Depuis que je suis arriver sur Brisbane je ne fais que de travailler. Meaghan était venu me chercher a l'aéroport pour m'emmener dans mon nouvelle appartement, ou devrait-je dire villa que j'ai trouver super mignonne. Nous avons passer la soirée ensemble elle ma expliquer beaucoup de chose concernant la ville mais aussi comme ça pouvait se passer ici. Puis nous nous sommes raconter nos vies respective. J'avais appris qu'elle aussi était là depuis pas si longtemps que ça mais qu'elle se plait énormément en ville. J'étais contente pour elle vraiment, j’espérais que moi aussi ça aller me plaire ici. Pour le moment je ne pouvais pas trop savoir. J'étais vue comme le frère Grimes assez méchant par certaines personnes, je devais me douter qu'être huissier de justice n'allait pas plaire a tout le monde, mais je regardait toujours a deux fois avant d'agir. Se que ces personnes ne savent pas c'est qu'il y a des restrictions. Des lois mais surtout des droits a faire devoir. Certaine ça pouvait me faire mal au coeur de, où séparé des familles parce que les parents ne payent plus leur loyer mais surtout parce qu'ils ne sont pas apte a avoir un travail car ils se sont plonger dans la drogue, ou parce qu'ils profitent un peut trop de la société. Mais c'était mon métier et celui a qui ça ne plait qu'il vient me voir. De toute façon il faut de tout pour faire un monde.
Aujourd'hui j'avais prévu pour la énième fois d'appeler Julian, mon petit frère pour le prévenir que j'étais en ville, pour prévoir qu'on se voit mais comme a chaque fois je n'ai pas une minute a moi. Les minutes deviennent des heures que je ne vois même pas passer. C'est quand je relève le nez vers sur l'écran de mon ordinateur que je remarque l'heure. Une heure qui devient assez tardive pour t'appeler. Donc... Je repousse a nouveau à demain. Mais a cette heure là je savais que le complexe sportif était ouvert, un complexe sympathique quand on ne vient pas te voir pour te dire que tu es une personne odieuse. C'est alors que je sors du bureau, comme toujours la secrétaire était déjà partie. Nous sommes plus que deux dans le locaux. Je salut alors mon collègue puis je sors de ceux-ci, je monte directement dans ma voiture, mais avant de démarré je défais ma cravate. Elle me serre trop le kiki, et c'est insupportable en faite. Je souffle doucement et passe mes mains dans mes cheveux pour les mettre en arrière. Je jette un coup d'oeil derrière, mon sac était là. C'est partis je peux aller a la salle de sport. Une fois arriver, je me gare puis je rentre dans le complexe. Se qui était bien a cette heure-ci c'est qu'il n'y a plus et presque pas de monde donc, on pouvait s’entraîner correctement sans problème. Je m'avance dans les vestiaires pour me changer. Une fois fait, je passe mes mains dans mes cheveux pour les tâcher en une toute petite queue de cheval a l'arrière de ma tête, je n'avais pas envie qu'il me gêne. C'est alors que je m'avance vers une machine, je ne m'attendais pas du tout a se que cette voix d'homme m'interpelle une voix qui ne met pas inconnu en réalité. Celle de mon petit frère, Julian, mais, je ne savais pas qu'il venait ici lui aussi. En faite, il marmonnait tout seul comme a son habitude quand il est énerver ou qu'il veut évacuer. Je me permets alors de m'avancer doucement vers la machine et mon petit frère puis je croise doucement mes bras sur ma poitrine. Fallait avouer que l'un comme l'autre nous avons bien gonflé niveau muscle depuis quelques années. Puis je me racle doucement la gorge. « Excus', je suis a la recherche de mon p'tit frère. Il est haut comme trois pommes, des cheveux bouclés a ne pas toucher mais aussi il marmonne souvent seul. On m'a dit que je pouvais le trouver ici. Tu l'connait ? » J'avais alors un sourire amusé sur mes lèvres, je savais très bien que c'était toi, et je te taquinerais toujours autant. Sur ta taille mais aussi sur tes cheveux.
Deux jours sont passés depuis mon premier rendez-vous avec Madison pour l'organisation du mariage. Deux jours que la belle brune ne quitte pas mes pensées. Je ne comprends pas pourquoi, mais elle me fait un sacré effet. Plus qu'elle ne le devrait d'ailleurs, je pense tout le temps à elle. Quand je pense à elle, j'ai le sourire aux lèvres, et j'ai hâte de la revoir. C'est d'ailleurs demain que nous avons notre deuxième rendez-vous, et je suis impatient. J'ai hâte de la revoir, de lui reparler, de recroiser ses magnifiques yeux bleus, de savoir ce qu'il va se passer. Mais j'ai aussi peur, peur qu'elle me repousse, de ne pas me retenir, de céder à la tentation, de trahir mes principes, de trahir Lauren-Rose. Lauren, en parlant d'elle... On ne s'est pas beaucoup engueulés ces derniers jours, en même temps je n'ai pas la tête à ça. Je ne fais pas vraiment attention à elle pour être sincère, donc elle ne m'énerve pas. Je pense que la situation lui convient pour l'instant, je suis distant mais puisque je ne l'énerve pas, elle fait avec. Je sais bien qu'elle va finir par se rendre compte de quelque chose si je continue à agir ainsi, mais je ne le fais pas exprès. Heureusement que nous ne sommes pas ensemble toute la journée et que je dois travailler, sinon elle aurait tout de suite compris qu'il se trame quelque chose.
Au boulot, ce n'est pas mieux. Je rêvasse, je perds du temps, je flâne. Heureusement qu'on a pas une grosse affaire et que ce n'est pas speed en ce moment, sinon mon supérieure m'aurait bien engueulé. Mais pour le moment tout se déroule bien, tout va bien, j'ai l'impression que ma vie est meilleure depuis ce moment passé avec l'anglaise. Je sors à l'instant du boulot d'ailleurs, et demain j'ai pris ma journée entière pour Madison, puisque le lieu qu'elle souhaite me montrer pour le mariage se trouve en dehors de la ville. Je suis curieux de découvrir de quel endroit il s'agit. Comme promis, lorsqu'elle m'a envoyé l'adresse, je n'ai pas été voir sur Google Maps, donc je n'ai aucune idée de ce que ça peut être, je me réserve la surprise. Mais étrangement, je sais que ça me plaira, que je ne serai pas déçu. La jeune femme est pleine de surprise et je ne l'imagine pas viser à côté, bien au contraire. Je monte dans ma voiture et me dirige vers le complexe sportif de la ville : Hibiscus Sports. J'y vais très souvent, parfois même trop. Je suis souvent accompagné : Samuel, Jamie, Pryam qui y travaille, mais cette fois je sais que je serai seul. Il est assez tard, ça ne me dérange pas, c'est plaisant parfois de faire des exercices seuls. Ça me permet de me perdre dans mes pensées. J'arrive rapidement devant la salle et me gare sur le parking, assez proche de l'entrée. J'attrape mon sac en sortant de la voiture et me dirige vers l'entrée du bâtiment, puis je me rends immédiatement dans les vestiaires.
J'enfile ma tenue de sport : un jogging gris et un maillot de la même couleur, le tout de la marque Nike, et j'attache mes cheveux. Je peux enfin entrer dans la salle où se trouvent toutes les machines et commencer à m'exercer. Je vais directement vers une machine où on travaille le dos, les bras, et les épaules en tirant sur des poignées pour soulever des poids. Je m'assois, agrippe les poignées en l'air et commence à tirer, tout en faisant très attention à mon souffle. Je m'exerce depuis une bonne vingtaine de minutes quand une voix se fait entendre dans mon dos. « Excus', je suis a la recherche de mon p'tit frère. Il est haut comme trois pommes, des cheveux bouclés a ne pas toucher mais aussi il marmonne souvent seul. On m'a dit que je pouvais le trouver ici. Tu l'connait ? » Je connais cette voix, j'en suis sûr. Se pourrait-il que... ? J'arrête immédiatement ce que je fais et tourne la tête pour voir que Sean, mon grand frère, se trouve près de moi. Sean ?! Mais qu'est-ce que tu fous là ? Je descends de la machine pour lui faire face, je fais vraiment petit à côté de cette perche. Alors que j'allais l'enlacer, heureux de le revoir, je me rends compte de comment il m'a appelé. Je décide alors de lui mettre un petit coup de poing sur l'épaule en souriant. C'est toi qu'est trop grand, le géant. J'éclate de rire mais finis par enlacer mon frère. D'abord Meaghan, maintenant toi... Je vous manquais tellement ? C'était ma façon, détourné, de lui demander pourquoi il se trouvait ici, à Brisbane.
« La surprise mélanger a de la joie n'est simplement qu'une pure beauté »
C'est vrai quand voyant mon frère ici, je n'aurai jamais cru que je le rencontrerais dans une salle de sport. Je savais très bien qu'il tient, lui aussi, a entretenir son physique et ça forme comme il la fait depuis qu'il est jeune mais a cette heure là. Non je n'aurai jamais cru. Je pensais plus aller le chercher pour lui proposer d'aller boire un verre un soir après le boulot et non pas faire une séance de sport. Ça fait un bien fou de le revoir. Depuis que je suis partie travailler a l'autre bout des États-Unis nous avons eu que de rare contact, des contacts par téléphone, Skype et mail aussi mais c'était très rapide on ne pouvait pas être l'un avec l'autre a se parler tranquillement mais surtout a se charrier comme je viens de le faire. C'était bien plus amusant d'être face à face en faite. Puis, je sais que l'un comme l'autre on n'a pas été entendre durant notre enfance. Car durant mon adolescence je n'étais pas LE grand frère idéal, la personne qui voulait s'occuper ou même rester avec mes cadets. Se que tu ne savais pas c'était que notre père te laisse tout faire, a Meaghan aussi surement parce que c'est une fille, mais de mon coter je subissait toute ses sautes d'humeurs mais bien sur je ne le disais pas. J'évitais toujours de passer des journées avec toi pour ne pas être plus désagréable que je l'étais. Mais nous avons grandis, donc fallait bien rattrapé le temps perdu.
Lorsque tu me demande comment ça se fait que je suis ici je prends un air assez amuser en te regardant « L'avion a fait une escale ici et il est reparti sans moi ! » Puis quand tu me frappe a se que j'ai dis par rapport a ta taille. Tu n'avais pas bien grandis depuis la dernière fois, mais tu es le petit de la famille, mon petit frère en taille ou en âge. « Eeh ! C'est pas moi qui a hérité de la plus petite taille de la famille ! » Je rigole avec toi par rapport a ça, puis je te serre a mon tour dans mes bras avant de venir te regarder en déposant mes mains sur mes hanches « Et bien mon patron, ou ancien patron du moins ma muté. C'était où ici où en Russie. Et vue que je savais que toi ainsi que Meaghan était venu vivre ici je me suis dit : tien, va vers eux, tu les surveilleras et leur tira les oreilles s'ils font des bêtises ! » Je rigole a nouveau en te regardant. Bien sûr je ne le ferais pas, ou très peut, vous êtes des adultes maintenant et vous savez se qui faut faire. Puis je sais que t'es cheveux sont toutes ta vie, comme moi en faite, puis je passe ma main sur la petit queue de cheval que tu as faite. « Tu les entretiens toujours aussi bien ses cheveux dit moi. Tu déteste toujours autant qu'on les touche ? » Je ris doucement et prends le risque de les toucher et de jouer avec.
C'est mon grand frère, Sean, qui se trouve devant moi et je dois avouer que je suis sur le cul. Que fait-il ici ?! Il avait déménagé il y a plusieurs années, quittant New-York pour l'autre bout des Etats-Unis à cause de son boulot. Je ne le voyais plus beaucoup là-bas, alors c'était inimaginable de penser le retrouver ici, à Brisbane. A une heure si tardive de surcroît, dans la salle de sport où je vais tout le temps. Les chances étaient infimes. Et pourtant, il se tient devant moi, le sourire aux lèvres, le regard malicieux. Je l'observe un peu, cela fait des années que je ne l'ai pas vu. Toujours aussi grand, toujours aussi musclé, toujours ces cheveux longs et soyeux, plus clairs que les miens. Il semble en forme et aller bien, ça me fait plaisir. Il n'a pas perdu une seule seconde pour me taquiner, comme à son habitude. Sean et moi, nous avons toujours eu une relation compliquée. De toute façon, cette phrase se relève vraie pour tout le monde dans notre famille. Que ce soit Sean, Meagh', nos parents, moi... Rien n'a jamais été simple, normal. Mais Sean c'est mon grand frère, l'aîné. Petit, il était mon modèle, mon protecteur, mon idéal. Puis nous avons grandi, lui est devenu adolescent et moi un horrible petit garnement. Si on ajoute la compétition et la rivalité que notre père maintenant, ça n'était pas tous les jours facile. Nos rapports se sont détériorés rapidement, et nous sommes rapidement arrivés à un point où on ne se supportait plus. Il réussissait tout et cela m'énervait, il n'était jamais à la maison et cela m'énervait, il ne s'occupait plus de moi et cela me vexait. Ça a été une période très dure pour moi. Il n'a pas été le grand frère parfait, mais je n'ai pas été le petit frère parfait non plus. Nous avons chacun commis nos erreurs. Puis nous avons encore grandi. J'ai obtenu mon diplôme, Sean a déménagé. Depuis qu'on ne se voit plus, nos rapports se sont améliorés. On se parle normalement, par SMS, au téléphone, sur Skype. On a mis nos différends de côté, on réapprend à être des frères. Même si la distance n'aide en rien. Et le voilà ici, devant moi. Au fond, j'espère que ce soit pour toujours, comme Meaghan qui a finalement décidé de s'installer ici.
Depuis que je me suis levé pour lui faire face, un large sourire ne quitte plus mes lèvres. Cela me fait comme avec Meaghan lors de sa visite surprise à ma villa, j'arrive à supporter facilement leur absence, mais c'est lorsque je les retrouve que je me rends compte à quel point ils m'ont manqué. Surpris, je lui demande immédiatement ce qu'il fait ici, avant même de me réjouir de le voir. Taquin comme à son habitude, il me dit que son avion passait par là et qu'il l'a oublié. Je ris de bon cœur puis le frappe, me rappelant qu'il venait de me traiter de minus quelques secondes auparavant. « Eeh ! C'est pas moi qui a hérité de la plus petite taille de la famille ! » Il a le droit à un second coup, alors que je lui dis que c'est lui qui est trop grand, le qualifiant de géant. Je soupire faussement devant cette injustice. Pourquoi a-t-il fallu que je sois si petit, et lui si grand ? Puis nous rions de bon cœur ensemble, et j'enlace mon grand frère. Enfin, je lui demande ce qu'il fait ici, véritablement intéressé par les raisons de sa présence sur les terres australiennes. J'attends sa réponse, les bras croisés sur mon torse, alors que lui se tient les mains sur les hanches. Même nos positions sont différentes. Nous sommes si différents et si semblables à la fois en fin de compte.
« Et bien mon patron, ou ancien patron du moins ma muté. C'était où ici où en Russie. Et vue que je savais que toi ainsi que Meaghan était venu vivre ici je me suis dit : tien, va vers eux, tu les surveilleras et leur tira les oreilles s'ils font des bêtises ! » Je l'écoute attentivement et souris quand il mentionne qu'il veut nous surveiller Meagh et moi. Je sais bien qu'il plaisante, même si au fond ça doit le démanger de prendre soin de nous et de nous surveiller. Laisse nos oreilles tranquilles. Je plaisante avec lui. Toutefois, j'ai l'impression qu'il souhaite cacher la vérité en faisant de l'humour. Il dit avoir été muté, est-ce grave ? A-t-il fait quelque chose pour que son patron se débarrasse de lui ? De nature sincère et franche, je préfère lui poser directement la question. Comment ça muter Sean ? T'as fait une connerie ? Mon ton est calme, je ne lui fais pas de reproche. De toute façon, je suis mal placé pour en faire, avec toutes les conneries que j'ai pu faire dans ma vie, et notamment professionnel, étant " muté " de New-York à Sydney, puis de Sydney à Brisbane. Si j'ai encore mon boulot, je peux remercier notre père. Le grand brun fait un pas en avant et commence à jouer avec mes cheveux que j'ai attachés. Je souris mais recule pour qu'ils soient hors de portée, je déteste quand on les touche. Et il le sait, il me le dit même. Oui, j'ai pris ça de toi apparemment. Je souris. Sean et moi sommes pareils sur ce point, nous prenons très soin de nos cheveux et détestons quand quelqu'un vient les toucher. Je n'essaye toutefois pas de toucher les siens, il est beaucoup plus grand et si je m'approche, je prends le risque que ce soit lui qui m'embête le plus. Maintenant que tu es là, on fait des exercices ensemble, bro' ? Je lui demande en souriant. Il ne va pas refuser, nous partageons aussi une passion commune pour la musculation, et cela se voit parfaitement quand on regarde nos corps parfaitement sculptés.
« La surprise mélanger a de la joie n'est simplement qu'une pure beauté »
Adolescent, je n’ai jamais été la pour personne ni même pour Meagh’ mais elle ne me la jamais fait ressentir ou bien même me la montré en étant désagréable comme tu l’as été. Mais tu ne connaissais pas toute la vérité, tu ne savais pas se qui se passer les soirs quand je rentrais et que tu n’étais pas la. Que j’étais seul avec notre père, notre père que j’ai toujours détesté en réalité mais ça, tu ne le savais pas. J’allais peut-être te le confier mais pas immédiatement. J’avais encore du mal à en parler. Mais je n’allais pas avoir de mal a te raconter mon adolescence, les personnes qui je côtoyais, comment j’ai connus Sandy ma première copine mais surtout comment je les retrouver ici dans la ville en étant la secrétaire de mon patron. Mais aussi, tu allais surement voir une autre facette de nos parents. Parce que toi, tu avais le droit de faire toutes les conneries du monde, mais moi, moi quand j’en faisais une c’était la guerre en rentrant. Tous les soirs que je rentrais avec un œil au beurre noir, les bras remplis de bras et même les cotes. Ou a mon souvenir, tu m’avais surpris a les regarder en grimaçant mais surtout en mettant de la pommade a cette époque je donnais l’excuse du football et je te claquais la porte de salle de bain au nez en rallant mais surtout en te disant que ça ne te regarde pas. Je passais aussi toutes mes journées et soirée hors de la maison, j’en avais marre de la relation qu’on avait, ce jeu de compétition. Si j’excellais dans tous les domaines c’était aussi pour éviter les coups de notre père. Je ne savais pas comment tu avais pu y échapper mais j’étais heureux que toi ou Meagh ne reçoit aucun coups. Car je savais que tu allais être pire que se que tu n’étais. Partir loin de la maison, des parents. Certes c’était un déchirement pour notre mère mais je le devais. Je devais m’éloigner de tout le monde. Je devais être seul et me prendre en main. Je sais que ça n’avais pas été l’idéale mais ça l’a quand même été pour nous deux, nous avons réappris à se reconnaitre en faite. Mais il est vrai que nous sommes différents même dans la façon de nous tenir, j’ai toujours eu les mains sur mes hanches et toi les bras croisés. J’ai toujours voulu être un model pour toi mais je sais que j’ai échoué dans ma mission mais surtout j’ai échoué dans mon rôle de grand frère.
C’est vrai que j’avais vachement grandi, je ne sais pas si c’était à force de faire de la musculation ou de faire du sport, mais j’avais poussé d’un coup et ce n’était pas plus mal en réalité. La plaisanterie été toujours avec moi pourquoi je changerais en réalité. Mais au moment je vais te dire que je reste ici, en ville pour un moment tu seras heureux, je voulais rattraper tout le retard louper avec toi et Meagh’ parce que oui, je m’en veux quand même de vous avoir laissé comme ça. Puis aussi je voulais en savoir bien plus sur vous, on ne dit pas tout au téléphone ou bien même par Skype. Quand je parle de mutation je pouvais voir sur ton visage l’inquiétude. Certes je n’étais pas l’homme a suivre mais aussi, si tu savais combien de fois je me suis retrouver dans les bras a me bagarré et que personne ne le sais. Mais ça pour le moment je le garde pour moi. « Non je n’ai pas fais de connerie ne t’en fait pas. Mon ancien patron voulait me muté quelques parts en Amérique et sinon c’était ici chez un de ses amis. Je savais que tu étais là avec Meagh’ donc j’ai dis oui pour Brisbane. » Même si je ne vais pas droit au but, je te fais comprendre que j’allais rester ici. Quand tu recule quand je commence à toucher t’es cheveux je ne peux pas m’empêcher de rire. Chahuté nous n’avons pas eu des moments a chahuté gentillement avant. Alors je t’embête comme je peux. « Mais a se que je vois tu n’as pas hérité que des cheveux, doux et soyeux qu’on prend tellement soins mais aussi du corps. » Je pouvais voir que toi aussi tu t’entretins comme il faut et a ta proposition je fais un oui de la tête, parfait, il y a une machine juste a coter de toi. Je viens alors m’asseoir sur le banc puis je change la charge. Se qui m’intrigue c’était aussi ta relation avec Lauren, tu m’en avais vaguement parlé mais c’était sans plus. « Mais dis moi, avec Lauren comme ça se passe ? Vous ne deviez pas vous marié là ? Si j’ai bien compris se que tu m’avais dit la dernière fois. »
Sean ressemble presque à un inconnu en face de moi. Toutes ces années passées loin l'un de l'autre, cette adolescence à se faire la guerre, à être en compétition, à s'éloigner le plus possible... J'éprouve quelques regrets quand j'y repense, même si au final ce n'est pas vraiment de notre faute. Nous sommes les enfants de nos parents, voilà tout. On a grandi avec l'éducation qu'ils nous ont donné, dans l'ombre de notre père surtout. Toujours se dépasser, se surpasser, vouloir être le meilleur, écraser les autres. Sean et moi avons grandi avec des pressions et attentes différentes, mais au final ça a eu le même effet sur nous. Il est l'aîné, le premier. Je suis le benjamin, le dernier. Il devait montrer la voie, être l'exemple, il n'avait pas le droit à l'erreur. Je devais suivre la voie de lui et de Meagh', je devais faire aussi bien, je n'avais pas le droit à l'erreur. Il a trouvé une échappatoire en étant absent, en fuyant le domicile familiale autant que possible. Je n'ai jamais su ce qu'il faisait dehors, si je savais... L'alcool, les bagarres, les conneries. Je ne connais pas cette part de mon frère, je ne sais rien de tout ça. Pour moi il est parfait, trop parfait, et il l'a toujours été. J'ai trouvé une échappatoire dans mes conneries, mon attitude rebelle, mon refus d'obtempérer. Les fêtes, les filles, l'alcool... Sans qu'on ne le sache, nous sommes si proches en fait, si semblables. Au final, Meaghan est notre pierre angulaire, celle qui a su être là pour l'un comme pour l'autre. Sans jamais vraiment se plaindre, sans jamais être vraiment désagréable. Toujours assez neutre tout en donnant son avis. Elle n'a pas l'impatience de Sean, ni mon impulsivité. Nous refusons de nous aimer tous les trois, de nous sentir proches. Mais au final nous nous ressemblons, et si seulement nous osions nous parler, nous pourrions être de vrais frères et sœurs. Mais non, foutue dignité, foutue éducation, foutue pudeur. S'il y a bien quelque chose contre laquelle j'en veux à nos parents, c'est de ne nous avoir jamais laissé la chance d'être des enfants normaux, d'apprendre à nous aimer comme une vraie famille. Bien sûr, on s'aime. On est là les uns pour les autres. Mais ce n'est pas explicite, on est toujours distants, loin de tout le monde. On peut passer des années sans se voir, sans se parler. On est loin d'être soudés tous les trois, malheureusement...
Mais Sean se tient devant moi là, à cet instant précis. Il est ici, avec moi, avec Meagh' que j'ai vue quelques jours auparavant. Nous sommes réunis, enfin. Après tant d'années. Il me semble étranger et familier à la fois. Il n'a pas changé physiquement, toujours ce sourire rieur, cette taille immense, ces longs cheveux bruns. Il me taquine, comme toujours. C'est une sorte de rituel, la seule chose qui réellement prouve que nous avons grandi ensemble et que nous nous apprécions. Car malgré tout ce qui nous différencie, il est mon grand frère, et je suis son petit frère. Il m'apprend être là pour le travail, contrairement à Meagh' qui est là pour du repos. Enfin c'était le cas à la base, j'ai cru comprendre qu'elle comptait rester. Lui aussi apparemment, s'il travaille ici maintenant. J'ai du mal à réaliser que nous allons vivre ensemble désormais, seuls. Sans l'ombre de nos parents. Nous nous retrouvons sur un autre continent, dans un autre pays, une autre ville. L'occasion de recommencer à zéro, de faire table rase du passée. C'est assez incroyable, et cela me réjouit. Même si je suis un peu inquiet quand il m'apprend avoir été muté, généralement cela sonne comme une sanction. Surtout pour un trou paumé comme Brisbane, pourquoi n'a-t-il pas été dans une autre villes des Etats-Unis ? Mais le brun me rassure rapidement. Il pouvait être muté là-bas, mais son patron avait un ami ici. Sean a alors choisi son cœur, sa famille. Il vient nous rejoindre, Meagh' et moi. Ouf tu me rassures ! C'est super Sean... Merci. dis-je en souriant. Je ne peux m'empêcher de le remercier, comme si j'avais le sentiment qu'il faisait un sacrifice énorme pour venir nous rejoindre ici. Mais je suis heureux qu'il nous choisisse. Sa seconde remarque me fait rire légèrement, c'est vrai que nous sommes très musclés et prenons soin de nos corps. Encore un point commun. Un esprit sain dans un corps sain, c'est comme ça que je me sens le mieux. Je ne pense pas que tout le monde a besoin d'être musclé ou de faire de la musculation pour se sentir bien, mais moi j'en ai besoin. J'ai besoin de faire des efforts, de souffrir, de sentir mes muscles me faire mal et se tendre, cela me fait me sentir en vie et me permet de me défouler.
Je lui propose ensuite de faire des exercices ensemble ce qu'il accepte d'un signe de la tête. Il vient s'asseoir à la machine juste à côté de la mienne et après avoir mis les charges qui lui correspondent nous commençons tous deux à travailler. Je me concentre sur mes efforts et ma respiration quand il reprend la parole. Je grimace légèrement quand il parle de Lauren. Il a bien le même sang que Meaghan... Elle aussi m'a parlé très rapidement de Lauren la dernière fois, à croire que ce sujet intéresse tout le monde. Je m'arrête deux secondes pour pouvoir lui répondre. Bof tu sais, ça va ça vient... Si on devait se marier cet été mais ça a été repoussé à la fin de septembre voire début octobre. je dis ça calmement tout en restant évasif, en espérant qu'il ne me pose pas plus de question. Je ne peux pas lui parler de Madison et je sais que ni lui ni ma sœur ne me croient quand je dis que Lauren se comporte très mal dans l'intimité de notre maison, qu'elle n'est pas la gentille fille qu'elle montre quand nous sommes entourés. Je reprends mes exercices sans plus attendre. Et toi ? Tu n'as pas rencontré la femme de ta vie là-bas ? j'enchaîne sans lui laisser le temps de vraiment revenir sur le sujet de Lauren. J'aimerais être tonton un jour tu sais. dis-je en riant légèrement, plus pour la blague que parce que je le pense vraiment. Enfin si, j'aimerais bien mais un jour, je ne suis pas trop fan des enfants encore. J'ai le temps, plus que Sean en tout cas qui a déjà la trentaine.
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Dernière édition par Julian Grimes le Dim 6 Sep 2015 - 15:29, édité 1 fois
Notre enfance ainsi que notre adolescence n’était pas des plus agréable ni pour l’un ni pour l’autre. Mais je me sens enfin près pour t’en parler, te parler de tous se qui se passer en rentrant, de tout se qui m’arrivait et je pense que tu allais voir notre père d’une autre façon, d’une façon très différente. J’espère juste que tu allais me croire… Cessons de penser au passer, maintenant je suis là face a mon petit frère qui me parait bien changer malgré tout ou j’avais clairement loupé quelques chose. Je hausse doucement les épaules. Essayant de ne pas trop y penser en réalité, mais c’est vrai que je pouvais lire de l’inquiétude dans le regard de mon frère, inquiet quad je lui ai dis que je me suis fait muté, inquiet car il a peur que j’ai fait une connerie. Je ne vais pas lui avouer maintenant que je n’étais pas le meilleur des hommes à Los Angeles mais ça viendra plus tard. Le rassurant au maximum et comme je pouvais en lui expliquant que tout va bien mais surtout que c’était mon choix de venir ici. Sachant qu’il est ici avec Meaghan mais aussi je voulais rattraper un temps perdu. Perdu par mes conneries, mon absences mais surtout par ce jeu de rivalité… Mais il est vrai que je suis comme perdu devant lui, comme si je le connaissais mais qu’en réalité je ne le connais pas vraiment, je connais que son petit coter rebelle que je détestais vraiment. Mais ce n’étais pas grave, j’étais là aussi pour quelques choses de bien précis, redécouvrir mon petit frère qui pour moi était quelqu’un qui aller devenir un être admirable surtout quand il venait a moi les soirs de cauchemars mais aussi pouvoir avoir tout lui raconter. Il devait tout savoir, savoir qui j’étais adolescent. Bien évidement je me rends compte qu’il était comme moi sur certain point, nos cheveux, l’esprit ainsi que le corps, toujours a prendre soin de nous.
A mon départ de New-York pour Los Angeles je savais que tu étais avec une demoiselle, une promise surement pour calmer tes ardeurs et t’es caprices. Je me souviens très bien d’avoir fait une leçon de morale avant mon premier rendez-vous pour un travail. Toi qui ne voulait pas l’épouser etc, mais je pense que les parents on fait ça pour te « punir » d’une certaine façon. Mais bon, Lauren a toujours été très gentille avec moi, c’est vrai que quand nous étions en groupe elle se comporte comme une jeune femme très agréable. Donc en même temps que nous faisons nos exercices, je me concentre sur ceux-ci mais me permet de te demander où en était votre mariage. Mais je vois que tu n’es pas très bavard sur ce point donc je préfère ne pas insisté surement pour évité que tu t’énerve en parlant d’elle comme tu le faisais souvent. Mais tu tourne aussi rapidement le sujet sur moi et les femmes, je ne peux m’empêcher de laisser un petit rire m’échapper. « J’ai cru rencontré la femme de ma vie a Los Angeles si, mais pour te dire vrai elle ma quitté du jour au lendemain en me disant que j’étais quelqu’un d’égoïste et que je ne pensais jamais a elle. » Je m’étais bien évidemment arrêter en t’expliquant ça. Je reprends alors mon souffle puis je reprends alors la parole. « Toi vouloir être tonton ? Depuis quand tu prends goûts aux gosses ? » Je rigole a nouveau en disant ses paroles, a mes dernières nouvelles tu n’aimais pas les gosses. Mais je savais que je devais me casser, être enfin poser mais surtout pouvoir avoir une vie familiale.
C'est vraiment très étrange tout ce que je ressens à l'égard de Sean, tout ce que je pense quand je le regarde. Notre relation sort vraiment de la norme, je suis certain que nous sommes assez uniques. Je ne peux pas dire que cela me dérange ou que j'ai des regrets, car je n'ai jamais connu autre chose. Je ne peux pas regretter quelque chose que je ne connais pas. J'envie peut-être, tous ces frères fusionnels. Mais une part de moi pense que c'est possible que la relation entre Sean et moi s'améliore, même si pour ça il faudra travailler. Très durement même. Mais si on le veut, on peut. On peut rattraper le temps perdu, apprendre à être amis, apprendre à être des frères. Au fond je ne souhaite que ça, apprendre à la connaître, apprendre à l'aimer. Même si je l'aime déjà, c'est mon frère. J'ai encore de vagues souvenirs de notre enfance, où j'allais me réfugier dans sa chambre après un cauchemar où quand j'avais peur du fameux " monstre sous le lit ". A cette époque, il était là pour moi. Il ne perdait pas patience, il ne me chassait pas. Non, il me caressait les cheveux, me rassurait de sa voix, me lisait une histoire. Je me sentais tellement paisible avec lui, comme si rien ne pouvait m'arriver. Mais tout cela disparu en grandissant, en grande partie à cause de mon mauvais caractère je suppose. Je prenais un malin plaisir à embêter Sean et Meaghan, mais surtout nos parents. A ne pas prendre le chemin désiré, à les décevoir. Même si au final, j'ai très bien réussi mes études et je suis devenu avocat, comme ils le voulaient. J'ai même accepté d'épouser Lauren, pour me faire pardonner de mes erreurs passées en partie. De ne pas avoir appris à parler italien, ce qui a fait énormément de mal à ma mère. Avec du recul, je le regrette amèrement. Sean lui, parle merveilleusement bien cette langue. Meaghan aussi. Je les envie, les jalouse même. Et ça a toujours été le cas, ils ont toujours été parfaits à mes yeux, trop même. Peut-être pas envers moi, mais envers tout le reste. Parfaits à l'école, parfaits avec leurs amis, parfaits avec les parents. C'est ainsi que je les ai toujours vu. Mais j'ai désormais passé l'âge de leur en vouloir pour ça, ils n'ont fait que faire ce qu'on attendait d'eux, tout comme j'ai du le faire ensuite. Je le comprends aujourd'hui, mieux vaut tard que jamais. Et je suis heureux qu'ils m'aient tous les deux rejoints à Brisbane, loin de l'ombre oppressante de nos parents. Nous avons une chance de nous connaître, de nous construire. Et je ne la raterai pas.
La conversation suit son court, chacun prenant des nouvelles de l'autre. Nous commençons même à nous exercer ensemble, côté à côté. Cela me fait bizarre d'avoir mon grand frère à côté de moi, dans cette salle, à Brisbane. Mais dans le sens positif, je suis très heureux. C'est juste que ça me semble si irréel, je ne l'avais jamais espéré puisque pour moi c'était impossible qu'il se trouve ici un jour. Si nous étions amenés à nous revoir, ce serait à New-York chez les parents, pour Noël par exemple. Alors que non, lui et Meaghan ont débarqué à Brisbane pour y faire leur vie. C'est incroyable ce que le destin nous réserve parfois. Quand il commence à me parler de Lauren, je me raidis et essaye d'expédier le sujet en vitesse avant de me renfermer. Cela me rappelle la discussion que j'ai eu il y a quelques temps avec notre sœur, elle avait été assez houleuse et j'espérais éviter que ça recommence. Heureusement, Sean n'insiste pas et je l'en remercie intérieurement. Je lui retourne d'ailleurs la question, pour changer de sujet mais en apprendre plus sur lui aussi. Je n'ai jamais connu mon frère en relation sérieuse avec une fille, à croire qu'il n'avait pas de succès avec elles alors qu'il est plutôt beau gosse et qu'il sait s'exprimer, ce n'est pas logique. J'apprends alors qu'il avait cru rencontrer la bonne à Los Angeles, où il se trouvait, mais que finalement cela c'était mal terminé - c'est le moins que l'on puisse dire. Je grimace légèrement en entendant ce qu'elle lui a balancé dans la gueule, cela ne me plairait pas. Désolé bro'... C'est qu'au final ce n'était pas la bonne alors. Elle a de la chance que je n'étais pas là, il n'y a que moi qui ai le droit de t'engueuler. Et Meaghan bien sûr. je dis pour apaiser l'ambiance et essayer de le faire sourire. Néanmoins, une question me brûle les lèvres et je la pose, bien trop curieux. Et elle avait raison ? Enfin je veux dire, ça n'allait plus... ? Loin de moi de penser qu'il était le fautif, je n'étais pas là pour le savoir. Mais si pour lui tout allait bien, alors la déception n'avait du en être que plus grande.
J'éclate de rire à sa remarque, il n'a pas tord. Moi et les gosses c'est pas vraiment une histoire d'amour, peut-être parce que je ne suis pas totalement encore un adulte. Je ne me vois pas éduquer un enfant dans l'immédiat, c'est bien trop difficile. Et puis, avec qui ? C'est pas comme si ma relation avec Lauren me poussait à en vouloir, il grandirait dans une ambiance exécrable le pauvre ! Tant que ce sont pas les miens ça va, je peux supporter ! Enfin, je crois. dis-je en riant une nouvelle fois. Mais c'est vrai qu'imaginer un mini toi c'est assez drôle, je suis curieux de voir ça. dis-je pensif, imaginant un Sean haut comme trois pommes. Peut-être que ta belle se trouve à Brisbane. Je souris et continue mes exercices quelques instants avant de m'arrêter lorsque je sens mes muscles douloureux. Ça fait un moment que je m'exerce maintenant puisque je pratiquais déjà quand le brun est arrivé. Je me masse doucement les épaules. Je vais faire un peu de cardio pour finir, tu me suis ? dis-je en lui indiquant les tapis de course d'un signe de tête.
Faire ma vie, être loin de tout se que j'avais vécu mais surtout vouloir me rattrapé avec toi mais aussi Maeghan, je n'ai jamais été très agréable avec elle aussi. Je voulais redevenir le grand frère que vous aviez toujours voulu mais surtout le grand frère qui a toujours du montré l'exemple. Mais tout a été différent tout avait commencer trois années avant notre départ, j'ai commencer a changer car je te voyais changer aussi mais se que tu ne sais pas, le poids des parents étaient bien plus lourds que tu ne pouvais le penser. C'était pour ça que je m'étais réfugier dans les sorties, les études et des tas d'autres choses. Mais a notre déménagement j'ai cru que la vie aller changer mais bien sur que non, jusqu'au moment ou j'ai rencontrer ma première copine Sandy. Elle m'avait pousser a faire des efforts avec vous mais je crois que je n'ai jamais réussi surtout en sachant comment c'était. Je pouvais pleinement la remercier d'avoir été là elle aussi. Sandy rejoint nettement notre sujet des femmes, de moi avec mon ex copine dont je pensais que c'était la bonne. J'ai hausser plusieurs fois les épaules. Mais a t'es paroles, je laisse un petit sourire amusé s'afficher sur mes lèvres. Je dois avouer qu'elle m'a fait beaucoup de mal et t'es paroles me réconforte un peut, digne d'un frère en réalité. Toujours eux qui veulent engueuler les grands frères sans être méchant, bien évidemment je ne le prends pas mal, bien au contraire « T'en fait pas pour moi crevette, on est des hommes on doit savoir surmonté ça, une seconde fois... » A se parole je fais référence a Sandy, je ne savais pas si tu t'en rappelle, a un moment donner elle était venu a la maison mais sans plus. C'était la personne qui m'avait fait vivre une magique aventure en me brisant le coeur en partant a l'autre bout pour des études. Mais a t'es questions, je lève un peut le regard en faisant une moue réfléchis et secoue la tête « Franchement ? Non elle avait tord, fallait qu'elle trouve un prétexte pour me quitté j'ai envie de te dire. J'étais peut-être très pris par mon boulot mais je faisais tout pour qu'elle soit heureuse. Je lui offrais des tas de choses, je prenais soin d'elle. » Je laisse un petit blanc, je m'étais totalement arrêter dans mes exercices. Puis je reprends ma parole. « A se qu'on pourrait croire, je ne suis pas l'homme froid et dur avec les femmes. Je suis plutôt a leur attention a toujours m'occuper d'elle a vouloir que leur bien... J'en paye a chaque fois les conséquences... » Je hausse a nouveau les épaules, et oui je n'étais pas vraiment gâté par les femmes. Bien trop gentil avec elle je pense. Puis quand on parle des gosses, je lève le regard sur toi en riant a mon tour mais avec toi, passant mes mains dans mes cheveux. Puis je plisse doucement les yeux « Non, je n'imagine pas un mini Julian. » Je ris a nouveau, j'imagine bien un mini toi, mais moi je ne sais pas comment il pourrait être. Je secoue a nouveau la tête amuser et quand tu me parles de trouver l'âme soeur ici je hausse doucement les épaules « Je compte sur toi pour me faire visité la ville mais surtout m’emmener dans des bars qui c'est je la trouverais grâce a toi ! » Je ris doucement puis accepte avec t'es dernières paroles. Je me lève de ma machine puis, en ta compagnie je me dirige vers les tapis de cardio. C'était parfait, nous pouvons être les deux cote à cote. C'était agréable de t'avoir a nouveau près de moi. Certes t'es plus le petit garçon que je réconfortais et qui n'hésitait pas se glisser dans mon lit car il avait peur des monstres qui vivaient sous les lits mais tu reste mon petit frère que j'aime malgré tout. Je monte sur l'un des tapis, puis l'allume, je lance la machine pour que sa aies doucement. Je ne voudrait pas me tuer a l'effort. Avant de me mettre a courir je tourne la tête vers toi en souriant « Faudrait que tu viennes a la maison, j'ai quelqu'un a te présenté. » Je souris amuser, non ce n'est pas une femme mais mon chien. Je sais que tu allais t'entendre a merveille avec lui mais c'était aussi une proposition subtil pour t'invité en quelque sorte.
Le passé est le passé, c'est la seule chose au monde qui nous échappe. Nous n'avons aucune emprise sur lui, il est ce qu'il est et on ne peut pas le changer. Il faut apprendre à vivre avec, à nous en servir pour avancer et ne plus commettre les mêmes erreurs. Il ne faut surtout pas vivre avec des regrets, c'est ce qu'il y a de pire dans la vie. Il faut assumer tous nos choix, même les plus difficiles. Ce n'est pas toujours simple, et j'ai moi-même parfois beaucoup de mal. Surtout que je n'ai pas l'impression de contrôler ma vie, de faire les choix nécessaires. Mais j'essaye quand même de faire du mieux possible avec les choix qui s'offrent à moi. Sean et moi ne nous sommes pas vus depuis des années. Il a quitté New-York pour Los Angeles, il ne nous a jamais vraiment donné ses raisons. Bien sûr, j'ai remarqué qu'il n'avait pas l'air très attristé de partir, comme s'il fuyait quelque chose ici. Ma mère avait été effondrée, mon père pas vraiment. Depuis nous ne nous sommes pas vraiment revus, soit je n'étais pas là quand il revenait soit il ne revenait pas. C'est ainsi, c'est la vie. Aujourd'hui nous avons l'occasion de rattraper tout ce temps perdu, alors autant la saisir. Le grand brun me raconte ses malheurs en amour et j'essaye de le faire sourire, de lui changer les idées. Je sais que j'ai réussi quand je vois un sourire amusé se dessiner sur son visage. J'ai toujours réussi à amuser Sean et Meaghan de toute façon, le bout-en-train de la famille c'est plutôt moi. Sean est un peu plus sage et avisé, et Meaghan... est Meaghan, tout simplement. Pas aussi sage que lui, mais pas assez drôle que moi. C'est un mélange de nous deux, sûrement parce que c'est celle du milieu et qu'elle a toujours du faire avec Sean et moi. Et aussi parce que c'est la seule fille. Tu vas y arriver, j'en suis sûr. dis-je en le fixant, essayant de me souvenir de quoi il parle quand il mentionne une " seconde fois ".
Un aussi grand garçon que toi, tu ne peux pas te laisser abattre. dis-je avec amusement, le taquinant sur sa taille de géant. Je crois alors me souvenir de qui il parle. Il y a cette blonde qui est venu à la maison à quelques reprises à Londres, une très jolie blonde d'ailleurs... Un pom pom girl il me semble. Sean ne l'avait jamais présentée comme sa copine, ou alors j'étais trop jeune pour le comprendre. C'est bien ce que je pensais, mon frère a toujours eu du succès avec les filles. Un tombeur. Ça aussi, je tiens ça de lui. Après avoir hésité quelques secondes, je finis quand même par lui poser la question qui me titille. Pourquoi lui a-t-elle lancé tout cela à la figure ? Est-ce vrai ? J'écoute sa réponse avec attention. Je secoue légèrement la tête en l'écoutant, soupirant. Il y a des femmes qui n'arrivent pas à se satisfaire de ce qu'elles ont, jamais. Et au lieu de partir en avouant que ça n'est juste plus possible, elles préfèrent déclencher une crise et balancer de fausses vérités sur leur conjoint. Elles ne se rendent pas compte à quel point ça peut être douloureux, à quel point ça peut détruire un homme. Heureusement, Sean semble avoir conscience qu'elle mentait et il ne s'est pas laissé abattre. Mon grand frère est un cœur d'artichaut à ce que je vois ! riais-je légèrement pour alléger l'atmosphère. J'imagine que ça ne doit pas être facile pour lui de m'avouer tout ça. D'ailleurs, je crois que c'est la première fois qu'il se confie à moi depuis que je suis né. Je le remercie du regard, touché par ce moment de pure complicité entre deux frères. Je ne veux pas de mimi moi non plus, je resterai unique. riais-je à nouveau. J'espère que le tiens ne sera pas aussi grand que toi, sinon je vais pas être très crédible comme oncle. dis-je en m'imaginant engueuler un neveu de presque deux mètres.
Sean me demande ensuite de lui faire visiter la ville et surtout les bars, pour trouver sa belle. Cette proposition me surprend une nouvelle fois, je n'ai pas l'habitude de voir mon frère de cette façon. Je ne l'imaginais pas sortir dans les bars, s'amuser... Plutôt à la maison à continuer de bosser, en perfectionniste que je l'imagine. Mais cela me plaît de découvrir de nouvelles facettes de sa personnalité. Tu peux compter sur moi, les bars ça me connaît. souris-je. Puis je lui propose de changer d'exercices et nous nous dirigeons vers les tapis de course. Nous nous plaçons l'un à côté de l'autre et je règle ma machine sur le même niveau que la sienne, puis commence à courir en faisant attention à mon souffle. Ah bon ? Qui ça ? demandais-je en tournant la tête vers lui. Je ne vois pas de qui il parle et cela me rend très curieux. Il vient de me dire qu'il n'a pas de femme ni d'enfant, alors qui a-t-il à me présenter chez lui ? En tout cas je viendrai avec plaisir. acceptais-je quand même sans hésiter. Peut-être que je pourrais passer un soir avec Meaghan pour que nous buvions tous les trois un verre ensemble, et nous pourrons discuter aussi.
J'avais bien trop de raison, bien trop d'explication a te donner a toi et a Meaghan que je ne pouvais pas toutes les énuméré a présent. Bien trop de regret dont j'ai appris a vivre avec. Regret de ne pas avoir été assez présent pour toi, regret de ne pas t'avoir aider dans plusieurs domaine comme j'avais commencer a faire quand tu étais plus jeune mais tout était vite partie c'était aussi de ma faute mais celle de notre père. A mon départ de New York il était comme satisfait de me voir partir. Les raisons que j'avais donner c'était le boulot mais je voulais plus fuir tout ça, les emmerdes que j'avais avec tout et tout le monde. Emmerde que je n'ai jamais réussi a résoudre. J'avais fais de la peine a tout le monde mais je le devais, c'est pour que si je suis ici c'est aussi pour me rattraper. Mais je savais que dans un certain sens j'avais de la chance de vous avoir, toi et Meaghan. Vous étiez peut-être différent l'un et l'autre mais vous avez votre petit truc a vous. Je pouvais me souvenir que tu étais toujours le pitre de la famille, durant les repas de noël que je me forçais a venir tu réussis toujours a mettre l'ambiance et a me faire oublier les heures d'avions que j'avais dans les pattes mais ça partait assez rapidement en embrouille et tout se qui sens suit. Aujourd'hui c'est différent nous sommes grand mais tu avais toujours les mots pour rire, les mots pour réconforté ou bien même me faire sourire. Ca me faisait du bien d'entendre tes âneries qui m'avait manquer d'un part. J'avais quand même, au fond de mon être un manque de vous deux, un manque de ne pas être le grand frère protecteur que je voulais être... Je souris a nouveau amuser quand tu me dis que j'ai un coeur d'artichaut. Peut-être pas a se point là, mais j'avais pas honte de dire que je suis un homme qui oui peut souffrir quand il a une rupture amoureuse. Mais quand je te regarde je pouvais ressentir que malgré tout ça te fait du bien que je me confie a toi. Alors maintenant que je pense le savoir j'allais continuer. Surement pas maintenant a tout déballer mais j'allais le faire. Puis l'image de toi entrain d'engueuler ton neuve qui est deux fois plus grand que toi me vient un tête. Un rire, même un éclat de rire m'échappe. Fallait avouer que c'était drôle « Déjà a coter de moi tu es presque un minimoys alors je t'imagine bien entrain d'essayer d'engueuler la seconde perche. » Quand on était debout on pouvait voir notre différence de taille mais c'était pas qui nous dérange vraiment.
Quand je te propose ça je pouvais voir que tu étais surpris sur le coup. Et oui tu ne connais pas le Sean qui aime sortir, faire la fête et qui a fait des conneries adolescent. Je souris amuser quand tu accepte, tu allais peut-être voir que je ne suis pas l'homme a rester chez soit a travailler tout le temps. Je ris doucement en ayant mon sourire accrocher aux lèvres. Une fois monter sur le tapis je calme moi aussi ma respiration en courant, j'essaye de ne pas très trop déconcentré sachant comme je suis après, mais je souris doucement a ta question « Il s'appelle Léo. » je viens alors faire des phrases assez courte « Mon chien, un husky. » J'adorais les animaux, puis a mon arriver j'ai acheter ce chien encore petit mais déjà grand en taille et je suis sur qu'il te plaira. « T'as intérêt a venir oui ! » je dis en riant doucement, bien évidemment je te dis qu'on pourrait passer une soirée avec Meaghan aussi. Les frères avec leur soeur peut être assez amusant mais surtout être poser les uns avec les autres. Voyant que tu ne refuse pas, ça me réjouis assez en réalité. Pourquoi pas, je veux me rattrapé comme je peux. Au bout de longues minutes a courir sur ce tapis, j'attrape ma bouteille d'eau en main et en boit une longue gorgé. Je me suis retourné vers toi, puis te propose de venir avec moi pour aller boire un verre. J'avais pas vraiment envie de partir comme ça, j'avais envie de passer un maximum de temps avec toi. Quand tu accepte ma proposition je comprends que toi aussi tu as cette envie. C'est alors que nous partons nous changer pour enfin partir dans un bar qui n'est pas trop loin de là.