| a storm is threatening (ginauden #93) |
| ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23733 POINTS : 350 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Jeu 12 Nov 2020 - 18:27 | |
| « Je suis heureuse. » « Tu me rends heureuse. »
Le corail n’est plus sur mon annulaire depuis longtemps, sur le sien non plus, mais les mots sont restés et toute leur signification avec. Je n’ai pas répondu, mais elle sait. Elle sait qu’elle me rend heureuse, elle aussi, à tel point que je n’ai jamais dans ma vie imaginé qui que ce soit prendre sa place. Personne n’en aurait voulu, de toute façon, et cela me convient bien ainsi. On a repris nos habitudes à Brisbane en urgence et je passe mes journées au téléphone pour convaincre toute la famille que ce n’est pas parce que j’ai deux maisons qu’il y a forcément de la place pour mon père. Il irait très bien chez Savannah, mon père, et on est tous d’accord là-dessus. A la fille préférée toutes les charges qui vont avec, tiens. Personnellement il est bien le cadet de mes soucis alors que je m’étonne encore parfois de m’en faire pour Ginny et le bébé, notamment à cause du virus attrapé à l’hiver dont nous ne savons pas s’il aura des conséquences. Alors mes yeux dérivent sur sa silhouette, ils s’assurent qu’elle garde son teint rosé, ils s’assurent que son ventre continue encore et toujours de grossir en ce huitième mois. Ils se posent bien moins souvent sur les peintures sur lesquelles je travaille et cela ne me manque même pas, à vrai dire. Pour le moment encore j’ai bien mieux à faire.
Et si je doutais encore stupidement qu’elle avait toute ma confiance en plus de tout mon amour, les derniers événements de ces mois passés m’ont appris une fois de plus que je ne suis qu’un imbécile. Bien sûr qu’elle a tout ça et plus encore, sinon jamais je ne l’aurais laissé prendre une telle place dans ma vie. Je ne lui aurais pas non plus demandé de rester, si elle n’importait pas autant. Je n’aurais pas voulu fonder une famille avec autre qu’elle, je n’aurais certainement pas voulu me réveiller à côté de la même personne pendant autant d’années si j’avais moindrement douté de mes sentiments. Si ce n’était pas elle, justement, il n’y aurait jamais eu de nous. “Si tu te moques du papier cadeau, t’auras pas de dessert ce soir.” Le canapé est devenu son repère, il est confortable et elle peut peindre et dessiner tout en restant à une distance raisonnable de la théière et de la cuisine, par la même occasion. Les couvertures se comptent par dizaines, ses chaussettes égarées entre les coussins tout autant. Ce qui ne se compte pas, c’est le nombre d’heures que j’ai passé à faire l’emballage de son cadeau : à peu près trente secondes ; après j’en ai eu marre. Il ne ressemble à rien et il y a sans doute plus de scotch que de papier cadeau. Quand bien même, je crois que c’est à ce moment-là qu’on dit “c’est l’intention qui compte” pour se dédouaner de tout reproche possible. “Mais tiens, quand même. Ça prend la poussière depuis des années, de toute façon.” Et les discours ne restent pas mon point fort non plus, c’est évident. Cela ne m’empêche pas de lui tendre le cadre en guise de cadeau, celui là même qui enveloppe et protège un fichu bout de papier que je garde depuis presque dix ans comme s’il s’agissait du Saint Graal. Aujourd’hui, je sais qu’elle mérite de connaître la vérité et, avec ça, que je ne lui en veux plus. |
| | | | (#)Jeu 12 Nov 2020 - 18:55 | |
| Il en est à quarante cinq insultes, j'ai compté. Vingt-deux depuis qu'il y a eu le bruit de verre brisé pour lequel il m'a menacée de nourrir Pizza des croquettes qu'il déteste le plus pendant une semaine si je me levais pour aller voir. Huit depuis que j'ai téléphoné de la plus fourbe des façons à Noah qui passe la journée avec Ezra rien que pour qu'il appelle Auden à son tour et lui demande comment va sa journée, comment va le jardin, comment va sa liste d'ennemis de ce côté-ci de l'océan et surtout ce qu'il fait caché dans la cuisine. Personne ne me dit rien à moi, tout le monde complote, alors je complote aussi. C'est une exposition sur laquelle je bosserai seulement une fois que le bébé sera né, c'est un projet qui est un peu dans la continuité de ce que j'ai pu monter au Japon et qui prendra place ici, à la nouvelle galerie. J'ai des idées et des croquis, j'ai des couleurs sur les doigts et sur les joues, et promis les marques de pastel qui sont sur quelques coussins autour et sur autant de couvertures ne sont pas de moi elles étaient là bien avant que j'arrive genre même avant qu'on ait acheté la maison et okay okay c'est ma faute mais sur l'emballage ça disait lavable à l'eau. N'est-ce pas?
“Si tu te moques du papier cadeau, t’auras pas de dessert ce soir.” « Être mille fois mariée à toi c'est l'enfer sur Terre. »
Ah ouais Ginny : ton sourire qui n'arrête plus de grandir à chaque fois qu'il te regarde et tes étoiles dans les yeux à chaque fois qu'il te fait rire, ils en pensent tout autrement, fais pas comme si. Quand Auden s'installe près de moi, c'est avec une force digne d'Hercule et rien de moins que je tente de me retenir d'éclater de rire à compter chaque bout de scotch qu'il a sacrifié avec violence sur son emballage. Lui, si je lui avait offert la même, il aurait été aussi faussement furieux que j'aurais fini véritablement hilare. Il aurait menacé de divorcer et de s'enfuir dans les bois, il aurait hurlé à l'affront et m'aurais privée autant de desserts que de mon oreiller préféré la nuit prochaine tant il aurait été insulté. Laissant mes cahiers de côtés et mes crayons avec, ma silhouette se décale pour venir se poser contre la sienne, dos appuyé au creux de son torse. Je ne sais plus s'il porte mon hoodie et moi le sien ou l'inverse, je ne sais plus grand chose pour le moment, en vrai, curieuse du cadeau qui tourne entre mes mains. C'est un cadre, ça se voit, et c'est assez important et marquant pour qu'il le diminue deux fois plutôt qu'une, son “Mais tiens, quand même. Ça prend la poussière depuis des années, de toute façon.” qui me fait penser au bracelet, dans l'avion, qu'il m'avait lancé à la tête l'an dernier. L'an dernier. Et mes doigts vont l'attraper sans même que ça étonne, jouant de la chaînette et des breloques, le tournant autour de mon poignet alors qu'il ne l'a jamais quitté. On pensait qu'on s'était dits adieu à ce moment-là, on avait tout fait pour en tout cas. Et finalement depuis, on ne s'était plus jamais lâchés. Elle est bizarre la vie, quand on décide de faire contre ce qu'elle obligeait, ce qu'elle pointait. J'ai l'impression qu'on est la seule et même ligne parallèle hors du plan de base depuis des mois maintenant, et pour une fois, enfin, je sens que je suis exactement là où je dois être.
C'est le diplôme. C'est mon diplôme.
C'est moi aussi, qui détourne le regard pour attraper le sien, sentant son menton s'ancrer à mon épaule au passage. « Des années? » il ne m'a jamais expliqué, il ne m'a jamais dit. Je n'ai jamais demandé non plus, avant aujourd'hui. Un baiser, un seul, un merci de plus, avant d'être sage pour une fois. Avec un peu de chance, il ne verra pas le corail qui marque mon nez, et on sera sérieux tous les deux, pour de vrai. |
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23733 POINTS : 350 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Ven 13 Nov 2020 - 2:26 | |
| « Être mille fois mariée à toi c'est l'enfer sur Terre. » “Imagine avoir un enfant avec moi, quelle horreur.”
Je l’aurais embrassée si elle n’avait pas l’air d’une enfant le jour de Noël, à déballer son cadeau qui ne paye pas de mine mais qui signifiera autant pour elle aujourd’hui qu’il l’a fait pour moi pendant des années. Elle peut prendre appui contre mon torse sans que cela ne fasse plus du tout mal, et je peux poser ma main contre son ventre sans ne jamais en sentir ses côtes - et je ne dis pas qu’elle est grosse, seulement très enceinte. Ce que je sens, par contre, c’est le shampooing dans ses cheveux qui a le don de se mêler aux effluves de peinture. Elle sent l’art, et je ne pourrai jamais m’en plaindre.
Ses mains s’activent, déchirent le papier, s’immobilisent. J’observe sa réaction tel un parent qui ne sait pas s’il a acheté le bon modèle de téléphone à son enfant, et pourtant certain d’avoir fait tous les efforts du monde. Je sais qu’elle comprendra tout ce que peut bien signifier ce simple bout de papier, mais de là à l’apprécier cela reste autre chose. C’est finalement son sourire qui me convainc de la chose, ajouté à son menton qu’elle enfonce dans mon épaule encore abîmée. Ses lèvres contre les miennes me font passer l’envie de faire croire à une quelconque douleur, surtout quand ce n’est pas le cas. « Des années? » J’inspire et acquiesce. Si aujourd’hui j’ai grandi, n’en reste pas moins que cette époque de nos vies restera toujours difficile à aborder, pour une infinité de raisons différentes. Mon bras enveloppe ses côtes, mon pouce caressant simplement son ventre sans même que je ne m’en rende compte. “T’aurais eu ton diplôme si on t’avait pas fait partir.” Un an plus tôt encore, j’aurais simplement dit “si tu n’étais pas partie”. Elle a grandi et moi aussi. J’ai compris, j’ai accepté, j’ai ravalé mon ego en même temps que ma colère et aujourd’hui je sais qu’elle n’a jamais eu son mot à dire dans toute cette histoire et que si elle avait haussé le ton, tout aurait été pire encore. “Je trouvais pas ça juste.” Je ne défends pas la veuve et l’orphelin, elle le sait très bien. Pour ceux que j’aime, pourtant, mes réactions sont toutes autres. C’était le cas il y a dix ans, ça l’est encore aujourd’hui. Déjà à l’époque, j’aurais tout fait pour elle. Aujourd’hui, ce n’est qu’une évidence de plus parmi bien d’autres. “Et puis j’ai jamais aimé les bouts de papier en ce qui me concerne, alors je l’ai fait en ton nom." C’est un baiser que je perds contre son front, ce sont mes bras que je passe autour d’elle pour venir un peu plus la rapprocher de moi.
Des années, comme en atteste la date imprimée sur le diplôme. Des années, autant de temps et bien plus encore depuis qu'elle est dans ma vie et qu'elle n'aurait jamais dû en sortir, même furtivement.
C’est ok, d’en parler. Maintenant, on peut. J’ai grandi, je le jure, et à partir de maintenant tout ira bien, pour longtemps encore. |
| | | | (#)Mar 17 Nov 2020 - 0:14 | |
| “Imagine avoir un enfant avec moi, quelle horreur.” « Je sais pas qui est la pauvre personne qui pensera que ce serait une bonne idée. »
Je l’aime plus que je n’ai jamais aimé quiconque. Je l’aime au point où même si ma première grossesse avait été un traumatisme duquel je me remets encore à peine, jamais au grand jamais je n’aurais douté une seule seconde que de revivre le tout avec Auden dans les parages serait autre chose que facile, simple, idéal. Il me rassure avec ses blagues nulles de chez nul, il me fait du bien avec ses sourires carnassiers et les sous-entendus bien lourds qui viennent avec. Il est le seul contre qui j’ai envie de me blottir un peu plus même s’il se plaint constamment que mes coudes savent parfaitement comment lacérer ses côtes, il est celui que j’épouserais encore cinquante autres fois simplement pour lui proposer un cinquante-et-unième mariage et lui prouver qu’encore une fois, c’est moi qui gagne le concours de qui aime l’autre le plus. Voilà.
Le papier cède sont mes doigts, le ruban avec. J’ai du scotch dans les cheveux et sur les joues, je lui pose même des morceaux sur le menton et sur son plâtre, l’embrasse au passage des lèvres jusqu’au cou. Il parle d’années et je sais que celles qu’il mentionne ne sont pas celles où on a réappris à être ensemble, ni celles où on a décidé d’être amis. Ce ne sont pas celles qui ont précédé Pago ni celles qui ont suivi mon retour en Australie. Il parle de ces années-là et de tout ce qu’elles apportent au compteur, il parle d’un nous qui n’avait plus lieu et il parle de ce dont on ne parle pas, surtout. “T’aurais eu ton diplôme si on t’avait pas fait partir.” là, juste là. Je me recale un peu plus contre lui, mes prunelles occupées à détailler mon nom en toutes lettres, le titre avec. Il parle d’un on et des autres, il parle de qui que ce soit autre que moi même si j’ai toujours pris le poids des responsabilités que Londres avait signifié pour tout le reste de la planète lui y compris. Il sait comment je m’en veux Auden, lui bien plus que tous les autres. Il sait autant que je sais qu’il m’en veut et qu’il a tous les droits de le faire. M’en voulait?
“Je trouvais pas ça juste. Et puis j’ai jamais aimé les bouts de papier en ce qui me concerne, alors je l’ai fait en ton nom." ses lèvres brûlent mon front autant qu’elles le soulagent lui qui accumule toutes les pensées et le fil qui va avec. Il a fait les examens finaux, pour moi. Il y est allé, il s’y est plié, il m’a fait graduer. « Merci. » c’est désuet, c’est ridicule, c’est si faible, si minime, il mérite tant, tellement. « La vie que j’ai là, c’est la vie que j’ai toujours voulu. Et je l’ai maintenant grâce à toi. » les rêves qu’il me permet d’atteindre encore et toujours. Chacun d’entre eux auxquels j’ai parfois dit adieu de moi-même, auquel on m’a dérobée à d’autres moments. Les rêves qu’il aligne et qu’il permet, à commencer par le diplôme que je rapproche un peu plus de mon cœur quand Auden me rapproche du sien. « Personne a trouvé ça louche que pour une fois j’écrive le bon orthographe pour les peintres italiens? » il aurait pu se faire prendre, il aurait pu perdre gros. Il aurait pu perdre tout ce qui lui restait, ce que je n’aurais jamais autorisé même si j’ai perdu tout ce que moi j’avais, à l’époque. « Raconte-moi tout. » nerd, petite élève studieuse en puissance que je personnifie quand je rapproche ses jambes de parts et d’autres de ma taille pour m’improviser un cocon de confort que je ne quitterai pas aujourd’hui, ni demain, ni jamais. Il est l’amour de ma vie, il l’a toujours été. « Les questions d’examen, les profs qui surveillaient. Les soupirs et les airs paniqués des étudiants, les fois où tu savais que t’avais la bonne réponse et eux non. Je veux tout savoir. » comme si j’avais été là, comme si j’avais été là où était ma place tout ce temps. |
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23733 POINTS : 350 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Sam 21 Nov 2020 - 19:11 | |
| Son « Merci. » n’a rien de la politesse qu’on apprend aux enfants. Je le sais, je le vois, je l’entends. Je le comprends, aussi, parce que cela signifie autant pour moi que pour elle. Cette année reste encore difficile à évoquer, malgré tous les efforts que j’ai pu faire, mais c’est justement grâce à ces derniers que je peux au moins lui tendre ce papier aujourd’hui. Il signifie énormément, au-delà du diplôme qu’elle peut officiellement ajouter à son CV. Il signifie que je sais pourquoi elle a agit et à défaut de savoir pardonner, j’ai appris à comprendre. « La vie que j’ai là, c’est la vie que j’ai toujours voulu. Et je l’ai maintenant grâce à toi. » “Tu m’apprends rien, voyons.” Je ne rejette jamais le moindre compliment mais les siens n’ont pas lieu d’être, dans la mesure où je pourrais aisément les lui renvoyer. Ma vie ne serait pas la même si elle en avait été absente, c’est évident, mais elle serait surtout bien moins trépidante et intéressante. Elle est celle qui a usé de patience pendant plus d’une décennie et qui a continué à se battre toutes les fois où j’ai voulu abandonner. Elle le sait, je n’ai pas besoin de lui dire. Je sais ce qu’il en est de l’inverse aussi, elle n’a pas besoin de me le dire. Ma main trouve refuge à l’arrière de son crâne quand tout son corps me compresse les dernières côtes encore intactes - et je ne parle même pas de celles déjà en mauvais état.
« Personne a trouvé ça louche que pour une fois j’écrive le bon orthographe pour les peintres italiens? » - “J’ai passé plus de temps à faire offense à leurs noms plutôt qu’à disserter.” Le plan était préparé du début à la fin, je n’ai rien laissé de côté, pas le moindre petit indice qui aurait pu mettre en danger la réputation de celle qui se trouvait déjà à l’autre bout du monde. Elle n’avait pas à payer pour mes propres erreurs en plus de tout le reste. « Raconte-moi tout. » Notre relation ressemble à un jeu d'échecs. On avance nos propres pions, on essaye d’anticiper les mouvements en face. On apprend à force d’expérience, on tente de reproduire les techniques inventées par d'autres. On improvise. Sauf qu’on le fait ensemble et non pas l’un contre l’autre. Je ne veux pas gagner sur elle. Je ne veux pas gagner à ses dépens non plus. Je n’ai pas tant même envie de gagner que cela, pour une fois. “J’ai pas pu insulter qui que ce soit, c’était l’enfer.” La vérité c’est que le temps a passé et que les souvenirs des détails s’en sont allés. Ce n’est de toute façon pas comme si j’avais la moindre envie de garder des souvenirs de cet instant que je continue de considérer comme volé. Il n’aurait jamais dû exister, pas de cette manière là. “On pourra repartir au Japon, tu sais. Quand tout sera calmé avec mon père.” Je n’ai pas envie de m'appesantir sur le sujet de l’année 2020, je préfère me concentrer sur le futur. J’ai arrêté de faire de sa vie un enfer à force de la pincer et de la mordre, désormais je me contente simplement de laisser glisser mes ongles contre son bras par simple habitude gagnée soudainement. “Quand le bébé sera né.” Son arrivée ne se compte plus qu’en semaines, désormais, et j’ai bien plus hâte que peur que cela n’arrive. Elle sera à nouveau une mère formidable. |
| | | | (#)Mer 2 Déc 2020 - 4:49 | |
| J’aimerais avoir une machine à remonter dans le temps pour pouvoir passer voir la Ginny enfermée dans sa tour d’ivoire à Londres, lui dire qu’elle peut bien pleurer toutes les larmes de son corps la tête enfouie sous les oreillers ou le corps tremblant sous la douche, un jour tout ira mieux. J’aimerais avoir une machine à remonter dans le temps pour pouvoir revenir à l’instant où Auden est entré dans la salle d’examens, le voir être bien plus grand et bien meilleur qu’il ne se verra jamais. Constater qu’encore une fois je n’ai jamais eu tort de voir sous la carapace tant il est quelqu’un d’incroyable du moment où on cesse de s’arrêter à toutes les barrières et à tous les blocages qu’il a si savamment mis en place pendant des années. Jamais je ne prendrai pour acquis les jours heureux qu’il m’accorde enfin aujourd’hui, comme jamais je n’oublierai d’où on est partis pour finir par être enfin là aujourd’hui.
“J’ai passé plus de temps à faire offense à leurs noms plutôt qu’à disserter.” « Tu m’étonnes. » “J’ai pas pu insulter qui que ce soit, c’était l’enfer.” « Je t’aime. »
Il n’a pas besoin de me raconter tous les détails quand au final, le papier entre mes doigts suggère tout. On peut enfin accepter le passé aussi pire et aussi horrible puisse-t-il être. On avait besoin de ça, je pense, d’y tirer un trait aux couleurs du sceau de l’Académie. Croire pendant tout ce temps que j’étais capable de vivre avec le fait que jamais il ne voudrait parler de toute cette époque-là était l’un des plus gros mensonges que j’avais bien pu me raconter. De l’entendre aujourd’hui l’aborder de lui-même avec un ton bien plus axé sur la conclusion que sur les reproches m’aide à me caler contre lui au point où j’ignore où sa silhouette commence et où la mienne finit. “On pourra repartir au Japon, tu sais. Quand tout sera calmé avec mon père.” ses doigts trouvent les miens ou alors c’est l’inverse, l’important reste que j’amène sa paume à mes lèvres rien que pour m’assurer un énième contact de plus. Je l’aime autant lorsqu’il est fort que lorsqu’il craque, autant lorsqu’il se perd dans sa tête et dans ses silences que lorsqu’il énerve la Terre entière à parler à outrance et à bouger dans tous les sens. « C’est quoi, les dernières nouvelles à son sujet? » son père donc. La raison pour laquelle on est revenus dans les parages, son passé à lui incomplet à défaut d’avoir fait enfin table rase de mon passé à moi. “Quand le bébé sera né.” « Vaut mieux l’habituer jeune à piquer les derniers hosomakis à l’avocat avant moi, sinon il va être aussi lent que Noah et ça, c'est vraiment l’enfer. » on pourra y retourner quand il voudra, jamais je ne forcerai. Ce n’est pas parce qu’on a fait la paix avec mes années de misère à moi qu’on doit brusquer la finalité des siennes. Chaque chose en son temps, maintenant qu’on a tout le temps du monde de notre côté.
« Je vais lui faire une place, juste là où - » j’allais me lever, j’allais commettre l’irréparable et quitter Auden pour aller accrocher mon diplôme au pire du plus cliché des endroits lorsque je m’arrête dans l’élan, à peine une poignée de centimètres décalée de lui. « Aude? » bien sûr qu’il est aux aguets, bien sûr qu’il répondra présent comme il le fait depuis une décennie maintenant quand ma main retrouve la sienne pour venir la caler contre mon ventre. Il a bougé, à nouveau. C’est la quatrième fois aujourd’hui. « Il a un truc à te dire encore. C’est presque fâchant comment t’es le préféré tout le temps. » je pouffe, embrasse à la volée sa mâchoire lorsque je le sens un peu plus proche encore. « Qu’est-ce que tu penses de Sloan? » d’un passé réglé, on passe à un futur de plus en plus acté. Sloan Williams, c’est joli, comme chance de faire les choses bien pour une fois avec lui. |
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23733 POINTS : 350 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Ven 4 Déc 2020 - 6:05 | |
| « Je t’aime. » “Ouais, ferme la.”
Elle saura à quoi s’en tenir, Ginny. Elle sait quand je pense la plus infime de mes paroles tout comme elle sait quand je n’en pense pas un traître mot, comme à l’instant. Ce sont des “je t’aime aussi” que je retiens, ceux-là même que je lui ai déjà répété un millier de fois sans jamais m’en lasser, faute de les avoir dit pendant toutes les années qui ont précédé. La scène n’a rien de violente et bien au contraire : mes doigts ne se battent même pas pour s’évader de son emprise ou même de la présence rapprochée de ma paume contre ses lèvres. Force est de constater que je suis bien, blotti contre elle et notre enfant et que même mon éternelle âme de vagabond incapable de rester en place ne voudrait pas se trouver nulle part ailleurs. « C’est quoi, les dernières nouvelles à son sujet? » Je souffle à peine contre sa nuque. Je n’ai jamais été proche de mon père et le sujet de sa maladie ne m’attriste pas, à mes yeux tout se rapproche bien plus à tous les problèmes que ça implique au sein de la famille et surtout du fait qu’on doive se retrouver, à un moment ou à un autre. Une réunion de Williams n’est jamais une bonne chose mais une réunion de Williams habillés de noir, c’est bien pire encore. “Ils ne sont pas optimistes. Ils lui donnent quelques mois, au mieux.” Au mieux ou au pire, ça dépendra sûrement du point de vue. Si je ne ferais rien pour précipiter sa mort (je ne suis pas ingrat à ce point), je ne ferai rien non plus pour lui trouver un remède miracle tout droit venu de la Fontaine de Jouvence ou d’une connerie dans le genre. Il a fait son temps, Elon, et moi je préfère parler de notre avenir à nous plutôt que du sien. Nous, justement, on est bien loin d’avoir fait notre temps.
« Vaut mieux l’habituer jeune à piquer les derniers hosomakis à l’avocat avant moi, sinon il va être aussi lent que Noah et ça, c'est vraiment l’enfer. »
J’esquisse un rire qui n’a rien de douloureux tellement je n’ai pas à feindre mon manque d’empathie au sujet de mon père mourant. Changer de sujet aussi facilement ne m’est en rien difficile, pour être honnête, alors je ne m’en prive pas. « Je vais lui faire une place, juste là où - » Mon corps avait commencé à bouger pour faire de la place au sien, et par une habitude atypique je n’ai même pas râlé. C’est sûrement ça, d’ailleurs, qui a dû l’intriguer lorsqu’elle a commencé à se lever puis s’est rapidement immobilisée et - « Aude? » “Hm ?” J’aurais répondu d’un grognement en temps normal, je lui aurais dit d’oublier mon nom et je lui aurais précisé qu’on a encore du cookie dough au frigo donc que je ne voyais pas pourquoi elle râlait. Désormais tout est différent, depuis quelques mois surtout, et je prends le moindre changement d’attitude très au sérieux, au point où je m’immobilise totalement lorsque mes yeux viennent retrouver les siens. Ma main étrangement docile se laisse porter jusqu’à son ventre alors que je pense déjà deviner la raison de tout cela ; et quand bien même je me gâche moi même une partie de la surprise, cela ne l’entache en rien, en témoigne mon sourire qui remonte dans le sien. Celui-ci n’a rien de furtif. « Il a un truc à te dire encore. C’est presque fâchant comment t’es le préféré tout le temps. » Et quand bien même c’est la quatrième fois, cela ne change rien à ma réaction. Quand ça sera la centième fois, j’aurai toujours ce même sourire de merde que je détesterais observer dans un miroir. Sue me. “Je te montrerai comment faire, t’inquiète.” J’ai des réponses de merde parce que la vérité est difficile à regarder en face et qu’aucun de nous deux souhaite préciser que si on a chacun un enfant, elle est pourtant la seule à avoir élevé (et connu) le sien. Elle est aussi la seule à l’avoir porté, et pour cela on peut même déjà compter son second enfant. “Moi aussi j’ai un truc à te dire.” Ma main reste contre son ventre mais à ses lèvres sur ma mâchoire répondent les miennes que je dépose contre les siennes. Je dérobe son souffle et son attention sans honte aucune, pire mari et futur père de la Terre que je personnifie à merveille. A mes yeux elle est et restera ma seule priorité, quoi qu’il advienne. « Qu’est-ce que tu penses de Sloan? » Mes paupières s’ouvrent de nouveau à quelques centimètres des siens alors qu’un sourire s’étire d’un seul côté de mes lèvres. Sloan tout court, c’est nul. Sloan Williams, par contre, ça sonne aussi bien qu’un prénom de Dieu et à mes yeux il n’est pas moins que ça. “Sloan Williams a une maman qui a de très bonnes idées.” Je ne voulais pas lui trouver de prénom avant qu’il naisse, superstition oblige, mais j’imagine que si c’est elle qui le fait alors tout le négatif s’annule. Je l’espère très fort, en tout cas, parce que je suis bien incapable d’accepter aucun autre scénario qui soit. “Et j’espère que la maman de Sloan Williams n’a rien prévu aujourd’hui parce que je ne compte pas bouger de là.” Je ne compte pas retirer ma main de son ventre et l’autre de sa joue, je ne compte pas dévier mon regard du sien et je ne compte pas empêcher mes lèvres d’embrasser son cou ou sa mâchoire telle une revanche farouche après tout ce qu’elle m’a fait subir. La vie est dure, désormais, chez les Williams. “Avec ce diplôme tu pourrais travailler où tu veux. En plus de ton expérience et de ton book.” Ils sont stupides, tous ceux qui s’arrêtaient au fait qu’elle n’avait aucun bout de papier estampillé à leur montrer. Aujourd’hui pourtant, même à leurs yeux, elle n’a plus le moindre défaut et enfin ils pourront peut-être la voir comme je l’ai toujours vue. “Maintenant je sais quel prénom je vais pouvoir lui apprendre à peindre en premier.” Bien sûr qu’il apprendra à peindre avant d’écrire et à reconnaître les toiles et leurs mouvements avant d’apprendre les dates historiques de son pays - qu’il soit l’Australie, l’Italie, les Etats Unis ou bien même le Japon. Cela coule de sens. “Mais faut pas lui dire que la prononciation est horrible en italien par contre, je veux pas qu’il nous renie avant sa crise d’ado.” Et je dirai que c’était l’idée de Ginny de toute façon et que moi j’ai lutté de toutes mes forces pour l’en empêcher. Si je commence à m’entraîner dès aujourd’hui, mon mensonge sera peut être crédible. |
| | | | (#)Mar 8 Déc 2020 - 3:02 | |
| “Ils ne sont pas optimistes. Ils lui donnent quelques mois, au mieux.” « Comment va ta mère ? »
Les questions s’enchaînent et à cela s’ajoutent mes doigts qui refont le plus doucement du monde le trajet des lignes tatouant son annulaire, au-delà la bague qui y est glissée depuis plusieurs mois maintenant. Il sait Auden, que jamais je n’insisterais s’il ferme la porte à toute discussion concernant ses parents. Pourtant, de l’avoir vu prendre la place et d’aider au mieux de ce qu’il pouvait depuis que ses parents sont apparus sur le sol australien, c’est suffisant pour que je tente de m’impliquer au mieux moi aussi. Je n’y peux rien si je me reconnais énormément dans certains regards de sa madre, surtout ceux qu’elle cache d’un air vif et sec, perdue dans ses rictus de femme forte qui tente de cacher sa peine et tous les dommages collatéraux que la situation occasionne. Personne n’aime voir l’amour de sa vie dépérir devant ses yeux à une vitesse aussi alarmante, et autant Auden n’a pas l’air proche de ses parents, autant il ne se gêne pas pour dire qu’ils n’ont jamais été un couple aimant, n’en reste que je ne serais pas moi si je la laissais vivre ça toute seule.
Pourtant, être seule, je ne l’ai pas ressenti depuis un peu plus d’un an maintenant. Les prémices de 2020 s’étaient pourtant étalées d’horrible façon entre les ruptures et les abandons, entre les disputes et le besoin de reprendre mon souffle, d’arrêter de me battre à contre-courant. La main d’Auden contre la mienne, Sloan qui s’y met et Noah qui secoue mer et monde à l’étage ne font que me confirmer que je suis plus seule du tout. Que ma famille n’a pas besoin d’être incroyablement nombreuse pour que je me sente entourée. Ce sont eux, les trois hommes de ma vie, ce sont eux mon noyau. “Je te montrerai comment faire, t’inquiète.” « Can’t wait. » mes mots se cachent contre ses lèvres, d’un baiser à un autre. “Moi aussi j’ai un truc à te dire.” quand il embrasse ma peau, c’est comme si le frisson appartenait à la décennie d’avant, à la toute première fois. Il fait cet effet-là Auden, il me fait cet effet-là. Celui de me couper le souffle – autant que de m’écorcher les nerfs et de me donner envie de soupirer si fort qu’il titube en arrière parfois, mais bref, passons. Je savais dans quel bordel je m’embarquais en tombant amoureuse de lui, et il en vaut chaque roulement d’yeux excessifs, chaque sourire en plus. “Sloan Williams a une maman qui a de très bonnes idées.” « Redis-le plus fort, parle dans le micro qui enregistre aussi. » j’imagine que c’est comme ça qu’on se sent, quand on est heureuse. Quand on est comblée. Quand on vit enfin la vie dont on a toujours rêvée.
“Et j’espère que la maman de Sloan Williams n’a rien prévu aujourd’hui parce que je ne compte pas bouger de là.” ses bras sont suffocants, mes dents mordillent son épaule à travers les tissus comme si j’étais aussi menaçante qu’un pot de miel. J’avais des trucs à faire et des photos à développer, j’avais des dessins à terminer et les couleurs à choisir pour finaliser le mur graffé de la chambre de Sloan, mais, mais – mais. “Avec ce diplôme tu pourrais travailler où tu veux. En plus de ton expérience et de ton book.” à son étreinte se joint la mienne, au point où ses bras et ses jambes ont simplement l’air d’être la prolongation des miens. « Hey, hey, hey attends une minute. Ça fait de moi la plus éduquée sous ce toit, non? » que ma voix nargue, que mon sourire adore. Quand ma tête se détourne pour attraper son regard, c’est en arborant l’air d’un défi que j’ai déjà gagné autant de fois où j’ai bien pu l’embrasser aujourd’hui. L’Académie hésitait à me donner plus d’un groupe, à me confier mes vraies classes, vu mon parcours chaotique. Et lui, le voilà qui règle toutes les inquiétudes du collège et les miennes à travers en quelques nominations de peintres enfin retranscrits correctement. “Maintenant je sais quel prénom je vais pouvoir lui apprendre à peindre en premier. Sloan est approuvé, et mine de rien, je suis soulagée. « Tu penses que ce sera quoi sa couleur préférée? Qu’il préfèrera la peinture ou le pastel? » au fil de mes mots, mes orteils jouent les fourbes en s’attaquant à ses chaussettes, se faufilant entre ses mollets et l’élastique pour les lui retirer avec toute la concentration dont je suis capable même si ses expirations chatouillent – par exprès sûrement – ma nuque. “Mais faut pas lui dire que la prononciation est horrible en italien par contre, je veux pas qu’il nous renie avant sa crise d’ado.” et hop, il n’a plus de bas et j’en ressors aussi victorieuse que si j’avais enfin fini par lui dérober la première place à Mario Kart. « Et si tu lui trouvais l’équivalent en italien? » et si on trouvait un Modesto pour notre fils?
Le diplôme est là, comme une emblème d’avenir, lui qui nargue les deux larves qu’on peut bien être sur le moment enroulés dans toutes les couvertures de l’histoire de l’humanité dédiées à nos plans de la journée. « Ils ont toujours dit que si je suivais mes choix à moi, je raterais ma vie. » je n’ai pas besoin de lui dresser la liste des ils, Auden sait pertinemment de qui je parle. Il n’a jamais fait partie d’eux et je n’ai jamais douté de lui, je ne l’aimerais probablement pas autant aujourd’hui si ça avait été autrement. « J’ai jamais autant trouvé que je l’avais réussie. » ma vie, en entier. Dans toutes ses imperfections, mais surtout à ses côtés. |
| | | ÂGE : 40 ans. (25/12/1983) STATUT : Le divorce avec Ginny est acté, il a signé les papiers pour elle. MÉTIER : Meilleur peintre d'Australie. Il n'a rien peint depuis deux ans, le sujet est automatiquement censuré pour quiconque tente de l'aborder. LOGEMENT : Nouvelle maison flambante neuve à West End, où il se plaît à détester toutes choses et tout le monde. POSTS : 23733 POINTS : 350 TW IN RP : violence physique et verbale ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : Né en Italie, il est bilingue › Bisexuel assumé depuis toujours, les états d'âme féminins l'agacent pourtant › A quitté l'école à 16 ans pour vagabonder en Italie, c'est à partir de là qu'il a commencé à travailler son art › La peinture est sa raison de vivre, il touche à toutes les formes d'art par besoin de créer › Ne boit pas, ne fume pas (longue histoire) › Ambidextre › Égoïste, rancunier, colérique, manichéen, un vrai Enfer à vivre au quotidien › Père de Damon (2000) et de Sloan (2020), deux mères différentes qui le détestent › Fuit dès qu'il développe des sentiments pour autrui CODE COULEUR : darkgreen RPs EN COURS : (05) › savannah #9 › james #25 › ginny #116 › akira › gideon
ginauden #116 › can you hear the rumble that's calling? i know your soul is not tainted even though you've been told so. i can feel the thunder that's breaking in your heart, i can see through the scars inside you. now there is nothing between us. from now our merge is eternal. can't you see that you're lost without me?
damen #15 › my high hopes are getting low but i know i'll never be alone. it's alright, we'll survive 'cause parents ain't always right. every morning he would wake up with another plan. mum and dad, they couldn't understand why he couldn't turn it off, become a better man. all this therapy eats away gently at the side of hid mind that he never had. this story told too many times.
audeon #1 › uc.
famiglia: savannah #9 › intense, graphic, sexy, euphoric, provocative, edgy, thought-provoking, technically and visually stunning. a compelling work of science fiction, a suspenseful exposé. cinema like you've never seen it before. the exotic, bizarre and beautiful world. this is your invitation to enter.
RPs EN ATTENTE : damon #16
willton #25 › don't tell me this is all for nothing. i can only tell you one thing: on the nights you feel outnumbered, i see everything you can be. i'm in love with how your soul's a mix of chaos and art, and how you never try to keep 'em apart.
RPs TERMINÉS : (beaucoup.)
cf. fiche de liens AVATAR : Richard Madden CRÉDITS : prettygirl (avatar) › harley (gif damon & james) › fuckyou (gif ginny) › nicolemaiines (gif gideon) DC : Swann & AmbrosePSEUDO : Kaelice INSCRIT LE : 29/05/2019 | (#)Mar 8 Déc 2020 - 5:59 | |
| « Comment va ta mère ? » “Elle va.”
J’imagine que c’est la meilleure réponse que je puisse lui donner quand, en réalité, je n’ai moi même aucune idée de comment se porte ma propre mère. Je ne pose pas de question et personne ne me dit rien, c’est sans doute mieux ainsi. Un problème à la fois. Je pars simplement du principe que si elle allait mal alors Savannah me l’aurait dit, parce qu’en tant que Favorite elle a toujours été la plus proche des parents. C’est sûrement aussi la seule qui ne feint pas d’être réellement inquiète pour eux - même si, en réalité, les autres n’ont même pas pris la peine de faire semblant d’en être attristés. Ginny demande des réponses et je lui les donne mais elles ne méritent pas qu’on s’attarde de trop. La connaissant elle va encore prendre la chose trop à coeur et j’estime qu’elle a déjà bien assez de problèmes à gérer en ce moment et se concentrer sur sa grossesse est et reste la priorité.
« Hey, hey, hey attends une minute. Ça fait de moi la plus éduquée sous ce toit, non? » - “Ça, ça sera coupé à l’enregistrement.”
Je ne nie pas. Je ne peux pas. Elle a toujours été plus scolaire que moi, quand bien même on est tous les deux quelque peu chaotiques à ce niveau là. Et quand bien même, elle était la seule à prendre des notes de ce qui était dit en cours, elle était la seule à boire les paroles des professeurs et elle était la seule que je regardais, finalement, quand ses yeux brillaient toujours tellement elle a soif d’apprendre, Ginny. Je ne lui vole pas ce titre là, elle le mérite amplement, tout comme elle aurait mérité de tenir ce diplôme entre ses mains il y a longtemps de ça. Pourtant, une chose est sûre, cela s’ajoute à la liste déjà longue de nos secrets.
« Tu penses que ce sera quoi sa couleur préférée? Qu’il préférera la peinture ou le pastel? » “Le noir, bien sûr.” Sur ça, je n’hésite pas un seul instant. Il aimera peut être le noir brillant, influence sanguine de Ginny oblige, mais il aimera le noir. Il aimera toutes les couleurs mélangées, et il sera mon fier fils. “Je l’imagine musicien.” Il pourra aimer la peinture ou la pastel s’il le désire, à vrai dire, mais je n’y peux rien si je ne l’imagine pas évoluer dans ce domaine là. Il n’est pas né et pourtant je ne peux pas m’empêcher d’y penser. Il pourra bien choisir la branche qu’il désire, Sloan, que jamais aucun de nous ne viendra s’y interposer. Tout ce qu’on désire c’est qu’il soit heureux et qu’il se sente à sa place. Chacun de nous a bien trop souffert du choix de ses parents pour reproduire les mêmes erreurs et ce sont autant d’explications que je garde pour moi, sachant déjà que Ginny en pense de même. Cela n’est qu’une raison de plus pour moi de venir l’embrasser dans le cou et faire cesser ses morsures enfantines et indolores. “La batterie. Ça sera un enfer, ouais.” Et au besoin, on lui construira une pièce insonorisée pour qu’il s’exerce comme il le souhaite. Rien ne sera trop beau, ni pour lui ni pour Noah, ni pour Damon. On est peut être une famille chaotique mais on n’en est pas moins recomposés.
Je grogne quand elle arrive à gagner la bataille silencieuse contre ma chaussette - une bataille mais pas la guerre, notons le. « Et si tu lui trouvais l’équivalent en italien? » Et j’arrête aussitôt de jouer, remontant mes yeux dans les siens, ramenant une énième mèche rebelle derrière son oreille. Je n’ai jamais pensé à cette possibilité pour Sloan mais qu’elle me le propose signifie beaucoup. Elle le sait, elle le voit. A mon tour, je réponds rapidement, ayant déjà bien trop réfléchi à la question depuis vingt années. “Je l’aurais appelé Luca, si j’avais pu choisir.” Luca, lux, lumière. C’est ironique, venant de moi, non ? Quand bien même je parle de Damon, l’idée s’applique aujourd’hui à Sloan. Il aimera le noir et son prénom signifiera lumière. Ce ne sera qu’un paradoxe de plus dans nos vies, et celui-ci sera aussi beau que parfait.
« Ils ont toujours dit que si je suivais mes choix à moi, je raterais ma vie. J’ai jamais autant trouvé que je l’avais réussie. » “Je t’aime.”
Ce n’est que maintenant que mes mots se font écho des siens et pourtant le timing est choisi avec soin. Mes parents ont toujours eu le même discours aussi et j’imagine qu’ils l’ont encore aujourd’hui mais qu’importe. Ils n’ont jamais autant importé qu’elle, à aucun instant. “Mais ouais, t’as raison, épouser Auden Williams c’est clairement le goal ultime de ta vie.” Je ne sais pas ne pas me moquer, cela n’a rien de nouveau, ne faites pas cette tête là alors que mon sourire, lui, est immense. |
| | | | | | | | a storm is threatening (ginauden #93) |
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