| (kaya) celle qui parlait trop |
| | (#)Mar 17 Nov 2020 - 21:41 | |
| « celle qui parlait trop » kaya jones & elias sanders
En pleine intervention, le flic sort de sa bagnole quand trois hommes sortent du hangar, valise à la main, leur pas reste soutenu, mais la bonne endurance du flic lui permet de ne pas trop les perdre de vu, il avance donc, restant à quelques mètres d’eux, quand l’un d’eux prend une autre route, une voiture banalisée le suit, alors que Sanders continue de suivre les deux hommes avec la valise – permettant sûrement une transaction de se faire. Ce genre de scène pourrait surprendre les premiers venus, il a pourtant l’habitude de croiser du monde ainsi, et d’arrêter parfois, quand les preuves sont accablantes. Ce petit groupe s’échange régulièrement par code et les flics ne sont pas encore parvenus à remonter à la définition exacte de leur échange, et connaissant le flic, ça ne lui convient pas, il aime savoir, il aime deviner, il aime quand c’est précis et quand il arrive à quelque chose, la raison pour laquelle, il n’a pas appris à lâcher prise. Parfois les enquêtes sont plus ou moins longues, et il aime y parvenir jusqu’à la fin, il peut bosser des journées entières sans arriver à trouver le sommeil quand ça le touche, et si cette affaire ne devrait pas spécialement le toucher personnellement, il n’empêche que tête de mule, il a besoin de se donner tous les moyens de réussir, haut la main. En communication avec son nouveau partenaire Aaron, une oreillette pour éviter de se faire griller, il avance toujours derrière les hommes, dans la foule qui déambule sans même se soucier de ce qui se passe réellement. Et heureusement, parce qu’il serait embêtant pour le flic, que ses deux hommes lui échappe, ou devine quelque chose. Quelques voitures par ci et là, il ne leur suffit que d’échanger un regard pour se comprendre, et la voiture au signe de Elias, avance au prochain feu. Elias s’arrête au feu rouge, à quelque pas des deux types, qui attendent sur le bas-côté, avant de dire à l’autre bout du téléphone, « Je ne comprends pas, comment vous appelez-vous ? » Comme si il avait réellement à l’autre bout du téléphone une personne qui jouerait le jeu…
@kaya jones |
| | | | (#)Mer 25 Nov 2020 - 17:56 | |
| « celle qui parlait trop » kaya jones & elias sanders
Kaya venait de sortir du travail. Elle avait pris son après-midi pour un check up dentiste. Elle le faisait une fois par an et elle avait décidé que c’était aujourd’hui. Après tout, c’était mieux d’y aller avant que d’aller subir une carie qu’elle ne voulait pas. Elle détestait avoir mal aux dents bien qu’elle ait de la chance que ce ne soit pas souvent le cas. Elle avait une dentition saine et mangeait le plus sainement possible. Cela ne voulait bien entendu ne rien dire car elle connaissait des gens qui étaient comme elle, à faire tout sainement mais qui avait des problèmes. Rien n’était juste. Kaya était chanceuse et c’était tant mieux pour elle. Elle appela Nico pour qu’elles s’organisent une soirée entre filles. Rien qu’elles pour s’amuser. Connaissant sa sœur, c’était tout à fait possible. La folie de Nico allait surement leur faire faire des choses encore déjantées. Elle aimait ça Kaya qui était plus sage que sa cadette et surtout en ce moment où elle était encore en train de faire le deuil de son mari. Elle avait besoin de se changer les esprits, de ne pas être seule pendant un moment pour s’empêcher de trop gamberger sur ce qu’elle vivait et sa culpabilité. Culpabilité qu’elle tentait de mettre au placard mais qui grandissait un peu plus en elle. Alors se changer les idées avec sa sœur était une bonne chose pour elle. Elle ne pensait plus à ça et s’amusait comme une enfant bien que souvent elle culpabilise après. Elle était comme ça Kaya.
Après avoir parlé près de dix minutes avec sa folle moitié, tout semblait être prêt pour leur programme. Elle venait donc de raccrocher avec Nico. Qu’est ce qu’elles étaient pipelettes toutes les deux lorsqu’elles s’y mettaient. Elle rangea son téléphone pour éviter de le faire tomber et patienta patiemment au passage piéton. Elle entendit quelqu’un lui demander comment elle s’appelait. Elle trouvait ça bizarre. Avait-elle dit à Nico qu’elle était Cléopâtre ou encore la Reine d’Angleterre comme souvent elle le faisait ? Ne voyant pas l’oreille au creux de l’oreille d’Elias, elle lui répondit. « Je m’appelle Kaya et vous ? » Après tout, si il voulait savoir, elle pouvait bien savoir qui il était aussi non ? Elle trouvait ça étrange qu’on l’accoste comme ça mais bon, elle était du genre à aimer parler avec les gens et faire des connaissances alors ça pouvait être l’occasion non ?
@Elias Sanders |
| | | | (#)Dim 13 Déc 2020 - 16:27 | |
| « celle qui parlait trop » kaya jones & elias sanders
Se fondre dans la masse, faire croire que le flic savait faire. Il a ce métier dans sa peau, et jamais il ne lui viendrait à l’idée de foirer un coup, une mission, mais si son regard n’accrocha personne d’autre que les deux hommes pas loin de lui, où il s’était positionné depuis plusieurs secondes maintenant, il n’écoutait à vrai dire même pas ce qui se passait à côté de lui. Encore moins n’avait vu cette femme à côté de lui, intriguée par le fait qu’il viendrait à lui parler. Il est solitaire Elias, et pour qu’il parle à un inconnu dans une rue bondée, fallait en faire. Mais si ce n’était pas vraiment le cas, il ne fronça même pas les sourcils quand celle-ci ne trouva rien d’autre qu’à faire que lui répondre. Comme si Sanders s’adressait à elle, idée pittoresque, vraiment quand on le connaît un peu. Mais rien qui ne peut lui faciliter la tâche, alors que la rue est déjà bondée, et qu’il suffirait d’un soupçon de leur part pour prendre quelqu’un en otage ou tirer dans le tas. Il sait que trop bien le risque du métier, mais ceux qui s’approchent des deux hommes, ne le savent pas, et c’est ce qui inquiète le flic. Ses collègues qui quadrillent le périmètre, tout est sous contrôle… Enfin presque. « Je m’appelle Kaya et vous ? » Elias ignore qu’elle lui parle à lui, bien trop absorbé par ce qui se passe autour de lui, et surtout que rien ne lui échappe. Le petit piéton qui passe au rouge et il n’en faut pas plus au flic pour commencer à traverser la rue sans même s’apercevoir de la blondinette qui marche à son rythme, sans le savoir elle lui permet d’avoir un certain alibi. « Mais non moi c’est Skills, madame ! » Qu’il souffle à son micro, inventant une fausse identité pour éviter de lâcher la vraie, avant de reprendre tout en continuant de garder un œil attentif sur les deux gars, « il faut absolument me suivre, » elle n’avait guère le choix selon lui, elle devait lui laisser carte blanche, il ne pourrait rien faire sinon. Et si sa phrase ne voulait pas suivre physiquement, mais plutôt dans ses démarches, jamais la petite blonde à ses côtés pourrait s’en douter une seconde. |
| | | | (#)Mer 16 Déc 2020 - 14:53 | |
| « celle qui parlait trop » kaya jones & elias sanders
Kaya n’était pas vraiment étrangère à se faire accoster par des inconnus. Cela lui arrivait régulièrement ; que ce soit pour qu’on lui pose une question, pour un sondage, juste parler ou encore qu’on la drague alors qu’elle est en train d’attendre une ami ou son mari. Elle devait avoir un de ces visages bienveillants qui vous donne envie de vous confier. En général, ça ne la dérange pas car on pouvait alors faire de très bonnes connaissances. Après tout, elle était déjà devenue amie avec certaines personnes qui l’avaient accosté comme ça. Elle avait aussi plusieurs fois voulu mettre son pied à des endroits très mal placés car on l’embêtait un peu trop. Pourtant, aujourd’hui, cela ne la dérangeait pas. Il n’avait pas l’air bien méchant cet homme là. C’est pourquoi elle lui demanda son prénom après qu’il en est fait de même. Enfin elle le croit, elle en est même certaine. Il ne la regarde pas trop mais ce n’était pas comme s’il lui tournait la tête non plus. « Mais non moi c’est Skills, madame ! » Elle trouve étrange son début de phrase. Elle ne lui a pas dit qu’il s’appelait autrement si ? Ou alors lui a-t-elle dit qu’il avait la tête une telle personne ? Non, pas encore, c’était curieux tout ça. Elle continua cependant de lui répondre parce qu’au fond, elle ne savait pas dans quoi elle s’embarquait. « Enchantée. C’est un prénom original dis donc. » Elle n’avait jamais entendu un tel prénom, c’était étrange. Elle espérait pour lui qu’il ait vraiment des aptitudes parce que sinon, son prénom était mal choisi.
Elle le suit même alors qu’il passe au rouge, c’est étrange et pas son genre de faire ça. Elle est intéressée par ce qu’il veut lui dire. Elle est convaincue qu’il veut lui parler. Elle ne comprend pas que ce n’est pas le cas. Comment aurait-elle pût deviner qu’il parlait à quelqu’un dans son oreille ? Pourtant, elle savait qu’ils étaient dans une société où les kit mains libres et les oreillettes existaient. Encore fallait-il penser que la personne à côté de nous en utilise. Parce que non, elle n’aurait jamais cru être en train de parler dans le vide et passer pour une idiote de service. En même temps, il avait qu’à lui dire de s’en aller non ou d’arrêter de lui parler. « il faut absolument me suivre, » Elle le regarda étonnée. Elle ne comprenait rien à ce qui se passait. « Mais vous suivre où ? Qu’est-ce qu’il se passe ? » Elle le suivit au pas de course, comme un bon petit chien qui suivait les ordres de son maître. Elle ne savait d’ailleurs pas pourquoi elle faisait ça. Elle le connaissait ni d’Eve ni d’Adam.
@Elias Sanders |
| | | | (#)Jeu 27 Mai 2021 - 17:21 | |
| « celle qui parlait trop » kaya jones & elias sanders
Il avait l’habitude Elias, de faire semblant, de devoir jouer incognito. Il avait l’habitude du paraître le flic, d’être cet homme qu’on ne peut totalement toucher, atteindre. C’est son job, d’agir dans la pénombre, de ne jamais se faire prendre, d’être en planque. C’est son boulot et personne ne pourra remettre en péril cette volonté qu’il possède de vouloir réussir, coûte que coûte, dépassant parfois les limites, si le besoin en est. Parce qu’il n’y a que le résultat qui compte, selon lui. Seulement le résultat et les statistiques à la fin. Il mettra tout ce qu’il pourra pour pas se faire prendre, et pourtant, il était loin de se douter sur quoi il était en train de tomber. La femme qui se tient à côté de lui, et qui ne semble pas comprendre qu’il ne lui parle pas à elle. Il ne fait même pas attention à ses paroles, encore moins à ce qu’elle dit. Il ne fait même pas attention qu’à cause d’elle, ses proies vont s’échapper de son emprise. Parce qu’il ne réfléchit pas Sanders. Jamais. « Enchantée. C’est un prénom original dis donc. » Il ne s’aperçoit même pas de la femme derrière lui, qui le suit lorsqu’il traverse la rue, en l’espoir qu’on ne lui échappe pas. Tant pis, il était bien trop près du but pour voir tout s’annuler. Il tentera le tout pour le tout. Il tentera avec conviction certaine. Arrivé à l’autre bout de la rue, il suivait les gars avec insistance, ne se doutant pas une seconde qu’une voiture les attendait pas loin. « Mais vous suivre où ? Qu’est-ce qu’il se passe ? » La femme se mit à courir un peu davantage, trébuchant sur le sol pour se cogner dans le dos de Sanders, en criant. Sérieusement, c’était quoi ? Qui avait l’idée de trébucher sur un flic en civile qui poursuivait discrètement des dealers ? Pourquoi doivent-ils être pris en flagrant délit ? Sanders se le demande souvent… « Qu’est-ce que vous faites ? » Qu’il demande, froidement en baissant son regard sur la femme, à terre. Il a à peine le temps de tourner son visage, qu’il entend déjà le moteur d’une voiture partir en trombe, et voit tout son travail s’envolait comme de la fumée, « putain de merde, c’est pas possible ! » Qu’il jure, en se crispant, de tout son corps, « vous avez tout fait foiré ! » C’est pourtant pas compliqué si ? Elle ne doit sans doute rien comprendre et il ne compte pas se faire griller davantage, il disparaît lui aussi dans une voiture, la laissant à même le sol sans se préoccuper de la jeune femme.
FIN |
| | | | | | | | (kaya) celle qui parlait trop |
|
| |