| Why did you call me ? (Wim) |
| | (#)Ven 20 Nov - 22:07 | |
| Lexie descendit du taxi après avoir payé la course. Elle fut accueillie par un vent froid. Les soirées étaient encore fraîches, à cette époque de l’année. La jeune femme resserra son manteau contre elle et sortit son portable de son sac à mains afin de vérifier l’adresse que Wim lui avait envoyé par texto. Si, c’était bien ici. Elle observait l’immeuble et le quartier, dubitative. Qu’est-ce que Wim était allé foutre dans un tel coin de la ville ? Certes, c’était un quartier vivant, mais c’était aussi le plus pauvre de Brisbane. Pour la jeune femme, il n’avait pas sa place par ici. Après tout, Wim et Lexie étaient tous deux issus de familles aisées. Avant même de se fréquenter à l’école, ils avaient appris à se connaître lors de soirées mondaines organisées par leurs familles respectives. Les Coster souhaitaient percer en politique, alors que les Walker brillaient dans les affaires. Mais le but de leurs différentes soirées caritatives était le même : rencontrer du beau monde et redorer leur image auprès du public. Rapidement lassés de ces mondanités qui brimaient les jeunes gens qu’ils étaient, Wim et Lexie s’étaient rapprochés, tentant de tromper l’ennui ensemble, entre deux discussions barbantes avec des invités qu’il fallait charmer. Les années avaient passé, et Wim et Lexie avaient continué à se rapprocher. La brunette, qui n’avait pas l’habitude de s’ouvrir aux autres, avait vu dans le jeune homme quelqu’un qui venait du même monde qu’elle et qui pourrait la comprendre. Et au fur et à mesure, elle avait fini par se confier à lui. En 2006, suite au décès de son père, Wim l’avait invité à rejoindre un groupe de potes qui enchaînaient les soirées, afin de lui changer les idées. L’initiative était bonne, et fonctionna du tonnerre, puisque Lexie réussit à fuir la réalité, d’abord grâce à l’alcool, puis grâce à la drogue. La cocaïne était rapidement devenue l’alliée de la jeune femme, qui en consommait maintenant depuis de trop nombreuses années, à dose raisonnable. Si Wim et Lexie étaient relativement proches, le jeune homme n’avait pourtant jamais invité la brunette à venir chez lui. Lorsque Lexie avait reçu son texto, elle n’avait pas hésité à accepter. Après tout, elle détestait plus que tout se retrouver seule. Et si Wim lui avait proposé de venir, c’est qu’il devait avoir des projets intéressants pour la soirée. Et on ne refusait pas une soirée privée. En appuyant sur la sonnette puis en gravissant les étages, la brunette ne put s’empêcher de se demander si son ami l’avait invité pour lui faire tester un nouveau produit, ou s’il voulait transformer leur amitié en amitié améliorée. Après tout, les coucheries étaient communes dans le groupe de potes qui partageait des soirées, même si Wim et Lexie n’avaient pour l’instant pas franchi cette étape. Quoi qu’il en soit, les deux de soirées options ravissaient la jeune femme. Lexie fut accueillie à la porte par Wim à qui elle adressa un sourire taquin. « Salut beau-gosse ! » Elle ôta son manteau qu’elle tendit à son hôte, révélant une robe noire pailletée très moulante. « Tu me fais visiter ? » |
| | | | (#)Mer 16 Déc - 10:25 | |
| Why did you call me ? 2018 - Brisbane (Appartement de Wim à Fortitude Valley) ϟ L'écran de son ordinateur semble bloqué sur une page depuis plusieurs jours, celle d'une offre d'emploi qu'il lit, relit et re-relit. Elle est drôlement intéressante, ça correspond à ce qu'il souhaite. Un poste d'ingénieur chimiste dans le domaine qualité dans un labo plutôt bien côté de Brisbane. Le domaine de l'analyse c'est pas celui qu'il préférait lorsqu'il était étudiant, trop répétitif et routinier pour lui. Mais lorsqu'il était en Colombie, Pedro une personne qui a été importante pour lui dans ce milieu-là lui avait fait re-découvrir la chose et il avait appris à renouer des liens d'amitié avec ce domaine-là. Ah Pedro… Rien que de penser à lui, ça lui rappelle de bonnes choses et lui fait décrocher un sourire. Wim ne sait même plus comment il en est venu à vouloir soudainement chercher un travail. Ça lui a pris comme ça d'un coup sans qu'il ne sache trop pourquoi. Pourtant à son sens, il a une belle vie à faire la fête tous les soirs, à draguer, à se saouler et j'en passe. C'est loin d'être quelqu'un qui a besoin d'argent, sa famille est pleine aux as sans exagérer la chose. Mais c'est vrai que depuis quelques temps, il se remet en question sur sa vie. Peut-être à cause de la nana philosophe sur les bords qu'il avait draguée il y a quelques temps. Sacré chiante et un peu collante (le Coster avait d'ailleurs bien regretté de s'être focalisé que sur sa beauté ce qui est une chose rare les regrets chez lui), mais à un moment elle lui avait sorti des questions existentielles qui percutent son esprit que maintenant. Oui parce qu'en soirée avec un grammage important d'alcool et autres substances dans le corps, il est pas aussi apte à ça.
Ce soir, Lexie une amie de longue date devait passer le voir à son appartement. Il avait lancé l'invitation comme ça il y a quelques jours sur un coup de tête. Bonne ou mauvaise idée, il ne savait pas enfin dans le fond de lui-même si un peu quand même. Avoir une conversation sérieuse à ce sujet, décrocher un peu de cet univers. Il sait très bien Wim, il ne se voile pas la face quand au fait que le monde de la nuit n'est pas compatible avec un travail. A ce moment-là, le Coster ne connaissait pas encore Dylane Bradford, celle qui sera devenue ensuite sa meilleure amie. Alors c'était l'une des seules Lexie à ce moment-là qui pouvait potentiellement le comprendre tant il partageait le même milieu et mêmes lassitudes vis à vis de ce dernier.
Wim ne met pas cinquante ans à aller ouvrir dès qu'il entend la sonnette de l'interphone puis celle de son appartement. Y'a un p'tit sourire qui s'invite sur ses lèvres en voyant Lexie. « Salut Walker, comment ça va ? » demanda-t-il avant de lui faire la bise. Il attrape son manteau et à la vue de sa tenue il rit. « Tu viens sapée comme si tu allais à un gala. Dois-je apprécier cet honneur ? » questionna-t-il pour la taquiner un peu avant de continuer. « Si tu veux, mais tu sais, t'as vite fait le tour. C'est loin d'être de la grandeur d'une villa. » Un petit logement ça lui suffisait amplement. « T'as de la chance, mon coloc il est pas là. » Le gars il est loin de l'embêter c'est certain mais parfois il aime bien se retrouver seul ici.
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Dernière édition par Wim Coster le Jeu 28 Jan - 23:23, édité 1 fois |
| | | | (#)Mer 23 Déc - 22:35 | |
| Wim et Lexie était ce qu’on pouvait appeler des amis, à leur manière. La brunette n’était pas très douée en amitié, avait du mal à faire confiance et à s’ouvrir. Mais elle se débrouillait plutôt pas mal avec Wim. Peut-être parce qu’ils étaient du même milieu, avaient dû supporter les mêmes contraintes liées à un nom connu et reconnu, depuis leur plus jeune âge. Alors, échanger avec Wim avait peut-être été plus facile qu’habituellement, parce qu’il comprenait. Pourtant, ils se voyaient rarement seuls à seuls. Ils étaient plus habitués à côtoyer les mêmes soirées, mondaines ou de débauches. La jeune femme n’avait pas cependant pas hésité à accepter l’invitation du Coster, parce qu’elle l’appréciait, et qu’elle ne supportait pas de rester seule chez elle. Elle arriva dans le quartier de Fortitude Valley, perplexe, et gravit les escaliers jusqu’à l’étage de Wim. « Salut Walker, comment ça va ? » Lexie lui sourit et fit une moue dubitative en observant l’appartement. « Ca va merci, et toi ? » Alors qu’elle tendait son manteau à Wim, ce dernier rit en voyant sa robe. « Tu viens sapée comme si tu allais à un gala. Dois-je apprécier cet honneur ? » La jeune femme rit à son tour. Elle s’approcha de Wim et posa une main sur son torse, l’observant avec un regard amusé. « Flatté, Monsieur Coster ? Toujours être prête pour une potentielle soirée. Je me suis dit que tu voudrais peut-être qu’on sorte, plus tard dans la soirée. Et si ce n’est pas le cas … Tu auras au moins pu apprécier l’effort. » Elle lui fit un clin d’œil avant de s’éloigner de lui pour faire quelques pas dans l’appartement. « Si tu veux, mais tu sais, t’as vite fait le tour. C’est loin d’être de la grandeur d’une villa. T’as de la chance, mon coloc il est pas là. » Lexie le dévisagea, surprise. Elle leva les yeux au ciel puis regarda autour d’elle. « Sérieusement, Wim, qu’est-ce que tu fiches ici ? Dans ce quartier, avec … un coloc ? » On pouvait presque lire le dégoût sur le visage de la jeune Walker. Elle était tellement habituée au luxe que ça ne lui serait pas venue à l’esprit. Finalement, ce fut le choc qui s’afficha sur son visage alors qu’elle pensait avoir peut-être trouvé la raison de son emménagement ici. « Ho mon Dieu ! Les Coster sont fauchés ! C’est pour ça que tu m’as fait venir ici ? » Elle espérait que ce n’était pas le cas, mais elle ne comprenait toujours pas pourquoi Wim serait venu s’enterrer ici, volontairement. |
| | | | (#)Jeu 28 Jan - 23:32 | |
| Why did you call me ? 2018 - Brisbane (Appartement de Wim à Fortitude Valley) ϟ « Bien, bien » lui répondit-il décrochant en prime son sourire de charmeur. C’était pas tellement la vérité parce que dans le fond de lui-même, le Coster était carrément perdu et un peu mal. Ce n’est pas rien un tournant dans une vie, parce que l’hésitation qu’il avait en était un. Choisir entre laisser un peu de côté le monde de la nuit, presque toute sa vie pour bosser ou rester à vivre dedans tout le temps c’est un énorme choix cornélien pour lui. Lorsqu’il avait décidé de se trouver un job à Medellin, il avait pas l’impression de s’être torturé autant l’esprit. Ça s’était imposé normalement sans qu’il ne renonce trop à rien à côté. Peut-être parce que la vie était plus chill là-bas ? Aucune idée et il n’a pas l’impression qu’il aura une réponse pour le moment. « J’apprécie l’effort c’est vrai, j’aime bien qu’on vienne saper avec autant de classe quand on vient me voir. Ça me donne l’impression d’être un roi. » fit-il en riant avant de continuer. « Je déconne évidement, mais oui ça fait toujours plaisir de voir une jolie petite robe. » Lui le grand charmeur de ces dames ne dira pas l’inverse c’est certain ! « Ah ouhais tu comptes faire une contre soirée ? Si tu veux. », y’avait pas trop d’entrain dans sa voix ce qui est plutôt étonnant. Lui le premier à être dans la place dès que ce mot est prononcé. Maintenant fallait qu’il se justifie sur son nouveau choix de vie, loin de ses parents et de leur richesse. « Ne me regarde pas comme ça, on est bien ici je te jure. Bien mieux que dans une villa surveillé h 24 par tes parents. » argumenta le Coster. « Je te signale pour ton info que je suis à quatre pas des bars et de la boîte de nuit. Tu vois, j’ai pas à parcourir toute la ville pour terminer ma soirée accompagné. » Rien que pour ça, c’est plus pratique. « Le coloc’ il est cool et ça me fait des sous en plus. » Il a quand même un peu de peine parfois pour le sommeil de ce dernier qui est interrompu quasiment toutes les nuits par les activités nocturnes du Coster. « Je suis sûr que quand tu auras testé cet appart’ tu diras pas la même chose. On parie combien ? » demanda Wim avec un brin de défi dans la voix. Il éclata de rire à la supposition de Lexie, hilarant, à mourir de rire. « Waouh p*tain le jour où on est fauchés il y aura une invasion de martiens sur Pluton. On est blindés de sous, c’est pas demain la veille qu’on va avoir un compte à sec. » Enfin lui si peut-être s’il ne trouve pas un autre moyen pour ne plus dépendre de ses parents. « J’aspire plus à vivre comme un gosse de riche depuis un bail c’est tout. » Depuis le jour où il a sombré à cause d’Alana c’était envolé Wilhem pour laisser la place définitive à Wim, un gars diamétralement opposé à sa classe sociale d’origine. « T’y a pas déjà pensé toi à larguer totalement tout ça pour… travailler genre comme des gens normaux ? » demanda-t-il. Introduire le sujet délicat en prenant la température c’est fait.
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| | | | (#)Sam 6 Fév - 21:27 | |
| Wim la complimente sur sa tenue, mais il semble ailleurs quand elle évoque l’idée de sortir, un peu plus tard dans la soirée. « Ah ouais tu comptes faire une contre soirée ? Si tu veux. » Lexie le dévisage en fronçant les sourcils. Elle ne saisit pas cette réserve, le ton employé par le brun, alors qu’il est d’habitude un des premiers à se ruer sur les opportunités de faire la fête. La jeune femme sourit finalement et se rapproche de Wim. Elle pose ses mains sur son torse avant de reprendre. « Jaloux, Monsieur Coster ? » Elle rit, lui caresse la joue du bout des doigts et s’éloigne. « Je ne parlais pas de partir en soirée sans toi et de te lâcher. Mais je m’étais dit que t’aurais p’t’être envie de sortir … » Elle hésite un instant et finit par hausser les épaules. « Mais on peut rester ici si tu veux. » Et elle en profite pour tenter de découvrir le « ici », ce petit appartement sans prétention, loin de ce que les Coster pourraient se permettre. « Ne me regarde pas comme ça, on est bien ici je te jure. Bien mieux que dans une villa surveillée H24 par tes parents. » Lexie fronce les sourcils. « Ca, je veux bien te croire. Mais mince Wim, tu peux t’offrir plus de confort, quelque chose de plus grand, et sans devoir supporter un coloc’ … » Non, vraiment, la brunette ne comprend pas. Elle a quitté le domicile familial dès qu’elle avait pu, incapable de cohabiter avec sa mère après le décès de son père et le départ de ses frères. Mais son appartement est dans un quartier chic, dans un immeuble sécurisé, et son salon doit faire approximativement la taille totale de la colocation du Coster. Ce dernier continue d’ailleurs de tenter de plaider sa cause. « Je te signale pour ton info que je suis à quatre pas des bars et de la boîte de nuit. Tu vois, j’ai pas à parcourir toute la ville pour terminer ma soirée accompagné. » Une nouvelle fois, Lexie fronce les sourcils. Non, décidément, elle ne comprend pas. « On a des taxis pour ça … » Mais Wim semble toujours convaincu de ce qu’il avance. « Je suis sûr que quand tu auras testé cet appart’ tu diras pas la même chose. On parie combien ? » Un pari ? Voilà qui attirait enfin l’attention de la brunette. Elle sourit à nouveau et se laisse tomber dans le canapé dans un mouvement qui tranche ouvertement avec la classe de sa robe. « On parie ce que tu veux, Coster. Tu sais que j’adore les défis ! Et je te promets d’essayer, en commençant par tester ton canapé. » Elle prend un air faussement outré et chuchote, comme pour faire à Wim une confidence. « Tu sais ce qui laisse à désirer dans ton appart ? Le service ! Ca fait facilement 10 minutes que je suis là, et aucun majordome n’est encore venu m’apporter un truc à boire ! » Elle rit, mais la demande est réelle : elle prendrait bien un petit verre ou deux, avant d’enchaîner sur un troisième et un quatrième. La conversation dévie sur les finances des Coster, alors que Wim rassure Lexie sur la fortune familiale. Mais son ton est plus sérieux, voire même un peu hésitant. A nouveau, la jeune femme fronce les sourcils en l’écoutant. « J’aspire plus à vivre comme un gosse de riche depuis un bail c’est tout. » Lexie hausse les mains, paumes vers Wim, comme en signe d’apaisement ou de reddition. Ok, elle a compris, et elle va arrêter de critiquer ses choix. Elle imagine que ce doit être une façon de prendre la distance par rapport à ses parents, et elle respecte ce choix. Elle-même déteste sa mère, mais n’est clairement pas fête pour renoncer à la fortune familiale. « T’y as pas déjà pensé toi à larguer totalement tout ça pour … travailler genre comme des gens normaux ? » Lexie laisse échapper un petit rire. « T’es sérieux là ? Une des rares bonnes décisions prises par ma mère a été de me forcer à faire des études. J’ai adoré le journalisme, et j’aspire à en faire mon métier. » Depuis quelques temps, la brunette enchaînait les stages et les petits contrats, peinant à décrocher un emploi pérenne dans une voie plutôt bouchée, et pour des sociétés qui exigeaient le meilleur de ses employés. « Donc si, travailler comme des gens normaux, totalement. Mais pourquoi renoncer l’argent de notre famille ? Tu ne crois pas que l’enfance qu’on a vécu justifie qu’on puisse bénéficier de ce fric et des quelques privilèges qui vont avec notre nom ? » Lexie, elle, en était convaincue. Son père avait été absent, occupé à gérer ses sociétés. Sa mère, elle, n’avait aspiré qu’à briller en société. Les enfants Walker avaient grandi entourés de domestiques, sans aucune affection. Si Lexie était une adulte défaillante, elle était persuadée de le devoir à son éducation. Elle n’arrivait pas à s’engager dans une relation, ni même à faire réellement confiance à quelque chose, parce qu’elle avait peur de l’abandon. Cela faisait d’elle une personne très seule alors que, paradoxalement, elle souffrait de cette solitude qui l’accompagnait depuis sa plus tendre enfance. « Je ne vois pas pourquoi je renoncerai à l’argent des Walker, ni à mon mode de vie. Je peux très bien bosser, être pétée de thune, et faire la fête jusqu’à pas d’heure. Je vois pas en quoi ce serait incompatible. » La brunette hoche les épaules, convaincue par ce qu’elle avance. |
| | | | (#)Jeu 4 Mar - 18:15 | |
| Why did you call me ? 2018 - Brisbane (Appartement de Wim à Fortitude Valley) ϟ Difficile pour Wim de faire semblant ce soir, pour ne pas afficher sur son visage ce qui le tracasse ou plus exactement cette idée qui le ronge un peu. Ce n’est pourtant pas compliqué d’habitude, il a déjà caché bien pire que ce petit détail. Il a bien réussi à ne pas laisser transparaitre sa profonde tristesse qu’il a éprouvé suite à l’accident de sa petite-amie et même à mentir dessus. C’est peut-être parce qu’il lui manque une dose d’alcool fort, de produits illicites qu’il n’y arrive pas ? Sans doute, c’est toujours mieux passé avec. Mais ce soir, le Coster a envie d’être un peu plus sobre que d’habitude pour réfléchir à sa vie. C’est presque effrayant pour lui d’avoir une idée pareille dans son esprit. « Jaloux pourquoi ? C’est moi le roi de la sape je vois pas pourquoi. » répondit Wim avec une voix suave, un brin provocateur. C’est vrai que c’est pas son style d’être négligé quand il sort parce qu’il aime prendre soin de lui. Après quand il est seul, plus ou moins déprimé, c’est autre chose. Mais là, Wim est dans un bon jour donc il s’est habillé normalement. « Je préfère rester chez moi c’est mieux. » parce que c’est certainement pas au beau milieu d’une fête qu’il va pouvoir parler avec elle de cette chose importante. Tout ce que dit la brune ça rentre par une oreille et ça sort directement par l’autre, il fait pas gaffe aux critiques de Lexie sur son appartement et sur son mode de vie plus… simple ? De toute façon, est-ce qu’il comptait avoir une autre réaction que celle-ci de sa part ? Non pas vraiment. « Tu peux pas comprendre. » ajouta-t-il à un moment. Non ça ne le tente plus de vivre dans le luxe comme ça. Il sourit en la voyant s’assoir sur le canapé. « Tu vas voir, c’est le meilleur du monde. Testé et approuvé cinquante mille fois. » Bien mieux que les sofas luxueux des grands hôtels, palaces et autres lieux de riches en tout genre. Peut-être même mieux que celui de chez elle. « Pardon Mademoiselle Walker, vos désirs sont des ordres, je vous apporte ça tout de suite. » Wim connaît tellement cette phrase par coeur mais c’est presque de façon moqueuse qu’il la redit maintenant. Il va à la cuisine, fait un petit tour de ses placards. « J’ai de la bière et… de la bière. Ça ira j’espère ? » demanda-t-il en rapportant la boisson dans le salon. De toute façon il n’a que ça donc elle fera avec ce qu’il a ! « Ok j’avoue quand même que pour faire les courses, je ne dirais pas non à un domestique. » avoua Wim. C’est vrai que dans le fond, certains aspects de sa vie d’avant lui manquent un peu. Hors de question de considérer son coloc’ comme tel, de toute façon ils font chacun leur vie de leur côté, chacun leurs courses donc bon. « Être pété de tune c’est cool ok. » Faut pas se mentir là-dessus. « La différence entre toi et moi c’est que t’es pas le bouton entre deux yeux, t’es pas entourée par deux perfections et t’as pas eu un démêlé avec la justice. » La goutte de trop pour son père qui a cessé de faire l’autruche sur son comportement. Sa mère en est pas encore là, mais il sent constamment comme une surveillance dans son compte en banque avec l’argent qu’elle lui donne encore. Impossible donc de monter son projet comme ça. « Justement ça l’est. » La bombe est enfin posée sur le tapis. « Quand j’étais en Colombie j’ai travaillé et fait la fête, ça faisait pas du bien. » Son patron était plutôt cool, pas sûr que celui de la boîte où il a vu l’annonce le soit tout autant. « Toi comme moi on veut travailler et avoir un emploi stable. » C’est tourner autour du pot. « Mais je me demande pas si ça serait… mieux… » Il prend une grande inspiration. « D’arrêter ou du moins diminuer tout ça, la fête, la drogue pour qu’on réussisse. Tu penses pas ? »
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| | | | (#)Dim 14 Mar - 22:28 | |
| Ok, message compris, Wim ne veut pas sortir ce soir. Lexie est dubitative, se demande vaguement pourquoi, mais ne fera aucun caprice, parce qu’elle l’aime bien. Elle s’interroge rapidement, se demandant s’il va bien. Ou bien s’il préfère qu’ils restent rien que tous les deux, pour passer un moment plus intime. Clairement, Lexie ne serait pas contre. Le jeune homme lui explique ensuite les avantages de son nouveau mode de vie, et la brunette contre chacun de ses arguments. Ils ne sont visiblement pas sur la même longueur d’onde, et ça les agace autant l’un que l’autre. « Tu peux pas comprendre. » Lexie lève les yeux au ciel, une sale manie qu’elle a depuis sa plus tendre enfance, et laisse échapper un soupire. Cette conversation l’ennuie au plus haut point. Elle ne comprend pas, en effet. Elle ne comprend pas la vision des choses de Wim, et ne comprend pas son changement de point de vue. Après tout, Wim et Lexie ont toujours été proches. Ils se connaissent depuis une vingtaine d’années, et partagent le même mode de vie. Ils ont souffert de leur éducation, de la pression parentale, du nom de famille à honorer. Ils se sont lâchés lors de soirées plus qu’arrosées, auxquelles le jeune homme a même initié la brunette lorsque celle-ci a perdu son père. Alors non, elle ne comprend pas pourquoi une des rares personnes qui partageait la même vision des choses qu’elle, une des rares personnes qu’elle considère comme un ami, en qui elle a confiance, n’est plus la même. Elle s’installe sur le canapé et exige à boire. Wim se moque d’elle mais s’exécute, alors que Lexie le regarde s’éloigner, un sourire aux lèvres. « J’ai de la bière et … de la bière. Ca ira j’espère ? » Elle rit et acquiesce. « Evidemment. Pour ça, je crois ne pas être trop difficile. » Elle boit quasiment tout ce qu’on lui propose, Lexie. Et elle a déjà tout testé. Alors que le jeune homme revient au salon, la conversation reprend. La brunette boit quelques gorgées de bière puis hausse les sourcils, dubitative. « Etre pété de thune c’est cool ok. La différence entre toi et moi c’est que t’es pas le bouton entre deux yeux, t’es pas entourée par deux perfections et t’as pas eu un démêlé avec la justice. » Cette fois, Lexie fronce les sourcils. Elle pose sa bière sur la table basse et plonge son regard bleuté dans celui de Wim. « Tu te fous de ma gueule ? Je suis le vilain petit canard de la famille. David a un boulot prestigieux. Chan va finir par devenir le directeur du Walker Group, quand ma mère lui cédera les rênes. Et moi … Moi, je ne bosse pas. Je fais la une des tabloïds. Et ma mère ne m’a jamais aimé. » Et elle le pense sincèrement. Depuis sa naissance, sa relation avec Mary a été tendue. Elles ne se sont jamais entendues, n’ont jamais partagé les mêmes ambitions et la même vision des choses. Lexie s’est toujours opposée à tout, au grand damne de sa mère. Lexie affirme ensuite qu’on peut très bien bosser et profiter, mais Wim n’est, encore une fois, pas d’accord avec elle. « Justement ça l’est. Quand j’étais en Colombie, j’ai travaillé et fait la fête, ça faisait pas du bien. Toi comme moi on veut travailler et avoir un emploi stable. Mais je me demande si ça serait … mieux … D’arrêter ou du moins diminuer tout ça, la fête, la drogue pour qu’on réussisse. Tu penses pas ? » Lexie se fige un instant. Un frisson lui parcourt le corps. Non. Non elle ne pense pas. Parce qu’elle n’a pas un tel mode de vie juste pour le plaisir. C’est son moyen de fuir la réalité, d’oublier les problèmes et les abandons. C’est sa manière de survivre, c’est ce qui lui permet d’avancer. Si elle voulait arrêter, non seulement elle aurait besoin d’une sacrée cure de désintoxe et ressentirait le manque physique, mais elle devrait aussi affronter la réalité. Et ça, elle était loin de s’en sentir capable. Elle tente de respirer calmement et avale plusieurs gorgées de bière, avant de réussir à esquisser un faible sourire. « Et pourquoi on ne se reposerait pas la question quand on aura trouvé ce fameux job ? Pour l’instant, vraiment, je vois pas l’intérêt de renoncer à tout ça. Si une grande chaîne de télé me recrute comme présentatrice du JT, alors je te promets de revoir mes priorités. Deal ? » Elle se lève et lisse sa robe. « J’ai besoin d’utiliser la salle-de-bains. » Elle trouve la petite pièce sans souci. Elle referme la porte à clé derrière elle et s’observe un instant dans le miroir, laissant échapper un soupire. Cette conversation l’ennuie. Les exigences de Wim l’agacent. Penser à sa famille et au passé l’exaspère. Elle se passe de l’eau sur le visage, se demandant si elle va rappeler un taxi pour rentrer chez elle. Mais elle aime beaucoup Wim, et a envie de s’amuser. Elle hausse les épaules, enlève sa robe noire qu’elle laisse tomber sur le sol de la salle-de-bains. La brunette retourne dans le salon en sous-vêtements noirs, bas arrivant à mi-cuisse et escarpins vertigineux. Elle affiche un sourire coquin et hausse un sourcil interrogateur, comme une invitation pour son ami. Ils n’ont jamais été intimes jusqu’à maintenant, mais Lexie ne voit pas ce qui les empêcherait de franchir cette limite. Ils ont toujours eu, jusqu’à maintenant, la même vision des choses. Une amitié améliorée ne pourrait que leur permettre de s’amuser davantage. |
| | | | (#)Sam 22 Mai - 23:15 | |
| Why did you call me ? 2018 - Brisbane (Appartement de Wim à Fortitude Valley) ϟ La conversation commençait à se tendre. Peut-être qu’au final c’était pas une si bonne idée que ça d’inviter Lexie, de lui confier ses doutes. Enfin, déjà ce n’est pas vraiment son genre d’être comme ça. Wim, c’est le gars avec un ego et sa confiance en soi surdimensionnée. L’espace d’un instant, le temps d’aller chercher les boissons c’est un peu le temps mort d’une conversation qui allait continuer sur les chapeaux de roues et partir un petit peu plus en live. Ils ont chacun leur point de vue et semble être arrêté dessus. Wim partageait celui de son amie y’a pas si longtemps que ça, mais voilà qu’il a changé d’âne avec l’idée de se ranger un peu plus. Peut-être un effet de la douleur du décès de sa petite-amie qui passe et lui donne envie de changement ? « Ça va, ça va pardon j’ai rien dit ! » Wim a peut-être été un peu fort sur le coup dans ses paroles. C’est vrai que sur ce point-là, ils se ressemblent un peu. Enfin, il s’excuse mais pas totalement, dit comme il l’a dit peut-être que ça transparaît comme un peu faux. Le Coster prend qu’un instant pour considérer la proposition. « Vas-y deal ! » ajoute-t-il avant de lui taper dans la main. Elle a su le trouver, lui donner en quelque sorte un défi ce qu’il adore. « Enfin moi j’ai trouvé le job en question. J’ai pas encore postulé, j’attendais mais rien que pour ce pari j’ai presque plus envie d’hésiter. Nul doute qu’avec mon dossier, je suis le candidat qu’il leur faut. » Hop un petit coup pour s’auto-flatter au passage, c’est bien lui tout cracher. Lexie lui indique un besoin d’utiliser la salle de bain. « C’est par là-bas. » fit-il avant de lui montrer l’endroit du doigt, bière dans la main. « Tu trouveras facilement de toute façon, pas besoin que je t’escorte. » Petit pic taquin au passage. En l’attendant, le Coster n’a rien de mieux à faire que d’aller sur les réseaux sociaux voir un peu d’actualité et tout. La brune arrive au bout de quelques minutes, il lève donc la tête et… un rire s’échappe de sa gorge. « Euh ok… waouh ! Euh… je m’attendais pas à cette surprise ! » Il se gratte le menton, le sourire qui reste figé sur ses lèvres. Déstabilisé, oui il l’est un peu. « T’as le truc pour résoudre les conflits, j’aime bien. » qu’il ajoute avant de l’attirer un peu plus vers lui. Ca fait des années qu’ils se connaissent et aussi bizarre soit-il, jamais ils n’ont été intimes alors que c’est bien connu aussi que le Coster est un aimant à femme et qu’il a un palmarès de dames à son actif plutôt imposant. « C’était pas prévu au programme mais j’aime être surpris. Tu es très belle comme ça aussi. » Peut-être qu’il ne devrait pas céder à la tentation à vrai dire, ce n’était pas ce qu’il voulait en tirer de cette entrevue avec Lexie. Sans se mentir, c’est vrai qu’il a déjà été attirée par la brune pour avoir un peu plus d’intimité entre eux. Est-ce que ça vaudrait réellement le coup de se fendre le c*l à résister à la tentation alors qu’il a la confirmation qu’elle en a envie aussi ? Wim se relève du canapé où il était posé en enlevant son haut. « J’espère que mon appartement sera à la hauteur de la nuit de cette dame. » ajouta-t-il avant de l’embrasser. Être faible c’est moche, très moche. Il aura pas résister longtemps le Coster. « Je capitule tu m’as eu Walker. » Il déteste perdre mais de cette façon, c’est loin de le déranger à vrai dire. « Prépare-toi pour la vengeance. » lança-t-il en riant avant de l’embrasser à nouveau.
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