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 It does not do to dwell on dreams and forget to live || Loan #10

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Message(#)It does not do to dwell on dreams and forget to live || Loan #10 EmptyVen 20 Nov 2020 - 12:51

 «J'AI EU UNE IDEE ! » lançais-je en ouvrant la porte de l'appartement de Loan. Pas de bonjour, pas de ça va, aucune politesse de convenance qui ne fera que retarder mon envie d'annoncer la nouvelle à mon copain.  «Je suis allé au magasin de bricolage tout à l'heure » expliquais-je pour mettre en place l'histoire tout en me déchaussant, envoyant mes chaussures nonchalamment quelque part dans la pièce  «J'ai eu fuuuuull|/i] idées d’aménagement » que je reprends alors que je balance mon sac sur le canapé. Je l'ouvre, le fouille et en sort plusieurs magasines et brochures, exposant le tout sur la table basse  « Il nous faut des miroirs, beaucoup de miroirs. Et des barres aussi. Et pis faut qu'on lance aussi la production des stickers » je m'installe en tailleur sur le canapé et attrape un des magasines que je feuillette rapidement  «Voilà, regarde moi ça ! C'est magnifique, non ? »

Je dépose la brochure sur les genoux de Loan qui n'a toujours pas réagit mais ignore ce manque d'implication et attrape un autre feuillet  « Sybbie m'a aussi donné de nombreux conseils concernant les friperies et les endroits où on peut acheter des meubles de secondes main. Ça nous reviendra moins cher, en général c'est de meilleure qualité et ça donnera un charme particulier à l'endroit.» j'ouvre la brochure à la page que j'avais déjà marqué  « Aaah voilàààà !» Je la lève de manière à ce que Loan puisse apercevoir les photographies  Franchement, ça claque. Non? Je verrais tellement bien ce genre de fauteuil dans le coin là, tu sais à côté de la grande baie vitrée. Avec peut-être un billard ou un baby foot et une p'tite bibliothèque, bref un endroit où on peut se détendre et ... » je fini par me taire, autant parce que je me rends compte que je parle vraiment beaucoup et que mes pensées sont [i]all over the place
que parce que j’aperçois le regard presque courroucé que me lance Loan.

 «Je ...ça .. Y a un problème ? » demandais-je soudainement incertain avant de lever les yeux au ciel  «Ouais ok d'accord, j'ai compris » soufflais-je, sourire amusé sur les lèvres avant de me pencher vers lui pour l'embrasser.  «Bonjour mon chéri » et je lui offre un sourire, pensant sincèrement que son regard et sa tension qui émane de lui n'est là que parce que je ne lui ais pas donner le baiser de salutation habituel.
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Message(#)It does not do to dwell on dreams and forget to live || Loan #10 EmptySam 21 Nov 2020 - 12:34

« J'AI EU UNE IDÉE ! » Je sursaute alors que la porte de mon appartement claque contre le mur, laissant apparaître un Clément, visiblement surexcité. Mon cher petit-ami que j’ai cherché à joindre une bonne partie de l’après-midi et qui ne m’a jamais répondu. Il n’a probablement jamais vu l’un de mes appels vu que je ne reçois aucune question de sa part. Non, il préfère jeter ses chaussures dans un coin de l’entrée, comme je lui ai dit de ne pas faire un bon million de fois déjà. Et voilà qu’il laisse des affaires traînées à chaque pas qu’il fait dans mon salon. Sans se soucier de ce que je pouvais bien être en train de faire, il vient étaler son bordel sur la table basse, foutant un bordel pas possible dans les papiers que je venais de passer plus d’une heure à classer. Je n’ai pas le temps de le prévenir, de toute manière, il ne m’écoutera pas. Je le connais à force quand il est comme ça, il faut qu’il fasse sortir tout ce qu’il a en tête avant de considérer le reste. Alors, je l’écoute – à peine – déblatérer à propos de décoration, de friperies et je ne sais quoi. Il me fourre ses pieds dans les mains et je retiens un soupir. Je l’aime de tout mon cœur, mais aujourd’hui il me gonfle. À cet instant précis, je voudrais lui demander de se taire et je voudrais lui rappeler qu’on est pas en train de jouer aux Sims. Ce projet, c’est le truc le plus important pour moi. C’est une idée que je nourris depuis des années. Je sais que Clément ne cherche qu’à bien faire, mais il va trop vite, il loupe les étapes, il anticipe trop. Aujourd’hui en est la preuve formelle tant il ne me laisse pas en placer une alors que ce que j’ai a lui dire est bien plus important que toutes ses merdes de décorations. Soudainement, c’est tout chez lui qui m’insupporte. Sa voix, son excitation de chiot de trois mois et cette manière qu’il a de pas savoir rester assis calmement. « Clément. » Ne gueule pas Loan que je me répète en boucle, mais lorsqu’il envoie presque tout ce que j’avais mis ensemble voler à travers de la pièce, je commence sérieusement à prendre patience. Et il semble enfin le remarquer. « Je… ça… Y a un problème ? » On pourrait croire qu’il allait enfin me laisser parler, mais je n’ai pas le temps d’ouvrir la bouche qu’il lève les yeux au ciel comme si c’est lui qui se devait d’être excédé dans cette situation. « Ouais ok d'accord, j'ai compris. Bonjour mon chéri. » Par habitude, je le laisse venir m’embrasser, alors que je n’ai clairement pas la tête à ça. « T’as fini ? Je peux en placer une ?! » Et mes mots sortent bien plus durs que ce que j’avais pu imaginer, mais il m’excède. Je retire mes lunettes et me pince l’arrête du nez, je ne veux pas me disputer avec lui, mais ce soir, c’est plus fort que moi. « J’ai cherché à te joindre toute l’après-midi… » Énième soupire de ma part alors que je lui rends ses magazines et tout le reste. « Ta décoration, tu peux l’oublier Clément, t’as oublié de signer un papier, on va peut-être pas avoir le local. » Et ça me met dans un état de stress que je ne me connaissais plus. « Si tu te concentrais un peu sur ce que je te demande au lieu de partir dans tous les sens aussi. Je t’avais tout indiquer, fallait juste que tu signes. » Mais dans la précipitation, il a oublié une des pages et forcément une qui a son importance. « Alors je m’en tape de tes miroirs et des meubles, et tu vas te débrouiller pour arranger ça, parce que j’en ai marre. »

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Message(#)It does not do to dwell on dreams and forget to live || Loan #10 EmptySam 21 Nov 2020 - 14:11

Je le sens bien qu'il est tendu Loan. Si non, pourquoi ne répond-t-il pas à mon baiser ? Pourquoi reste-t-il stoïque là, alors que je lui fais part de toute ces idées. Ça devrait le réjouir plutôt, non ? Que je sois aussi impliqué et aussi friand à l'idée de pouvoir aménagé l'endroit, notre projet se transformant ainsi en réalité. Mais, non. Lorsque Loan prend enfin la parole, c'est avec sur un ton qui me fait froid dans le dos et me coupe la respiration. Durement, il assène que je peux oublier la décoration car j'ai oublié de signer un papier important qui nous fera peut-être perdre l'endroit sur lequel nous avons jeter notre dévolu.  « Hein ? Quoi ? Non, ! Non c'est pas possible. Je ...» je fronce les sourcils puis me lève et attrape le classeur qui se trouve sur la table de la salle à manger avant de revenir. Je fouille rapidement les feuilles jusqu'à tomber sur le contrat d'achat.  « mince, j'étais persuadé que j'avais bien tout signé. Il est con l'autre aussi de pas me l'avoir dit quoi. Comment est-ce qu'on peut savoir qu'il faut signé là aussi» je secoue la tête et roule des yeux avant de reposer mon regard sur Loan dont le ton est toujours à la rage.

 «Eh ça va, calme toi un peu. Je m'en occupe demain et ... » je me tais en voyant le regard noir que me lance mon petit copain  «O...okay je les appel tout de suite ... » soufflais-je en me levant. J'attrape mon portable dans mon sac puis compose le numéro de l'agence. Je prie intérieurement qu'ils répondront et lorsque la voix de James, notre conseiller, retentit à l'autre bout du fil, je commence à parler, lui expliquant en panique la situation, le suppliant de prolonger le délais et que nous sommes vraiment VRAIMENT intéressé. Ce n'est que lorsque je lui promet d'être là demain dès 8h, heure de l'ouverture de l'agence pour signer la dernière feuille, qu'il accepte. Je le remercie chaleureusement, exagérant sans doute un peu la chose, avant de revenir vers Loan en raccrochant

 « Et voilà, c'est réglé. Easy, un coup de fil et c'est bon» assurais-je en reposant le classeur à côté de moi sur le canapé  «Bon du coup... » je reprend les magasines en main  «t'en pense quoi ? Franchement, j'adore ce style vintage et ça irait tellement bien avec le style industriel de l'endroit » que je reprend comme si de rien n'était.
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Message(#)It does not do to dwell on dreams and forget to live || Loan #10 EmptySam 21 Nov 2020 - 15:53

« Hein ? Quoi ? Non, ! Non c'est pas possible. Je... » Bien sûr que selon lui, ce n’est pas possible. Dans trente secondes, il va dire que c’est de ma faute et je vais avoir envie de lui en coller une. C’est vrai que je n’ai que ça à faire de nous inventer des problèmes quand il y a déjà tant de choses à gérer et que lui pense à des futilités. Et voilà qu’il se plaint de ne pas avoir su qu’il fallait signer là. Bien sûr qu’il rejette la faute sur quelqu’un d’autre, je m’y attendais depuis le départ, c’est sa spécialité ça. « Je t’avais mis des post-it de partout. Et tu pouvais pas lire ce que tu signais ? » Je savais que l’on aurait dû le faire ensemble, mais on a eu un conflit d’emploi du temps et j’ai dû y aller avant lui. Ce n’est pas au gars de l’agence de le surveiller tandis qu’il signe un papier si important. Heureusement, il capte mon regard et se reprend bien plus rapidement car cela ne peut clairement pas attendre demain matin. « O...okay je les appelle tout de suite... » « Oui fait ça. » J’ai déjà vu avec James de mon côté, mais je veux que Clément prenne un peu la responsabilité de ses actes et surtout qu’il prenne conscience que nous ne sommes pas dans un jeu. On a encore tant de choses à faire avant même de penser à la décoration du lieu, mais désormais, c’est la seule chose qui l’importe. « Et voilà, c'est réglé. Easy, un coup de fil et c'est bon. » Easy. Comme si de rien était, comme si c’était pas important. Je pensais qu’il allait se calmer, mais déjà, il attrape à nouveau un magasine pour me le coller sous le nez. Et voilà qu’il repart dans ses fabulations comme s’il était devenu architecte d’intérieur par tout un coup. « Sérieusement Clément ?! » Je me redresse pour fermer mon ordinateur, il est clair que je n’arriverais plus à travailler ce soir. « La déco, c’est le dernier de nos soucis pour le moment, tu vas tellement vite que t’en oublie la moitié des choses et pourtant, ce n'est pas faute de te l’avoir dit et répéter. » Depuis quelques jours, j’ai la sensation qu’il ne m’écoutait pas vraiment. Je le soûle avec mes procédures administratives, ça je l’ai bien compris, mais il faut passer par là pour pouvoir accéder au reste, malheureusement. « On doit encore déterminer un contrat pour l’électricité, il faut aller voir la mairie pour cette histoire de parking, faire passer les pompiers pour le contrôle de sécurité, chiffrer combien va nous coûter la création des vestiaires, terminer de remplir le statut de l’entreprise et le faire approuver. La liste est longue encore, Clément, donc tes idées de décoration, tu les gardes dans un coin. » Je me lève en soupirant et décide d’aller me chercher un verre d’eau dans la cuisine. « Et enlève tes magasines de mes papiers, j’ai passé la journée là-dessus. » Pendant que lui faisait les magasins comme si de rien était.
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Message(#)It does not do to dwell on dreams and forget to live || Loan #10 EmptySam 21 Nov 2020 - 16:58

Les paroles de Loan claque en l'air comme un fouet, me déstabilisant d'autant plus que je n'imaginais pas qu'il pourrait m'en vouloir à ce point. Je me redresse, le fixe, cligne des yeux et ne réagit pas. Lorsqu'il se redresse, je décroise mes jambes et l'observe, refermant ma bouche qui s'était entre ouverte sous la surprise de son ton propre à un coup de massue. Il continue d'ailleurs, assénant que la décoration c'est vraiment pas ce qu'il y a d'important actuellement et énumère toutes les choses auxquelles il faut que nous pensons avant. Lorsqu'il se lève pour aller à la cuisine, je le suis du regard. Lorsqu'il m'ordonne d'enlever mes magasines de ses papiers je m'exécute sans tarder.

 « Je ….je suis...» bégayais-je en rassemblant mes affaires, les rangeant dans mon sac avant d'aviser les papiers dont il parlait et les remettre en état  «Je pensais juste que ...tu t'en occupais, toi, de l'administratif » soufflais-je, sentant grandir en moi un profond sentiment d'injustice  «Je veux dire, on s'était mit d'accord que tu gérais l'administratif et en attendant j'irais marchander au niveau de magasins de décorations et d’ameublement  » je me relève, m'avançant vers Loan  «C'est comme ça que je l'ai compris en tout cas » je me gratte le coude gauche, pinçant les lèvres, mal à l'aise.

 « Faut pas m'en vouloir si tu sais pas t'exprimer correctement» grommelais-je, laissant finalement sortir la frustration.  «J'veux dire, tu t'es jamais plains, depuis le début je suis comme ça. Pourquoi tu m'as rien dit avant, hein ? Genre, pourquoi maintenant ? Si t'avais été clair dès le début on en serait pas là » Il pense que je suis le seul fautif dans cette histoire ? Il se trompe totalement  «Un jour t'apprendra à passer outre tes appréhension et à m'arrêter tant qu'il est encore temps, hein. » mon ton est sec, mes mots sont froids et je fais exactement ce que je ne devrais pas faire : une attaque sur le plan personnel. C'est pourtant une des règles première pour avoir un bon dialogue.
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Message(#)It does not do to dwell on dreams and forget to live || Loan #10 EmptyDim 22 Nov 2020 - 5:04

Son air surpris m’agace plus que de raison. On dirait qu’il tombe des nues, qu’en rien il ne savait que nous avions encore tant de choses à faire. Je vois bien dans ses yeux qu’il semble en apprendre la moitié, énième preuve que parfois, il est tellement perdu dans ses idées qu’il ne m’entend à peine. Je souffle, ne voulant pas paraître trop dur dans mes propos, mais c’est plus fort que moi, je me dois de lui expliquer tout ce qui à mon sens ne va pas. Il ne m’aurait pas fait poireauter toute l’après-midi, on n’en serait clairement pas là, mais bon… Il bégaye et commence à ranger ses affaires, malgré tout. « Je pensais juste que... Tu t'en occupais, toi, de l'administratif. » Ça, j’avais, malheureusement, finis par le comprendre tant il ne semblait absolument pas s’intéresser à toute cette partie du projet. « Je veux dire, on s'était mis d'accord que tu gérais l'administratif et en attendant, j'irais marchander au niveau de magasins de décorations et d’ameublement. » On n’a jamais réellement établi une répartition des tâches, mais il semblerait que tout était déjà décidé pour lui. « Tu peux m’aider aussi un peu, pourquoi je devrais me taper tous les trucs barbants tout seul ? » Oh, je l’entends déjà son argument, il a commencé alors que j’étais en train de participer à l’émission, il en avait fait beaucoup et je lui en suis extrêmement reconnaissant, mais ce n’était que le début de tout le processus. Il serait parti sur ce registre, on aurait terminé la discussion houleuse ainsi. Je suis déjà prêt à m’excuser pour avoir débordé et relancer la conversation de manière adulte pour éventuellement lui demander un léger coup de main sur certains points.

Mais il joue au gamin Clément et il part dans la mauvaise direction. « Faut pas m'en vouloir si tu sais pas t'exprimer correctement. » « Pardon ?! » Je savais qu’il allait finir par me rejeter la faute, il est toujours comme ça lorsqu’on finit par le mettre devant le fait accompli et que ça ne lui plaît pas. « J'veux dire, tu t'es jamais plains, depuis le début je suis comme ça. Pourquoi tu m'as rien dit avant, hein ? Genre, pourquoi maintenant ? Si t'avais été clair dès le début, on en serait pas là. » « Oh, je sais pas Clément, peut-être parce que ça fait des heures que j’essaye de te joindre pour régler ça et que toi, tu te pavanais dans les magasins ?! » Le ton est en train de monter sans raison alors que tout cela aurait déjà pu être réglé. C’est une mauvaise situation, on va régler ça correctement demain et on reprendra en douceur. Mais têtu comme il est, il faut qu’il insiste et il faut qu’il provoque. « Un jour, t'apprendras à passer outre tes appréhensions et à m'arrêter tant qu'il est encore temps, hein. » Qu’il provoque de trop même… Mon regard noir devient tout simplement déçu. Il fallait qu’il attaque sur le personnel. Si la dispute se voulait futile, elle en prend une toute autre dimension désormais. À croire qu’il me reproche d’avoir voulu faciliter les choses pour lui. Et c’est moi qui vais devoir me montrer adulte désormais, parce qu’il m’excède et que je pourrais dire des choses que je ne pense même pas, juste sous le coup de la colère. « Okay, c’est bon stop. » Je ne crie plus, je suis juste las. « Tu ferais mieux de rentrer chez toi Clément, parce que les attaques comme ça… C’est vraiment pas le jour. » Un soupir m’échappe alors que mon regard croise le sien. « Je t’ai parlé plusieurs fois de tous ces trucs et soit tu hoches la tête, soit tu finis par faire dévier le sujet sur ce qui t’intéresse vraiment. Alors tes reproches, tu te les gardes. » Ne pas s’énerver encore. « Je suis content que tu sois autant excité par la décoration et tout ça, mais avec un projet pareil va falloir apprendre à prioriser même si c’est pas toujours fun. Plus vite, on aura fini ce genre de merde administrative, plus vite, il sera que les trucs cool à faire. » Et j’aurais aimé qu’il me propose son aide de lui-même, mais ça, c’est probablement un sujet différent. « Je me suis pas "plains" comme tu dis parce que c’est pas dans ma nature, j’aurais imaginé que tu vois par toi-même que je suis fatigué et que rien ne va cette semaine. »
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Message(#)It does not do to dwell on dreams and forget to live || Loan #10 EmptyDim 22 Nov 2020 - 6:00

Si je fais une erreur après l'autre en terme de dialogue adulte, Loan n'est pas en reste non plus. C'est à coup de questions à la place de réponses concrètes et précises, d'hypothèses ou de passif agressif qu'il m'assomme, continuant inlassablement ses coups de massues. Si au début j'étais sincèrement désolé et que je m'en voulais réellement d'avoir oublié de faire ce qu'il m'avait pourtant dit et répété, ma frustration se transforme bien trop rapidement en colère. Il est chiant Loan, quand il s'y met, se cachant derrière des faux semblant et assumant des choses idiotes.

 «Et moi je suis désolé que mon portable m'ait lâché ce matin » que je grogne lorsqu'il me dit que ça fait des heures qu'il cherche à me joindre. Et ce n'est même pas un mensonge en vrai. Ce matin, lorsque j'ai remarqué que mon portable s'était éteint pendant la nuit, j'ai bien tenté de le rallumer, mais rien n'y faisait. Après plus de 5 ans de bons et loyaux service, ce téléphone a décidé de me lâcher dans le pire des moments. Tout cela, Loan ne le sait pas, évidemment. Et pourtant, j'assume, de façon totalement incohérente, qu'il devrait être au courant.   «Et je ne me pavanais pas, je cherchais des idées. C'est si grave que ça, putain ?  »Je sers légèrement les poings et ma mâchoire, alors que mon regard se durçit et que j'attaque Loan sur le plan personnel.

La rage quitte son regard pour faire place à la déception alors qu'il me dit que je devrais rentrer. Son ton est plus calme, mais pas moins agressif et ses reproches continuent de pleuvoirs, jusqu'à ce qu'il ne finisse par se cacher derrière sa « nature trop gentille ».  « Putain c'est pas vrai ...» soufflais-je en roulant des yeux  « Eh ben écoute si c'est comme ça ...c'est dans ma nature de m'exciter autant pour la déco. C'est dans ma nature de ne pas supporter l'administratif. C'est dans ma Nature de m'amuser »[/i]le singeais-je avant de reporter mon attention sur Loan, les lèvres pincées et tremblant sous la colère soudaine  « Est-ce que tu m'en excuse pour autant ? NON. » et voilà que le ton remonte à nouveau  « Donc vas-y, cache toi derrière ta putain de nature» que je continue à l'imiter avant de me détourner pour retourner au salon

 « tu fais chier Loan» reprenais-je subitement en faisant volte face  «J'ai l'impression que dans tous ça t'oublie que c'est moi qui ait démarcher toutes les sociétés pour qu'on ait les subventions nécessaires parce qu'on ne savait pas si t'allait gagner ROA ou non. Pendant un mois je me suis démener à jongler entre les représentations, les répét et le projet. » je soupire finalement et baisse le regard  « Tu pouvais pas le faire alors je l'ai fait pour nous, j'ai avancé dans notre projet tant j'avais envie de le voir grandir et venir à la vie. Mais c'est pas important ça, hein ? On s'en fout totalement que ce soit moi qui ait commencé de bon cœur» je me retourne et attrape mon sac à dos  près à partir, un mélange de tristesse, de déception et de frustration me prenant aux tripes. J'ai autant envie de frapper un mur et de vomir que de pleurer et partir sans jamais revenir.
[/i]
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Message(#)It does not do to dwell on dreams and forget to live || Loan #10 EmptyDim 22 Nov 2020 - 7:30

La joute verbale est sans fin. Un véritable ping-pong de reproches déguisé que chacun s’amuse à balancer à tout-va sans même prendre le temps d’écouter l’autre. Si j’ai fait l’effort de prendre en considération son avis au début de cette conversation désormais cela ne semble plus avoir d’importance dès l’instant où il m’attaque verbalement parce que j’ai osé dire que ce n’était pas dans ma nature de me plaindre. Il préfère quoi, que je sois toujours en train de faire un drame de tout comme lui ?! C’est une accumulation qui nous mène à tout laisser exploser comme cela. Un petit rien qui en devient une montagne et je suis déjà épuisé par les conséquences de cette conversation. Tout ce que je voulais, c’est lui faire comprendre que l’ordre des priorités peut parfois être un peu différent des attentes qu’il pouvait avoir du projet. Mais il s’entête à me rattraper sur le moindre de mes propos.

« Tu fais chier Loan. » « Toi aussi, tu me gonfles. » C’est s’abaisser à un niveau de gaminerie que je ne cautionnerais pas en temps normal, mais a force de me chercher, il va me trouver. Et voilà qu’il se lance sur un monologue expliquant par A plus B tout ce qu’il a bien pu faire depuis le début du projet, amenant un énième reproche déguisé sur mon absence durant un mois. Bordel, mais je pensais sortir au bout de la première semaine d’aventure, jamais je n’avais envisagé d'aller jusqu’au bout. « Je t’ai toujours remercié pour ça. » Et c’est vrai. J’ai toujours reconnu le travail acharné qu’il avait pu abattre durant mon absence, mais c’est comme si mon retour avait marqué la fin de son implication dans ce genre de dossier pour n’en retenir que ce qui, au final, l’intéresse vraiment. J’allais concéder encore une fois, souffler un bon coup, m’excuser et calmer le jeu. Mais il faut croire que Clément ne sait pas choisir ses mots parfois. « Mais c'est pas important ça, hein ? On s'en fout totalement que ce soit moi qui ait commencé de bon cœur. » « De bon cœur ? » que je lui demande alors interloqué. « De bon cœur ?! Mais tu te fous de moi en fait, c’est ça ? » que je lui demande légèrement blessé par les propos qu’il tient.

Lorsque je relève la tête, je le vois sac sur le dos, prêt à aller chercher ses chaussures. « Alors là, non ! » Je m’empresse de faire le tour de l’îlot de la cuisine pour le rejoindre à grande enjambée et empoignée la sangle de son sac. « Tu restes là et on va parler de tout ça ! » Cette fois, je laisserai pas cette conversation mourir dans l’œuf. On est deux adulte, les conflits dans un couple reste quelque chose de normal et on va régler ça entre adultes. « Tu le sais à quel point, je suis admiratif de tout ce que tu as fait pendant mon absence, ce que je n’arrive pas à comprendre, c’est pourquoi tu a lâché tout l’administratif dès l’instant où je suis revenu. » Je souffle un temps, essayant de trouver les bons mots. « Je sais, c’est absolument pas fun et j’ai dit que je m’en occuperais en majorité, mais ce projet, on est dedans à deux Clément. Et si tu veux le voir prendre vie, il faut passer par là, les trucs administratifs… » Un léger sourire quoiqu’un peu triste se dessine sur mes lèvres pour tenter de le rassurer. « Alors je m’excuse de m’être emporté, mais cette histoire de papier pas signé ça m’a énervé parce que je t’avais tout montré, des fois, j’ai l’impression que tu m’entends qu’à moitié. »
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Message(#)It does not do to dwell on dreams and forget to live || Loan #10 EmptyDim 22 Nov 2020 - 9:13

Et voilà que j'insulte mon copain, que je fais preuve d'une sacré mauvaise fois. Mon cerveau me dit d'arrêter, de me taire et de partir pour pas envenimer les choses. Mais ma raison et surtout mon copain me font comprendre qu'il faut que je reste. Alors que j'allais m'en aller et fuir le conflit comme bien trop souvent, Loan m'attrape par la hanse de mon sac à dos et le tire fermement. Je bascule légèrement en arrière mais parvient à me rattraper, tandis que mon sac, lui, tombe au sol. En une seconde je fais à nouveau volte face, mon impulsivité me jouant des tours et me fige devant mon copain, le fixant, près à en découdre.

Avant que je ne ferme les yeux et que je laisse échapper un soupire, alors que je pince les lèvres, déglutissant. Il est tellement calme, tellement posé, il trouve les mots d'une façon bien trop troublante et parvient à mettre les points sur les i d'une manière dont seule lui connaît le secret. Puis-je réellement m'énerver d'avantage ? Ais-je vraiment le droit de lui en vouloir ? L'entendre là, poser les mots justes, démontre encore une fois que, malgré tout, cinq ans de différence sur notre âge sont énorme. C'est comme si en dépassant les 30 ans on devient plus mûr et plus sage.

 «Je t'écoute Loan, vraiment » soufflais-je, alors que le sentiment d'injustice en moi se transformerais presque en reconnaissance.  « Je veux dire, je … je sais pas pourquoi j'ai tout lâcher dès ton retour» j'hausse les épaules  « Peut-être parce que ...parce que tu gères tout ça tellement bien. C'est toi qui a prit la plupart des décisions et comme tu ...enfin j'ai l'impression que tu réussi bien mieux les démarches que moi parce que justement t'es toujours bien organisé et rigoureux.» je dévie le regard, plongeant mes mains dans mes poches  « je sais que je suis toujours beaucoup trop all over the place et crois moi que j'essaie de gérer ça, mais c'est pas toujours évident» d'aller contre sa nature, que je rajoute pour moi-même.

 «Je suis désolé, je voulais pas te gueuler dessus comme ça  » avouais-je finalement en lui lançant un rapide coup d'oeil  « ce c'est juste ...mon impulsivité qui s'est encore jouée de moi» je laisse un petit sourire s'afficher sur mon visage  «J'étais tellement content d'avoir trouver toute ses idées, le fait que tu me bloque dans mon élan a juste blessé un peu mon égo et...bref, désolé » je garde le regard baissé  « vraiment<» appuyais-je mes propos dans un souffle à peine audible.
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Message(#)It does not do to dwell on dreams and forget to live || Loan #10 EmptyDim 22 Nov 2020 - 13:22

Clément est prêt à s’en fuir, mais je ne compte pas le laisser partir aussi facilement. En rien, je n’ai envie de crier plus fort, bien au contraire. Je voudrais juste que l’on arrive à se parler tous les deux. C’est encore compliquer parfois pour nous, on apprend encore à se connaître, à voir les limites à ne pas franchir. Mon père m’a prévenu, c’est un peu dangereux de se lancer dans un tel projet alors que nous sommes ensemble depuis moins d’un an, il m’a dit que ça allait être compliqué et qu’on allait probablement se prendre la tête. Aujourd’hui, on est en plein dedans et c’est pas en jouant à l’autruche que l’on va pouvoir avancer. Alors qu’importe que ça lui plaise ou non, je le retiens par la bretelle de son sac pour que l’on puisse discuter. Je vois bien à son regard que ce n’est pas une partie de plaisir et donc je prends le temps de choisir mes mots pour que cela reste calme et posé. « Je t'écoute Loan, vraiment. » « C’est juste pas la sensation que j’ai. » que je lui réponds en douceur, haussant doucement des épaules. Doucement, il commence à m’expliquer qu’il m’a laissé faire toutes les démarches parce que j’ai toujours fait cela de manière organisée et rigoureuse. Je sais que je peux être quelque peu control freak dès qu’il s’agit de faire des papiers, mais c’est ce qui me permet de ne jamais rien perdre et de savoir où j’en suis. Pour des professionnels de la scène comme nous, c’est important d’avoir de la rigueur. On doit mémoriser nos lignes, notre placement, nos chansons, nos pas de danses. Sans organisation, on se perd et c’est parfois ce qui arrive à Clément. « Je suis désolé, je voulais pas te gueuler dessus comme ça. » « C’est rien… » que je lui assure un petit sourire aux lèvres alors qu’il est clairement en train de se flageller. « J'étais tellement content d'avoir trouvé toutes ses idées, le fait que tu me bloques dans mon élan a juste blessé un peu mon égo et... Bref, désolé… Vraiment. » Je soupire quelque peu et m’approche de lui, faisant glisser mes bras autour de ses hanches pour le rapprocher de moi. « Je t’aime comme ça. » que je lui assure en murmurant doucement avant d’embrasser sa joue. « Mais j’aimerais qu’on finisse tout ça pour tout assurer au local avant de passer à l’étape supérieure, tu vois ? » que je lui demande alors doucement. « Et je suis désolé aussi… Je crois que c’était vraiment pas ma journée. »

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Message(#)It does not do to dwell on dreams and forget to live || Loan #10 EmptyLun 23 Nov 2020 - 13:41

Je ne retiens pas le soupire de soulagement qui s'échappe de mes lèvres lorsque Loan me prend dans ses bras et me laisse aller contre lui, bien heureux de cette nouvelle sensation de bonheur qui se propage en moi, noyant tous mes ressentiments. Je ferme un instant les yeux, me blottissant contre son cou pour et enroulant mes bras autour de lui pour lui redonner son étreinte.  « Promis, je ferais plus attention à l'avenir» assurais-je avant de me reculer légèrement, posant mon regard sur mon copain  «Et vraiment, n'hésite pas à me dire et à me retenir quand je pars trop loin. Je m'en rend pas forcément compte tu sais ... » expliquais-je avant de soupirer doucement et me reculer.

 «Du coup, pour le local je m'en occupe demain, y a pas le choix de toute manière  » je me passe une main dans les cheveux, lançant un coup d’œil vers la table sur laquelle sont posées toutes les feuilles qu'il était entrain de trier. Je pince les lèvres puis reporte mon attention sur Loan  «Tu sais que c'était pas ta journée ...ça va ?  » demandais-je finalement, plus inquiet pour lui et son bien être que pour les feuilles et les problèmes administratifs que nous pouvons rencontrer  « Tu veux en parler ?» lui proposais-je, espérant sincèrement qu'il ne se débinera pas et qu'il se confie un peu à moi. J 'incline légèrement la tête sur le côté.

 «De toute manière je reste ici ce soir » annonçais-je subitement, comme si c'était une évidence  « Sonc si tu ne parle pas maintenant, tu parlera plus tard après quelques verres de vin ou une ou deux bières » je laisse échapper un rire alors que je viens lui voler un baiser avant de retourner sur le canapé  «Au fait, je t'ai déjà dit que Sybbie et moi on a adopté un nouveau chien ? » demandais-je finalement, tandis que je m'installe en tailleur sur le canapé  «Un petit corgi, qu'on a trouvé abandonné dans une flaque d'eau sur une air d'autoroute » je pince les lèvres, ne parvenant toujours pas à comprendre comment il a put se retrouver là  « Du coup on l'a ramener au refuge et on l'a prit chez nous après.» je sors mon portable  « il s'appelle Puddles et Moana trouve que c'est le meilleur petit frère du monde» expliquais-je en montrant la photo à mon copain.  « Bref. Parle moi de toi. Qu'est-ce qui se passe ?»
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Message(#)It does not do to dwell on dreams and forget to live || Loan #10 EmptyLun 23 Nov 2020 - 16:35

Parfois, j’oublie que Clément est encore jeune, qu’il ne sait pas contenir ses idées et que parfois il a juste besoin qu’on lui dise stop. Je n’ai pas su le faire de manière poser et je dois dire que je m’en veux un peu parce que ce n’est pas dans mes habitudes de perdre patience, encore moins contre lui. Alors, je préfère calmer le jeu, m’exprimer dans un ton bien plus calme et surtout lui signifier qu’il n’y a pas mort d’homme en venant le prendre dans mes bras. De suite, je le sens se détendre contre moi et je comprends que l’on a évité le pire, surtout pour une telle futilité. « Promis, je ferais plus attention à l'avenir. » Je hoche la tête et viens embrasser sa tempe lui signifiant que c’est déjà presque oublié. « Et vraiment, n'hésite pas à me dire et à me retenir quand je pars trop loin. Je m'en rends pas forcément compte, tu sais... » « Je sais. » que je lui dis en souriant quelque peu. Ce n’est rien, je dois juste m’en rappeler parfois lorsque je perds patience et qu’il continue à courir dans tous les sens.

D’ailleurs, il ne faut pas bien longtemps pour qu’il reparte dans une énergie qui me donne véritablement le tournis. Il a relevé ce que j’ai pu dire sur ma journée, il a entendu que ça n’allait pas fort, mais quand même, il enchaîne sur autre chose. En quelques minutes, donc, j’ai la joie d’apprendre qu’il va rester dormir ici ce soir, mais également qu’il a adopté un nouveau chien avec sa colocataire et d’avoir l’historique du chiot par la même occasion. Le tout en se déplaçant dans l’appartement à nouveau telle une tornade pour aller s’échouer sur le canapé. « Bref. Parle-moi de toi. Qu'est-ce qui se passe ? » Et cette fois, c’est plus fort que moi, j’éclate d’un rire franc. Le vrai rire de celui qui fait mal au bide tant il est expressif. « T’es vraiment pas possible. » que j’arrive à marmonner entre deux vagues de rire. Je finis par venir rejoindre mon petit ami et me penche au-dessus de lui pour l’embrasser, sourire encore aux lèvres. « Faut que je me mette à poil pour que tu m’écoutes ? » que je demande pour le taquiner encore un peu. Mais ce que je cherche en réalité, c’est prendre ma place dans ses bras. J’ai besoin de ça maintenant, juste le sentir tout contre moi. « Je me suis encore disputé avec papa, parce qu’il a ‘oublié’ de prendre son traitement. » J’insiste bien sur l’oublie en faisant des guillemets avec mes doigts. « Le médecin lui a dit de faire attention, mais à croire qu’il s’en fiche complètement. »
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Message(#)It does not do to dwell on dreams and forget to live || Loan #10 EmptySam 19 Déc 2020 - 13:46

Chassez le naturel, il revient au galop. Voilà ce qu'on dit et voilà l'expression qui peut me définir le plus. N'avais-je pas, dix secondes auparavant, promis à Loan de me calmer et de ne plus m'emporter avec autant d'énergie ? Si, bien évidemment. Mais c'est bien plus fort que moi ! Dès que quelque chose me passionne je ne peux pas faire autrement que de parler encore et encore et je ne m'en rends compte que lorsqu'il est déjà trop tard. Lorsque je me tais et que je fais face à Loan, lui demandant de me parler de lui, la première chose qu'il me dit c'est une proposition tout à fait alléchante : doit-il se mettre à poil pour que je me taise ?

C'est un regard amoureux mais aussi malicieux que je pose sur mon amant, avant qu'un doux sourire ne prenne possession de mes traits  « C'est une merveilleuse solution, je dois l'avouer» hochais-je la tête  « Mais après y a des risques que je parle encore plus pour que tu restes sans habits tout le temps» reprenais-je avec un hausse d'épaule et une moue des plus innocentes, avant de laisser échapper un rire et aller lui voler un baiser.

Je fini par me reculer à nouveau, m'installant en tailleur sur le canapé et prenant une gorgé de ma bière alors que Loan m'avoue qu'il s'inquiète pour son père qui n'a, encore une fois, pas prit son traitement parce qu'il l'a 'oublié'. Grimaçant, je soupire doucement et hoche discrètement la tête  «Je vois ... » soufflais-je, me prenant le temps de prendre une nouvelle gorgé de ma boisson afin de rassembler mes idées et ne pas dire n'importe quoi.  «Je ...peut-être que le traitement le rend encore plus malade ? » haussais-je les épaules  « Je sais qu'il y a des médoc qui te mettent vraiment beaucoup plus mal que la maladie en elle-même et ...» je me tais subitement, me rendant comptes qu'au final je n'ai absolument aucune idée de ce qu'il a, le père Severide  « Mais au fait, dit ...» reprenais-je  «qu'est-ce qu'il a ton père?Je ne pense pas que tu me l'ai déjà dit » s'il te plaît, fait que tu ne me l'ai jamais dit et ne me dis pas que je ne t'ai pas écouter priais-je dans ma tête.
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Message(#)It does not do to dwell on dreams and forget to live || Loan #10 EmptySam 26 Déc 2020 - 9:04

« C'est une merveilleuse solution, je dois l'avouer. » Un léger rire m’échappe alors que Clément semble réellement en train d’envisager l’idée tant ses yeux ne cessent de me dévisager. Pas réellement besoin d’enlever mes vêtements au sens propre, il est clairement en train de me déshabiller du regard. « Mais après y a des risques que je parle encore plus pour que tu restes sans habits tout le temps. » Pris d’une soudaine peur d’entendre à jamais Clément discuter en boucle, je me précipite vers lui pour déposer ma main contre ses yeux. « Oublie cette image, de suite. » J’ai besoin de silence aussi, parfois et surtout qu’il reste concentrer sur ce que je raconte, sans m’imaginer constamment nu. En riant, je viens capturer ses lèvres dans quelques baisers pour le taquiner. « On verra plus tard pour la nudité. » que je plaisante avant de m’étaler à ses côtés.

Installé dans le canapé, Clément finit par arrêter de s’agiter et je peux enfin venir m’installer contre lui. Ma tête se cale contre son épaule et l’ambiance se détend un peu. Jusqu’à ce que je lui parle enfin un peu de ce qui me tracasse depuis quelques jours en plus du projet. Je n’ai jamais trop parlé des soucis de santé de mon père, ne voulant inquiéter personne tant je me charge de cela pour moi-même. « Je… Peut-être que le traitement le rend encore plus malade ? » Je soupire un peu, je me suis bien souvent pris la tête avec mon père à ce sujet et ce n’est pas à Clément de recevoir les remarques que je fais toujours à mon paternel. « Je sais qu'il y a des médoc qui te mettent vraiment beaucoup plus mal que la maladie en elle-même et… » « C’est pas vraiment ça. » que je lui assure doucement même si mon père serait ravi de s’accorder avec lui. « Mais au fait, dit… Qu’est-ce qu'il a ton père? Je ne pense pas que tu me l’as déjà dit. » Cela ne m’étonne pas que je ne sois jamais réellement allé dans les détails à ce sujet avec lui. Ce n’est pas le genre de choses dont j’aime parler longuement après tout. « Il a une insuffisance rénale. » dis-je doucement en me redressant pour croiser le regard de mon petit ami. « Il a besoin de ce traitement pour éviter la greffe, mais il veut jamais m’écouter en disant que ça va. » Je soupire longuement, repensant aux nombreuses disputes à ce sujet avec papa. « Alors qu’il est de plus en plus fatigué et que non ça va pas. » Je serre les dents ne voulant pas me laisser emporter par les émotions. « J’ai que lui, il est ma seule famille et on se dispute toujours là-dessus… Ca m’inquiète vraiment de plus en plus. »
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