tu comptes rester? Même si ton film a été annulé, de ce que j’ai compris? » Tu échappes un petit rire nerveux. Clairement, vous êtes deux à jouer au jeu de dire les choses sans y aller droit au but. Clyde est journaliste après tout, tu te doutes bien qu’il a bien du lire quelques unes des rumeurs autour de cet arrêt soudain du tournage. « C’est un retour en fait. Le tournage était à Sydney. » Mais que tu sois à Brisbane, Sydney, Melbourne ou même à Perth, la réalité reste la même : ton nom va continuer d’être associée à ce film. Associée au coup de poing que Rory a donné à Byers. Et tant qu’ils n’auront pas la vérité pleine de ce qui s’est passé, ils vont continuer d’en parler, les journalistes. Mais pas Clyde. Clyde, c’est pas vraiment les magazines People sa spécialité. Et puis tu le connais assez pour savoir qu’il n’utiliserait pas ce que tu lui dis ce soir pour faire mousser les discussions à ce sujet. « Tu veux pas te tirer, loin de ceux qui racontent de la merde sur toi? » L’idée est tentante, en théorie. Mais il n’y en a pas d’endroits magiques ou des bêtises sont racontées à ton sujet. Du moins, pas en Australie. Et tu ne te vois pas quitter le pays juste pour éviter de te retrouver sur le front page des magazines. T’es pas toute seule dans ce bordel. Et tu n’allais certainement pas laisser Rory gérer le tout en te poussant de l’autre côté de l’océan. « Je suis pas certaine que ça changerait grand-chose. Il y a des journalistes curieux dans chaque état. » Il y a un sourire qui habite tes lèvres alors que tu prends une autre gorgée de ton verre. « J’espère que t’es pas venu ici dans l’espoir de trouver un scoop, parce que tu risques d’être déçu. » que tu te moques en prenant une autre gorgée de ton verre qui semble se vider rapidement. Tu viens finalement prendre place aux côtés du jeune homme, ton corps qui frôle le sien comme il l’a fait des dizaines de fois auparavant. Tu figes un peu, mais tu souffles légèrement et tourne ton visage vers le jeune Wakefield, un sourire sur les lèvres. « Mais t’es certainement pas venu pour me parler d’un tournage incomplet de ce qui aurait dû être le lancement de ma carrière internationale. » C’est dit avec un sourire, mais il y a une grosse dose de nostalgie et de tristesse dans ta voix. Tu savais que le sujet allait être abordé à un moment ou un autre, comme il l’est toujours depuis l’annonce de l’interruption du tournage, mais tu espérais que ce serait bref et que vous seriez en mesure de passer à autre chose rapidement, pour le mieux.
Se donner des nouvelles de leur vie depuis la dernière fois qu’ils s’étaient croisés était devenu une habitude à laquelle ils ne dérogeaient sous aucun prétexte, et Clyde se prêtait donc volontiers à l’exercice. C’était la première fois en dix ans qu’il ne pouvait prétendre se trouver ci ou là quelques jours seulement à cause du boulot - mais plutôt qu’il avait justement lâché son précédent job, et enfin pris la décision de déménager pour de bon. Si Penny avait été du genre à s’arrêter sur ses moindres faits et gestes, elle aurait sans peine pu relever que cette décision était bien étonnante compte tenu du fait que le brun ne lâchait jamais quelque chose sans avoir de parachute de sécurité - ce qui était pourtant le cas, avec ses comptes en banque bien fournis, quand bien même elle n’en avait pas connaissance. Pourtant, Penny avait toujours su se montrer - presque - subtile lorsqu’elle était en quête d’informations, quelque chose qui n’avait jamais manqué de faire sourire le brun. “L’air de la côte Ouest manque de fraîcheur?” “On peut dire ça comme ça” qu’il lâcha dans un léger rire signifiant tout à la fois qu’il ne cherchait pas à éviter le sujet, mais tout de même qu’il n’avait pas davantage de détails à en donner. Après tout, il n’avait fait qu’omettre quelques informations mais n’avait pas menti - il était bien à la recherche d’un nouveau poste, et son déménagement était supposé être pérenne. “Ça fait plaisir de te voir.” Clyde n’avait pu s’empêcher de remarquer dès qu’il avait passé la porte que Penny semblait plus à cran que d’habitude, chose qu’il avait attribuée à la situation peu commune à laquelle elle devait désormais faire face. Alors, de l’entendre dire que malgré tout et envers tout le reste, elle était contente de le voir, ne pouvait que faire écho en lui tant il partageait la même pensée. “Toi aussi.” Et il leva son verre pour la rejoindre dans une seconde gorgée.
Contre toutes attentes, le quotidien du brun était loin d’être des plus passionnants pour l’instant - à la différence de celui de Penny qui semblait être commenté de toutes parts, souvent en mal, plus rarement en bien. Tout ça à cause d’un foutu tournage. “C’est un retour en fait. Le tournage était à Sydney.” Clyde leva un sourcil avant de laisser son regard traîner une nouvelle fois sur les murs qui les entouraient. “Donc c’est ton appart?” Son vrai, celui qu’elle n’avait pas prévu de quitter de si tôt? “Si j’avais cru qu’un jour on habiterait à côté” qu’il finit par lâcher dans un nouveau sourire amusé, en réalisant en effet qu’il avait élu domicile à quelques rues seulement de la blonde. Cela ne changeait pas grand-chose à leur relation, ni même à ce qu’il était venu faire à Brisbane, mais il ne disait jamais non à compter une amie dans le coin. Néanmoins, s’il était elle, il serait pris d’une envie folle de se tirer bien loin de toutes les rumeurs, même si au fond, il n’avait que bien trop conscience que ces dernières ne connaissent parfois pas de limites. “Je suis pas certaine que ça changerait grand-chose. Il y a des journalistes curieux dans chaque état.” A cette affirmation, il ne pouvait qu'acquiescer d’un mouvement de tête, car il en connaissait un rayon, sur les journalistes curieux. S’il ne se résoudrait jamais à écrire pour des torchons people, il devait lui aussi se montrer particulièrement inventif pour obtenir des informations sur les affaires qu’il devait couvrir. Sauf que la plupart du temps, les coupables qu’il poursuivait l’étaient vraiment, et cela faisait donc une différence majeure. “J’espère que t’es pas venu ici dans l’espoir de trouver un scoop, parce que tu risques d’être déçu.” Clyde fit mine d’être offusqué un instant par cette supposition. “Tu me crois vraiment comme ça?” Avec beaucoup d’autres personnes, il l’était, mais pas avec Penny. S’il devait un jour lui demander un service ou un contact, ce serait tout autre chose, mais venir fouiller dans sa vie à ses dépends n’était absolument pas dans ses projets. “Mais t’es certainement pas venu pour me parler d’un tournage incomplet de ce qui aurait dû être le lancement de ma carrière internationale.” Il l’avait regardée s’approcher doucement de lui, un sourire aux lèvres qu’il lui avait instantanément rendu. “Je suis pas venu pour ça, non.” Il était venu pour profiter d’une soirée en sa compagnie, se remémorer du bon vieux temps et en passer du nouveau encore meilleur, mais il ne pouvait cependant ignorer le voile de tristesse venu obscurcir le regard de la blonde. “Cela dit j’imagine que c’est difficile à encaisser.” Surtout pour quelqu’un de sensible et de sensé comme Penny. Clyde finit donc par poser la main sur la sienne, renforçant le contact entre eux, qu’il voulait pourtant rassurant plus que tout. “Donc j’espère que tu tiens le coup.” Une moue imprévue vint supplanter son sourire. “Si y a besoin d’aller faire peur à un journaliste ou deux, tu sais où demander.” Absolument faux, car Clyde n’était pas - ou plus - du genre à lever ses poings pour régler ses différends, d’autant plus qu’il avait maintenant toutes les raisons de rester discret et de ne surtout pas se faire connaître des services de police ou de quiconque. Néanmoins, si la blonde prenait sa plaisanterie au mot, il trouverait toujours un moyen de se débrouiller, évidemment.
ÂGE : trente-deux ans (03.08.1992) SURNOM : Penny étant déjà le surnom de Penelope, difficile de faire bien plus court. STATUT : trois ans qu'il lui fait vivre la plus folle et la plus belle des histoires, Isaac est tout pour elle et plus encore. MÉTIER : maman à temps plein, elle partage le reste de son temps entre la fondation Run for Judy à l'hôpital, et la fondation Tomlinson, à défaut de se sentir prête à reprendre le chemin devant les caméras. LOGEMENT : nouvellement installée dans une belle grande maison à Bayside, qu'ils ont choisi ensemble avec Isaac et qui répond à tous les besoins de leur petite tribu. POSTS : 13982 POINTS : 0
TW IN RP : mentions d'agression sexuelle, neurodiversité, parentalité, mentions d'abandon d'enfant. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : elle a un jeune frère autiste qu'elle aime plus que tout et surprotège › fière belle-maman de Jude (13.09.2018) et maman de Maia (14.06.2022) et les jumeaux Jack et Mila (01.08.2023) › bénévole auprès des enfants malades depuis 2020 › être devant la caméra lui manque, mais elle sait son temps auprès des siens plus précieux que jamais.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Penny crée des malaises en mediumorchid ou en teal. RPs EN COURS : (03) ≡ angus › chris › ethel.
+ the one and only(03) ≡ isaac #23 › isaac #24 › isaac (ff) › isaac (tel). RPs EN ATTENTE : andréa › harleen › micah #6 › riley #2 › rory #12 › you? RPs TERMINÉS :
“ it's buried in your bones, i see it in your closed eyes turning in, this is harder than we know we hold it in the most when we're wearing thin ” @hurricane / fleurie @clyde wakefield & penny stringer
« On peut dire ça comme ça. » Tu te contentes de hausser les épaules légèrement, tu ne le pousses pas à t’en dire plus parce que tu sais que s’il avait eu envie de le faire, il l’aurait déjà fait. Tu te contentes de te dire que la vie est pleine de hasard et qu’elle sait parfois bien faire les choses alors qu’elle vous pousse à nouveau l’un dans la direction de l’autre. Jamais auparavant vous n’aviez habité dans la même ville de manière permanente. Excepté pour ses quelques mois passés ensemble lorsque tu étais à Perth pour un tournage. Quelques mois, dix ans auparavant. Tu ne sais pas s’il reste beaucoup de ces gamins que vous étiez à l’époque en vous aujourd’hui, mais il semblerait que votre connexion soit à l’épreuve du temps et des différents changements. Peut-être parce que vous avez cette habitude, cet accord de rester majoritairement à la surface, peut-être par peur de ce qui pourrait être découvert si vous osiez creuser un peu plus l’un chez l’autre. Tu ne sais pas ce qu’il cache Clyde, si t’es complètement honnête, tu ne cherches pas vraiment à savoir non plus. Tu te complais dans votre arrangement non-écrit, ou du moins, ça avait toujours été le cas auparavant. Aucune raison pour que ce soit différent cette fois-ci. Du moins, c’est ce que tu continuais de te répéter, comme si ça allait soudainement faire disparaître le malaise qui grandit autour de toi. « Toi aussi. » T’es sincère toutefois, quand tu dis que t’es contente de le voir. Ça avait été vrai à chacune de vos rencontres, aussi espacées soient-elles dans le temps et tu espérais sincèrement qu’elles demeurent de bons souvenirs. « Donc c’est ton appart? » Tu hoches positivement de la tête. T’es plutôt fière de ton installation d’ailleurs. Ça fait neuf ans que t’as un pied à Brisbane de manière permanente, mais t’as fait un léger upgrade après que tu aies reçu ton dernier chèque pour Neighborhood. Le loft est spacieux, lumineux et si t’as jamais été le genre à vivre au dessus de tes moyens, il est facile de comprendre que tu en as, des moyens. Et des bons. « Si j’avais cru qu’un jour on habiterait à côté. » Toi non plus, tu n’aurais jamais cru ça possible. Ça t’intrigue d’ailleurs de savoir comment votre relation va changer si vous êtes emmenés – ou du moins si vous décidez – de vous voir sur une base plus fréquente. Tu sais que ce que vous avez partager quand tu n’avais que 18 ans est long gone et en ce moment, t’es loin de te chercher une histoire de ce genre. Tu te cherches pas d’histoire du tout en fait. Tu veux seulement arracher le pansement de cette peur nouvelle que tu as. La peur d’être intime. La peur d’être proche. La peur d’être touchée. Et dans le moment présent, t’es incapable de penser au-delà de ça. « Le hasard fait les choses drôlement parfois. » que tu te contentes d’ajouter, un petit rire dans la voix alors que tu tentes maladroitement de cacher ton anxiété grandissante dans une énième gorgée de vin.
« Tu me crois vraiment comme ça? » Tu souris devant son air faussement offensé. Si tu te doutes que Clyde – comme beaucoup de journalistes – est prêt à beaucoup de choses pour aller au fond des choses, tu sais aussi que jamais il n’utiliserait votre amitié (ou peu importe quel est le bon mot pour décrire votre relation) pour s’avancer professionnellement. « Jamais je n’oserais. » que tu ajoutes donc en hochant de la tête, avec un petit rire dans la voix. Peut-être que tu essayes trop fort, de garder ça light and friendly. Mais tu ne sais pas comment agir autrement, ton naturel soudainement éteint. T’es plus celle à qui tout venait naturellement. Plus celle qui pouvait agir sans trop se poser de questions. T’as l’impression que tu dois analyser chacune de tes paroles et que chacun de tes gestes. Tout est lourd de sens. Tout est difficile. Même avec lui qui pourtant, n’avait jamais porté le moindre jugement sur toi. « Je suis pas venu pour ça, non. » Tant mieux. La dernière chose dont tu as envie ce soir, c’est de parler du tournage. C’est la seule chose à laquelle tu es capable de penser la majorité du temps. T’as envie de mettre ça derrière. T’as envie de profiter de cette bouteille de vin, de ce moment ensemble, de Clyde aussi. « Cela dit j’imagine que c’est difficile à encaisser. » Tu soupires. Il est curieux, peut-être un peu inquiet aussi, tu ne saurais dire. Tu apprécies l’attention, mais tu restes évasive sur le sujet. « J’ai surtout hâte qu’un nouveau scandale éclate, histoire qu’on arrête de voir ma photo partout. » Au moins, ils ont eu la décence de choisir les meilleures photos prises du tournage. Juste de quoi tourner le couteau dans une plaie bien ouverte. « Si y a besoin d’aller faire peur à un journaliste ou deux, tu sais ou demander. » Ça t’arrache un sourire, même si tu sais que jamais tu n’oserais le mettre dans une telle situation. « C’est un peu trop tard pour agir. » que tu dis, faisant bien plus référence à ce qui était arrivé avec Byers qu’à une véritable vengeance envers les journalistes. Même si tu ne comprends pas comment quelqu’un pourrait volontairement se lancer dans une carrière de paparazzi, tu savais qu’eux aussi ne faisaient que leur travail. Même si ça te faisait du mal à répétition. « Reste plus qu’à espérer que ma réputation survive et qu’un nouveau projet s’offre à moi. » Tu te crois presque quand tu dis ça, projeter dans un avenir que tu espères pas trop lointain alors que la vérité c’est que tu peines à mettre un pied devant l’autre la majorité du temps. T’imaginer sur un nouveau plateau, travailler pour une nouvelle équipe, te faire diriger par un autre homme, t’as envie de crier juste à y penser. Mais tu ne laisses rien paraître, bonne actrice que tu es alors que tu te tournes vers le jeune Wakefield et laisse ta main quitter la sienne pour se placer suggestivement sur sa cuisse. T’es nerveuse alors que tu l’as jamais été avec lui, mais tu espères que le vin va bientôt faire son effet et te permettre de te détendre. Tu t’approches finalement du jeune homme et vient poser tes lèvres sur les siennes comme tu l’as fait des centaines de fois auparavant. Tu essayes toujours de te détendre, d’apprécier. C’est pas facile, mais c’est pas si mal non plus. Le baiser ne dure que quelques secondes avant que tu ne t’éloignes et lui offre un sourire. Tu te lèves sans dire un mot de plus et te décide à lui tendre la main. « J’te fais visiter? » que tu offres finalement, toujours avec ce regard qui laisse plutôt présager ce que tu as en tête. T’as le coeur qui va exploser juste à l’idée et c’est pas parce que t’es amoureuse, loin de là.
“Le hasard fait les choses drôlement parfois.” Clyde ne put s’empêcher de penser qu’en d’autres temps et d’autres circonstances, Penny aurait sauté sur l’occasion pour lui rappeler de manière plus ou moins aguicheuse à quel point cette proximité pourrait se révéler pratique. Pourtant, elle se contenta de tremper ses lèvres dans le vin alors qu’il l’observait d’un regard curieux avant de se saisir de son verre à sa suite. Quand bien même l’attitude de la blonde semait des questions dans sa tête, cela relevait davantage de sa curiosité naturelle qui le poussait à se demander ce qui pouvait bien avoir changé dans la vie de la jeune femme pour qu’elle ne soit pas si enthousiaste à l’idée de l’avoir comme voisin, ou presque. Peut-être avait-elle quelqu’un en tête actuellement, ce fameux Rory Craine par exemple - auquel cas la proximité physique qui semblait s’être installée entre eux était de trop et s’expliquait donc difficilement. Si Penny n’avait aucunement l’intention de l’inviter pour leur soirée habituelle qu’ils partageaient ça et là, il était étonné qu’elle ne lui en ait pas fait part directement lors de son arrivée, plutôt que de lui servir du vin comme si tout collait en tous points à leur entrevue précédente. Ou alors, peut-être n’était-elle pas d’humeur, mais Clyde ne pouvait pourtant s’empêcher de s’interroger sur cette retenue particulière qu’il ressentait chez la jeune femme.
Il finit néanmoins par chasser l’idée de son esprit, se reportant sur des choses plus importantes - sa présence en ville, alors même qu’elle ne pouvait plus se montrer nulle part sans que ses moindres faits et gestes soient observés. S’il espérait pouvoir être une oreille attentive, il n’était pas là ce soir en qualité de journaliste mais d’ami - si ce qualificatif pouvait être ainsi apposé sur leur relation. “Jamais je n’oserais.” Son rire sonnait différemment, et pourtant la remarque de la jeune femme tira un sourire à Clyde - il espérait bien que pour une fois, elle ne lui prêtait pas des attentions qui n’étaient pas les siennes. Jamais il n’oserait écrire sur elle, quand bien même elle méritait ou ne méritait pas ce qui était en train de lui arriver - et de son point de vue à lui, il s’agissait de la seconde option. Néanmoins, il ne pouvait tout simplement pas passer la soirée en sa compagnie sans s’assurer qu’elle n’avait pas besoin de parler de toute cette histoire qui devait sûrement bien plus la ronger qu’elle ne le laissait paraître. “J’ai surtout hâte qu’un nouveau scandale éclate, histoire qu’on arrête de voir ma photo partout.” Un rire jaune s’échappa des lèvres du brun. “En ce moment, c’est pas ça qui manque. J’espère juste que ça sera suffisant pour que tu ne fasses plus la une.” Non pas qu’il n’apprécie pas de voir la photo de la blonde partout où il tournait la tête dans la rue, mais pas de cette manière, du moins. C’était sans doute trop tard, mais il pourrait toujours aller passer le bonjour à quelques journalistes qui n’avaient cesse de poursuivre la jeune femme dans toutes ses sorties. “C’est un peu trop tard pour agir.” Il finit par pincer les lèvres, le brun, alors qu’il n’avait lui-même bien trop conscience qu’elle avait raison. Le mal était fait, et quand bien même elle se porterait mieux si le monde pouvait l’oublier, son portrait ne disparaîtrait pas des esprits pendant un certain moment, pour ne pas dire longtemps. “Reste plus qu’à espérer que ma réputation survive et qu’un nouveau projet s’offre à moi.” “Je te souhaite que ça.”
Il ne pouvait lui souhaiter que le meilleur, tandis qu’un sincère sincère étirait ses lèvres avant qu’il ne termine son verre, au moment même où la blonde laissait une de ses mains se balader sur sa cuisse. Sa moue devint mutine, alors que leurs lèvres se scellaient dans un baiser chaste qui avait un goût de nostalgie et de nouveauté, étrange sensation sur laquelle il ne savait mettre le doigt. Penny montrait plus de retenue que d’habitude, et la pensée revint hanter l’esprit du brun alors qu’elle s’écartait de lui pour lui tendre la main. “J’te fais visiter?” A quoi jouait-elle, au juste? Si jeu il y avait, tous deux connaissaient l’issue de la soirée, alors Clyde était bien en mal de saisir ce qui passait par l’esprit de Penny à cet instant. Il finit par attraper sa main et se porter à son niveau, avant de saisir l’occasion de murmurer à son oreille, réduisant encore davantage l’espace qui les séparait. “Y a une pièce qui m’intrigue plus que les autres.” Alors qu’il faisait glisser sa main sur les vêtements de la jeune femme jusqu’à atteindre le creux de ses reins, il n’attendait qu’une chose - qu’elle dévoile l’idée qu’elle avait en tête, ou qu’elle l’attire directement dans ses draps. Quoi qu’il en soit, ils auraient toute la nuit pour discuter du reste.
ÂGE : trente-deux ans (03.08.1992) SURNOM : Penny étant déjà le surnom de Penelope, difficile de faire bien plus court. STATUT : trois ans qu'il lui fait vivre la plus folle et la plus belle des histoires, Isaac est tout pour elle et plus encore. MÉTIER : maman à temps plein, elle partage le reste de son temps entre la fondation Run for Judy à l'hôpital, et la fondation Tomlinson, à défaut de se sentir prête à reprendre le chemin devant les caméras. LOGEMENT : nouvellement installée dans une belle grande maison à Bayside, qu'ils ont choisi ensemble avec Isaac et qui répond à tous les besoins de leur petite tribu. POSTS : 13982 POINTS : 0
TW IN RP : mentions d'agression sexuelle, neurodiversité, parentalité, mentions d'abandon d'enfant. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : elle a un jeune frère autiste qu'elle aime plus que tout et surprotège › fière belle-maman de Jude (13.09.2018) et maman de Maia (14.06.2022) et les jumeaux Jack et Mila (01.08.2023) › bénévole auprès des enfants malades depuis 2020 › être devant la caméra lui manque, mais elle sait son temps auprès des siens plus précieux que jamais.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Penny crée des malaises en mediumorchid ou en teal. RPs EN COURS : (03) ≡ angus › chris › ethel.
+ the one and only(03) ≡ isaac #23 › isaac #24 › isaac (ff) › isaac (tel). RPs EN ATTENTE : andréa › harleen › micah #6 › riley #2 › rory #12 › you? RPs TERMINÉS :
“ it's buried in your bones, i see it in your closed eyes turning in, this is harder than we know we hold it in the most when we're wearing thin ” @hurricane / fleurie @clyde wakefield & penny stringer
T’es consciente que tu lui envoies des signaux mixtes à Clyde, mais t’as l’impression de faire face à une situation complètement nouvelle même si ce n’est pas le cas. C’est le même homme, le même vin, les mêmes intentions. Du moins, ça fait dix ans que c’est la même chanson, alors pourquoi est-ce que soudainement, tu ne reconnais plus la mélodie? Ce n’est pas parce que l’endroit a changé, non. Vous avez toujours su vous adaptez, prendre l’autre comme il venait, à la dernière minute, entre deux voyages, juste pour se retrouver une fois de plus et se souvenir de ce que vous aviez eu autrefois, once upon a time. Mais t’es plus la même Penny, et t’as beau vouloir prétendre si fort que tu peux encore être celle que Clyde a connu, celle qu’il connaît sous toutes ses coutures, la vérité est que ce n’est plus le cas, malgré tout. Ça ne te plaît pas, de faire cette réalisation, de devoir penser à tout ce que tu dis, à chaque mouvement que tu poses, mais tu te forces à jouer le jeu, prête à tout et n’importe quoi pour te convaincre que le naturel va te revenir. Better luck next time. Et tu le vois qui essaye si fort de comprendre. De comprendre pourquoi tu sembles si étrange soudainement sans toutefois faire le moindre commentaire sur ton comportement. Tu le vois être attentif, tu l’entends dire les bonnes choses et pourtant. Tu voudrais pouvoir faire rewind. Revenir deux mois en arrière. Avant l’incident. T’es persuadée que si tu étais ici, ou ailleurs avec Clyde, sans l’incident, les choses seraient complètement différentes en ce moment. Tu serais en train de lui expliquer en détail le sentiment incroyable que tu as ressenti pendant des mois, d’être enfin sur un plateau de tournage digne de ce nom, à tourner dans un film qui allait faire jaser partout dans le monde, pas juste en Australie. Tu n’aurais pas besoin de penser à même vouloir le toucher, il y aurait tes mains sur son corps, ses mains sur le tien et tu redeviendrais la gamine de 18 ans qui a vécu sa première vraie histoire auprès d’un homme qui ne savait même pas ton vrai âge. C’est comme ça que ça devrait être et alors que ton regard croise le sien à nouveau, tu ne peux pas ignorer le poids qui pèse trop lourd entre vous. « En ce moment, c’est pas ça qui manque. J’espère juste que ça sera suffisant pour que tu ne fasses plus la une. » Tu devais avouer qu’en ce moment, tu ne portais pas trop attention à ce qui se disait dans les journaux. T’avais arrêter de porter attention à quoique ce soit parce que chaque fois que t’ouvrais un magazine, il y avait ton visage, ou celui de Rory quelque part. « Rassure-moi et dis-moi que tu travailles sur quelque chose d’assez gros pour qu’on oublie complètement qui je suis. » Tu parviens à sourire, c’est presque sincère. Presque.
« Je te souhaite que ça. » Tu ne sais pas quand viendra le moment parfait pour toi de te mettre à l’avant ainsi, mais tu sais que dans l’immédiat, même si un projet venait à s’offrir à toi, tu ne pourrais pas. Mais ça n’empêchait pas que tu ne voulais pas que ça, les rumeurs et les spéculations et l’incertitude qui tournaient autour de l’annulation du film, ce soit ta fin. Tu voulais plus, même si en ce moment, ça te semblait trop. Tu essayes de changer le mood sans pourtant véritablement y parvenir alors que le baiser que vous échangez n’a rien de ceux qui vous caractérisent pourtant si bien. Mais tu continues dans ta lancée, persuadée toujours qu’avec un peu d’effort, tout te reviendrait. Ses doigts se mêlent dans les tiens alors qu’il se lève finalement du canapé, son corps s’approchant dangereusement du tien. Tu figes légèrement alors que tu sens son souffle contre ton oreille, mais tu échappes un léger soupir pour te rappeler de rester calme, que c’est Clyde, que tout va bien, que tu es en contrôle. « Y a une pièce qui m’intrigue plus que les autres. » Tu te retournes légèrement et lui offres un sourire que tu espères clair alors que tu te diriges vers ta chambre, le Wakefield toujours aussi près de toi et tu te tournes pour lui faire face, tes lèvres venant à nouveau trouver les siennes, avec un peu plus de conviction cette fois. Une fois la porte passée, tu te détaches à peine de lui et murmure entre deux baisers « Celle-là peut-être? » Tu viens passer tes bras autour du cou du brun alors que ton corps tombe contre ton lit, Clyde toujours contre toi. T’as le coeur qui s’emballe dans ta poitrine, et ça n’a rien à voir avec le genre d’excitation que tu ressens normalement à avoir le Wakefield si près de toi. Tu passes tes mains dans son dos, tente de rester concentrer sur le moment, sur les baisers. Mais plus ses mains à lui se font baladeuses, plus tu te raidis, et plus il t’est difficile de rester concentrer. C’est quand ses doigts viennent frôler la peau nue de tes cuisses, sous ta jupe que tu le repousses, soudainement, sans même réaliser ce que tu es en train de faire. « Arrête! » que tu t’exclames, plus brusque que tu n’avais l’intention de l’être. Tu te recules, ressentant le besoin de mettre autant d’espace que possible entre vous. Tu ne sais pas quoi dire, il y a la panique qui habite ton visage et les mots te manquent. Il a rien fait Clyde, tu le sais. « Je... » Dis quelque chose. N’importe quoi. Allez. « J’suis désolée, j’sais pas ce qui m’a pris. » Tu rirais presque, mais en vrai, t’es à deux doigts d’éclater en sanglot. Il va penser que t’es complètement folle, le pauvre.
“Rassure-moi et dis-moi que tu travailles sur quelque chose d’assez gros pour qu’on oublie complètement qui je suis.” Il aurait aimé pouvoir lui promettre une telle chose, Clyde, mais Penny n’était pas le genre de personne à qui il voulait mentir, surtout pas alors qu’elle semblait désespérément avoir besoin qu’il réponde à l’affirmative à cette question. Le brun secoua la tête un instant, avant de venir se prendre la tête dans les mains. “J’aimerais… On m’a foutu sur un dossier de harcèlement sexuel en entreprise mais je patauge.” Avouer les limites de ses compétences n’était pas facile et son ego n’appréciait que moyennement cette confession, mais l’honnêteté à laquelle il se livrait avec Penny supposait également d’en profiter pour faire tomber son masque à lui aussi. Cela faisait des semaines qu’il courait après des interviews et des victimes qui se défilaient les unes après les autres, sans qu’il ne réussisse à obtenir suffisamment de preuves qu’il y avait réellement harcèlement pour monter un dossier solide. Alors, à défaut de réussir à faire croire à la jeune femme que tout s’arrangerait - car il n’en avait strictement aucune idée - il se laissa aller à la sensation de ses doigts qui courraient le long de sa cuisse, avant de se lever à sa suite, un sourire mutin sur les lèvres.
Puisque tous deux semblaient avoir affaire à des complications dans le domaine professionnel - quand bien même celles du brun ne rivalisaient pas de complexité avec les problèmes de la blonde - il ne restait plus qu’à oublier tout cela le temps d’une soirée. Comme à leur habitude, le monde extérieur s’effaçait le temps de quelques heures au goût de nostalgie, avant qu’ils ne replongent à nouveau dans leurs vies mutuelles qui filaient à cent à l’heure. Il ne fallut qu’une seconde à Penny pour se saisir de son sous-entendu et l’entraîner en direction de sa chambre, alors qu’elle se retournait vers lui pour lui voler un baiser. “Celle-là peut-être?” Il laissa ses lèvres fondre sur celles de la blonde, prenant à peine le temps de répondre alors qu’il la soulevait déjà pour la faire tomber sur le lit. “Hm hm.” Les difficultés avaient laissé place à la danse de leurs corps qu’ils connaissaient tous deux si bien, tandis que Clyde parcourait la peau de la jeune femme du bout des doigts. Un jour, ce jeu cesserait, et cela n’était un secret pour personne - mais pour l’instant, le brun se retrouvait exactement où il aurait souhaité être en cet instant. Alors que sa main frôlait le tissu de sa jupe pour venir lentement glisser sur la peau diaphane des cuisses de la blonde, il fut pris de surprise lorsqu’elle le repoussa d’un coup sec. “Arrête!” Clyde entrouvrit les yeux comme s’il se réveillait là d’un mauvais rêve, ne comprenant pas comment ni pourquoi il se retrouvait dans cette position là, les premiers boutons de sa chemise défais alors que Penny semblait désormais vouloir mettre le plus d’espace possible entre eux. L’incompréhension se mêla à la surprise sur ses traits, tandis qu’il ne lâchait pas la jeune femme des yeux, tentant de comprendre ce qu’il avait fait de mal pour qu’elle réagisse ainsi. Car c’était forcément sa faute, n’est-ce pas? “J’suis désolée, j’sais pas ce qui m’a pris.” “Je…” Il se tut, se raclant la gorge avant d’adopter un ton plus doux encore. “C’est moi qui suis désolé, si j’ai fait quelque chose…” Il l’avait à peine frôlée, que pouvait-il avoir réellement fait de mal? Pourtant, aucune autre option n’arrivait à faire chemin dans l’esprit du brun. “Parle moi, qu’est-ce qu’il y a?” Ils s’étaient toujours tout dit, et Clyde n’arrivait pas à concevoir que la blonde lui cache quelque chose qui la mettait dans un état pareil - surtout s’il s’agissait de sa faute.
ÂGE : trente-deux ans (03.08.1992) SURNOM : Penny étant déjà le surnom de Penelope, difficile de faire bien plus court. STATUT : trois ans qu'il lui fait vivre la plus folle et la plus belle des histoires, Isaac est tout pour elle et plus encore. MÉTIER : maman à temps plein, elle partage le reste de son temps entre la fondation Run for Judy à l'hôpital, et la fondation Tomlinson, à défaut de se sentir prête à reprendre le chemin devant les caméras. LOGEMENT : nouvellement installée dans une belle grande maison à Bayside, qu'ils ont choisi ensemble avec Isaac et qui répond à tous les besoins de leur petite tribu. POSTS : 13982 POINTS : 0
TW IN RP : mentions d'agression sexuelle, neurodiversité, parentalité, mentions d'abandon d'enfant. GENRE : Je suis une femme ORIENTATION : Je n'aime que ma moitié. PETIT PLUS : elle a un jeune frère autiste qu'elle aime plus que tout et surprotège › fière belle-maman de Jude (13.09.2018) et maman de Maia (14.06.2022) et les jumeaux Jack et Mila (01.08.2023) › bénévole auprès des enfants malades depuis 2020 › être devant la caméra lui manque, mais elle sait son temps auprès des siens plus précieux que jamais.DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : Penny crée des malaises en mediumorchid ou en teal. RPs EN COURS : (03) ≡ angus › chris › ethel.
+ the one and only(03) ≡ isaac #23 › isaac #24 › isaac (ff) › isaac (tel). RPs EN ATTENTE : andréa › harleen › micah #6 › riley #2 › rory #12 › you? RPs TERMINÉS :
“ it's buried in your bones, i see it in your closed eyes turning in, this is harder than we know we hold it in the most when we're wearing thin ” @hurricane / fleurie @clyde wakefield & penny stringer
« J’aimerais… On m’a foutu sur un dossier de harcèlement sexuel en entreprise mais je patauge. » Tu figes légèrement alors qu’il mentionne ce sur quoi il travaille. Ça te semble vraiment ironique dans le moment. Toi, victime d’acte similaire, lui qui peine à savoir quel angle prendre sur le sujet. Tu aimerais lui poser des questions. Savoir ce qui lui cause des problèmes. Tu aimerais lui montrer que tu t’intéresses à ce qu’il fait, comme tu as l’habitude de le faire depuis si longtemps déjà, mais les mots restent coincés dans le fond de ta gorge alors que tu dois encore te rappeler de ne pas avoir l’air si tendue. De laisser redescendre tes épaules, de détendre tes jambes, de ne pas trop t’en faire, tout le temps. Alors tu te contentes de hocher la tête, de lui offrir un sourire, l’air de comprendre, l’air d’être compatissante, mais t’assurant de rapidement changer la trajectoire de cette discussion. Loin du travail, loin des souvenirs qui font mal, préférant plutôt te concentrer sur des souvenirs qui font du bien. La chaleur du souffle de Clyde contre ta peau. La sensation de ses mains sur tes cuisses alors qu’il te soulève légèrement pour mieux te faire retomber sur ton lit. « Hm hm. » Tu essayes toujours si fort de te transporter dans le moment. Tu repenses à avant. Quand c’était facile, quand c’était bien, quand il n’y avait pas ce putain de poids qui te pesait sur la conscience, sur le corps. Ta respiration accélère, ton coeur cardiaque aussi. C’est Clyde. C’est Clyde. C’est Clyde. Tu te le répètes sans cesse, incapable de penser à quoique ce soit d’autre, tes mouvements perdent de la fluidité de cette danse que tu connais pourtant si bien alors que tes mains trouvent la chaleur de sa peau. Mais ce n’est pas assez. C’est trop en même temps.
Clyde ne te fait pas mal pourtant. Mais c’est de la putain de torture.
Tu le repousses aussi fort que tu peux alors que tu te recroquevilles en boule à l’extrémité de ton lit, évitant de croiser le regard du brun pendant ce qui te semble être d’éternelles secondes. Il y a le choc sur son visage aussi clair que la panique sur le tien. La surprise, l’inquiétude peut-être, tu as du mal à faire la distinction entre les deux alors que tu peines à te garder calme dans le moment présent. L’envie de hurler, l’envie de pleurer toutes les deux soudainement si fortes alors que tu veux éviter autant que possible de faire une scène devant le Wakefield qui n’a clairement rien demandé de tout ça. « Je... » Dis rien Clyde. S’il te plaît. Prétends qu’il s’est rien passé. On peut retourner dans le salon. Boire du vin. Parler de n’importe quoi. Faire comme si je n’avais jamais paniqué juste à sentir tes doigts sur ma peau. « C’est moi qui suis désolé, si j’ai fait quelque chose... » Tu hoches vigoureusement de la tête. Tu ne veux pas qu’il se mette en tête que c’est de sa faute, c’est tellement loin d’être le cas. « Non, non, pas du tout... » Tu te mords les lèvres, ferme les yeux légèrement alors que tu te concentres sur ta respiration. Inspire. Expire. T’as l’impression que son regard te brûle la peau, tu voudrais lui crier de regarder ailleurs, mais tu restes silencieuse. T’as pas le courage. Ça va trop vite et trop lentement en même temps. Plus rien ne fait de sens. Faut que ça arrête. « Parle-moi, qu’est-ce qu’il y a? » Tes yeux rencontrent finalement les siens et tu le détestes de te regarder avec toutes ces attentes dans les yeux. Comme si tu lui devais une vérité que tu parviens à peine à formuler dans ta tête. La panique se transforme en une colère aussi soudaine que presque, inexplicable. « Il y a rien du tout, j’ai juste pas envie. » que tu t’exclames, comme si c’était tellement évident, toi qui l’a pourtant emmené jusqu’ici, toi qui pourtant a répondu à chacun de ses baisers, toi qui pourtant avait tant voulu avoir envie, justement. Tu te relèves, mais t’assures de toujours garder cette distance nouvellement nécessaire entre vous deux. « Je pense que tu devrais y aller, Clyde. » Comme ça, bête de même. Aucune explication. Tu peines même à le regarder alors que tu te tiens dans le coin de ta chambre, les bras croisés sous ta poitrine. Tu remontes l’une des bretelles de ton top qui est tombé le long de ton bras, tu vois tes doigts qui tremblent avant que tu ne serres les poings et les enfoncent dans tes cotes. Et devant l’hésitation du brun, tu t’énerves à nouveau. « VA-T’EN! » que tu cries sans aucun préambule, sans aucune explication. Tu lui montres la porte. Tu attends. Les secondes semblent éternelles alors que ce semblant de colère est la seule chose qui te tienne encore debout.
Les secondes s’écoulaient au ralenti et la position dans laquelle il se trouvait rendait Clyde de plus en plus perdu, alors qu’il tentait tant bien que mal de rassembler le peu d’informations qui s’offraient à lui. Ce n’était pourtant pas la première fois que Penny et lui se laissaient aller à ce genre de rapprochement, et à ses yeux jusqu’à cet instant-là, il n’aurait pas pensé qu’il s'agissait sûrement de la dernière. Pourtant, la manière dont elle l’avait repoussé en criant n’avait rien d’un jeu ou d’un léger inconfort, mais relevait de quelque chose sur lequel il n’arrivait pas à mettre le doigt. Tout cela lui semblait irréel, alors qu’il se targuait pourtant de connaître la jeune femme, et donc, par définition, de savoir ce qu’elle aimait ou n’appréciait pas. Lorsqu’il l’avait déposée délicatement sur son lit, leurs souffles s’étaient joints dans ce qui ressemblait agréablement à ses souvenirs passés, et il n’avait pas un instant imaginé qu’il pouvait faire là quelque chose de répréhensible. Elle avait effleuré sa cuisse de ses doigts, l’avait attiré dans sa chambre, lui avait offert un sourire mutin qu’il connaissait par cœur… qu’avait-il loupé, à quel moment avait-il fait quelque chose de mal? “Non, non, pas du tout...” Les traits de son visage trahissaient son incompréhension, alors qu’il voyait Penny se recroqueviller toujours plus quand bien même il avait fini par reculer avant de boutonner maladroitement sa chemise comme pour occuper ses mains qui ne savaient plus quoi faire.
Tout cela était bien trop perturbant, il avait besoin de comprendre à quel moment ils avaient dévié du chemin habituel qu’ils connaissaient pourtant mutuellement si bien. “Il y a rien du tout, j’ai juste pas envie.” Il aurait dû se taire, le brun, accepter que si la blonde se retrouvait dans un état pareil alors même qu’ils étaient encore à moitié habillés, cela relevait de quelque chose de bien plus complexe qu’un manque d’envie. Pourtant, il n’arrivait pas à concevoir que leur complicité se soit soudainement envolée et qu’elle se comporte avec lui comme le dernier des hommes qu’elle aurait ramené par hasard chez elle. Il ne faisait pas partie de ces hommes-là, et méritait mieux que ça - des explications, tout du moins. “Me dis pas que t’as pas envie, c’est toi qui…” C’est toi qui m’a invité, c’est toi qui m’a pris la main, c’est toi qui a poussé la porte de ta chambre… Il y avait tant d’autres mots à prononcer, et pourtant, sa gorge s’était nouée en la voyant se mordre les lèvres et fermer les yeux comme pour oublier sa présence. Pour la première fois de sa vie, il se sentait terriblement rejeté par quelqu’un qu’il appréciait réellement - chose qui évoquait des relents de son enfance qu’il gardait pourtant enfouis autant que possible. “Je pense que tu devrais y aller, Clyde.” Il avait envie d’insister et d’essayer de comprendre, vraiment, mais son ego refit surface alors qu’il relevait le menton en même temps qu’elle se redressait elle-même pour lui indiquer la porte. Peu importe la manière dont elle pensait pouvoir le traiter, il n’avait pas signé pour ça, et se releva du lit avec un regard tout aussi empli d’incompréhension que d’amertume. “Je comprends pas, à quoi tu joues Penny?” Comme s’il n’y avait rien à comprendre, alors que son brusque changement de comportement l’avait pris par surprise et qu’il n’arrivait toujours pas à saisir là où la situation avait dérapé. “VA-T’EN!” Avec n’importe qui d’autre, il se serait énervé à son tour, n’acceptant pas le moins du monde d’être traité comme un moins que rien alors qu’à cet instant-là, il n’en méritait rien. Pourtant, il réussit à se contenir, serrant les dents jusqu’à faire apparaître les os de sa mâchoire contractée comme jamais. Puis, après lui avoir jeté un dernier et long regard, il tourna les talons avant de rassembler ses affaires et de claquer la porte derrière lui - sans aucune idée de ce qu’il en adviendrait d’eux, désormais.