« avec toute la maladresse »    jordan fisher & elias sanders

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La plage est un lieu reposant, où Elias aime courir pendant ses jours de repos, ce n’est pas encore la saison d’aller s’y baigner et de toute façon, c’est pas vraiment son truc à lui. Lui, préfère faire du sport, se dépenser, et transpirer sans jamais se faciliter la tâche, c’est la raison pour laquelle, il ne semble pas du tout dérangé par le fait de slalomer entre quelques promeneurs, voulant rester le plus près possible de la mer pour parfois, la regarder, l’admirer secrètement. Il a toujours aimé ce paysage, toujours aimé le mélange du sable et de l’eau sur sa peau, ça lui permet de se ressourcer après un travail assez intense. Et cette semaine rien n’a été de tout repos. Un braquage dans une bijouterie, et les multiples cambriolages de villas, son équipe et lui-même sont mis à bout, n’ayant à peine pas le temps de rentrer qu’il faut déjà qu’une énième équipe parte aux quatre coins de la ville. Mais dire, qu’il n’aime pas ça, serait mentir, prétendre que ça l’ennuie serait un pur mensonge ! Et c’est la raison pour laquelle, il garde le sourire et sa bienveillance quotidienne. C’est la raison pour laquelle il ne s’en plaint jamais, mais qu’en même temps il a besoin de profiter de ses moments de calme, de reposant. Il aurait pu demander à l’ambulancière de l’accompagner, de venir avec lui sur la plage, mais il comptait bien lui faire le plaisir de la rendre visite après ce moment à la plage, à courir. Il sera en pleine forme ! Au bout de presque plus de deux à courir, les écouteurs dans les oreilles, le flic ralentit, et il se laisse tomber, en plein milieu du sable, juste devant un groupe de surf. Il les regarde, il les contemple, il n’en a jamais fait lui, et ne sait pas si ça l’attire réellement. Tenir debout, droit sur une planche n’est probablement pas fait pour lui, autant appeler un chat, un chat ! Il n’a pas d’équilibre, il pèse un peu trop lourd, pour lui. Faut sûrement avoir une silhouette fluette, être mince pour arriver à jouer le vers de terre sur une planche qui ne sait pas tenir en place. Elias, les observe de loin, tenter de se relever, pour prendre une vague, au moins ils sont autant novices que lui dans le domaine, et placé où il est, ça ne peut que le faire rire !

@jordan fisher  

Une embuscade. C’est ce que tes potes ont réussi à faire. L’addition d’une faveur et d’une journée hors de ton studio. Parce que oui, t’as bien bossé ces derniers temps. On t’a promis que tu aimerais surfer après cette séance tout frais payé. T’allais pas mettre un centime là dedans vu que tu y vas à reculons déjà. Tu le sens pas trop. C’est dangereux la mer, les vagues, tout ça. C’est imprévisible. Comme toutes les voitures qui sont sur les routes que tu refuses de prendre derrière un volant.

Tes potes gèrent plutôt très bien - trop bien - pour des débutants. Ils le sont pas. C’est vrai qu’ils ont commencé y’a pas si longtemps mais ils ont bien plus de facilité que toi. Tu as beau suivre toutes les instructions, tu n’arrives pas. Tu es bien trop grand par rapport à cette planche qu’ils t’ont donné. Y’avait pas mieux à disposition. Tu savais pas qu’il y avait une taille à respecter pour ce genre de truc. Y’a vraiment pas grand chose d’idéale dans tout ça pour que tu passes un bon moment. Même si y’a un type qui te dit que la taille de la planche n’est pas si importante, t’es sûr que c’est des conneries. Des mots pour te rassurer sur ton pauvre sort. Si ça a été mentionné, c’est pas pour rien.

Ce qui devait arriver arriva. Tu fais une mauvaise chute de toute ta hauteur. Le visage heurtant la planche trop fort, tu te retrouves avec le front ouvert. Tu sais pas quel gueule ça tire mais y’a du sang. C’est pas ça qui va te faire tourner de l’oeil mais tu ne perds pas de temps pour retourner sur le sable. « Fuck… » Parce que ça pisse bien le sang. Tu sais déjà que c’est plus impressionnant que ça ne l’est vraiment. Le gars qui vous donne le cours qui te rejoint. Tu utilises ton t-shirt comme tampon pour pas que le sang continue de couler. « Je crois que j’ai fini pour aujourd’hui. » Tu dis ça en te marrant en plus. T’as même pas mal, t’es juste sonné. Tu as finis par prendre ta serviette pour la coller sur ton front. Plus pratique parce que t’as pas envie d’enlever ton t-shirt et puis il est mouillé.

« Je vais appeler une ambulance. »
« Nan nan, pas besoin. C’est pas si grave. »

C’est ce que tu crois. Tu vas avoir besoin de points mais tu ne le sais pas. Et puis le gars qui se tourne vers les autres participants qui sont encore dans l’eau pour leur dire que le cours va couper court. « Naaaaan. Nan sérieux. On vient à peine de commencer. Je suis pas en train de mourir. » Tu détestes ça être responsable de la fin de l’activité qu’ils voulaient tellement faire. Et puis y’a même des gens que tu connais pas. Si faut c’était un truc important pour eux. Faut qu’ils continuent. Vraiment. Tu vois le responsable toujours devant toi en train de réfléchir à quoi faire. Tu te sens comme le plus gros poids de la Terre et en même temps tu comprends pas pourquoi il s’en fait tant pour toi. T’es juste sonné. (et tu pisses le sang). Mais il sait pas que t’es plutôt habitué à te faire mal de la sorte. Il te connait pas.

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Les vagues qui parviennent à toucher le sable, être seul face à ce paysage le flic en prend pour son grade. C’est calme et reposant, c’est tout ce qui lui faut à présent, qu’il est un peu perdu dans ses sentiments, anxieux de devoir tout donner à une même personne sans véritablement connaître l’enjeu. Elias n’aime pas quand il ne contrôle pas la situation, il a besoin de tout connaître, tout savoir, plus encore de maîtriser tous les paramètres. Mais tout est allé bien vite, et il n’a pas su cette fois la repousser comme les précédentes fois. Il est donc en pleine réflexion, son regard qui ne touche rien de particulier. Mais c’est quand il entend du bruit, un cri qu’il relève son visage en face de lui, vers cette étendue d’eau. Il observe la scène de loin, assis sur le sable, il ne s’imagine pas vraiment que la chute du type pourrait être très grave et le flic a l’habitude de ce genre de scène. Il a l’habitude d’être témoin de chute, de coup, parfois même de tir de balle. Ce n’est donc pas une petite ouverture à la tête qui le dérange et il se rapproche du mec qu’on vient de sortir de l’eau. Un brin amusé par la situation, il ne semble pas avoir perdu connaissance et semble même bien parler et avoir encore la tête sur les épaules. « Naaaaan. Nan sérieux. On vient à peine de commencer. Je suis pas en train de mourir. » Ca le fait sourire le flic alors qu’il vient à la rescousse se rapprochant d’eux. Le responsable se tourne vers lui, soucieux visiblement. « Il y a un problème ? » Qu’il demande finalement. Se voulant rassurant en observant de loin, rapidement la blessure du type. « Je suis flic, je vais pouvoir gérer et en cas de doute je pourrais appeler les secours… » Qu’il retourne donc à son activité, Sanders sera assez grand pour savoir ce qu’il y a à faire. Le gérant lui passe quand même les clefs du poste de secours à quelques mètres, histoire qu’il aille nettoyer ça pour savoir si besoin de recoudre ou pas. Il s’approche finalement du jeune homme, « Elias. » Qu’il se présente avant de regarder un peu plus prêt la blessure et d’avouer avec un sourire pourtant détendu, « on va aller couper cette tête hein ! » Il lui tape dans le dos, et en rigole, pas sûr que le Jordan soit tombé sur le meilleur secouriste du monde avec ses blagues débiles !

« Il y a un problème ? » Tu tournes la tête vers le gars qui vient de débarquer. Il te dit quelque chose ce visage. Tu arrives pas à pointer d’où mais y’a une sorte de petite incompréhension sur ton visage. T’as même pas pensé à répondre à sa question, tu n’entends pas non plus que le responsable de l’activité Dave de son prénom, lui a répondu parce que t’es perdu dans tes reflexions. Où c’est que tu as vu ce gars ? « Je suis flic, je vais pouvoir gérer et en cas de doute je pourrais appeler les secours… » Il est flic. C’est le seul truc que tu retiens parce que ça te donne un indice supplémentaire d’où tu as vu ce gars. Et puis y’a Dave qui retourne près de l’eau s’occuper des autres. T’es toujours en train de dévisager le flic. Putain mais je le connais. T’en es sûr, tu réfléchis fort. « Elias. » Elias. Ca te parle encore plus.

« Jordan. » Parce que t’as pas envie qu’il te prenne pour un taré à le regarder comme ça. Surtout qu’il vient de te sauver de l’autre Dave et ses plans de tout arrêter pour tous les autres. C’est un truc payant alors vraiment si t’avais été à leur place ça t’aurais saoulé très fort qu’un boulet comme toi te coupe l’herbe sous le pied. « on va aller couper cette tête hein ! » Mais lui il parle de te couper la tête et il te fait rire comme il dit ça. Tu comprends pas trop si c’est une ref à quelque chose ou quoi. « C’est pas si moche arrête. » Tu veux pas le croire, t’as même pas mal. Mais c’est vrai que le sang n’a pas l’air de s’arrêter malgré tout. Ta serviette sera bonne pour partir à la poubelle après vu comme elle est remplie de sang. Il en va de même pour ton t-shirt mais tu avais prévu le coup, tu prends toujours des vieux t-shirt pour aller à la plage comme tu te baignes avec. Et puis c’est l’illumination d’un coup d’un seul. « Oh merde. T’étais à ROA avec Grace. Dans son équipe finale. Ca y est je me souviens. Je savais je t’avais vu quelque part. Ton visage m’est trop familier. » Tu as un large sourire aux lèvres, fier de toi d’avoir réussi à le remettre dans tes souvenirs. Il est encore plus mignon en vrai. En plus il est flic. T’avais oublié cette information là pendant l’émission. Faut dire que tu avançais tous les passages où y’avait pas Grace, donc t’as loupé tous les mini reportages sur les joueurs.

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Malgré sa participation à ROA, Elias ne supporte toujours pas qu’on le fixe, qu’on cherche à détailler chaque trait de son visage comme si il n’est qu’un extra-terrestre. Et c’est ce que ce type est en train de faire, assez étrangement, il porte son attention sur l’organisateur de la scène, tentant de le convaincre de le laisser seul avec le gars, et qu’il en a la compétence. Ca permettrait au type d’aller s’occuper un peu des autres candidats, et l’homme serait en bonne compagnie, ou pas… Elias n’avait même pas réfléchit en se relevant, sentant qu’il y avait un problème, et d’autant plus en voyant le sang de l’homme, il allait avoir besoin d’aide. Il n’allait pas pouvoir rentrer chez lui comme ça, il allait faire peur à tous les passants, et créer une émeute ! « Jordan. » Qu’il dit quand Dave prit la direction de la flotte et qu’il se retourna entièrement vers le flic, ce dernier le dévisageait mais plus discrètement. Il n’avait pas émit encore un son avant son prénom – et donc aucune objection. « C’est pas si moche arrête. » Est-ce qu’il flipperait ? Peut-être bien et ça le fait rire le flic. Il n’a pas l’air d’être rassuré pour autant, se demandant probablement si il n’avait pas été du genre un peu optimiste et cherche le flic du regard pour voir si il viendrait à son secours, si il serait du genre à le rassurer. « T’es sur ? » Il en joue, avant que le mec s’exclame un peu fort, sentant la délivrance dans sa voix d’avoir enfin trouver ! Elias savait même pas qu’il cherchait où il l’avait déjà vu… « Oh merde. T’étais à ROA avec Grace. Dans son équipe finale. Ca y est je me souviens. Je savais je t’avais vu quelque part. Ton visage m’est trop familier. » Il relève sa tête vers lui, pour peu il avait presque zappé ROA. Maintenant que ça fait six mois que c’est terminé, bien qu’il y a eu en septembre les passages à la télé, il n’en a quasiment rien regardé à part quand il retrouvait ses camarades du jeu. « J’ai à faire un fan de Grace ? » Qu’il dit en souriant, Grace était vraiment cool et son binôme avec Isaac avec ! Elias aurait voulu tout faire pour qu’ils gagnent ! Ils se dirigent dans la salle tous les deux, Elias qui tourne la clef sans difficulté avant de prendre place à l’intérieur, ouvrant un ou deux placards pour trouver désinfectant et compresse.

« T’es sur ? » T’es sonné mais t’as pas mal. Ca doit bien vouloir dire que ce n’est pas très grave non ? Oui. Quand t’as mal c’est vraiment mauvais signe. C’est pas le cas là. C’est tout ce que tu sais te dire pour te rassurer mais les mots d’Elias ne sont pas pour te réconforter. C’est vraiment si moche? Parce que tu ne peux pas te voir malheureusement. Faudrait tu sortes ton téléphone et vérifie avec ta caméra avant mais en même temps avec tout ce sang, tu risques pas de voir grand chose non plus. Peut être je devrais retourner dans l’eau pour nettoyer tout ça. Non Jordan. Il faut nettoyer avec de l’alcool pas avec de l’eau de mer. Mais t’oublies tout ça bien vite quand tu reconnais enfin le gars en face de toi. La distraction est bien plus intéressante que ton front ouvert. « J’ai à faire un fan de Grace ? » Ca te fait grave rire comme il dit ça. C’est vrai que ça doit être ce dont tu as l’air.« Son plus grand fan. C’est une de mes amies. » Avant tu aurais dit ta BFF ou autres petit synonyme qui montre qu’elle est plus spéciale que les autres. Mais elle a quitté la ville y’a quelques mois et de ce fait, vous n’êtes plus aussi proches. Même si la distance vous a jamais trop dérangé par le temps, ces années passé à vivre à Brisbane tous les deux ont été parmi les meilleures de ta vie. Et puis t’es vite rattrapé par la réalité de la situation quand tu commences à avoir mal au bras de tenir ta serviette contre ton front.

« T’as une voiture ? Je suis moyen chaud d’appeler une ambulance juste pour ça mais s’il le faut… » Ce sera pas la première fois non plus. « Ou bien on peut faire du stop. » Tu dis ça en essayant de rester sérieux mais tu éclates de rire à ta connerie. « Nan c’est sûr avec un binôme comme moi t’irais pas bien loin. Qui veut prendre un gars avec la tronche en sang? » Tu es encore en train de rire mais ça en devient presque nerveux là. T’as peut être bien la tête qui tourne un peu. Peut être même que tu commences à voir des étoiles à force de rire. Tu réalises que t’as rien mangé encore aujourd’hui. Oups.

 « avec toute la maladresse »    jordan fisher & elias sanders

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Elias est taquin quand il le veut, et clairement il veut bien voir l’homme flipper sous son nez, ça le fait rire. Cette situation est amusante pour le flic, et surtout quand il se rend compte que l’homme lui-même doute, ne voyant pas lui-même les dégâts, il devra ainsi se fier à son instinct, en espérant pour lui qu’il ne le mènera pas à sa perte. Ou alors, il devra écouter le flic, il n’aura guère le choix. « Son plus grand fan. C’est une de mes amies. » Et ça le fait rire le flic, c’était assez drôle qu’il puisse connaître Grace, bien que tous les candidats venant de Brisbane, ça ne devrait être guère étonnant – enfin pas comme si cette ville est paumée au fin fond du trou perdu. C’est même une ville imposante, touristique, attirant des visiteurs chaque année. « Fais chier ! Je pensais devenir ta star lorsque tu m’aurais demandé un passe-droit en lui réclamant un autographe. » Non Elias ne se prenait pas du tout au sérieux, mais parfois ça faisait pas de mal. Et de l’humour ce jour-là, il en avait à revendre. « T’as une voiture ? Je suis moyen chaud d’appeler une ambulance juste pour ça mais s’il le faut… Il réfléchit un instant, avant que Jordan reprenne la parole… Même si il aurait pu s’abstenir… Ou bien on peut faire du stop. » Qu’il est drôle, il a fait l’école du rire ? Il peut admirer de plus près le regard blasé du flic qui ne s’attendait pas à cette réplique, pas venant de lui, à cet instant, mais qui est pourtant bien recherché. Trop recherché même ! « t’es comique, » qu’il avoue, avant de reprendre, « t’es payé par la Glitters pour pas qu’on l’oublie… » Pas qu’il la porte spécialement dans son cœur, faut dire que tout ce qui se rapproche de près ou de loin à ce monde, ne l’attire pas, bien au contraire. Ca ne l’a pas empêché d’y participer, certainement que ses proches – sa sœur comprit, se sont demandés ce qui lui arrivait. Soudainement. Si il n’était pas tombé sur la tête. « Nan c’est sûr avec un binôme comme moi t’irais pas bien loin. Qui veut prendre un gars avec la tronche en sang? » Pas qu’il n’en a pas eu l’habitude avec Kieran, son binôme dans le jeu, la frustration de pas pouvoir aller jusqu’au bout. Quand par exemple au pied de la victoire, le partenaire s’emmêle les pieds et tombe juste devant la ligne d’arrivée, laissant les concurrents d’en face gagner. Ce qu’il avait pesté Elias ce jour-là ! « Je devrais sans doute te laisser te débrouiller seul pour l’autostop… » Sourire en coin, « pour voir ce que tu veux… » Mais il n’a guère le temps de réellement poursuivre que Jordan commence à faire de l’œil. « Hey gars ! Qu’est-ce qui t’arrives ? Je vais pas te porter quand même ! » Tout dans la dérision ce Sanders, alors qu’il le fait s’asseoir, lui filant quelques gâteaux qu’il avait dans son sac, du sucre rapide, voilà ce qu’il lui fallait !

« Fais chier ! Je pensais devenir ta star lorsque tu m’aurais demandé un passe-droit en lui réclamant un autographe. » Il te fait rire avec sa remarque. Il a déjà réfléchit à ce genre de situation vu comme il dit ça si facilement. Peut être même que ça lui ait déjà arrivé et qu’il fantasme inconsciemment sur un jour où il pourra répéter l’expérience. « t’es comique, » T’as pas su te retenir de cette vanne merdique. Tu as pas arrêté de la sortir à Grace après qu’elle soit revenue et si elle était encore dans le coin, elle en mangerait toujours. T’es ce genre d’ami là oui oui.

« t’es payé par la Glitters pour pas qu’on l’oublie… »
« Ah nan je fais tout ça gratis. »

Parce que ça te fait bien trop rire. Mais il est vrai que quasi tout le temps ton boulot, c’est de faire des trucs que t’aimes. Alors pourquoi pas rajouter une corde de cet ordre là à ton arc ? « Je devrais sans doute te laisser te débrouiller seul pour l’autostop… » Clairement tu vas juste rester sur la plage à attendre que ton pote ait fini sa séance de surf à ce compte là. Tu n’as pas l’impression que ce que tu as est si grave. « pour voir ce que tu veux… » Il te fait rire avec son challenge que tu ne comptes pas prendre du tout. Encore moins que tu commences à voir des étoiles et ça pue un peu ça.  « Hey gars ! Qu’est-ce qui t’arrives ? Je vais pas te porter quand même ! » Nan t’as juste besoin de manger un truc et te poser. Te voilà assis et t’as des gâteaux qui sont tombés du ciel que tu manges sans broncher. Tu laisses le temps de redonner de l’énergie à ton corps avant de reprendre la parole. « Merci. » Parce que t’as bien compris que ça n’était pas apparu par magie. C’est Elias qui vient de te sauver la mise d’une petite chute dans les pommes. Ca fait bien longtemps que tu n’es pas arrivé à là mais la perte du sang, les efforts et le vide de ton estomac c’est clairement un combo qui marche pas du tout du tout. En plus t’as rien à part ton téléphone et ta carte bancaire dans tes affaires car tu étais sensée faire juste du surf là.

« Je vais appeler ma belle mère ou un pote pour venir me récupérer. » Quelqu’un de proche à qui tu n’auras pas d’inquiétudes à déranger juste pour ça. Tu vas mieux que y’a deux secondes mais ce n’est pas rien non plus Jordan.  « J’ai pas envie de monter dans une ambulance et j’ai pas envie de te prendre plus de ton temps. » Ca te rappelle de trop nombreux mauvais souvenirs. L’hôpital de manière général c’est un endroit que tu essaies d’éviter même si parfois - comme aujourd’hui - c’est impossible. Tu as besoin de te faire soigner, sûrement quelques points vu comme ça saigne encore. Ta main toujours collé sur ton front avec ta serviette.

 « avec toute la maladresse »    jordan fisher & elias sanders

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Sanders connaît sa réputation, il a bien compris jusqu’où il pouvait aller pour devenir ‘célèbre’ bien que ce monde ne l’est jamais vraiment attiré, il est plutôt terre à terre et n’aime pas vraiment qu’on empiète sur sa vie privé. Par exemple il ne pourrait longtemps tolérer les journalistes ou les paparazzis, et pourtant dans cette émission il s’était laissé prendre à son propre jeu. D’abord en étant un peu grognon ( ou Kieran vous direz beaucoup grognon) mais finalement au bout d’une semaine et la compétition qui reprend le dessus quoi qu’il arrive, il s’était fait lui-même son opinion. « Ah nan je fais tout ça gratis. » Et ça le fait rire le flic. Mais la Glitters on peut pas dire qu’elle le mérite vraiment. Enfin sans doute que Sanders la porte tellement pas dans son cœur, que c’est ce qu’il pense… Qui sait si dans la vie de tous les jours, elle est peut-être serviable, et sympathique (mais il en doute fortement). « Ah merde t’as pas le sens des affaires ! » Il grimace légèrement. Ca le fait franchement rire, mais faut pas se laisser avoir par une femme, pas de cette envergure-là. Quand il commence à tomber un peu dans les pommes, Elias le rattrape fronçant les sourcils. «  Merci. Je vais appeler ma belle mère ou un pote pour venir me récupérer. » Selon lui c’était pas raisonnable. « Je suis pas médecin mais je connais une ambulancière, je pourrais peut-être l’appeler, et lui demander. » Il ne cédera pas Elias, de toute façon. «  J’ai pas envie de monter dans une ambulance et j’ai pas envie de te prendre plus de ton temps. » Mais l’homme ne semble pas vouloir coopérer. Pourtant, il n’y a jamais de ‘si peu’, ça commence toujours ainsi, et ça finit parfois plus grave si on se fait pas soigner. Lui, qui refuse toute aide, même de son ambulancière quand il est blessé. Mais ça Jordan l’ignore, et ça l’arrange pas trop mal. Question d’ego, sans doute… « Sois raisonnable, et dis-toi que je fais ma béat de la journée ! » Sa phrase est accompagnée d’un clin d’œil. « Tiens une barre de céréale. » Qu’il lui dit en se tournant vers lui, lui tendant la barre alors qu’il prend le téléphone et qu’il appelle Dylane pour qu’elle vienne. « Tu vas pas déranger ta famille, alors que je suis là, et que l’ambulance va arriver … » Il a bien pigé qu’il devait pas lui laisser le choix sinon dans dix ans il ne sera toujours pas soigné…

« Ah merde t’as pas le sens des affaires ! » On te le dit souvent en plus. Tu fais pas mal de trucs pour le plaisir. Le tiens, et celui des autres. T’es très généreux quand la tâche te tiens à coeur et tu n’as que faire d’un éventuel chèque qui pourrait en ressortir. T’es juste heureux pour toi et pour eux. Tu t’es peut être fait baiser la gueule quelques fois au fil des années, mais tu as su en tirer les leçons qui en découlaient. Tu en es ressorti que grandit de ces coups de pute.

« Je suis pas médecin mais je connais une ambulancière, je pourrais peut-être l’appeler, et lui demander. » Tu fais « non » de la tête à plusieurs reprises. T’as clairement pas envie de déranger une personne de plus. Monter dans une ambulance c’est une chose que tu refuses, appeler une ambulancière spécifiquement, c’est encore pire. Si elle ne bosse pas, elle n’a pas à venir pour toi. T’es qui toi ? T’es personne. T’es juste con de t’ouvrir le front avec une planche. « Sois raisonnable, et dis-toi que je fais ma BA de la journée ! » Voilà que tu es un cas social pour le bien être de ce gars qui a décidé de t’aider à tout prix. C’était drôle au début et gentil, mais si il se fait trop insistant ça va être chiant. Parce que bien sûr, tu ne penses toujours pas que ce que tu as soit sérieux. « Tiens une barre de céréale. » Tu prends sa barre de céréales parce que why not. Tu te sens déjà mieux avec les gâteaux mais tu ne sais pas combien de temps il va se passer avant que tu puisses vraiment manger un bout. T’as beau avoir ta carte bancaire avec toi, tu connais pas grand monde qui vont te servir au calme dans un supermarché ou snack alors que t’as du sang plein le visage. « Tu vas pas déranger ta famille, alors que je suis là, et que l’ambulance va arriver … » Tu fronces les sourcils en l’entendant et tu réalises que froncer les sourcils te fait mal car c’est justement le front qui est touché. Fuck. Le gars est flic et il a appelé une ambulance. Tu comprends bien qu’il n’y a pas d’échappatoire possible à présent. « Okay… » Que tu dis, résigné, mais tu sais au fond de toi qu’il a raison. « Merci. » Parce que c’est la moindre des choses. Le gars il prend ton cas bien à coeur. Il est un parfait inconnu mais en quelques minutes il a déjà fait bien plus que ton père n’a jamais fait pour toi dans ta vie. C’est triste. Mais heureusement que y’a des gens comme ça sur la route de ta vie.

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