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 joalyn + no shadows, just red lights

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Message(#)joalyn + no shadows, just red lights EmptyMar 17 Nov 2020 - 23:04

no shadows, just red lights
is this all we get for living here ? – ft. @Evelyn Pearson
Ayant passé toute la fin de journée au bureau à travailler sur ses travaux de recherche, Joanne s'était changée dans son bureau. Faire l'aller-retour à Bayside lui aurait fait perdre beaucoup trop de temps, surtout avec les bouchons. Un vernissage était prévu au musée, et sa présence était vivement conseillée par ses supérieurs. Bien sûr, on voulait mettre en avant la belle doctorante et son projet de recherches. Cela faisait partie des engagements qu'elle se devait de respecter. Et puis, au fond, Joanne n'était jamais contre un vernissage. Elle aimait les rencontres qu'elle y faisait et, à la longue, les visages étaient connus. Son supérieur, Simon était passé la voir en fin d'après-midi, pour régler quelques formalités concernant une exposition pour la saison suivante. A la fin de leur conversation, alors qu'il se dirigeait vers la porte de la pièce, elle l'avait interpellé. "Simon ?" Il s'était retourné, lançant un regard sympathique. "Je voulais juste vous dire que..." Elle était hésitante. Joanne était en pleine instance de divorce, Jamie et elle étant incapables de se mettre véritablement d'accord sur le partage de biens, et elle ne l'avait que très vaguement annoncé à Hassan lors d'une discussion alors qu'ils s'étaient croisés un jour à l'université. La belle blonde ignorait quand il fallait en parler, même s'il fallait en parler. "Que..." Le sujet étiat encore extrêmement sensible, il lui était même parfois difficile de le réaliser. Mais tout lui remettait les pieds sur terre dès qu'elle rentrait à la maison, la boule au ventre. Le fait que Jamie et elle dorment séparément, que leur sujet de conversation principal ces derniers temps n'était rien d'autre que le divorce. On devait se douter que ça n'allait pas fort dans sa vie personnelle, à Joanne. Certes elle n'était vraiment pas loquace à ce sujet, mais certains signes ne trompaient pas. Déjà qu'elle s'était un peu renfermée depuis que le scandale avait éclaté, là elle s'isolait de plus en plus. Elle ne manquait pas d'entrain concernant son travail, mais on remarquait que ses nuits étaient loin d'être reposantes. Elle s'était également un petit peu amaigrie, la tristesse sollicitant une bonne partie de son énergie. Mais elle tenait le coup, motivée par l'envie d'offrir une belle vie à ses enfants, ses projets professionnels. "Joanne ?" Perdue dans ses pensées, elle en avait oublié de terminer sa phrase. Elle sursautait légèrement, avant d'esquisser un sourire. "... Je tenais juste à vous remercier encore une fois d'avoir accepté que je fasse un doctorat." Le cinquantenaire souriait à son tour. "J'ai toujours su que vous aviez du potentiel, Joanne." se contenta-t-il de lui répondre avant de quitter la pièce. N'ayant par conséquent pas dîné, la petite blonde se réjouissait de voir une longue table pleine de mignardises et petits canapés qui lui suffiront amplement à satisfaire son appétit d'oiseau. Le vernissage s'intéressait surtout à un artiste qui faisait des oeuvres autour de la photographie et du collage afin d'exprimer sa propre vision des choses. Par chance, quand on venait discuter avec Joanne, c'était surtout pour parler de son travail et de son doctorat. Ils n'étaient étrangement pas trop indiscrets pour lui demander comment se passait son mariage, ou toute autre question associée à Jamie. Cela lui permettait de mettre derrière le fiasco qu'était le dernier gala où elle était venue avec son mari, ayant pu constater par la même occasion, et par surprise, le retour d'Hayden. La blonde n'avait pas à se dédouaner et pourtant, elle avait le sentiment qu'elle devait se rattraper. La soirée suivait son cours sans encombre. Ce n'était que lorsqu'elle fut bien avancée que Joanne remarquait un visage bien connu, mais qu'elle n'avait plus vu depuis une éternité. Jamais n'aurait-elle pensé voir Evelyn à un vernissage et pourtant elle était bel et bien là. Les deux jeunes femmes ne s'étaient plus vues depuis que le scandale avait éclaté. Joanne la trouvait pourtant sympathique et elle avait l'air d'être une femme authentique. Elles ne se connaissaient peut-être pas assez pour que la blonde se tourne spontanément vers elle non plus. Pourtant, Joanne était contente de la revoir. De loin, leur regard se croisait. En guise de salutations, Joanne lui esquissa un sourire timide, suivi d'un léger signe de tête. Il lui était difficile de savoir comment les personnes qu'elle côtoyait allait se comporter ou se positionner vis-à-vis de la situation. Elle était méfiante; on ne pouvait pas lui reprocher cela. Les mouvements des différents groupes de conversation et des personnes qui allaient et venaient les avaient finalement menées à se retrouver nez à nez, sans que personne ne puisse venir parasiter leurs retrouvailles. "Bonsoir." dit-elle avec un sourire franc, bien qu'un peu nerveuse. "Je ne m'attendais pas à ce que vous puissiez venir à ce vernissage." fit-elle remarquer. "Je ne m'attendais pas à ce que l'on se revoit un jour." résumait-elle finalement en joignant ses deux mains nerveuses ensemble. Au fond, Joanne s'en voulait de ne pas avoir pris le temps de prendre plus de nouvelles d'Evelyn. Elle s'était toujours montrée sympathique et profondément authentique avec elle, toujours à l'écoute. La brune lui avait par le passé assuré qu'elle pouvait la contacter quand bon lui semblait, si elle avait besoin de parler. Or ces derniers mois, Joanne avait fait tout l'inverse. Elle s'était isolée, de crainte que certaines personnes n'abusent de ses confessions pour en soutirer de l'argent, mettre quelque chose sous la dent des prétendus journalistes. "Qu'est-ce qui vous a convaincu de venir ce soir ?" finit-elle par demander, à la place de lui demandait simplement comment elle allait. "Etes-vous en quête d'inspirations pour les prochains mariages que vous organisez ?" Ce n'était pas impossible, après tout. L'inspiration pouvait se trouver n'importe où.
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Alma Barton
Alma Barton
le bonheur illusoire
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joalyn + no shadows, just red lights FQgUS3L Présent
ÂGE : 35 ans (03.09.1989)
SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes
STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore
MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède
LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut
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POSTS : 10419 POINTS : 620

TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas.
PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : #7AA1D2
RPs EN COURS :
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GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
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MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly

lewis#2micah#1natalia#1 (fb 2020)mabel#1atlas#2malone#1

RPs EN ATTENTE :
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JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)

RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens
AVATAR : ana de armas
CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code)
DC : jo carter & mavis barnes
PSEUDO : ssoveia
Femme (elle)
INSCRIT LE : 12/02/2018
https://www.30yearsstillyoung.com/t55943-i-struck-a-match-and-blew-your-mind-alma
https://www.30yearsstillyoung.com/t56062-throwing-my-life-to-the-wolves-or-the-ocean-rocks-alma

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≈ ≈ ≈
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crédits gif & code fiche/ (eternal roleplay & malibu) ✰ w/ @Joanne Keynes

Il y a un dicton qui dit que c’est dans les moments les plus sombres qu’on revient à ses premières amours. Depuis qu’elle était rentrée à Brisbane, près de trois ans plus tôt, Evie avait laissé son grand intérêt pour les arts se dissiper doucement, se faisant injustement relégué à la dernière place de ses priorités comme un amant indigne de son attention. C’était injuste, elle qui y avait toujours trouvé un réconfort certain à l’époque où elle vivait à Londres. Se raccrochant à cette passion pour avancer dans la vie, elle l’avait négligée au détriment d’une existence un peu morose, malgré les contrats qui pleuvaient encore aujourd’hui. Mais pour combien de temps ? La rumeur autour de son histoire avec le père Baxton commençait à se répandre dans les tours de la haute-société de Brisbane, mais pas seulement, et le saccage de la devanture de son agence avait fait parler ces derniers jours - dans la presse bien sûr, toujours la première à relater ce genre de non-événement pour faire vendre du papier. On se demandait ce que la fille Pearson avait bien pu faire - encore une fois, elle qui semblait s’être rachetée une conduite pourtant - pour mériter pareille publicité ; on avait vite, beaucoup trop vite, oublié qu’elle n’était qu’une victime en vérité. Celie avait réussi à noyer le poisson comme toujours, prenant la parole publiquement à propos de l’incident, et se reposant sur les attaques que son clan avaient déjà subies dans le passé pour défendre avec véhémence les intérêts de sa propre fille. Une première en 29 longues années, tandis que ses soeurs, Ester tout particulièrement, la jugeait sévèrement à propos de ses choix qu’elle catégorisaient forcément comme étant plus que mauvais.
La détermination de sa mère à la laver du scandale dans lequel elle avait atterrit de bon grès - du moins, à l’époque, réchauffé par les baisers d’une ancienne flamme dont elle n’avait plus aucune nouvelle aujourd’hui -, ça ne voulait toutefois pas dire que du côté d’Evelyn, le poids s’était allégé dans son coeur. Au contraire, elle se sentait lourde d’anticipation, souffrant secrètement de l’intuition qu’elle avait pour elle et qui lui faisait affreusement redouter que la prochaine fois, il se passerait plus dramatique que des insultes teintées de misogynie et de racisme peintes grossièrement sur la vitrine de son lieu de travail. C’était pour cette raison qu’elle avait faussé compagnie à sa cousine ce soir, revenant à ses vieilles amours donc, histoire de se changer un peu les idées et de ne pas se perdre dans une bouteille, ou deux, de Pinot Noir.

Il y avait toujours un vernissage à Brisbane, aussi elle n’hésita pas à se rendre au premier qu’elle trouva en furetant sur l’écran de son téléphone portable pour s’aérer l’esprit le temps de quelques déambulations dans les allées étroites d’une galerie d’arts. D’ailleurs, elle ne pensait plus à rien à ce moment-là. Perdue dans sa contemplation, se laissant joyeusement impressionner par le travail de l’exposant qu’elle se jura de féliciter par un petit mot qu’elle enverrait rédigé par sa main, Evelyn en profitait. Et ça lui faisait du bien, de se laisser porter par l’imagination de quelqu’un d’autre, séduite par le monde dans lequel elle avait mis les pieds, et qui se trouvait être plus engageant que celui dans lequel elle évoluait depuis quelques semaines.
Elle aurait pu prendre des vacances, quitter l’Australie pour rentrer à Londres, et renouer un peu avec cette partie de sa vie. Mais il y avait tant de choses qui dépendaient de sa présence à l’agence, qu’elle continuait à prendre sur elle en gardant à l’esprit qu’elle était la patronne, qu’elle n’avait guère le choix que d’assumer ce qui lui tombait sur le coin de la figure. Elle avait connu bien pire que ça après tout, et malgré le sentiment de solitude qui se soumettait à elle parfois, quand rentrée chez elle, elle fermait la porte de l’appartement qu’elle partageait avec Lara à double-tour, elle n’était pas seule toutefois. Lara, Lucia, Maze, Rubén, Ethel… tous avaient à coeur de lui apporter leur soutien dans cette période moins faste pour elle.
Elle aurait pu ajouter Joanne Keynes à la liste. Seulement, elles n’avaient jamais repris contact après leur dernière rencontre. Evie se mit à le regretter quand, croisant le regard bleu clair de la jeune femme, elle s’aperçut qu’elles avaient manqué une occasion de devenir des amies. Et ce malgré leur différence de caractère, il lui semblait que le courant était bien passé entre elles. La vie était faite ainsi, et d’après ce qu’elle savait, n’aimant peut-être pas les bruits de couloirs, gravitant néanmoins dans le milieu des élites pour être au courant de choses qui ne lui faisaient pas forcément plaisir, que la blonde avait eu son lot de problèmes au cours des derniers mois. C’était drôle, qu’elles eurent tendance à se tomber dessus chaque fois qu’il y avait du mouvement, et pas toujours positif, dans la vie de l’une et de l’autre.
Tandis qu’elle s’approchait un peu plus d’elle, Evelyn lui répondit "Bonsoir, Joanne." Joignant les mains devant elle, tenant la pochette élégante qui complétait sa tenue composée d’un pantalon cigarette bordeaux et d’une blouse vaporeuse plus claire, elle fronça le nez en percevant ses paroles suivantes "C’est ce qui est magique avec Brisbane : on ne sait jamais vraiment sur qui on va tomber. Ou retomber en l’occurence. Vous avez l’air en forme" fit-elle lui accordant un regard, la tête légèrement penchée sur le côté alors qu’elle se souvenait que la dernière fois qu’elles s’étaient vues, Joanne était enceinte "Je suis contente de vous revoir. Comment vont vos enfants ?" lui demanda-t-elle, tout naturellement.
Souriant à la question qu’elle lui retourna, Evelyn lança un regard par-dessus son épaule "J’ai un peu atterri ici par hasard, je cherchais juste un univers dans lequel me perdre le temps de quelques heures et qui n’implique ni tulle ni wedding cake." lui répondit-elle avec malice, lui rendant rapidement la pareille en l’interrogeant "Et vous alors, vous faites des heures supplémentaires ?" se risqua-t-elle à savoir, se rappelant de la profession de la jeune femme sur qui elle posa un regard bienveillant durant quelques secondes. Avant de là encore, se risquer à lui demander avec délicatesse "Comment allez-vous ?"


    they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.



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Message(#)joalyn + no shadows, just red lights EmptyMar 15 Déc 2020 - 22:36

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is this all we get for living here ? – ft. @Evelyn Pearson
Le chemin de vie prenait parfois des directions bien étranges. Il s'avérait que celui de Joanne s'était éloigné de la Pearson alors que tout semblait être pré-disposé à ce qu'elles deviennent des amies. Mais chacune avait du avoir ses occupations et ses tracas, ayant alors malheureusement bien peu de temps à consacrer à une toute nouvelle connaissance. Au fond, ça l'attristait, de ne pas avoir su saisir ces opportunités ou même peut-être en gérer des nouvelles. Mais depuis un an, ses priorités étaient ailleurs et elle essayait déjà de retrouver de quoi équilibrer sa vie. Son ascension professionnelle compensait sa vie amoureuse. Jamais n'aurait-elle pensé être de ces personnes là un jour, et pourtant. La présence d'Evelyn la troublait. Non pas parce qu'il était surprenant de la voir ici, mais parce que le Destin avait décidé de faire en sorte qu'elles se revoient, qu'elles se parlent. Tant de choses s'étaient passées depuis leur dernière rencontre, la brune devait être au courant d'une partie d'entre elles. Si Evelyn avait entendu parlé des accusations allant à l'encontre de Jamie, Joanne quant à elle, restait bien éloignée de la presse et des réseaux sociaux pour ne pas savoir ce qui était arrivée dernièrement à la belle brune. C'était la façon dont elle s'était forgée une carapace, en ignorant les curieux les plus mal-intentionnés, en restant muette comme une tombe quand des journalistes tentaient de l'approcher, en faisant la sourde oreille lorsqu'elle entendait des messes basses. Pour une fois, elle préférait rester dans l'ignorance. Elle se faisait de toute façon déjà une petite idée de ce qui pouvait se dire, de ce que l'on pouvait penser. De ce fait, elle n'en parlait à personne. Ou très peu. Ses confessions à Hassan, le seul avec qui, jusqu'à ce jour, elle avait osé admettre que ça n'allait pas vraiment, étaient restés bien maigres et son ex-mari avait du se contenter de cela, tout en ayant en connaissance qu'elle gardait énormément de choses pour elle. Evelyn semblait être sincèrement ravie de la revoir. Joanne forçait un sourire lorsqu'elle lui rendait ses salutations. En revanche, elle n'avait pas su comment interpréter son vous avez l'air en forme, si ce n'était que par pure politesse ou si c'étant une plaisanterie. Elle n'arriverait pas à croire qu'elle soit en mesure de tellement bien cacher son jeu, elle qui avait bien pris l'habitude qu'on lise en elle comme dans un livre ouvert. A moins que ce ne soit cette fameuse carapace, qui rend le fond de sa pensées illisible pour la majorité des personnes qui la côtoyaient. "Le plaisir est partagé." répondit-elle de sa voix naturellement douce, après qu'Evelyn lui ait avoué qu'elle était contente de la revoir. "Ils vont bien." répondit-elle. Joanne pouvait parler de ses enfants pendant ses heures, bien que la relation avec sa fille était plus compliquée qu'elle ne l'admettrait à qui que ce soit. Ca n'empêchait pas qu'elle l'aimait plus que tout (bien qu'elle s'était récemment mise en tête que ce n'était pas réciproque). "Ils grandissent vite, tous les deux." Louise avait déjà plus d'un an et Daniel allait entamé sa deuxième année à l'école maternelle à la rentrée prochaine. Joanne avait l'impression de ne pas les voir grandir. Elle rentrait tard à la maison car elle travaillait autant que possible sur ses recherches une fois qu'elle avait accompli ses tâches en tant que conservatrice et d'intervenante à l'université. Vingt-quatre heures n'était plus assez, pour une journée. Joanne sourit, amusée lorsque la belle brune lui disait qu'elle désirait s'éloigner de l'ambiance des mariages l'espace d'une soirée. "Je vous assure, pas de crème pâtissière ni de décorations en pâte à sucre par ici. Ce n'est pas vraiment le style de la maison, lorsqu'il s'agit de subsistances durant une soirée comme celle-ci." répondit-elle avec entrain, tout en glissant une de ses mèches blondes derrière son oreille. "Cela fait partie de mes obligations, oui." affirma-t-elle avec un sourire. La passion pour les arts qui l'animait avait rapidement fait mouche à la personne qui devint plus tard son supérieur et celui-ci demandait régulièrement à Joanne d'être présente pendant de telles soirées. D'autant plus depuis qu'elle s'était lancée dans sa thèse. "Surtout depuis qu'ils ont accepté de financer mon doctorat." précisa-t-elle. Joanne n'était pas peu fière de ce projet qui avançait jour après jour. La tâche était complexe et dense et il était même surprenant qu'elle ne se laisse pas décourager. Elle était passionnée et véritablement fascinée par ses recherches. Et chaque jour, un peu plus. Et là, la question qui fâchait. Enfin plutôt, celle qu'elle n'aimait pas qu'on lui poses. Mais Joanne ne montrait rien. Avec le temps, elle avait appris à différencier les ça va sincères et ceux qui ne cherchent qu'à dénicher des petites informations qui pourraient être bonnes à revendre. Elles ne se connaissaient pas vraiment, mais Joanne savait qu'Evelyn n'était pas de ceux de la deuxième catégorie. Elle l'espérait, du moins. Ca ne l'empêchait pas de prétendre, cela dit. "Ca va, merci. Et vous ?" Joanne y était habituée, à la longue. Ces sourires de façades qu'elle n'aurait jamais pensé devoir faire un jour, ces conversations pour éviter les sujets qui fâchent. Elle avait parfois une petite tendance à la paranoïa, mais elle craignait tellement qu'il y ait des oreilles trop curieuses autour d'elles pour qu'elle raconte quoi que ce soit d'un tant soit peu privé. Certains invités commençaient à partir, après avoir salué l'artiste présent et les haut placé de la direction, signe que le vernissage touchait tout doucement à sa fin – ainsi que le rôle de Joanne. Dommage qu'Evelyn et elle se soient croisées aussi tardivement. "Est-ce que ça vous dirait d'aller boire un verre, ou un café ?" lui proposa-t-elle avec une certaine timidité. "Je ne dis pas que ça rattrapera tout le temps depuis notre dernière rencontre, mais..." Joanne haussait les épaules. "Mais ça permettrait au moins de rattraper celui de cette soirée." Un comble, de ne pas s'être croisées avant. Et à dire vrai, Joanne n'était pas contre le fait de retarder son retour à la maison sans avoir à être entre les murs du QAGOMA. Elle ne sortait jamais vraiment pour elle, ou du moins, cela était extrêmement rare. Joanne ne croyait pas au hasard. Si elle était menée à croiser Evelyn ce soir-là, c'était bien pour une raison et elle ne comptait pas laisser passer l'opportunité de passer peut-être un moment agréable avec une femme qu'elle appréciait.
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Alma Barton
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La toute première prise de contact entre Evie et Joanne n’avait pas été bonne. Une commerçante,  tout bonnement, c’était de cette façon que s’était conduite l’organisatrice de mariage à l’époque, fraîchement débarquée de son Angleterre adoptive, prête à tout pour remettre son business sur les rails et à se refaire une place confortable, mais discrète, dans le paysage de la haute-société australienne. Le courant n’était pas tellement passé finalement, Joanne se révélant plus têtue qu’il n’y paraissait, et s’inscrivant dans la liste des clientes difficiles à cerner que la jeune femme n’avaient plus jamais revue par la suite. Enfin, pas dans l’immédiat en tout cas, car leur deuxième rencontre, aussi impromptue que la première, avait été plus fructueuse, et la détresse de jeune maman de Joanne avait fini par toucher Evelyn qui avait joué les épaules réconfortantes de bonne volonté, même si elle avait craint ne pas être la mieux placées pour la conseiller dans le fond. Qu’en serait-il de leur troisième rencontre ? Encore une fois, elle était imprévue, aussi la manière dont elle terminerait le serait tout autant. Il fallait donc s’attendre à tout, à du positif comme à du négatif.
Il n’en fallait pas plus pour titiller la curiosité d’Evie qui, si elle n’aimait clairement pas ne pas avoir le contrôle d’une situation donnée, n’était pas en reste lorsqu’il s’agissait de se laisser influencer par la singularité d’une rencontre comme celle-ci. Encore que le caractère fortuit de leur rencontre n’avait rien de particulièrement original, ça la mettait sincèrement en joie de tomber sur elle à ce moment-là et sans attendre, poussée par un enthousiasme évident à vouloir se changer les idées, elle engagea la conversation.

"Je le sais, et taxez mon avis de déformation professionnelle, je trouve ça bien dommage." lui répondit-elle avec malice lorsque Joanne l’informa que lors de ce genre de soirées, il ne fallait pas s’attendre au faste niais des réceptions qu’elle organisait. C’était tant mieux, puisqu’elle disait vrai, elle avait beau adorer son métier, échapper à cet univers de temps en temps lui faisait un bien fou, lui permettant de renouer avec une facette d’elle-même qu’elle mettait de côté le temps de faire son travail de bonne fée. Cette soirée, c’était sa soirée de relâche, autant laisser tout ce à quoi qu’elle aspirait à échapper derrière elle, et ça comptait les listes interminables d’invités qui sommeillait sur son bureau à l’agence "J’ai cru lire l’information quelque part en effet." lui dit-elle, réagissant à l’annonce du financement du doctorat de la jeune femme qu’elle regarda, la tête penchée, une lueur d’admiration faisant briller ses yeux de biche soulignés de la quantité suffisante de mascara pour les rendre plus intenses encore "Félicitations, vous avez toute mon admiration pour savoir gérer de front cette vie parfaite qui est la vôtre." Parfaite ? Elle avait lu d’autres choses également, Evelyn… et le moins que l’on puisse dire, c’était que sa définition de la perfection ne collait pas tout à fait au scandale qui était tombé sur le coin du nez des Keynes au cours des derniers mois. Mais encore une fois, loin d’elle l’envie de faire dans les bruits de couloirs, elle en avait assez souffert pour ne pas semer les graines de la mesquinerie en s’arrêtant sur ce genre de rumeurs - l’étaient-elle, d’ailleurs, des rumeurs ? Elle décida de ne pas vouloir le savoir, et ajouta avec délicatesse, sa diplomatie se rappelant à elle lorsqu’elle lui fit "Vous faites des envieux, moi y compris." Un sourire, aussi bien pour la rassurer, que pour accueillir le mensonge qu’elle lui servit avec le stoïcisme d’une statut de marbre dans laquelle son magnifique visage avait été taillé, et qu’elle reconnaissait pour user du même à tout bout de champ ces derniers temps.
Il fallait un certain talent pour servir des sourires factices à son entourage, pour ne pas éveiller les soupçons ; il ne fallait pas forcer de trop, affirmer suffisamment chaque muscles de son visage pour ne pas laisser paraître un relâchement nerveux et continuer à faire bonne figure. Joanne était douée… mais il en aurait fallu davantage pour berner Evelyn qui pourtant, se contenta de sa réponse qu’elle accueillit avec une légère inclinaison de la tête pour mieux crocheter son regard et lui répondre avec les yeux plissés "Je vais bien aussi." Rien de plus de son côté non plus, parce qu’elle était coutumière de l’économie de mots lorsqu’il s’agissait de sa propre personne, et qu’elles n’étaient pas seules ; ce que Joanne sembla noter elle aussi, lui proposant un verre ou un café. Joignant les mains sur sa pochette, Evie lui sourit à nouveau, opinant du chef pour appuyer sa proposition "J’accepte volontiers, à la seule condition que c’est moi qui vous l’offre." Et vu le temps qui était passé depuis leur dernière conversation, il y avait fort à parier qu’elles ne se contenteraient pas d’un seul verre.


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Message(#)joalyn + no shadows, just red lights EmptyMar 2 Fév 2021 - 14:57

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Un sourire plus honnête s'afichait sur les lèvres peintes de la petite blonde lorsqu'Evelyn usait de quelques traits d'humour durant leur échanger. Oui, elles étaient bien loin de l'ambiance d'une réception de mariage. Certaines conversations se voulaient très intenses quand ils débattaient et argumentaient sur l'artiste et ses oeuvres, d'autres préféraient se pencher sur projet et plan financier. Le regard de Joanne se fit plus surpris quand Evelyn lui dit qu'elle avait lu quelque part le projet de la conservatrice. "Vraiment ?" lui demandait Joanne. "J'ignorais que l'on pouvait lire ce genre d'informations, où que ce soit d'ailleurs." Le regard brun d'Evelyn la laissait perplexe. Il y avait là un éclat qu'elle n'avait jamais vu auparavant, pour le peu de femmes où elles s'était croisées. C'était intimidant, quelque part, d'avoir l'admiration d'autrui. Joanne en était gênée, en tout cas, n'estimant pas mériter quoi que ce soit pour le moment. Ses recherches germaient à peine et le chemin se voulait encore très long et semé d'embûches. Après, la blonde venait à se demander si elle se fichait d'elle quand elle parlait de vie parfaite que pouvait être la sienne. Les lèvres pincées, la conservatrice restait muette un petit moment. Evelyn ne pouvait tout simplement pas être de celles qui ignoraient l'erreur monumentale de Jamie. "Il n'y a vraiment pas de quoi l'être." Envieux. Joanne se disait que c'était pas son investissement et sa patience qu'elle avait pu obtenir ce financement. "C'est un projet qui a pris du temps à mûrir et à devenir plus concret, mais... J'aime croire que chaque chose arrive en temps voulu." résumait-elle avec un léger haussement d'épaules. Il n'y avait pas de quoi faire des jaloux. Si l'on se contentait de sa vie professionnelle, oui, celle-ci s'avérait prometteuse. Mais pour autant, sa vie personnelle quant à elle se voulait bien plus incertaine. Elle était loin d'être sereine. De par les quelques propos échangés avec Evelyn, Joanne ne sut soudainement plus sur quel pied danser avec la brune. Si elle devait croire en son empathie et son admiration ou si cela n'était qu'une façade. Déroutée, Joanne restait interdite quelques temps, préférant tourner la conversation vers la brune. Et tout comme elle, l'organisatrice se voulait concise, sans trop de mondanités et de précisions inutiles. Rien qui permette à Joanne de rebondir pour poursuivre la conversation. Aller boire un verre ailleurs, dans un cadre plus neutre, lui semblait idéal. Les deux jeunes femmes avaient tout intérêt à mieux se connaître. Elles étaient partie sur de mauvaises bases et Joanne ne voulait pas se laisser abattre. Elle n'était pas mécontente de prolonger un petit peu plus cette soirée; loin de la maison pour un petit peu plus longtemps. Un sourire sincère s'affichait à nouveau sur son visage lorsqu'Evelyn acceptait volontiers son invitation, insistant sur le fait que ce soit elle qui paie le verre en question. "Ca me convient." Elle paierait le second verre, pensait-elle. Les deux jeunes femmes quittèrent donc les lieux après que Joanne ait annoncé son départ à son supérieur, discrètement avant de rejoindre la sortie. Il y avait non loin du QAGOMA un petit bar dont Joanne avait entendu parlé par le biais de ses collègues. C'était la meilleure occasion pour l'essayer. La marche était rapide, mais silencieuse. Quand Joanne se promenait, elle avait la fâcheuse habitude de rester dans ses pensées et d'en ressortir difficilement. Ce ne fut que lorsqu'elles arrivaient devant l'enseigne que la blonde adressa un sourire poli à sa comparse avant de pénétrer dans le bar et d'être installées à la dernière table disponible. Il n'y a pas beaucoup de sujets de conversation qui lui venaient en tête alors qu'elle l'observait. Evelyn restait impossible à sonder pour elle. "Vous vous rendez régulièrement à des expositions, ou des vernissages ?" lui demanda-t-elle alors. Autant revenir sur des sujets basiques, peu susceptibles de mener à des tensions comme elles avaient pu en avoir durant leur dernière rencontre. "Je n'ai jamais été une grande adepte des soirées mondaines, si ce n'est ce genre de soirées, au musée." reprit-elle avec un sourire gêné. "Ca reste mon domaine, c'est toujours plus facile d'en parler." Et c'était aussi grâce à ses connaissances et surtout sa passion que ses supérieurs aimaient la savoir présentes durant ce genre d'événements. Un atout charme, dirait-on. Et cela lui permettait de décrocher aussi pendant quelques heures. "Il y a plusieurs, jamais je ne me serai imaginée me plaire autant dans un musée d'art moderne et contemporain. Qui a certes sa galerie historique aussi, mais quand même." dit-elle dans un rire. Et pourtant, le parcours professionnel de la blonde depuis son embauche au QAGOMA était un sans faute. Elle s'y plaisait, elle y mettait sa patte, elle avait des rêves plein de la tête et un projet conséquent sur les rails. Le serveur se présentait prendre commande et Joanne prit un verre de muscat – elle ne s'y connaissait que peu en vin français, mais elle savait qu'elle aimait beaucoup ce cépage. "Et voilà que je suis doctorante, et qu'ils me le permettent en finançant les travaux." soufflait-elle tout en regardant dans le vide. Il y avait des fois où elle peinait à le réaliser. Elle revint à elle, esquissant un sourire timide à la brune. "Et vous, au travail, tout se passe bien ?" lui demanda-t-elle finalement. "Des projets en cours ?" Plus elle passait du temps avec elle, plus Joanne réalisait combien elles ne se connaissaient pas. Et sans pouvoir trop l'expliquer, elle espérait soudainement que cette soirée leur permette un peu de briser un peu la glace et tous les préjugés qui s'étaient fondés d'eux-mêmes lors de leur première rencontre.
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Alma Barton
Alma Barton
le bonheur illusoire
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ÂGE : 35 ans (03.09.1989)
SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes
STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore
MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède
LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut
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TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas.
PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
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GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
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MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly

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JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)

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AVATAR : ana de armas
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Message(#)joalyn + no shadows, just red lights EmptyMer 24 Mar 2021 - 12:29

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≈ ≈ ≈
{no shadow, just red lights}
crédits gif & code fiche/ (eternal roleplay & malibu) ✰ w/ @Joanne Keynes

Evelyn ne rebondit pas vraiment sur la modestie de Joanne, laissant sa verve féministe de côté pour ne pas la bousculer, et la pousser à bomber la poitrine pour admettre que si, il y avait de quoi parader. Elle n’avait pas à minimiser l’essor qu’avait pris sa carrière songea-t-elle, aussi se somma-t-elle de ne pas l’encourager à se montrer davantage fière en acceptant de prolonger la soirée ailleurs, là où les murs auraient moins la possibilité de les entendre échanger sur leur vie respective. Elle fût heureuse que de son côté, Joanne accepte le marché qui accompagnait la suite de leur soirée. Lorsqu’elle quittèrent le musée, elles se murèrent dans un silence qui ne dérangea pas Evie qui, profitant de l’air doux de début de soirée en observant les réverbères de la rue refléter leurs ombres sur le pavé, se cala sur le pas de sa voisine avec une facilité déconcertante. Elle se demanda simplement à quoi pouvait penser la jeune femme à ses côtés, celle sur qui elle avait quelques informations supplémentaires dont elle n’useraient pas parce que c’était une règle tacite entre femmes - se mettre à la place de sa comparse et comprendre qu’en ce moment, elle ne devait pas être au meilleur de sa forme, et surtout ne pas en profiter pour lui soutirer des détails sur ce qui avait fait exploser son couple. Ça ne la regardait pas et d’une façon qui lui était propre, ça ne changerait pas grand-chose à l’image qu’elle s’était déjà faite de Joanne, aussi peu qu’elle la connaissait toutefois : celle d’une femme accomplie qui certes connaissait des remous dans sa vie personnelle, qui n’en restait pas moins impressionnante malgré l’aspect frêle de la silhouette qu’elle présentait à tout un chacun.
Elle lui rendit son sourire lorsqu’elles atteignirent enfin le bar, et s’installa en face d’elle. Evelyn se départit de son manteau et de sa pochette, jetant un regard circulaire à l’ensemble plus par habitude que par réelle curiosité, s’apercevant d’ailleurs que malgré l’heure plus ou moins avancée, le bar n’était pas si vide qu’il lui était apparut de l’extérieur. Ce n’était pas un problème, leur table était assez éloignée du reste pour qu’elles ne soient pas dérangées et aussitôt, tandis qu’elle se hissait sur son tabouret haut, la conversation s’engagea.

Elle coinça le talon de ses escarpins aux barreaux de son tabouret, puis reposa son regard sur Joanne "C’était davantage le cas quand je vivais à Londres. J’ai moins le temps de le faire depuis que je suis rentrée à Brisbane… ou je me laisse moins le temps de le faire, je ne sais pas trop." avoua-t-elle finalement se souvenant par la même occasion qu’en vérité, la dernière exposition à laquelle elle s’était rendue avait été celle où elle avait retrouvé Marius pour la première fois depuis des années ; pour la première fois depuis plusieurs années maintenant en réalité, le temps passait à une vitesse folle. Inconsciemment, c’était sans doute cet épisode qui la rendait fébrile de renouer avec cette ancienne habitude, mais elle ne l’avouerait à quiconque. De l’eau avait coulé sous les ponts et visiblement, elle était en bon chemin pour se laisser le bénéfice du doute et accorder plus de place à sa passion.
Elle sourit à la jeune femme, joignant ses mains l’une à l’autre quand elle déroula le fil de la conversation "Ça nous fait un autre point commun. Je n’ai jamais aimé ça non plus, surtout étant plus jeune. En fait, c’est vite devenu une torture pour être franche avec vous alors je vous comprends, totalement." On l’y avait forcé à tant de reprises qu’elle avait fini par en faire sa bête noire, encore aujourd’hui d’ailleurs. Un comble quand on s’arrêtait sur le fait qu’elle organisait des cérémonies… elles n’étaient pas vraiment mondaines cela dit, ça c’était le domaine d’Enola qui se débrouillait suffisamment bien pour être la responsable attitrée des galas de La Fondation "Mais d’après ce que j’ai pu voir, vous vous débrouillez très bien dans cet élément, sûrement parce que c’est votre domaine, oui… et quel domaine." Une autre manière lui accorder toute son admiration, mais elle ne s’y attarda pas puisqu’un serveur vint prendre leur commande. Pour elle, ce serait un Lambrusco qu’elle dégusterait par petites gorgées contrairement aux alcools forts auxquels elle était davantage habituée, mais qu’elle jugea inconvenants pour une soirée comme celle-ci. Elle retrouva le fil de la conversation après le départ du jeune homme "Tout se passe bien. J’ai l’habitude de dire que le mariage ne connaît pas la crise. Pour l’heure, je suis - nous sommes, mon équipe et moi - plutôt chanceuse" Elle se rendit compte de ce qu’elle venait de dire, de l’impair que ça représentait de vanter les mérites d’une telle institution - celle du mariage - devant quelqu’un qui subissait une telle débandade dans sa vie personnelle, et elle marqua un temps… qu’elle rompit en desserrant l’étau formé par ses doigts en reprenant doucement, très doucement "Joanne…" Elle leva la tête pour crocheter son regard, et elle opina négativement du chef en reprenant un peu plus fort, la commisération qui ombragea son visage annonçant le caractère sérieux de ce qu’elle s’apprêtait à lui dire "Je ne peux pas faire semblant, je suis désolée. J’ai appris pour Jamie." fit-elle, et elle avala doucement sa salive pour lui demander, soutenant toujours son regard et penchant la tête sur le côté "Vous tenez le coup ?"


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Message(#)joalyn + no shadows, just red lights EmptyLun 29 Mar 2021 - 22:12

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C'était étrangement au moment où elle allait se séparer de Jamie que Joanne avait enfin saisi les ficelles et le fonctionnement d'un monde qu'elle estimait ne pas être le sien. Les soirées mondaines l'avaient toujours mis mal à l'aise, interprétant chaque regard posé sur elle comme une façon de lui faire comprendre qu'elle n'y avait pas sa place. Alors qu'on l'observait, tout simplement. Joanne était une belle femme, après tout. Jamie s'était évertué à la faire rentrer dans ce moule, en vain. Pourtant, voilà qu'ils devenaient presque des inconnus pour l'un l'autre et que la petite blonde connaissait désormais la maîtrise du small talk sur le bout des doigts. Tous les prétextes étaient bons pour ignorer le sujet qu'il fallait éviter et c'était avec cette même attitude que Joanne se présentait à Evelyn. La petite blonde ne savait pas comment évaluer sa relation avec elle, mais c'était par réel intérêt et envie qu'elle allait boire un verre avec elle. "Je comprends ce que vous voulez dire." affirmait-elle quand elle disait qu'elle se laissait moins le temps d'assister à ce genre d'événements. Bien que plus habituée à ce genre de milieux, la wedding-planner avait horreur des soirées de ce type et le reconnaissait sans problème. "Ca ne doit pas être intéressant ni distrayant pour les enfants." supposait-elle à voix haute. "Je ne me vois pas emmener les enfants à de telles soirées. Ils s'ennuieraient et je pense que par conséquent, ma fille ferait toute une série de bêtises pour se faire remarquer." Et jouer les parents sévères au milieu d'invités habillés sur leur trente-et-un n'était pas très bien vu. Non, ils étaient bien mieux à la maison, ou ailleurs. Elle se sentait donc désolée pour Evelyn, qui elle n'avait pas eu d'autres choix que de suivre le mouvement. De son côté, Evelyn avait remarqué son aisance toute la soirée durant. Toujours modeste, Joanne n'esquissait qu'un sourire gêné. "C'est aussi ce que l'on attend de moi." précisait-elle en haussant les épaules. "Ce n'est pas vraiment les connaissances que j'ai sur l'exposition qui les intéresse. Je suppose que la direction est plutôt contente d'avoir une doctorante parmi ses employés et ne manquent pas de le spécifier. Je parle principalement de ça, en tout cas." expliquait-elle calmement. Ca ne la dérangeait pas, loin de là. Elle préférait amplement que l'on se focalise sur son avenir professionnel prometteur plutôt que le scandale qui planait au-dessus de son couple. Evelyn continuait subtilement de faire également part de son admiration face à la volonté de Joanne que d'accomplir un projet professionnel conséquent et prometteur. La petite blonde optait pour un verre de muscat lorsque le serveur venait prendre commande auprès d'elles. Au fil du temps, Joanne avait appris à toujours trouver un sujet de conversation afin d'éviter ce qui était pour elle l'éléphant dans la pièce. Cela pouvait être ironique, que de discuter de l'entreprise d'Evelyn, vague allusion à la cérémonie de mariage que Joanne n'aurait jamais avec son futur ex-époux. Elle sourit néanmoins, contente de savoir que le business d'Evelyn semblait toujours bien fonctionner. Il y en avait donc encore, des couples qui tenaient à avoir une cérémonie digne de ce nom. Elle espérait pour eux qu'ils vivent heureux, qu'aucun n'ait à traverser ce qu'elle avait pu vivre pour ses deux mariages. Une bonne moitié d'entre eux finiront par divorcer malgré tout. Suite à quoi la brune se fit bien silencieuse, même songeuse.  Il lui était impossible de continuer à ignorer ce qu'il y avait de plus évident, à continuer à tourner autour en prétendant n'être informée de rien. Joanne ne relevait les yeux vers elle que lorsqu'elle l'interpella. Et avant même qu'Evelyn ne s'explique, la blonde sut immédiatement quel sujet elle comptait aborder. Peut-être était-ce son regard, ou le ton de sa voix lorsqu'elle avait prononcé son prénom. Un petit quelque chose qui lui avait mis la puce à l'oreille. Le rictus de la conservatrice devint subitement bien plus forcé, manquant un peu de naturel. Elle ne se confiait que trop peu, de toute cette histoire. La personne qui en savait probablement le plus était Hassan, et pourtant il n'avait eu droit qu'à un nombre limité de ses confidences. Il restait néanmoins le mieux placé pour savoir comment elle pouvait le vivre. Pour l'heure, elle en gardait bien trop pour elle. Cela la pesait à la longue, mais elle ne l'admettrait jamais, même pas à elle-même. La petite blonde haussa vaguement les épaules en guise de première réponse à sa question. "J'aurais été surprise si vous m'aviez dit que vous n'étiez au courant de rien." fit-elle remarquer avec un sourire triste. Evelyn n'avait beau pas aimé le milieu mondain, il y avait certaines données qui remonteraient toujours jusqu'à ses oreilles. "Il le faut bien." répondit-elle à sa question, tout bas. La vie continuait, elle avait ses impératifs à faire, ses recherches à poursuivre. "J'ai appris à faire avec." Les regards et murmures souvent indiscrets, l'absence de vie conjugale, la communication inexistante, le tout remplacer par une charge de travail considérable. Son doctorat remplissait étrangement bien les trous, se faisant paraître comme une maigre compensation au manque affectif évident. Joanne connaissait cette sensation, elle avait déjà vécu avec. Même si la relation entretenue avec Evelyn était ambiguë et qu'elles ne se connaissaient que trop peu, Joanne avait l'intime conviction que la brune n'irait pas dévoiler les quelques informations récoltées au premier venu. Bien qu'elle ait grandi dans un milieu qui empêcher de l'être, Evelyn devait être des plus authentiques. "Nous sommes en instance de divorce." précisait-elle. Cela allait se savoir un jour ou l'autre de toute façon. Cela ferait couler l'encre pendant quelques semaines et Joanne espérait ne plus être jamais mentionnée dans les magazines qui pouvaient s'intéresser à ce genre débâcles. "Ca ne fonctionnait tout simplement plus." Ce n'était pas une question de sentiment, mais plutôt de confiance. Ils ne se fiaient plus aveuglément à l'un l'autre comme ils en avaient été capables pendant longtemps. Et la confiance restait le ciment d'une relation. Joanne avait peur qu'en restant avec lui, il y ait un nouveau scandale qui éclate à chaque coin de rue. Qu'elle n'aurait pas droit à la vie paisible qu'elle convoitait tant. Elle finissait par se demander si ce n'était pas elle, qui avait un problème. Après deux mariages en échec, elle avait de quoi se poser des questions. "Je suppose que vous devez avoir votre propre avis sur cette histoire." supposait-elle. Joanne n'était pas foncièrement curieuse de le savoir (quoique), mais elle avait deviné que la belle brune était très engagée dans le féminisme et qu'il y avait de quoi devenir verte en entendant ce que Jamie avait fait. Joanne pensait avoir tout entendu à ce sujet. Mais jamais n'avait-elle rajouté de l'huile sur le feu, ni donné satisfaction à tous ceux qui espéreraient dénicher la moindre information venant de sa part. "Tout le monde se fiche bien des dommages collatéraux." dit-elle après quelques secondes où elle était restée bien pensive. On ne pensait pas à elle, ni à ses enfants, ni à l'impact que cela pouvait avoir sur sa carrière. Du moins, ceux qui s'en souciaient avec sincérité ne se comptaient que sur les doigts d'une main aux yeux de la jeune femme.
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STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore
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LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut
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GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
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MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly

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AVATAR : ana de armas
CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code)
DC : jo carter & mavis barnes
PSEUDO : ssoveia
Femme (elle)
INSCRIT LE : 12/02/2018
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Message(#)joalyn + no shadows, just red lights EmptyJeu 13 Mai 2021 - 14:17

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crédits gif & code fiche/ (eternal roleplay & malibu) ✰ w/ @"Joanne Keynes"

"Elle est déjà du genre à faire des bêtises ? Le temps passe trop vite, je ne me rends pas compte. Quel âge ça lui fait maintenant ?" Evelyn rebondit sans attendre, s’emparant du pied de son verre avec un léger sourire en coin. Démontrant une certaine curiosité à propos de la fille de Joanne qu’elle n’avait en fait jamais rencontrée — pas officiellement en tout cas, la dernière fois qu’elles s’étaient vues, la petite n’avait pas encore montré le bout de son, sans aucune doute possible étant donné le charme qu’avait ses deux parents, joli petit nez —, elle opina du chef. Elle avait une tendresse particulière pour les petites-filles un peu rebelles, probablement parce qu’elle en avait été une elle-même, et qu’elle savait plus que quiconque que bien souvent, la dissidence d’un enfant trouvait racine plus profondément. Il ne s’agissait pas que d’attirer l’attention, ce n’était pas aussi simple et encore une fois, elle en savait quelque chose. Mais loin d’elle de sauter sur l’occasion pour se confier au sujet de ses déboires au sein de sa famille — la thérapie, elle y pensait de plus en plus, ainsi valait-il mieux garder de quoi potasser à la personne qui se chargerait courageusement de son cas désespéré.
La goutte qu’elle prit de son verre eut pour idée de lui permettre de faire le point sur autre chose que sa propre psyché, et ses yeux se posèrent sur le visage statuesque de Joanne. Encore aujourd’hui, elle avait bien du mal à la cerner, cette femme à qui tout semblait sourire. Le paraître avait une place prépondérante dans le milieu dans lequel, elles deux, elles évoluaient, et parce que quelque part, elle pouvait s’imaginer combien elle prenait sur elle pour ne pas que sa carapace se craquelle, elle ressentit l’envie de lui faire savoir qu’ici, dans l’espace qui la séparait des autres, elle pouvait se permettre de se tenir plus avachie, d’être moins stoïque que le laissait démontrer sa détermination à faire face aux épreuves qu’elle connaissait en ce moment en dehors de ce travail qui la passionnait tant, et dont Evelyn, par la force des choses, était déjà au courant.

Elle se fustigerait peut-être un peu plus tard, elle qui n’aimait guère les bruits de couloirs, mais gracieusement et avec douceur, elle lui offrait une épaule pour s’épancher sur ses malheurs. Bien qu’elle n’attendait pas spécialement que la jeune femme fasse dans l’excès de verve, sa répartie la fit se redresser sur son tabouret, abandonner son verre, et lui dire "Je suis désolée. J’ai tendance à ne pas vouloir me fier aux bruits de couloir, mais je vous sens affectée…" Et comment ne pas l’être. Evie n’avait pas une vue totale de l’histoire en question, et jamais elle ne se permettrait de questionner Joanne à ce sujet. Seulement, elle travaillait avec des couples, elle savait ce qui liait deux êtres qui s’aimaient durant un moment donné, et les conséquences d’une prise de conscience qui menait parfois à l’effritement de fondations que l’on pensait pourtant inébranlables. Malheureusement, c’était courant, et elle accueillit la nouvelle du divorce imminent de la jeune femme avec son époux d’une légère inclinaison sur le côté. C’était courant certes, ce n’était pas moins désolant… d’autant plus lorsqu’il y avait des enfants au milieu "Je n’ai pas à avoir d’avis sur cette histoire. Moi, ni personne d’autre d’ailleurs." lui répondit-elle alors, un léger froncement de sourcils animant son visage qu’elle tourna d’un côté, puis de l’autre, pour désigner ces autres dont elle parlait et qui n’étaient probablement pas aussi cléments qu’elle ne l’était.
Toutefois, elle disait vrai ; elle n’avait pas d’avis à émettre, elle n’avait que sa main à tendre… un soupir accompagna le croisement de ses jambes sous la petite table pendant qu’elle ajoutait, les yeux toujours posés sur Joanne "C’est votre histoire, Joanne. On peut rarement tomber juste quand il s’agit de deviner ce qu’il passe derrière une porte close, et je ne vais pas essayer de vous tirer les vers du nez pour savoir ce qui a bien pu vous mener à prendre cette décision. Elle aussi, elle vous appartient, et je ne doute pas qu’elle a été mûrement réfléchie." Dans la foulée, elle tendit la main au centre de la table, paume vers le haut, la présentant à Joanne en même temps qu’elle continuait sur sa lancée, prenant à coeur ses propos qui signifiaient qu’elle avait dû se sentir bien seule ces derniers temps "Je veux juste que vous sachiez que si vous avez besoin de quoi que ce soit, je peux tout entendre." Son numéro de téléphone n’était pas uniquement un gage d’une cérémonie de mariage de rêve. Depuis quelques temps, elle qui avait bien du mal avec les sentiments des autres, les gérant aussi mal que les siens, elle se surprenait à être de bons conseils.


    they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.



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Message(#)joalyn + no shadows, just red lights EmptyDim 20 Juin 2021 - 18:44

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Louise ne rendait pas la vie de sa mère plus facile, loin de là. Leur relation manquait de naturel, aux yeux de Joanne. Comme s'il y avait une défaillance qu'elle ne parvenait pas à corriger et qui l'empêchait de construire ce lien si spécial qui pouvait unir une mère à sa fille. Une brèche dans la matrice qu'elle ne parvenait pas à remplir pendant que la plus jeune des Keynes n'était qu'adoration pour son père. Bien malgré elle, le sourire de la blonde fut plus triste qu'autre chose à la remarque d'Evelyn. "Elle a bientôt un an et demi." Déjà. A dire vrai, Joanne était dans ce paradoxe où l'année écoulée lui avait semblé extrêmement longue, mais tout aussi courte. Elle ne saurait décrire ce phénomène. "Des bêtises, des colères, un caractère bien trempé..." énuméra-t-elle sans grande conviction. Louise en faisait suffisamment pour avoir déjà mis quelques fois en doute les capacités de Joanne à être une bonne mère. Et ce doute n'allait que prendre de l'ampleur dans les mois qui allaient suivre la signature des papiers du divorce. "C'est difficile de la suivre." admit-elle avec un sourire très limité. Bien sûr qu'elle l'aimait plus que tout, bien sûr qu'elle ferait n'importe quoi pour elle. Seulement, elles ne semblaient pas se comprendre, parvenir à se retrouver sur la même longueur d'ondes. Evelyn reconnut ensuite qu'elle avait entendu parlé du fiasco qu'était devenu le couple Keynes. Entre les tabloids et les bruits de couloir, il était difficile de passer à côté de l'information, qu'importe si la version avait été étoffé avec exagération ou si l'on s'était permis d'y ajouter quelques fioritures pour rendre l'histoire encore plus dramatique qu'elle ne l'était déjà. "Je fais au mieux pour les ignorer et je ne rebondis jamais dessus dès que j'en entends." Les regards navrés, les murmures déplacés, les avis qui n'avaient pas lieu d'être. "Il n'empêche que c'est là. Ce n'est pas parce que je suis parvenue à cacher mes émotions que je ne ressens plus rien du tout." Parfois, Joanne aimerait ne plus rien sentir du tout. Peut-être parviendrait-elle alors à se lever le coeur un peu plus léger le matin. Ou même à avoir des nuits relativement tranquilles. A la place, elle se murait dans son silence, même dans la sphère privée. Elle n'avait pas forcément le coeur de partager son état d'esprit avec quiconque. Il y avait ceux qui prétendaient savoir ce qu'on ferait à sa place et ceux qui jugeaient sans connaître toutes les facettes du couple Keynes. Ils ne se focalisaient que sur les points négatifs qui avaient marqué le couple, jamais sur les moments heureux qu'ils avaient pu avoir ensemble. "Pourtant c'est ce que tout le monde fait." rétorquait-elle immédiatement, d'un ton aussi calme que résigné. "Les spéculations vont bon train." Elle le savait, c'était tout. "Ce qui m'importe le plus, ce sont les enfants. Ils vont déjà être suffisamment marqués par le divorce, je n'ai pas envie que des personnes extérieure ne les perturbent encore plus." Sur ce point, Joanne et Jamie étaient d'accord entre eux. Elle n'arrivait absolument pas à se projeter une fois que le divorce serait signé. Elle ne parvenait pas à se projeter. Ses journées allaient tourner autour de son travail, de son doctorat et de ses enfants. "Mûrement réfléchie, je ne sais pas." concéda-t-elle. "Je suis restée pendant tout ce temps en me disant que j'arriverai à lui pardonner, que la vie reprenne son cours." Elle en avait été capable les fois d'avant, pourtant. Le regard perdu, elle passa une main sur sa nuque en faisant une rétrospective de ces derniers mois. "Je suppose que c'était de trop, pour moi." La petite blonde avait de base un seuil de tolérance très haut et avait tendance à pardonner assez facilement. Pas cette fois-ci. "Au fil du temps, nous n'étions devenus que des inconnus qui vivaient sous le même toit. Nous fournissions beaucoup d'efforts tant que les enfants étaient encore réveillés, mais une fois qu'ils étaient au lit..." Elle haussait les épaules. Ils ne se parlaient pas. Joanne n'en avait pas le coeur et se concentrait quasiment tout le temps sur ses travaux de recherche. Il avait suffi qu'Hayden refasse partie du paysage pour qu'ils réalisent qu'ils ne se faisaient plus confiance, qu'ils ne se comprenaient plus et qu'il était peut-être temps de mettre un terme à leur mariage. Une conclusion morose, mais vraisemblablement nécessaire. "Nous n'étions devenus que des inconnus pour l'un l'autre." En revanche, l'affection perdurait. Pour une raison qu'elle ne s'expliquait pas. Jamais ne dirait-elle du mal de Jamie, bien qu'il lui avait causé autant de peine. Contre toute attente, la belle brune tendit une main vers la jeune femme. Comme un gage d'amitié, une volonté certaine de se voir sous un autre jour que sous les rôles d'organisatrice de mariage et de cliente. Le sentiment ressenti pour Joanne était indescriptible à partir du moment où Joanne avait entendu Evelyn dire qu'elle était là pour elle. Alors qu'elle était parvenue à contrôler ses émotions jusque là, des larmes vinrent border ses paupières inférieures. En dehors d'Hassan, il n'y avait quasiment personne vers qui Joanne pensait pouvoir se tourner. Sa relation avec celle qui fut son amie la plus proche à l'université était encore chancelante et son amitié pourtant si précieuse avec Rhett était effritée. Joanne ne faisait pas partie de celles qui pouvaient prétendre avoir beaucoup d'amis. Sa fâcheuse tendance à s'isoler quand elle était au plus mal avait brisé plus d'une relation. De plus, sa timidité la limitait beaucoup pour faire de nouvelles rencontres. Alors qu'on lui tende ainsi la main était inattendu, d'autant plus que les deux belles femmes n'avaient pas trouvé de terrains d'entente jusqu'ici. Elle se permit de déposer sa main naturellement froide dans la sienne, timide, peut-être même hésitant. "Je ne serais pas contre avoir une amie." dit-elle faiblement. C'était aussi simple que ça. Hassan s'était montré d'un incroyable soutien, essayant peut-être de compenser son absence totale auprès d'elle l'année qui avait suivi leur divorce. Il restait d'une écoute précieuse même si elle était loin d'être loquace, il veillait sur sans se montrer trop brusque. Après dix ans de vie commune, il faisait partie de ceux qui avaient pu prendre le temps de comprendre comment elle fonctionnait réellement. Car il n'avait jamais été facile de comprendre les rouages fort complexes de l'esprit de la petite blonde. "Je n'en parle quasiment pas." reconnut-elle. "A vrai dire, il n'y a qu'une personne avec qui je veux bien en parler. Et vous, maintenant. Mais mettre les mots sur tout ça..." Elle secouait négativement la tête. "C'est plus facile pour moi d'en trouver lorsqu'il s'agit de parler de mon doctorat." admit-elle avec un sourire tantôt amusé, tantôt triste. "C'est plus intéressant." A ses yeux, aux yeux des autres. C'était le sujet principal de ses conversations dernièrement et elle savait très bien s'en contenté.
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Alma Barton
Alma Barton
le bonheur illusoire
le bonheur illusoire
  
joalyn + no shadows, just red lights FQgUS3L Présent
ÂGE : 35 ans (03.09.1989)
SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes
STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore
MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède
LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut
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POSTS : 10419 POINTS : 620

TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas.
PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
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Message(#)joalyn + no shadows, just red lights EmptyVen 30 Juil 2021 - 15:43

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Joanne avait raison, c’était ce que tout le monde faisait : assembler sa propre version du fiasco du mariage de quelqu’un d’autre, inventer des fausses justifications à une surprise comme celle-ci, les propager à grands coups de ragots mal colportés, et parfois s’en réjouir. Elle ne pouvait pas assurer à Joanne que ce n’était pas ce qui se passait une fois qu’elle avait le dos tourné. Elle souffrait sans doute beaucoup de la manière dont les choses s’étaient terminées avec Jamie, mais elle n’était pas idiote au point d’ignorer ce qui se disait sur toute cette histoire en particulier. Le monde dans lequel tous gravitaient était cruel, et ceux qui le peuplaient, ils l’étaient tout autant. Alors elle ne releva pas cette remarque, loin de vouloir se cacher derrière des relances du type "mais je ne suis pas comme tout le monde" qui n’étaient pas dignes d’elle, et elle la fixa juste avec, dans le regard, la dose nécessaire de commisération qu’elle pouvait lui apporter tandis qu’en en son for intérieur, elle trouvait ça tellement dommage qu’une histoire pareille se termine de cette manière.
C’était tout ce qu’elle pouvait faire. Elle n’avait pas les tenants et les aboutissants de cette affaire, et d’un certain côté, son affection singulière pour un maintien de la vie privée étant aussi marquée chez elle que la couleur de ses yeux, elle ne tenait pas à les avoir. Evie n’émettrait aucune critique sur la manière dont les deux parties s’étaient retrouvées à devoir choisir entre sauver son couple ou le faire exploser. Elle n’était pas là pour ça, ce n’était pas son rôle, et quand bien même elle ne connaissait Jamie qu’au travers de ce qu’elle avait lu et entendu sur lui, elle n’avait pas envie de le fustiger plus que de raison. Elle ne faisait pas partie du cercle fermé de ceux qui attendaient l’opportunité de déverser sa haine sur quelqu’un sous le prétexte qu’il avait fauté, et même si son côté féministe lui soufflait de se ranger du côté de Joanne pour préserver ses propres principes, elle décida pour de bon qu’elle ne se lancerait pas là dedans. Ce divorce était regrettable, mais c’était souvent le cas. Qu’importe qui avait fait quoi, au bout du compte, il y avait deux individus qui souffraient chacun à sa manière.
Personne ne ressortait indemne d’un divorce, et chacun devait apprendre à gérer le retour à une vie solitaire, abandonnée il y avait parfois bien des années. Elle ne pouvait que s’imaginer le changement radical qui pèserait bientôt sur les épaules de la jeune femme puisque de son côté, elle ne s’était jamais mariée. Probablement que ça ne faisait pas d’elle la personne la plus indiquée pour apporter son soutien à une femme blessée par les frasques de son époux, toujours est-il que c’est assez naturellement qu’elle s’efforça de faire ce qu’elle redoutait pourtant la plupart du temps parce qu’elle n’était guère à l’aise avec les émotions des autres : la réconforter, lui tendant littéralement la main pour qu’elle comprenne que, au beau milieu de ceux qui l’approcheraient pour en savoir plus, elle resterait celle à qui elle pourrait se fier sans appréhender qu’elle ne divulgue ses secrets.

"Il faut les protéger. Mais je vais vous dire quelque chose, je ne doute absolument pas que vous réussirez à les préserver de tout ça. Vous êtes une super maman, ce divorce n’annule pas ce pouvoir que vous avez." la rassura-t-elle en parlant tout bas, et tandis qu’elle marquait une pause pour écouter ce que Joanne ajouta, elle mit quelques secondes avant d’oser ajouter "Vous devez vous protéger aussi, prendre soin de vous, Joanne. Je peux difficilement me mettre à votre place, je suis une éternelle célibataire…" avoua-t-elle sans rougir, penchant juste la tête sur le côté pour continuer, mettant de côté les rumeurs qui courraient également sur son propre compte, et qui étaient aussi crasseuses que celles qui entouraient Jamie "Mais je sais à quel point on se remet en question quand on vit une rupture, et c’est vrai qu’on se connaît peu, vous et moi, j’ai pourtant le sentiment que votre premier réflexe a été de vous tenir responsable de ce qui s’est passé." Elle voulut lui sourire, mais elle trouvait ça inopportun, alors quand Joanne termina son discours, lui déroulant le fil de la vie qu’elle avait mené avec Jamie ces derniers temps, elle lui dit seulement "Ça arrive tout le temps, vous savez, et ce sera douloureux quand vous y repenserez, et que vous comparerez les différents stades de votre relation… mais ça ne rend pas l’histoire que vous avez vécue tous les deux moins belle et sans doute que vous nourrirez toujours des sentiments à son égard, comme sans doute il en nourrira  toujours à votre égard parce que tout n’a pas été désastreux." fit-elle en serrant sa main dans la sienne, et la secouant tout doucement pour lui insuffler de l’énergie positive. Dans la foulée, elle lui saisit même son autre main, se tournant entièrement vers elle, et fronça le haut de son nez pour mettre exergue ce qu’elle avança alors, la voix pleine de bienveillance "La preuve en est, vous avez deux enfants merveilleux." Elle opina du chef, et lui sourit enfin lorsqu’elle vit les larmes dans ses yeux.
Elle ne s’en réjouissait pas bien sûr, pour autant elle sentait qu’elle lâchait un peu prise et que ça lui faisait du bien de ne pas redouter d’être jugée ce soir. Evelyn ne le ferait pas, et elle entendait bien qu’elle l’accepte pour de bon. Serrant un peu plus ses mains dans les siennes, elle lui dit "Je suis là pour vous ; pour discuter de tout ça si vous en ressentez le besoin, ou pour discuter de tout autre chose si c’est ce qui vous fait vous sentir un peu mieux… je veux juste que vous soyez moins dure avec vous-même parce que rien n’est votre faute, d’accord ?" Encore une fois, elle secoua ses mains jointes à celles de Joanne, et avec une mine de profonde conviction accrochée à son visage, elle compléta "Vous trouverez les bons mots, il vous faut juste un peu de temps."


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Message(#)joalyn + no shadows, just red lights EmptySam 21 Aoû 2021 - 15:47

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Evelyn faisait partie de celles que Joanne n’aurait jamais eu une conversation aussi profonde et intime que celle-ci. Et pourtant les voilà à siroter une boisson alcoolisée, à étaler un état d’esprit que Joanne ne verbalisait que trop peu. Alors qu’elles continuaient à se connaître peu à peu, la belle brune affirmait avec une assurance assez impressionnante qu’elle ne doutait pas des capacités maternelles de Joanne. L’on pouvait dire qu’elle était née dans ce rôle, cela ne faisait pas d’elle la mère parfaite. Et jamais n’allait-elle se présenter comme telle. Seulement, elle craignait de ne pas être à la hauteur dans son quotidien; avec un divorce, encore plus que jamais. Les doutes prirent peu à peu de l’ampleur alors que la signature des papiers approchait à grand pas. “Vous semblez être si sûre de vous.” souffla-t-elle avec une pointe d’admiration. La blonde se demandait comment pouvait-elle si certaine. “Même si Jamie et moi avons encore nos enfants en commun, et que notre priorité est bien leur bonheur et leur éducation, j’ai peur qu’ils souffrent d’abandon, d’une façon ou d’une autre. Je veux dire, bien sûr qu’il y aura la garde alternée, mais… Ils ne vont plus jamais voir leur papa et leur maman ensemble, en même temps.” Et s’ils le vivaient mal ? Et s’ils accusaient Joanne ? Sa pire crainte serait bien de décevoir ou de blesser ses propres enfants. Et l’on n’abordait même pas encore le sujet de famille recomposée. Evelyn semblait tenir à ce que la conservatrice ne s’oublie pas non plus dans l’équation. Elle allait rapidement prendre connaissance de cette facette de son interlocutrice, celle qui s’oubliait facilement et qui ne se comptait jamais dans l’équation. A ses yeux, son bien-être était bien minime comparé à ceux des personnes qu’elle aimait. Une sorte de sens du sacrifice, en quelque sorte. “Je crains ne pas en avoir trop le temps.” admit-elle d’un sourire triste et timide à la fois. Pas qu’elle en était fière. Seulement, pour elle, ce n’était pas ce qu’il y avait de plus naturel que de s’accorder du temps pour soi. Ses moments libres, elle n’allait probablement que les consacrer à ses travaux de recherche. “C’est vrai.” répondit-elle à la supposition d’Evelyn qui laissait entendre que Joanne se sentait responsable de son divorce. Elle se demandait déjà si elle n’aurait pas dû lui accorder une nouvelle chance, si elle n’avait pas réagi avec trop d’exagération. Une autre partie d’elle savait que cela avait été la goutte d’eau. Un combat intérieur perpétuel qui ne trouvait finalement pour seule coupable qu’elle. “C’est mon deuxième divorce, vous savez.” Un bien triste pedigree. “Dans les deux cas, je me suis séparée d’un homme pour qui j’avais encore beaucoup d’affection.” Ca n’avait jamais été un problème de sentiments, d’amour fané par la lassitude ou l’adultère. “Dès que nous nous étions accordés qu’il était mieux pour nous de divorcer, avec Jamie, je n’ai pu m’empêcher de me dire que ça ne peut être que moi, le problème.” Peut-être était-elle trop dépendante de la vie de couple, trop affective, trop attachée, un peu trop jalouse, pas assez forte … Tous les défauts que Joanne se trouvait étaient bon à prendre. D’ailleurs, après qu’Evelyn avait abordé le sujet, la blonde prolongeait dans sa tête la liste de toutes ses tares. La wedding planner tenait à lui faire voir le verre à moitié plein, lui assurant qu’il n’y avait pas que du mauvais à retirer de cette séparation. Oui, ça avait compté pour le temps que ça avait duré. Mais c’était terminé. Ca restait un deuil. Une perte dont il fallait se remettre. La blonde n’avait pas l’énergie à lui raconter comment s’était déroulée l’année qui avait séparé son divorce avec Hassan. A cette époque, elle s’était totalement renfermée sur elle-même et sur son train-train quotidien, comme une coquille. N’avoir aucune relation, aucune, toute une année durant ne lui avait pas posé le moindre problème. Au contraire, elle se protégeait de tout attachement affectif et ne laissait personne de la gente masculine l’approcher. Ses deux mains dans les deux siennes, Joanne se laissait totalement faire. Des larmes de crocodile embuèrent sont regard et ne voulaient pas se déloger de ses paupières. “Je n’arrive pas à me montrer aussi optimiste que vous sur ce point.” Peut-être, qu’avec le temps… Mais rien n’était certain. Se donnerait-elle seulement les moyens de franchir cette étape ? La mention de ses enfants décrochait un sourire faible et bref à Joanne. Comme un gage d’amitié, Evelyn tint à lui préciser qu’elle serait là pour elle. Et Joanne aurait effectivement bien besoin d’une amie dans les prochains temps, elle qui avait déjà un cercle amical particulièrement restreint. Elles étaient parties sur de mauvaises bases toutes les deux et malgré leurs différences, il semblerait qu’elles soient parvenues à se trouver un terrain d’entente. “C’est gentil. Merci, vraiment.” lui dit-elle, la gorge serrée. Sa voix était tout de même pleine de reconnaissance. “Je ne peux pas garantir que je viendrais spontanément vers vous, surtout durant les prochaines semaines…” Joanne allait déjà devoir réorganiser sa vie avant de voir apparaître le peu de temps libre qu’elle allait s’accorder. “Si je pouvais choisir,  j’opterai pour l’option de discuter de tout autre chose que ça.” Son doctorat, les enfants, le travail d’Evelyn. Elles avaient largement de quoi faire et Joanne était passée pro lorsqu’il s’agissait d’éviter les sujets qu’elle ne souhaitait  pas aborder. “Je peux peut-être aussi vous donner mon numéro de téléphone.” pensait-elle soudainement. C’était anodin, mais de la part de Joanne, c’était plutôt un signe positif. Qu’elle s’ouvrait à elle, qu’elle voulait bien enfin apprendre à mieux la connaître. Fouillant dans son sac à main à la recherche de la carte qu’Evelyn lui avait un jour donné, elle tapotait le numéro sur son smartphone afin de lui envoyer un message concis, en précisant qu’il s’agissait bien d’elle. “Et… Si jamais, la cafétéria du QAGOMA n’est pas tout mal.” dit-elle avec un sourire timide.
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Alma Barton
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le bonheur illusoire
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joalyn + no shadows, just red lights FQgUS3L Présent
ÂGE : 35 ans (03.09.1989)
SURNOM : alma est à peine utilisé par son entourage qui s’obstine à l’appeler lola depuis sa plus tendre enfance. c’est comme ça qu’elle jauge la valeur qu’elle a dans le coeur des gens qui se trouvent en face d’elle. lorsqu’on l’appelle alma, ça la met en alerte, et elle reste sur ses gardes
STATUT : elle compte ses années de mariage comme d’autres comptes leurs années de captivité. ils en sont à six avec jake, et pourtant elle a le sentiment d’en avoir subi davantage. ça aurait pu s’adoucir depuis qu’elle est devenue maman : c’est pire, bien pire encore
MÉTIER : récemment promue nouvelle directrice artistique des bijoux du géant de la joaillerie, michael hill, elle a travaillé longtemps au sein de l’entreprise en tant qu’acheteuse de pierres précieuses. elle garde un pied dans ce domaine aujourd’hui, assumant fièrement sa double casquette, ne tenant pas en place, plus que jamais motivée à redorer le blason de cette maison à laquelle elle tient malgré la réputation sulfureuse qui la précède
LOGEMENT : #99 st pauls terrace, spring hill, dans une villa de type hacienda construite juste après son mariage. elle aimerait sans doute cette maison si elle n’avait pas autant l’allure d’une cage ; son mari y est heureux, leur fille aussi, mais le sentiment n’est pas partagé, de ce fait elle la fuit dès qu’elle le peut
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POSTS : 10419 POINTS : 620

TW IN RP : accident de la route, délit de fuite, mensonges, manipulation, jeux de pouvoir, chantage, mention d’alcoolo-dépendance, mariage plus ou moins arrangé, déni de maternité (j’adapte mes rps sans problème, contactez-moi si besoin)
GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : Ça ne m'intéresse pas.
PETIT PLUS : cubaine par sa mère ◦ nepo-baby ◦ ex-employée chez vogue australia, surtout ex-assistante de son éditorialiste phare, nicole greene, sa tante ; cousine de micah tomlinson ◦ carnet d’adresses aussi précieux que les pierres qu’elle déniche depuis 8 ans pour le compte de la mhi ◦ as des codes sociaux, pas contre d'utiliser son physique pour atteindre ses objectifs, adepte de l’opportunisme et de la manipulation ◦ épouse par dépit, mère par obligation ; n’aime pas son mari, déplore la naissance de leur fille, claudia ◦ alcoolo-dépendance tapie entre ses mensonges, sa culpabilité et son déni
DISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP
CODE COULEUR : #7AA1D2
RPs EN COURS :
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GREEDE ◦ so when i touch down call the amateurs and cut 'em from the team ditch the clowns get the crown baby i'm the one to beat cause the sign on your heart said it's still reserved for me honestly who are we to fight the alchemy?
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MALONE ◦ what if i roll the stone away? they're gonna crucify me anyway what if the way you hold me is actually what's holy? if long-suffering propriety is what they want from me they don't know how you've haunted me so stunningly

lewis#2micah#1natalia#1 (fb 2020)mabel#1atlas#2malone#1

RPs EN ATTENTE :
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JAKE ◦ i would've died for your sins instead i just died inside and you deserve prison but you won't get time you'll slide into inboxes and slip through the bars you crashed my party and your rental car (scénario libre)

RPs TERMINÉS : cf. fiche de liens
AVATAR : ana de armas
CRÉDITS : ©ssoveia (av) ◦ ©keetika (gifs profil, sign), ©crackshipandcrap (gif greede), ©katmcnamaragifs (gif malone), @macherierps (gif jake) ◦ ©astra (code)
DC : jo carter & mavis barnes
PSEUDO : ssoveia
Femme (elle)
INSCRIT LE : 12/02/2018
https://www.30yearsstillyoung.com/t55943-i-struck-a-match-and-blew-your-mind-alma
https://www.30yearsstillyoung.com/t56062-throwing-my-life-to-the-wolves-or-the-ocean-rocks-alma

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≈ ≈ ≈
{no shadow, just red lights}
crédits gif & code fiche/ (eternal roleplay & malibu) ✰ w/ @"Joanne Keynes"

"Ils sont encore petits, ils s’adapteront." interjecta-t-elle doucement "Il ne faut pas sous-estimer les enfants, ils sont pleins de ressources et sont plus capables que nous, les adultes, de s’habituer à la nouveauté." termina-t-elle sur le même ton. Elle ne voulait pas entrer dans un dialogue trop cru avec la jolie maman, mais elle songea à sa propre expérience qui était bien plus contraignante qu’une séparation. Elle aurait préféré ce cas de figure-ci à vrai dire, devoir partager son temps entre sa mère et son père, plutôt que de devoir tirer un trait sur l’action même de prendre ce dernier dans ses bras. Si un choix avait dû être fait à un moment donné de son enfance, elle savait très bien que celui qui aurait influé sur sa vie entière, elle l’aurait fait en toute connaissance de cause. Le conflit qui régnait encore avec Celie à l’heure actuelle n’aurait plus été qu’un vieux souvenir tant elle aurait réussi à passer au-dessus des ressentiments qu’elles partageaient pour l’une et l’autre — oui, la petite Evie aurait fini par vivre avec son père. Mais son père n’était plus là, et à propos de ça, elle n’avait pas eu voix au chapitre. Rien qu’en y pensant, son coeur se serra douloureusement, et dans la seconde qui suivit, elle s’agrippa à son verre qu’elle dévala d’une traite avant de se reconcentrer sur Joanne.
Ses enfants auraient l’occasion de les sentir près d’eux, leurs deux parents, et si ce serait difficile pour eux dans les premiers temps, de comprendre et de s’adapter à ce nouveau rythme, ils sauraient s’en contenter et en ils en feraient leur nouvelle réalité. Evelyn comprenait les craintes de la jeune femme cependant, et rien que ça, ça prouvait à quel point elle était une bonne maman. A son avis en tout cas, mais elle n’avait sans doute pas eu le meilleur modèle maternel pour en faire une vérité absolu. Elle le sentait tout simplement, ça émanait d’elle comme une énergie fiable et précieuse, et ça la rendait aussi confiante pour le futur de Joanne qui saurait aussi bien rebondir que ses enfants. Elle devait se laisser le temps, prendre soin de ses blessures et les laisser cicatriser ; ce qu’elle ne comptait pas vraiment faire, comme Evie le constata quand, après lui avoir conseillé de s’occuper un peu d’elle, elle lui répondit qu’elle n’avait pas le temps. Il faudrait qu’elle le trouve pourtant.

Lui lâchant les mains, Evelyn la regarda un instant quand elle lui annonça qu’il s’agissait de son deuxième divorce "Et alors ?" lui demanda-t-elle avec bienveillance, le jugement ne l’atteignant même pas tandis qu’elle la regardait bien en face pour lui démonter qu’elle n’avait pas à se sentir honteuse de ça. Elle fronça doucement les sourcils "Ce n’est la faute de personne, et surtout pas de la votre. Les gens changent, les sentiments évoluent… et la vie est dure, Joanne. Si elle était aussi linéaire qu’on le rêve lorsqu’on est enfant, tout serait beaucoup plus simple et le divorce n’existerait pas. On passerait sa vie avec la même personne, on ne connaîtrait jamais d’épreuves à surmonter… mais la vie est dure, c’est tout." De son côté, elle avait arrêté de vouloir chercher des réponses à des questions qui mettaient en lumière le côté tyrannique de la destinée. Elle était devenue cartésienne, et ne discutait plus la logique de ce qui avait jalonné sa vie. Elle ne conseillerait pas à Joanne de la suivre dans son nouvel état d’esprit, elle était encore trop fragile pour s’y risquer, mais elle voulait lui faire entendre combien il était inutile qu’elle soit aussi dure avec elle-même "Vous n’y arrivez pas encore, mais dans quelques temps, la douleur sera moins déchirante et vous verrez les choses sous un nouvel angle. Ça va aller, j’en suis certaine." lui assura-t-elle en opinant du chef, et en accueillant ses remerciements avec un simple sourire "Ce n’est pas une obligation, c’est juste une proposition. Vous n’avez pas à vivre ça toute seule, mais je comprends que vous ayez besoin de faire le point et vous retrouver un peu à l’écart… au moins, vous savez que avez la possibilité de trouver une oreille si vous le souhaitez." tint-elle à lui faire savoir tandis que Joanne enchaînait les paroles, et qu’elle s’empara de son téléphone portable pour y ajouter son numéro. Le sien vibra dans la poche de son manteau, et alors qu’elle alla le pêcher pour réceptionner le message que Joanne lui avait laissé, elle lui dit "Je vous laisse le choix de la prochaine discussion dans ce cas. Vous prendrez bien un autre verre ?" Le sien était vide. Accueillant sa proposition avec un clin d’oeil et un nouveau sourire en réponse à celui que lui adressa Joanne, Evie pencha la tête sur le côté "C’est noté. Je crois aussi qu’il est temps de dépasser le stade du vouvoiement, vous ne croyez pas ?"


    they said the end is coming, everyone's up to something, i find myself running home to your sweet nothings. outside, they're push and shoving, you’re in the kitchen humming, all that you ever wanted from me was sweet nothing.



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Message(#)joalyn + no shadows, just red lights EmptyMer 8 Sep 2021 - 16:48

no shadows, just red lights
is this all we get for living here ? – ft. @Evelyn Pearson

Il était vrai que les enfants avaient une capacité d'adaptation assez extraordinaires. Ils tenaient bien mieux le coup que la plupart des adultes devant divers changements. Un avantage qui se perdait au fil des années. Joanne était véritablement prête à tout pour ses enfants. Que si un jour on lui demandait de choisir entre ses projets et eux, elle abandonnerait tout pour eux. Elle espérait cependant ne jamais arriver à un dilemme aussi dur. Elle voulait croire qu'elle était capable de pouvoir combiner les deux, d'une façon ou d'une autre. "Je l'espère." dit-elle en baissant les yeux. "Je ne voudrais pas qu'ils m'en veuillent." Joanne ayant la garde exclusive, elle craignait qu'ils lui reprochent l'absence de Jamie, d'une façon ou d'une autre. Bien sûr, les ex-époux comptaient tout faire pour qu'ils puissent voir le plus régulièrement possible leur père. Cela allait demander beaucoup d'organisation. Joanne avait pendant longtemps rêvé d'une vie parfaite. Elle avait vécu cet idylle pendant des années avec Hassan. Dix ans de relations, dont quatre de mariage. La seule ombre de leur quotidien avait été la difficulté pour eux d'avoir des enfants – et ce n'était pas faute d'avoir essayé. Puis le divorce. Un an plus tard, la rencontre avec Jamie. Une relation toute aussi passionnée que turbulente. Des hauts tout aussi intenses que leurs bas et ces derniers avaient fini par faire parler d'eux. La brune ne montrait aucun jugement lorsque son interlocutrice confessait qu'il s'agissait de son deuxième divorce. Sa réaction était inattendue, pour Joanne. "Je... Je vois ça comme le pire des échecs." Evelyn et Joanne avaient définitivement un point de vue différent sur la vie, en général. Cela ne pouvait qu'être enrichissant de se comprendre, pour l'une comme pour l'autre. "Je sais que je ne suis pas la plus fascinante des personnes avec qui passer du temps. J'ai conscience d'être un petit peu le cliché de celle qui n'aspirait qu'à une vie de famille sans encombre." Enfin peut-être quelques prises de tête comme il y en avait dans tous les couples. Rien qui ne finisse avec des hématomes, en tout cas. "Depuis toujours, ma famille, mes proches ont tout fait pour me surprotéger." Elle était la cadette, celle qui tombait facilement malade à la moindre fraîcheur, celle qui était trop naïve pour tout. "J'ai toujours voulu m'en extirper. Leur prouver à tous que j'étais capable de me débrouiller toute seule." A moins qu'elle ne cherchait à se le prouver toute seule ? Jusque là, même si ses capacités étaient plus qu'évidentes, Joanne faisait partie de celles qui en doutaient encore beaucoup. Qu'Evelyn lui dise simplement que la vie était dure la chamboula plus que de raison. "J'avais envie de croire que je pouvais me focaliser sur mes idéaux, et faire en sorte d'y parvenir." Son regard se perdait dans le vide pendant un instant. "Mais si la vie est vraiment tout le temps dure comme ça..." Comme devoir subir un deuxième divorce, comme porter les regrets d'avoir éloigné ses amis d'elle pour une raison, comme éprouver des difficultés à nouer un véritable avec sa propre fille, comme voir ses propres rêves se briser une nouvelle fois. Joanne, elle qui était si romantique, si idéaliste. "...Je crois comprendre pourquoi tout le monde me cachait des choses." Son rictus était triste. Elle haussait les épaules. Tout ceci la rendait si triste.  Evelyn venait de lui dire : c'était comme ça. Joanne n'avait pas d'autres choix que de faire avec, d'apprendre à vivre avec. La brune semblait certaine qu'elle s'en sortirait, tôt ou tard. Il lui faudrait du temps, autant qu'elle en aurait besoin. Joanne était à la fois surprise et rassurée de savoir qu'elle pouvait compter sur Evelyn. Elles n'étaient pas parties sur de très bonnes bases et voilà que Joanne en dévoilait un peu plus sur elle alors que leurs verres se vidaient peu à peu. "Je suppose qu'une partie du processus doit se faire seul." Mais pas tout. Joanne l'avait expérimenté une première fois. S'isoler totalement du monde et ne devenir qu'un robot qui se levait, allait travailler, et rentrait le soir. "C'est réciproque, vous savez." lui dit-elle. "Jusque là, nous avons beaucoup parlé de moi pour... des raisons évidentes. Mais ça ne vous empêche pas de vous confier à moi aussi." On pouvait parler d'échange de bons procédés, mais Joanne voyait plutôt cela comme une envie sincère d'apprendre à mieux la connaître. "Il paraît que je suis une bonne oreille." Evelyn ne comptait pas en rester là, à terminer une conversation peu réjouissante sur un verre vide. "Volontiers, oui."dit-elle avec un sourire sinicère. Cela tombait bien, car un serveur passait juste à côté de leur table quelques secondes après avoir convenu de prolonger un petit peu la soirée. Joanne était décidée à reprendre la même boisson qu'elle avait prise avant. Elle attendait qu'Evelyn fasse également son choix et que le serveur soit parti afin de reprendre leur conversation. La petite blonde rit nerveusement lorsqu'elle proposait de se passer du vouvoiement. "C'est une habitude que j'ai en général un peu de mal à perdre." commenta-t-elle. "Mais je vais faire un effort, je pous vous... te le garantir." Passer au tutoiement est une forme de rapprochement. Joanne s'accoutumait très bien au vouvoiement et à la distance que cette façon de parler imposait. Mais elle ne pouvait pas laisser éternellement cette distance de sécurité. "Vous n'avez aussi des problèmes dans que vous désireriez partager un petit peu ? Ca me ferait sentir peut-être un peu moins ridicule." Parce que c'était la façon dont elle se sentait; celle qui s'apitoyait sur son sort. "Ou si vous ne préférez pas vous épancher là-dessus, parlez-moi de vous, tout simplement." suggéra-t-elle d'un ton plus léger. "En dehors du fait que vous... tu es wedding planner et que tu te retrouves parfois à des vernissages, je ne sais pas grand chose sur toi. Et j'aimerais en savoir un petit peu plus sur toi." Ce n'était pas de la curiosité malsaine. Mais un intérêt sincère. Peut-être se trouveront-elles des points communs sur lesquels elles pourraient aisément rebondir par la suite.
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crédits gif & code fiche/ (eternal roleplay & malibu) ✰ w/ @"Joanne Keynes"

En discutant, le portrait qu’Evelyn avait mentalement dessiné de Joanne au cours de leurs précédentes rencontres permuta tout doucement. Il s’affina, prit de la perspective, et devint plus net au fil des mots qu’elles échangeaient. Définitivement, alors que les choses avaient si mal commencées entre elles, entre quiproquo et jugements hâtifs, il devint évident pour l’organisatrice de mariage qu’elles avaient beaucoup à apprendre l’une de l’autre. En l’écoutant lui avouer qu’elle avait été surprotégée une bonne partie de sa vie, elle parvenait davantage à comprendre la manière dont elle fonctionnait. Elle ne pouvait pas se mettre à sa place encore une fois, leur vie respective avait été différente sur bien des points, surtout sur celui de la famille. Dans un sens, Evie avait du mal à se dire que ce n’était pas bien que Joanne avait été placée sous cloche lorsqu’elle était enfant. Elle l’envia un peu à dire vrai puisque quelque part, elle aurait aimé qu’on la protège un peu elle aussi. Ça n’avait jamais été le cas, elle avait été rapidement confrontée aux épreuves qu’une vie pouvait apporter, et ça avait joué un rôle primordial dans le bâtissage des fondations de la personne qu’elle était devenue — elle en souffrait encore aujourd’hui, bien qu’elle prétendait mieux le gérer. Finalement ça l’avait rendue un peu cynique, et elle s’en rendit davantage compte quand, la seule justification qu’elle apporta à Joanne à propos des soucis qu’elle lui rapportait fût de lui faire entendre à quel point la vie pouvait être dure. Elle s’en voulut, elle aurait souhaité se montrer moins défaitiste à ce sujet, et peut-être que lui assurer que tout irait bien était un moyen pour elle de se rattraper.
Elle en était profondément convaincue, néanmoins. Joanne avait tendance à se sous-estimer, ça aussi elle le comprenait au fur et à mesure qu’elles discutaient. Pourtant, il s’échappait d’elle une force qui impressionnait Evie. Elle n’avait pas peur de confronter ses émotions, elle les exprimait avec une simplicité difficile à supporter pour quelqu’un comme elle, qui était si pudique sur les siennes et qui avait tendance à ne rien laisser filer sous le prétexte de se sentir mal à l’aise. Mais au moins, elle s’en amendait, et en la regardant faire, Evelyn se promit de tenter de suivre cet exemple pour alléger le poids qu’elle portait sur les épaules. Le chemin serait long pour elle, elle avait eu le tort de se dire que faire preuve de sensibilité, c’était être faible, mais en regardant Joanne, elle comprenait que c’était tout le contraire et alors qu’elles apprenaient à se connaître, elle la plaça dans la liste des individus pour qui elle avait beaucoup de respect. D’autant qu’en retour de l’oreille qu’elle lui proposait d’être encore si elle en avait besoin, elle lui retourna la proposition.

"Merci, Joanne." lui dit-elle simplement, levant déjà le bras pour interpeller le serveur à qui elle demanda de leur remettre la même chose. Elles méritaient — Joanne, plus qu’elle d’ailleurs — de noyer un peu plus leurs problèmes dans un verre qui ne tarda pas à arriver tandis qu’avec un sourire en biais, Evelyn répondait en même temps à la jeune femme "Tu es loin d’être ridicule. En fait, je te trouve plutôt courageuse." Elle prit une gorgée de son verre pour soulager la brûlure de sa langue qu’elle mordit quand Joanne émit la possibilité d’en entendre davantage sur elle. C’était généralement pour cette raison qu’elle n’aimait pas les dialogues prolongés, juste simplement parce qu’elle n’ignorait pas qu’à un moment donné, il finirait par se tourner entièrement dans sa direction. Elle avala sa gorgée lentement pour se donner le temps de préparer quelque chose à dire, mais elle savait déjà ce qu’elle allait répondre à la blonde sur qui elle posa le regard en faisant tourner son verre sur la surface lisse de la table qu’elles partageaient depuis de longues minutes désormais "La première chose à savoir à mon sujet, c’est que je ne suis pas douée pour parler de moi. J’ai eu l’habitude qu’on le fasse à ma place, et pas forcément dans des termes très élogieux… j’ai pris le pli, et je n’essaye plus vraiment de corriger le tir quand on estime savoir qui je suis." Elle sourit, un peu gênée d’admettre sa paresse. C’était plus profond que ça cependant "Je ne sais pas parler de moi. Je ne sais jamais quoi dire ni par où commencer. Souvent, je comble en parlant de mon métier… c’est un peu pathétique, je le sais." admit-elle avec un nouveau sourire. Et puis elle baissa la tête pour rassembler ses pensées, et marqua un temps de silence qui lui permit de reprendre le dessus avec une élégance déconcertante. Un soupir, ses doigts trouvant la mèche de cheveux qui encadrait son visage, et qu’elle coinça derrière son oreille, et elle ajouta "C’est pour cette raison que je te trouve courageuse tu sais. J’aimerais avoir ta capacité à savoir quoi dire quand on me demande de quoi ma vie est faite… mais la vérité, c’est qu’en dehors de mon métier, j’ai peu de choses à raconter. Je ne suis pas mariée, et je ne le regrette pas… c’est un choix que peu de gens comprennent, ils en concluent automatiquement que j’ai quelque chose à cacher, une tare qui fait fuir tous ceux qui m’approchent d’un peu trop près. Je ne démens pas ça non plus, ça me permet de rester tranquille et de ne pas me justifier." Et puis c’était douloureux, d’admettre qu’elle ne savait pas y faire avec ses propres sentiments. Ils étaient souvent trop nébuleux quand ils n’étaient pas trop forts. Elle n’avait jamais su s’en dépêtrer, et au fil des années, elle avait fini par se dire qu’il y avait des gens doués pour ça, mais qu’elle n’en faisait pas partie. Ce n’était pas grave, elle avait d’autres cordes à son arc. Elle haussa les épaules en relevant la tête, adressant un nouveau sourire à Joanne "C’est à peu près tout ce que je suis capable d’admettre à mon sujet. Je ne sais pas quelle image ça donne de moi, mais c’est toujours mieux que celle à laquelle j’ai eu droit au cours des vingt dernières années." Elle fronça le nez, malicieuse, en ponctuant tout bas "Enfin, je crois."

rp terminé.


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